décembre 2008 (20)

mercredi 31 décembre 2008

On n'a jamais été aussi près de la fin

Je ne souhaite pas faire dans le catastrophisme. D'ailleurs, je n'ai même pas envie de parler de la crise économique, de la marche du monde, des guerres ou des épidémies. N'empêche que, on le sent, la fin est proche.

Oui. La fin de l'année 2008 est proche. Très proche, même. Et cette année, ben j'ai même pas trop envie de présenter mes meilleurs voeux et de souhaiter plein de choses très agréables à plein de personnes. Déjà, faudrait que l'on parvienne à me prouver que ça peut changer quelque chose à la marche du monde, les voeux de nouvelle année. Je reste dubitatif. Quoi que, oui, bien sûr, pris individuellement, ces voeux peuvent faire plaisir ou redonner un peu le moral. C'est vrai. Mais alors, vous me permettrez de les présenter individuellement, mes voeux.
Honnêtement, je vais vous dire, cet ultime billet que je suis en train d'écrire pour l'année 2008 n'a pas d'autre raison d'être que celle-ci, celle d'être le dernier billet d'une année finissante. Ce n'est pas grand chose. Je n'ai rien de spécial à écrire, au fond. Vous me direz que c'est assez souvent que je n'ai rien de spécial à écrire et je répondrai alors que vous avez raison.
Aujourd'hui, un moment, j'ai eu l'idée de faire un petit dessin pour ce dernier billet. C'est confortable, un petit dessin. C'est plaisant à faire, pas embêtant à mettre en ligne et ça satisfait globalement plein de personnes d'un coup. Un dessin, c'est plus confortable surtout pour le lecteur qui n'a pas besoin de rassembler ses neurones pour tenter de comprendre un texte écrit avec des mots, des phrases, tout ça... Le dessin, ça parle même aux enfants. C'est dire !
Ou alors, une photo. Ça aurait été sympathique aussi, une photo. Genre, un paysage hivernal. De la neige, un beau ciel, quelques arbres. On comprend tout de suite l'intention. Très facile, très confortable et pas fatiguant.

Mais voilà, le dessin, je ne suis pas bien parvenu à le faire. Et puis, la photo, je ne l'avais pas. Alors, c'est du bla-bla inutile. Du verbiage malaisé. Faudra vous en contenter.

mardi 30 décembre 2008

Tout de même, ça va déjà mieux

Ce matin, bonne surprise, je n'avais pas mal à la tête au réveil.

Je vais m'en sortir. C'est ce que je me suis dit en me préparant mon café matinal. J'ai bu mon café et il n'avait pas mauvais goût et je me suis alors dit que c'était là un signe évident de retour à la normale. J'ai bu mon café et j'ai décidé d'allumer un feu dans la cheminée. Dehors, il fait moins froid que ces jours derniers. Mais plus humide aussi, il me semble. Aujourd'hui, je vais tenter d'aller faire quelques courses pour avoir de quoi manger pour les jours à venir. J'irai probablement en fin d'après-midi, je pense. D'ici là, je vais finir de me reconstruire une santé.

lundi 29 décembre 2008

Ça commence à être un tantinet pénible

Toujours pas la grande forme, aujourd'hui. Ce matin, plein de bonne volonté, j'ai tenté de me persuader que ça allait super bien... et je suis vite retourné me coucher.

Donc, c'est ainsi, va falloir que je fasse avec, je suis parti pour vivre avec la grippe pour encore un bon millier d'années. C'est juste histoire de le savoir et d'être patient, après tout. Savoir que j'en viendrai à bout me suffit. Je ne suis pas pressé.
Ce qui est plus désagréable, c'est que tout ce que j'avale me semble mauvais. Non pas que ça n'a pas de goût, ce serait un moindre mal et même, parfois, vu ce que je me prépare, une bénédiction, non, ça a du goût, du mauvais goût. C'est globalement acide et amer. Il n'y a guère que la soupe de légumes, bien chaude et très salée qui passe avec quelque intérêt. L'avantage de la soupe de légumes, c'est qu'il n'y a pas besoin de dents pour l'avaler. Alors, j'ai une idée. Si ça s'éternise, je vais pouvoir vendre mes dents pour m'acheter des légumes que je préparerai en soupes ! Il n'y a pas de petites économies en cette période de crise ! Atchoum, bonne nuit.

dimanche 28 décembre 2008

Je ne supporte pas d'être pris pour un vulgaire PC !

