novembre 2009 (31)

lundi 30 novembre 2009

Chantage à l'amitié

Alors comme ça, il paraît que je serais méchant, pas gentil, vilain pas beau et j'en passe...

Passer pour un ours mal léché n'est pas pour me déplaire et ce n'est pas encore que je ferai quoi que ce soit pour faire taire celles et ceux qui peuvent ne pas me trouver très aimable au quotidien. Même, je crois que plus on cherchera à me faire changer et plus je resterai campé sur mes positions, "droit dans mes bottes" comme disait le bon Juppé en son temps. Non mais !
Je ne supporte pas le chantage et je n'aime pas que l'on tente de m'acheter. Je veux me réserver le choix de mes humeurs passagères et, quitte à passer pour un atrabilaire indécrottable ou pour un caractériel imprévisible, je considère avoir le droit de faire la gueule à ma guise à qui je veux quand je le veux. Notez que je reconnais le droit à ceci aussi aux autres.
Aujourd'hui, mon patron m'a demandé "officiellement" de travailler tous les jours ouvrés du mois de décembre. Pour ceux qui n'ont pas suivi, je dois expliquer que je travaille à mi-temps depuis le début de l'année. Là, il y a beaucoup de commandes, beaucoup de travail et il va donc falloir mettre les bouchées doubles pour contenter les clients qui nous font vivre (qu'ils sont bêtes, les clients !). Moi, j'ai malgré tout un bon fond et je suis presque d'accord sur le principe de rendre service à l'entreprise. Par contre, je ne suis pas prêt à le faire à n'importe quelles conditions. Je suis bien d'accord avec vous, je suis un chieur. Voilà.
Et donc, mon patron m'appelle vendredi pour me mettre en condition et pour tâter le terrain et me cause de l'affaire aujourd'hui. Moi, je lui dis que je ne suis pas contre mais que j'attends de voir ce qu'il me propose. Soyons clairs. Travailler tous les jours et avoir des jours à récupérer, ça ne m'intéresse pas le moins du monde. Travailler tous les jours et être payé en heures supplémentaires, là, par contre, avec toute la vénalité dont je suis capable, je dis que ça me parle déjà plus. Evidemment, il y a un désaccord de principe entre la vision du salarié et celle de l'employeur. Je trouve cela normal et assez sain. Il y a une sorte de rapport de force et, il faut bien le dire, j'aime ça. On discute un peu (je ne suis pas très bavard) et on se met plus ou moins d'accord sur le principe que je serais payé "normalement" au prorata des heures travaillées et sur la base du salaire horaire normal. Je pense que c'est bien le plus que je puisse faire pour paraître sympa.
Et ne voilà-t-il pas mon patron qui en appelle à notre amitié pour me faire comprendre que ce serait encore plus sympa que je bosse gratuitement ou pour vraiment pas grand chose. Il y a des baffes qui se perdent ! Déjà que les deux journées travaillées en plus en novembre n'apparaissent en aucune manière sur ma fiche de paie que l'on m'a remise aujourd'hui, je pense qu'il ne faut pas pousser.

dimanche 29 novembre 2009

Temps de saison

On ne va pas s'étonner qu'il pleuve en automne. On pourrait s'étonner qu'il ne fasse pas plus froid à l'approche du mois de décembre mais certainement pas que le temps soit à la pluie. Ici en Dordogne encore moins qu'ailleurs.

