janvier 2009 (33)

samedi 31 janvier 2009

Festival de la BD d'Angoulême

Aujourd'hui, je vais à Angoulême. Je n'y vais pas pour le festival de la BD mais, si j'ai le temps, je vais peut-être bien aller faire un tour en centre-ville, histoire de voir.

Il faut bien dire que c'est là une chose étonnante... J'aime la bande dessinée, je n'habite pas loin d'Angoulême, et pourtant, je ne suis jamais allé au Festival de la BD d'Angoulême. Pourquoi ? Parce que j'ai toujours eu l'impression que ce n'était pas très intéressant de voir des auteurs, de voir des montagnes d'albums à vendre et que, finalement, acheter des albums de BD, on peut très bien le faire chez son libraire, toute l'année, sans avoir à affronter des files d'attentes et tout le reste.
Cependant, il faut bien reconnaître que je n'ai pas une idée précise de ce qu'est ce festival et que j'en ai peut-être une idée fausse. Aujourd'hui, j'amène mon appareil photo et je vais essayer d'aller faire un tour dans la ville. S'il y a quelque chose d'intéressant, je vous montrerai des photos.

vendredi 30 janvier 2009

Aujourd'hui, je vais faire quelques courses

Selon les cas, c'est une vraie corvée ou un moment de plaisir. Et pourtant, il est bien nécessaire, de temps à autres, de se résoudre à aller faire des courses, ne serait-ce que pour avoir de quoi se nourrir.

Pour ma part, c'est à peu près une fois par semaine. Soit je vais au Shopi de Thenon, c'est proche, c'est sympathique et on y trouve de la bonne viande ; soit je vais au Leclerc de Trélissac. Le Leclerc de Trélissac, ce n'est pas qu'il soit transcendant mais on y trouve certaines choses que je ne trouve pas au Shopi. A commencer par le café que j'ai coutume d'acheter. Lorsque je suis intelligent, je profite d'être à Périgueux pour passer faire mes courses en revenant chez moi. Ça économise un voyage.
Or, il se trouve que, aujourd'hui, j'avais un truc à acheter que j'étais presque certain de ne pas trouver à Thenon ou à Terrasson. Alors, je suis allé à Périgueux. J'ai trouvé ce que je cherchais puis je suis allé faire mes courses pour la semaine. J'ai pris du café, j'ai pris un peu de bière, du lait, des saucisses fumées, des pâtes et du vermicelle et j'ai réalisé que, au fond, je n'avais rien besoin de plus. Alors, je suis revenu chez moi.

Demain, je ne serai pas à proximité de mon ordinateur et il est bien possible qu'il n'y ait donc pas de billet pour le dernier jour du mois. A moins que je ne dorme pas à minuit et que je vous en ponde un petit. On verra.

jeudi 29 janvier 2009

Je ne vous dois rien

Aujourd'hui, c'est une journée de grève générale. Pourquoi n'aurais-je pas le droit, moi aussi, de faire grève ?

Je me disais que j'allais vous faire un petit dessin rigolo, et puis je n'ai pas trouvé le temps de le finir. Alors, je me suis dit que je pourrais vous montrer quelques photos du PCR que j'ai faites aujourd'hui mais je ne les ai pas encore préparées pour une publication sur ce blog. Et puis, je me suis dit que je pouvais aussi ne pas mettre d'illustration et ne faire qu'écrire un peu n'importe quoi ou encore autre chose de la même importance.
Tenez, par exemple, je peux vous raconter que, aujourd'hui, je suis allé faire une promenade avec le PCR. Je suis monté dans la cabine de pilotage, j'ai tourné la clé du coupe-circuit, j'ai mis le contact, j'ai tiré la tirette du starter et j'ai actionné le démarreur. Il n'a pas démarré du premier coup mais il a fini par démarrer. Au début, il a un peu ratatouillé, du mal à prendre les tours, une impression qu'il y avait un cylindre qui ne donnait pas. Finalement, bon, j'ai commencé à rouler. Il ne roule pas bien vite, le PCR... et puis il est bien bruyant et vibrant, aussi, le PCR. C'est peut-être pour cela que je l'aime bien. Parce qu'il est tel qu'il est et que, visiblement, il n'a pas l'intention de faire le moindre effort pour paraître facile à vivre, et doux, et aimable. Il est comme il est et faut le prendre comme ça. A cette condition, on peut lui accorder une relative confiance et croire un peu qu'il vous mènera là où vous souhaitez vous rendre.
Je suppose qu'à l'époque où on a conçu ce véhicule, à la Régie Nationale des Usines Renault, on n'avait pas en tête de faire un engin de loisirs. Je pense que l'on cherchait à faire un outil avec ce que l'on avait à disposition, pour répondre à un cahier des charges précis. On avait cet utilitaire dans la gamme, le 1000 kg, et on s'est mis en tête d'en faire un engin à quatre roues motrices pour faire en sorte de ne plus être dépendant du matériel américain. C'était l'époque de la reconstruction et il y avait tout à refaire. On est parti de ce 1000 kg dont la conception datait de l'avant-guerre et on a rajouté ce qu'il fallait rajouter. Un pont à l'avant, une boîte de transfert pour faire le relais entre la boîte de vitesses et les deux ponts. Le moteur, on gardait celui qui équipait le petit utilitaire, un minable moteur à soupapes latérales qui donnait sa quarantaine de chevaux avec parcimonie. Ce petit camion "toutes roues motrices" était plutôt étudié pour l'armée. Un peu aussi pour l'administration mais en priorité pour l'armée et selon ses demandes. On a présenté un premier camion aux gradés, on a fait des démonstrations et on s'est assez vite mis d'accord sur le fait que le moteur asthmatique n'allait pas suffire à faire bonne figure.
Alors, on a mis un moteur plus puissant et plus nerveux. Un peu plus puissant et un peu plus nerveux, dirons-nous. Nous sommes aux tous débuts des années 50 et voilà le PCR qui sort des chaînes de montage. De sa vie, je ne sais pas grand chose. Je sais qu'il a dû à un moment rejoindre un corps de sapeurs-pompiers et qu'à la suite, il est venu à la vie civile pour sa retraîte. Depuis, il est passé entre plusieurs mains de personnes qui, un peu comme moi, ont un intérêt pour ces véhicules hors normes. On connaît tous les défauts rédhibitoires de l'engin. C'est gourmand, c'est lent, c'est relativement peu utile... Pour ma part, je ne sais pas dire pourquoi ne les aime tant, ces petits camions Renault. Un mélange de nostalgie et de goût pour la monstruosité, peut-être. Dans mes souvenirs, j'ai toujours aimé les camions. C'est comme ça. Je suis plus sensible à un utilitaire qu'à une voiture de sport. L'idéal, pour moi, c'est l'utilitaire sportif.
Le PCR, lorsque je l'ai acheté, ça a été un peu sur un coup de tête. Je n'avais vraiment pas besoin de ça mais j'avais les sous. Je l'ai trouvé presque par hasard, en cherchant des informations sur ces camions sur l'Internet. Je suis tombé sur une annonce. J'ai jugé que ce camion n'était pas très cher et pas trop loin. Avec mon frangin, nous sommes allés le voir une première fois et puis je l'ai acheté et je l'ai ramené par la route. J'étais heureux comme un gosse qui reçoit un jouet.
Au début, je lui ai fait des promesses de restauration, au PCR. Déjà, je le voyais avec une peinture neuve. J'hésitais un peu entre du rouge et un noir mat plus agressif. Aujourd'hui encore, j'ai du mal à choisir. Remarquez que un PCR noir, ce n'est pas possible. Alors... Alors il rouille doucement. Il mérite mieux. Il y a quelque temps, je l'ai mis en vente. J'ai été contacté par quelques personnes intéressées mais je n'ai pas pu faire autrement que de les dissuader un peu et de leur conseiller d'en trouver un en meilleur état, plus récent, plus proche, moins rouge... Bref, je ne suis pas certain de vouloir le vendre et pourtant, pour lui, ce serait peut-être une chance d'être restauré.

Et donc, aujourd'hui, j'ai fait près de 70 kilomètres à son volant. Bien chargé pour le voyage retour. Il n'a pas flanché, le brave PCR ! Ce qui est amusant, c'est que je suis bien incapable d'expliquer le plaisir que l'on peut avoir à le conduire. Il y a peut-être un brin de masochisme, là-dedans. La vraie différence entre ces vieux véhicules et ceux d'aujourd'hui ne tient pas tant dans la manière de conduire que dans l'impression qu'ils donnent de dominer la machine. Il me semble que jusque dans les années cinquante, la conduite d'un engin à moteur était une sorte de bataille entre l'engin et le conducteur. On n'en était pas encore à s'intéresser trop aux occupants du véhicule. On cherchait à faire quelque chose qui puisse rouler avec une certaine fiabilité. On explorait encore plein de solutions techniques, jusque vers la fin des années 50. Après, on s'est plus intéressé à la moquette et aux air-bags qu'à la mécanique par elle-même. Remarquez, il ne faut pas trop le regretter. Les véhicules récents sont tout de même bien plus pratiques au quotidien et on a largement gagné en fiabilité.

Ceci met un terme à ce que l'on peut appeler le service minimum du blog.

mercredi 28 janvier 2009

Il n'y a pas meilleur que le mauvais

Aujourd'hui, je cherchais un peu une idée de billet et j'en ai trouvé une qui, j'en suis certain, ne manquera pas de vous laisser pour le moins perplexe.
De l'exigence naît l'excellence ! Un jour, pour rire, j'ai trouvé cette formule. Je ne dis pas que personne ne l'a trouvée avant moi mais peu importe, elle m'a fait rire. Je m'imaginais la sortir un jour à un admirateur (ou trice) qui viendrait à me féliciter pour l'ensemble de mon oeuvre. Ça serait tout à fait parfait pour passer d'un coup pour un prétentieux surchoix. Ou pour un provocateur pourvu que la personne comprenne un peu l'humour, bien sûr.
Etant entendu que je n'ai pas d'admirateur (trice) et que mon oeuvre se résume à pas grand chose (je m'en sers parfois pour allumer le feu), je n'ai jamais eu l'occasion de sortir en public cette formule. Dommage, ça nous aurait fait rire un peu et par les temps qui courent, on ne peut refuser un franc moment de rigolade.

