samedi 31 octobre 2009
octobre 2009 (33)
vendredi 30 octobre 2009
Dessin pour passer le temps
Aujourd'hui, j'ai essayé de passer le temps.
Alors voilà. J'ai pris une feuille de papier et un crayon et j'ai commencé à faire un dessin. Au début, je n'avais aucune idée précise de ce que j'allais pouvoir faire. J'ai commencé à dessiner un rat accompagné d'un autre rat et ça ne m'a pas plu. Alors, j'ai retourné la feuille et j'ai dessiné une roue avant de moto... La suite est venue toute seule, peu à peu.
jeudi 29 octobre 2009
Bon anniversaire !
Le plus vaillant des guerriers gaulois fête ses cinquante ans.
Si je me souviens bien, le premier album des Aventures d'Astérix le Gaulois que j'ai lu a été Astérix et le chaudron. Mon grand-frère l'avait, me semble-t-il, emprunté à la bibliothèque, à Pontoise, et j'avais immédiatement aimé les aventures d'Astérix même si certaines choses m'échappaient un peu, faute de n'avoir pas lu les albums précédents. Nous étions aux débuts des années 70 et Astérix ne devait pas encore avoir 15 ans.
Par la suite, j'ai lu tous les albums de l'époque Goscinny et j'ai juste fait l'impasse sur les derniers écrits par le seul Uderzo. Je refuse de jeter la pierre à Uderzo. On lui a reproché plein de choses dont celle de ne pas être Goscinny. Bon. Soyons honnêtes, les aventures de l'après Goscinny sont moins intéressants. Il reste le coup de crayon de Uderzo et le fait qu'il est l'un des plus grands de la bande dessinée.
Sinon, aujourd'hui c'est aussi l'anniversaire d'un bon copain musicien et allemand (il cumule les tares), Gerry Garstein. Bon anniversaire, Gerry !
mercredi 28 octobre 2009
Une journée bien remplie
Je ne saurais pas vous dire à quoi ça tient. Aujourd'hui m'a semblé être une journée particulièrement bien remplie. Je n'ai pourtant rien fait de bien spécial. Ce matin, je me suis levé vers 6 heures. Je suis parti pour le boulot vers 7 heures. A midi, j'avais terminé ma journée et je suis revenu chez moi. Je suis passé chez mes parents pour, entre autres choses, aller voir si le colis que j'attendais était arrivé. Il était là.
Le fait que le colis était là m'a permis de procéder au changement de disque sur le PowerBook G4 12". Le disque d'origine commençait à faire un bruit suspect et ça me permettait à la fois de tenter l'opération et de greffer un disque quatre fois plus "gros" que celui en place. Après, j'ai réinstallé un Mac OS 10.5 (Leopard) tout neuf et j'ai lancé toute la série de mises à jour du système et des logiciels fournis avec le système.
Après avoir mangé rapidement, je suis retourné chez mes parents avant de partir au cinéma de Montignac voir le dernier film de Jean-Pierre Jeunet, " Micmac à tire-l'arigot". Je vous parlerai probablement plus longuement de ce film très bientôt.
Avec tout ça, je suis rentré il y a quelques minutes et il me reste juste le temps d'écrire le billet du jour. Ouf
mardi 27 octobre 2009
Trois cents
Demain, il me semble bien que nous serons le trois-centième jour de l'année 2009.
Tout à l'heure, j'étais en train de calculer le nombre de jours restant avant la fin de l'année. Il y aura probablement 31 jours en décembre, 30 en novembre et, si mes comptes sont exacts, il en resterait quatre pour octobre, cinq avec aujourd'hui. Si l'on enlève aujourd'hui qui est presque terminé, il nous reste donc 31+30+4. Ça doit bien nous faire 65 jours avant la fin de l'année et on serait donc le 299ième jour de l'année en ce moment même. Je me perds un peu dans tous ces chiffres et je n'ai pas envie de trop réfléchir, ce soir. Disons que, grosso-modo, on est aux environs proches du 300ième jour. Ça n'a aucune importance.
Aujourd'hui, je n'ai pas tenté de faire le moindre dessin. Pas trop eu le temps et pas du tout ressenti le besoin. Ça n'a pas grande importance non plus.
lundi 26 octobre 2009
Lorsque l'informatique devient un jeu
L'informatique, pour moi, c'est devenu un jeu. Presque le seul jeu que je pratique depuis que j'ai égaré mon dernier jeu de cartes et que je ne trouve plus de partenaires pour taper une petite belote sur une table de bistro.
Vous vous en souvenez, vous, de ces salles de bistro où l'on pouvait rester des plombes sans être obligé plus que ça à renouveler sa consommation ? Moi je m'en souviens bien. Avec une petite pointe de nostalgie. On s'y retrouvait entre potes, on avait le droit d'y fumer et de squatter une table pour d'interminables parties de belote ou de tarot. Moi, je préférais la belote mais bon, lorsque la majorité préférait jouer au tarot, on jouait au tarot. On buvait des demis ou bien des cafés. C'était un peu selon les horaires et les finances. Je ne sais pas combien de centaines d'heures j'ai pu perdre dans les cafés. A l'époque, on était une petite bande de copains sur Brive et on s'était trouvé notre havre de paix après avoir essayé pas mal d'endroits. Ce bistro magique, il était situé non loin de l'Hôtel de Ville et s'ouvrait sur une toute petite place tranquille. Je ne me souviens plus bien du nom du lieu. Un truc dans le genre "le bon Chabrol" ou quelque chose d'approchant. Le patron avait facilement plus de soixante-dix ans et l'établissement faisait aussi restaurant d'habitués. D'habitués pas riches. D'habitués vieux et, parfois, un peu poivrots sur les bords. Ils avaient leur serviette rangée dans des casiers et il fallait faire gaffe à pas piquer la place d'un habitué. On se faisait enguirlander à voix basse et on comprenait aux regards assassins que cet endroit n'était pas un endroit pour jeunes punk-rockers-drogués. Nous, on était tellement contents d'avoir dégotter ce café qu'on le jouait profil bas et qu'on ne cherchait pas à semer notre zone. On était respectueux des lieux et des gens des lieux.
Alors voilà, la bière n'était pas chère (mais la carte n'était pas riche non plus) et on nous laissait une paix royale. On jouait à la belote ou au tarot en rigolant et en draguant un peu les copines que l'on parvenait à amener avec nous. Je vous parle de ça, ça remonte à loin. Disons que c'est dans les dernières années avant les années 90 et la première guerre du Golfe. A un moment, la bande de copains s'est un peu clairsemée. Certains sont allés suivre des études à Limoges, d'autres ont trouvé du boulot et puis, bon, on a cessé de fréquenter le bistro. Les années ont passé et puis, un jour, je suis repassé par cette petite place. Plus de bistro, plus d'habitués, plus de belote. Je ne dis pas que c'est là que j'ai arrêté d'aller dans les cafés mais je pense que ça marque le début de la fin. Peu à peu, les cafés ont cessé de me plaire. On y entendait trop de musique non désirée, le prix des consommations augmentait, on ne vous laissait plus attendre des heures en bouquinant. Et puis, on a interdit de fumer peinard et là, je me suis dit que c'était mort et qu'il n'y avait vraiment plus aucune raison d'aller perdre son temps dans ces lieux insalubres et désagréables. Autant rester chez soi où l'on fait ce que l'on veut quand on le veut pour moins cher.
Mais là n'est pas le sujet. Je voulais vous parler de l'informatique. A l'époque que je vous décris au-dessus, l'informatique et moi étions, comment dire, un peu étrangers l'un à l'autre. J'avais entendu parler de ces machines, j'avais déjà eu l'occasion de rêver aux Macintosh, j'imaginais déjà un peu que ça pourrait être un instrument intéressant mais c'était fort cher et je n'avais pas les moyens. On va dire que j'ai réellement commencé à utiliser un ordinateur aux débuts des années 90. Avant, oui, j'ai joué sur un Amstrad 6128 ou sur un Atari Mega ST1, j'ai fait quelques trucs utiles mais c'est avec mon premier Macintosh que j'ai vraiment commencé à utiliser un ordinateur pour quelque chose de sérieux. Pour écrire, par exemple. Et puis, un peu plus tard, pour travailler et me former à Photoshop. Ce que personne n'envisageait vraiment, je pense, c'est ce qu'allait apporter Internet. Internet, je me souviens bien que lorsque j'ai commencé à en entendre parler, je ne comprenais rien à rien de ce que c'était. Un réseau mondial ! Un réseau ? C'est quoi un réseau ? Un jour, il y a eu une présentation de l'Internet à une poignée d'entrepreneurs du Terrassonnais. J'étais là pour couvrir l'événement pour Sud-Ouest. La personne qui était chargée d'expliquer a dû se sentir bien seul. Personne ne s'enthousiasmait beaucoup de voir que l'on pouvait se connecter sur un site d'une université américaine où l'on pouvait lire des écrans de texte écrits en langue anglaise. Moi même, je me souviens avoir pensé que, oui, pourquoi pas mais que bon, hein, tout de même... Et à ce prix en plus ! Parce que ce n'était pas donné.
