septembre 2009 (30)

mercredi 30 septembre 2009

Le Land freine

Cet après-midi, nous avons terminé de réparer les freins du Land Rover de mon frangin.

L'affaire a duré un bon petit bout de temps. Au départ, on était juste parti sur un remplacement d'arbre de roue. On a changé le pont parce qu'il y avait quelque chose qui restait bizarre. Après que le pont avait été changé, voilà que les freins s'y mette. Plus de freins ! Je vais peut-être un peu vite à diagnostiquer un maître-cylindre malade puisque après changement, on découvre une fuite de liquide de frein dans la canalisation métallique qui court le long du châssis. On dépose la canalisation et mon frère en commande une neuve. Aujourd'hui, on a fini de remonter cette canalisation. Purge du circuit et essai sur route. Ça semble vouloir fonctionner. Il a tout de même fallu près de trois heures pour parvenir à remonter cette canalisation et à purger le circuit.
C'est un vieux véhicule puisqu'il date du milieu des années soixante. Un peu plus de cinquante quarante ans pour ce digne représentant du génie anglais. Alors oui, ça peut tomber en panne ou ne pas fonctionner à la perfection. L'âge excuse pas mal de choses. Et puis, tout de même, je me dis que ce qui est bien c'est que sans outillage sophistiqué et sans connaissances très poussées, nous sommes parvenus à refaire rouler ce véhicule. Alors oui, il est vieux et rustique, oui il n'est peut-être pas d'une fiabilité à toute épreuve mais, au moins, on trouve des pièces et on peut se débrouiller à moindre frais pour faire les réparations. Allez donc essayer de faire les mêmes choses sur un véhicule récent dans les mêmes conditions !
Je pense que c'est encore un billet qui n'intéressera pas grand monde, ça.

mardi 29 septembre 2009

Polanski, Royal et Orange

Moi je dis que c'est vraiment pas de chance. Des sujets qui m'inspirent, il y en a plein, en ce moment. Je devrais, j'aurais dû sauter dessus comme la légion sur Kolwezi.

Que dire à propos de "l'affaire Polanski" ? C'est délicat, cette affaire. On marche sur des œufs, là. Imaginez donc que ce cinéaste aurait, il y a une bonne trentaine d'années, abusé (sexuellement) d'une jeune adolescente même pas majeure et peut-être même pas consentante. Diable ! On en a pendu pour moins que ça. C'est vraiment très mal de profiter des enfants. Surtout s'ils sont jeunes et américains. Non parce que je veux dire... ce ne serait pas Polanski et ça ne se passerait pas aux Etats-Unis d'Amérique mais dans un pays peuplé de sauvages, on dirait que ce sont les coutumes locales et on n'en aurait jamais parlé. Pas plus il y a trente ans qu'aujourd'hui. Evidemment, moi je ne sais rien de rien de cette histoire. Je ne sais pas si Roman Polanski a violé une gamine ou non. S'il la fait, puisque c'est interdit et puni par les lois du pays où cela se serait passé, sans doute aurait-il mérité une punition. Là, ce que je trouve pour le moins bizarre et étrange, c'est que ça se passe aujourd'hui. Dans le fond, je n'ai pas grand chose à dire de cela. J'ai plutôt des questions.

Un truc qui fait un gros "buzzzz" sur le n'Internet de chez nous en France, c'est l'affaire du site de Ségolène Royal. Là, au moins, elle arrive à faire beaucoup rire. On trouve de quoi lire avec cette affaire. On voit un site réellement hideux (mais on va dire que c'est une question de goût) et on entend parler d'une facture de près de 42000 euros pour ce truc infâme. Là, moi je me dis que à ce tarif, ça vaut le coup d'apprendre vite fait à faire des sites Internet. Admettons que vous en fassiez un ou deux par mois, hein ? Je suis partant. Si jamais elle veut du site pourri, je veux bien travailler pour elle. Et même, j'accepte de ne pas être aussi bien payé si on trouve que mes sites ne sont pas au niveau de ceux que l'on a pu voir pour le moment. Maintenant, peut-être qu'elle cherche à développer un concept, Ségolène Royal. Quoi qu'il en soit, ça fait toujours du bien de rire un peu. Merci à elle pour ça.

Chez Orange, il se dit qu'ils embauchent les dépressifs et que c'est même le principal critère de sélection. Vous avez des idées noires ? Vous trouvez vous aussi que la vie est longue et morne et ennuyeuse ? Vous pensez que le mieux à faire est d'en finir vite fait bien fait ? Orange a besoin de vous ! Il paraît que c'est une mode et que, comme toute mode, elle passera. La prochaine, ce sera quoi ? Les serial-killers de chez Orange ?

lundi 28 septembre 2009

Vive Microsoft !

Je fais acte de contrition et, aujourd'hui, je reconnais l'utilité des produits Microsoft dans l'entreprise. Oui.

Ce soir, j'ai le choix entre vous raconter ma journée de travail, ou essayer de trouver quelque chose d'intéressant à vous dire. On va faire simple, on va parler du travail et de mes nouveaux déboires avec les produits Microsoft. En préambule, je tiens à vous avertir de ce que je suis très partial et que je ne suis pas un spécialiste de l'environnement PC-Windows. Ceci dit, je dois aussi reconnaître que sans m'y connaître réellement, en usant de la méthode pifométrique, je parviens bien souvent à me sortir de situations ennuyeuses.
Ce matin, on me dit que l'on n'arrive pas à envoyer de courrier électronique depuis un poste en utilisant Outlook. Ce n'est pas tout à fait la vérité. Pour être exact, on y arrive parfois. C'est assez aléatoire. Un coup ça marche, un coup ça bloque l'application. Je m'installe devant le PC et je commence par tester les paramètres de connexion. Ils sont bons. Je le sais qu'ils sont bons, c'est moi qui ai paramétrer l'ensemble des postes. Ce n'est pas que je sois très prétentieux mais je sais lire mes notes et entrer les données là où il faut. Je sais ce que sont des serveurs POP ou SMTP, je sais que l'on doit s'authentifier pour utiliser ces serveurs, que le POP réagit au port 110 et le SMTP au port 587. Néanmoins, je commence par m'assurer que ces paramètres sont les bons par acquis de conscience mais sans y croire un instant puisque cela fonctionne de temps en temps. Je lance une série de tests. Je m'envoie des e-mails et ça marche. A chaque fois, je mets en objet "test" et "test" aussi dans le corps du message. J'envoie les e-mails et les reçois. Ça fonctionne. Je commence à me demander si le souci ne vient pas de la personne en charge d'utiliser le logiciel. Je lui propose de s'installer à son poste et de travailler comme elle doit le faire. Elle est chargée d'envoyer des devis créés depuis un logiciel de gestion commerciale. Elle envoie un premier devis, un deuxième, ça marche. Bon. Je n'ai rien fait de spécial et je m'apprête à partir vaquer à d'autres occupations quand on me dit que, là, d'un coup, ça ne marche plus de nouveau. Je reprends la place devant l'écran, ouvre une session en tant qu'administrateur, et recommence à faire des tests. Cette fois-ci, il ne faut pas longtemps pour que Outlook se bloque et que je sois obligé de quitter l'application pour pouvoir l'utiliser de nouveau brièvement.
Je déteste ces types de pannes. J'en ai horreur. Je me concentre et je fais bien attention à ce que je fais. Je m'envoie un e-mail, il passe ; j'envoie un e-mail à une collègue, il passe aussi. J'envoie de nouveau un courrier à mon adresse, il ne passe pas. Diable ! Le courrier ne reste même pas dans la boîte d'envoi. On quitte Outlook, on le relance, il n'y a plus aucune trace du courrier. Je sens que ça commence à m'agacer un peu. Un collègue vient et regarde lui aussi. Il ne trouve pas de solution évidente. Je m'agace mais je suis un peu du genre tenace avec ce type de panne. J'essaie de comprendre. Je passe pas mal de temps et je laisse tomber sans trouver de solution. On m'appelle ailleurs.
En début d'après-midi, je reviens à l'assaut et je fais appel à toute mon attention pour tenter de comprendre. A un moment, je crois avoir compris. Je fais des réglages, je fais des tests... Ça marche enfin ! La cause du problème ? Je n'en sais trop rien mais ce que je sais, c'est qu'il est directement lié au correcteur orthographique de Outlook. Une fois totalement désactivé, tous les e-mails passent. Moi, je dis que les produits Microsoft sont rigolos.

Tant que l'on est dans les problèmes liés aux produits Microsoft, on me demande de regarder sur un autre poste qui a un comportement un peu rigolo. C'est lié aussi à Outlook. Alors que Outlook est défini comme logiciel par défaut un peu partout où l'on peut dire qu'il est logiciel par défaut, c'est Outlook Express qui est appelé dès que l'on veut envoyer un courrier électronique depuis le logiciel de gestion commerciale. Ça, c'est un problème que je connais. J'ai déjà eu à le résoudre l'an dernier. La seule solution que j'ai pu trouver à ce jour est très bête et je ne parviens pas à l'expliquer. Il arrive à Windows de se mélanger les pinceaux et on ne peut plus lui donner ce genre de préférence simplement. Tout du moins, il accepte que l'on les lui définisse mais il refuse de les appliquer. Alors, il suffit de se connecter depuis un compte administrateur, de définir Outlook comme logiciel par défaut (ô combien par défauts !) de lancer Outlook Express, de dire que vous refusez qu'il soit le logiciel par défaut, et enfin de lancer Outlook pour dire que vous acceptez qu'il soit logiciel par défaut. A partir de là, normalement et en croisant bien les doigts, les comptes utilisateurs fonctionneront comme vous le voulez, au moins pour ce qui est du logiciel de courrier électronique.
On m'appelle ailleurs. Cette fois-ci, c'est un logiciel lié à une imprimante d'étiquettes d'expéditions qui fait des siennes. Il accepte de fonctionner avec un compte administrateur mais pas avec un compte utilisateur. Ça fonctionnait très bien la semaine dernière. Là, ce n'est pas très difficile, il suffit de lancer une session administrateur, d'attribuer des droits à l'utilisateur sur l'application et sur le dossier de l'application, de lancer l'application une première fois depuis ce compte administrateur et de repasser la main à l'utilisateur.
Tout cela me fait dire ce soir que les produits Microsoft ou les produits développés pour une plate-forme utilisant un système d'exploitation Microsoft sont des bénédictions. Pour le salarié utilisateur qui s'octroie ainsi facilement des dizaines de minutes de repos ; pour la personne qui a en charge de tenter de faire fonctionner le bordel général qui justifie son emploi.