Et puis, parce que je réfléchissais à tout cela en cherchant cette idée de billet, voilà que je me dis que ma devise, si je devais en avoir une, serait : "toujours faire pire". Et là, je me dis que, si l'on s'y arrête un instant, il est aussi difficile de faire le pire que de savoir faire le meilleur. Enfin, peut-être, hein. Je n'en suis pas certain mais c'est une piste de réflexion.
Par exemple, il m'est difficile de faire de pires dessins que ceux que je faisais il n'y a encore que quelques années et que je ne supporte plus de voir. Je sens confusément qu'il me faudrait vraiment beaucoup d'efforts pour parvenir de nouveau à produire de pareilles horreurs. Ce que je supporte encore moins que de revoir ces dessins, c'est que quelqu'un me dise qu'ils sont bien. Ça, vraiment, ça me met hors de moi. Non mais quelle outrecuidance extrême ! Si je dis que c'est de la merde, c'est que c'en est ! Notez au passage que je suis bien conscient du fait d'en faire encore, de la merde. J'ai des gros moments de désespoir, parfois. Lorsque j'ai une idée de dessin et que je n'arrive pas à le faire, par exemple. C'est aussi frustrant que de faire un dessin sans savoir ce qu'il signifie. C'est pénible.
L'autre jour, je lisais une vieille revue de bandes dessinées des années 80 et, forcément, je tombais sur des auteurs qui étaient plus jeunes et moins expérimentés qu'aujourd'hui (sauf pour ceux qui sont morts entre temps). Je me disais que, forcément, certains devaient rougir de leurs dessins de l'époque. Si la technique et le style de certains ont bien évolué avec le temps, il en est d'autres qui dessinent encore moins bien qu'il y a près de trente ans et j'en arrive à me demander si ce n'est pas là leur but : tendre vers le pire.
Je sais bien que cela ne se fait pas de dire du mal de Franquin, mais il m'a été donné de voir des "Gaston" qu'il avait dessiné sur la fin de sa vie. Si la technique était toujours bien là, on sentait qu'il avait perdu son personnage. Il ne faisait pas du "pire" mais son Gaston était devenu une sorte de copie de l'original. Il paraissait plus grand, plus jeune. A la limite, je préfère les premières planches de ce personnage.
Il y a quelque temps, je ne sais plus où, je lisais un entretien qu'avait eu un journaliste avec Vuillemin et dans laquelle le dessinateur "crade" avouait qu'il ne supportait pas ses premiers dessins parus. Moi qui ai rencontré Vuillemin il y a bien longtemps dans Hara-Kiri, j'avoue ne pas voir une différence profonde entre ses dessins de l'époque et ceux d'aujourd'hui.
Franquin et Vuillemin sont deux dessinateurs que j'aime autant l'un que l'autre. Chacun à sa manière, ils sont devenus maîtres. Là où on pressent un Franquin capable de travailler des heures un dessin, on imagine un Vuillemin torchant une planche complètement bourré et vomissant sur sa table à dessiner. Et franchement, je comprends que l'on puisse être insensible aux dessins de l'un ou de l'autre des deux dessinateurs (ou des deux), mais je ne comprends pas bien que l'on puisse les détruire. On dira que l'on aime ou non mais c'est tout.

Qu'est-ce que je voulais vous dire, moi ? Oui. Donc, je me demande s'il n'est pas aussi méritoire de faire du mauvais que de faire du bien. Même, peut-être, plus méritoire de faire du mauvais que de faire du bien. Le bien, c'est sûr, il va pas provoquer. Le public, le lecteur, l'auditeur, quelle que soit la personne qui va être confrontée à l'oeuvre d'art belle et bien faite va adhérer au propos de l'artiste. Par contre, face à une oeuvre moche et mal faite, volontairement ou non, ça sera une autre paire de manches. Mais je pense que ma vision des choses est un peu simpliste, tout de même. Prenons Sade. S'il avait écrit les "120 journées de Sodome" en utilisant un mauvais français, ça aurait sans doute moins été provocateur...

mauvais dessin



Or donc, puisque je pense que le mauvais vaut le bien, je vais m'ingénier à faire le pire du pire en matière culinaire pour ce soir.
Je vous le disais, j'ai fait un pot-au-feu, l'autre jour. Là, je n'ai plus de légumes mais il reste de la viande et du bouillon. Héhéhé... Alors, je vais découper de la viande en petits morceaux et dans le bouillon, je vais faire cuire des pâtes, des macaroni tout ce qu'il y a de plus vulgaires. Même, je vais aller jusqu'à ne pas mettre beaucoup de bouillon et de laisser cuire jusqu'à absorption totale. Ça promet d'être parfaitement ignoble surtout si je pousse le vice jusqu'à mettre du parmesan sur cette infâme ragougnasse.

mardi 27 janvier 2009

Huit d'un coup !

J'apprends aujourd'hui qu'une femme a mis au monde, lundi, en Californie, huit enfants d'un coup. Si je me fous pas mal de cette information qui ne me concerne pas, elle me donne le moyen de produire mon billet quotidien à bon compte.

D'autant plus que je n'avais rien à vous raconter, aujourd'hui. Là, par hasard, en regardant sur Google actualités, je tombe sur cette info. Je me dis que ce sujet en vaut bien un autre et voilà. Sauf que là, je n'ai rien à ajouter.

8 bits

lundi 26 janvier 2009

Neverlettes, la suite

Contre toute attente, le dessin est retenu avec enthousiasme. Comme quoi, il ne faut jamais douter trop de l'humour des gens. Il y a quelques modifications à apporter, tout de même. Par exemple, le bassiste est une nana.
Là où je me marre un peu, c'est que j'ai fait promettre qu'en échange du dessin, j'aurai une bouteille de whisky, du Port Ellen.

Puisque je ne dors pas...

Ce soir, je ne parviens pas à trouver le sommeil et voilà que, sans crier gare, on se retrouve déjà à demain. Alors, j'en profite pour écrire le billet de lundi, ce billet là. Pas idiot, hein ?

Je ne sais pas ce qui est le plus pénible entre tomber de sommeil et ne pas trouver le sommeil. Là, ce soir, cette nuit, j'aimerais bien pouvoir m'allonger et m'endormir en quelques minutes. J'ai essayé, ça n'a pas fonctionné. Je me suis allongé, j'ai pris une BD, j'ai lu quelques pages et puis j'ai éteint la lumière. J'ai fermé les yeux, je me suis tourné, retourné. Il m'a fallu me rendre à l'évidence : je ne dormais pas.
Alors, je me suis levé. J'ai bu un verre d'eau et je suis allé voir si Internet n'avait pas profité de ma courte absence pour disparaître. Non. Alors, je suis allé sur un site, sur un autre site, j'ai répondu à quelques courriers électroniques, j'ai bu un nouveau verre d'eau et je suis allé me recoucher. J'ai éteint la lumière, j'ai baissé les paupières, je me suis tourné, je me suis retourné et je me suis relevé.
C'est agaçant. Alors, je le sais bien, il ne faut pas se prendre la tête. Il ne faut surtout pas penser que l'on doit être debout dans moins de six heures pour aller au boulot. Surtout pas. Ça angoisse, ça stresse et ça ne fait rien d'autre que d'empêcher de dormir.

Certains disent qu'il faut boire un verre de lait tiède, que le lait tiède contient je ne sais plus quelle substance qui favorise l'endormissement et que c'est souverain. D'autres prétendent que l'on parvient au même résultat avec une bouteille de rhum mais que, si le résultat est plus probant, le réveil est aussi plus difficile.
Je n'envisage pas de boire un grand verre de lait tiède au rhum, j'ai peur des mélanges.

Selon certains autres, il faut se lancer dans une activité physique quelconque. Faire le tour du pâté de maison à cloche-pied, monter un mur de parpaings, abattre un arbre et en faire des allumettes. N'importe quoi pourvu que ça vide la tête et que ça donne envie de dormir.
Le souci, c'est que cette solution sans doute souveraine ne m'emballe pas des masses.

Selon moi, la solution passe par le mépris le plus total. Le sommeil ne veut pas de moi ? Baste ! Je me passerai de lui. On verra bien qui aura le dernier mot. Je le connais, moi, le sommeil. C'est du genre à ne pas supporter que l'on ne s'intéresse pas à lui. Alors, je le sais, il finira par revenir, tout penaud, et me demandera en minaudant de le reprendre, de lui pardonner, de ne pas laisser aller seul au lit. Et moi, moi qui suis bon malgré tout, je n'aurai alors pas le coeur de lui refuser ça. Ma bonté me perdra, j'en suis certain !

L'autre idée, pour trouver le sommeil, c'est de se mettre devant un iBook et de commencer à écrire n'importe quoi pour un blog. C'est assez simple et très lénifiant. Vous commencez sur un semblant d'idée, une émergence d'idée, et vous partez dans le n'importe quoi.
L'intérêt du n'importe quoi, c'est que ça peut aisément vous mener là où vous ne pensiez jamais vous rendre. Finalement, c'est un peu comme un rêve. Vous laissez courir vos doigts sur le clavier (pour ça, le clavier du iBook n'est pas mal) et vous y allez, sans retenue aucune.
Par exemple, là, à l'instant, je me dis que j'ai complètement oublié de vous raconter que le Macintosh a passé le cap du quart de siècle il y a quelques jours. C'est en effet en 1984 qu'est apparu cet ordinateur. Un quart de siècle ! C'est fou ce que le temps passe vite ! Remarquez, en 25 ans, le Macintosh a plus ou moins disparu de chez Apple. Aujourd'hui, on n'en trouve plus que des traces. Les machines s'appellent MacBook ou iMac ou MacPro mais plus Macintosh. C'est un signe. C'est peut-être aussi pour cela que Apple n'a pas communiqué sur cet anniversaire.
A présent, je vais éteindre l'ordinateur, éteindre la lumière et tenter d'aller me recoucher. Je vous souhaite une bonne nuit !

dimanche 25 janvier 2009

Pot-au-feu

Depuis ce matin, j'essaie de sortir quelque chose de mon crayon sans résultat probant. Pour que ce dimanche ne soit pas à classer complètement dans le rayon des journées pourries, je fais un pot-au-feu.