C'est mon frangin qui m'a fait franchir le pas. Il s'était inscrit chez Free et il me disait combien Internet, c'était vachement bien. Moi, ça m'a donné l'excuse pour acheter un Macintosh G3 et un modem. Je me suis inscrit chez Free aussi et j'ai commencé à aller sur l'Internet, à me créer et à utiliser le courrier électronique, à tenter de créer mes premières pages html avec PageMill, un logiciel que j'avais trouvé je ne sais plus où pour pas cher en version officielle. Avec la connexion rtc, pas question de rester des heures sur Internet ! Alors, bon, j'y allais une ou deux fois par jour.
Free a commencé à proposer des forfaits. 50 heures de connexion pour 14,90 euros tout compris. Je me suis abonné à ce service et je suis resté longtemps à ce stade. Ça me convenait bien. Je n'avais pas grand chose à télécharger et, s'il le fallait, je pouvais le faire au boulot. Finalement, il y a quelques années, l'adsl est arrivé à Azerat et puis j'ai fini par m'y connecter. Ce que je redoutais un peu est arrivé, je me suis connecté de plus en plus longtemps, tous les jours. Pour autant, je suis assez serein avec cette technologie et ne surfe presque pas. J'ai ma petite liste de sites que je visite régulièrement et voilà.
Là où je voulais en venir au début, c'est que Internet et l'informatique sont devenus pour moi le seul jeu auquel je m'adonne avec une belle constance et beaucoup de patience. Au fil du temps, j'ai pris plaisir à réparer des ordinateurs, à les faire fonctionner, à bidouiller dans les systèmes, à comprendre. Pour Internet, je me suis intéressé à la réalisation de sites en parfait gougnafier (en fait, je n'y connais rien) et à la mise en place de serveurs web tournant sous Apache. Qu'est-ce que j'ai pu me prendre la tête avec ça, juste par jeu, pour passer le temps ! De fil en aiguille, et aussi parce que entre temps j'ai dû apprendre par moi-même à gérer un parc informatique d'une quarantaine de machines (Mac et PC) avec des serveurs (Mac OS X Server et Windows 2000 Advanced Server), je me suis intéressé aux histoires de réseau, de VPN, de prises RJ 45 et tout le truc qui va avec. Au pire de la crise, il m'est arrivé d'avoir une dizaine de machines en route chez moi avec des défis incroyables autant qu'inutiles pour faire se causer des Mac sous 7.1, 9.2.2 et 10.3 en croisant des protocoles TCP/IP avec du LocalTalk, un PC sous Windows ou sous Linux Mandrake. Ça ne servait à rien d'autre qu'à jouer, à passer le temps et à me former.
En ce moment, mon nouveau jouet, c'est Joomla. Joomla, c'est un système de gestion de contenu (un CMS en anglais). Pour ce blog, j'utilise avec bonheur dotclear que je trouve simple à utiliser et à modifier. Joomla, c'est ce que l'on peut appeler une vraie usine à gaz. C'est, à mon sens, vraiment mal foutu au niveau de l'ergonomie. On ne comprend rien à la logique interne qui a conduit à placer des menus, des sections, des trucs et des machins dans n'importe quel sens. Mais alors, qu'est-ce que c'est bien pour passer le temps ! Je ne suis pas un spécialiste de ce CMS et il est certain que l'on pourra me rétorquer que c'est un outil très efficace et puissant pour peu que l'on apprenne à s'en servir. J'aime bien comprendre et découvrir le plus possible par moi-même. J'ai un collègue qui est assez calé et je lui demande des coups de main ou des conseils de temps en temps. Ces temps-ci, je suis en train de me bagarrer avec un template pour Joomla qui n'est pas d'une approche très aisée. J'ai déjà compris pas mal de trucs mais il y a encore des détails qui m'échappent totalement. Le pire, c'est que le site que je suis en train de faire ne sert vraiment à rien et qu'il n'est absolument pas appelé à être visité par quiconque. J'aurais très bien pu le faire en local, sur ma machine, mais je trouve que, alors, ça ferait vraiment trop "geek".
dimanche 25 octobre 2009
Dieu a-t-il inventé le slip ?
Tout à l'heure, je cherchais un sujet pour le billet quotidien tout en tentant de dessiner quelque chose lorsque je me suis mis à penser à Dieu et à tout ce dont on lui est redevable.
Vous ne vous êtes jamais posé la question de savoir ce qui tenait du divin, vous ? Moi si, souvent. Par exemple, le slip. C'est Dieu ou c'est pas Dieu qui a inventé le slip ? Ne me dites pas que vous ne vous êtes jamais questionné à ce sujet. C'est tout de même fondamental, l'invention du slip. Non ?
Lorsque je parle de slip, j'englobe tout ce qui est de la même famille. Le caleçon, le cache sexe, l'étui pénien et la petite culotte en dentelle et même le célèbre caleçon moletonné de Popeck. Honnêtement, je ne vois pas ce qui pourrait faire douter de l'intervention divine dans l'invention de cet élément de la garde-robe de tout un chacun. On n'a jamais entendu parler d'un inventeur quelconque, c'est bien la preuve que ça vient de plus haut. Seulement moi, si l'hypothèse de l'invention divine me convient parfaitement, il y a un petit détail qui me chiffonne. C'est que ce slip sert à cacher le sexe et que le sexe, ben ça, à n'en pas douter, c'est bien une invention de Dieu. Alors quoi ? Dieu aurait eu honte de son invention et aurait inventé quelque chose pour cacher cela ? Ça ne tient pas la route un instant. Il est presque blasphématoire de penser que Dieu aurait pu inventer quoi que ce soit sans qu'il ait mûrement réfléchi à son acte. Remarquez que, lorsque l'on y regarde de plus près, il n'a pas fait grand chose pour cacher le sexe des animaux. D'accord, d'accord, un peu de poils par ci, quelques plumes par là et quelques astuces pour d'autres mais point de slip ! Même pas de slip léopard pour les léopards. Alors peut-être qu'il s'est dit qu'il fallait cacher le sexe des humains et seulement d'eux. Pour quelles raisons obscures ? Les voies de Dieu sont impénétrables.
Aujourd'hui, on a changé d'heure. Pour le coup, il serait presque déjà 20 heures alors qu'il n'est que presque 19 heures. C'est pour cela que j'ai l'impression que la nuit est tombée plus vite que d'habitude. Il paraît que ça ferait faire des économies, que l'on consommerait moins et que ça serait plutôt positif. Je ne suis pas particulièrement ennuyé par ces changements d'heure. Déjà, faut pas pousser, on ne nous fait le coup que deux fois l'an. Ce serait toutes les semaines, ce serait déjà plus gênant. Là, bon, on s'y fait vite fait. Juste, il ne faut pas oublier de mettre à l'heure les montres, pendules, téléphones, réveils et autres cafetières électriques programmables. Pour l'ordinateur, ça se fait tout seul. Du moins chez moi.
Pour en revenir à cette histoire d'invention du slip, je ne suis plus si certain que Dieu y soit pour grand chose. Je sais bien que certains pensent que la burka serait d'essence divine mais franchement, vous imaginez Dieu en train de coudre des bouts de tissu en tirant la langue, vous ? Hein, franchement ? Je vous propose de réfléchir à tout cela et à me communiquer ce que vous aurez pu trouver à dire sur le sujet.
samedi 24 octobre 2009
Y a comme un malaise
Puisqu'il est difficile, à moins d'opter pour la solution de la maladie mentale, d'être quelqu'un d'autre que soi, j'ai décidé d'essayer, faute de mieux, d'être moi.
Ces temps-ci, ce n'est pas chose courante, je me pose des questions sur moi. Parmi ces questions, il y en a une qui m'interpelle plus que les autres, c'est celle de savoir ce que je vaux en tant que dessinateur. Aujourd'hui, jusqu'à il y a peu, j'ai passé mon temps à dessiner des trucs vagues sur des bouts de papier ineptes à la recherche d'un style, de quelque chose qui pourrait me faire dire : "Waouh ! Là, mon pote, t'es le meilleur ! Ça déchire trop ta race, ton staïle !".
