août 2009 (31)

lundi 31 août 2009

Je rentre du boulot

Je rentre du boulot. Il est bientôt 18 heures 30. Je bois un grand verre d'eau, un autre, encore un autre et, pour finir, un dernier. Maintenant, je réfléchis à ce que je vais me faire à manger.

En ce moment, je crois que je n'ai simplement pas envie de dessiner. Ce n'est pas comme les fois où j'ai envie mais n'y arrive pas. C'est bien plus serein et confortable. Pas envie, c'est tout. A la limite, j'ai plus envie de faire de la photo. Il faut reconnaître qu'il y a de très jolies lumières ces temps-ci, en fin de journée les couleurs sont éclatantes et les différents plans de la belle Dordogne se détachent bien les uns des autres au gré des vallées et des collines. Seulement, je n'ai pas d'idée de photo à faire. C'est bête, non ?
Pour l'heure, ce qui me préoccupe plus que la photo, c'est de savoir ce que je vais me faire à manger. Je l'ai déjà dit, je ne fais qu'un repas par jour et là, je commence à avoir faim. Il faut reconnaître que hier midi je suis allé manger chez mes parents et que, du coup, je n'ai grignoté que des bretzels à apéritif, hier soir. Je commence à avoir faim, un peu. Pas la faim de l'affamé, non, la faim de celui qui se dit que ce serait bien agréable de manger quelque chose de bon. C'est tout, sans plus.
Seulement, il est rare que je me mette à me faire des choses compliquées le soir, en rentrant du boulot. Souvent, je laisse les idées de gastronomie de côté pour me contenter de faire dans le "nourrissant". Un autre aspect du problème vient de la régularité aléatoire et sporadique des fois où je vais faire des courses pour emplir garde-manger et réfrigérateur. Là, je reconnais, je n'ai pas grand chose de terrible à m'offrir, pour ce soir. On trouvera bien quelque chose, ne vous faites pas de souci. Des pâtes ? Du riz ? Des pommes de terre ? J'ai le choix. J'ai aussi des oignons, des tomates, des œufs. Je ne crèverai pas de faim ce soir. C'est déjà ça.

Ce matin, en allant au boulot, je suis passé devant une maison qui avait brûlé, probablement dans la nuit. Elle ne fumait plus mais les pompiers étaient encore sur les lieux. Ça m'a fait bizarre, d'un coup j'ai eu peur que ça arrive chez moi. Ça doit vraiment ne pas être amusant de perdre tout ce que l'on a dans sa maison en plus de sa maison. Là, en voyant cette maison détruite, j'ai pris conscience de tout ce que l'on a chez soi et que l'on aimerait pas perdre. Enfin je vous raconte ça histoire de vous raconter quelque chose, hein, c'est tout.

Demain matin, il y a le premier container de cartes de vœux qui arrive au boulot. Chaque année, les containers sont des grands moments de la vie de l'entreprise. C'est assez épuisant de tout décharger à la main, de mains en mains, de monter des palettes avec les cartons, d'évacuer les palettes et de recommencer. Avec le temps, on a acquis une certaine expérience de la chose. Les postes sont presque fixés, les tâches partagées. Demain, je vais me fatiguer. Cool !

dimanche 30 août 2009

Regard bovin

L'autre jour, je me promenais de par la nature verdoyante alentours et j'ai eu l'idée de tester un objectif qui traînait dans mon sac photo.

Comme je n'avais aucune idée de ce que je pourrais vous préparer pour ce dimanche, je suis allé fouiller parmi mes photographies récentes et j'ai choisi celle-ci. Elle a été prise avec un Canon 80-200 série L, un objectif zoom un peu vieux mais qui n'est, me semble-t-il, toujours pas totalement dépassé.

bovin

J'attends vos critiques, lâchez-vous !

samedi 29 août 2009

Le petit chemin qui sent la noisette

Ce matin, j'ai eu envie d'aller me promener dans les petits chemins.

Ce qu'il y a de chouette, lorsque l'on ne sort jamais de chez soi, c'est que l'aventure n'est jamais bien loin. Là, ce matin, sans sortir de la commune j'ai fait la découverte de chemins très sympathiques. Je ne savais pas vraiment où allait me mener celui que j'ai fini par choisir mais peu m'importait ! Lorsque l'on a la trempe de l'explorateur-aventurier, on ne recule pas face à l'inconnu.

range rover chemin

En fait, je me suis dit que cela aurait été bien plus amusant avec le PCR que j'ai eu. Je me suis pris à le regretter. D'ailleurs, si jamais ça intéresse quelqu'un, je suis prêt à revendre le Range Rover à un prix exhorbitant pour tenter d'acheter un véhicule plus amusant.

vendredi 28 août 2009

Fruits à noyau, fruits à pépins

Ce matin, je vais encore vous causer d'un sujet d'une grave importance. Après la musique, l'art et la philosophie hier, la direction suprême du Blog qui nuit grave ! prend sur elle de vous entretenir des mérites comparés des fruits à noyau et des fruits à pépins.

Ce matin, le radio-réveil me raconte qu'il est deux heures et trente-huit minutes lorsque je me réveille. Je me lève et vais me préparer du café. Je bois un grand bol de café et il fait toujours nuit. Je sais que je ne vais pas pouvoir me rendormir et je cherche ce que je pourrais faire pour tuer le temps.
Je démarre le iBook, je prends connaissance des derniers commentaires laissés sur le blog, je relève mon courrier électronique. On me propose encore d'enlarger mon pénis. Je ne sais pas qui est celle qui est allée cafarder à ce propos. Et puis bon, je commence à réfléchir au sujet que j'ai retenu pour aujourd'hui. J'ai eu l'idée hier en observant les reliefs de mon repas quotidien.
Alors que l'entrecôte et les haricots verts n'avaient pas laissé grandes preuves de leur passage par mon assiette, je pouvais, en comptant les noyaux, savoir combien de pêches et de prunes j'avais mangé. Ça m'a fait beaucoup réfléchir.
Par exemple, si l'on mange une pomme, du raisin, une poire ou des fraises, comment savoir combien on a mangé de fruits à la fin du repas ? Quand on y pense, hein, ça donne le vertige, non ? Je ne sais pas si d'autres philosophes se sont penchés sur le problème.

pépins et noyaux
Hier, pour m'amuser et aussi pour vérifier quelque chose, j'ai remis en service un Macintosh 8100/80 auquel j'ai ajouté de la mémoire (merci au moustique !). J'ai été assez étonné par la réactivité du système 8.1 sur cette vieille machine et je me promets de poursuivre quelques tests après un reformatage du disque dur pour réinstaller un système 7.1 tout neuf. Cette machine a une quinzaine d'années. Je me doute bien qu'il ne faut pas compter sur elle pour aller sur Internet quoi qu'elle puisse suffire pour du courrier électronique. Ce que je veux voir, c'est sa réactivité sous Photoshop 3. Dans mon souvenir, ce n'était pas si lent que cela et Photoshop 3 me paraît bien nettement suffisant pour pas mal de choses. Je vous raconterai tout cela un de ces jours prochains, peut-être.

jeudi 27 août 2009

Théorie étonnante

La musique, pour moi, ça se limite souvent à la variété diffusée sur l'antenne des chaînes de Radio France et à l'écoute des quelques CD en ma possession. Aujourd'hui, j'ai fait une découverte incroyable.

On pourra bien ne pas être de mon avis, la musique n'a rien à voir avec l'art. La musique, ce n'est pas de l'art. Dans le meilleur des cas, la musique est là pour divertir et pour fournir une activité à bon compte aux oreilles. Il existe cependant deux exceptions à ceci : Glenn Gould et Keith Jarrett.

Avant Jean-Sébastien Bach, il n'y a pas de musique. Après Jean-Sébastien Bach, il n'y a plus rien à faire en matière de musique. Exception faite de celle de Keith Jarrett. Le problème avec Bach, c'est bien qu'il n'a pas laissé beaucoup d'enregistrements. Alors, il a fallu attendre le génie de Glenn Gould pour se faire une idée du génie de Bach. D'ailleurs, il est possible que Gould ait apporté encore un peu plus de génie au génie. Vu ce que je pense de la musique en général, je considère que Bach (et donc Gould) et Jarrett ne sont pas des musiciens mais des artistes. Des vrais artistes. Ils auraient pu faire quelque chose de bien plus intéressant. Ils ont tenté de donner ses lettres de noblesse à la musique et, reconnaissons-le, ils y sont presque parvenus.