Ah oui, mince ! Pardon ! Je ne suis pas très honnête dans mon compte rendu. Pardon. Excusez-moi. J'ai aussi eu un souci sur un Macintosh. Suite à une micro coupure d'électricité, il y a eu deux fichiers qui étaient en cours d'écriture sur le serveur qui n'étaient plus accessibles et qui, un peu plus grave, empêchaient le lancement de InDesign depuis un poste Macintosh. Je suis allé sur le serveur, j'ai effacé ces deux fichiers endommagés d'un coup de Terminal et l'affaire était entendue. Moins de cinq minutes.

dimanche 27 septembre 2009

Pas grand chose

On ne peut tout de même pas avoir quelque chose à dire tous les jours ! Par exemple, là, aujourd'hui, je n'ai rien à dire. Ça peut arriver et je vais vous dire que vu ce que je suis payé pour vous raconter des choses, je n'ai pas vraiment mauvaise conscience, là. C'est vrai que je vous trouve un peu radins, dans l'ensemble. Enfin bon, c'est comme ça, on ne va pas en faire un plat non plus.
Aujourd'hui, j'en ai eu marre des rigolos qui veulent se servir du forum qui ne sert à rien à des fins que je ne comprends pas très bien. Il y a plus de vingt tentatives d'inscription par jour. De temps en temps, je suis obligé de vider les inscriptions en attente, ça prend du temps et ça m'agace. Alors, j'ai éliminé ce forum. Ce n'est pas très grave puisque c'était un forum qui ne servait à rien. Vous allez voir qu'il va s'en trouver pour rouspéter.
Qu'ai-je fait d'autre ? J'ai terminé d'installer des logiciels sur un Macintosh, je suis allé photographier les tomates de ma maman, j'ai un peu bouquiné et puis j'ai épluché des carottes pour mon repas de ce soir. Vous voyez, rien d'intéressant.

samedi 26 septembre 2009

Aigzocet

Poisson des mers chaudes ? Non. Missile subsonique ? Pas plus. Aigzocet, c'est Yoan, musicien protéiforme et périgourdin.

C'est un exercice délicat que de parler d'un artiste que l'on ne connaît pas trop. Aigzocet fait partie de ces artistes que je ne connais pas bien et sur lesquels je peux avoir envie d'écrire quelque chose. Aigzocet, je l'ai rencontré virtuellement et par hasard en tentant de comprendre comment utiliser facebook. Il se trouve qu'il est ami avec une collègue de boulot avec qui je suis, paraît-il, ami. C'est fou ce que la notion d'amitié est trouble et troublante, sur facebook. Sachant que les amis de mes amis sont potentiellement mes amis, je me retrouve donc ami avec cet Aigzocet là avec qui, a priori, je n'ai aucune raison de nouer une quelconque amitié si ce n'est qu'il semble apprécier les Apple© Macintosh™ et qu'il fait même du prosélytisme sur son site. On avouera que cela ne suffit pas à se déclarer amis.
Aigzocet est donc musicien. Je n'ai rien contre la musique du moment qu'elle m'est agréable tant à la cervelle qu'aux oreilles. Alors là, puisque je ne savais pas ce que notre bonhomme produisait comme son, je suis allé écouter cela sur son site Internet. J'ai eu une opinion plutôt favorable à l'écoute de la musique de la page d'accueil. Ne me demandez pas pourquoi, j'y ai senti une influence de Dead Can Dance. J'aime bien Dead Can Dance alors je me suis dit que quelqu'un qui est mon ami sur facebook, qui aime les Mac et qui s'inspire de Dead Can Dance ne peut pas être mauvais. J'apprends alors qu'il se produit en concert à Périgueux le 1er octobre prochain et je prends l'engagement d'être présent ce soir là. Et je crois que ça va en rester là, que j'irai peut-être au concert et que je me ferai une idée plus précise de la musique de mon ami de facebook.
Seulement, un matin de la semaine dernière, la collègue amie de facebook ose m'adresser la parole en live pour me dire que Yohan-Aigzocet m'offre un exemplaire de son premier CD intitulé "Messages Cardiaques". Il y a un jeu de mots là-dessous ou je ne m'y connais pas. Enfin là, je me dis que je suis pas dans la merde. Va bien falloir que je l'écoute, ce CD. Je rentre chez moi et je laisse le disque sur une étagère durant quelques jours, le temps que je m'habitue à sa présence. Et puis, tout de même, je me décide à l'écouter. Je glisse la galette dans la platine CD et j'appuie sur Play.

aigzocet

C'est bien ce que je craignais, c'est de la putain de musique de jeunes. Merde ! Bon. J'écoute en tentant de mettre de côté mes idées très arrêtées sur ce qu'est la bonne musique. Primo, ça ne ressemble en rien aux Residents. Deuxio, ça ne ressemble vraiment pas à Dead Can Dance. Tertio, c'est plutôt proche du Rap et du Slam. Je ne sais pas vous mais moi, le Rap et le Slam, c'est pas ma tasse de thé. Je vais pas faire semblant d'être jeune, hein. Les trucs du style "Grand Corps Malade", ça a tendance à me gonfler. Tout de même, je prends sur moi, je canalise à fond et j'écoute avec attention. Bon point, il y a des pointes d'humour, quelques touches de rock, une réelle maîtrise de quelque chose. Je ne peux pas dire que j'aime mais il y a quelque chose, c'est sûr.
Pour autant, je suis assez perplexe. Je laisse passer quelques jours et voilà, je suis en train de réécouter cet album. Je suis débarrassé du poids de la découverte, je m'attache plus au fond et au concept. J'aime les morceaux clairement inspirés du gangsta rap, moins ceux plus marqués rap français. Dans le même temps, je n'y connais pas grand chose dans tout ça, je le reconnais volontiers. Cet album date de 2007, j'ai cru comprendre que le nouvel album sera différent. J'en saurai plus le 1er octobre, lors du concert.

Le nouveau disque de Aigzocet est déjà en vente sur son site. Pour celles et ceux qui seront de passage par Périgueux le jeudi 1er octobre, son concert aura lieu au Sans Réserve à partir de 18 heures 30.

vendredi 25 septembre 2009

P'tit Tom annuel

Une fois l'an, je dessine un P'tit Tom pour le Rallye Mathématique d'Aquitaine.

Il est concevable que l'on ne sache pas qui est P'tit Tom. P'tit Tom, c'est un personnage que j'ai créé à la demande de mon employeur à l'époque où l'on faisait des cartes postales humoristiques. Il s'agissait alors de créer un personnage de bébé. Moi, je dois le reconnaître, ce n'était pas un sujet qui me faisait entrer en pâmoison. J'aurais préféré un punk bien destroy mais ce n'était pas moi qui décidait. Je reconnais aussi qu'il n'est pas certain qu'un personnage de punk destroy aurait eu le même succès (succès relatif mais succès tout de même) qu'a connu ce bébé. Durant le temps où l'on a édité et commercialisé les cartes avec ce personnage, j'en ai dessiné un sacré bon paquet. Je ne sais pas exactement combien mais un sacré paquet, je vous l'assure. Je me souviens que sur la fin je m'amusais vraiment à dessiner ce personnage et que j'avais plein d'idées folles avec de l'humour dedans. Après, bon, on a décidé d'arrêter la carte postale humoristique et le personnage s'est arrêté.
Quoi qu'il en soit, je continue donc à le dessiner une fois par an pour le Rallye Mathématique d'Aquitaine. L'autre jour, on m'a demandé un nouveau dessin. Il servira pour l'affiche et pour une série de cartes qui seront distribuées aux organisateurs et participants au Rallye. Ce matin, j'ai pris une feuille de papier Canson et mon crayon et j'ai tenté de trouver une idée. J'ai trouvé une sorte de trame qui allait me guider et puis j'ai commencé le dessin proprement dit. Le souci, c'est que je ne le dessine pas assez souvent pour le retrouver réellement, ce personnage. J'ai une idée de comment il doit être et à quoi il ressemble mais je dois presque recommencer à apprendre à le dessiner. C'est un peu pénible.
En début d'après-midi, je l'avais terminé. Je l'ai encré et numérisé. Maintenant, je vais le confier à une collègue qui va faire la colorisation. Je vous montrerai peut-être.

p'tit Tom

jeudi 24 septembre 2009

Retour de flemme

Aujourd'hui sans doute qu'il a fait trop beau. Du coup, j'ai comme un coup de fatigue qui me tombe sur les épaules et ça va se ressentir sur ce billet.

