Chplaf, chplaf. Je patauge joyeusement dans l'eau. Il n'a pas plu depuis quelques jours, la source de la présence de toute cette eau n'est pas à chercher de ce côté là. Qu'est-ce donc que ça peut donc être donc ? Le robinet qui ne sert jamais qui est contre le mur ? Que nenni ! Ayé ! J'ai trouvé ! C'est le groupe de sécurité du chauffe-eau. Faut que j'sois honnête, ça fait déjà quelques mois qu'il fuyait un peu beaucoup. Jusque là, ça restait dans les limites du raisonnable. Je perdais une dizaine de litres tous les deux jours. Mais là, mazette ! Excusez-moi du peu ! C'est au bas mot une bonne cinquantaine de litres qui sont partis en l'espace de deux jours. Assez pour laisser une partie du sol bien mouillé. Pas assez pour tout inonder non plus. C'est une chance.
Alors, il a fallu changer le groupe de sécurité. Ce n'est pas très compliqué. D'abord, déposer ce groupe de sécurité. Une bonne clé à molette, et hop ! Là, il y a un problème. Le chauffe-eau commence à se vidanger. Tiens ? Etrange. La dernière fois que j'avais procédé à une semblable opération, le chauffe eau ne s'était pas vidangé. Bon. Je prends deux seaux. Un sous le chauffe-eau et un pour transvaser le contenu du premier seau et aller le verser dehors. Il y a deux-cents litres d'eau chaude qui part ainsi. C'est ballot. Quand on pense à toute cette bonne eau chauffée à la bonne électricité qui disparaît, on pense à la facture d'eau et à celle d'électricité et on est pris d'une grosse envie de pleurer. Je suis trop sensible.
Il en faut du temps, mine de rien, pour vidanger un chauffe-eau. Ce n'est pas un travail passionnant. Vous êtes là à attendre que votre seau se remplisse et, vite, vous le videz dans l'autre seau que vous allez verser dehors avant de revenir au chauffe-eau et recommencer. Bien sûr, vous avez coupé l'arrivée d'eau froide avant toute chose. Vous avez aussi coupé l'alimentation électrique parce que l'eau et l'électricité, ça ne fait pas toujours bon ménage. Dans le cas présent, l'installation électrique est des plus extravagante avec des fils qui courent partout, pas fixés et pas très protégés. Faut avoir la foi.
Le chauffe eau vidé, je me saisis du groupe de sécurité défaillant pour m'en servir de modèle et file à Thenon pour en trouver un nouveau. Il n'en reste qu'un. Je n'en ai pas besoin de beaucoup plus. 16,90 €. Ça ne vaut pas le coup de s'en passer. Je reviens chez moi, vais chercher du téflon dans mes affaires et descends pour procéder à l'installation du nouveau dispositif. Je fais les branchements, vérifie que les vannes fonctionnent, tourne la robinet d'arrivée d'eau et observe mes branchements à la recherche d'une fuite. Il n'y en a pas. Je suis content. Je monte ouvrir un robinet d'eau chaude pour permettre le bon remplissage du chauffe-eau. Tant que de l'air s'échappe par le robinet, c'est que le ballon n'est pas plein. Une fois qu'il n'y a plus d'air et que de l'eau coule, je peux purger les deux autres robinets d'eau chaude de la maison et remettre l'électricité pour faire chauffer les deux-cents litres de flotte. J'en suis là.
Ce qui est un peu dommage, c'est que je vous avais fait un dessin et que ce dessin n'a aucun rapport avec tout ce qui précède. Je vais peut-être en faire un autre.
jeudi 11 août 2011
Que d'eau, que d'eau ! (Marie Edme Patrice Maurice de Mac-Mahon)
Aujourd'hui, j'ai eu une super bonne surprise en descendant dans mon sous-sol. Le groupe de sécurité de mon chauffe-eau électrique avait décidé de laisser passer toute l'eau qu'il pouvait. C'est chouette.