L'autre jour, je me disais que le pot-au-feu était peut-être la recette de cuisine la plus ancienne. On pourra disserter des heures sur la meilleure des recettes de pot-au-feu et sur les ingrédients qu'il convient d'y mettre, on ne pourra pas sortir de ce qui fait la simplicité de ce plat. Un pot-au-feu, ce n'est rien de plus que des légumes et de la viande mis à cuire dans de l'eau. On peut supposer que c'est là la recette la plus ancienne de tous les temps tout de suite après la grillade de mammouth ou les truffes cuites sous la cendre. Imaginons un instant notre bon homme préhistorique revenant sur les lieux d'un incendie et, grattant la terre du bout de son bâton, découvrant une tuber melanosporum parfaitement cuite. Il la goûte et trouve que cela est bien bon. Du coup, il invente la cuisine périgourdine, le canard gras et les pommes de terre sarladaises. De même, un jour qu'il revient de la chasse et que le gibier qu'il avait attrapé était encore fiché au bout de sa lance, il tombe sur un incendie finissant. Tout à sa contemplation du spectacle, il ne remarque pas qu'il a porté le bout de sa lance au-dessus des braises présentes à ses pieds. Lorsqu'il s'en rend compte, il relève prestement sa lance et un délicat fumet de lapin grillé lui parvient aux narines. Du coup, alors qu'il s'était déjà fait à l'idée de jeter le résultat de sa chasse, il détache un bout de viande de l'animal, le porte à sa bouche et considère que ça manque un peu de sel mais que ce serait fort bon avec de la moutarde.

Pour le pot-au-feu, il fallait que notre homme préhistorique gastronome invente l'eau chaude et un moyen de la contenir en un récipient assez étanche. L'histoire ne dit pas très exactement comment il s'y prit pour inventer l'eau chaude et pour mettre au point ce récipient. On nous raconte que pour faire chauffer l'eau, il y plongeait des pierres chauffées au feu. Bon, moi j'en sais rien, je n'étais pas encore né, mais je n'y crois que moyennement, à cette histoire. Le premier souci aurait été d'attraper les pierres brûlantes, le second aurait été que pour faire bouillir l'eau d'une façon continue, il aurait fallu ajouter et ajouter encore des pierres brûlantes dans le récipient. Et là, ben c'est un problème insoluble parce que, rapidement, il n'y a plus de place pour l'eau, la viande et les pierres.
J'ai une théorie. Peut-être bien que si on prend un gros os de mammouth (par exemple un morceau de fémur vidé de sa moelle), que l'on le remplit d'eau et que l'on le pose verticalement dans le feu, ça peut marcher. Au bout d'un moment, l'eau et ce que l'on peut mettre dans l'os doit cuire. Enfin je dis ça, hein... Sinon, il y a aussi la pierre creusée autour de laquelle on fait un feu. J'essaie de m'imaginer comment je m'y prendrais pour faire un pot-au-feu si j'étais envoyé au temps de la préhistoire dont je vous cause mais je me rends compte que mes premiers gros problèmes seraient de parvenir à chasser quelque chose puis d'allumer un feu. Je préfère être à mon époque à moi, c'est un peu plus simple.
Or donc, je fais un pot-au-feu. Je ne donne pas de recette. La seule chose importante, dans ce plat, c'est d'avoir le temps de laisser cuire longtemps. Disons que je pense que trois ou quatre heures de cuisson pour les viandes et une petite heure de plus pour les légumes, ce n'est pas mal.

Quelques heures ont passé.
Je viens donc de dîner. Après plus de cinq heures de cuisson, la viande était savoureuse (jarret et plat de côtes) et les légumes fondants et délicieusement goûteux. Evidemment, et même si j'ai fait bombance, il m'en reste assez pour quelques repas. Et puis, il y a le bouillon. Faut pas se laisser abattre, hein ?

pot-au-feu

samedi 24 janvier 2009

Les Neverlettes

Comme je vous l'expliquais, je suis en train de faire un dessin pour un groupe de punk-rock.

Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai comme le sentiment que ça ne va pas bien leur convenir. On verra bien la suite qui sera donnée à ce crayonné.

les neverlettes

Tempête dans quelques heures ?

Il paraît, selon Météo France, que nous allons avoir une belle tempête, dans le Sud Ouest. En attendant, il pleut un peu et moi je dessine en écoutant France Inter.

Cette ambiance, je ne l'avais pas connue depuis plus de dix ans. Je l'aimais bien, cette ambiance. Vous êtes dans la nuit, il y a la radio qui distille un son d'ambiance et vous dessinez, l'esprit libre, serein. Vous êtes presque garanti de ne pas être dérangé. Peu de risque pour que le téléphone sonne ou pour que quelqu'un arrive à l'improviste. Vous pouvez vous consacrer à ce que vous faites.

Là, je suis en train de faire un dessin pour une hypothétique affiche d'un groupe de punk-rock de Périgueux. Je m'amuse à le faire, ce dessin, finalement. Au début, j'étais plutôt réticent. D'autant plus que l'on ne me proposait même pas une misérable bière bien vulgaire en échange de mon travail. Le bénévolat, finalement, je ne suis pas contre, mais il faudrait tout de même que l'on joue le même jeu des deux côtés. Moi, je veux bien faire un dessin gratuitement mais ce serait bien que le groupe joue gratuitement lui aussi. Quoi que, je n'en sais rien, c'est peut-être bien ce qu'il fait.
Alors, je m'amuse à faire ce dessin et j'ai comme l'idée qu'il ne sera pas bien accepté par le groupe en question. Ça dépendra pas mal de l'humour des membres de la formation. Pour ma part, je l'aime bien, mon crayonné. J'ai envie d'ajouter plein de détails rigolos. Je vais devoir les trouver. Ce que je vais faire, c'est que je vais dessiner jusqu'à une heure du matin et que je vais aller dormir. Demain, lorsque je regarderai le dessin, je suis presque sûr que les idées arriveront.

vendredi 23 janvier 2009

Le PCR a repris du service

Ce matin, j'ai remis le PCR en route.

A la vérité, je ne pensais pas qu'il redémarrerait si facilement, le PCR. J'ai pris la clé, j'ai grimpé dans le poste de pilotage, j'ai tourné le coupe-circuit, j'ai tiré la manette de starter, j'ai glissé la clé de contact dans le barillet, j'ai établi le contact et j'ai tiré la manette du démarreur. Le vénérable camion a démarré presque au premier coup.
La remise en route du PCR était rendue nécessaire par le fait que je devais aller aider un copain à convoyer du bois d'un endroit à un autre. Pour le coup, ça c'est plutôt bien passé même si, en repartant avec le chargement, je me suis aperçu que j'étais en train de perdre une roue. Sinon, j'ai aussi bien ennuyé les usagers de la route à me traîner à une vitesse bien en deçà des limitations.
Je n'ai pas grand chose à dire à propos du plaisir sans doute un peu masochiste de rouler dans cet engin bruyant, inconfortable et rugueux si ce n'est que, oui, j'ai pris du plaisir à faire la cinquantaine de kilomètres d'aujourd'hui. C'est comme ça.

Un petit dessin pour la route qui n'a aucun rapport avec ce billet.

souris

jeudi 22 janvier 2009

Le début du retour ?

Ce matin, puisque EDF faisait des travaux sur le réseau et que nous n'avions plus d'électricité dans le bourg de Azerat, j'ai passé quelques heures à réfléchir.

En fait, c'est amusant, de réfléchir. Mais c'est aussi tout de même très con. Il ne faut pas avoir peur de le reconnaître. En fait, ça dépend beaucoup du sujet de réflexion, je suppose. Les miens, de sujets, ils sont souvent très cons. On ne peut pas aller contre sa nature profonde, n'est-il pas ?
Ainsi, ce matin, je me questionnais quant à la création d'un nouveau petit personnage dessiné et, d'une manière plus générale, sur ce que j'ai envie de dessiner. Tant que j'y étais, je me demandais aussi ce que j'avais envie de faire. J'ai trouvé des réponses mais elles me paraissent tellement évidentes que j'ai presque honte d'avoir passé des heures à les mettre à jour.
Ce que j'ai envie de faire, c'est de m'amuser. En effet, dessiner pour me faire chier, ça ne m'intéresse que très moyennement. Et qu'est-ce qui m'amuse ? Facile ! C'est l'humour, qui m'amuse. Ah ? Voilà une chose intéressante ! On avance. Et quel genre d'humour ? L'humour un peu bête, un peu noir, un peu punk. Tiens donc ?

Or donc, je découvre que j'ai envie de m'amuser à dessiner de l'humoristique un peu punk. Et pourquoi ne pas le faire ? C'est vrai ça ! J'ai du papier, j'ai un crayon, j'ai même un semblant de début d'idée. Faut dire qu'il y a une collègue, au boulot, qui fait partie d'un "soi-disant" groupe de punk-rock et qui, justement, me demandais récemment de leur faire un dessin pour leur affiche. Gratos. Y en a, je vous jure, ils doutent de rien... Enfin bref, j'ai même presque une raison de dessiner quelque chose qui soit en rapport avec le punk. Alors, puisqu'il en est ainsi, j'y vais, je me laisse aller à dessiner du punk humoristique.

Non parce qu'il faut que je vous dise, tout de même... Dessiner une Peste ou une vache ou un bébé, moi, ça ne m'amuse que très couci-couça. Je ris beaucoup plus avec des personnages "destroy" plein de drogues et de mauvaises intentions qu'avec des abrutis qui envoient des "gros bisous" et des "je t'aime à jamais et pour toujours". Pourtant, je ne suis pas un vrai punk, hein ! Même, pire, je ne me suis jamais drogué avec de l'héroïne en buvant des bières tièdes. J'ai un peu honte d'avoir raté ça.
Bref et pour faire simple, ce matin j'ai dessiné un nouveau personnage que j'appelle Tiponk. Voilà et no future !

tiponk, le petit punk

mercredi 21 janvier 2009

Le dessin sans fin, la suite

Comme on peut s'y attendre, le dessin sans fin n'est pas terminé. Pas terminé, c'est normal, vous me direz. Il n'en a pas moins évolué depuis que je l'ai commencé.

Je vous propose une sorte de jeu idiot. De temps en temps, je vous montrerai une partie du dessin sans fin. De votre côté, si vous le voulez bien, vous pourrez tenter de comprendre ce qu'il représente dans sa totalité.

Premier extrait :

le dessin sans fin

mardi 20 janvier 2009

L'utopie du dessin sans fin

Ce matin, j'ai eu la prémonition d'avoir trouvé l'idée.
Et si, une fois tout bien pesé, nous étions tous plus ou moins à la recherche de l'idée ? A la recherche de cette idée qui viendrait donner sa raison d'être à sa vie ? Ce n'est pas totalement idiot. Si l'on s'y arrête deux minutes, on peut trouver là les raisons qui font que certains veulent devenir Maître du monde, d'autres romanciers, d'autres encore curés ou mère de famille nombreuse, avocate, homme politique ou poissonnier. Il s'agirait alors d'avoir une tâche à mener à bien pour se convaincre de l'utilité de sa vie.

