Ça a été sans nul doute l'émission qui m'a fait écouter France Inter. Là-bas s'y j'y suis me permettait de voyager à travers le monde, de rencontrer des gens, d'entendre des idées tout en restant bien posé sur mon cul chez moi. J'ai réellement aimé cette émission et, dans la mesure du possible, je n'en ratais pas une. Pourtant, dans les dernières années, Daniel Mermet m'agaçait parfois un peu dans ses prises de position et dans le ton de l'émission qui, peu à peu, avait glissé, à mon sens, vers plus de politique et moins de reportages. Je n'ai rien contre la politique et les idées défendues par Mermet, son équipe et ses invités habituels n'étaient pas pour me déplaire complètement. Pour autant, je trouvais que ça devenait un tantinet lassant d'entendre tous les jours ou presque la même rengaine anti libérale et pro alternatif. Mermet m'agaçait un peu, son prestige avait été un peu écornée par des affaires portées à la connaissance du public concernant des cas de tyrannie patronale et des problèmes de conditions de travail au sein de l'équipe dirigée d'une poigne de fer par Daniel Mermet. Quoi qu'il en soit, "Là-bas s'y j'y suis" était et restait l'une des plus intéressantes émissions de la chaîne publique.
Après l'annonce de la suppression de l'émission, Daniel Mermet a rebondi en affirmant souhaiter son émission sur Internet. Sur le site de "Là-bas s'y j'y suis" un appel à abonnements a bientôt vu le jour. Aujourd'hui, à partir de 19 heures, pendant deux heures, ça repart ! La première émission est offerte à tous, abonnés ou pas. Je sais ce que je vais écouter ce soir, moi.
mercredi 21 janvier 2015
Là-bas s'y j'y suis
Sur un "Love for sale" de Cole Porter interprété par Cannonball Adderley qu'accompagnent les pétarades réjouissantes d'une Harley Davidson, pendant des années, Daniel Mermet annonçait son émission "Là-bas s'y j'y suis" sur les antennes de France Inter jusqu'à ce que Laurence Bloch, nouvelle directrice de la chaîne, supprime l'émission de la grille. Aujourd'hui, Daniel Mermet revient sur Internet.