Vous pensez bien que, évidemment, je ne suis arrivé à rien. Il fallait s'en douter, c'était perdu d'avance. Au moins, on ne pourra pas m'accuser de n'avoir pas essayé. Et alors, je me suis amusé à aller chercher des idées sur Internet, sur ces blog-BD qui fleurissent de partout. La plupart du temps, ce sont des dessinateurs ou dessinatrices qui racontent leur vie. Ce n'est pas toujours passionnant. Ça peut raconter que l'auteur a perdu une chaussette ou bien qu'il/elle a rencontré un/une garçon/fille super sexy mais qu'il s'est passé quelque chose d'imprévu ou de sot et que ça ne s'est pas terminé en partie de jambes en l'air. Vous voyez le genre ?
Je me souviens du blog de Frantico qui, je pense, a été un peu le précurseur. Là, il n'y avait pas beaucoup de doute possible, ça ne relatait pas des faits existants ou ayant existé. N'empêche, c'était bien rigolo, les aventures de Frantico. Après, il a été dit que c'était un auteur connu qui était à l'origine de ce blog. Je ne sais absolument pas ce qu'il en est vraiment. On s'en fout pas mal, au fond.
Malgré tout, j'ai compris ce que j'aime dans les dessins des ces dessinateurs de blog. Ce n'est pas le trait, ce n'est pas la maîtrise du trait, sa précision ou l'expression des personnages, non. C'est la spontanéité. Et alors, j'ai compris que ce qui manque à mes dessins, ce n'est finalement que ça. Mais voilà, la spontanéité, ce n'est pas si simple que l'on pourrait le croire. Par exemple, lorsque l'on voit les dessins de Franquin, ceux de la meilleure période des Gaston, on a l'impression que c'est du "facile", que le pinceau faisait parfois un peu comme il voulait. Et bien il paraît que Franquin était du genre à bosser pendant des plombes ses croquis pour trouver le geste ou l'attitude idéale de son personnage.
Aujourd'hui, donc, je me suis mis devant des feuilles de papier et j'ai tenté de faire des dessins de la manière la plus spontanée possible pour moi. Le verdict est sans appel, tout va partir au feu. Je me révèle incapable de me passer de l'étape du crayonné. Et alors ? Il n'y a pas péril en la demeure ! Si je dois faire un crayonné, je n'ai qu'à faire un crayonné et ne pas faire chier le monde avec mes états d'âme. Ben oui mais seulement si je fais un crayonné, je perds la spontanéité que je recherche. Et là, je ne sais plus quoi penser. Ce que j'appelle spontanéité, ne serait-ce pas parfois que de la maladresse ? Si cela se trouve, ce que j'aime bien chez certains dessinateurs/trices, c'est qu'ils/elles ne dessinent pas "bien". C'est compliqué, tout ça. Je sais qu'il y a quelques dessinateurs qui ne sont pas, à mes yeux, de bons dessinateurs et que j'aime beaucoup malgré tout.
Je retourne à mes crayons, stylo, feutres et bouts de papiers.
Entre temps, j'ai préparé un poulet rôti (au four) et des pommes de terre sautées dans de la graisse de coin-coin. Pour l'occasion, j'ai même ouvert une bouteille de bon vin. Le tout était vraiment plaisant. Vraiment. Ça vous réconcilie avec la vie, ce genre de petit plaisir. Un bon poulet cuit comme il faut, de somptueuses pommes de terre, un bon vin... le bonheur n'est pas loin. Bonheur bourgeois peut-être ; bonheur puéril sans doute ; bonheur égoïste sans aucun doute, mais bonheur tout de même. Ça me fait penser à cette scène dans le film "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" où un personnage décrit le bonheur qu'il a à déguster les sot-l'y-laisse du poulet. C'est l'une des plus émouvantes scènes du film, à mon avis. Du reste, je me demande si je ne vais pas le regarder ce soir. Je sais que je vais encore être à deux doigts de chialer, si je le vois mais bon...
Bref. Donc, j'ai fait un dessin "spontané" parfaitement nul et idiot. Voilà. Je n'ai pas grand chose d'autre à ajouter, ce soir.
vendredi 23 octobre 2009
Un chat pousse l'autre
Sans grande conviction, de la pointe du crayon, j'ai commencé à travailler sur un nouveau personnage.
J'ai un peu envie de dessiner un chat. Pourquoi un chat ? Parce que j'aime bien les chats. Là, je suis parti sur une idée que j'avais envie d'exploiter un peu, histoire de voir. Je sais que plusieurs choses ne sont pas à garder dans ce chat (les dents, par exemple). Là n'est pas le sujet. J'essaie de trouver quelque chose et il y a deux ou trois choses que je pense conserver dans ces premiers essais.
Tout à l'heure, en allant chez mes parents, je me suis arrêté pour ramasser quelques châtaignes dans un bois pas loin d'ici. J'ai été surpris de ne pas en trouver en plus grand nombre et de les trouver petites. Je retournerai voir ailleurs comment elles sont demain, peut-être.
jeudi 22 octobre 2009
On ne fait pas toujours ce que l'on veut
Ce matin, j'avais presque envie de dessiner.
Prendre une feuille de papier et un crayon, ça semble à la portée du premier imbécile venu. Pour preuve, je l'ai fait ce matin. En buvant mon premier bol de café. J'ai pris une feuille qui était là, sur la table, et j'ai commencé à essayer de dessiner avec l'espoir de trouver quelque chose à dessiner. Maintenant que la journée est presque terminée, je ne peux que constater un échec supplémentaire dans mon long et douloureux parcours de bouffon.
Dessiner, je peux le faire n'importe où, n'importe quand mais surtout n'importe comment. Pour tout vous dire, ce que j'ai fait aujourd'hui ne mériterait même pas d'aller allumer un feu dans la cheminée tellement c'est pire que mauvais.
Tout à l'heure, on va venir me livrer du fuel. Demain matin, je pourrai allumer la chaudière et, peut-être, arrêter de grelotter dans mon coin. Allez savoir ! Si cela se trouve, une fois que je serai plus confortable, peut-être bien que je pourrai dessiner un peu.
mercredi 21 octobre 2009
Rêves façon web 2.0
Il n'est pas certain du tout que les choses auraient été différentes si je n'avais pas eu mal à la tête.
Cette nuit, j'ai fait de drôles de rêves. Façon de dire. Ils m'ont réveillé à plusieurs reprises, ces rêves. Ce n'étaient pas des cauchemars, non, juste des rêves que l'on pourrait qualifier de bizarres si l'on souhaitait seulement les qualifier. Ça ne sert à rien de qualifier trop les choses, je crois. Il n'empêche que j'ai fait des rêves étranges qui m'ont réveillé et qui m'ont fait me poser des questions sur ma santé mentale.
J'ai, à plusieurs reprises, rêvé d'interface de site Internet et, plus particulièrement, de menus changeants, comme ceux que l'on peut faire avec les bibliothèques Mootools, pour ceux qui savent ce que c'est. Les autres trouveront facilement sur Internet en passant par Google ou autre. Il n'en reste pas moins vrai que, par défaut, je fais mes recherches avec Google alors qu'il fut un temps où je confiais cette tâche à Yahoo! ou à Altavista (chez qui je ne suis pas trop mal répertorié).
Vous me direz ce que vous voudrez, il ne faut pas avoir un cerveau en parfait état de marche pour faire de pareils rêves. Alors, oui, je peux apporter un semblant de début d'ébauche d'explication à la présence de ces rêves absurdes. Je vous explique. Il y a quelques temps de cela, un copain qui s'amuse comme moi à développer des sites Internet pour mettre en ligne sur la toile apprend que j'utilise de temps à autres Joomla, un CMS bien connu. Ni une ni deux, hop, il m'envoie quelques thèmes pour ce CMS en me disant combien ils sont vraiment épatants. Alors moi, pour voir, pour essayer, je les installe sur un site qui ne sert à rien d'autre qu'à tester des morceaux de choses. Hier soir, j'ai un peu essayé de faire fonctionner ces fichiers et ça m'a pas mal énervé. Ce n'est pas si simple que ça, faut pas croire ! Surtout que, ne nous voilons pas la face, je ne suis pas un vrai spécialiste du développement de sites Internet. Je suis même un débutant pur jus. Alors voilà, hier soir j'ai abandonné la partie et je suis allé me coucher en finissant de lire les aventures du Goon. Les histoires de Joomla plus celles du Goon expliquent bien ces rêves ridicules.