On pourra aussi admettre que, pour certaines personnes, il n'est pas besoin de se trouver une excuse à leur existence. On peut l'admettre et ça commence mal parce que, d'un coup, ça fout ma théorie par terre. Mais admettons tout de même que mon histoire n'est pas si ridicule que ça. Rien que pour me faire plaisir, si vous voulez. Bien. Alors voilà. Depuis que l'on est enfant, on se demande ce que l'on pourra bien faire plus tard, quand on sera grand. Il me semble que, depuis tout petit, j'ai voulu être soit libraire, soit casseur automobile, soit dessinateur humoristique.
La fatalité a voulu que, d'une manière ou d'une autre, plus ou moins, je sois devenu plutôt dessinateur humoristique que casseur ou libraire. Ce n'est pas dramatique. Du moins, ce ne serait pas dramatique s'il s'était trouvé que j'avais de réelles compétences pour le métier. Comme je l'ai déjà expliqué ici, je considère avoir quelques aptitudes au dessin d'humour mais surtout n'être tout au plus qu'un honnête tâcheron dans le domaine. Plus que tout, ce n'est pas la faculté de dessiner quelque chose qui ressemble vaguement à quelque chose qui me manque, c'est l'imagination. Si seulement j'avais eu un cerveau pour accompagner la main !
Depuis quelques jours, il y a cette histoire de "sens" qui me turlupine. Dessiner, je sais faire. Je peux vous faire du n'importe quoi à longueur de temps, trouver un personnage et le faire "vivre", donner le change. Les années passées avec un crayon à la main m'ont au moins permis d'acquérir quelques techniques. Elles ne sont pas extraordinaires, ces techniques, mais il a fallu que je me les invente moi-même avec les moyens du bord. Je suis trop mauvais dessinateur pour pouvoir copier ou m'inspirer d'un autre dessinateur. Quoi que, soyons honnête, j'ai bien piqué par ci, par là, quelques trucs au cours de mes lectures de bandes dessinées.
Et ce matin, je crois que j'ai trouvé une idée presque géniale ! Cette idée, c'est celle du dessin sans fin. Il s'agirait d'un dessin qui n'aurait pas pour vocation d'être terminé un jour mais qui devrait se compléter sans cesse, toujours aller vers plus de détails jusqu'à devenir illisible. Ce n'est pas une bonne idée, ça ?

lundi 19 janvier 2009

Au moins, je ne serai pas venu pour rien...

Ce matin, je n'avais pas une folle envie d'aller au boulot, pour vous dire la vérité. J'avais le sentiment que j'allais y aller pour pas grand chose. Je me suis un peu trompé.

Hier soir, lorsque je me couche, il est un peu plus de 22 heures 30. Je m'endors assez facilement et me réveille peut-être une demi-heure après tout aussi facilement. Comme si j'avais terminé ma nuit. Je me lève, vais boire un verre d'eau, baisse le chauffage (il me semblait qu'il faisait bien trop chaud, dans cette maison) et retourne me coucher. J'éteins la lumière, me concentre, ferme les yeux, me tourne, me retourne. Rien à faire, le sommeil ne vient pas. Je me relève, allume l'ordinateur, vais sans grande conviction fureter sur la toile et retourne au lit. Même punition, le sommeil joue les abonnés absents. Je déteste ces moments là !
J'allume la lumière, prends une revue qui traîne par là et me mets à en lire des pages prises au hasard. Finalement, il est près de 1 heure quand je sens que le moment de dormir est venu. Je ferme la lumière, m'endors et me réveille à 6 heures. Je n'ai pas envie de me lever, de boire mon café, de faire un brin de toilette et de prendre la route pour Périgueux. D'autant moins que je suis persuadé que je n'aurai pas grand chose à y faire, à Périgueux.
A peine arrivé, le temps de préparer du café, la comptable vient m'avertir qu'il n'y a pas de connexion Internet. Je teste depuis un poste qui se trouve à proximité et arrive au même constat : nous sommes coupés du monde ! N'écoutant que mon courage et mon abnégation sans bornes, je file en découdre avec la technologie facétieuse. Hélas, hélas, hélas (trois fois hélas) ! Il suffira de redémarrer la Livebox© Buisiness© pour que nous puissions de nouveau être connectés avec le vaste monde. Il reste encore quelques heures avant la fin de la journée, ceci dit !
A peine en ai-je terminé avec ce problème que l'on me saute dessus pour me dire qu'un Macintosh a des soucis de démarrage. Je me rends au chevet du G5 et constate que l'ouverture de session, pour un utilisateur, ne parviens pas à se faire normalement. Je redémarre en désactivant les extensions, ça marche. Je démarre depuis un autre compte utilisateur, ça marche aussi. Mon esprit d'analyse me conduit donc à penser que, certainement, il y aurait une préférence utilisateur qui serait malade ou, tout du moins, quelque fichier attaché à cet utilisateur. Je cherche, ne trouve rien de bien spécial, fais un peu de ménage, ferme et ouvre la session, fais redémarrer la machine. Tout fonctionne très bien. Je n'ai pas bien compris ce qu'a eu cet ordinateur mais ça fonctionne.
Que vais-je bien pouvoir faire du reste de ma journée ? Hop ! On m'appelle de nouveau ! C'est fou, ça. Je ne suis pas là depuis mercredi après-midi et tout tombe en carafe le jour où je reviens. On a beau être cartésien et réfuter toute superstition, on est bien obligé de se poser des questions, non ? Donc, cette fois-ci, c'est une imprimante qui n'imprime pas. Nous sommes donc en présence d'un PC qui tourne sous Windows© XP. Il m'arrive d'avoir comme des envies de meurtres dans certaines situations. Là, on me dit (par charité, je tais le prénom de la personne) que ça n'imprime pas. Je prends la souris et commence par aller voir dans le panneau de configuration, section "imprimantes et je ne sais plus quoi". Effectivement, on a cherché à imprimer et puis, on s'est aperçu que rien ne sortait mais on a continué à envoyer des impressions qui restaient bloquées. C'est très logique, je trouve. Je farfouille un peu et, d'un coup, m'aperçois que l'imprimante est débranchée du secteur. Hum. Je rebranche l'imprimante, demande à la file d'impression de s'activer et les impressions se font. "Ça marche ?", me questionne-t-on alors que je m'en vais pleurer sur la triste condition du salarié idiot. Je ne réponds pas.
Avec tout ça, je n'ai pas encore bu mon café et il est déjà plus de 10 heures. Je m'apprête à me verser une tasse de café lorsque le téléphone sonne. C'est de nouveau un problème d'imprimante, toujours sur un PC sous Windows© XP. Cette fois-ci, je ne comprends pas exactement l'origine de la panne mais c'est du Windows pur jus. Je débranche et rebranche le câble USB, je redis au système que cette imprimante utilise bien ce pilote là, je lance un test d'impression, ça marche ! Chouette !

Je peux enfin m'intéresser à l'impression des dossiers en attente. Entre deux envois d'impression, je tente de dessiner un peu. Ça ne vient pas beaucoup.

fin des haricots

dimanche 18 janvier 2009

Un dimanche en roue libre

Joie ! Gloire au seigneur ! Aujourd'hui, il pleut !

s'il pleut, s'il pleut fort, c'est qu'il ne gèle pas. Il ne m'en faut pas plus pour exploser de joie et prétendre au monde entier que la vie est belle. C'est donc dans un rare élan d'enthousiasme et d'optimisme que j'écris ce billet. Pour la première fois depuis longtemps, il fait presque trop chaud, chez moi. Vous vous rendez compte ?
Hier soir, un bon copain et sa copine sont venus manger chez moi. Je n'ai rien fait de très "gastronomique" et on va dire que c'est mieux de rester dans le cadre de ses compétences culinaires. On évite les mauvaises surprises. On discute, on prend un apéritif, calmement, puis on passe à la soupe de citrouille, aux spaghetti servis avec une sauce aux tomates, à l'ail, à l'oignon et à la viande hachée (c'était trop cuit) et à la tarte aux pommes maison (un peu trop cuite aussi). Après, on a parlé de choses et d'autres. Notamment de politique mais, malgré mes efforts, on a même pas réussi à s'engueuler. Un peu avant minuit, ils ont repris la route (ils avaient plus de cent kilomètres à faire pour rentrer). Ce fut une très excellente soirée comme je n'en avais pas passé depuis longtemps, à la vérité.
En les raccompagnant à leur voiture, je notais qu'il faisait bien froid (il gelait) et que la voûte céleste nous laissait apercevoir sa myriade d'étoiles. Beau spectacle. Je me disais que ce dimanche allait être froid mais en me réveillant, j'ai compris que, puisqu'il pleuvait, c'est que des nuages avaient dû voyager jusqu'au dessus de nos têtes azeracoises.
Hier, j'avais mis les batteries du Range Rover en charge. Ce matin, j'ai considéré qu'elles étaient suffisamment chargées et je me suis amusé à les réinstaller sous une grosse averse. J'ai testé que la voiture démarrait bien puis je suis allé faire un petit tour. Ensuite, j'ai fait la vaisselle et je suis allé prendre une douche. J'ai employé le reste de la journée à tenter de dessiner un peu quelque chose mais sans grande conviction. D'ailleurs, la production n'a pas beaucoup de conviction non plus. Je vous fais voir le "moins pire" de la journée tout de suite après ça.

enjoy

samedi 17 janvier 2009

Samedi, ménage et mécanique

Ce matin, il était encore tôt lorsque je me suis réveillé. Le soleil, lui, ne l'était pas encore.

Je me lève et il est tôt. Je me prépare du café et je prends conscience de l'état de désordre qui règne chez moi. Je décide alors de faire un peu de rangement, de ménage, de nettoyage. Déjà, je commence par la vaisselle. Ce n'est pas qu'il y en ait beaucoup à faire mais il me semble que ça me permettra d'y voir plus clair. Je fais donc la vaisselle et m'intéresse à la table de la cuisine qui a disparu sous un monticule de boîtes de sel, de paquet de farine, de bouteilles vides, de pot de confiture et d'autres joyeusetés. Là, ça devient un peu difficile pour moi. C'est que de la place pour ranger tout ce qui est là, je ne n'en ai pas beaucoup. Il faudrait tout reprendre à zéro et ranger méthodiquement. Vous me croyez capable d'une action méthodique ? Oui, moi non plus.
Je fais comme je peux et, à force de jeter ce qui mérite de l'être et de déplacer ce qui peut l'être, je parviens à faire une place libre sur cette table. Je suis content de moi. Je passe un coup de balai dans la cuisine et puis je passe la serpillère. Il y en avait bien besoin. Là, je m'aperçois qu'il est déjà plus de 9 heures et que je ne sais pas si c'est à mon tour d'aller chercher le pain. Je téléphone à ma mère, elle me dit que je peux aller le chercher. Je prends la clé du Range Rover et je m'apprête à partir.
Sauf que, elle refuse de démarrer. Batteries à plat. Oui, il y a deux batteries sur cette bagnole. Une à gauche, une à droite. Je vais chercher la clé de la BMW et je file à Peyrignac pour acheter du pain. Je reste quelques minutes chez mes parents et je reviens à Azerat. Là, je débranche les batteries du Range Rover et je les amène dans mon garage pour les mettre en charge. Il n'y a plus qu'à attendre.
Avec tout ça, je n'ai pas fait de dessin pour ce billet. Je ne vous promets rien mais si je trouve un semblant d'idée dans la journée, j'en ferai peut-être un que je publierai.

vendredi 16 janvier 2009

Les idées se font rares

Aujourd'hui, pour vous dire la vérité, je ne me suis pas beaucoup creusé la tête. J'ai préféré tenter de ranger sommairement chez moi. Au passage, j'ai noté que j'avais perdu ou égaré quelques papiers importants ainsi qu'un dossier qui ne l'est pas moins. Si jamais vous les trouvez...