Ces jours-ci, j'ai la désagréable impression que l'on m'a installé un quelconque Windows© dans mon intégrité à moi que j'ai. Ce n'est pas très agréable.

Je comprends un peu mieux ce que peut ressentir un pauvre PC lorsqu'il est victime d'une attaque virale. J'ai les circuits internes qui font de la colle, le disque dur qui ne retrouve plus ses octets, le processeur qui bégaie grave. Je me demande s'il va me falloir faire un reset général, un reformatage de bas niveau, une réinstallation complète de l'OS.
Pourtant, je pensais être à l'abri des virus délétères, moi. Je mange des pommes, tout de même ! Pas assez ? Faudrait que je me mette à sucer du pingouin, vous pensez ?
Ça m'a pris le 23 décembre. Au départ, j'ai senti que ça n'allait pas fort. Plus ça va plus mal, moins ça va plus bien. Ce matin, j'ai connu une expérience intéressante. L'aspirine effervescente, le jus d'orange et le café avaient exactement le même goût. Très mauvais.
Aujourd'hui, c'est dimanche. J'ai pris la décision irrévocable de garder le lit le plus possible. Normalement, selon mes calculs, ça devrait commencer à aller mieux à partir de demain. J'espère que ce sera le cas parce que j'avais prévu de faire plein de choses durant ces congés de fin d'année et que là, ben ça avance pas des masses, pour le coup.

vendredi 26 décembre 2008

Toujours malade

Cette fois-ci, je pense bien que c'est la grippe ou quelque chose du genre. J'ai mal à la tête, j'ai mal aux articulations, j'ai le nez qui coule. Alors, je fais du feu dans la cheminée et je vais me coucher dès que je sens que ça ne serait pas plus mal que je sois allongé. Pas brillant, tout ça. Encore quelques jours, je pense, et ça ira mieux. Je termine ma provision d'aspirine et je me fais du thé avec du miel. Faut que je pense à acheter du rhum pour me faire des grogs.

mercredi 24 décembre 2008

J'ai un rhube

Snirfl'. Hier soir, déjà, j'avais mal à la tête. Je me suis réveillé dans la nuit pour prendre de l'aspirine. Ce matin, ça n'allait pas beaucoup mieux et j'ai mal à la gorge...

On dira bien ce que l'on voudra de tout cela, mais le rhume, c'est tout de même bien ennuyeux. Par décence, je ne parlerai pas des éternuements intempestifs au dessus de mon clavier d'ordinateur. C'est plutôt dégueulasse, pour dire la vérité toute crue.
L'histoire, c'est que non content d'avoir le nez qui coule et la tête qui bourdonne, le rhume agît un peu comme s'il parvenait à rendre gluant la cervelle. J'ai du mal à réfléchir et à garder un cap dans mes actions.
Ce soir, je suis invité à manger par un copain. Je crois que je vais lui faire faux bond et remplacer l'idée même de réveillon par une boisson chaude et sucrée au miel accompagnée d'un ou deux cachets d'aspirine. Voilà, atchoum.

mardi 23 décembre 2008

Carte de voeux à télécharger

Celles et ceux qui le souhaitent peuvent télécharger le pdf (format A4) de la carte de voeux avec la Peste en cliquant sur

2009 sera pire

Que 2008 n'ait pas été une année satisfaisante est une chose. Que l'année 2009 puisse être encore pire en est une autre. Au moins, on peut commencer à s'y préparer.