Ce soir, j'ai bien mangé. Presque trop, on va dire. Si l'on doit manger en fonction de son activité passée et à venir, j'ai trop mangé. J'aime bien trop manger lorsque ce que j'ai à trop manger me plaît. Ça s'appelle la gourmandise et c'est un péché. Ainsi donc, j'ai conscience d'avoir péché et j'ai encore plus conscience que je n'irai probablement pas me confesser dimanche prochain pour laver ma très grande honte d'avoir péché. C'est mal et j'adore ça, ça me donne l'impression d'être un peu une sorte de rebelle à la petite semaine.
Ce soir, j'ai mangé la même chose qu'hier soir et, très probablement, la même chose que demain soir. Pour tout vous dire, ce repas consistait en du gratin dauphinois et de l'entrecôte. Le tout est très bon à mon goût et c'est très bien ainsi, n'en déplaise aux curés.
Aujourd'hui, je n'ai pas fait grand chose. J'ai dans la tête l'idée de me remettre au dessin. Je résiste mais je commence à sentir que la proximité d'une feuille de papier et d'un crayon me titille un peu trop. Ce qui est chiant, c'est que j'ai au moins un dessin à faire. Ce n'est pas pour moi et je m'y suis engagé. Il va donc falloir que je m'y mette d'ici peu. J'ai commencé à gribouiller un semblant d'idée. Si je n'en trouve pas d'autre d'ici là, ce sera celle-là qui me servira à faire le dessin promis.
Sinon, pour en finir avec cette histoire de dessins, j'ai l'idée de faire une série de dessins amusants. Pour le moment, j'essaie de récolter le maximum d'idées avant de me lancer. Parce que oui, probablement, je la ferai, cette série de dessins. Très sûrement.
En attendant ce moment où je reprendrai goût à dessiner, j'écoute du Bashung. C'est amusant parce que je n'en écoutais pas beaucoup avant qu'il meure. Même, sans vraiment le détester, je ne peux pas dire que j'étais un inconditionnel de cet artiste. Il y a bien quelques chansons que j'aimais plutôt bien mais j'en restais là et ne les écoutais qu'au gré de leur passage à la radio. Et voilà que depuis sa mort je me suis mis à réécouter le seul album de lui présent dans ma petite collection de disques. Maintenant, il y a même quelques uns de ses albums, les derniers en particulier, que j'aimerais bien avoir pour les mieux écouter.
Ceci est la fin du billet du jour, bonne soirée.

mercredi 23 septembre 2009

Quatre cents

Il y a tout de même des moments où l'on se dit que le marketing nous prend vraiment pour des idiots finis.

Fluide Glacial fête son quatre-centième numéro en éditant une revue énorme. Près de 63 cm de diagonale, 500 mm de haut, 3,65 dm de large, 84 pages en couleurs et 7,95 € de prix public conseillé.

Fluide glacial

On se dira que le prix est élevé mais on croira aussi que l'on en aura pour son argent et, dans l'ensemble, on se persuadera que l'on ne fera pas une trop mauvaise affaire dans la mesure où ce numéro se devra de devenir à plus ou moins long terme un collector indispensable. Alors, on extirpera la monnaie de sa poche et on la déposera sur le comptoir de marchand de journaux et on pourra repartir fier comme Artaban vers son huis où l'on projettera déjà de passer un bon moment à lire tout ce que doit contenir la revue de choses drôles et fines.
Et c'est là que l'on se fout le doigt dans l'œil. Déjà, il n'y a pas grand chose en plus que dans un numéro habituel de Fluide Glacial. C'est simplement imprimé plus gros. Ça sent l'arnaque. Si j'ai pu penser d'abord que seules les illustrations allaient être "juste plus grandes", j'ai bien vite compris que les textes étaient eux aussi imprimés dans un corps de plus grande taille. Vraiment une arnaque, je vous le dis comme je le pense. Ce n'est pas joli-joli comme procédé.
Moi, j'achète régulièrement Fluide Glacial depuis le milieu des années 80. Je ne sais plus depuis quand au juste mais c'est sûr que ça fait déjà plus de vingt ans. J'ai connu Fluide Glacial à Paris, dans l'officine d'un tatoueur où je me rendais pour avoir des renseignements pour mon grand-frère qui voulait se faire tatouer. Moi, j'étais là et en attendant que l'on s'occupe de moi je bouquinais les revues laissées à la disposition de la clientèle. De temps à autres, il y avait une prostituée qui passait faire la causette. Il faut dire que j'étais dans une rue perpendiculaire à la rue Saint-Denis. Alors, j'ai découvert Fluide Glacial et ses auteurs de l'époque. Il y avait déjà Edika, Goosens, Binet, Coucho et bien d'autres. Certains sont partis de Fluide Glacial pour cause de mortitude, d'autres pour des raisons de frictitude. D'autres sont arrivés depuis et moi je n'y suis toujours pas.
Je me souviens bien avoir demandé l'autorisation de prendre quelques numéros de Fluide Glacial pour les lire à tête reposée et d'avoir beaucoup ri en les lisant dans le métro puis dans le train qui m'emmenait de Paris à Conflans-Sainte-Honorine. Quelque temps après, j'ai commencé à acheter Fluide Glacial régulièrement et je ne crois pas avoir raté un numéro depuis. Peut-être un mais ce serait bien tout. Par contre, je n'ai jamais cherché à obtenir les anciens numéros, ceux parus depuis la création de la revue par Gotlib en 1975.
Pire que le sentiment de s'être fait arnaquer par l'équipe de voleurs-escrocs de Fluide Glacial, c'est le fait de ne pas pouvoir lire ce numéro aux chiottes qui m'ennuie beaucoup. Je vais être obligé de le lire assis à ma table en faisant bien attention à ne pas corner les pages. Je me dis que quitte à arnaquer les fidèles lecteurs ils auraient dû éditer deux formats de la revue. Un que l'on garde sous verre pour la collection et un que l'on lit.
Quoi qu'il en soit, je vous conseille vivement d'acheter ce 400e numéro de Fluide Glacial. Je ne voudrais pas être le seul à me faire arnaquer.

mardi 22 septembre 2009

Promenade en Corrèze

Cet après-midi, je suis sorti des limites du département pour m'aventurer sur les terres limousines et corréziennes. Aussi un peu pour celles du Quercy et du Lot.

L'aventure est à portée de pneumatiques. Avec quelques litres de gas-oil dans le Range Rover, on peut au moins aller jusqu'à un joli village de Corrèze et revenir en Périgord en empruntant le chemin des écoliers qui passe par le Lot. Alors, on traverse Souillac, on rejoint Salignac-Eyvigues, on file vers Coly puis Condat-sur-Vézère avant d'arriver à Azerat.
Mais le but de l'expédition était bien avant tout d'aller visiter un village de Corrèze. C'est un joli village qui prouve qu'il peut exister des jolis villages partout, même en Corrèze. Bien sûr, pour le Périgord, ce ne serait sans doute pas un très joli village mais pour la Corrèze, c'est bien suffisant. Ce qui est détestable dans ce petit village corrézien que j'ai connu il y a bien longtemps, c'est qu'il a pris la grosse tête. Maintenant, on ne peut plus y circuler en automobile (on peut admettre la chose) et on y voit des dizaines de boutiques parfaitement idiotes qui vendent des conneries pour touristes. Et moi, je n'aime pas être pris pour un touriste. Alors, je n'entre pas dans ces boutiques et tout n'est finalement pas si mal.
Dans ce village, il y a une église et des cafés. Il y a des ruelles, des places, des vieilles maisons et tout cela ne suffirait pas à faire de ce village un village intéressant tant il existe des villages ailleurs qui ont leur église, leurs ruelles, places, cafés et vieilles maisons. Non, ici on a joué sur la couleur presque naturelle de la pierre. Je dis presque parce que, si la pierre est bien naturellement de cette teinte, on a poussé le bouchon jusqu'à teinter le ciment et laisser rouiller le métal. Admettons cela. Après tout, c'est un fond de commerce comme un autre.
Il n'y a pas que les maisons qui soient rouges, dans ce village. On y trouve aussi les bouches d'incendie. Du coup, on se dit que c'est parfaitement idiot. A l'origine, je suppose que les bouches d'incendie étaient rouges afin que l'on les différencie bien des poireaux poussant dans les jardins potagers. Alors que là, ben on ne sait plus ce qui est une bouche d'incendie ou un un poireau. Quoi que je ne suis pas bien sûr que l'on peigne les poireaux en rouge. C'est à vérifier.

bouche d'incendie

Notons tout de même que cela peut valoir le coup de passer par ce village si l'on est touriste du troisième âge et que l'on a rien de mieux à faire. On y fera sans doute de jolies photographies et de jolis morceaux de film. Sans doute était-ce dû à la saison mais j'ai trouvé qu'il y avait réellement beaucoup de personnes âgées parmi les touristes. Il y avait aussi un petit troupeau d'adolescents mais eux, je ne sais vraiment pas ce qu'ils faisaient là. Eux non plus, m'a-t-il semblé.
Bon. A présent, j'ai donné assez d'indices pour que vous puissiez deviner de quel village il peut bien s'agir. Je vous fais voir une photo et à vous de jouer.

collonges

lundi 21 septembre 2009

Demain sera un autre jour

Je l'avoue sans peine et sans gloire, je n'ai pas grand chose à vous dire aujourd'hui. Par contre, pour les jours à venir, j'ai fait provision de quelques sujets.