Ce matin, je me suis réveillé et j'avais mal à la tête. J'ai tout de suite pensé que j'avais au choix un cancer du cerveau ou une méningite carabinée. Le pire, c'est que je n'ai toujours pas acheté d'aspirine. Je n'avais pas trop envie d'aller au boulot mais j'ai un minimum (pas beaucoup plus) de conscience professionnelle. J'y suis donc allé. Je ne vais pas vous raconter tous les tours pendables que l'on m'a joué pour m'agacer mais je vais tout de même vous en raconter un, vite fait.
On me dit que l'on ne reçoit plus de fax. Bon. Des fois, il arrive que le serveur de fax qui tourne sous Windows ait ses vapeurs et refuse de faire ce pour quoi il a été payé (grassement). Je monte le voir à l'étage et je me rends compte qu'il a indéniablement planté avec superbe. Je le fais redémarrer et là, je m'aperçois qu'il est un peu engorgé. Il y a tout un tas de fax en attente d'impression. Alors, j'essaie de relancer les impressions et ça ne marche pas. Forcément. Bon. Je regarde la configuration du logiciel qui gère le serveur de fax et je ne vois pas grand chose. Je refais deux trois choses, essaie à nouveau et constate un échec une fois de plus. Alors, je redescends et vais voir l'imprimante chargée d'imprimer les fax entrants. J'ai failli éclater en sanglots. L'imprimante était arrêtée, le cordon d'alimentation débranché. Evidemment, personne n'avait touché à quoi que ce soit. Je me suis senti très seul, très abandonné des dieux.
Alors, je suis rentré chez moi en passant faire quelques courses à l'hypermarché habituel. J'ai acheté 1,5 kg de café, de quoi faire une bonne soupe de légumes et aussi un poulet que je ferai rôtir à l'occasion. Arrivé chez moi, comme j'avais toujours mal à la tête, j'ai fermé la porte et j'ai éteins mon téléphone et je suis allé m'allonger dans le noir. Vers 15 heures, je suis allé dépanner un copain qui ne parvenait plus à trouver la touche arobasse sur son clavier d'ordinateur. Je lui ai tout reconfiguré comme il le fallait et l'ai supplié de ne plus rien toucher dans le panneau de configuration de Windows. Il m'a offert un café que j'ai bu avec plaisir et puis, comme j'avais toujours mal au crâne, je suis rentré chez moi. Là, j'ai continué un peu à découvrir les joies immenses que peut fournir Joomla et puis j'ai attendu que le temps passe et que l'heure soit venue de me faire à manger.
A présent, j'ai fini de manger. J'ai bien mangé. C'était à mon goût. Simple et apte à remplir mon estomac. J'ai toujours mal à la tête et ça commence à m'agacer un peu. C'est un mal de tête lancinant qui prend dans la nuque et gagne le front. Peut-être un simple rhume. J'ai aussi le nez qui coule. Je suis dans un sale état. Je ne sais pas bien encore ce que je vais faire de cette soirée. Je n'ai pas envie de regarder l'un des DVD prêtés par mon frangin qui sont en attente et je n'ai pas trop envie non plus de bouquiner. Je vais sans doute surfer un peu et puis j'irai essayer de passer une bonne nuit de sommeil. On peut rêver, non ?
lundi 19 octobre 2009
Freebox
En ce moment, il me semble qu'il y a des soucis du côté de chez Free.
Ce soir, je n'ai pas eu de connexion à l'Internet pendant plus d'une heure et demi. Je n'en suis pas mort, ça ne m'a pas empêché de faire cuire mes nouilles quotidiennes et de les manger. Ce n'est pas bien grave, de ne pas avoir d'Internet durant quelque temps. Et pourtant, qu'est-ce que ça peut être agaçant ! Qu'est-ce que l'on trouve qu'il manque quelque chose pour que tout aille bien !
Et là, je me suis aperçu que j'étais tout de même un peu accro à la connexion Internet à haut débit. En mangeant, je lorgnais de temps en temps la Freebox qui moulinait à qui mieux mieux sur un PPP clignotant. Il y a un copain qui m'a appelé parce qu'il avait un souci de connexion lui aussi. Hop ! Deux accros à l'Internet haut-débit, deux !
Il y a aussi mes deux petits frères qui ont des problèmes de connexion chez Free, en ce moment. Pour l'un d'eux, il y a aussi une alimentation de Freebox qui a rendu l'âme. Je lui en ai commandée une hier soir. J'espère qu'il la recevra rapidement. Par contre, il y a assurèment aussi un problème de connexion puisque j'ai tenté de me connecter avec ma Freebox et mon alimentation sans succès aucun. Quatre personnes avec des problèmes de connexion chez Free, tous dans une même large zone géographique, moi je dis que ce n'est pas normal.
Alors ce soir, je me dépêche d'écrire n'importe quoi avant d'aller me coucher et de bouquiner quelque chose. Il ne fait toujours pas très chaud chez moi. La nuit précédente a été très froide et je n'avais que sept degrés dans la maison, ce matin. Brrr...
dimanche 18 octobre 2009
Conservation de calories
Celui qui parviendra à concevoir un appareillage simple et pas cher qui permettra de mettre en boîte la chaleur de l'été pour s'en servir en saison fraîche pourra prétendre au statut de bienfaiteur de l'humanité.
Aujourd'hui, je me suis résolu à tenter l'expérience. Considérant qu'il ne fait pas très chaud en mon logis et qu'il est possible que le peu de calories disponibles s'enfuient par le conduit de cheminée, je suis allé chercher dans le garage une lourde tenture que je tiens de je ne sais où et je l'ai placée devant l'âtre éteint (je ne suis pas complètement stupide).
Il m'a semblé que ça avait son effet puisque en l'espace de quelques heures j'avais gagné trois degrés. Evidemment, entre temps le soleil s'est mis à briller et rien ne dit ce qui a fait le plus effet entre la tenture et le soleil.
Ce soir, alors que la nuit est tombée, la température ambiante tombe également. Je le sens. Tout à l'heure, il faisait 15°, il ne fait plus que 14°. C'est tout à fait confortable. Quelques degrés supplémentaires ne seraient pas pour me déplaire mais déjà ce n'est pas si mal.
Demain, je reprends le boulot avec la suite des envois de fax. J'espère bien que j'en aurai vite terminé, de ce truc.
samedi 17 octobre 2009
Réchauffement climatique
Sans vouloir mettre en doute les dires des scientifiques, j'ai du mal à accorder beaucoup de crédit à ces histoires de réchauffement climatique, ces jours derniers.
En France, en Aquitaine, dans le Périgord, chez moi, en ce moment, il ne fait pas chaud. J'ai sorti un pull et j'ai allumé un radiateur électrique. Certes, ce n'est pas un gros pull d'hiver et je supporte coûte que coûte les températures comme elles me sont données. J'ai survécu à pire.
En ce moment, alors que l'après-midi est en passe de prendre fin (les journées sont de plus en plus courtes), je viens de boire une Guinness en compagnie d'un copain et je m'apprête à aller faire la vaisselle qui attend depuis hier soir. J'écoute Neil Young. J'aime bien Neil Young. Pas tout. Il y a même des Neil Young que je trouve presque inécoutables. Là, c'est son album "Greendale" réalisé avec Crazy Horse. Je ne connais pas très bien ce Crazy Horse mais je ne pense pas que ce soit le grand chef indien.
J'avais plus ou moins projeté d'aller faire quelques courses au Shopi de Thenon, cet après-midi. Et puis, je crois bien que je n'ai pas eu envie de sortir. C'est assez sot parce que je suis bien certain qu'il fait moins froid dehors. La journée n'est pas terminée, j'ai encore la possibilité d'aller les faire, ces quelques courses. Ce n'est pas une nécessité absolue, j'ai encore un peu de café et de quoi manger pour se nourrir. Il n'y a pas péril en la demeure.
J'ai passé pas mal de temps à bidouiller le site alternatif de Azerat. C'est que je cherchais à faire quelque chose de précis et que je ne comprenais pas très bien où il me fallait aller chercher cela dans tous les fichiers de Joomla, le cms que j'ai utilisé pour faire ce site. J'y suis parvenu mais ça n'a pas été sans mal. Il y avait trois fichiers à modifier et la documentation n'est pas très prolixe. Ceci dit, ça n'a aucune importance.
Pour passer le temps, j'ai aussi fait un dessin en prenant mon temps. Surtout que ça n'aille pas trop vite. Un petit coup de crayon par ci, un petit coup de gomme par là. C'est amusant, cette sensation que j'ai depuis des mois d'être vide de toute inspiration. J'ai remarqué que si je n'avais pas d'idée, il était intéressant de laisser faire. J'arrive bien souvent à sortir quelque chose. J'ai au moins quelques automatismes qui fonctionnent. Et puis finalement, puisque je fais ça pour passer le temps, l'important est que ça m'amuse encore un peu de le faire.
vendredi 16 octobre 2009
Pour une fois, soyons honnête
Avant que je puisse écrire quelque chose d'intéressant pour ce blog, il va falloir que je m'acclimate aux températures actuelles. Pour le moment, j'ai la cervelle qui fait de la colle.