En préambule et avant toute chose, je vous dois de reconnaître ici humblement que je ne suis, ni de près ni de loin, musicien ou musicologue ou musicolâtre ou musicophile. Je le dis sans fierté excessive mais sans honte non plus : pour moi la musique n'est en rien indispensable. Je consomme la musique (la majeure partie de la musique que j'écoute, entends ou subis) avec parcimonie, sans la moindre science de la chose et selon mes humeurs, variables et changeantes, de sorte que je vais pouvoir trouver quelque plaisir à écouter les Ramones ou les Clash comme Miles Davis ou Coltrane ou encore Thelonious Monk. Cependant, depuis le temps que je me fréquente j'ai pu noter quelques préférences pour certaines formes musicales. Ainsi, j'aime généralement plutôt bien le blues (et plus le blues acoustique que le blues électrique), j'aime globalement bien Pink Floyd, le Jazz Be Bop ou Hard Bop, la Neuvième Symphonie de Beethoven, un peu Mozart, Schubert, Carl Orff, Prokofiev et Sibelius ; parfois les Residents, les Pogues et les Rolling Stones ; de temps à autres Bob Dylan et Simon et Garfunkel et d'autres choses diverses. J'ai la prétention d'avoir des goûts assez éclectiques et d'être en mesure de détester certaines formes musicales ou quelques groupes. Prétention parce que pour parvenir à détester, il faut déjà être capable d'aimer et je ne suis pas certain d'avoir les facultés nécessaires à l'appréciation pleine et entière de la musique. Mes oreilles ne fonctionnent pas trop mal et mon cerveau fait ce qu'il peut.

Dès lors, vous ne pourrez vous empêcher que je ferais mieux de ne pas parler d'un sujet qui m'intéresse si peu et pour lequel je me réclame d'une rare incompétence. Sauf que j'ai envie d'en parler parce que ce matin j'ai eu l'idée de ranger un peu mes CD. J'ai une technique toute personnelle pour ranger les CD. Elle s'applique aussi aux autres choses. Cette technique n'est sans doute pas la meilleure, elle a pour grand mérite de ne pas être compliquée à mettre en œuvre. Cette technique, c'est celle de l'empilage ou du rassemblage. En gros, soit vous faites des piles qui finissent par s'effondrer, soit vous prenez un carton que vous remplissez jusqu'à ce qu'il soit plein d'objets que l'on peut considérer comme faisant un peu partie de la même famille d'objet. Les ordures avec les déchets, les livres avec les revues, les CD avec... les CD. Et alors, parce que j'ai tout de même un minimum d'esprit pratique, je me suis laissé aller à classer a minima ces CD par famille ou par auteur, groupe, style (...). Il s'est trouvé que j'ai mis les albums de Jacques Higelin ensemble et que j'ai fait de même pour ceux de Pink Floyd mais que là, j'ai aussi ajouté ceux de Roger Waters. Les albums des Pogues ensemble mais avec celui des Popes et de Flogging Molly. Tout ce qui est Jazz ensemble aussi. Et puis ceux des Residents ! Non, non, il y a une sorte de logique à tout cela, faut pas croire !

Dans mes quelques disques, il y a ceux que j'écoute souvent, ceux que j'écoute de temps en temps, ceux que j'écoute rarement et ceux que je n'écoute jamais. Je ne peux pas classer selon ces critères parce que c'est trop susceptible de changer. Je peux passer des mois ou des années sans avoir la moindre envie d'écouter un groupe ou un musicien ou un chanteur et de voir cette envie se réveiller sans que j'y prenne garde. C'est comme cela que cela fait plusieurs années que je n'ai pas écouté Calvin Russel ou Kevin Coyne et que je suis actuellement en train d'écouter tous les albums de Muddy Waters que j'ai.

Malgré tout, cela ne vous instruit guère de ce que je voulais vous dire au sujet de la découverte incroyable faite par moi ce matin et je vous prie de m'excuser pour ces digressions fatigantes. Or donc, ce matin, je range mes disques et je choisis deux disques à écouter. L'un de Glenn Gould, l'autre de Keith Jarrett. Hormis le fait qu'ils sont deux excellents musiciens, on ne peut pas prétendre qu'ils officient dans les même registre, et ceci même s'il est question de piano dans les deux cas. Et je me suis étonné de ce choix. Pourquoi ces deux disques là et pas un autre ou des autres ? Pourquoi ? J'ai écouté un des disques et puis l'autre et c'est alors que j'ai compris mon choix. Ce n'est pas pour la musique que je les avais choisis, c'est juste parce que j'étais dans un état d'esprit qui faisait que je choisirai des disques avec une prédominance de blanc sur la pochette et des photos de pianistes courbés sur leur instrument. C'est fou, non ?

Glenn Gould - Keith Jarrett

mercredi 26 août 2009

Quoi après la vache ?

Cela fait quelques jours que je réfléchis à un nouveau personnage. Après la vache, je vais peut-être rester sur un animal.

Il y a des animaux qui ne collent pas bien au dessin humoristique. Il y a une grande injustice dans ce domaine. Alors que le chat, le chien, le lapin ou les oiseaux sont nombreux à avoir connu la célébrité, il y a peu de poux, de cafards ou de poissons à être devenus vedettes. Chez les insectes, nous avons qui ? Jiminy Cricket, la coccinelle de Gotlib. Peut-être quelques autres qui ne me viennent pas en mémoire à l'instant. Pour les poissons, nous avons Nemo de chez Pixar. Par contre, rien que chez les chats et les chiens ! Mazette !
Dessiner un chien, ce ne serait pas un problème. D'autant plus que j'en ai déjà plus ou moins un dans mes cartons que j'aime bien. Seulement, je répugne un peu à dessiner un chien pour le marché de la carte postale. Le chat, j'en avais déjà fait un pour mon employeur à l'époque où je dessinais pour lui et le personnage n'avait pas fonctionné. Je pense qu'il n'était pas très bon.
Sinon, il y a un oiseau. J'en avais déjà parlé, ce serait logique que Loiseau dessine un oiseau. Il y a des années de cela, j'avais fait une petite collection avec un oiseau rasta grand fumeur de pétards. Je l'aimais bien, cet oiseau. Je ne peux pas le réutiliser, je n'ai pas les droits dessus. Par contre, on ne m'empêchera pas d'en faire un autre. Il ne faudra pas qu'il soit rasta mais je suppose que je peux trouver autre chose d'amusant.
Demain, si j'ai l'inspiration, je commence à réfléchir à tout cela plus sérieusement et je vous montrerai peut-être le fruit de ma réflexion intense, heureux veinards.

Sinon, suite à ce que je vous disais hier, la batterie a été achetée et installée dans la voiture. J'ai passé une bonne petite partie de mon après-midi à cela.
Avant, en sortant du boulot, je suis allé faire des courses chez Leclerc. En promotion, il y avait le CD du premier album de Renaud. Je l'ai acheté et, en rentrant, je l'ai mis dans la platine de CD et je l'ai écouté. Bon... Ce n'est pas indispensable à avoir mais on dira que ça me rappelle ma jeunesse et que, mine de rien, le Renaud de ces années là, je l'aime bien. Voilà.

mardi 25 août 2009

Sans copain la vie serait meilleure

Un copain me laisse un message sur mon répondeur. Il semble catastrophé et me conjure presque de le rappeler au plus vite. Je m'exécute sitôt que je prends connaissance de son appel de détresse.