L'ultime conteneur de la saison était déjà là lorsque je suis arrivé au boulot. On l'a ouvert et on l'a déchargé. Ensuite, on a ouvert les cartons et on a enlevé de ces cartons les deux cartons contenus dans le carton. On a gardé les grands cartons que l'on a mis à plat sur des palettes et on a mis les petits cartons sur des palettes aussi mais en les laissant pleins. C'est un jeu très intéressant, vous devriez essayer.
Aujourd'hui, j'ai aussi eu à faire face à un problème de logiciel de messagerie, Outlook, sur un poste. Je ne suis pas parvenu à résoudre le problème et ça m'ennuie un peu parce que je n'aime pas ne pas parvenir à résoudre ce genre de problème.
Ce matin, je me suis levé avant que le café soit fait. Il m'a fallu attendre que toute l'eau soit passée pour pouvoir boire un premier grand bol de café. C'est mieux que de ne pas avoir de café mais on prend ses petites habitudes avec le temps. Moi, j'ai pris l'habitude de me réveiller avec le café déjà prêt en 1993, date à laquelle j'ai acheté ma première cafetière programmable. A l'époque, j'ai considéré que c'était un objet de luxe et que je le méritais bien. Pour être honnête, lorsque j'étais petit il m'arrivait aussi de me réveiller avec le café déjà fait mais cela se faisait surtout grâce à ma maman. Je ne peux décemment pas lui demander de venir chez moi tous les jours avant mon réveil pour me préparer mon café et me beurrer les tartines que je ne mange pas le matin faute d'avoir trouver la machine qui me proposera des tartines beurrées au réveil. Je crois que je suis un peu fainéant, en fin de compte.
Là, parce que je n'ai rien mangé depuis hier soir et parce que j'ai travaillé physiquement une bonne partie de la journée, j'ai un peu faim. Je ne sais pas si je vais manger quelque chose de mangeable. On verra.

dimanche 20 septembre 2009

Il n'y a guère mieux pour les oreilles

Si je ne me trompe pas, c'est en 2006 que le plus majeur de tous les groupes de musique de l'univers et ses environs immédiats sort l'album que je suis en train d'écouter.

Généralement, ils ont un œil et sont joliment habillés. Ce sont les Residents. D'eux, on ne sait pas grand chose de plus. Ils sont apparus un jour des années 60 quelque part aux Etats-Unis d'Amérique et voilà. Ce n'est pas précis mais j'ai promis de n'en pas dévoiler plus sous peine de sanctions graves. Pour me protéger, je me suis bien gardé d'en apprendre beaucoup plus. Ce que l'on sait des Residents, même si c'est peu, c'est déjà presque trop. Existent-ils seulement ? Les avis et opinions sont contradictoires. Certains prétendent que oui d'autres que non. En gros, on peut juste affirmer que personne ne sait rien à leur sujet et que c'est très bien ainsi.
L'album River Of Crime qui m'intéresse aujourd'hui est "sorti" en 2006. A l'époque, il s'agissait de télécharger les morceaux sur Internet puis d'acheter l'album composé de CD vierges qu'il convenait de graver par ses propres moyens. La grande classe est bien entendu de ne pas utiliser les CD vendus ainsi pour graver l'album. Le collector que constitue alors l'album est à lui seul un cas d'espèce dans le monde de la musique rock puisqu'il doit ne supporter aucune trace de musique pour pouvoir prétendre au titre d'album culte. C'est fort.

River of Crime

De toute la production des Residents, mon album préféré est sans conteste Third Reich n'Roll. Je vous conseille de chercher sur Internet où l'on trouve aisément des vidéos relatives à cet album. Eskimo, leur opéra inuit n'est pas mal non plus et il existe un film pour le moins étrange à voir en relation avec l'album. Pour découvrir les Residents, le mieux à faire est d'acheter tout ce que l'on peut trouver à leur sujet et à se plonger dans leur univers. Dans leurs univers, même !
Je me souviens les avoir vu en concert à Bordeaux à la Rock School Barbey en je ne sais plus quelle année pour leur tournée de l'époque. Il n'y a pas à dire, c'est tout de même quelque chose.

samedi 19 septembre 2009

Une journée trop tranquille

Il est des jours qui paraissent vides. Aujourd'hui, c'est une journée comme cela, une de ces journées où il semble ne rien vouloir se passer. Je me lève tard, je glande un peu, je prends une douche, je ne fais rien en attendant que mes cheveux sèchent d'eux-même, je bois un peu de café et il ne se passe rien de plus. Pas de courrier dans la boîte aux lettres, pas d'appel téléphonique, pas de courrier électronique. Il ne se passe rien et je pourrais en profiter pour ne rien faire, me reposer, dormir, faire la sieste. Et bien non. Il ne se passe rien et ça pourrait être bien sauf que là, ce n'est pas moi qui décide qu'il ne se passe rien et que je ne fais rien. L'inaction est vraiment agréable seulement si elle est décidée.

vendredi 18 septembre 2009

Mac Mini en panne

Ce sont des choses qui arrivent. Ce matin j'ai été confronté à un Macintosh en panne.

Impossible d'imprimer depuis que le technicien est venu dépanner le copieur connecté, m'indique-t-on par courrier électronique ce matin. Je me dirige vers le Mac Mini qui me sert à faire de la maintenance à distance et appuie d'un index assuré sur le bouton de démarrage situé au dos de la machine. J'entends le disque dur tourner et l'écran s'allume. Et puis rien. Plus rien du tout. Un écran gris neutre et rien de plus. Mince.
D'abord, dépanner. J'ai de la conscience professionnelle, mine de rien. Je démarre le bon vieux vaillant G4 et lance la connection VPN puis les outils de gestion de serveur à distance. Je procède au dépannage avec succès et retourne au Mac Mini.
Le Mac Mini, c'est comme une huître en meilleur. Pour ouvrir un Mac Mini, il ne faut pas chercher à faire dans la demi-mesure. Un bon couteau de peintre que l'on insère entre la coque en aluminium et la base en plastique, on fait un peu levier histoire de déclipser, on fait pareil de l'autre côté et la machine s'ouvre. Là voilà les entrailles en l'air. J'observe et je vois rien de bizarre. Par acquis de conscience mais sans y croire, je dépose le disque dur pour le tester dans un boîtier externe. Il fonctionne. Je remplace la barrette mémoire et tente de faire démarre la machine. Ça ne fonctionne pas mieux. J'essaie alors de faire avaler un CD-ROM au Mac Mini mais il ne réagit pas et refuse d'avaler la galette. Alors, j'ai l'intuition que ça pourrait être ce lecteur optique qui pourrait foutre la merde. Je l'enlève, rebranche le Mac Mini... et là, ça marche.

Mac Mini ouvert

Maintenant, je vais tenter de voir ce que je peux faire pour faire refonctionner ce lecteur optique et je vais tout remonter.

C'était le billet inutile du jour. Bonne journée.

jeudi 17 septembre 2009

Découverte du Nikon F90X

Depuis de nombreuses années, j'utilise du matériel Canon. Ça a commencé un peu malgré moi et puis, bon, ma foi, ce n'était pas plus mal qu'autre chose, Canon. Par goût, j'aurais préféré utiliser du Leica. Par contre, s'il est bien une marque que je n'ai jamais pu aimer, c'est bien Nikon.

Je sais bien que Nikon a bonne presse et que c'est une marque qui a plutôt bonne réputation. Ça n'empêche pas que je n'aime pas les appareils photographiques Nikon. Il n'y a rien de bien rationnel. Pour expliquer cela, je ne peux guère faire plus que de dire que je me suis habitué à l'ergonomie proposée par les gens de chez Canon et que je ne m'y retrouve pas dans celle proposée par les gens de chez Nikon.
Je peux me tromper mais il me semble bien qu'il est beaucoup plus simple d'utiliser un appareil Canon. Pour faire un peu dans la provocation facile, j'irais jusqu'à prétendre que Canon pourrait être comparé à Apple et son Macintosh tandis que Nikon serait un PC-Windows. Par exemple, les tenants du système Nikon prétendent que la série F a longtemps permis de changer de viseur, d'adapter des dos bizarres et étranges, de remplacer le verre de visée et je ne sais trop quoi encore. Hormis le fait que ces personnes sont rares à avoir profité de ces possibilités fort onéreuses, il me semble que tout cela tient un peu du mythe. Et puis, pour continuer dans la comparaison avec Canon, il faut reconnaître que cette autre marque a montré son savoir-faire dans le domaine de la modularité avec ses F1 et F1 New.
Bref. Voilà que l'on m'offre un Nikon F90X et trois objectifs très intéressants. Un 35mm/f:2, un 55mm/f:3.5 et un 50mm/f:1.4. Le Nikon F90X a été l'un des fleurons de la gamme Nikon. Un appareil quasi "pro" avec son obturateur qui grimpe au 1/8000, sa synchro-flash au 1/250, sa mesure de la lumière réputée et sa construction robuste. Il me faut quelques heures pour comprendre un peu des subtilités de l'appareil et comprendre l'utilité de tous les boutons qui parsèment le corps de l'appareil. Il y a encore quelques fonctions qui me semblent bien obscures. Je précise que je n'ai pas le mode d'emploi et que je découvre comme je peux. Je précise aussi que l'appareil est bien prévu pour des objectifs autofocus mais que les objectifs que l'on m'a offerts sont anciens et ne peuvent être utilisés que manuellement. De même, on est condamné à les utiliser en mode "priorité diaphragme".

Nikon F90X

D'abord, trouver une pellicule. J'en ai une, périmée de dix ans. Une pellicule diapositives Fujichrome 400 ISO. Pour faire les tests, ça suffira bien. J'ouvre le dos de l'appareil, place la pellicule, referme le dos... Rien ne se passe. Je suis obligé d'aller à la pêche aux informations sur Internet pour apprendre et comprendre que le film ne se charge qu'après que l'on a appuyé franchement sur le déclencheur. Bizarre.
Alors voilà. Je pense avoir un peu compris comment utiliser cet appareil, il est chargé et il ne reste plus qu'à l'utiliser, à faire des photos, à les faire développer et à voir le résultat. Je vous tiendrai au courant de la suite de l'affaire.
A la prochaine et vive l'argentique !

mercredi 16 septembre 2009

Quelques considérations

Il est des jours où l'on se prendrait presque à rêver d'une tête vide de sa cervelle. Je pense que les personnes dépourvues de cet organe encombrant sont somme toute bien plus heureuses.