Huit degrés au réveil, vers 8 heures, ce matin. C'est peu. J'ai connu pire mais là, j'ai eu du mal à accuser le coup. J'ai fait du café en grelottant et je l'ai bu en claquant des dents. Ce n'est pas confortable. Non, je vous jure, il y a mieux comme situation, en matière de confort douillet.
Je suis en train de finir d'épuiser ma réserve de bois. La réserve de fuel est épuisée depuis la fin de l'hiver et moi, moi je suis un peu épuisé aussi. C'est une sensation d'épuisement général, c'est bien ça.
Pour vous, je ne saurais pas dire vu que je ne suis pas dans votre tête. Pour moi, ça a un impact certain sur mon moral, des situations pareilles. Déjà que je n'ai pas le moral au beau fixe pour tout un tas de question, ces temps-ci, il ne manquait plus que la météo entre dans le jeu. C'est vraiment pas de chance, avouez !
Ce soir, je me suis fait à manger quelque chose plein de calories, un truc de montagnard ou presque. Des pommes de terre, des oignons et puis des œufs parce que je n'ai rien d'autre. Faudra que je pense à aller faire des courses, moi. Maintenant, ce soir, là, bientôt, après l'émission que j'écoute sur France Inter, j'irai bouquiner dans mon lit, sous la couette.
jeudi 15 octobre 2009
Il commence à ne pas faire très chaud
Depuis quelques jours, les températures commencent à être inconfortables. Je suis en train d'épuiser mon mince stock de bois sec en traînant lamentablement chez moi sans rien faire de bien concret.
Qu'il commence à faire froid, ma foi, ça n'a rien de bien extraordinaire. Nous sommes à la mi-octobre et nous avons eu un début d'automne très clément. Je n'ai donc rien à redire au fait que le jeu des saisons fasse son effet. Seulement, cette année, je suis pris au dépourvu. Je n'ai plus de fuel dans la cuve et je n'ai pas fait rentrer de bois. Du reste, je ne sais pas si j'achèterai du bois pour cette année. J'ai plus ou moins décidé de tenter de condamner la cheminée, histoire de voir si, sans elle, il y aurait moins de déperdition de calories. Depuis que je suis ici, à Azerat, je n'ai pas passé un seul hiver au chaud. Je me suis toujours caillé. Honnêtement, si je n'aime pas les grosses chaleurs, je ne suis pas non plus très friand des températures qui descendent sous la barre des 10°. Ce matin, c'était le cas. Un poil moins que 10° au réveil. J'ai ranimé le feu d'hier et là, à l'heure où j'écris ces lignes, il fait tout de même presque 14°. Ce n'est pas une maison très chaude. Je ne sais pas pourquoi.
Ce soir, je vais à un concert à Périgueux. Un concert de Juice of Miranda. C'est le groupe du copain d'une collègue. Il paraît que c'est du rock et du power pop. Le rock, c'est trop vague pour se faire une idée de ce que c'est ; le power pop, je n'en avais jamais entendu parler. Le mieux, c'est encore, pour celles et ceux qui ne seront pas au Sans Réserve, à Périgueux, tout à l'heure vers 18h30, d'écouter ce que fait le groupe sur son espace Myspace.
Mis à part tout cela, je n'ai pas grand chose à ajouter pour aujourd'hui. A demain.
mercredi 14 octobre 2009
PowerBook G4
Le plus joli, le plus mignon de tous les ordinateurs portables est le PowerBook G4 12 pouces.
Un Macintosh qui se respecte se doit d'avoir un vrai processeur. Un vrai processeur, ce n'est pas très compliqué, c'est un Motorola. Tout ce qui est arrivé après ne vaut rien. Le souci, vous diront certaines personnes, c'est que les processeurs Motorola ne sont plus vraiment employés par Apple et que, de ce fait, on est bien obligé de passer par la case Intel si l'on souhaite acheter un portable Apple neuf.
Seulement, rien n'oblige à acheter du neuf, justement !
mardi 13 octobre 2009
Autant s'en débarrasser tout de suite
Profitant de la pause de la mi-journée, j'ai délaissé les envois de fax pour griffonner quelque chose.
lundi 12 octobre 2009
Les destructeurs de bonnes idées
Le fax, la télécopie, est une invention fantastique. C'est Edouard Belin qui jette les bases de ce magnifique outil avec son bélinographe.
L'histoire du génie humain est emplie de superbes inventions qui sont devenues des plaies. Aujourd'hui je parle de la télécopie parce que je suis chargé d'en envoyer par milliers mais j'aurais pu tout aussi bien vous parler de la télévision, du téléphone ou de je ne sais pas quoi encore. La télécopie, ça a été un superbe outil pour faire parvenir un document à quelqu'un à distance. Je veux faire parvenir le plan que je griffonne à quelqu'un qui est éloigné de moi. Je glisse la feuille dans la machine, je compose le numéro de la personne et hop, voilà qu'il a en main une image assez fidèle de l'original. Aujourd'hui, le e-mail permet de le faire mais alors il faut un ordinateur et un numériseur. Un télécopieur, on peut en trouver un peu partout et il suffit d'une ligne de téléphone et d'un peu d'électricité pour que ça fonctionne. Maintenant, c'est vrai que l'on peut aussi prendre le document en photo avec son téléphone portable et envoyer l'image à son correspondant. Je n'ai jamais essayé et ne suis pas bien persuadé que ça soit une bonne solution.
Mais alors donc que cet outil était un outil plaisant, utile, magique, voilà que des margoulins passent par là et qu'ils se mettent en tête que ça pourrait bien être un bel instrument de torture pour faire parvenir des offres alléchantes à tout un tas de personnes qui n'ont rien demandé et qui ne voient pas forcément d'un bon œil d'avoir à payer du papier (thermique ou non) et de l'encre ou bien d'être réveillé en pleine nuit par la publicité envoyée par de sombres salopards. Parmi ces sombres salopards, il y a "je". Quelques fois chaque année, on me donne pour mission d'envoyer quelques milliers de télécopies à des personnes qui ont le malheur d'avoir leur numéro de télécopieur dans des fichiers qui sont vendus à des crétins férus de techniques commerciales idiotes. Ces fichiers sont vendus. Le logiciel et le matériel que j'utilise pour mener à bien ces campagnes de "fax-mailing" sont vendus aussi. L'usage des lignes téléphonique est vendu. Mine de rien, ça fait tourner l'économie, tout ce bazar.
Ce que je ne comprends pas bien, pourtant, c'est qu'il y ait encore des personnes pour croire que ces pratiques allaient ramener des clients. Je ne voudrais pas parler pour tout le monde mais pour ma part, il me semble que si j'étais amené à recevoir ce genre de télécopies, je prendrais cela plutôt mal et que je n'aurais vraiment aucune envie d'aller acheter quoi que ce soit aux fieffés imbéciles qui se sont permis de me les envoyer. C'est du moins l'attitude que j'ai avec une autre pratique, celle des spams et autres publicités envoyées par courrier électronique.
Alors, moi, en parfait abruti de salarié aux ordres, j'envoie mes télécopies, jour et nuit, à tout un tas de personnes qui ne m'ont rien demandé, que je ne connais pas et à qui, j'aimerais qu'elles me croient, je ne veux aucun mal. Je ne suis pas fier de cela, je vous prie de me croire !
dimanche 11 octobre 2009
Comparatif Nikon-Canon
Parfois, on est persuadé de la supériorité d'un produit sur un autre sans jamais avoir eu l'occasion de faire de test comparatif. Pour moi, par ce que j'en avais lu, par ce que l'on m'en avait dit, j'étais plus ou moins certain qu'un scanner Nikon 4000 ED était nettement supérieur à tout autre scanner de film 135. Là, on m'a offert un antique Canon 2700F. J'ai scanné des dias avec les deux appareils.
Ce test fait rapidement n'a pas pour but de prouver quoi que ce soit. Déjà, je ne prends pas la peine d'aller chercher des renseignements sur les deux appareils. Ce que je peux dire, c'est que le Nikon 4000ED date de la première moitié des années 2000 et qu'il est pourvu d'une connectique FireWire. Il numérise en 4000 points par pouce (4000 PPP ou 4000 DPI). Le Canon doit être plus ancien. Il se connecte par un port SCSI en numérise en 2700 PPP.