En cette période de fin d'année, je peux commencer à dresser le bilan de l'année 2008. Je ne sais pas bien si ce bilan est globalement positif ou non, en fait. Simplement parce que je ne suis pas optimiste par nature, aussi parce que je préfère voir la vie en noir et enfin possiblement parce que je suis un poil dépressif, je suis tenté de dire qu'elle aura été plutôt mauvaise, cette année 2008. Pour enfoncer le clou, je pense même pouvoir avancer que l'année prochaine risque d'être pire encore.
L'idée de voir le bon côté des choses est intéressante. Elle est surtout moins fatigante. Dans mon cas, il est bien plus simple et rapide de comptabiliser ce qui a été positif. Il y a moins à compter. Qu'est-ce qu'il y a donc eu de positif au cours de la dernière année ? Disons, pour ne pas trop s'avancer, entre le 23 décembre 2007 et aujourd'hui. L'année n'est pas terminée et une catastrophe est toujours possible.
On peut s'amuser à raconter que l'on a échappé à tout un tas de désagréments. Par exemple, je n'ai pas été inondé en mai dernier comme d'autres habitants de Azerat. Ou alors, je n'ai pas eu d'accident. Ou encore, je n'ai pas été ruiné par la crise boursière. Après, il y a tout de même quelques sujets de satisfaction. Par exemple, le fait d'avoir (presque totalement) mené à bien les travaux que je voulais réaliser chez moi. Ou encore d'avoir réalisé quelques dessins que je trouve pas si mauvais que ça.
Sur les douze derniers mois, j'ai la satisfaction personnelle d'avoir résolu un problème de fonctionnement de ma 2cv, d'avoir appris certaines choses en matière informatique (paramétrage d'un serveur sous Windows 2000 Server ou, plus intéressant, d'un serveur sous Mac OS X Server). Je pense que j'ai un peu appris aussi en matière de construction de site Internet. Dans un autre registre, j'ai eu plaisir à faire quelques promenades avec mon PCR et quelques photographies avec mon appareil photo. Je me suis également parfois bien amusé à alimenter ce blog tout comme j'ai pu passer d'agréables moments avec certaines personnes. On pourra aussi dire que (a priori) je ne suis pas tombé gravement malade et que je n'ai pas eu d'ennuis dramatiques. Bref, cette année aura été calme. Plutôt calme. Presque calme.

Parce que tout n'a pas été serein, tout de même ! Ce qui m'a le plus marqué, je pense, c'est l'état de santé de mon père. Il n'est plus tout jeune, le paternel. Plus vieux que moi, ça c'est certain. Il passera l'âge de lire Tintin en janvier prochain. S'il y parvient. Depuis des années, il est passablement éteint. Je pense qu'il est, lui aussi, un peu dépressif. Jusque là, hormis des problèmes de santé liés à l'âge, il semblait ne pas aller trop mal. Certes, il n'était pas des plus dynamiques mais bon, hein, chacun vit à son rythme, après tout. Et puis, quelques jours avant l'été, voilà qu'il nous fait un infarctus. Hop, direction l'hôpital. Il est soigné, analysé, opéré et renvoyé dans ses foyers. Pendant quelques jours, il dit aller mieux. Il faut dire que cela faisait des mois qu'il se traînait misérablement et était en état de fatigue perpétuelle. Bon. Là, au moins, on sait ce qu'il a eu, il a été entre les mains de la médecine et de la chirurgie et de la Sécurité Sociale, on le croit sorti d'affaire.
Et pendant quelque temps, c'est vrai qu'il va mieux. On lui a trouvé du diabète et du cholestérol, il suit un régime et prend des médicaments. Mais l'accalmie n'est que de courte durée et voilà qu'il retombe dans un état de fatigue chronique. Il se plaint de douleurs et accuse son nerf sciatique. Il a droit à des séances de massage, à des consultations chez un neurologue, à des tonnes de médicaments mais ça ne passe pas et il se renferme de plus en plus sur lui, ne partageant plus grand chose, mangeant de moins en moins, ne quittant le lit qu'avec l'idée de le retrouver le plus tôt possible. Pas la grande forme. Et puis, il y a un mois, nouvelle alerte, nouvelle hospitalisation. Cette fois-ci, rien à voir avec un problème cardiaque mais ce n'est pas beaucoup plus rassurant. Après les actes d'urgence, on le passe au scanner mais on ne donne pas beaucoup d'indications sur l'origine du problème. On se contente presque de lui donner rendez-vous pour une nouvelle hospitalisation le 29 décembre. On ne peut donc qu'attendre.

Dommages et bénéfices collatéraux. L'état de santé de mon père aura occasionné des effets insoupçonnés. Le premier et le plus flagrant a été une brouille, une cassure, entre l'un de mes frangins et moi. Dans une certaine mesure, aussi, entre ma mère et moi. Il m'a semblé (mais peut-être me suis-je trompé) que l'état de santé de mon père était plus ressenti comme une gêne pour mon frère et ma mère que comme quoi que ce soit d'autre. Une fois à l'hôpital, mon père n'allait plus pouvoir conduire la voiture pour aller faire des courses ; une fois à l'hôpital, il n'allait plus non plus pouvoir assurer les réparations de véhicules... Un jour, avec un manque certain de diplomatie, j'ai simplement appuyé là où ça fait mal et j'ai renvoyé mon frangin et ma mère dans leurs contradictions en leur disant qu'il allait peut-être bien falloir qu'ils se remettent, ne serait-ce que ça, à conduire une voiture. Ça a été le début de la crise.
Il me semble que tous nous avons pris conscience que mon père n'était pas immortel. Ce n'est pas un fait facile à accepter mais il me paraît indéniable. Jusqu'à preuve du contraire, je veux dire. J'analyse tout ceci en imaginant qu'il y a eu un moment de peur face à la maladie. Sans doute aussi a-t-on été placé face à quelque chose que l'on se refusait de voir. Longtemps, on a reproché (parfois sans ménagement) l'état de lassitude de mon père. Là, il fallait admettre qu'il ne s'agissait plus de simple mauvaise volonté ou encore d'envie d'en faire le moins possible. Fatigué, usé, malade, dépressif, il avait toutes les bonnes excuses et, du coup, on ne pouvait plus vraiment lui reprocher grand chose.
Ce qui est amusant, c'est que cette crise a eu des effets positifs. Des effets bizarres mais plutôt positifs. Un peu comme si mon frère et ma mère avaient été piqués au vif, les voilà qu'ils entament un virage à 180° et qu'ils passent à l'action. Ma mère qui n'avait pas conduit de voiture depuis peut-être 25 ans achète une Smart (neuve semble-t-il) tandis que mon frère achète un vieux Land Rover. Boudiou !