Considérant l'engagement formel de ne plus dessiner tant que je n'y serai pas réduit par la menace d'une arme contondante ou tranchante ou perforatrice ;
considérant aussi ma ferme intention de laisser faire les choses dans la mesure du possible tant qu'elle ne portent pas atteinte à mon intégrité physique et mentale ;
considérant enfin que malgré tout j'ai eu une idée de dessins à faire.

Je me demande un peu si je ne vais pas recommencer à essayer de dessiner un peu.

mardi 15 septembre 2009

Encore une soirée qui commence fort

Je rentre du boulot, je trouve un courrier qui me demande de payer la taxe foncière dans la boîte aux lettres. Je rentre chez moi, je file boire quelques verres d'eau et je commence à faire la vaisselle.

Je fais la vaisselle et je réfléchis rapidement à ce que je vais me faire à manger. Là, ça commence à être un peu vide, dans le réfrigérateur. Je vais trouver un bout de fromage que je vais manger avec quelques pommes de terre sautées. J'épluche les pommes de terre et les coupe en rondelles presque régulières. Je prends une poêle et y verse de l'huile. J'allume le feu et pose la poêle dessus. J'attends un peu et je verse les rondelles de pomme de terre essuyées. J'attrape une spatule en bois et tourne et retourne les rondelles de pomme de terre.
J'avise la poubelle et me souviens que ce soir, il faut que je la sorte. Je fais un tour rapide dans la maison pour attraper tout ce qui mérite de partir avec le sac poubelle. Je reviens à la cuisine, les pommes de terre sont en train de carboniser. Ça m'agace. Je baisse le feu et couvre la poêle. Ça donnera ce que ça donnera. Je vais à l'ordinateur et réponds en vitesse à quelques courriers électroniques en attente. Je reviens dans la pièce principale et me dis que ça tient vraiment de l'infâme dépotoir, ces temps-ci. Je n'ai pas l'envie et le courage de me mettre à faire du ménage, je vais feuilleter une revue de bandes dessinées allongé sur mon lit. La radio parle de l'adoption de la Loi HADOPI 2 par les députés.
Dans quelques minutes, je vais manger. Il me reste du pain, j'ai aussi des œufs mais je n'ai pas du tout envie de cuisiner. Même pas pour des œufs au plat. Pour patienter, je débute le billet du jour et je me demande ce que je vais pouvoir vous raconter. J'envisage un instant vous parler de ma journée de travail et me dis que cela n'a vraiment rien d'intéressant. Hormis les problèmes de réseau, d'imprimante et de configuration de poste, rien à dire. J'ai tout de même pensé à me procurer du travail pour les jours à venir en tentant de paramétrer des profils itinérants sous Windows 2000 Server. Ça fonctionne mais il me semble que c'est bien lent au moment de l'authentification. Sans doute une faiblesse dans le réseau. On verra bien. Au pire, je bascule tout en profils locaux. Ça m'occupera. Il y a eu deux ou trois soucis sur des postes clients dont au moins un qui s'est résolu de lui-même dès que je suis arrivé. Je vais passer pour une sorte de sorcier.
Sinon, il y a encore quelques jours je me demandais un peu si des fois je n'accepterais pas de repasser à temps plein pour la saison qui commence au boulot. Les quelques derniers jours m'ont bien aidé à donner une réponse à ce questionnement intime. Ce sera non. A moins que ce soit extrêmement et honteusement très bien payé. Mais alors, ça va coûter très très cher à l'entreprise et ça me dérangerait un peu de contribuer moi aussi à sa cessation d'activité. D'ailleurs, on semble déjà y travailler d'arrache-pied. Pour rester dans cette histoire de boulot et pour en terminer avec ce boulot, je crois que je suis de nouveau en train de tomber dans ce petit travers qui me fait chercher à être le plus désagréable des collègues. On ne se refait pas. Ah là là...

lundi 14 septembre 2009

Cette fois-ci, je l'ai

Hier, je me demandais pourquoi je me sentais si irritable et irascible. Aujourd'hui, je pense avoir trouvé l'explication.

J'ai très mal dormi, cette nuit. Un moment, j'ai cru que j'avais sans doute du mal à digérer mon repas d'hier soir composé en grande partie de ce que j'avais pu trouver d'apparence encore consommable. Et puis, je me suis souvenu de ce que j'avais été énervé, impatient, irritable et irascible toute la journée de ce dimanche et j'ai réfléchi à mon cas personnel.
Ce matin, je me suis réveillé de méchante humeur et avec un mal de tête à l'état larvaire. J'ai bu mon café et me suis préparé pour aller au boulot. C'est en arrivant à Périgueux que je pense avoir compris. J'avais chaud aux joues, je ne me sentais pas très bien, j'ai encore bu du café mais je n'y ai pas trop pris plaisir. Pour moi, l'affaire est entendue, j'ai chopé la grippe dont on parle dans les journaux. Mince flûte et zut.

dimanche 13 septembre 2009

Bonne action du jour

Aujourd'hui, j'ai été gentil, serviable et utile à quelque chose. Ça n'est pas tous les jours et il ne faudra pas que ça devienne une habitude.

J'ai un copain qui a des problèmes. On pourrait dire que ce sont ses problèmes et qu'ils ne me concernent pas. Seulement, tout de même, c'est un copain. Un copain à problèmes, oui, mais un copain. Et comme c'est un copain et que je peux l'aider un peu à résoudre une partie de ses nombreux problèmes, je l'ai aidé.
Ses deux derniers problèmes étaient que son PC ne fonctionnait plus et que sa voiture est foutue et qu'il lui fallait en trouver une nouvelle qui ne soit pas chère. Pour le PC, je l'ai ramené chez moi, j'ai fait une mise à jour complète de son système et je lui ai installé quelques logiciels. Je le lui ai ramené et branché. Tout fonctionnera bien comme ça tant qu'il n'essaiera pas de trop trafiquer dans les dossiers du système. Pour la voiture, je lui ai trouvé une AX Diésel que le copain d'une collègue vendait pour cause de déménagement. Cette AX, je pense que c'est vraiment une bonne affaire. Elle a un peu plus de 200 000 kilomètres mais a visiblement été suivie dans son entretien. Les récentes factures font état d'un changement de courroie de distribution et d'accessoires, de changement des quatre pneumatiques, des plaquettes de frein avant et du remplacement complet des freins arrières, d'une vidange et d'un changement de tous les filtres. Le tout pour 600 euros.

Tout cela n'est finalement pas très ennuyeux pour moi. Hormis le fait que j'ai bouffé une bonne partie de mon après-midi à attendre qu'il soit disposé à partir de chez lui puis à le conduire à la banque et puis à l'amener chez le vendeur, j'ai cru piquer une crise de nerf au retour. Qu'une AX Diésel ne soit pas un foudre de guerre, je le conçois aisément ; que mon copain refuse obstinément d'atteindre les 40 km/h sur les petites routes qui conduisent à l'ancienne route nationale 89, je veux bien... Mais qu'il se traîne à 60 km/h sur cette ancienne RN89 en zigzaguant tant qu'il pouvait, là j'ai eu du mal à le supporter. Avec beaucoup de patience, je me suis efforcé à ne pas appuyer sur l'accélérateur du Range Rover et à ne jamais passer la cinquième vitesse pour ne pas trop le distancer. Arrivé à Azerat, je me suis arrêté et j'ai attendu qu'il finisse par arriver à son tour et se gare derrière moi. Je lui ai demandé pourquoi il ne roulait pas plus vite et si la voiture avait un quelconque problème. Il m'a répondu qu'il avait l'impression de rouler déjà vite pour me suivre et qu'il était content de sa nouvelle acquisition avec laquelle il espère pouvoir faire de longs voyages bientôt. Je plains sincèrement les autres usagers de la route.

samedi 12 septembre 2009

Trafic de H

En allant chercher un fourgon Renault, on trouve parfois des fourgons Citroën.

Durant quelques décennies, il a été de toutes les routes de France. Plus que tout autre peut-être, le HY Citroën a été un laborieux utilitaire présent à la ville comme à la campagne. Il date de l'après-guerre et naît des cendres du TUB Citroën. L'idée ? Faire un utilitaire le plus cubique possible en utilisant un moteur de Traction Avant et l'idée de la tôle emboutie utilisée sur la 2cv fourgonnette. Par rapport à ses concurrents de l'époque, que ce soit le Renault 1000 kg ou 1400 kg ou le Peugeot D4A, il a pour lui une facilité et une capacité de chargement assez exceptionnels. Comme le Peugeot, il a opté pour la traction avant. Au contraire du Peugeot, c'est un engin fiable. Chez Peugeot, le D4A ou le D4B donneront naissance au J7 puis au J9. Citroën gardera le "H" au catalogue jusqu'aux débuts des années 80. En concurrence directe avec les Renault Voltgeur ou Goelette que j'aime tout autant, le HY pâtit d'un confort moindre et d'une construction moins "costaude".

HY

Ce matin, de bonne heure, nous partons, mon grand-frère et moi, pour un village proche de Cahors, dans le Lot afin d'y aller chercher un fourgon Renault Trafic. Nous partons avec le Range Rover par les petites routes qui nous mènent par Montignac, Sarlat, Gourdon et Cahors. Peu après Sarlat, à Carsac-Aillac, il y a un garage Citroën. A côté du garage, un troupeau de HY. Je me promets de m'arrêter au retour pour aller les voir et faire des photos.

HY

Il y en a une petite dizaine. Aucun n'est en très bon état, certains ne sont déjà plus que des épaves, d'autres pourraient encore être sauvés. Je ne connais pas assez les différents modèles pour donner des dates de production rien qu'en les regardant. Ce que je sais juste, c'est qu'il y a là un modèle rallongé par le carrossier Cyrrus et qu'il n'y a pas un seul modèle à pare-brise en deux parties mais tout de même quelques uns avec les ailes arrières rondes.