Au ton de la voix, je m'attends au pire. Pour le moins, il s'est coupé les deux bras en cherchant à se couper les ongles. Il est d'un naturel plutôt maladroit et la dernière fois qu'il s'est servi d'un tournevis, il a fait quinze morts dans le voisinage. Je m'attends au pire et je m'entraîne déjà à prendre un ton affecté et empli de compassion. Je compose son numéro de téléphone en me demandant s'il n'est pas trop tard et si quelqu'un décrochera. Je suis inquiet.
Mon copain décroche et, au ton de sa voix claire et enjouée, je perds pied. Je ne comprends pas. Que se passe-t-il ? J'aurais presque aimé qu'il soit à l'agonie et qu'un mince filet de voix ait encore à peine la force de m'appeler à l'aide. Mais non, il semble ne pas aller si mal que ça, le copain. Se serait-il moqué de moi ?
Je lui demande alors la raison de son appel et il me la donne, goguenard. Ce qu'il se passe, c'est que la batterie de sa voiture est foutue et qu'il voulait me demander si je ne pouvais pas lui en ramener une de Périgueux, demain. Diable oui, en effet, c'était là une bonne raison de me faire m'inquiéter pour lui ! Il m'apprend aussi, au passage, que son voisin lui a proposé de l'accompagner aller en chercher une neuve à Terrasson mais qu'il a préféré attendre que je lui en amène une de Périgueux où, c'est notoirement connu, les batteries d'accumulateurs sont bien moins chères. Presque données, même.

hum

Evidemment, je ne lui ai pas demandé s'il se foutait de ma gueule et, demain, j'irai lui chercher une batterie dont il n'a même pas été en mesure de me donner les caractéristiques. Je devrais pouvoir me débrouiller en partant du modèle d'automobile pour lui trouver ce qu'il lui faut mais je vous le garantis, si jamais j'ai le moindre doute, je vais le voir demain après-midi et je l'emmène avec moi, à Terrasson, acheter sa batterie. Non mais !

lundi 24 août 2009

Snow Leopard aujourd'hui ?

A l'heure où j'écris ces lignes, une partie de la communauté Apple est en pleine effervescence. L'Apple Store est fermé. Maintenance ou annonce de nouveaux produits ? On le saura bientôt.

Snow Leopard doit être le nouveau système d'exploitation pour les Macintosh récents. Il ne tournera que sur les Macintosh dotés de processeur Intel. Une page se tourne. Pour moi, c'est simple. Je n'ai déjà pas de machine assez récente pour faire tourner l'avant dernier système.
back soon
Lorsqu'apparaît le Post It, c'est toujours un grand moment d'espoir. C'est vraiment très idiot, je le sais, mais c'est comme ça. Les forums s'enflamment et chacun y va de son pronostic. C'est marrant. Même si l'on sait que l'on achètera pas une nouvelle machine avant longtemps, on se prend au jeu et on se met à rêver d'un Macintosh comme on aimerait qu'il soit : beau, élégant, puissant... et pas cher.
Aujourd'hui, le plus probable est que l'on assiste à la présentation officielle de Snow Leopard mais il est possible que certaines machines soient revues. Certaines sont au catalogue sans grande évolution depuis longtemps maintenant.
Pour cette nouvelle version du système, Apple a choisi de faire un cadeau aux acheteurs récents d'ordinateur à la pomme puisque la mise à jour pourrait ne leur coûter que 10 petits euros. Mais pour l'heure, rien de sûr. Je suis l'affaire !

dimanche 23 août 2009

Rien ne sert d'attendre

L'attente, ça peut être long. Dès lors que l'on accepte d'attendre, il faut apprendre la patience et à prendre son temps.

Je suis capable d'attendre longtemps. Cela fait longtemps que je crois à la force de l'inertie. C'est peut-être pour cela que je suis fort en procrastination et si faible en action. Je ne suis pas un actif forcené, ça non. J'aime attendre mais tout de même, il y a bien un moment où il convient de ne pas attendre plus longtemps et passer à l'action.
J'attends depuis ce matin d'avoir une idée pour le blog. Elle n'est pas venue. Attendre encore, je le sens, ne va pas faire arriver l'idée. J'ai hésité à vous raconter ma journée d'hier. Je n'ai eu aucune hésitation à ne pas vous parler de la journée d'aujourd'hui. Il faut reconnaître que ce dimanche a été une journée particulièrement creuse. Je me suis levé assez tard et je n'ai rien fait depuis hormis boire du café et fumer des cigarettes en naviguant sur l'Internet.
Je ne suis pas sorti de chez moi, je n'ai pas fait de ménage, je n'ai pas fait la vaisselle, je n'ai pas fait de dessin, je n'ai rien écrit. J'ai lu un peu et puis j'ai un peu écouté la radio. Je me souviens que, à un moment, j'ai eu une idée et que je me suis presque mis à l'exploiter avant de baisser les bras. Non, vraiment, aujourd'hui n'a pas été une journée très active.
Alors évidemment, des journées pareilles semblent longues. Et encore n'est-elle pas terminée ! Maintenant qu'il est un peu plus de 18 heures, je commence à réfléchir à ce que je pourrais me faire à manger ce soir. Heureusement que j'ai ça pour m'occuper.

Et pourtant, vous pouvez me croire, j'aurais pu trouver des occupations utiles. J'aurais pu en faire, des choses intelligentes ! Je ne sais pas, moi. J'aurais pu faire un peu de ménage, de rangement. Ça n'aurait pas été du luxe. J'aurais pu passer l'aspirateur et nettoyer les vitres. J'aurais pu ranger la cuisine, faire la vaisselle, nettoyer la cuisinière. Cela aurait été bien. Sinon, j'aurais aussi pu faire un peu de cuisine, me préparer un plat ou un dessert. Un bon gâteau ou une bonne tarte aux fruits. Ça aurait été pas mal ça aussi. Ou alors, j'aurais pu tailler la glycine qui est en train d'envahir la maison.

Hier, par exemple, j'ai su mieux occuper ma journée. Je suis allé faire de la mécanique sur le vieux Land Rover de mon frangin. Un problème de freins. On a changé le maître-cylindre. Au début, nous étions trois sur l'affaire, il a fallu comprendre comment on pouvait déposer l'ancien. On y a passé un bon petit bout de temps avant de comprendre la logique anglaise. Mais voilà, on dépose l'ancien maître-cylindre de frein, on en met un nouveau tout neuf et on remonte tout. Après, il faut purger le circuit. Et c'est là que l'on s'aperçoit qu'il y a une fuite sur le circuit et que, du coup, le maître-cylindre n'était peut-être pas si fautif que ça. Mince !
Maintenant, il faut trouver une canalisation et la changer. Ça promet encore quelques heures de rigolade.

N'empêche que j'ai bien fait d'attendre. Ma petite nièce vient de m'apporter plein de pêches et de prunes qui éclatent de sucre. Elle m'a dit que c'était ses grands-parents qui l'avaient chargée de venir me les amener. Je trouve cela très gentil et ça me touche.

samedi 22 août 2009

Le cul de dieu

Il n'est pas toujours très aisé de trouver une idée de sujet de billet pour le blog qui nuit grave !

Allez, avouez-le. Il vous intrigue bien un peu, le titre, tout de même, non ? Le cul de dieu ! C'est un manque de respect caractérisé, non ? Je suis presque certain que le titre vous a tellement titillé le neurone que vous n'avez pas su empêcher le réflexe de cliquer pour lire la suite. Je vous connais, vous savez. Faut pas chercher à me faire croire que vous êtes plus intelligent que vous l'êtes réellement, fidèle lectrice, fidèle lecteur.
Et puis, avec un titre pareil, vous devez bien vous demander de quoi c'est donc que je vais vous causer. Non ? Là où je suis vachement fier de moi, c'est que malgré ce que laisserait penser ce titre génial, je ne vais vous parler ni de cul ni de dieu. Je vous explique. Hier, je suis allé poncer du plâtre comme je vous disais dans le billet précédent. Et ce matin, en regardant l'état de mes chaussures, je me suis dit qu'elles avaient bien triste figure et que j'allais les nettoyer et les cirer pour qu'elles soient aussi belles qu'au premier jour. Et alors, association d'idées, je me suis souvenu de ce que me disait une copine au sujet de l'avenir du fabricant de ces chaussures, la société Marbot de Neuvic-sur-l'Isle. Un avenir assez incertain.
Je vous en avais déjà parlé. Marbot était l'un des fournisseurs de l'armée française et voilà que cette armée a décidé de ne pas renouveler le contrat. Du coup, Marbot qui faisait sans doute pas loin de 90% de son chiffre d'affaires avec l'armée se retrouve un peu le bec dans l'eau et en mauvaise posture. La fin semble proche.
Moi, ce n'est pas vraiment que j'aime l'armée et Marbot. Tout simplement, j'aime bien leurs chaussures. J'en porte depuis longtemps, elles sont solides et confortables et j'aime bien. C'est tout. Et là, égoïstement, je me dis que si Marbot disparaît, je n'aurai plus de chaussures à mettre à mes pieds d'ici quelques années. Et ça, voyez-vous, ça m'ennuie un peu. Ceci dit, la paire que j'utilise actuellement peut durer encore quelques années. Je peux les faire ressemeler. Et puis surtout, j'ai une paire neuve d'avance que je conserve précieusement.
Oui. Je vois que vous ne voyez toujours pas bien le rapport entre le titre du billet et mes chaussures. Il faut reconnaître que ce n'est pas évident. Soyez patient, vous allez comprendre.
Donc, ce matin je nettoie mes chaussures mais avant je les prends en photo.

godasses

Avouez qu'elles ont fière allure, mes godasses, non ? Godasses, god's ass... Oui, je sais, c'est assez lamentable.

vendredi 21 août 2009

Je suis bien fatigué

Aujourd'hui, je suis allé aider à faire un déménagement et à faire quelques travaux dans une maison.