De mon côté, l'année passée aura été celle où j'ai arrêté de croire en l'avenir de l'entreprise où je suis salarié. Cela fait déjà quelques années que j'en suis réduit à me demander ce que j'y fais. Depuis pas mal de temps, j'ai compris que je n'étais conservé dans les rangs des salariés que parce que... Parce que je ne sais pas trop quoi, au fond. Je pense que je pourrais fort bien concourir au titre du plus désagréable des collègues tellement je cherche à faire comprendre à tous que je ne suis pas content d'être là. Bien sûr, je rends des petits services et assure, dans la mesure de mes moyens, que l'informatique fonctionne plus ou moins.
Cet été, au pire de la crise avec mon employeur, nous avons convenu que ça commençait à bien faire et que, le mieux, pour lui comme pour moi, serait que je prenne un peu de distance en passant à un mi-temps. En gros, je continuerais à m'occuper de la maintenance informatique. Le nouveau contrat devait prendre effet à partir de la rentrée, en septembre. Ça a été repoussé et encore repoussé mais là, c'est fait et je débuterai 2009 avec plus de temps libre que j'occuperai comme je voudrai. Au moins, depuis quelque mois, mon patron et moi avons trouvé une sorte de terrain d'entente. Dans la mesure du possible, nous nous ignorons cordialement. Nous ne sommes plus copains du tout et c'est bien un peu ennuyeux vu que, dans le fond, je l'aime bien tout de même. Dans le même temps, la situation me paraît aussi plus claire.
Dans l'idée, je devrais profiter du temps libre que je vais avoir pour dessiner et pour chercher à vendre mes dessins. Le premier souci est que je ne suis pas un bon commercial ; le second est que je ne suis pas certain d'être un bon dessinateur, finalement. Il est possible, et ce n'est pas à espérer, que je finisse par ne rien faire de spécial. On verra bien.

Or donc, le bilan n'est pas des plus réjouissants. Je termine l'année 2008 avec le sentiment que l'année prochaine sera très franchement désagréable. Mais parce qu'il faut bien chercher à toujours voir le positif si l'on veut vivre, je vais dire que ce sont les changements qui font avancer. Si rien ne bouge, on n'évolue pas des masses. Alors, peut-être, l'année 2009 sera-t-elle une année intéressante. Sait-on jamais ? Imaginons une année où l'on verra une vraie crise mondiale éclater et, pourquoi pas, l'on connaîtra la naissance d'une bonne grosse sale guerre bien mondiale. On peut imaginer tout plein de choses.

vendredi 19 décembre 2008

Les gens sans humour m'emmerdent

Dans la vie, je pense qu'il y a des gens qui parviennent à prendre tout avec un certain humour. Même les pires catastrophes. Et puis, il y a les autres, les sérieux, qui prennent tout comme si cela était de la plus haute importance. Ces gens là, les sérieux, m'emmerdent profondément.