HY

J'ai déjà eu le plaisir de conduire quelques HY. Quelques uns en version essence, d'autres en version Diésel. Ce véhicule est vraiment très amusant à conduire. Il tient relativement bien la route, et peut presque paraître nerveux s'il n'est pas trop chargé. Sa boîte à trois vitesses est dotée d'une première qui tire assez court et qui donne cette impression de nervosité. Par contre, les manœuvres au ralenti nécessitent d'avoir des bras musclés. Ici, pas de direction assistée. De plus, en raison de la forme de la cabine, on n'a pas pu mettre un volant de grand diamètre. L'intérieur du HY est tout sauf cossu. Les sièges sont du type 2cv avec une assise suspendue à un arceau métallique par des anneaux élastiques.

HY

Entrés dans le monde du véhicule de collection, on ne trouve plus de HY en bon état pour une simple poignée de pas grand chose. Si un jour j'avais suffisamment de place pour l'abriter et d'argent pour l'acheter et le restaurer, ça me plairait bien d'en avoir un. Qui sait ? Peut-être un jour.

vendredi 11 septembre 2009

L'aventure c'est l'aventure

Toute l'équipe s'était donné rendez-vous pour 7h45 au siège de l'entreprise pour un départ vers Coutras, en Gironde, à 8 heures tapantes. L'affaire commençait mal puisque l'un des membres du commando de choc n'était pas au rendez-vous.

Nous attendons le retardataire un moment et il faut partir sans lui. Nous montons dans le camion. Je prends la place du milieu, la moins confortable. Le moteur démarre, la première vitesse est engagée, nous sommes partis. Nous grimpons vers Coulouniers-Chamiers pour rejoindre l'autouroute A20. Les premiers kilomètres se passent relativement bien. Nous nous engageons sur l'asphalte lisse de l'autoroute et le véhicule prend de la vitesse. Pas trop parce que le pont est foutu et il fait un bruit de scie à bûches à partir de 80 km/h. Nous roulons en silence. Il est illusoire de vouloir se parler dans cette carlingue bruyante. Nous sommes tendus, nous savons ce qui nous attend à Coutras, un conteneur de 40 pieds plein à craquer qu'il va falloir décharger à la main.
Une vingtaine de minutes après que nous sommes partis, la deuxième équipe prend la route. Elle, elle roule en BMW X5. C'est normal, c'est le patron qui est à la tête de ce deuxième corps expéditionnaire. Nous avons de l'avance mais nous ne roulons pas à la même vitesse. Inévitablement, étant entendu que nous rendons au même endroit en empruntant la même route, il arrivera que nous nous retrouverons. C'est beau la logique. J'aime m'y essayer, de temps à autres.
Nous roulons sur cette autoroute lorsqu'une explosion se fait entendre. Le camion fait une embardée et le chauffeur parvient coûte que coûte à s'arrêter presque convenablement sur la bande d'arrêt d'urgence. Nous sommes à quelques mètres d'un poste de secours, nous roulons au pas pour nous mieux garer. Nous descendons du véhicule encore sous le coup de la peur et l'incrédulité et là nous voyons un pneu éclaté et la bande de roulement qui gît à ses côtés. Il faut agir. Nous trouvons la clé pour desserrer les écrous de roue. Tandis que l'un de nous trois s'échine à vaincre ses écrous, un autre se met en quête d'un cric et le troisième va chercher la roue de secours accrochée sous le véhicule.
"Quelqu'un sait où se trouve le cric ?". Non, on ne sait pas où est le cric. Non. Alors on cherche. Sous les sièges ? Non, pas sous les sièges. Sous le capot moteur ? Non, pas sous le capot moteur. Dans la boîte à gants ? Non, pas dans la boîte à gants. Que le grand Cric me croque, crac, pas de cric !. Le plus malin de nous trois, le sous-chef en chef prend la décision d'appeler les hautes autorités. A ce moment même, le BMW X5 arrive et le grand chef-chef descend du véhicule. Il arrive devant la roue explosée et ne peut s'empêcher de demander ce que c'est. Nous lui répondons qu'il est en présence de ce que l'on peut appeler un pneu crevé. Il n'en revient pas. Nous lui expliquons alors notre désarroi légitime de ne point trouver le cric qui nous serait bien utile pour soulever le camion en vue de procéder à un changement de roue. Il nous dit fort justement que son véhicule BMW X5 doit probablement être pourvu d'un tel accessoire et nous voilà parti à la recherche d'icelui dans le vaste coffre de la belle automobile germanique.
Victoire ! Voici un cric ! C'est marrant, il me rappelle celui de ma défunte Renault 4. Pas beaucoup plus gros. Pas l'air beaucoup plus solide. Bon. On va tenter de faire avec. On place le cric comme on peut, sous les lames de ressort entre l'essieu et la barre de direction et on essaie de tourner la manivelle. Le moins que l'on puisse alors dire, c'est que ce n'est pas gagné. On essaie de tourner, ça tourne un peu. Pas beaucoup, pas vite et au prix d'énormes efforts musculaires. Alors, on prend la décision d'appuyer sur le bouton de mise en relation avec les secours de la borne d'appel. Quelqu'un nous dit avoir pris en compte notre demande et avoir appelé le dépanneur. Sur ce, tout le monde prend place dans la BMW sauf deux personnes laissées abandonnées à côté du camion immobilisé, un collègue et moi-même qui écris ses lignes. "On s'est bien fait avoir", nous disons-nous ensemble et de concert.
Alors commence une longue attente. Attente du véhicule de secours, attente de pouvoir être dépannés, attente de repartir vers notre mission. Pour passer le temps, nous essayons à plusieurs reprises d'utiliser ce cric de la meilleure façon qui soit. On le change un peu de place, on ajuste, on tourne la manivelle. Et peu à peu, en tordant un peu la manivelle tant les efforts sont grands, on parvient à lever suffisamment le camion pour pouvoir changer la roue. On est pas qu'un peu fiers, nous deux. Et c'est là cependant, alors que nous rangeons tout l'attirail, qu'arrive le camion de dépannage. Le chauffeur nous explique qu'il va tout de même falloir le payer et qu'il va contacter notre assistance liée à notre assurance pour une prise en charge. Nous, ça ne nous dérange pas outre mesure. Et donc, nous repartons lentement avec une roue de secours très suspecte vers Coutras. Je suis au volant et ne dépasse pas les 80 km/h à cause du pont défaillant et de la roue inquiétante. Mais nous finissons par arriver au point de rendez-vous.

A notre arrivée, le conteneur est vidé aux deux tiers. On m'aide à grimper et me voilà parti à l'assaut des cartons. A quatre, nous finissons le déchargement assez rapidement. Après, on doit trier les cartons par références et constituer des palettes. On fait vite et tout est terminé peu après midi. Alors, nous chargeons le camion des quelques palettes que nous devons ramener et nous reprenons la route. Nous nous arrêtons tout de même pour déjeuner dans un restaurant que je ne conseille pas trop à Camps-sur-l'Isle, en Gironde. Ce n'est pas tant que nous y avons mal mangé mais le service est plutôt sommaire et le vin globalement mauvais.
De retour à Périgueux, on m'informe d'un problème de réception de télécopies. Dans notre entreprise, les télécopies sont gérées par un PC qui fait ce qu'il peut avec Windows et un logiciel très cher et très développé avec les pieds. Mais là, c'est juste que l'ordinateur était arrêté. Allez savoir pourquoi. Le souci, c'est qu'il ne suffit pas vraiment de le redémarrer pour que tout refonctionne. Ce serait trop beau et l'on se croirait alors en présence d'un Macintosh. Là, il y a souvent des soucis de configuration à reprendre et des choses du genre. Enfin rien de bien grave non plus.
Il est 16 heures 30. J'ai fini ma journée, je rentre chez moi en faisant un crochet par l'hypermarché du coin pour faire provision de café et de deux ou trois conneries.

jeudi 10 septembre 2009

Un conteneur chasse l'autre

C'est mon lot quotidien de décharger des cartons et de bidouiller des PC. On fait pire mais on fait mieux, aussi. Un conteneur aujourd'hui, un autre demain, à côté de Bordeaux. Normalement, je suis salarié à mi-temps. Demain, je pourrais dire que j'aurais bossé toute la semaine. Evidemment, je récupérerai ces jours de travail en jours de congés. Normal. Normal pour moi, du moins. Il faudra tenter de faire comprendre mon idée de la chose à mon cher employeur adoré.
De quoi voulais-je vous parler, aujourd'hui ? De rien. De pas grand chose. Je n'ai toujours aucune envie de dessiner et ça ne me manque toujours pas. C'est bien, je suis en train de passer à autre chose, je pense. Avec un peu de chance, je ne replongerai pas. Non, en ce moment, j'ai plutôt des envies de camion. Sans doute liées à la présence de camions dans ma vie professionnelle actuelle. J'ai envie de faire une formation de chauffeur-routier, de laisser les PC et l'informatique de côté et d'aller me promener au volant d'une machine sur les routes de la région. Tranquille, sans personne sur le dos.
A propos de camion, j'ai eu des nouvelles du PCR et de ses propriétaires. Ils vont tous bien malgré quelques soucis informatiques. Il faudra bien que j'aille le revoir un jour, ce brave petit camion rouge. Je vais tenter de tenter d'y réfléchir à tête reposée.

mercredi 9 septembre 2009

Journée globalement tranquille

Ce soir, je suis allé voir un bon film. Ce matin j'étais au boulot et il ne s'est rien passé de spécial. J'ai créé quelques comptes utilisateurs pour de nouvelles recrues, j'ai installé une nouvelle imprimante et changé de place deux PC.
Ce soir, je n'ai rien de plus à vous raconter si ce n'est que demain arrive le troisième conteneur à décharger. Cette fois-ci, c'en est un petit. Il doit arriver en début d'après-midi.
Le bon film, c'est Adieu Gary de Nassim Amaouche. Je vous conseille d'aller le voir s'il passe par chez vous. C'est avec Bacri qui fait du Bacri comme seul Bacri sait le faire. Si on aime Bacri faisant du Bacri, c'est déjà une raison d'aller voir ce bon film.

mardi 8 septembre 2009

Journée moyennement passionnante

Ce matin, je me suis réveillé à 3 heures 52. J'ai essayé de me rendormir et je me suis levé à 4 heures 38.