Tu fais quoi, vendredi ? J'aurais dû me méfier, prétendre que j'allais à la messe ou que j'avais un rendez-vous hyper important avec le président de la République Centrafricaine. N'importe quoi plutôt que de dire que je n'avais rien de spécial de prévu pour ce vendredi.
"Tu ne viendrais pas donner un coup de main pour déménager ma sœur ?". Et voilà, le doigt dans l'engrenage et le dos en compote. C'est parti. Ce matin, réveil à 6 heures 38 et départ pour Périgueux vers 7 heures et des minutes pour arriver au lieu de rendez-vous à l'heure dite. Là, personne. Ça commence bien.
Une petite vingtaine de minutes après, tout de même, ma copine qui m'invite à aider sa frangine arrive avec son fiston. On entre dans la maison, celle où la frangine doit emménager et on trouve le copain de la frangine. En fait, il y avait bien quelqu'un de présent mais je n'avais pas vu de véhicule. Bon. On boit un café et on discute du programme de la journée. Peu après, premier voyage pour le déménagement. Nous arrivons dans le vieux Périgueux, un endroit très joli mais pas vraiment pratique. Déjà, rien que pour garer le fourgon, c'est toute une histoire. Bref, passons. On entre dans une petite cour très sympathique d'où part un très beau et très vieil escalier en pierre et en colimaçon. Je compte les marches usées et glissantes en les montant.
Comme de bien entendu, on trouve, le copain de la frangine, le fiston de la copine et moi ce que l'on trouve habituellement dans un logement à déménager. L'électro-ménager, par exemple. Une cuisinière à gaz et un réfrigérateur, par exemple. Bon. On décide qui descendra cela et ça tombe sur moi et le fiston. Je ne le sens pas trop d'accord pour descendre à reculons les marches. je m'y colle. Après, il y a l'ameublement. Heureusement, pas d'armoire en chêne massif. Mais tout de même des étagères très imposantes. Si c'est monté, ça peut redescendre. Non ?
Trois voyages et le déménagement est fait. Heureusement, on ne va pas loin et il n'est pas question de tout mettre en place tout de suite. On se contente de placer les meubles et les cartons dans le garage et de monter le réfrigérateur, la cuisinière et de qui peut servir à vivre sur place tout de suite. Midi est bien passé lorsque nous nous arrêtons pour manger un peu. On grignote du pain avec du pâté, du melon, un peu de saucisson en buvant un peu de vin de Bergerac.
Après le café, on s'attaque à la séance bricolage. On m'affecte au ponçage des murs. J'adore poncer les murs. C'est hyper agréable d'être couvert de poussière de plâtre. Il me faut bien deux heures pour poncer les murs d'une pièce. Là, on m'arrête et on fait une pause. Après la pause, il faut aménager la cuisine pour que l'on puisse préparer le repas du soir.
Il commence à se faire un peu tard, je suis couvert de plâtre et je décide de rentrer chez moi. Tout le monde en a un peu marre. Je dis au-revoir et je prends le volant pour revenir à Azerat où je commence par prendre une bonne douche avant de penser à me faire à manger. Je pense que je ne vais pas aller me coucher trop tard.

jeudi 20 août 2009

Boum ! Quand votre iPhone fait "boum !"

Boum, quand notre iPhone fait "boum !", tout avec lui dit "boum !" et c'est l'amour qui s'éveille.

L'affaire fait grand bruit dans les media. Les iPhone exploseraient à qui mieux mieux un peu partout, à Marseille et ailleurs dans le vaste monde. La rédaction du Blog qui nuit grave ! suit l'affaire.

iPhone explosif

mercredi 19 août 2009

La rédaction du blog n'a rien à vous dire

Aujourd'hui, j'avoue avoir été pris par d'autres occupations et de n'avoir pas su trouver un moment pour vous raconter quelque chose.

Ça arrive. On n'a pas d'idée, on a du boulot, on fait une petite sieste, on est invité et les heures filent et rien ne se présente pour nourrir le blog.
J'essaierai de faire un peu mieux les jours prochains mais sachez tout de même et néanmoins qu'il y a relativement peu de chances pour que je vous raconte des faits vraiment intéressants ou que je vous montre des dessins follement drôles. Quoi que, pour ce qui est du dessin, j'en ai un à vous présenter un de ces quatres, un dessin fait il y a déjà quelques semaines et qu'il faut que je termine de préparer complètement. A suivre, donc !

mardi 18 août 2009

Que c'est ennuyeux !

Seulement deux jours que j'ai repris le boulot et je commence déjà à trouver cela terriblement ennuyeux.

Ce matin, encore, j'ai eu un peu de boulot à faire. Ça permet de faire passer le temps. On peut le passer d'une manière plus agréable mais c'est toujours mieux que de s'emmerder à ne rien faire. C'est paradoxal. Je suis un fainéant accompli et pourtant je ne supporte pas de ne rien faire. Faire quelque chose, ce n'est pas nécessairement faire quelque chose d'utile, de rentable, de constructif, dans mon idée. Il s'agit juste d'avoir une occupation. Tenter de faire fonctionner un ordinateur ou de faire un dessin me suffit. Faire la vaisselle aussi dans une certaine mesure. Il ne faut pas que ça revienne trop souvent. C'est comme faire le ménage. Ça occupe mais c'est tout de même bien inintéressant.
Certains pensent que c'est au boulot que l'on se doit d'être le plus actif. Pour moi, depuis des années, les heures passées au boulot sont les plus inutiles des heures de mon existence. Je n'y fais rien qui puisse avoir un quelconque intérêt. Ou très rarement. La dernière fois que j'ai eu le sentiment d'y pratiquer une occupation utile ou divertissante, ça a dû être un déchargement de container. Là, bon, ce n'est pas que ça fasse beaucoup fonctionner les neurones mais au moins on agit concrètement. J'aime assez ces tâches bêtes pour lesquelles la force physique est plus importante que l'intelligence.
Ce matin, j'ai préparé quelques commandes de faire-part. Ça consiste à prendre un dossier, à mettre en page le faire-part selon les désirs du client (à peu près), à imprimer une épreuve, à faire un pdf et un jpeg pour validation par le client puis à imprimer ces faire-part avant d'aller les empaqueter, les peser et coller une étiquette pour l'expédition. Je pense que c'est encore plus bête que de décharger un container.
Profitant de la pause de midi, je me suis essayé à dessiner une idée que j'ai en tête. Hélas, je n'ai pas mon crayon habituel avec moi et je ne suis pas dans mon chez moi. J'ai mes manies. Je me fais vieux. Maintenant, pour dessiner, il faut que je sois chez moi avec mon crayon. C'est comme ça. Enfin j'exagère un peu, tout de même.
Dans un petit quart d'heure, c'est reparti. Deuxième demi-journée de travail. Vais-je tenir jusqu'au bout ?

lundi 17 août 2009

Reprise du boulot

Les vacances sont terminées. Ce matin, je me suis levé à 6 heures et je suis parti pour Périgueux un peu après 7 heures.

Au début, j'avais l'intention de vous parler de ma soirée d'hier. Une soirée passée chez un copain. Et puis, je me suis dit que j'allais dire du mal, être vache et méchant et je me suis retiré cette idée de la tête. C'est un peu dommage parce que j'avais même commencé un dessin. Il y avait une idée. Comme je vous le dis, vous raconter cette soirée serait obligatoirement dire du mal de ce copain et ça ne se fait pas. D'autant que ça ne saurait en aucun cas vous concerner tous. Je fais de l'auto-censure, aujourd'hui.