S'il y a bien une chose de difficile, c'est de définir ce qu'est l'humour. L'humour de l'un ne sera pas nécessairement celui de l'autre. Il me semble qu'il ne faut pas confondre "humour" et "chose censée faire rire". L'humour n'a pas pour rôle de faire rire. Pas toujours. Il peut, tout au contraire, faire réfléchir sérieusement. Ce que je veux dire, c'est que l'on peut très bien avoir de l'humour, s'en servir et en abuser tous les jours et être très sérieux dans ses propos ou ses intentions.
Maintenant, vous ne rencontrerez pas souvent des personnes qui affirmeront ne pas avoir d'humour. Ou alors, ce seront justement des personnes pleines d'humour. Toutefois, il semblerait bien que certaines personnes n'ont pas d'humour. Elles s'y essaient, pourtant, histoire de donner le change. Ils apprennent deux ou trois histoires drôles et les sortent quand elles pensent que le moment est venu de les sortir. Elles sont obligées de penser à respecter un hypothétique quota. Elles vont s'efforcer à singer celles et ceux qui ont la chance d'avoir de l'humour et ça ne fonctionne pas. Ou mal.
Et sans doute est-il très prétentieux de prétendre avoir le sens de l'humour. Oui. Très prétentieux, sans doute. J'ai cette prétention. Oh ! Rassurez-vous ! Je ne prétends pas être le champion du monde d'humour ! J'ai bien conscience qu'il existe des humoristes bien meilleurs que moi. Le fait qu'ils soient morts pour la plupart n'ôte rien à mon humilité face à eux. Donc, je pense que j'ai de l'humour. Pas tous les jours forcément mais tout de même.
humour
Qui ? Lui ? De l'humour ?
Pour autant, je suis presque certain que si l'on s'amusait à faire un petit sondage d'opinion sur mon "capital humour", ce ne serait pas brillant. Il faut bien avouer qu'il y a des personnes ou des situations qui sont de nature à me faire perdre d'un coup d'un seul et pour longtemps toute envie de montrer mon potentiel en la matière. Typiquement, le cadre professionnel et certains de mes collègues, hommes ou femmes. Mon patron, mon cher employeur, même s'il a un don incroyable pour me mettre en rogne, est excusable. C'est un patron, quoi. Faut pas lui en vouloir. S'il avait été intelligent, il aurait fait quelque chose de sa vie.
Parmi mes collègues, il y a trois catégories (pour une fois, je ne suis pas binaire). Il y a ceux avec qui tout va plutôt bien, ceux dont je me contrefous et ceux avec qui je suis en conflit, ouvert ou larvé. Pour ces derniers, on va dire que c'est dû au fait que je me suis rendu compte qu'ils ou elles étaient vraiment bêtes. Le dernier en date à être entré dans les rangs de ce club est un collègue qui a une nette propension à vouloir jouer au "petit chef de merde" alors que, franchement, il est petit et de merde mais certainement pas chef. Je le prie de m'excuser si jamais il me lit et se reconnaît.
Peut-être est-ce dû à ce que je suis du genre masculin, je déteste que l'on me casse les couilles. Déjà, pour dire les choses telles qu'elles sont, le boulot que j'effectue ces temps-ci m'emmerde au plus haut point. Je n'ai pas besoin que l'on vienne en rajouter. Alors moi, quand je prends quelqu'un en grippe, je ne lui adresse plus la parole. Vu le nombre de personnes que je ne supporte plus dans cette boîte, je vous raconte pas l'ambiance quand j'arrive quelque part ! Je m'en amuse à un point que vous ne pouvez même pas imaginer. Hin, hin, hin.

Et tout ça pour en arriver où ?
Au fond, j'en sais trop rien. Je suis parti sur une idée que j'avais en tête et je crois que je l'ai un peu perdue en cours de route. C'est juste que je me suis rendu compte que je n'aime pas les gens qui n'ont pas d'humour. J'irai même plus loin en disant que, pour moi, l'humour est un signe d'intelligence. Du moins le signe qu'il se passe quelque chose d'intéressant du côté du cerveau. Mais ça n'a pas grand chose à voir avec un QI ou je ne sais quoi du genre. J'ai connu des personnes qui n'étaient sans doute pas très "intelligentes" mais qui avaient de l'humour et savaient, au moins, rire d'elles-même, ne pas se prendre trop au sérieux, quoi.
Sur ce, je retourne imprimer mes cartes.

jeudi 18 décembre 2008

Périgueux de nuit, suite et fin

Avec mon vieux Photoshop, sur mon vieux G4, avec mes vieux doigts, j'ai remis la cathédrale d'aplomb.

cathédrale saint front de nuit

Sinon, pour parler d'autre chose, je me suis aperçu que, dans Google, ce blog arrive en sixième position sur la première page si l'on cherche "nuit grave". C'est pas de la notoriété, ça ? :)

Périgueux, la nuit

Il ne faisait pas bien chaud, dans la nuit du 16 décembre. Suite à l'idée d'un membre du forum de eos-numerique.com, nous nous retrouvions à quatre pour faire des photos de Périgueux, dans la nuit fraîche.
"En prévision des fêtes de fin d'années, Périgueux s'illumine de mille feux."