Il est un peu plus de sept heures et je monte dans ma voiture pour aller au boulot. L'automne arrive, ces matins d'en ce moment. Journées très chaudes et nuit bien fraîches. C'est comme cela que j'ai découvert la Dordogne la première fois que j'y suis venu, en vacances, avec mes parents, en 1977. Ça m'avait beaucoup plu. Enfin surtout les nuits fraîches, je dois avouer. La Dordogne, c'est tout de même un chouette coin du monde, je trouve. Même que, si je me laissais aller à dire des bêtises, je ne serais pas très loin de prétendre qu'il n'y a rien de mieux que la Dordogne et qu'il faut vraiment être un gougnafier fini pour aller ailleurs qu'en Périgord.
Or donc, disais-je, je prends la route peu après sept heures du matin pour me rendre à Périgueux. En passant, je vais chercher une collègue. Ce matin, je ne savais absolument pas ce que j'allais pouvoir trouver à faire pour m'occuper. C'est terrible, ça. Des fois, j'ai presque l'impression de ne pas mériter mon salaire et ça me plonge dans des abysses de mauvaise conscience. Non, non, sans rire. Vraiment. Je m'en veux et alors je cherche à tout prix à justifier ma présence. Bon. Déjà, faire du café et le boire. Ensuite, aller discuter de choses et d'autres avec une collègue et boire un second café. Et puis, tant que je suis là, tout de même, jeter un petit coup d'œil à un PC-Windows qui a ses vapeurs.
Ensuite, j'ai aidé à ranger les cartons vides du conteneur d'hier. Ça fait un bon tas de cartons vides et pliés, mine de rien. Alors, on met les cartons vides et pliés sur une palette, on déplace la palette en bas de hautes étagères et on passe les cartons vides et pliés à la collègue qui est en haut pour qu'elle les range. Une fois que l'on a vidé la palette, on va la remplir d'autres cartons vides et pliés. Le jeu est intéressant mais les meilleures choses ont une fin et voilà que, une fois de plus, je ne sais plus quoi faire. Heureusement, fort heureusement, on me demande d'amener le camion à l'autre entrée de cette entreprise qui me nourrit pour le vider des cartons vides et pliés qu'il contient. Ça ne prend pas trop de temps et bientôt c'est midi.
A midi, moi je ne mange pas alors je ne sais pas quoi faire et alors je m'emmerde encore plus qu'avant. Je vais un peu sur Internet et puis je regarde un peu les PC pour voir si, des fois, ils ne seraient pas un peu en panne. Et là, je tombe sur un PC-Windows qui ne marche pas très correctement. Suffisamment bien pour un PC mais pour moi qui suis habitué aux standards Apple, ça ne me plaît pas beaucoup tout de même. Alors, je me mets à vouloir le faire fonctionner bien. J'y suis parvenu mais là, je peux vous dire que ça a bien occupé mon après-midi. J'en ai tout de même profité pour mettre à jour tous les PC que je pouvais utiliser sans avoir à virer quelqu'un. Je suis certain qu'il y aurait encore plein de choses à faire sur ses machines. Chaque chose en son temps et, comme on dit, il faut garder une poire pour la soif. Une poire, pas une pomme ! Apple, c'est une pomme ; Windows, c'est pour les poires.

lundi 7 septembre 2009

Un peu fatigué, ce soir

Vous prenez un conteneur à décharger. Plein de ravissants cartons de l'ordre de la treizaine de kilogrammes. Ensuite, vous vous occupez durant toute la journée à reprendre ces cartons, à les ouvrir et à monter des palettes avec les deux petits cartons qui sont dans chacun des cartons. A la fin de la journée, vous gagnez une bonne fatigue bien méritée.

Mal au dos, mal aux bras, mal aux jambes et aux pieds. Le travail ne vaut rien. Je rentre du boulot, je suis fatigué et j'ai faim. Je n'ai rien mangé depuis hier soir. Il faut reconnaître que hier soir j'ai mangé copieusement, c'est vrai. C'était bon, c'était du veau aux champignons, une recette normande avec plein de crème fraîche. Très bon. C'est mon petit frère qui avait préparé ça. Il n'empêche que ce soir, j'ai faim et que l'une de mes premières idées, ça a été de trouver une idée de quelque chose à me faire à manger. Quelque chose de simple, de pas difficile, de pas long à préparer. On parie combien que ce sera des nouilles ?
Cependant, cette journée aura été plutôt agréable, finalement. Le travail physique ne vaut rien mais au moins il permet de ne pas occuper trop la tête. Ce n'est pas désagréable. On n'a pas à penser, juste à agir. Et puis, il y a globalement plutôt une bonne ambiance au sein de l'équipe constituée de bric et de broc des manutentionnaires. On se connaît, on rigole, on s'envoie des piques. C'est assez plaisant. C'est amusant parce qu'au fil des ans, je me suis aperçu que c'était avec le personnel le plus en bas de la hiérarchie que je m'entends le mieux au sein de cette riante entreprise. Moi, j'ai un statut un peu à part puisque l'on peut presque dire que je n'ai plus de statut du tout. Je suis entré comme dessinateur-infographiste et j'en suis à faire de la maintenance informatique, à décharger ou charger les camions, à traiter les commandes et à emmerder un peu tout le monde. Ça, je suis vachement fort pour ça. Sans me vanter. Presque aussi fort que mon patron qui, lui, est un maître dans le domaine.
Aujourd'hui, on a eu deux bonnes nouvelles. La première c'est qu'il y a un autre conteneur à décharger jeudi et encore un autre vendredi sauf que celui de vendredi sera à décharger à côté de Bordeaux. On va voyager un peu, c'est sympa. Ce qui est amusant, c'est que normalement je suis à mi-temps et que mon cher patron n'a pas osé me parler de cela et me demander si j'acceptais de donner un coup de main. Bien entendu, je vais accepter. Je récupérerai ces jours plus tard.
Sinon, pas grand chose d'autre. On sent que la saison va commencer. Le personnel supplémentaire commence à arriver. Chaque année, il y a du personnel en plus pour le service commercial et pour les expéditions. Aujourd'hui, c'est une habituée du service commercial qui a repris son poste. C'est marrant, ça m'a plutôt fait plaisir de la revoir.
L'eau des pâtes bout. Je vais aller m'occuper de mon repas.

dimanche 6 septembre 2009

iMac 266

Le premier iMac apparaît en 1998. Il reprend le concept cher à Apple depuis les premiers Macintosh (et aussi le Lisa) de la machine à écran intégré. Cette nouvelle machine fait sensation avec son aspect de gros bonbon coloré à la coque translucide. Il est équipé d'un processeur Motorola G3 à 233 MHz.

Le iMac que je vous présente là date du début de l'année 1999. Après le iMac original de couleur "bondi blue" et son processeur cadencé à 233 MHz, Apple propose le choix, pour son nouvel iMac, entre cinq couleurs. On peut choisir un iMac mandarine, citron vert, raisin, fraise ou myrtille ou bien encore ne pas choisir et prendre les cinq modèles. Cette deuxième génération de iMac est d'abord présentée avec un processeur cadencé à 266 MHz puis à 333 MHz. Le iMac propose deux ports USB (un est utilisé pour brancher le clavier), un port ethernet, un modem interne, une entrée et une sortie son. D'origine il a un disque dur interne de 6Go.
S'il fait sensation par sa forme et sa couleur, le iMac fait aussi grincer des dents en raison de l'abandon du scsi, de l'adb et du lecteur de disquettes. Dix ans après, le modèle que j'ai chez moi fonctionne toujours bien et tourne sous Mac OS 10.3 (Panther). Il n'est pas possible raisonnablement d'espérer le faire tourner sous un système plus récent. Pour une utilisation assez basique que l'on peut avoir d'un ordinateur chez soi, il me semble qu'un iMac de dix ans peut être bien suffisant. On peut aller sur Internet, écrire et revevoir du courrier électronique, faire son courrier avec AppleWorks et même faire tourner un Photoshop un peu ancien pour peu que l'on augmente la quantité de mémoire.

iMac vert

En acheter un aujourd'hui peut être intéressant à l'unique condition de l'avoir pour rien ou presque. Les iMac plus récents de cette catégorie (les iMac à tube cathodique) sont déjà plus intéressants puisque d'une puissance accrue et pourvus d'un port FireWire. Néanmoins, il faut tenir compte du vieillissement des tubes cathodiques et de la difficulté d'en changer en cas de panne. Il n'en reste pas moins que cette machine a certainement permis à Apple de sortir la tête de l'eau puisqu'elle est l'une des machines qui a été le plus vendu dans le monde avec plus de trois millions d'unités écoulées.
Le iMac G4 qui prend la suite est une machine magnifique elle aussi. Je vous en parlerai peut-être un jour.

samedi 5 septembre 2009

Ongles noirs

Comment occuper une partie de son samedi ? En ayant un copain pourvu d'une BX en fin de vie, tout simplement.