Vous parler de ma journée de reprise du boulot ? Ça je le pourrais. Ce ne serait pas passionnant. Il ne s'est pas vraiment passé grand chose. Beaucoup de mes collègues sont encore en congés et on tourne à effectifs réduits. J'ai fait un peu de travail de mise en pages, j'ai un peu imprimé, j'ai dépanné une machine qui était engorgée au niveau de son disque dur, j'ai aussi préparé quelques commandes et avancé un peu aussi pour mon boulot de demain. Une journée tranquille.
En rentrant, je suis passé chez mes parents et j'y suis resté manger. Et puis, je suis revenu chez moi pour prendre une douche (il a fait chaud aujourd'hui). Là, à présent, je pense que je vais bouquiner un peu, préparer le café pour demain et après, je tenterai de dormir. Voilà. C'est tout. Rompez !

dimanche 16 août 2009

Qu'est-ce qu'il faut pas faire !

Ce matin, j'ai eu l'envie de faire un dessin. Ça m'arrive, parfois, d'avoir ce genre d'envie.

Prendre une feuille de papier et un crayon. Ensuite, il s'agit de dessiner. Et d'avoir une idée ! Avant tout, avoir une idée. Oui. D'abord l'idée. Une fois que l'idée est là, on peut chercher du papier, un crayon et, accessoirement, une gomme, un pinceau, une plume à dessiner, de l'encre et une tasse de café. D'abord l'idée.
Comme je suis un fumiste d'anarchiste à la mords-moi-le-nœud, je fais jamais rien dans l'ordre qu'il faut. Je mets la confiture avant le beurre sur la tartine de pain pas encore cuit et ce genre de pratiques ridiculement pas catholiques. Alors là, parce que j'avais déjà bu du café, j'ai attrapé une feuille de papier avant d'avoir la moindre idée. Faut-il être sot ! Et pendant des tas de minutes qui finissent par faire des heures, j'ai essayé de dessiner un machin un peu cohérent ; un truc qui ressemble à un machin un peu cohérent. Faut pas non plus être trop exigeant.

Et puis, l'idée que je n'avais pas d'idée et que j'aimerais bien avoir une idée m'est venue à l'esprit et je me suis dit que, faute de mieux, ça pouvait déjà faire affaire d'idée, cette idée de pas d'idée. Vous me suivez ?

recherche d'idées

samedi 15 août 2009

Fête au village

Voilà, j'y suis allé à la fête du village. J'y suis allé, j'en suis revenu, je n'y reviendrai pas cette année. C'est bon, j'ai vu ce qu'il y avait à voir.

Je veux pas décourager les bonnes volontés. C'est sans aucun doute très bien qu'il y ait une fête annuelle à Azerat. Il est rare de voir autant de personnes dans le bourg. J'irais presque jusqu'à dire que ça devrait être un peu comme cela plus souvent. Le problème, ce n'est pas la fête de Azerat, c'est moi. Je n'aime pas trop les fêtes. Encore, celle-ci a le grand mérite à mes yeux de plus tenir de la brocante que de la fête proprement dite.

J'ai jeté un coup d'œil rapide sur le programme des réjouissances. Il me semble que les années précédentes j'avais un programme qui arrivait dans ma boîte aux lettres. Pas cette année. Je ne rouspète pas, hein ! Ça m'amuse de croire que l'on aura compris qu'il ne faut pas trop attendre sur moi pour participer aux manifestations locales. Je rassure mes concitoyens, je ne participe pas non plus aux manifestations extra-municipales. Je ne participe qu'aux manifestations de chez moi. Alors, d'après ce que j'ai vu, il y avait une messe avec la chorale de la Bachellerie, le village voisin, à 11 heures ce matin. Ensuite, il y avait un repas. Je crois bien que la fête continuait avec un concours de pétanque et puis je ne sais plus trop quoi encore. Peut-être un autre repas le soir et un feu d'artifice. Je n'aime pas les feux d'artifice et je n'aime pas les grands repas de groupe. Ah oui, il y a aussi le vide-grenier et une exposition de vieux engins, tracteurs et automobiles.

Le vide-grenier

Depuis le bord de l'ancienne route nationale 89 jusqu'à l'église, les étalages sont bien présents et en nombre. Il faut dire qu'il fait beau et que ça encourage à sortir ses vieilleries dans l'espoir que certains soient intéressés par telle ou telle vieille saloperie.

affluence d'étalages
Ce qui est fascinant avec les vide-greniers, c'est bien que l'on ne peut s'empêcher de penser que les objets réapparaissent de brocante et brocante, de vide-grenier et vide grenier. Il y a les objets traditionnels comme les bouquins, les tasses et assiettes ébréchées, les verres fêlés, les vieux outils approximatifs, les casseroles et poêles noircies. Et puis, il y a aussi ce qui me semble encore moins vendable. Aujourd'hui, j'ai vu un magnétoscope énorme dans un standard défunt de longue date. J'ai aussi vu un objet que je n'ai pas pu m'empêcher de photographier tellement il m'intéressait. Faut dire que je n'avais pas un centime d'euro vaillant en poche et que cela m'a évité de faire des dépenses inconsidérées. Je vous montre l'objet et vous laisse goûter la chose.

objet

Par contre, je n'ai pas trouvé la moindre trace de vieux Macintosh, pas non plus d'appareil photo ancien intéressant. On a beau dire, les brocantes sont tout de même promptes à éveiller des rêves. Par exemple, je ne désespère pas de trouver un jour un Macintosh rare ou un Leica complet avec une caisse d'objectifs. J'ai le droit de rêver.

Les vieux véhicules

Qu'est-ce que c'est que cette horreur ? Je reconnais bien une bagnole américaine, une Cadillac Eldorado, mais là, tout de même, on est pas loin de ce qui se fait de mieux en matière de mauvais goût. Disons que ce pourrait être la voiture de Cow-Cow.

cadillac eldorado

On passe vite fait sur cette erreur automobile et on passe aux choses intéressantes : les tracteurs agricoles. Je m'attendais à en trouver plus et en meilleur état mais ça m'a tout de même fait plaisir de les voir. Il y avait un Société Française Vierzon 204, modèle d'après le rachat par Case, un Deutz, un Fahr et un (je crois) Labourier.

case SFV

Fahr

labourier

On me dit alors qu'il y aussi des voitures américaines un peu plus haut, à côté de la piscine. J'ai failli les rater parce que là, j'avais un peu pris la décision de rentrer chez moi.
Alors, oui, il y a des voitures. Pas uniquement américaines. Il y avait une Citroën Traction Avant, une Renault Fuego Turbo Diésel (ça c'est de la voiture de collection !), une VW coccinelle "tuning" et même une Datsun bien défraîchie. Bon. A côté de cela quelques américaines sans intérêt des années 80 et, tout de même, une Chevrolet Bel-Air et une Jeep Willys.

traction avant

jeep willys

Sur ce, il était pas loin de 14 heures. Je suis revenu chez moi, je me suis fait du thé et me suis occupé d'écrire ce billet. Je vais aussi en écrire un pour le site alternatif de Azerat !

vendredi 14 août 2009

Les comptes ne sont pas bons

Tout à l'heure, j'ai eu l'idée de faire mes comptes.