Ce n'est pas si mal, la pluie. Oui, bien sûr, ça mouille, ça empêche de travailler dehors ou d'aller se promener, ça oblige à rester à l'intérieur. N'empêche que, tout de même, ce n'est pas si mal que ça, la pluie. Pour moi, la pluie c'est quelque chose de reposant. On peut rester chez soi avec une bonne raison pour le faire. Et puis, il y a le son de la pluie, toutes ces gouttes qui viennent s'écraser, tous ces clapotis. J'aime bien la pluie.
Ce que j'aime bien, avec la pluie, c'est les rues piétonnes. Dans ces rues, lorsqu'il pleut, j'ai remarqué que les gens marchent plus vite. Ils ne s'attardent pas devant les vitrines, ils filent avec le col relevé ou en brandissant leur parapluie et en rentrant la tête dans les épaules. C'est un spectacle que j'aime bien. D'ailleurs, je crois que je préfère la pluie à la ville que la vie à la campagne. Il est vrai que la pluie à la campagne, lorsqu'elle dure un peu, a quelque peu tendance à provoquer une petite déprime. A la ville, elle provoque tout un spectacle, plein de nouveaux sons. On n'entend plus les voitures tant par leurs bruits de moteur que par ceux des pneumatiques qui roulent sur la chaussée mouillée. On peut s'amuser à la danse des balais d'essuie-glaces, à la tête des automobilistes qui semblent vraiment trouver le temps long. Et puis, la pluie permet aussi d'assister au déploiement des couleurs vives des parapluies.
Si la pluie d'automne n'est pas pour me déplaire, c'est celle d'été que je préfère. Lorsqu'il a fait très chaud et qu'une bonne pluie vient mouiller la poussière. J'adore l'odeur de ces moments là. Et j'adore aussi laisser portes et fenêtres ouvertes et écouter les grosses gouttes éclater à l'atterrissage.
Pour aimer la pluie, je pense qu'il faut réunir plusieurs conditions. La première de toutes c'est bien sûr de n'avoir rien à faire dehors qui ne soit pas compatible avec elle. Par exemple, je ne connais personne qui soit heureux de constater que le linge qui devait avoir fini de sécher sur le fil est de nouveau tout mouillé. De même, je ne crois pas connaître de motocycliste disant sa joie de devoir rouler sous une grosse pluie froide. Pour aimer la pluie, on peut aussi être marchand de parapluie. Je suppose qu'ils font le plus gros de leur chiffre d'affaires lorsqu'il pleut.

samedi 28 novembre 2009

Encore des aventures palpitantes

Je sais que parmi vous, il y a quelques fidèles qui, tous les jours ou presque, régulièrement, on va dire, me faites l'honneur de passer prendre de mes nouvelles et vous astreindre à lire mes histoires avec patience et bienveillance.

Je viens de finir de manger. Hier, j'ai fait un pot au feu, ce soir j'ai dîné d'une bonne assiette de bouillon de pot au feu avec un peu de vermicelles et de pot au feu froid avec une sauce moutarde. J'ai aussi avalé deux clémentines. Voilà, c'est fait pour ce soir.
Ce midi, j'ai mangé une omelette aux champignons d'hier et c'était bon.
A présent, je m'aperçois qu'il n'est pas encore 22 heures et qu'il est peut-être un peu tôt pour aller se coucher. Alors, je me demandais ce que je pouvais faire pour occuper un peu le temps qu'il me reste à occuper avant de décider d'aller me coucher. Je pouvais choisir un film à regarder, j'ai quelques DVD en attente. L'idée ne m'a pas enthousiasmé. J'ai pris une feuille de papier et un crayon et j'ai allumé la radio. J'ai un dessin à faire, une vieille moto. C'est pour un type qui fait partie d'un club d'amateurs de vieilles motos. De très vieilles motos. Celles d'avant la Grande Guerre, celle de 14, la der des ders.
J'ai commencé à dessiner. Je pense que je peux parvenir sans grande difficulté à faire ce dessin. La seule chose, c'est que j'aimerais assez trouver une idée amusante à placer dans le dessin. Une gueule marrante, une situation rigolote, vous voyez, quoi. Pour le moment, je n'ai pas trouvé. La seule idée que j'ai trouvée, c'est celle que je ressers souvent : des pièces qui s'échappent de la moto, un piston qui vole, une bougie qui se fait la malle. Bon. Pourquoi pas, après tout ? J'aimerais juste trouver quelque chose d'un peu mieux, quoi.
Aujourd'hui, c'était l'anniversaire de quelqu'un que je n'ai pas vu depuis des années. Je le sais parce que l'autre jour, je suis tombé sur un vieux répertoire en cherchant l'adresse de quelqu'un d'autre et que j'ai vu le nom de cette personne. J'avais noté sa date d'anniversaire. Je ne savais pas si le numéro de téléphone était encore valide. J'en doutais, à vrai dire. J'ai fait une recherche sur Internet, je n'ai rien trouvé. Remarquez que depuis le temps que nous ne nous donnons plus de nouvelles, c'est peut-être aussi bien ainsi. Je ne sais pas ce que j'aurais pu dire si j'avais téléphoné.

vendredi 27 novembre 2009

Lactaire délicieux

Ce matin, en revenant d'aller faire quelques courses au Shopi de Thenon, je passe par les petites routes du coteau.