Pour réaliser ce test comparatif, j'ai utilisé deux Macintosh. Un G3/233 pour connecter le numériseur Canon en SCSI ; un G4/800 pour connecter le Nikon en FireWire. Il m'a fallu installer une simple extension dans le dossier des modules externes de Photoshop pour le Canon pour que celui-ci soit pris en charge sans autre forme de procès. C'est un bon point pour le Canon dans la mesure où j'ai trouvé cette extension sans trop de difficulté sur le site Internet de la marque. On ne peut pas en dire autant pour Nikon qui est radin et ne souhaite pas laisser les visiteurs téléchargés aussi facilement quoi que ce soit. L'inteface de pilotage du numériseur Canon est plus sommaire que celle du Nikon mais au moins on comprend aisément ce que l'on peut faire.
J'ai choisi de numériser des dias. J'ai pris ce que j'ai trouvé sans trop chercher à trouver des images de bonne qualité. De mémoire, il me semble que ces images ont été prises avec un Canon T90. Elles ont été prises à Villac, vers la fin des années 90. Je n'ai fait aucun réglage sur les numériseurs. J'ai laissé faire la mise au point automatique et désactivé les réglages automatiques de niveau, de netteté, de contraste, de couleur et autres. Les images présentées ici sont donc "brut de scan". De même, mis à part les recadrages et redimensionnements, je n'ai rien fait sous Photoshop. Les images ont toutes été exportées avec les mêmes paramètres en JPEG de qualité moyenne.
Les deux images suivantes sont numérisées par le Canon pour la première, par le Nikon pour la seconde. Il est à noter que le Nikon peut numériser sur une profondeur de 14 bits par canal tandis que le Canon se limite à 8 bits par canal. Après avoir hésité sur la marche à tenir, j'ai choisi de limiter le Nikon à 8 bits.
Le Nikon donne une image avec plus de détails visibles dans les ombres. Le Canon ne parvient pas à déboucher cela. Il conviendrait de voir ce que l'on pourrait tirer de réglages.
Comme précédemment, l'image suivante est numérisée sur le Canon pour la première et sur le Nikon pour la seconde. La différence de traitement est frappante. Subjectivement, je préfère le rendu, plus flatteur à mes yeux, du Canon. Pour autant, je suis persuadé que l'image donnée par le Nikon permet très certainement une plus grande latitude de réglage sous Photoshop.
Là où l'expérience devient plus curieuse, c'est lorsque l'on choisit de conserver la taille maximale de l'image et que l'on en prélève une partie pour voir la netteté. Je pensais que le Nikon allait s'en sortir mieux et j'ai été surpris de constater que ce n'était pas nécessairement le cas. Sur les deux détails de l'image numérisée par le Canon (la première) et le Nikon (la seconde), il est difficile de donner un avis.
Alors en fait, je ne sais pas bien ce qu'il faut penser de tout cela si ce n'est que l'on trouve de vieux Macintosh et de vieux scanner Canon pour pas grand chose dans les petites annonces et que, ma foi, ça peut être une solution pour qui voudrait s'amuser à numériser des dias.
En définitive, je me dis aussi que je ne fais plus beaucoup de photos argentiques et que je n'ai a priori pas besoin de numériseur avec un appareil numérique. Alors, je me dis que j'ai écris tout ça juste pour en arriver à la conclusion qu'un numériseur de film 135 était peu ou prou devenu quelque chose d'inutile ou tout du moins pas indispensable. C'est lamentable.
samedi 10 octobre 2009
Chat alors !
Aujourd'hui, j'ai un peu travaillé un nouveau personnage.
Un chat parce que j'aime bien les chats. Je vais voir ce que je peux sortir de celui-ci. Pour le moment, je n'en suis qu'aux premiers dessins et là, c'est le premier encrage. J'avais du temps à perdre alors j'ai tenté une mise en couleurs sommaire.
Et surtout, n'hésitez pas à critiquer. Une petite mise au point : la drogue, c'est mal !
vendredi 9 octobre 2009
De passage par l'Aude
Hier, en route pour Marseille, nous sommes aussi passés par Castelnaudary, dans l'Aude, pour aller chercher un pont arrière de fourgon Renault. Ça n'aurait eu aucun intérêt si je n'avais pas croisé un courageux petit camion.
Il a quelque chose entre cinquante et soixante ans. A voir son aspect, on comprend qu'il a une vie de dur labeur à son actif. Nous quittions Castelnaudary pour rejoindre l'autoroute et filer vers Marseille lorsque je le vois arrêté de l'autre côté de la rue. Son propriétaire est en train de finir de le vider. Pas vraiment causant, le propriétaire.
— Bonjour, Monsieur... J'aime beaucoup ces vieux camions. Vous me permettez de le prendre en photo ?
— Si vous voulez, oui.
— Vous l'avez depuis longtemps ?
— Oui.
Je ne parviendrai pas à en savoir beaucoup plus. Le propriétaire semble assez âgé. Je n'ai pas bien compris s'il était ferrailleur ou artisan je ne sais quoi. Autour de son hangar, il y a tout un tas de vieille ferraille, des machines-outil, une fraiseuse ou quelque chose du genre, je ne me suis pas approché.
C'est une Goélette Renault. Sans doute un R2086 de 1400kg de charge utile. L'aspect général n'est pas flatteur mais on sent que les organes principaux sont en état. Il est bien chaussé, la batterie est récente, il n'y a pas de trace de fuite d'huile.
Pour ma part, je préfère encore trouver ces vieux utilitaires encore en activité, même s'ils portent les marques de leur vie, que dans des musées, parfaitement restaurés.
Retour de Marseille
Il est 01:47, nous sommes vendredi, je reviens juste de Marseille.
Rien à dire pour le moment si ce n'est que Marseille est une vilaine ville.
jeudi 8 octobre 2009
Départ pour Marseille
Je vous le disais hier, ce matin je vais à Marseille. Nous partons, un collègue et moi chercher un pont de camion et une moto.
J'aime assez ce genre d'expédition. On prend la route, on sait que nous avons un bon paquet de kilomètres à abattre et on se donne pour mission de faire un aller-retour le plus vite possible tout en restant dans un certain respect du code de la route. En tout, on va avoir quelque chose comme 1300 kilomètres à faire dans la journée. Du coup, je ne sais pas trop si je serai de retour pour écrire un billet avant ce soir minuit et je préfère assurer le coup en l'écrivant dès à présent.
On verra ce que ce petit voyage me donnera comme idée pour un éventuel prochain billet.
mercredi 7 octobre 2009
Parlons claviers
Je ne vais pas vous faire le coup de l'écologie deux fois de suite. Ce ne serait pas très déontologique.
Un sujet nul chasse l'autre. Hier, l'écologie ; aujourd'hui, je ne sais pas encore quoi mais je vais tenter de trouver quelque chose en écrivant. Ah ben tenez ! Ecrire ! Voilà un sujet intéressant et assez nul, non ? Alors voilà ce que je vous propose comme sujet : "de l'influence de la qualité du clavier dans l'écriture". C'est pas mal, hein ? Fallait y penser, non ? Ça m'est venu d'un coup d'un seul, comme ça. Remarquez, ce n'est pas pire que ce que je garde de côté pour une autre fois.
Alors, je ne sais pas si vous le savez, j'ai la possibilité d'utiliser différents ordinateurs dans ma vie de tous les jours. Je ne sais plus si je vous en ai déjà causé, j'ai une préférence pour les ordinateurs Apple. Or, il se trouve que, chez moi ou au boulot, j'ai aussi l'occasion d'utiliser des PC-Windows. Je le fais rarement de bon cœur, rarement chez moi (ou alors par jeu), rarement souvent. Mais ne nous perdons pas en cours de route. Là, je suis en train de me faire cuire des pommes de terre sautées dans de la graisse de canard et ça n'a rien à voir avec le sujet choisi. Il faut que je parvienne à me canaliser. J'ai tendance à partir dans n'importe quelle direction, parfois. Je vais faire attention.
Bien. Donc, il n'est pas question de parler Macintosh ou PC. Ce n'est pas le sujet. Le sujet concerne les claviers. Evidemment, pour évacuer la chose vite fait, le plus gros reproche que je peux faire aux claviers de PC, c'est que certaines touches ne sont pas là où elles se trouvent sur un clavier de Macintosh. Comme il se trouve aussi que j'adore jouer avec les raccourcis clavier, vous imaginez sans peine les déconvenues rencontrées avec les PC. Je reconnais ne pas connaître beaucoup de raccourcis clavier liés à Windows. Mais là n'est pas le sujet, je le répète. Donc, les claviers, leur qualité et l'influence de cette qualité sur l'écriture. On y va.