Ranger, ce n'est pas dans mes habitudes. Mon vrai domaine de compétences, c'est de mettre le bordel. On ne peut pas être bon partout. Sans vouloir me vanter outre mesure et risquer de passer pour un prétentieux puant, je peux affirmer être passé au rang de maître dans l'art de semer le plus indescriptible des chaos ménagers en l'espace d'un instant. C'est un don.
Ainsi donc, j'ai tout de même voulu faire un peu de rangement. Par exemple, classer les papiers, factures et autres feuilles de paie. Là, je me suis aperçu que certains de ces documents étaient égarés. C'est ennuyeux. Je vais essayer de remettre la main dessus à l'occasion.

Sinon, toujours rien de bien neuf du côté cerveau. Les idées ne viennent pas. Si vous en avez (seulement de bonnes, hein), ce n'est pas de refus.

idées

jeudi 15 janvier 2009

Reprenons le jeu

Il y a bien des années de cela, alors que j'étais encore jeune, j'avais un jeu. Cela consistait à trouver un morceau de papier et un crayon et de laisser faire la main et la tête le plus librement possible jusqu'à ce que la feuille soit presque totalement remplie.

Je n'ai pas gardé les dessins qui étaient produits au cours de ces jeux. J'aurais peut-être dû. Pas pour leur intérêt mais plus pas curiosité. Ce jeu était plutôt un passe-temps. Dès que je m'ennuyais, que ce soit chez moi ou chez quelqu'un (ou dans une salle d'attente), si j'avais la chance de trouver un bout de papier et pourvu que l'envie me prenne de griffonner, c'était parti. Je ne réfléchissais surtout pas à ce que ma main traçait. Je me souviens que, à certaines occasions, j'avais réussi à faire des gribouillis qui tenaient plus ou moins la route. Je pense que la méthode consistait à agir en associations d'idées. Je dessine une pomme, ça me fait penser à un ordinateur, à Newton, à une tarte aux pommes, à un pépin, à un parapluie (...).
Aujourd'hui, j'ai dessiné plusieurs heures en vain. Je cherche quelque chose, je le sens, mais ça ne vient pas. Ça viendra sans doute à un moment ou à un autre. En désespoir de cause, je me suis souvenu de ce jeu auquel je m'adonnais naguère. J'ai pris une feuille de papier et j'ai tracé une ligne puis une autre, puis une autre. J'ai commencé à voir apparaître quelque chose et j'ai poursuivi sur cette voie. Le jeu a changé, je suis moins libre.

engin science-fiction

J'ajoute un autre dessin mais là, je dois avouer que c'est inspiré (largement) d'un album de bandes dessinées de Cromwell.

à la manière de Cromwell

mercredi 14 janvier 2009

Du vide avec du creux autour

Aujourd'hui, j'ai décide de conjurer le mauvais sort en faisant un dessin.

L'autre jour, je vous causais de ce que mes productions actuelles manquaient de sens. Je vous le prouve en image.

petit punk

mardi 13 janvier 2009

Rien de rien

Vraiment rien. J'ai beau me creuser la tête, je ne trouve rien à vous raconter, aujourd'hui. Ce ne sont pas vraiment les sujets qui manquent, pourtant. Tenez, cette histoire de Hortefeux qui fait mieux que ce que l'on lui demandait de faire. Ça serait un bon sujet. Même, je pense que je pourrais faire un dessin qui irait avec du texte. Mais je ne sais pas ce qu'il se passe, je n'en ai pas envie.
Pareil pour le conflit israëlo-palestinien ou pour l'annonce du départ de George W Bush. Ce sont pourtant des sujets en or, non ? Et bien, pas envie. Que voulez-vous que je vous dise, moi ? Ça ne vient pas.
Aujourd'hui, au boulot, dès que j'avais un petit moment de libre, je prenais une feuille de papier et un crayon et je dessinais. J'ai fait quelques dessins. Ils ne sont pas vraiment mauvais mais je n'en ai pas réellement fini un seul. Cela explique qu'il n'y en ait pas ici aujourd'hui.
Ceci dit, je suis presque persuadé que c'est un passage à vide et que l'inspiration va revenir. Des idées de dessins avec la Peste ou avec la vache ou avec d'autres personnages, j'en ai, pourtant. C'est bien cela que je trouve bizarre.
Finalement, je mets cela sur le compte de la météo et je me dis que dès que le froid laisse la place à la pluie, ça ira mieux. En attendant, je me suis promis de produire un billet par jour durant tout le mois de janvier et nous ne sommes même pas à la moitié du mois. C'est pas gagné !
A demain !

lundi 12 janvier 2009

C'est la faute au froid

Depuis ce matin, j'essaie d'extirper un semblant d'idée de ma caboche. Rien à faire, ça ne vient pas.
Ce matin, je me lève à 6 heures. Il ne fait pas très chaud, chez moi, et je bois le café tant qu'il est chaud. Je pars pour le boulot vers 7h10 et j'arrive à Périgueux dans les temps. Bien. C'est une semaine qui commence. Je commence à faire ce que j'ai à faire et, de temps en temps, je trouve le temps de prendre un peu de temps pour réfléchir à une idée de dessin. J'esquisse quelques trucs sur un bout de papier mais je sens bien qu'il n'y a rien de bien intéressant. Je gomme, je recommence à tracer des traits que je gomme aussi.
Alors, je me dis que l'inspiration viendra peut-être de l'actualité. Je fouine un peu sur l'Internet sans grand succès. Parler de la guerre entre Israël et la Palestine ? C'est que je n'ai pas grand chose à en dire. Un dessin sur Sarkozy ? Bof. Non, décidément, je ne trouve rien.
Pour le moment, donc, ce billet reste vide. Je peux le compléter dans la journée. On verra bien, maintenant que le soleil semble faire son apparition sur Périgueux. Je commence un peu à me lasser du froid, là.

dimanche 11 janvier 2009

Soyons prudents, vivons radins

Avec la crise que l'on nous annonce exploser pour 2009 et les carottes que l'on ne peut plus extraire de la terre nourricière gelée jusque dans ses tréfonds telluriques, il convient de refermer un peu son porte-monnaie et de dépenser avec parcimonie.
Ah ! C'est la crise. Etant donné que l'on ne comprend pas bien tout à cette histoire de crise et que l'on est un peu dans l'expectative prudente, tout de même, on se dit que le mieux, c'est peut-être bien d'arrêter de consommer à tort et à travers. Disons que ceci concerne tout de même plus ceux qui ont des euros que ceux qui n'en ont pas. Faut être logique, on ne peut faire des économies que si l'on a quelque moyen financier. Lorsque l'on a juste de quoi subvenir à ses besoins, on peut difficilement rogner sur l'essentiel. Pourvu que l'on soit réellement pauvre, on n'a plus du tout de marge de manœuvre et, en fin de compte, la situation est bien plus confortable. C'est paradoxal, non ? On en viendrait presque à envier les pauvres gens. Quelle époque on vit, ma brave dame !
Admettons que, sans être riche ou pauvre, vous soyez dans ce que l'on pourrait appeler "une bonne moyenne". C'est à dire que vous avez de quoi vivre confortablement, de vous nourrir de produits choisis, de vous loger à votre goût, de vous véhiculer selon votre désir et, de temps à autres, de vous faire un petit plaisir. Surtout en cette période de soldes où un petit haut de chez Dior est presque donné et qu'il serait bien sot de ne point en profiter d'autant plus que l'on ne sait pas de quoi demain sera fait. Bien. Alors, vous vous sentez forcément concerné par la crise de 2009 que l'on nous promet. Ne le niez pas, vous avez peur de demain. C'est humain, il n'y a pas de honte à cela.
Pourtant, franchement, si tout le monde y mettait un peu de bonne volonté, hein, on n'en entendrait plus parler longtemps, de cette crise. Rien qu'en France, notre gouvernement fait ce qu'il peut pour aider les gens à consommer. "Achetez donc une voiture neuve, on vous reprend votre vieille auto pour plein d'euros !". Mais bon sang de bonsoir ! Consommez ! Ne pensez pas qu'à vous ! Soyez un peu altruiste, au moins une fois dans votre vie. Pensez à tous ces travailleurs, à toutes ces travailleuses, qui, du soir au matin et du matin z'au soir triment avec la peur du chômage qui pend telle une funeste épée de Damoclès au dessus de leur tête. Ce n'est pourtant pas bien difficile de consommer. C'est même à la portée du premier imbécile venu. Il suffit d'aller à l'hypermarché le plus proche pour s'en convaincre. Et, vous connaissant, je sais bien que vous êtes plus que le premier imbécile venu, vous.
consommation impossible