Conduisant à allure modérée le Range Rover, je peux tout à loisir m'adonner à la contemplation des bas-côtés et voilà que, subrepticement, mon regard est attiré par ce qui ressemble furieusement à des champignons des bois. Je ralentis encore mon allure et cette fois, c'est très net, il y a plein de champignons.
Ni une ni deux, je me rends illico en un endroit connu de quelques privilégiés avec la quasi certitude d'y trouver des lactaires délicieux. Je ne me suis pas trompé.

lactaires

jeudi 26 novembre 2009

La Peste, elle va faire le 4L Trophy

4L Trophy

4L Trophy

mercredi 25 novembre 2009

Spike Jones

Je ne vous parle pas souvent de musique parce que j'ai rarement grand chose à dire sur le sujet. Ce soir, je vais vous parler d'un musicien peu respectueux de la grande musique. Ça fait du bien aux zygomatiques.

Ce soir, j'ai envie de vous parler de Spike Jones. Vous ai-je déjà parlé de Spike Jones ? Non, je ne crois pas vous avoir déjà parlé de ce personnage fabuleux, musicien de talent et plein d'humour. Spike Jones s'était fait une spécialité de reprendre des grands airs du répertoire pour les revisiter à grand renfort de yukulele et de sifflet à piston. Spike Jones, dans mon esprit, est attaché aux dessins animés de Tex Avery mais il apparaît qu'il n'aurait pourtant jamais collaboré avec le texan borgne. Bon. Toujours est-il que pour moi, il est proche de l'univers du cartoon.
Cela faisait des années que j'avais en tête l'un de ses morceaux lorsque, par hasard, il y a bien une vingtaine d'années de cela, chez un bouquiniste et vendeurs de disques d'occasion de Angoulême, Charente, j'ai entendu ce morceau. J'ai alors su que ce morceau était de Spike Jones. Dans la foulée, j'ai acheté un disque et je me suis vraiment fendu la gueule à l'écouter.
Ce soir, j'écoute ce disque. L'humour de Spike Jones, on y est sensible ou non. Moi, j'y suis. Je ne connais pas grand chose de Spike Jones hormis ce que j'ai pu en lire ici ou là. Dans le fond, sa vie m'indiffère un peu. Je crois me souvenir qu'il a été particulièrement actif dans les années 40. Pour moi, c'est un prolongement non seulement des cartoons de l'époque mais aussi des Marx Brothers. Je ne saurais trop dire pourquoi mais j'ai l'impression que les Etats-Unis d'Amérique ont eu une période très riche dans ce domaine de l'humour décalé. Cela a existé dans le dessin animé, dans le cinéma mais aussi dans la bande dessinée avec les publications de Mad. Plus tard, avec le mouvement hippie, il y a eu une sorte de renouveau dans ce que l'on a appelé l'underground. Enfin à mon avis, hein...
Ce qui est amusant, c'est que ce genre humoristique est arrivé vers la fin des années 60 en Grande-Bretagne où l'on a vu apparaître les Monty Pythons ou des groupes comme le Bonzo Dog Band. Ce n'est qu'après que cet humour est enfin arrivé en France, avec Gotlib, par exemple.
Aujourd'hui, je ne sais pas bien ce qui reste de cet humour. On le trouve sans doute encore un peu chez Fluide Glacial. Sinon, je ne doute aucunement de mon manque de compétences pour parler de ce sujet mais ça me permet toujours de faire le billet du jour et ça, c'est pas rien.

mardi 24 novembre 2009

Traditions

Le problème, avec les traditions, c'est qu'il y en a trop et qu'il n'est pas chose aisée de démêler dans ce fatras celle qui valent plus que les autres. Aujourd'hui, j'ai un furieux dilemme de tradition.