J'ai remarqué que plus le clavier m'était agréable à utiliser, plus j'écrivais librement n'importe quoi, au gré de mes idées jaillissantes d'on ne sait z'où. Cela, je le sais depuis belle lurette. Le clavier que j'utilise en ce moment est le clavier noir et transparent des premiers G4. Il n'est pas mal mais je lui reproche tout de même un peu d'accrocher lorsque l'on appuie pas bien verticalement sur les touches. Celui qui a suivi ce modèle, le blanc, était sensiblement pareil. Celui qui a suivi, un modèle blanc qui fait vraiment bas-de-gamme, je ne l'aime pas du tout ! Je le trouve extrêmement désagréable. Enfin, les derniers claviers en aluminium est, à mon avis, un vrai délice. Il se rapproche un peu des claviers de portable. La course est réduite et, pour autant, on sent bien si l'on a appuyé ou non sur les touches. J'aime aussi beaucoup les claviers des iBook, PowerBook G4, MacBook et MacBook Pro. Vraiment très agréables.
Et bien voyez-vous, à mon avis l'importance du choix d'un clavier est sensiblement du même ordre que le choix d'un stylo. Depuis des années, j'utilise un Mont Blanc dès que je veux écrire un courrier personnel pour lequel je donne un peu d'importance. Je crois que je ne peux pas m'en passer sans avoir le sentiment que quelque chose ne va pas. La main se fait à l'outil, la plume se fait à la main et le tout forme un tout. Si je ne craignais pas d'écrire n'importe quoi, je dirais que c'est aussi important que l'appariement d'une chaussure et d'un pied.
Pour moi, un bon clavier ne doit pas être agréable qu'au toucher ou à la frappe. Il y a aussi le son des touches qui a son importance. Je suis persuadé que l'on frappe aussi au son pour savoir si oui ou non on a bien saisi le caractère que l'on souhaitait frapper. Cela devait être encore plus évident avec les machines à écrire mécaniques où l'importance du dosage de la force de la frappe était primordiale. Il me semble que je n'écris pas de la même manière sur le clavier que j'utilise là et sur celui du iBook. Le clavier du iBook demande moins de force et est plus précis. Je pense que mon esprit est plus libre de vagabonder comme bon lui semble avec un clavier de portable. Ceci dit, je dois reconnaître que le clavier du G4 que j'ai actuellement sous les doigts est plutôt dégueulasse et qu'il serait sans doute plus agréable après un bon nettoyage en profondeur. Il faudra que je le démonte et fasse cela un de ces jours.
Demain, je vais à Marseille avec un copain. Je vais essayer d'écrire un petit quelque chose avant de partir parce que je ne suis pas certain que nous serons de retour avant après-demain.
mardi 6 octobre 2009
La nouvelle religion
Une nouvelle religion est née. Son dieu ? La Terre. Son but ? Conquérir l'univers.
Comme beaucoup de simples d'esprit, j'ai été attiré par les mouvements écologistes. Il m'est même arrivé de voter pour une candidate écologiste au premier tour d'élections présidentielles dans les années 90. Moi, mine de rien, malgré mes voitures à quatre roues motrices, mon chauffage approximatif au fuel domestique et mes ordinateurs qui consomment de l'électricité nucléaire à tire-larigot, je reste un peu pour les idées écologistes. Alors quoi ? Je fais quoi pour la planète ? A dire vrai, je ne fais pas grand chose. Je pense même que j'évite de faire plutôt que de faire. Il y a des petites choses qui ne sont pas grand chose mais qui, en toute naïveté, pense-je, peuvent ne pas faire de mal. Eviter les produits trop emballés et privilégier ceux qui ne le sont pas du tout (pas mal de fruits et légumes peuvent ne pas l'être du tout) ou qui le sont très peu ou encore qui ont un emballage soit réutilisable soit peu polluant. On aura beau me dire que les bouteilles en plastique sont réutilisables pour faire de la "laine polaire", je préfèrerai toujours acheter en bouteille de verre recyclable. En plus, je déteste cette saloperie de "laine polaire". Après, je vais éviter de prendre la voiture si je n'ai pas à le faire. Je m'arrange pour faire les courses sur Périgueux lorsque je suis à Périgueux pour le travail. Je m'arrange aussi à grouper ce que j'ai à faire en un lieu pour ne pas être obligé de prendre la voiture trop souvent. Je peux rester trois ou quatre jours sans prendre la voiture. Pendant ce temps, mine de rien, elles polluent peu pour des "quatre roues motrices".
Chaque semaine, j'ai à peine un sac poubelle de trente litres à déposer au bord de la route. Je pourrais encore faire mieux, je le sais bien. D'ailleurs, lorsque je fais vraiment attention, j'arrive à tenir deux semaines avec un simple sac poubelle de même contenance. Bon. Je trie mes déchets dans la mesure de mes possibilités. Par exemple, j'aimerais bien qu'il existe à Azerat un service de ramassage des déchets organiques (ou au moins végétaux) qui pourraient être compostés. De mes vieux souvenirs de Azerat, je me souviens que c'était un tracteur qui passait pour ramasser les ordures et les conduire à la décharge communale. Ce n'était pas trié. Là, ce serait un peu le même principe mais ça serait utile pour ceux qui font leur jardin ou pour les agriculteurs qui sauraient bien quoi en faire. Pour ce genre d'action, je suis partant et je peux me rapprocher des idées écologiques. Je suis persuadé que si tout le monde faisait un peu attention, ça ne ferait pas de mal.
Mais l'écologie est en train de devenir un phénomène religieux ou sectaire. On ne cherche même plus, comme Reiser à l'époque, à expliquer les choses et à faire croire en l'utopie écologiste, on ne demande plus aux gens que de croire. Simplement croire. Croire que la planète souffre, que la planète se réchauffe, que la voiture c'est mal et que le bio, c'est bien. Allez donc expliquer aux gens de la campagne qu'il faut se passer de voiture et aux pauvres qu'il faut manger bio. Vous allez voir, ils vont vous suivre.
Alors oui, bien sûr, si j'ai une voiture qui consomme peu, si je fais du covoiturage, si j'opte pour le télétravail, si je prends les transports en commun, c'est vrai que je consommerai encore moins et que je serai un bon citoyen écologique. Le problème, c'est que je ne suis pas parfait. Une société qui chercherait à ce que ses membres soient parfaits serait une dictature cruelle. Une chose, par exemple, qui ne manque pas de m'étonner dans le discours des écologistes, c'est le problème de la surpopulation. Jamais ils n'en parlent vraiment et, surtout, jamais ils ne disent comment ils imaginent régler ce problème. J'ai bien peur qu'ils aient des idées pas très belles.
L'autre jour, c'était Nicolas Hulot qui était invité de Denis Cheissoux sur France Inter. Il y causait de son film et l'animateur lui passait la pommade. Normal, nous avons là deux éminents représentants de la cause écologiste. Et alors, à un moment, Denis Cheissoux a dit tout simplement que le film de Nicolas Hulot est messianique. Ça sent pas un peu la religion naissante, ce truc ?
lundi 5 octobre 2009
Pas en forme
J'aimerais bien que ça se déclare. J'aimerais bien savoir si j'ai juste un petit rhume ou si c'est une bonne grosse grippe.
Il y a des journées qui semblent longues. Ça a été le cas pour celle-ci, pour moi. Déjà, vous vous réveillez à 3h18. Parce que vous savez que vous ne vous rendormirez pas, vous vous levez à 3h30 et vous allez faire du café. Ensuite, vous buvez votre café en attendant qu'il soit un peu plus de sept heures et que vous puissiez partir pour le travail.
Si seulement j'avais de l'aspirine, j'en prendrais plein et ça passerait sûrement. Seulement voilà, je n'en ai pas. Demain, j'irai en acheter. Au lieu d'aspirine, j'ai pris des cachous. Ça n'a rien fait de bien terrible. Oui, la journée m'a semblé longue et ennuyeuse. Ce soir, je suis rentré du boulot et puis j'ai commencé à réfléchir à ce que j'allais pouvoir trouver à manger de simple à préparer. Pas envie de cuisiner. Maintenant, j'ai fini de manger, j'ai préparé le café pour demain et je crois que je vais essayer d'aller m'allonger dans pas longtemps. Je vais lire quelques dizaines de pages du bouquin en cours et puis, je dormirai.
dimanche 4 octobre 2009
Chat, gratin et mal de crâne
Aujourd'hui comme hier et avant hier, je me suis réveillé avec un mal de tête vaseux et un sentiment de "ça va pas trop bien" larvaire.