Dans le même temps et en totale contradiction avec ce que j'ai pu écrire, je reconnais que l'on peut connaître une certaine jouissance dans la radinerie. Quel bonheur que de traquer la bonne affaire. Que le phénomène soit lié ou non à la crise, peu importe. D'ailleurs, il n'est pas lié à la crise. Prenons l'exemple du carburant. Il y a quelque temps, alors que le cours du baril de pétrole s'envolait, on a commencé à beaucoup entendre parler des bio-carburants, de toutes ces personnes qui roulent à l'huile de colza ou à l'huile de friture filtrée. Que ces personnes soient un peu stupides importe peu. En fait, ce qui est très amusant dans leur attitude, c'est bien que la plupart du temps, elles n'osent pas admettre qu'elles sont simplement radines et que leur seule préoccupation est bien de dépenser moins. Non, elles préfèrent se raconter que c'est une démarche "écologique". Vous me permettrez de doucement rigoler.
J'aime ne pas dépenser. Sans être vraiment radin, j'aime l'idée que je peux me passer de telle ou telle marchandise. J'aime réfléchir à un achat. Je ne me considère pas comme étant un vrai radin parce que, par exemple, je préfère de loin acheter du bon café, de la bonne viande, de la bonne bière ou des bonnes pâtes plutôt que des produits de seconde zone. Je reconnais que c'est aussi parce que j'ai les moyens de jouer à ce jeu. D'un autre côté, j'aime beaucoup me réunir avec moi et peser le pour et le contre lorsque je projette d'acheter quelque chose qui n'est pas vraiment nécessaire. J'ai des envies, comme tout le monde. Bien sûr ! Nous sommes tous soumis à la publicité, aux annonces de nouveautés et à toutes ces sortes de choses qui n'ont pour autre but que de nous faire acheter n'importe quoi.
Si j'avais des moyens autrement plus conséquents, il y a fort à parier que je serais souvent taraudé par l'envie d'acheter un nouvel ordinateur dès qu'il en arriverait un nouveau plus "amazing" que celui du trimestre précédent. Combien de fois me suis-je posé la question de la pertinence de l'achat d'un nouveau Macintosh ? Evidemment, si l'on écoute ceux qui veulent vous en vendre un, le nouveau est sans commune mesure "plus mieux" que votre vieux machin. Moi, j'ai un truc pour voir s'il faut changer ou non. Je me demande ce que je fais de mon ordinateur et ce que je ferais éventuellement d'un ordinateur plus récent et plus puissant. Tant que je me dis que je n'ai pas franchement envie de faire quelque chose d'autre que ce que je fais actuellement avec mon bon vieux G4, je considère qu'il n'est pas besoin de changer.
Récemment, j'ai acheté une nouvelle voiture d'occasion. Là, ça a été un cruel dilemme. D'un côté, j'avais cette Renault 19 qui fonctionnait plutôt pas mal mais dont l'alternateur venait de lâcher. Ce n'était peut-être pas grand chose et, au pire, j'en achetais un d'occasion pour une cinquantaine d'euros. Bon. En gros, pour quelques heures de travail et une cinquantaine d'euros, je conservais la R19 qui me suffisait bien pour aller au travail ou aller faire des courses. Seulement, le contrôle technique expirait en janvier et, là, je suppose que je n'avais pratiquement aucune chance pour qu'elle soit reçue avec les félicitations du jury.
"Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage." Pour une cinquantaine d'euros et autant de contrôle technique, j'aurais pu conserver cette brave et fidèle R19. J'aurais sans doute eu quelques réparations à faire faire et, si l'on voit large, je pense que je m'en serais sorti pour peut-être 500 euros supplémentaires. Alors, pour ces six-cents euros là, j'aurais pu conserver cette automobile. Au lieu de cela, je suis allé acheter un nouveau véhicule. Ce n'est pas très logique dans la mesure où cela ne m'a certainement pas fait faire d'économie.
Mais enfin, je n'ai pas envie de jouer le Tartuffe. Je reconnais que l'envie de changer de voiture était bien présente. Le souci, pour un radin, c'est l'envie qui peut survenir à tout instant, à l'improviste. Et c'est pour cela que j'en suis arrivé à échafauder une théorie qui vaut son pesant de cacahuètes. Je vous expose ça tout de suite.
Alors voilà. Pour pouvoir être radin, il faut avoir les moyens. En effet, si l'on est pauvre, on n'a pas à se préoccuper d'acheter ou non puisque, la plupart du temps, acheter on ne le peut pas. Bien. Jusque là, ça se tient. Or donc, le radin doit avoir de l'argent à dépenser et il doit se préoccuper d'en dépenser le moins possible pour qu'il lui en reste le plus possible. Cependant, le radin doit être malheureux puisqu'il doit perpétuellement refuser ses envies. Au fur et à mesure qu'il pratique la radinerie, le radin tente d'en faire un jeu. Il va récupérer les emballages, il va chercher les promotions il va faire durer ce qu'il a déjà. Mais ce jeu, j'en suis certain, devient rapidement une obsession qui doit bien pourrir la vie du radin. Il a décidé qu'un tiers de morceau de sucre suffira à sa tasse de café (il aura réutilisé la mouture de la veille). Seulement, en cassant son morceau de sucre, il s'aperçoit horrifié que l'un des tiers est trop grand ! Malheur ! Il va en casser un peu mais voilà qu'il se retrouve avec du sucre en poudre. Parce qu'il ne veut pas gaspiller, il le récupère et le met dans la boîte où il conserve justement le sucre en poudre. Vous n'imaginez pas le temps perdu et les tracas ! D'où mon hypothèse : il faut aider le radin à se simplifier la vie. L'aider malgré lui, pour son bien.
Et comment peut-on aider un radin ? En lui supprimant une bonne partie de ses revenus, bien sûr ! Du coup, il n'a plus le loisir de s'adonner à son jeu malsain. Il doit faire avec ce qu'il a et point. Du coup, c'est sûr que ça va le guérir de sa radinerie. Il essaiera bien encore un peu de grignoter sur quelques dépenses mais on peut augmenter les doses du traitement et, peu à peu, ne lui laisser que ce qui est strictement nécessaire à sa survie.
Donc, en cette période où l'on nous promet une belle crise, je propose mon idée au gouvernement. Pourquoi ne pas instituer la pauvreté comme "priorité nationale" ? Il est presque certain que l'on connaîtrait alors une vraie révolution des mentalités. Après que l'on aura cessé de consommer à tire-larigot, pour un oui ou pour un non, on en reviendra aux fondamentaux. On achètera des pâtes, des légumes, des produits de première nécessité et le chômage ne sera plus un malheur mais bien une bénédiction économique. Enfin, je dis ça, je sens bien confusément qu'il y a quelque chose qui ne colle pas dans ce raisonnement. Je retourne réfléchir à tout ça.

Ce texte a été relu et corrigé après coup. Il se peut qu'il reste encore des fautes. Amusez-vous donc à les traquer ! :)

samedi 10 janvier 2009

La soupe

Puisque j'ai perdu l'idée de sujet que j'avais dans la tête, je vais vous parler de soupe.
J'avais une super bonne idée de billet et impossible de remettre la main dessus. C'est rageant. Je me souviens très exactement que je m'étais dit que ce serait un très bon sujet et que vous l'auriez vraiment beaucoup aimé. J'ai pensé un instant l'écrire sur un bout de papier et puis j'ai fait confiance à ma mémoire. Je n'aurais pas dû. Ce dont je me souviens, c'est que j'avais aussi une idée de dessin pour illustrer le propos. Et là, sans l'idée, pas de dessin. C'est somme toute assez logique.
Remarquez, si ça se trouve, ce n'était pas une idée si bonne que ça, cette idée. Je ne sais pas si ça vous arrive, à vous, d'avoir une idée, de la trouver géniale et puis de revoir votre jugement en vous disant que, finalement et tout bien considéré, posément, ça ne vaut pas tripette. J'aime bien l'expression "ne pas valoir tripette". Elle est amusante. Cependant, je suis presque certain que ce n'est pas de cela que je voulais vous entretenir. D'autant plus que je ne vois pas bien quel dessin j'aurais pu faire pour illustrer ce sujet. En me creusant un peu la tête, j'aurais peut-être trouvé. Si ça se trouve, hein ?
Nous sommes le 10 janvier, la nuit est tombée et il ne fait pas chaud. Ce soir, je vais me faire une soupe de légumes. C'est amusant comme j'ai envie de manger des soupes chaudes en hiver. Je pense que la soupe a été inventée pour l'hiver. La soupe, c'est un truc infaillible. Je veux dire que je ne vois pas bien comment on peut rater une soupe. A partir du moment où on a quelques ingrédients, bien sûr. La soupe à l'eau, ce n'est pas terrible au goût et pas très nourrissant. D'autre part, c'est de nature à vous foutre le moral en l'air, la soupe à l'eau. Plus encore que la soupe à la grimace. Tiens, c'est une autre expression que j'aime bien, "faire la soupe à la grimace".
Pour en revenir à la soupe, il convient de ne pas se tromper. Il y a la soupe ; il y a le potage. Le potage, c'est tout simplement de mettre les légumes du potager dans un pot. D'ailleurs, potager vient de pot alors que "pote âgé" n'est qu'un jeu de mot un peu vaseux. On n'ose plus beaucoup faire des jeux de mots vaseux. Ça semble passé de mode. J'aime bien les jeux de mots un peu vaseux mais j'ai conscience que ça ne fait pas très intello. Oui, bon. Donc, revenons-en à cette histoire de soupe. On dit "tremper la soupe" et ça signifie que l'on mouille du pain avec du potage. Quel que soit le potage, au fond, ça n'a pas d'importance. Ce qui importe, c'est qu'il y ait du pain. Enfin je ne suis pas historien de la soupe, c'est ce que je crois avoir compris. La soupe, c'est devenu un terme générique pour toute préparation plutôt liquide qui se mange à la cuillère... à soupe. Par ici, dans le sud-ouest, on aime bien faire "chabrol" ou "chabrot". Pour moi, c'est une tradition qui confine avec le dégueulasse le plus extrême. Ça consiste à verser du vin rouge dans le reste de soupe encore chaud et de boire la mixture à même l'assiette en la portant à ses lèvres et en exagérant d'une manière assez outrancière le "sluuurp". Après quoi, il convient d'arborer un large sourire violacé et de dire haut et fort que ça fait du bien. Bon. Je ne dois pas être assez du sud-ouest pour goûter le plaisir de l'exercice.
Dans le large domaine de la soupe, nous trouvons aussi la soupe à l'oignon qui a gagné ses galons chez les "Forts des Halles" de l'époque où il existait encore des halles centrales dans le centre de Paris, ville lumière et capitale de France qui s'appelait Lutèce au temps des Gaulois et sans doute aussi des Romains de l'époque des Gaulois. La soupe à l'oignon exige que l'on ait des oignons, du bouillon de quelque chose (mais si on a pas, on peut ne mettre que de l'eau), du fromage râpé, quelque matière grasse, un peu de farine (mais c'est facultatif) et aussi un peu de Porto (mais c'est facultatif aussi). On fait blondir des oignons dans de la matière grasse, on ajoute un peu de farine, on mouille avec du bouillon, on laisse cuire. On prend une soupière, on tapisse le fond avec des tranches de pain, on verse la soupe, on couvre de fromage et voilà. On peut aussi servir dans des bols individuels et faire gratiner.
Que peut-on encore dire au sujet de la soupe ? Ah oui, on peut dire que la soupe, si on la mouline, c'est bon, mais que c'est bon aussi si on ne mouline pas. On pourrait parler des dérivées. Par exemple la Garbure qui est une soupe gasconne avec du chou et des haricots et aussi un peu de canard gras si on en a. C'est très bon. A noter que si on n'a pas de canard, on peu mettre du cochon et que ça reste très bon. La garbure peut servir de plat unique sans souci. On peut noter également que le bouillon du potage, débarrassé des morceaux de légumes, a la réputation d'être plein de bonnes choses pour les personnes affaiblies et que ça se digère facilement. Moi, je n'aime pas trop le bouillon comme je n'aime pas les tisanes.
Mais ce soir, je vais me faire une soupe de légumes moulinée. Je vais faire blondir un oignon dans du beurre puis je vais ajouter des poireaux, des carottes et des pommes de terre coupés en morceaux. Je vais saler, couvrir d'eau et faire cuire une vingtaine de minutes. Ensuite, je vais mouliner tout ça et je vais manger cette soupe avec des morceaux de pain et du fromage râpé. Si j'ai encore faim, je mangerai peut-être une bonne tranche de jambon de pays. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, je me demande si je ne vais pas plutôt couper une tranche de jambon en petit morceaux que j'ajouterai à la soupe.
Bien. Ce sera tout pour aujourd'hui !

vendredi 9 janvier 2009

Le dessin, ça sert à quoi ?