Dans l'entreprise où je travaille de temps en temps, il y a une tradition qui veut que, une fois l'an, le patron invite les employés, subalternes et autres inutiles à un repas en un restaurant plus ou moins quelconque des environs de Périgueux. Il fut un temps où la tradition était double. Un repas pour l'été, un repas pour l'hiver [1]. La tradition de l'été a été abandonnée et ce n'est pas plus mal. Reste celle de l'hiver.
Il y a de cela quelques années, j'ai été en froid avec mon employeur. Nous avions quelques divergences de vue sur tout un tas de points de détails et alors, j'ai considéré que je me devais de marquer ma désapprobation en dédaignant avec superbe cette invitation au repas annuel. J'ai pris un malin plaisir à rester ferme sur mes positions face aux supplications de cet employeur qui m'assurait que cela lui ferait extrêmement plaisir que je sois présent. Moi, si l'on me dit que ça pourrait faire plaisir que je fasse quelque chose, ça me pousse beaucoup à refuser de le faire. Des fois, je me dis que je dois avoir un sacré problème psychologique [2]. Donc, j'ai commencé à refuser d'être présent à ces repas et, ma foi, convenons-en, personne ne semblait s'en plaindre plus que de raison. Juste, peut-être, quelques personnes me disaient qu'il avait été bien dommage que je ne sois pas de la fête. Dommage pour moi et parfois dommages pour eux. Je n'ai jamais compris pourquoi on peut apprécier ma compagnie. Possible que je sois plus amusant avec quelques verres de vin rouge derrière la cravate.
Année après année, une nouvelle tradition est née, ma tradition à moi, celle de ne pas me mêler aux collègues pour cette sauterie institutionnelle. Une tradition tant et si bien acceptée que l'on en est arrivé à considérer comme "normal" que je refuse l'invitation. Notons au passage que les règles de bienséance font que l'on me demande tout de même si je compte venir ou non. Ça me touche. Un peu. Tout de même, j'ai un peu été choqué l'an passé lorsque, après avoir exprimé mon refus, on m'a répondu : "OK. Très bien". Là, oui, je l'avoue, j'ai presque craqué. Comment ? Cela ferait plaisir que je ne vienne pas ? Cela ne va pas du tout ! J'ai hésité et puis je suis resté sur mon refus.

repas

Ajoutons à mes désaccords avec mon employeur qu'il est arrivé que je n'avais plus envie de voir certaines personnes, certains collègues. J'ai un caractère facile mais faut pas pousser. Alors, oui, j'avais plein de bonnes raisons de refuser et je refusais. Et voilà que cette année, on remet ça. Le souci, cette année, c'est que mes rapports avec mon employeur se sont arrangés un peu [3] et que certaines des personnes que je ne voulais plus trop côtoyer ne sont plus présentes dans l'entreprise. Alors, si j'étais quelqu'un de gentil, si jamais on me le demandait avec un peu d'insistance, je devrais sans doute accepter d'honorer la sympathique assemblée de ma présence si courue. Mais alors, j'irais à l'encontre de ma tradition à moi. Et voilà la question du jour : leur tradition vaut-elle ma tradition ?

Notes

[1] ça pouvait être plutôt au printemps et à l'automne mais bon...

[2] Mais sinon, je le gère plutôt pas mal

[3] En partie depuis que je suis là à mi-temps, je pense

lundi 23 novembre 2009

on nous aurait menti ?

L'affaire commence à faire grand bruit sur la toile. Une équipe de hackers russes serait parvenue à pirater les serveurs de courriers électroniques de l'Université d'East Anglia, en Grande Bretagne et prétend pouvoir prouver que les études et résultats des recherches sur le réchauffement climatique sont du pur bidonnage.

A treize jours de l'ouverture de la Conférence de Copenhague, ça craint un max. J'ai pas mal recherché d'informations sur Internet. Pas mal de sites se contentent de relater l'information à la manière d'une dépêche d'agence, avec beaucoup de prudence.
D'autres donnent à lire des transcriptions de courriers électroniques permettant de se faire une idée, sous réserve que ces courriers sont bien authentiques... Ce que semble assurer l'un des responsables de cette université anglaise. C'est le cas, par exemple, de skyfal.free.fr que je vous conseille d'aller visiter.

Je ne suis pas plus scientifique que flic et je n'ai aucune qualité pour dire ce qu'il en est réellement. Cependant, je trouve toute cette affaire quelque peu troublante. Troublant aussi que l'on n'en est pas parlé sur France Inter. De deux cas. Soit on est en train de nous bourrer le mou avec des histoires de réchauffement climatique, soit toute cette affaire ne veut rien dire.
Vous en pensez quoi, vous ?

dimanche 22 novembre 2009

Ça se mange, ça ?

Aujourd'hui, entre autres occupations inutiles, j'ai eu l'idée d'expérimenter dans le domaine du culinaire.