Grippe ou pas grippe ? Je ne pense pas que ce soit la grippe. Je pense que la grippe m'aurait cloué au lit. Là, non. Je ne suis pas cloué au lit. Je ne me sens pas très bien, j'ai mal à la tête mais je reste un peu actif. Par exemple, aujourd'hui je suis retourné à mon idée de dessiner un chat. J'ai beaucoup gommé et je ne suis pas vraiment satisfait du résultat. Cependant, je vais conserver cela comme base de travail.
Pourquoi un chat ? Parce que j'aime bien les chats. Pourquoi pas plutôt un chien ? Parce que je n'aime pas trop les chiens. Au début, j'étais parti sur l'idée d'un chat. Je suis arrivé à faire un chien. Alors, j'ai réfléchi et j'ai voulu dessiner une moto. Comme il fallait s'y attendre, ça a donné un chat. Je commence à savoir comment fonctionne mon cerveau. C'est quelque chose ! Je vous raconte pas le bordel qu'il y a là-dedans ! Enfin, de fil en aiguille, j'en suis arrivé à l'idée de faire un gratin dauphinois tout simplement parce que je considère que ça va bien avec la côte de porc que je projette de manger ce soir.
Ce matin, je me suis levé avec l'idée d'aller me recoucher. Je ne l'ai pas fait tout de suite. J'ai pris mon café matinal et puis je suis allé prendre une douche. Entre quelques coups de crayon et quelques séances de gommage, je suis allé faire une série de photo avec une rotule panoramique que m'a laissé mon frangin. Je crois que je n'ai pas bien compris la subtilité des réglages. Faudra recommencer. J'ai aussi perdu pas mal de temps sur Internet et puis, dans l'après-midi, j'ai essayé de faire une sieste. Ça, je ne sais pas bien faire non plus. Je ferme la porte, j'éteins la lumière et je me couche avec l'intention d'y parvenir mais il n'y a rien à faire, je ne m'endors pas. Bon, je crois que je me repose un peu tout de même.
Le gratin est en train de cuire. Il faut bien au moins ¾ d'heure, je pense. Je vais essayer de ne pas oublier de faire cuire la côte de porc.
samedi 3 octobre 2009
Dans quel sens vais-je ?
Aujourd'hui, j'ai essayé de dessiner et j'ai vite compris que je n'allais pas y parvenir. Alors, j'ai eu l'idée de me demander dans quel sens j'allais, dans la vie.
Franchement, ça me déprime. Oui, je déprime de ne pas trouver l'idée d'un dessin. Ça m'angoisse et l'angoisse, ça me déprime. C'est comme ça. Et quand je déprime, j'ai vite fait de me convaincre que je ne suis qu'une merde et que je n'ai que ce que je mérite. Ce n'est pas bien gai alors ça me fait déprimer encore un peu plus. C'est un cercle vicieux.
Si par mégarde il m'arrive de voir d'anciens dessins de moi, je les trouve en général très mauvais. Alors, je constate que les dessins un peu moins anciens sont aussi un peu moins mauvais. Mais je constate aussi que je ne sais plus dessiner. Alors voilà. J'ai réfléchi et je me suis demandé si je n'étais pas en haut de la colline. Devant, je redescends ; derrière, je redescends aussi. En d'autres termes, je me demande tout bonnement si je ne suis pas arrivé au point le plus haut auquel je pouvais prétendre. Il n'y aurait alors plus aucune chance de progresser. Je ne ferai jamais mieux et j'ai le désagréable sentiment de ne pas être parvenu très haut. D'un autre côté, il est possible aussi que ce soit un sentiment généralement partagé par toutes celles et tous ceux qui doivent faire appel à leur cervelle pour produire quelque chose. Il y a ce moment de vague où l'on ne voit plus comment progresser. Ça ne veut pas dire que l'on ne trouvera pas. Pour le moment, je me raccroche à ça.
La déprime, ce n'est pas très grave. Même, on pourrait presque aller jusqu'à prétendre que c'est une bonne chose tant sont nombreuses les personnes de talent à avoir connu des passages à vide de cette sorte. Rien que dans le domaine qui m'intéresse au premier chef, on peut noter le plus grand de tous : Franquin. Franquin était, paraît-il, un grand dépressif. Mais nous avons aussi Hergé ou Gotlib. D'avoir au moins ça en commun avec eux devrait m'emplir de joie. D'ailleurs, il paraît que les gens qui ont de l'humour sont assez tristes dans le privé. J'avais lu quelque part que Desproges n'était pas un grand rigolo et que Coluche déprimait pas mal. Bon. Admettons. Mais de là à prétendre qu'il faut déprimer pour être un bon humoriste, il faudrait voir à ne pas exagérer et à ne pas pousser le bouchon trop loin. Par exemple, a-t-on déjà entendu dire que Bigard était dépressif ? Non, je ne le crois pas. Oui, c'est vrai, c'est un mauvais exemple, il s'agit là d'un très mauvais humoriste. Bon. Mais la déprime, reconnaissons-le, n'est pas non plus le signe d'un humour garanti sur facture. Il y a des dépressifs qui n'ont aucun humour.
Aujourd'hui, j'ai pris une feuille de papier et j'ai essayé de dessiner. Je n'ai rien fait de valable. Il faut dire que je ne me sens pas trop en forme depuis hier. Peut-être la grippe ou un truc dans le genre. Je ne me sens pas trop en forme, ce n'est pas bien pour le dessin, j'ai remarqué. Il faut que je me sente serein pour pouvoir dessiner convenablement. Demain, j'essaierai encore de dessiner.
vendredi 2 octobre 2009
Défi pour ce vendredi (suite)
Au départ, j'ai voulu dessiner un chat mais je ne suis arrivé à rien qui me plaisait. Je ne laisse pas tomber pour autant cette idée de chat mais il vous faut vous contenter d'un chien. A suivre.
Défi pour ce vendredi
Aujourd'hui, je n'ai rien de bien spécial à faire. J'ai quelques photos à travailler, un peu de ménage à faire, la vaisselle à laver. Alors, je vais tenter une expérience. Je vais me lancer un défi.
Voilà la nature du défi : je me donne jusqu'à ce soir pour faire un dessin. Je pars de rien. Je n'ai aucune idée en tête. Je pars à l'aventure. Juste un crayon, du papier et mon bon vieux cerveau. C'est pas gagné.
Ce billet sera alimenté au fur et à mesure de l'avancée du dessin.
jeudi 1 octobre 2009
Octobre
On a changé de mois dans la nuit. Je ne sais pas si vous l'aurez remarqué. Hier, nous étions en septembre, nous voilà en octobre. Le temps passe bien vite, ces temps-ci.
Je vous le dis comme je le pense, si je n'étais pas l'auteur du billet d'aujourd'hui, sûr que je ne prendrais même pas la peine de perdre du temps à le lire. D'ailleurs, je ne vais pas le relire, je n'aime pas perdre mon temps pour rien. Je n'ai rien à vous dire. Depuis ce matin, je tourne en rond. Depuis ce matin, j'essaie de faire des choses et rien ne va comme je le voudrais. Par exemple, j'essaie de bosser sur un petit site Internet que je fais pour le copain d'un copain. Rien de bien sorcier mais il faut que ça soit au moins présentable. Et bien voilà, tout ce que j'essaie de faire passe à la trappe. Dans le même temps, étant donné que jamais il a été dit que ce service pourrait être rétribué le moins du monde, je ne considère pas que je doive m'investir plus que le strict nécessaire dans ce projet dont je me fous pas mal, en définitive.
Moi, ça ne me dérange pas de bosser pour rien. Je trouve même que c'est plus reposant. Il y a juste que ça dépend comment c'est amené. Si l'on me prend bien, je suis d'accord sur le principe de la gratuité. De toutes les façons, entre ne rien faire en s'emmerdant ou travailler en y prenant un peu de plaisir, le choix est vite fait, pour moi. Disons que le travail gratuit, lorsqu'il me permet de passer le temps, je suis d'accord. Là où je ne suis plus d'accord, c'est lorsque, en plus d'être gratuit, je dois payer pour. Je vous assure que ça arrive. Et je ne parle pas que de la fourniture de papier et d'encre ou d'électricité pour les choses informatiques.
Bon. Ce soir, il y a le concert de Aigzocet à Périgueux. Je vous en parlais l'autre jour. C'est à 18 heures 30. Là, je me demande vraiment si ça vaut le coup que je me déplace pour aller dans un endroit où il risque d'y avoir un peu de monde. Plus ça va, moins j'aime la promiscuité avec mes semblables, mes frères. j'ai trop pris l'habitude de vivre dans mon petit chez moi aux aspects de tanière. Il me reste un peu moins d'une heure pour me décider.