Cette nuit, vers 1 heure, alors que j'avais du mal à trouver le sommeil, je me suis mis à réfléchir à l'utilité du dessin. Avouons que, tout de même, faut pas être net pour réfléchir à ce genre de sujet à cette heure de la nuit. Je ne suis pas net.

Il n'y a pas trente-six possibilités. Soit le dessin ne sert qu'à "faire joli", soit il sert à expliciter d'une manière plus efficace. Prenons le cas de quelqu'un qui va vous demander sa route. Vous pouvez lui expliquer un itinéraire en lui disant de prendre la première route à droite puis de compter la troisième route à gauche, de tourner après le deuxième rond-point, de passer devant le gros chêne, de rouler encore deux kilomètres et de bifurquer à la patte d'oie en suivant les petits cailloux semés par le Petit Poucet jusqu'au château de la Belle au bois dormant... Mais vous pouvez aussi faire un plan. Souvent, le plan sera plus pratique. Une carte routière est sans doute plus efficace que des indications écrites, sauf dans certains cas. L'idéal est souvent de pouvoir concilier les deux modes de communication, à mon avis.
Prenons un autre exemple, celui d'un mode opératoire technique. Admettons que nous devions expliquer comment effectuer une réparation sur une automobile (ou un ordinateur ou ce que vous voudrez). Bien. L'image, qu'elle soit photographique ou dessinée, sera très intéressante pour montrer la disposition des éléments sur lesquels intervenir. On montrera que la vis A se trouve à la droite de la pièce B dans l'axe du composant C. Maintenant, comment voudriez-vous montrer par un dessin qu'il convient d'appuyer à mi-course sur le bouton D et de lui faire faire un quart de tour à droite avant de le relever de trois millimètres en maintenant une pression de deux kilo newton ? L'idéal est bien souvent de pouvoir associer et l'illustration et la description écrite ou parlée. Il me semble, du moins. Pour autant, il me semble aussi que de toutes les méthodes, la meilleure reste dans bien des cas celle de l'expérimentation in situ. Si quelqu'un peut vous expliquer comment réaliser quelque chose en vous le montrant, en vous guidant, en vous conseillant, je pense que la compréhension est alors presque assurée.
L'image a pour elle de s'affranchir de la langue. Peut-être pas toujours, ce serait trop simple, mais souvent, on va dire. Je suppose que, à quelqu'endroit de la planète, à qui que ce soit que vous vous adressiez, l'image sera comprise. Avec quelques limites, sans doute, mais elle sera comprise en partie. Vous montrez une photographie de votre petit hamster préféré à un enfant et celui-ci comprendra sûrement que vous lui montrez l'image d'un animal. Il ne comprendra peut-être pas qu'il s'agit là de votre animal de compagnie préféré, que c'est un rongeur de petite taille et ce que vous voulez lui raconter en lui montrant cela, mais bon, je suppose tout de même qu'il comprendra tout de même plus de choses que si vous tentez de lui faire comprendre que vous avez un hamster alors que vous ne parlez pas du tout la langue de l'enfant. Disons que je serais bien ennuyé si je devais expliquer à un habitant de Vladivostok que Roger, mon hamster adoré, adorait courir comme un fou dans sa petite cage. Ceci dit, je n'ai pas de hamster par précaution. Je n'aimerais pas du tout me retrouver dans une situation où je devrais expliquer tout ça à quelqu'un dont je ne partage pas la langue. Ce serait embarrassant au possible.
On a coutume de dire qu'il arrive qu'un petit dessin est plus explicite qu'un long discours. Bon. Je ne sais pas trop si cela est vrai et je reste globalement plutôt réservé sur le sujet. Souvent, on entend dire cela à propos des dessins d'actualité. Un caricaturiste, dans un quotidien, va nous dire en un petit dessin ce qu'il pense de tel ou tel sujet. On va comprendre rapidement où il veut en venir, c'est sûr, mais ce qui au moins aussi certain, c'est bien que nous serons loin de l'analyse complète et approfondie. Le fait que l'on admette que les jeunes enfants comprennent plus facilement un livre d'images que le dernier ouvrage de Descartes (René) ne dit en rien que l'image est plus forte que le texte et j'attends toujours qu'un auteur de BD s'attaque au "discours de la méthode".

Mais le sujet de ma réflexion de cette nuit n'était pas cela. Je me suis simplement demandé s'il n'était pas temps, pour moi qui me targue d'être dessinateur humoristique, de mettre un peu plus de sens dans mes productions picturales. Faire un dessin, c'est plutôt simple pourvu que l'on ait acquis une certaine technique. Au fil des ans, on met à profit tout un tas d'automatismes qui permettent de construire un dessin facilement. On fait de l'esbrouffe. Je peux faire tout un tas de dessins en quelques heures mais il est déjà bien plus compliqué de faire en sorte que ces dessins aient un intérêt.
Donc, j'en arrive à me dire qu'il serait sans doute intéressant que je réfléchisse un peu plus à ce que je fais et que, tant qu'à dessiner, je m'attache à donner du sens à tout ça. Et c'est là que j'en arrive au gros problème auquel je me heurte : des idées, je n'en ai pas plus souvent que vous.
Pendant quelques temps, j'ai été confronté à une question pour laquelle je ne parvenais pas à trouver une réponse satisfaisante. Cette question est que je ne comprenais pas pourquoi certains dessinateurs me semblent bien meilleurs que moi alors que, en toute modestie, je considère que d'un point de vue purement technique, je les vaux bien. Et bien ma foi, j'ai trouvé la réponse à la question et je crois que ça n'a pas fini de m'empêcher de dormir. La réponse est que le dessin, même s'il est globalement médiocre, porte une idée qui, elle, ne l'est pas. Finalement, un bon dessin (ou une bonne photographie, ou tout autre chose du genre) n'est pas à juger pour sa qualité technique. On remarquera aussi qu'il en va de même pour les autres activités "artistiques", pour la littérature comme pour la musique, la sculpture ou la cuisine. Ecrire remarquablement une langue ne fait pas un roman passionnant ; maîtriser les accords et un instrument de musique ne fait pas tout...
On en arrive alors à ce qu'est un artiste. J'ai toujours refusé que l'on me considère comme un artiste et j'ai enfin compris pourquoi. Plus qu'un artiste, je suis un "honnête" tâcheron. Je veux bien essayer d'améliorer tout cela mais je ne sais pas si cela est seulement envisageable. En attendant, je ne suis pas peu fier de faire tout un billet sur le thème du dessin sans en montrer. Non mais !

jeudi 8 janvier 2009

Qu'il est difficile de ne rien dire en beaucoup de lignes !

Je préfère vous prévenir, aujourd'hui, je n'ai rien à dire de bien intéressant.

C'est l'hiver et il fait froid. On n'entend plus grand monde nous reparler du réchauffement climatique et d'économies d'énergie, vous remarquerez. Il y a une sorte de consensus pour dire qu'il ne fait pas chaud et que l'urgence, c'est de se chauffer. Remarquez, on ne parle pas beaucoup non plus de celles et ceux qui vivent dehors, sans toit, sans chauffage, qui meurent de froid. Non, on préfère nous raconter qu'il est inadmissible que les avions soient bloqués sur les aéroports et les camions sur les routes. On a les priorités qu'on veut.
Moi, je ne suis bloqué que parce que je le veux bien. Je ne suis sorti que pour aller chercher du bois à faire brûler dans la cheminée. Sinon, j'ai passé la journée à bosser sur un calendrier (oui, je sais, je suis en retard). Je suis resté cantonné dans ma chambre, là où se trouve mon Macintosh sur lequel je travaille. J'ai branché un radiateur électrique et j'ai tenté de ne pas trop pensé au froid. Et puis, tout de même, parce que je me suis dit que 10°, c'était peu, j'ai décidé d'allumer un petit feu dans la cheminée.
Avec tout ça, je n'ai pas trop eu le temps de réfléchir à ce que je pourrais bien raconter pour ce blog qu'il faut bien faire vivre coûte que coûte, vaille qui vaille. Ce n'est pas toujours très simple de sortir du rien dans lequel je suis souvent. Je ne sais pas si vous l'aurez remarqué mais, souvent, je n'ai rien à dire et j'en fais des tartines. Je délaie au maximum, je tire à la ligne.
Depuis début janvier, je travaille à mi-temps. En fait, ça a réellement commencé hier midi. J'avais fini ma semaine et je pouvais me considérer comme étant en week-end. Ça fait tout drôle. On ne voit pas les semaines passer. Alors, bon, du coup, j'ai pu enfin finir le calendrier que j'avais à faire. Un des calendriers que j'ai à faire, je dois dire pour être exact. L'autre, je suis encore plus à la bourre. D'avoir eu une grippe en fin d'année dernière ne m'a pas aidé. Là, il faut que je rattrape le retard.
Et puis, j'ai aussi des dessins à faire. Je suis en train de bosser sur une idée de personnage, en ce moment. Je vous ferai voir à l'occasion. Dans l'idée, de travailler à mi-temps devrait me permettre de travailler sur des projets personnels que j'aimerais bien voir un jour aboutir. Evidemment, je n'avais pas compté sur le froid hivernal qui m'engourdit un peu les doigts.

rien à dire

mercredi 7 janvier 2009

La pub est con, la pub nous rend con !