Au fond, ça ne sert pas vraiment à grand chose de faire ses comptes. Une fois par mois, j'ai un récapitulatif des opérations bancaires effectuées avec un rappel du nouveau solde. Grosso-modo, je sais où j'en suis. De plus, si je veux, je peux toujours aller vérifier autant de fois que j'en ai envie l'état de mes finances sur Internet. Seulement, j'ai pris l'habitude de faire mes comptes, de pointer mes relevés bancaires, de garder mes tickets de carte bancaire et toutes ces sortes de choses. On ne se défait pas si aisément de ses petites habitudes.
Et là, j'ai vu le dernier relevé de compte et je me suis dit que, puisque je n'avais visiblement rien de mieux à faire pour occuper cette journée, je pouvais bien m'y coller, au pointage des opérations. Je tiens mon compte à jour avec un vieux logiciel sur mon Mac. Il ne tourne pas sous Mac OS X alors je démarre Classic et je me retrouve avec une sorte de machine virtuelle. Ce n'est pas spécialement malin parce que je pourrais bien utiliser l'une de mes nombreuses vieilles machines pour cet usage. Ça permettrait un peu de justifier sa présence. Ce Mac pour faire mes comptes, celui-ci pour utiliser Photoshop, cet autre pour aller sur Internet, celui-là pour le courrier électronique. Il y aurait de quoi faire. Même, je suis presque certain que je pourrais en détourner un de son usage original pour en faire un dévidoir de papier toilette du plus bel effet.
Donc, je fais mes comptes. Je pointe sur le relevé les opérations déjà inscrites dans le logiciel, j'ajoute les opérations pas encore entrées, je range mes tickets de carte bancaire et, normalement, j'arrive à un solde qui doit être le même que celui fourni par ma Banque Postale. Je ne suis pas totalement idiot, je sais faire une addition et une soustraction sans machine à calculer. Et là, je ne tombe pas sur le même solde. Il y a tout de même un écart de 19 euros et quelques centimes. Les quelques centimes, ça fait des années que je les traîne. Au début, ça a été dû au passage à l'euro, je crois bien me souvenir. Avec leurs arrondis, là, vous vous souvenez ? Bon. Mais 19 euros ! Diable ! J'ai cherché et je n'ai pas trouvé l'origine de l'erreur. Une erreur qui, très certainement m'est imputable aussi vrai que deux et deux sont quatre. Je n'ai pas le courage de me plonger dans les relevés précédents jusqu'à l'origine de l'erreur. Le pire, ce serait de reprendre tous les tickets de Carte Bleue pour tout repointer. Quelle horreur !
Il y a une solution facile et évidente, pourtant. Je note la différence en mettant comme libellé que c'est un réajustement et hop, je repars la tête haute, les mains propres et la conscience tranquille vers de nouvelles aventures.

Promis, c'est vrai, j'ai commencé à faire un dessin d'humour pour illustrer ce billet. Je n'ai pas réussi à le terminer. Rien à faire, ça ne vient pas. J'ai une idée, je n'arrive pas à la transposer sur le papier. Je ne sais pas ce qu'il y a. Ça arrive, c'est comme ça. Il serait très étonnant qu'il y ait un dessin demain et après-demain, parti comme c'est parti. Même une vache, je ne parviendrais pas à en dessiner une, ces jours-ci, c'est vous dire.
Demain, nous serons au milieu du mois d'août. C'est la date de la fête annuelle de Azerat. Depuis que j'habite ici, déjà sept ans, je ne suis jamais allé à la fête du village. Une seule fois j'y suis allé en vitesse pour acheter de la bière artisanale qui n'était même pas très bonne. Demain, si je m'en sens le courage, j'irai peut-être faire un tour et des photos. Il paraît qu'il se pourrait qu'il y ait une exposition de vieux tracteurs. Et les vieux tracteurs, moi j'aime bien.
Demain, nous serons samedi. Après-demain dimanche et lundi, je reprends le boulot. Je ne vous dis pas la folle envie que j'ai de retourner là-bas !

jeudi 13 août 2009

La question du jour

Pourquoi j'angoisse ?

Pourquoi ? Pourquoi donc n'arrive-je plus à dessiner ? Cela fait au moins deux jours que je n'arrive plus rien à faire. J'angoisse. Je n'aime pas angoisser. Ça me donne des idées noires. Et je n'aime pas avoir des idées noires parce que ça me fait penser à Franquin qui, lui, savait dessiner. Du coup, penser à Franquin qui savait dessiner me plonge dans des abîmes de morosité et ça fait bien un peu comme une sorte de cercle vicieux parce que plus je suis morose moins je dessine et plus j'angoisse.
L'idée serait d'en finir avec le dessin et admettre qu'il y aurait bien d'autres choses plus à ma portée pour m'occuper l'esprit et les mains.
Tout à l'heure, je suis descendu dans mon garage pour chercher un truc et je ne l'ai pas trouvé. Je ne sais pas comment je peux encore avoir l'idée de pouvoir retrouver quelque chose dans ce garage. Je m'étais dit que, cet été, je ferai du rangement dans le garage. En fait de rangement, ce serait plutôt de multiples voyages à la déchetterie. Je pense que je peux aisément jeter une bonne moitié de tout ce qu'il y a là.
Seulement, j'ai passé l'été à dessiner les vaches et je considère maintenant qu'il est trop tard pour bien faire. On verra cela peut-être cela l'an prochain.

mercredi 12 août 2009

Je n'aime pas les PC

Je hais les PC. Je hais Windows. Je hais tout ce qui se rapproche de près ou de loin de ces saloperies.

On me dit qu'il n'est pas possible de récupérer son profil Thunderbird PC pour le transférer à un Thunderbird Mac. Je n'utilise pas Thunderbird. Pas plus sur un PC que sur un Mac. Pour faire avancer le truc, j'installe Thunderbird sur l'un des Mac et je suis obligé d'aller chercher un PC pour le démarrer, pour y installer un Thunderbird et pour tenter le transfert de profil. Autant vous dire que, déjà, ça me gonfle pas mal d'aller chercher le seul PC que j'ai qui fonctionne. Il faut que je vous dise. Il doit peser plus de vingt kilogrammes. C'est un vieux serveur HP qui fait un bruit insupportable. Je ne l'utilise habituellement que comme table de chevet. Il est de la bonne taille pour cet usage.
Je trimballe le serveur, je le branche, le démarre et installe Thunderbird. Je paramètre le machin et je vais chercher mon courrier et vais sur quelques groupes sur usenet. Je quitte Thunderbird et passe au Mac. Là, j'installe le logiciel et pose le profil de Thunderbird PC là où il convient de le mettre sur le Mac. Je lance Thunderbird. Ça marche. Bien. Rien de difficile.
J'éteins le PC qui me casse les oreilles et passe à autre chose. Autre chose, c'est par exemple de vidanger le Range Rover. Puisque le moteur est encore un peu chaud, ça va aller vite. Je place une bassine sous le carter, dévisse le bouchon de vidange et attend que l'huile descende toute seule. Après, je change le filtre à huile, remets le bouchon de vidange et remplit avec de l'huile neuve. Voilà une bonne chose de faite. J'ai déjà fait 5000 kilomètres avec ce Range Rover. Je n'aurais pas cru avoir tant roulé.
En transvasant l'huile de vidange dans les bidons vides, j'en ai renversé. La faute à un coup de vent malencontreux. Je pense en avoir perdu peut-être ½ litre. Il y en a eu par terre (c'est mal) mais aussi sur mes chaussures et le bas de mon pantalon. J'ai de la chance de porter des pantalons sombres et sales.
J'ai essayé de dessiner mais je ne suis arrivé à rien. J'ai bien peur de retomber dans une période où je ne vais plus pouvoir rien dessiner. C'est chiant.

mardi 11 août 2009

Pauvre de moi

Ce matin, je reçois un courrier du Ministère du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique.

Il y a aussi un courrier d'une entreprise qui me propose de me racheter mes fenêtres, un courrier de quelqu'un qui veut me vendre du vin et diverses publicités en couleurs sur beau papier. Tout cela rejoint le tas de papier que je réserve pour cet hiver, pour allumer le feu dans la cheminée. Je suis quelqu'un de prévoyant.

Je prends la seule lettre importante et l'ouvre sereinement. Je sais ce qu'elle contient. Je l'ouvre, je déplie la feuille qu'elle contient et je m'arrête sur un beau chiffre : 0.
Cette année encore, je n'ai pas d'impôt sur le revenu à payer. Ça me satisfait. C'est comme ça. On me dira que c'est idiot et que, tout au contraire, il serait très beaucoup vachement mieux que j'en paie des brouettes d'euros, des impôts. Je réponds aux crétins qui pensent cela que j'ai encore le droit de penser comme je le veux d'une part et que je n'ai pas pour but d'être riche.
Et comment fais-je pour ne pas payer d'impôt sur le revenu à payer avec tout ce que je gagne et en vivant seul ? Ah ! Vous aimeriez bien le savoir, hein ? Je vais vous l'expliquer en quelques mots simples et à votre portée : je roule en grosse voiture allemande. Voilà, c'est tout. Il existe une prime pour ceux qui roulent en grosse voiture allemande. La vie est bien faite, j'en ai une.
Rouler en grosse voiture allemande lorsque l'on est trop pauvre pour payer de l'impôt sur le revenu et pas assez riche pour bouffer des nouilles premier prix, ce n'est pas une preuve d'intelligence supérieure. J'en suis conscient et ça me ruine bien le moral. Et encore, je ne compte pas avec le mal que je fais à la planète en roulant avec un véhicule très polluant ! J'ai presque honte de moi, sur ce coup. Disons que je ne suis pas fier, quoi. Et puis je roule vite, aussi, parfois. Trop vite. Je pollue encore plus et je risque de tuer plein de gens. C'est vraiment très mal. Je suis trop méchant.