Que l'on se comprenne bien, je n'ai rien contre les BX Citroën en particulier. D'ailleurs, d'une manière plus générale, je n'ai rien contre les vieilles voitures. Vous l'aurez sans doute compris si vous suivez un peu mes aventures. J'aime les véhicules anciens. Seulement, il y a un moment où je me dis qu'il faut arrêter l'acharnement thérapeutique ou alors faire ce qu'il faut pour remettre le véhicule en état de marche et pas seulement s'appliquer à fournir avec parcimonie des soins urgents qui, finalement, permettent de ne gagner quelques jours ou semaines sur la date fatidique.
La BX de ce copain affiche 280000 kilomètres au compteur. C'est une ruine, une épave roulante. Elle a dû être bien maltraitée durant les quelques années récentes. On le voit. La carrosserie, l'intérieur, le moteur et les accessoires sont à bout de souffle. Pour le dire comme je le pense, jamais je n'aurais acheté cette automobile. Dès que je l'ai vue, j'ai su que ce n'était pas une bonne occasion. Mais voilà. Mon copain s'est laissé attrapé par les sirènes du lobby des moteurs Diésel réputés être solides, fiables et économiques. Il a échangé cette BX contre trois billets de cent euros et une Passat Volkswagen un peu fatiguée elle aussi. Dès le début, sa belle Citroën a commencé à faire une consommation de liquide de refroidissement qui n'annonçait rien de très bon. Quelques mois passent et il faut changer le mécanisme d'embrayage. Encore quelques mois et il faut faire appel à une dépanneuse pour sortir la BX de l'autoroute où elle était en panne. Bricolage après bricolage, la voiture fonctionne toujours. Il faut compléter le niveau de liquide de refroidissement quotidiennement et on ne lui donne d'ailleurs plus que de l'eau du robinet. La dernière panne en date est l'alternateur qui ne charge plus. Mon copain m'en parle et je me charge de lui trouver un alternateur d'occasion et d'effectuer le remplacement. Ça a été fait aujourd'hui.
Mine de rien, c'est 40 euros de plus investis dans un tas de boue qui peut lâcher d'un moment à l'autre. Je sais bien que lorsque l'on est quasiment pauvre on ne peut se payer le luxe de rouler en BMW ou en Range Rover. Je le sais et n'oublie pas que j'ai été pauvre moi aussi. Il n'empêche que même pauvre on doit pouvoir tenter de ne pas faire de trop mauvaises affaires. Là l'affaire sentait vraiment mauvais dès le départ. Je lui ai changé son alternateur. La batterie se recharge de nouveau. Cela ne change rien au fait que la voiture continue à chauffer et que le moteur va finir par cesser de fonctionner incessamment sous peu. Moi, j'essaie de l'aider comme je peux, mon copain. Par exemple en lui cherchant une voiture pas trop chère qui soit possiblement une bonne occasion. Seulement, mon copain est difficile et il ne veut pas n'importe quoi. Je ne sais pas trop quoi faire pour l'aider efficacement.
Sinon, ben toujours pas de dessin, hein. Je tiens bon ! Ah oui, pour m'occuper, aujourd'hui, j'ai aussi utilisé cet appareil :

aspirateur

vendredi 4 septembre 2009

Devinette agricole

Aujourd'hui, un petit jeu.

Il s'agit de trouver la marque de ce petit tracteur agricole. Un indice : le nom débute par un "E".

tracteur
C'est tout pour aujourd'hui. Vous ne trouvez pas que ce blog devient de moins en moins intéressant, vous ?

jeudi 3 septembre 2009

On déprime ou on attend encore un peu ?

Aujourd'hui, je n'ai rien de plus à vous raconter qu'hier.

En ce moment, je ne sais pas pourquoi, je n'ai rien à dire. Il faut reconnaître que, déjà, il ne se passe pas grand chose dans ma vie. J'attends que ça passe. Ce matin, je me suis levé vers 7 heures puisque j'étais déjà en week-end. Je me suis levé et je me suis fait du café. J'ai bu le café et puis je me suis préparé à aller voir à la casse auto proche de chez moi, à Thenon, s'il y avait un alternateur pour une BX Diésel. J'ai un copain qui a une telle automobile et son alternateur ne fonctionne plus. Alors, j'ai trouvé un alternateur et on me le vend 40 euros. Je vais le dire à mon copain. Ce copain a donc une vieille BX qui est un peu au bout du rouleau. Il cherche une autre voiture mais il n'est pas très argenté. Je lui ai trouvé une AX Diésel pour 500 euros avec un peu plus de 230 000 kilomètres. Moi, avec son budget, je chercherais plutôt une petite voiture essence. Je reste persuadé que les voitures à moteur essence sont globalement plus fiables que les voitures à moteur à mazout. Lui, il préfère tout de même les Diésel. On verra bien ce qu'il choisira de faire.

Sinon, je suis allé chez mes parents et j'ai fait un peu de formation à l'utilisation de Apple Works. Il y avait un peu longtemps que je n'avais pas utilisé cette suite logicielle. J'ai tout de même compris que je ne savais pas bien utiliser un logiciel de traitement de texte. C'est sans doute très pratique mais je me débrouille mieux avec un logiciel très basique du type de TextEdit pour saisir le texte et InDesign pour le mettre en forme. Seulement, ça fait un peu sortir la grosse artillerie pour juste un courrier, je trouve. J'ai essayé OpenOffice Org qui ne me semble pas trop mal mais avec lequel je ne suis pas parvenu à faire quelque chose que je supposais très simple. Je vais me pencher sur la question un de ces jours.

Et puis, je ne dessine pas en ce moment. Là, comme je le disais, je n'en ai même plus l'envie. Il peut y avoir du papier et un crayon à côté de moi que je n'y touche pas. Au moins, ça ne me dérange pas trop de ne pas dessiner, c'est déjà une bonne chose. Par contre, mon iBook est de nouveau tombé en panne. Encore et toujours cette histoire de puce vidéo. Cette fois-ci, je crois bien que je ne vais pas pouvoir couper à la solution ultime. Je vous raconterai peut-être cela un jour. En attendant, je réfléchis à acheter un nouveau ordinateur portable Apple... ou bien un portable PC sur lequel j'installerais un Ubuntu. On verra.

mercredi 2 septembre 2009

Pour ne rien dire

Ce soir, n'ayant rien à dire, j'ai décidé de me taire. D'ailleurs, j'en ai déjà trop dit.

mardi 1 septembre 2009

Demain, rentrée des classes

Un carton fait 28,5 cm de large sur 30 cm de haut et 40 cm de long et pèse 12,8 kg. On en met huit dans la largeur d'un conteneur et neuf dans sa hauteur. Sachant qu'un conteneur mesure quarante pieds de long, combien cela représente-t-il de cartons et combien cet ensemble de cartons pèse-t-il ?

Ce matin, lorsque j'arrive au boulot, peu avant ou après huit heures, le camion est déjà là. Le premier de la saison. Tout est prêt, on peu ouvrir les portes du conteneur avec un grand coupe-boulon. Les portes s'ouvrent sur un mur de carton. On approche le chariot élévateur, je monte sur une palette et on me hisse à la hauteur du plancher. J'attrape un premier carton, je le passe à un collègue et j'en prends un autre. Je décharge les deux premières rangées pour avoir la place de monter dans le conteneur et pouvoir bouger. Je continue à passer les cartons à la main et on peut placer le tapis à rouleaux que l'on utilise pour ces déchargements. Bientôt, Bernard me rejoint dans le conteneur tandis que cinq autres collègues chargent les palettes, en bas, en classant par références. Il y a neuf références.
On met près de deux heures pour venir à bout de ce premier conteneur. A partir de la moitié, on doit faire des allers-retours de plus en plus long et un autre collègue vient nous prêter main-forte dans l'étuve que constitue ce caisson métallique. Heureusement, il se met à pleuvoir et il ne fait pas trop chaud. Deux heures à décharger combien de cartons ? Vous avez fait le calcul ?

Ce midi, avec quelques collègues, je suis allé mangé dans un petit restaurant où l'on fait de la cuisine familiale, sans plus. On arrive, on s'installe et hop, sans que l'on nous demande quoi que ce soit sur nos attentes gastronomiques, voilà une soupière et un pichet de vin rouge qui font leur apparition. La soupe est une rustique soupe de campagne, légumes et morceaux de pain. Le vin, bon, on ne va pas en parler trop. Disons qu'il se laisse boire pour ce qu'il est et on en attend pas mieux. Après la soupe, la terrine de pâté de campagne qui débarque. On se sert à volonté, comme on veut, en taillant dans la masse. Pour suivre, gratin de blettes et haricots verts avec une épaisse tranche de jambon braisé surmontée de deux œufs au plat. Plateau de fromage, compote de pêches et café. Le tout pour 12 euros. Je ne recommanderais pas l'établissement aux fins gastronomes chieurs et difficiles. Les autres, les personnes sans prétention qui viennent là pour manger bon, simple et en quantité seront ravies. J'ai vraiment regretté de ne pas être venu avec mon appareil photo. Honnêtement, il y aurait de belles images à faire. La patronne, de ce que j'ai compris, serait Marseillaise et fan de l'Olympique de Marseille au point que les couleurs blanc et bleu sont un peu partout présentes. Il y a un grand drapeau de l'OM tendu sur un mur, des tasses aux couleurs du club et je ne suis pas allé voir aux toilettes pour vérifier le rouleau de papier. Je ne sais pas si j'aurai le courage de débarquer avec mon appareil en demandant la permission de photographier. Il me semble qu'il faudrait que je me fasse adopter, que l'on me reconnaisse et accepte que je fasse partie de la clientèle d'habitués. On verra ça.

Ce soir, je rentre du boulot et je me dis que l'automne est en train d'arriver en Dordogne. Cela ne fait plus aucun doute. Les températures sont bien descendues et un voisin était déjà en train de couper du bois à la tronçonneuse en vue de l'hiver. C'est plus un effet du calendrier qu'autre chose, soyons honnête. Je pense que le mois de septembre annonce l'arrivée des mauvais jours dans nos esprits. C'est la fin des vacances, on reprend le collier, on se prépare à affronter l'hiver. Déjà.

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