Cela fait déjà quelques jours que ça traînait au fond de mon réfrigérateur. Un jarret demi-sel de porc, ça peut être bon, ça, m'étais-je dit à moi-même et à voix basse en croisant le truc au fond d'un bac réfrigéré dans l'hypermarché habituel. Comme ce n'était pas cher, j'en ai pris. Le gros inconvénient du jarret de cochon demi-sel comparé à la boîte de raviolis, c'est que c'est moins simple à préparer. La boîte de raviolis, on dira ce que l'on veut, c'est à la portée de n'importe qui pour peu que ce n'importe qui sache qu'il faut ouvrir la boîte avant de manger. C'est comme les huîtres sauf que je ne mange pas d'huîtres. Pas de raviolis non plus, maintenant que j'y pense.
Un jarret comme ça, il y a plein de combines pour en faire quelque chose de mangeable. Aujourd'hui, j'ai cherché à expérimenter en utilisant ce que j'avais déjà. J'avais des carottes, des poireaux, des navets et puis aussi des haricots secs. J'ai commencé par faire dessaler le jarret et puis j'ai fait tremper les haricots durant quelques heures. Après, j'ai fait cuire les haricots dans de l'eau pendant une quinzaine de minutes et j'ai laissé reposer dans l'eau chaude jusqu'à ce que j'aie besoin de ces haricots.
J'ai pris une cocotte en fonte et j'y ai versé de l'huile et un peu de beurre. J'ai fait chauffé cela et puis j'ai fait revenir le jarret bien essuyé pour qu'il colore sur toutes ses faces. Ensuite, j'ai ajouté les poireaux, les navets et les carottes coupés en tronçons et puis les haricots. J'ai poivré, j'ai ajouté de l'ail et puis j'ai couvert d'abord d'eau et ensuite d'un couvercle. Là, ça cuit depuis presque deux heures. Ma seule vraie crainte est que les haricots soient trop vieux et qu'ils ne parviennent pas à cuire. Pour le reste, l'odeur qui arrive de la cuisine me laisse penser que ça ne sera pas mauvais.

dessin



Comme occupation inutile, j'ai aussi fait un dessin. Un dessin particulièrement raté à mon goût. Je m'y attendais un peu mais là, ça a dépassé toutes les plus folles prédictions. Bon. Je l'ai fait, je vais le filer tel quel et on verra bien s'il sera accepté ou non. Je ne l'ai pas signé. Je ne vous le montrerai pas non plus.
Et puis, j'ai procédé à l'installation d'un Windows XP Pro. Qu'est-ce que ça prend comme temps, ce truc ! Enfin pendant que ça s'installait, j'ai eu le temps de faire un autre dessin. Celui-ci, vous pouvez le voir au-dessus.
Ce matin, je me suis réveillé peu après trois heures du matin. Je me suis fait du café, je l'ai bu et puis j'ai eu un coup de barre un peu avant sept heures. Alors, je suis allé me recoucher et je suis arrivé à dormir un peu. Ce soir, je pense que je ne vais pas faire grand chose. J'avais envie de regarder un film mais je me demande si c'est une bonne idée. Dehors, le vent souffle et la pluie tombe à verse. Demain, boulot.

samedi 21 novembre 2009

Tout en écoutant Janis Joplin

Cet après-midi, je me suis attelé à la réalisation d'un dessin. Pour le moment, je n'en suis qu'aux recherches. J'use de la mine de crayon peut-être bien en pure perte.

Je ne sais pas très exactement ce que je veux dessiner. J'ai une idée de ce que l'on m'a demandé mais elle est tellement vague que je ne sais pas comment la prendre pour en faire quelque chose. Il faut aussi dire que ce que l'on me demande de dessiner, ce n'est pas quelque chose que je dessine couramment. Disons-le tout net, je doute que je parvienne à faire un dessin qui me satisfasse. J'essaie de trouver le trait qui conviendrait depuis plus d'une heure et pour le moment, rien ne pourrait me laisser supposer que j'arriverai à mes fins.
J'essaie de me concentrer à ce que je fais ou essaie de faire. J'essaie de visualiser la scène dans ma tête et de la reproduire sur le papier. Comme je visualise plutôt mal, ça ne donne rien de bien concluant. Pour m'aider, pour que rien ne vienne me distraire, j'écoute de la musique. Après plusieurs tentatives, j'ai finalement choisi d'écouter tous les albums de Janis Joplin que j'ai à ma disposition. Disons que j'ai les essentiels. Faut dire aussi que la discographie de la donzelle n'est pas pléthorique.
...
Presque deux heures après, je reprends ce billet. J'ai enfin trouvé une idée qui pourrait tenir la route et j'ai fait un premier croquis qui pourrait bien me servir à réaliser ce dessin. J'ai même noté quelques idées annexes que je vais pouvoir tenter d'incorporer à l'idée d'origine. Par contre, je suis revenu à du dessin humoristique un peu "noir". On ne se refait pas, je ne peux pas rester sage trop longtemps. Dans le même temps, même si c'était un peu sous-entendu, on ne m'a pas demandé de faire dans le dessin très gentil non plus, hein. Bon. Je retourne travailler à ce dessin. J'hésite un peu à vous montrer ce premier croquis. Je ne l'efface pas, je vais réfléchir à l'intérêt qu'il y aurait à vous le montrer.
Bien. J'ai numérisé ce croquis et ne me suis toujours pas décidé à vous le montrer. Pour le moment, j'ai pris une feuille de bon papier et j'ai commencé à faire le dessin. Ce travail ne sera probablement pas terminé aujourd'hui mais j'espère qu'il sera bien avancé lorsque j'arrêterai et que je pourrai le finir demain.

