En ce moment, je crois que je n'ai simplement pas envie de dessiner. Ce n'est pas comme les fois où j'ai envie mais n'y arrive pas. C'est bien plus serein et confortable. Pas envie, c'est tout. A la limite, j'ai plus envie de faire de la photo. Il faut reconnaître qu'il y a de très jolies lumières ces temps-ci, en fin de journée les couleurs sont éclatantes et les différents plans de la belle Dordogne se détachent bien les uns des autres au gré des vallées et des collines. Seulement, je n'ai pas d'idée de photo à faire. C'est bête, non ?
Pour l'heure, ce qui me préoccupe plus que la photo, c'est de savoir ce que je vais me faire à manger. Je l'ai déjà dit, je ne fais qu'un repas par jour et là, je commence à avoir faim. Il faut reconnaître que hier midi je suis allé manger chez mes parents et que, du coup, je n'ai grignoté que des bretzels à apéritif, hier soir. Je commence à avoir faim, un peu. Pas la faim de l'affamé, non, la faim de celui qui se dit que ce serait bien agréable de manger quelque chose de bon. C'est tout, sans plus.
Seulement, il est rare que je me mette à me faire des choses compliquées le soir, en rentrant du boulot. Souvent, je laisse les idées de gastronomie de côté pour me contenter de faire dans le "nourrissant". Un autre aspect du problème vient de la régularité aléatoire et sporadique des fois où je vais faire des courses pour emplir garde-manger et réfrigérateur. Là, je reconnais, je n'ai pas grand chose de terrible à m'offrir, pour ce soir. On trouvera bien quelque chose, ne vous faites pas de souci. Des pâtes ? Du riz ? Des pommes de terre ? J'ai le choix. J'ai aussi des oignons, des tomates, des œufs. Je ne crèverai pas de faim ce soir. C'est déjà ça.
Ce matin, en allant au boulot, je suis passé devant une maison qui avait brûlé, probablement dans la nuit. Elle ne fumait plus mais les pompiers étaient encore sur les lieux. Ça m'a fait bizarre, d'un coup j'ai eu peur que ça arrive chez moi. Ça doit vraiment ne pas être amusant de perdre tout ce que l'on a dans sa maison en plus de sa maison. Là, en voyant cette maison détruite, j'ai pris conscience de tout ce que l'on a chez soi et que l'on aimerait pas perdre. Enfin je vous raconte ça histoire de vous raconter quelque chose, hein, c'est tout.
Demain matin, il y a le premier container de cartes de vœux qui arrive au boulot. Chaque année, les containers sont des grands moments de la vie de l'entreprise. C'est assez épuisant de tout décharger à la main, de mains en mains, de monter des palettes avec les cartons, d'évacuer les palettes et de recommencer. Avec le temps, on a acquis une certaine expérience de la chose. Les postes sont presque fixés, les tâches partagées. Demain, je vais me fatiguer. Cool !
lundi 31 août 2009
Je rentre du boulot
Je rentre du boulot. Il est bientôt 18 heures 30. Je bois un grand verre d'eau, un autre, encore un autre et, pour finir, un dernier. Maintenant, je réfléchis à ce que je vais me faire à manger.