impôt sur le revenu

Je bats ma coulpe avec beaucoup de conviction et j'espère bien qu'il en sera tenu compte au jour du jugement dernier. Lorsque je me présenterai devant Monsieur saint Pierre et qu'il dressera la liste exhaustive de tous mes mauvais actes, je baisserai la tête en signe de contrition extrême et demanderai pardon. Rien ne dit que les portes du paradis me seront ouvertes un jour et alors, ce sera bien fait pour moi.

lundi 10 août 2009

Pas envie

Pas d'idée, pas d'envie. Aujourd'hui, je n'ai pas trouvé quoi vous raconter. Hier soir, j'étais chez une copine, j'y ai revu une personne que je n'avais pas vue depuis plus de dix ans. Je suis rentré chez moi dans la nuit. J'ai dû me coucher vers 2 heures, ce matin. En me levant, un peu tard, j'ai décidé de faire aujourd'hui le dernier dessin de la vache. Je l'ai fait. Je vais pouvoir dessiner autre chose. A la condition d'avoir l'envie et l'idée de faire autre chose.
Sinon, j'ai passé une partie de la journée à scanner des diapositives pour un copain. C'est long et particulièrement inintéressant. Là, maintenant, je vais aller me faire cuire des nouilles que je vais manger et ce sera à peu près tout pour aujourd'hui.

dimanche 9 août 2009

Mein Kampf réédité ?

J'ai appris cela hier. En 2015, le bouquin de Adolf Hitler tombera dans le domaine public et le land de Bavière qui détient les droits d'auteur de l'ouvrage ne pourra pas s'opposer à la réédition du texte.

En France, contrairement à ce que l'on entend parfois, la vente de ce livre ne semble pas si interdite que cela. N'empêche que, pour qui veut se le procurer, c'est une chose tout à fait possible. Soit sur papier soit sur Internet. Il suffit de chercher un peu pour trouver le texte intégral ou les "meilleures pages". Pour ma part, je n'ai strictement rien lu de ce bouquin tabou.
L'annonce de la réédition du livre, même annotée, même enrichie d'avertissements, de notes, de tout ce que l'on voudra, me laisse un peu perplexe. D'un côté, on ne peut ignorer que l'ouvrage a un intérêt historique certain ; de l'autre, on peut supposer qu'il n'y a vraiment aucun intérêt à le lire. La question est de savoir si l'attrait du sulfureux et la sensation de braver un interdit moral seront suffisants pour faire un best-seller de ce bouquin si jamais il est réellement réédité. Rendez-vous après 2015 pour le savoir !

Mein Kampf

samedi 8 août 2009

Pas grand chose

Aujourd'hui, je ne sais pas quoi vous raconter.

Je pense qu'il n'y aura pas grand chose à retenir de cette journée. Bien qu'elle ne soit pas encore terminée il est probable qu'il ne se passera pas grand chose de plus d'ici quelques heures. Il est bientôt 19 heures et je me demande ce que j'ai fait depuis que je me suis levé. J'ai dessiné, des vaches, j'ai pris une douche, je suis allé chercher mon pain, j'ai fait un peu de rangement, la vaisselle et puis c'est tout ou presque.
A un moment, je me souviens que j'ai eu la tentation de faire un dessin pour le blog. J'ai pris du papier et j'ai cherché une idée. J'en avais presque trouvé une et voilà que je me dis qu'elle serait pas mal pour mes histoires de vache. Alors, je l'ai recyclée pour ça. Du coup, pas de dessin pour le blog.
Maintenant, le plus important est de savoir ce que je vais me faire à manger. Comme je ne suis pas allé faire de courses, il va me falloir faire avec ce que j'ai. Je vais bien arriver à trouver quelque chose. De toutes les façons, l'important c'est juste de se remplir l'estomac. Après manger, je crois que je vais regarder un film. Je n'ai pas une collection de DVD très importante et je vais choisir parmi ceux que j'ai déjà vu plusieurs fois celui dont je me souviens le moins. Forcément, il y a le risque d'avoir l'impression d'avoir déjà vu le film. Au pire, j'arrêterai de le regarder et je bouquinerai un peu. J'ai un peu de mal à avoir envie de lire, ces temps-ci. Au pire du pire, j'essaierai de dormir avec l'espoir d'y parvenir et de ne pas me réveiller trop tôt dans la nuit.
Demain, je ne sais pas de quoi je pourrai vous parler. On verra.

vendredi 7 août 2009

Et un dessin, un !

Y a mon frangin qui m'a demandé de lui faire un dessin pour un collègue à lui qui s'marie.

mariage

jeudi 6 août 2009

Baby-sitting

Aujourd'hui, ma nièce est venue m'aider. Du coup, je n'ai pas fait grand chose.

Non, elle est gentille ma nièce. Elle est pleine de bonne volonté, elle nettoie la table dès qu'il y a quelques raclures de gomme. C'est gentil, je ne dis pas. Seulement, ça me ralentit pas mal dans mon boulot. J'ai eu l'idée de lui filer du papier, des crayons et des stylos. J'imaginais qu'elle allait dessiner de son côté en me laissant tranquille. Que dalle, oui ! Elle m'expliquait ce qu'elle faisait, pourquoi elle mettait des soleils rouges et des soleils bleus et comment ils lançaient tantôt de la lave tantôt des rayons mortels. Elle m'a expliqué comment les fleurs se protégeaient avec des jets d'eau et des jets de glace. Très intéressant, vraiment.

— Tonton Michel ?
— Hum ?
— Pourquoi tu dessines toujours des vaches ?
— Parce que je dois dessiner des vaches.
— ...
— ...
— Tonton Michel ?
— Oui ?
— Qu'est-ce qu'elle fait, ta vache ?
— Elle va allumer des bougies sur un gâteau d'anniversaire.
— C'est son anniversaire ?
— Oui, oui, si on veut, oui.
— Tonton Michel ?
— C'est quand ton anniversaire ?
— Pas tout de suite.

Ça a été comme ça pendant des heures. Je n'ai pas beaucoup dessiné. Là, ce soir, je viens de finir de manger et je vais me mettre au dessin. Je voulais plus ou moins vous faire un dessin pour aujourd'hui. Ce sera pour une autre fois.

mercredi 5 août 2009

Des souris et des vaches

Je ne vais pas vous mentir, aujourd'hui je n'ai strictement rien fait pour ce blog. Rien préparé, rien dessiné, rien réfléchi.

Au réveil, ce matin, peu avant que les cloches sonnent, j'imaginais légèrement passer une journée à dessiner les ultimes vaches de la série. J'ai bu du café et puis je suis allé prendre une douche et puis j'ai rebu du café. Alors, j'ai relevé mes courriers électroniques et il y en avait un d'une collègue qui me disait qu'elle ne parvenait pas à imprimer sur le copieur qu'il y a au boulot. J'ai tenté de dépanner la chose à distance, y suis presque parvenu et ai laissé tomber dans l'attente de jours meilleurs.
Pour mener à bien cette tentative de dépannage à distance, j'ai démarré un Mac sur lequel est installé Mac OS X Server. C'est un bon Macintosh mais je lui ai connecté une souris ronde Apple. La souris ronde Apple, c'est la souris qui est apparue avec les premiers iMac.

souris ronde Apple

C'est une souris qui a eu ses détracteurs comme souvent avec les souris Apple. Pour celle-ci, les reproches les plus courants sont que l'on n'a pas de repère pour savoir comment on la tient et qu'il s'agit d'une souris à boule qui, donc, s'encrasse. On reprochait aux souris précédentes de n'avoir qu'un bouton ; on reprochait à la souris suivante d'avoir un câble un peu court ; on reproche à la dernière en date, la Mighty Mouse, d'avoir une petite boule qui s'encrasse et de ne pas être démontable pour nettoyage.
Il est vrai que si c'est bien Apple qui démocratisa la souris dans la micro informatique avec le Macintosh, les utilisateurs ont souvent eu des griefs, parfois justifiés, à l'égard des productions pommées. Pour ma part, j'utilise au quotidien une Mighty Mouse et je peste parfois contre l'encrassement de cette bille géniale et contre l'idiotie de n'avoir pas prévu que l'on puisse avoir à nettoyer la souris.
Et alors donc, il y a cette souris ronde connectée au clavier du Macintosh que j'ai utilisé pour tenter de dépanner ma collègue. Et cette souris, elle m'a énervé rapidement. Elle était sale et j'avais du mal à diriger le pointeur à l'écran. Alors, sitôt que j'avais fini ma tentative de dépannage, je me suis attelé au démontage en règle de la souris pour un nettoyage en profondeur. J'ai mené à bien l'opération et je me suis alors dit que j'avais une autre souris du même modèle (mais pas de la même couleur) et qu'il pouvait être bien de la nettoyer aussi. Je l'ai fait et ça m'a encore pris un peu de temps.