J'ai pris ma décision : je ne vous montre rien tant que ce n'est pas terminé.

vendredi 20 novembre 2009

Rien de bien notable

En ce moment, c'est très calme...

Aujourd'hui, il ne s'est rien passé de spécial dans ma vie. La journée n'est pas terminée, il peut encore arriver quelque chose d'inattendu. Je ne le désire pas outre mesure. Ce soir, j'ai l'intention de regarder un film tranquillement, après avoir mangé quelque chose. Cette semaine, j'ai travaillé plus que de coutume. Depuis que je suis à mi-temps, je travaille du lundi au mercredi midi. Là, parce qu'il y a beaucoup de commandes, on m'a demandé de revenir travailler hier et aujourd'hui. Je n'ai pas encore bien compris si j'allais être payé en heures supplémentaires ou bien si je pourrais récupérer deux jours de congés plus tard. Dans le fond, je m'en fous un peu.
J'ai plusieurs dessins à faire. Ce week-end, il y en a un qu'il faut absolument que j'essaie de faire. Ce serait bien qu'il soit prêt pour lundi matin. Je vais essayer de faire ça.

jeudi 19 novembre 2009

Kriss est morte

Kriss est morte. On la savait malade, on espérait qu'elle allait guérir. Parfois, récemment encore, elle disait sa confiance en elle et en la médecine pour réussir à vaincre le cancer sur l'antenne de France Inter. Je suis triste.

Je ne sais pas quand je suis tombé amoureux de sa voix. Sans doute la première fois que je l'ai entendue. C'était quand ? Aucune idée. J'ai l'impression d'avoir toujours entendu cette voix. Peut-être l'ai je entendue sur FIP, lorsque j'étais en région parisienne, dans les années 70. Je sais que je l'entendais et l'écoutais sur l'antenne de France Inter depuis bien plus de quinze ans. J'aimais entendre cette voix, j'aimais les émissions de Kriss. J'aimais Kriss. Je n'ai jamais bien su à quoi elle ressemblait bien qu'il soit possible que je l'ai vue lorsqu'elle faisait de la télévision. Je n'ai pas de souvenir de son physique et il m'a fallu attendre aujourd'hui, jour funeste, pour voir des portraits d'elle sur Internet.
Kriss a aussi été la première voix du Macintosh. En 1984, elle prêtait sa voix pour expliquer le fonctionnement du Macintosh sur une cassette audio livrée avec la machine. Je crois bien que Maxime le Forestier était aussi de la partie. Kriss était présente à la fête organisée pour le vingtième anniversaire du Mac, en 2004, à Paris. Je n'y étais pas.

mercredi 18 novembre 2009

Hôtel Woodstock

Ce soir, je suis allé voir Hôtel Woodstock de Ang Lee. Si vous avez l'occasion, s'il passe pas loin de chez vous, si vous aimez la musique de cette fin des années 60, si vous avez aimé Woodstock, Janis Joplin, Jimi Hendrix et tous les autres, allez voir ce film.

mardi 17 novembre 2009

Je ne cause pas aux fainéants

Lorsque, après une méritoire journée de labeur acharné, l'homme moderne revient en son logis douillet, il n'aspire qu'au calme et à la tranquillité.

Peut-être n'êtes-vous pas un homme moderne. Je le suis. Mon rêve, c'est bien une maison accueillante à l'ambiance chaleureuse et conviviale. Je me vois très bien arriver chez moi, chausser mes pantoufles et m'installer au coin d'un bon feu de bois dans un accueillant fauteuil en cuir avec un bon livre et un excellent whisky. Je n'aurais pas à m'occuper de me faire mon repas parce que mes serviteurs seraient grassement payés pour réaliser cela. Ma maison serait propre et sentirait le frais et la lavande. Je goûterais un repos bien mérité et penserais que les fainéants ne savent décidément pas ce qu'ils ratent à ne pas goûter ce repos bien mérité là.
Je dînerais avec parcimonie de quelques mets savoureux et rares avant de poursuivre la soirée si bien commencée en me plongeant dans les mémoires de Charles de Gaulle en dégustant un vieil Armagnac hors d'âge et en tétant un Havane hors de prix. Ensuite, je pourrais congédier mon personnel et aller me coucher l'âme et l'esprit reposés avec déjà le bonheur de me lever à l'aube suivante pour aller au turbin, comme tous les matins que Dieu fait.