C'est bien bateau, comme introduction. Je suis fier de moi. Ce que je veux dire, c'est qu'il n'est pas plus facile de ne pas tomber dans les lieux communs en écrivant sur le sujet qu'en le photographiant. Déjà, bon, faut dire ce qui est, Périgueux n'est pas une grande ville. C'est une petite ville. Une petite ville de province. Il y a quoi ? 40000 habitants ? Quelque chose comme ça, on va dire.
Périgueux, par contre, c'est une ville ancienne. Deux fois millénaire, au moins. Les vestiges de la cité romaine sont là pour le prouver. Ce n'est pas que Périgueux ne soit pas une ville intéressante. Le vieux Périgueux est riche en vieilles pierres, en petites places cachées qu'il faut découvrir. Honnêtement, Périgueux, ce n'est pas si moche que ça, finalement.

Périgueux, cathédrale saint Front

Cathédrale saint Front
Vous pouvez voir plus de photos
en cliquant.


Quoi qu'il en soit et quoi que l'on en puisse dire par ailleurs, cette expédition photographique dans un Périgueux quasi désert a été bien agréable. Surtout, ça m'a permis de découvrir cette ville sous un autre oeil. Pour ce qui est des photos, je ne suis ni déçu ni content du résultat. Je ne me faisais pas beaucoup d'illusions. Parfois, j'ai été contraint de déclencher à des vitesses réprouvées par le guide des bonnes pratiques de la photographie. Alors forcément, du flou, il y en a eu. J'ai quasiment fait toutes les photos avec le 50mm/f:1.8 Canon. L'exercice a été intéressant et il me semble même qu'il m'a redonné goût à la photographie !

mercredi 17 décembre 2008

Une semaine sans rien écrire !

La question est : "vais-je encore tenir longtemps à ce rythme ?"
N'est-ce pas ?

mercredi 10 décembre 2008

Du malheur d'être né

Oui. Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. Et à cette occasion, je veux dire un grand merci à tous ceux qui ont pensé à me le souhaiter bon, cet anniversaire.

doigt

mardi 9 décembre 2008

Histoire de bière et autres choses sans importance

L'autre jour, je suis allé faire des courses et j'ai commis une erreur. Entre temps, on apprend que les cochons irlandais sont plein de dioxine.

Nous étions vendredi et j'allais faire des courses au Leclerc de Trélissac après que j'avais quitté le travail. J'achetais là quelques victuailles inutiles, quelques paquets de café et me rappelais que je n'avais plus la moindre bière vaillante au frais. Ni une ni deux, me voilà au rayon des boissons houblonnées et, dans l'empressement d'en finir avec cette promenade, j'attrapais le premier lot de canettes qui me faisait de l'oeil.
Je passe donc par la caisse afin de payer mon dû et reviens à Azerat pour passer une soirée agréable. Je range mes achats et j'en arrive à ces bières. Au début, rien ne me choque plus que ça mais, au deuxième examen, je note une inscription qui me fait dresser les poils du dos (je dois bien en avoir deux ou trois, tout de même) d'effroi ! Diable, fichtre et foutre ! De la bière sans alcool ! Damned !
Du coup, je suis bon pour acheter de nouveau de la bière la prochaine fois. C'est rageant. Dans le même temps, qu'apprends-je hier ? Que les cochons irlandais sont bourrés de dioxine même pas comestible ! Voire même un peu dangereuse comme à Seveso, l'autre fois, sauf que ce n'étaient pas des cochons, là. Enfin si. En quelque sorte, tout de même.
Moi, naïf, qui croyais que comme les autres Irlandais, les cochons de là-bas étaient bourrés de Guinness ! C'est à n'y plus rien comprendre.

cochon irlandais à la dioxine

lundi 8 décembre 2008

La Peste, elle a des goûts de chiottes

La Peste, elle invente la cuvette de chiottes
cliquez pour voir en entier...

dimanche 7 décembre 2008

Vais-je faire une connerie ?

On a tous nos petits tracas. Certains ont du cholestérol, d'autres doivent du fric aux impôts, moi, j'ai l'alternateur de la Renault 19 TS qui ne fonctionne plus.