Ensuite, j'ai tout de même dessiné une vache mais je ne l'ai pas encore encrée. Je pense que là j'arrive au bout des vaches. Je ne sais plus exactement à combien j'en suis. Il y en a certaines que je ne retiens pas, dans le lot. Je les garde en réserve pour le cas où.

mardi 4 août 2009

Le contre-humour

Je suis en pleine période de ce que j'appelle le contre-humour.

Dessiner pour le secteur de la carte postale humoristique, c'est faire l'impasse sur l'humour. Pour qu'une carte se vende, il faut qu'elle soit le plus consensuel possible. Ne heurter personne, rester dans le très politiquement correct, pas un mot plus haut que l'autre. Très lisse, quoi.
Là, j'arrive presque à la fin des deux collections que je suis en train de construire. J'avoue que je commence à en avoir un peu ras-le-bol de cette vache. Je n'ai plus d'idée exploitable. Des idées pas exploitables, j'en ai plein. Je devrais les noter. Beaucoup d'idées avec de l'humour noir. Et ça, l'humour noir, il paraît que ça ne fonctionne pas avec la carte postale. Tant pis.
Pour moi, un bon humour est souvent un humour méchant ou cruel et là, ce n'est possible d'en mettre, dans mes dessins de vache, qu'en utilisant un second degré bien maquillé. J'en glisse un peu par-ci par-là. Le souci, c'est que je serai probablement le seul à le comprendre. Ce n'est pas grave.

Mais avec tout ça, j'ai fait trois dessins et pas un seul pour ce blog. Ce n'est pas grave non plus. On fera mieux une prochaine fois.

lundi 3 août 2009

Argh antique

Ce matin, j'ai eu l'idée saugrenue de ressortir un appareil photo argentique.

L'idée ne m'est pas venue sans raison. Il y a quelques jours de cela, en cherchant une revue que je ne trouvai pas, j'ai mis la main sur quelques anciens numéros de Chasseur d'Images. Assez anciens pour que l'on n'y fasse pas mention de photographie numérique. Du coup, on n'y parle pas non plus de photographie argentique.
En parcourant les quelques articles, tests et essais de l'une de ces revues, je me suis aperçu combien le numérique avait bouleversé notre manière de photographier. Aujourd'hui, on a le résultat de la prise de vue sitôt après le déclenchement et on peut refaire la photo si besoin est. On n'a plus à se préoccuper de la sensibilité de la pellicule ou de savoir si on photographie en noir et blanc ou en couleur. De même, on ne fait plus trop attention au nombre de déclenchements.
Heureusement, ce qui est réellement important n'a finalement pas trop changé. Il y a d'abord le plaisir de faire la photo. Juste celui de se prendre au jeu de la photographie, de cadrer, de bouger en fonction du sujet, de choisir ses réglages, ses objectifs. Pour moi, si j'y réfléchis, tout le plaisir est là. Je me fous presque de la photo par elle-même. Si la photo est réussie, c'est un plus.
Une bonne photo, c'est un bon cadrage, une lumière bien comprise, un peu de technique et beaucoup de chance. Ce qu'a fait perdre le numérique, c'est le frisson de l'incertitude. Entre la perte du film par le laboratoire, les réglages foireux et l'étourderie, il fallait tout de même un sacré coup de bol pour voir enfin un jour sa photo. Aujourd'hui, on déclenche, on vérifie, on refait s'il faut et on balance tout cela sur son ordinateur. Là, on s'amuse un peu, on réhausse les couleurs ou on affaiblit un contraste, on recadre un peu, on bidouille et on enregistre. La photo est prête. Prête à quoi ? Mystère. On n'imprime plus très souvent ses photos, il me semble. On les garde sur son disque dur. On les fait moins voir qu'autrefois, on les partage moins. Enfin il me semble.

EOS 5

Alors j'avais le choix en matière d'appareils photo argentiques. De ceux que j'ai, les trois que je préfère sont, dans l'ordre décroissant de préférence, le Canon T90, le Minox GT et le Canon EOS 5. Ils sont parfaitement fonctionnels tous les trois. Pourtant, celui que j'ai choisi a été le Canon EOS 5, un boîtier considéré comme presque professionnel à sa sortie. Il avait quelques raffinements amusants comme le pilotage de l'autofocus à l'œil. On fixe l'un des capteurs et hop, la mise au point se fait sur lui. Il a fière allure, je trouve. Surtout avec sa poignée optionnelle comme on peut la voir sur la photo. Réputé plus fragile que les appareils de la gamme "pro" (EOS 1 ou 3) il est aussi plus léger et a été beaucoup utilisé par les photographes professionnels.
Le T90, lui, c'est autre chose. Bien plus vieux, cet appareil au nom qui ressemble à celui d'un char d'assaut soviétique est une merveille technologique. Il n'a pas d'autofocus mais il a un obturateur qui fonce au 1/4000 de seconde, une syncho-flash qui monte au 1/250 de seconde, un mode rafale bien rapide, un posemètre très précis qui permet la mesure spot. Un bel appareil, vraiment. En plus, il fonctionne avec des piles R6 classiques et est très économe en énergie.
Le Minox GT, c'est un appareil de légende. Longtemps, il a été le plus petit 24x36 du monde. De par sa nationalité allemande, il a souvent été associé au prestige des Leica. Ce n'est pourtant pas le même monde. Néanmoins, il a un très bon objectif et fait de très belles photos.

Donc, j'ai choisi le Canon EOS 5. Je l'ai nettoyé et puis je l'ai photographié avec l'appareil numérique. J'ai passé quelques heures sur l'ordinateur pour savoir ce que j'allais faire de cette image (je l'ai laissée presque brute, en fait) et je me suis dit que j'allais faire mon billet quotidien avec ce sujet.
Je me suis ensuite assuré qu'il fonctionnait bien, j'ai déclenché à vide et j'ai cherché une pellicule. J'en ai quelques unes en réserve. Elles sont périmées pour la plupart. J'ai même quelques Kodachrome au congélateur mais là, je ne sais même plus où les faire développer. Il faudra que je m'en occupe un jour. J'ai regardé les pellicules que j'avais devant moi et je me suis demandé si cela valait vraiment le coup d'en charger une dans la mesure où je n'avais aucune idée de photo à faire. Alors, avec plein de sagesse, j'ai tout rangé.

dimanche 2 août 2009

Tout va bien

heureux

J'avais l'intention de faire un article sur un film que j'ai vu hier soir mais j'ai perdu trop de temps à essayer de dessiner des vaches. Rien n'est perdu et je vous en parlerai peut-être un jour prochain, si je n'oublie pas d'ici là.

samedi 1 août 2009

Fête des battages

Je cherchais un endroit où faire des photos de paysage parce que je cherchais à expérimenter une technique expliquée sur Internet et je suis tombé sur une fête des battages à l'ancienne au Grand Coderc, sur la commune de Saint-Rabier.

Le gros avantage d'avoir un 4x4 comme le Range Rover, c'est bien que l'on trouve des places pour se garer que les véhicules plus communs laissent libre. Je grimpe donc à l'assaut d'un talus pentu, je serre le frein à main, coupe le moteur, prends mon sac photo et file voir cette fête de plus près.
Vous devez le savoir, j'aime beaucoup les vieux tracteurs et les véhicules utilitaires anciens. Il y en avait. Quelques tracteurs intéressants, un beau camion bien restauré, quelques voitures et motos et des moissonneuses batteuses.

camion

massey

Société Française Vierzon

moissonneuses

moissonneuse

alambics

battage

Mais la fête va peut-être tomber à l'eau. A l'heure où j'écris ces lignes, l'orage se prépare et le vent commence à se lever.

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