Et si c'était vrai ? Et si c'était vrai que la pub nous rendait con ? Hein ? Peut-être que ça voudrait dire que sans pub, la télévision publique pourrait nous rendre intelligent. Non ?

Ce n'est pas de moi. Ce doit être l'un de ces slogans "soixante-huitard" imaginé par un futur publicitaire. La publicité n'a pas pour mission de rendre les gens intelligents. Ceci est une certitude mais, en fait, ce n'est pas criminel. Il y a beaucoup de choses, dans la vie, qui ne sont pas là pour nous rendre intelligents. Le sport, par exemple.
On a beaucoup parlé et écrit sur cette suppression de la pub sur l'audiovisuel public. Suppression partielle pour commencer ; totale à l'horizon novembre 2011.
Dans la mesure où je n'ai pas de poste de télévision chez moi et que je ne regarde pas la télé, qu'elle soit publique ou privée, je pourrais ne pas me sentir concerné par toute cette petite affaire. Ce qui est amusant, c'est que je suis un peu dans la même position que lorsque l'on a parlé de supprimer le service national. En tant qu'antimilitariste, j'aurais dû me réjouir de ce que les jeunes Français (les Françaises n'étaient pas concernées) n'aient plus cette obligation. Pourtant, voyez comme les choses sont bizarres, autant il m'aurait plu d'être exempté du service national tout de suite, autant j'ai jugé qu'il était dangereux de constituer une armée de métier d'où les "non militaires" étaient exclus. Avec la suppression de la pub, c'est pareil. D'un côté, je suis très content qu'il n'y ait plus de pub, de l'autre je ne peux m'empêcher de penser que cela va profiter aux chaînes privées et nuire au service public. Dans le même temps, je n'ai pas la télé, ne la veux pas et me fous pas mal de ce qu'elle a à dire ou à montrer. Je me contente de la radio publique.


suppression de la pub dans l'audiovisuel public

En fait, il n'y a pas beaucoup de possibilités. Soit on se débrouille pour que la télévision publique ait les moyens de faire de bons programmes, des programmes intéressants et distrayants mais de bonne qualité, soit on n'en a même pas le désir. D'un côté, comme on l'entend dire, on cherche juste à donner un coup de pouce aux télévisions privées ou alors, on donne sa vraie chance au service public. J'ai bien du mal à croire que Sarkozy soit un défenseur du service public mais, je dois l'avouer, je ne connais pas bien Sarkozy et ne sais rien de ce qu'il cherche à faire. Il y a juste des suspicions.
Le seul avis que je m'autorise à avoir c'est que l'on peut très bien vivre sans télévision et sans publicité.

mardi 6 janvier 2009

Conflit gazeux

Le géant russe Gazprom a drastiquement baissé les livraisons de gaz destiné aux consommateurs européens et transitant par l'Ukraine ce qui provoquera "d'ici quelques heures" des perturbations pour l'approvisionnement de l'Europe, a affirmé mardi matin à l'AFP un responsable de la société ukrainienne Naftogaz. Voilà ce que l'on apprend sur le site de l'Express.
Alors que l'hiver est bien là, le risque de pénurie de gaz n'est pas une bonne nouvelle pour tous ceux qui se chauffent avec.

gazprom et haricots

lundi 5 janvier 2009

C'est vraiment histoire de dire !

Aujourd'hui, reprise du boulot. Faut bien gagner sa croûte. Pas trop eu le temps de dessiner et, il faut bien le dire, pas eu beaucoup d'inspiration. Sans doute que le froid endort les neurones.

Je n'ai qu'une envie, rentrer chez moi. Ce soir, je me fais une soupe à la citrouille. J'ai de la citrouille, j'ai ce qu'il faut pour faire un truc qui pourrait bien être génial. Dans l'idée, je vais faire revenir des oignons et du lard fumé que je rajouterai à ma soupe de citrouille (à moins que ce ne soit du potiron). Avec un peu de crème fraîche, aussi, vu que j'en ai.
Ah ! Si tout se passe comme je l'espère, je vais bien me régaler ! Et puis aussi, je vais même pousser le vice jusqu'à ajouter du fromage et de l'ail. Slurp !
volatile

dimanche 4 janvier 2009

Un dimanche chez moi

Vous êtes nombreux, je le sais bien, à vous poser des questions sur moi. Et comment il vit ? Et qu'est-ce qu'il mange ? Et qu'est-ce qu'il boit ? Et comment passe-t-il ses dimanches ? Je m'en vais vous expliquer un peu ma journée d'aujourd'hui.

Je me lève et il est déjà tard. Presque 9 heures. Je me lève et il ne fait pas chaud. Je me prépare du café, le bois et vais prendre une douche. Il faut bien du courage pour se déshabiller dans cette salle de bains glaciale. Heureusement, l'eau est chaude. Je me sèche, me rhabille et me refais du café.
Ensuite, je démarre l'ordinateur et je vais sur Internet. Je consulte quelques sites, relève mes e-mails, réponds à ceux qui le mérite et commence à bosser sur des travaux qui sont vraiment très en retard. La matinée passe paisiblement quand, soudainement, l'électricité se coupe. J'ai juste le temps de sauvegarder ce sur quoi je travaillais et d'éteindre l'ordinateur (il y a du bon à utiliser un onduleur).
Plus d'électricité, c'est : plus de chauffage, plus de radio, plus de téléphone, plus d'Internet. Je me dis que ce doit être là une panne de secteur et que les équipes d'EDF vont venir réparer tout ça dans des délais raisonnables. Je commence un dessin en attendant. Vers 16 heures, un copain arrive. Je dois l'aider à rédiger un courrier. Je n'ai toujours pas d'électricité et j'écris le brouillon de la lettre en me disant que l'électricité va bientôt revenir et que j'irai la taper et l'imprimer plus tard.
17 heures, toujours pas d'électricité. 18 heures, toujours rien. Je me décide d'appeler EDF lorsque je prends conscience du fait troublant que tout Azerat semble avoir de l'électricité... sauf moi. C'est rageant. J'appelle donc et on me dit qu'un technicien passera dans la soirée. J'attends en entretenant un bon feu dans la cheminée et en m'éclairant à la bougie.
Vers 19 heures, un technicien arrive. Il teste l'arrivée d'électricité, il y en a. Il teste le compteur, l'électricité y arrive et en ressort. C'est donc le disjoncteur qui est fautif. Il va dans son véhicule en chercher un de rechange, l'installe, appuie sur le bouton de mise sous tension et la lumière se fait dans la maison... durant un fragment de seconde.
Il teste de nouveau et en déduit que c'est le deuxième disjoncteur, un disjoncteur d'occasion, qui a lâché. Cette fois, il va en chercher un neuf et l'installe. Il teste, ça fonctionne !
Il finit son installation. Je lui demande si je lui dois quelque chose, il me répond que c'est compris dans l'abonnement. Je lui propose quelque chose à boire, il me dit qu'il a une autre intervention à effectuer. Je le salue et le remercie.
Une fois qu'il a été parti, que la chaudière faisait son possible pour réchauffer la maison, que je pouvais de nouveau écouter France Inter et que j'y voyais clair, je me suis dit que, tout de même, ils étaient bien sympathiques, chez EDF.

Du coup, je n'ai pas pu faire le boulot que j'avais commencé mais j'ai tout de même fait un dessin.

cow-cow

samedi 3 janvier 2009

La Peste, elle a un nouveau moyen de locomotion

La Peste, elle pollue la planète, peut-être
cliquez pour voir en entier...

vendredi 2 janvier 2009

Adieu brave et fidèle auto !

Une page se tourne. Lâchement, j'abandonne la Renault 19 TS qui m'a donné tant de plaisirs solitaires (je voyage seul, la plupart du temps).
Je ne suis pas très fier de moi, sur ce coup. La R19 et moi, ça semblait être "à la vie, à la mort". Une sorte de serment nous liait. Je me souviens encore aujourd'hui de notre première rencontre. Oh ! Ce ne fut pas le coup de foudre ! Dans sa robe presque austère, elle ne cherchait pas à aguicher le mignon. Elle n'était déjà plus de toute première jeunesse et on sentait les affres de la vie qu'elle avait eu à affronter sur les routes de Corrèze où j'étais venu la voir.

Moi, je cherchais une automobile. J'en avais un besoin urgent. J'avais parcouru les petites annonces et avait été attiré par cette Renault 19. Ne me demandez pas le pourquoi du comment. Elle n'était pas la seule sur les rangs, elle n'était ni la plus proche ni la moins chère. J'avais, il est vrai, un a priori plutôt favorable pour ce modèle d'automobile que je pressentais fiable et sans histoire. Nous sommes donc allés la voir, mon ancienne copine, Michel et moi et l'affaire a été vite réglée... Le temps de trouver l'argent pour la transaction, je veux dire. Les francs avaient encore cours, en ces temps lointains. Ce n'est pas qu'elle était bien chère, mais je n'étais alors pas bien riche non plus et je me souviens avoir demandé un prêt sur l'honneur à mon beau-père d'alors (heureusement que je ne l'avais pas demandé à ma belle-mère d'alors !).
De là à aujourd'hui, j'ai roulé durant plus de 120 000 kilomètres avec cette Renault 19 qui ne m'aura causé que peu de soucis mécaniques. Deux démarreurs (changés pour de l'occasion), quelques pneus, une culasse et un nécessaire de réparation de distribution (entièrement de ma faute). La dernière panne en date a été l'alternateur.
L'alternateur et l'approche de la date du contrôle technique, voilà ce qui m'a poussé à passer une annonce sur recupe.net. J'ai été étonné par le nombre de personnes intéressées. Une d'entre-elles, la plus rapide, vient la chercher demain, samedi. Elle dit qu'elle va la remettre en forme.

C'est sans doute parfaitement ridicule, je dois être un grand sentimental, mais j'avoue que ça me fait quelque chose de me séparer de cette automobile. Il faut reconnaître que de toutes celles que j'ai eues durant ma vie d'automobiliste, elle aura été celle qui aura été la plus fiable de toutes. Bien sûr, j'ai de quoi la remplacer. Je ne manque pas de véhicules. Certains sont plus prestigieux, d'autres plus anciens et plus intéressants. Il n'empêche, je ne suis pas fier de moi.

abandon de la R19 TS

jeudi 1 janvier 2009

La Peste, elle est pas jalouse

meilleurs voeux
meilleurs voeux
meilleurs voeux
meilleurs voeux

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