La Renault 19 TS de 1989 à moi que j'ai et moi, c'est déjà une longue histoire d'amour. Je l'ai acquise pour 10 000 francs de l'époque en 2001. J'allais commencer à travailler là où je travaille actuellement et il me fallait une automobile pour aller de Pazayac à Périgueux et de Périgueux à Pazayac, du lundi au vendredi. J'ai consulté les petites annonces de la région et l'ai trouvée non loin de Brive. Elle présentait plutôt bien et je l'ai achetée.
Depuis, j'ai parcouru plus de 140 000 kilomètres avec elle. Je n'ai jamais eu de souci trop important et, le moins que l'on puisse dire, c'est que je n'ai pas fait énormément d'efforts pour l'entretenir. Aujourd'hui, elle est fatiguée. Il y aurait pas mal de réparations à faire, de pièces à changer, pour qu'elle puisse encore rouler longtemps. Et puis, il y a la date fatidique du contrôle technique qui arrive et je doute que dans l'état actuel elle puisse y être reçue avec les félicitations du jury.
La Renault 19 TS, je l'aime bien. Cependant, c'est un peu comme un vieux couple, nous deux. Je sens qu'elle n'a plus cette capacité à m'étonner. Je la connais trop bien. Je sais comment la conduire, je connais ses points faibles. Je me suis lassé de cette brave automobile au point qu'aujourd'hui je rechigne même à lui offrir un alternateur d'occasion à 50 euros. C'est bien triste.
Et alors, dans l'idée conjointe de la remplacer et de purger mon compte en banque prêt à exploser, j'ai commencé à chercher ce qui pourrait bien m'intéresser comme véhicule. J'aime bien les bagnoles hors normes. Plutôt les utilitaires. Et sans avoir besoin de trop me creuser la tête, j'ai jeté mon dévolu sur un Range Rover. Un Range Rover un peu vieux, pas trop cher. J'en ai vu un vendredi soir à Périgueux (trop cher) et je vais en voir un samedi prochain, à côté de Toulouse.

range rover

Seulement, cette nuit, je me suis réveillé en nage en proie à une grosse crise de doute comme seul moi sais en avoir. L'achat d'un vieux Range Rover n'est-il pas une incroyable connerie dont j'allai me mordre les doigts jusqu'aux dernières phalanges ? Puisque j'étais réveillé, j'ai organisé une petite réunion intime et impromptue entre moi et moi. En quelques minutes, j'en étais arrivé à me demander s'il n'était pas plus intelligent d'utiliser cet argent pour faire les quelques bricoles à faire sur la BMW et pour acheter une voiture qui remplacerait la Renault 19 mais sans plus. J'ai levé la séance et me suis rendormi.

Ce matin, je me suis réveillé tôt, vers 6 heures, je me suis levé et suis allé me préparer du café. Au réveil, j'avais toujours cette question en tête. Est-ce une connerie d'acheter ce Range Rover ? J'ai bu du café, j'ai travaillé un peu sur un calendrier que je suis en train de réaliser et j'ai allumé un feu dans la cheminée. Mais la question est toujours là qui me turlupine ! Alors, je pense que je vais faire simple. Samedi prochain, je vais aller le voir, ce Range Rover. S'il me plaît vraiment, si c'est le coup de coeur, je le prends. Sinon, je le laisse. Non mais !

samedi 6 décembre 2008

La Peste, elle n'en finit pas de faire l'idiot

Puisque rien n'est encore arrêté, j'ai repensé cette histoire de carte de voeux. Je vous propose donc la deuxième version. A vous de dire ce que vous en pensez.

Cette fois-ci, plus de bonhomme de neige mais un Dino de neige à la place.

carte de voeux Peste

jeudi 4 décembre 2008

Une carte de voeux pour la nouvelle année

Je prévois d'éditer une toute petite série de cartes avec la Peste.
Les 10 cartes, 8 euros. Qu'on se le dise !

carte voeux Peste

Je garantis de ne pas reverser un centime d'euro à quelque organisation humanitaire qui soit.

mercredi 3 décembre 2008

Trente-quatre milliards de dollars

C'est, si l'on croit la presse, ce que demande l'industrie automobile américaine pour... Pour quoi au fait ? Pour sortir de la crise ? Pour se remettre à flot ? Pour ne pas couler ? Pour vivre quelques années de plus ? Mystère.