Or, voyez-vous, de petit personnel, je n'en ai point. Même pas une petite bonniche qui m'afolerait avec sa jupe courte et son mignon petit tablier et qui, à l'occasion, s'occuperait de ma pipe bien culottée que je fumerais en souriant aux anges. Non, même pas ça. C'est vous dire dans quel dénuement je suis que même pas une gonzesse de seconde zone vit ici. C'est rageant. Ainsi, puisque pas de fauteuil en cuir et pas d'ancillaires personnes à mon service, je dois faire avec les moyens du bord et mes soirées n'ont rien de bien folichonnes, en règle générale. Mais ne nous plaignons pas trop, ce pourrait être bien pire. J'imagine déjà qu'une atrabilaire partage mon huis et ma couche et le désespoir que cela causerait. Bref. En fin d'après-midi, on vient me voir au boulot pour me demander de faire un petit travail vite fait. Sur le fond, je ne vois aucune objection. Je suis payé pour le travail que je peux fournir. La société fonctionne ainsi, on peut en discuter, penser la réformer, mais pour le moment, ça marche comme ça. Pour ceux qui ont un emploi, je veux dire. Je ne suis pas si éloigné des réalités de la vie pour ignorer qu'il existe des sans-emploi et que c'est bien du malheur pour finir les fins de mois. Je sais tout cela et que voulez-vous que j'y fasse ? Je ne vais pas donner la moitié de mon manteau aux pauvres, non ? Alors, on me demande un travail. Ça tombe plutôt mal parce que au moment où on me demande ce travail, je suis déjà bien occupé à un autre travail. Il s'agit de tenter de faire fonctionner une presse numérique qui refuse avec une obstination qui force le respect d'imprimer quoi que ce soit. Même pas un tract de la CGT. Non parce que un moment, j'ai cru à une grève sur le tas de la part des presses numériques. Je ne sais pas si c'est syndiqué, les presses numériques. J'ai bien regardé, il n'y avait pas de tas pour faire grève. Ah oui, faut que je vous dise aussi... Il y a deux presses numériques qui sont en grève, aujourd'hui. Une, on a carrément perdu tout espoir de la faire fonctionner. Elle doit être la meneuse de la grève, je pense. L'autre, bon, de temps à autres elle accepte de cracher quelques impressions. C'est usant pour les nerfs, vous pouvez pas savoir. Non, vous ne pouvez pas. J'en reviens à mon histoire. Donc, on me demande un travail et j'explique avec mes mots à moi, avec le tact qui me caractérise, que "tu me fais chier avec ton truc, tu vois pas que je suis en train de me faire casser les couilles par une putain de saloperie de machine, là ?". On ne se formalise pas outre mesure et on revient à la charge en me racontant que la direction a décidé unanimement de sa seule voix que ce serait moi qui ferait ce travail hyper important. Je reformule mon objection qui tombe dans une oreille attentive, gagne la partie du cerveau de mon interlocutrice non encore trop touchée par la maladie, fait quelques pirouettes, se cogne aux parois de la boîte crânienne, entre en relation avec quelques neurones libres et ressort sous la forme de paroles articulées en un français tout ce qu'il y a de plus correct :

"Bah. Tu n'auras qu'à le faire ce soir, chez toi."

Fallait y penser.

Je ne sais pas si je vous ai déjà dit. Au fond, je ne suis pas un vrai méchant. C'est une carapace que je porte pour ne pas montrer que je suis un gentil timide. J'ai trouvé ça pour qu'on me foute la paix. J'ai l'air méchant et mal embouché mais vous qui me lisez, sachez-le, c'est que du cinéma, tout ça. Il n'empêche que, des fois, si j'avais une AK-47...