34 000 000 000 de dollars, ça fait une somme, tout de même. On nous dit qu'il ne s'agit pas seulement de sauver une industrie moribonde mais aussi et surtout de parer à une catastrophe sociale. Je ne sais pas au juste combien de personnes vivent directement ou non de l'automobile aux Etats-Unis d'Amérique, mais il doit y en avoir un bon paquet.
Et pendant ce temps, en France, on nous parle de "sarkozettes", de prime à la casse et d'autres fariboles qui seraient censées sauver notre industrie automobile à nous en incitant les gens à jeter leurs vieilles voitures pour s'en acheter de nouvelles. 1000 euros la vieille voiture si on achète une neuve, ça fait réfléchir. Ça marche si je mène la R19 à la casse pour acheter un vieux Range Rover d'occasion ?

pour sauver l'automobile américaine

mardi 2 décembre 2008

En écoutant Glenn Gould interprêter les Variations Goldberg

Il est 12h42. C'est la pause de mi-journée. J'en profite pour continuer un dessin que je suis en train de faire et aussi pour un peu réfléchir à ma condition (misérable) de dessinateur. C'est tout de même beau, Bach !

Peut-être bien que je ne suis pas un animal social, après tout. Je ne sais plus bien ce qui peut ressortir d'une certaine misanthropie et ce qui relève plutôt de la timidité. Ce qui est certain, c'est que plus les années passent et moins je suis patient et apte à supporter que l'on m'ennuie. Pourtant, si misanthrope je suis, je n'en reste pas moins capable d'apprécier la compagnie de certaines personnes. Et alors, j'en suis arrivé, au terme de nombreuses années d'introspection, à trouver une explication qui vaut ce qu'elle vaut.
Même si je n'aime pas beaucoup que l'on dise de moi que je suis un artiste, je dois reconnaître que l'activité qui me procure le plus de plaisir est bien le dessin. J'aime dessiner lorsque j'ai une idée, que j'arrive à la concrétiser et que le résultat me plaît. Par exemple, en ce moment même, alors que je suis en train d'écrire ces lignes, que j'imprime des personnalisations de cartes de voeux sur une presse numérique et que j'écoute Glenn Gould, je dessine la Peste. L'idée de ce dessin est survenue alors que l'on me faisait remarquer, pour un dessin précédent, que la Peste devait avoir bien froid dans la neige. Là, je me suis amusé à penser comment la Peste pourrait s'habiller pour se protéger et, de fil en aiguille, j'ai pensé aux notions de mode. J'ai pris un crayon et, sur un bout de papier qui traînait, j'ai griffonné une Peste qui présentait la dernière collection de Haute Couture de chez lui et un Dino qui se fendait la gueule devant le ridicule de la situation.
Ce que je veux expliquer, c'est qu'à ces moments là, à ces moments où je cherche une idée ou bien que je cherche à en exploiter une, je ne suis absolument pas disponible pour quiconque. Et le souci, c'est bien que je ne sais jamais quand l'inspiration peut survenir. On peut parfois l'attendre en vain et, par contre, la voir surgir à l'improviste au moment où on ne l'attend pas. Et alors, je me demande si toutes celles et tous ceux qui, à un moment ou à un autre se trouvent dans cette démarche de création ressentent la même chose que moi. Je suppose que oui. L'acte de création demande, à mon avis, un repli sur soi et de la concentration. Dans ce que je fais, il y a une partie de création (pas toujours) et une partie qui ressort plus du travail de l'artisan. Pour dessiner, je n'ai pas besoin d'avoir une vraie idée. Souvent, je laisse aller ma main et mon esprit et il en sort quelque chose. Il en va certainement de même pour les écrivains, les musiciens, les peintres (...). On peut faire appel à des automatismes que l'on a acquis et s'en servir pour produire quelque chose. Mais là, on sort de l'exercice de la création, il me semble.
Mais dans ce cas, on sort aussi de la pure misanthropie de bon aloi pour s'enfoncer dans quelque chose qui est nettement moins réfléchi. Et ça, ça ne me plaît pas beaucoup. Et puis aussi, dans ces conditions arrive la question de savoir si oui ou non je suis un artiste. Suis-je ou ne suis-je pas un artiste ? Finalement, c'est possible, oui. Pas toujours, pas à longueur de temps, mais à certains instants, oui. Probablement. Après, ce n'est pas une question de valeur. Peu importe que je sois un bon ou un mauvais dessinateur. Ce n'est pas le sujet. Et puis, c'est très subjectif, après tout. Par exemple, là, le dessin de la Peste que je suis en train de faire, je le trouve plutôt réussi. Il y a aussi, sans doute, que l'oeuvre artistique est la plupart du temps détachée de toute idée commerciale. Du moins, il me semble qu'il devrait en être ainsi.
Bien... Le dessin à présent !

La Peste, elle s'habille bien.
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