Et voilà. Que croyez-vous que je réponds à cela ? Ben oui, je dis d'accord. Alors voilà l'histoire. Ce soir, je rentre du boulot avec un dossier et puis je me mets au boulot. J'en oublie un peu à me faire à manger, je me prends la tête avec un logiciel que je ne maîtrise pas trop pour faire le truc un peu comme je pense qu'il faut le faire avec les maigres indications que l'on m'a donné. Faut être un peu con, tout de même, non ? Enfin c'est fait. J'ai foutu tout ça sur une clé USB et je pourrai livrer mon boulot demain matin. J'espère bien que ça leur ira parce que bon, hein, faut pas pousser, tout de même. Et puisque c'est vous, je vous fais voir ce que c'est. travail à la maison

lundi 16 novembre 2009

Pas grand chose

Quand on n'a rien à dire, le mieux c'est de diluer pour avoir la quantité.

Ce n'est pas toujours très simple de trouver un sujet pour le billet quotidien de ce blog. Ce soir, je n'en ai pas. Je ne dirais pas que j'en ai cherché un toute la journée mais il est vrai que j'y ai pensé à plusieurs reprises. Qu'est-ce que je vais pouvoir trouver à raconter pour le billet du jour ? Il m'arrive assez souvent d'avoir du mal à trouver quelque chose à dire. Parfois, je m'en fous.
La solution la plus simple, c'est de parler de sa journée. Qu'est-ce qu'il s'est passé dans ma journée ? Je me suis levé, j'ai bu du café, je suis parti au boulot, j'ai travaillé, je suis rentré chez moi, je me suis fait à manger, j'écris un billet pour le blog et j'irai me coucher. Il va falloir broder un peu autour de tout ça parce que là, ça va pas attirer les foules, cette histoire. Je ne vais pas tout raconter non plus. Je pourrais essayer de le faire. Ce serait un bon exercice.
Le réveil sonne à 6h10. J'entends la cafetière qui est en fonctionnement. Le radio-réveil entre en action. Je l'éteins et j'attends que la cafetière ait terminé pour me lever. J'allume la lumière, j'enfile une chemise, je me lève, je mets mon pantalon et mon pull. J'éteins la lumière de la chambre et passe la porte pour entrer dans la pièce principale (je ne sais pas comment l'appeler). Je vais dans la cuisine, attrape un bol, une cuillère et la verseuse pleine de café chaud. Je sors de la cuisine. Je pose le bol sur la table en poussant un peu ce qui gêne. Je prends deux morceaux de sucre que je pose au fond du bol et je verse du café. Je vais chercher le lait et je reviens. Je verse un peu de lait dans le café. Je m'assois, je tourne la cuillère dans le bol, je bois une gorgée et puis une autre et encore une autre. Le bol est vide. Je le remplis de nouveau sans mettre de sucre mais toujours avec un peu de lait. J'allume la radio. Je bois le deuxième bol de café et me roule une cigarette. Je démarre l'ordinateur et vais voir si j'ai reçu des e-mails et ce qu'il s'est passé sur le web en fumant. Je vais aux chiottes et je me vide un peu. Je me lave et je reviens pour boire un nouveau bol de café en surfant un peu sur Internet. Le cas échéant, je réponds à quelques mails et participe à quelques forums. Je regarde l'heure. Il est bientôt l'heure de partir. J'attends que les cloches sonnent pour me décider à bouger de ma chaise. Les cloches sonnent, il est 7 heures. Je débarrasse la table et reviens à ma chaise préférée pour mettre mes chaussures. Là, il est l'heure d'y aller. J'éteins la radio, je prends la clé du Range Rover, j'ouvre la porte, prends les clés de la maison, ferme la porte, tourne la clé dans la serrure. Je suis dehors. Il pleut un peu, il ne fait pas froid. Je descends l'escalier, je passe sous le porche et vais jusqu'au bord de la route que je traverse pour rejoindre mon véhicule. J'ouvre la porte, glisse la clé dans le contacteur, la tourne pour le préchauffage, en profite pour attraper la ceinture et la boucler. Je lance le moteur, allume les feux, mets les clignotants, donne un coup d'œil dans le rétroviseur, me tourne pour m'assurer que personne n'arrive et pars.
Je suis sur la route. Tant que le moteur est froid, je ne le brusque pas. Un peu après le panneau qui indique la sortie de Azerat, le moteur est presque à sa température de fonctionnement. J'appuie un peu plus sur l'accélérateur et m'engage dans la longue montée qui va vers Thenon. Je n'ai pas la radio, dans cette voiture alors j'écoute le Diésel rauque et rugueux. Je guette le sifflement du turbocompresseur, je veille sur l'aiguille de température. J'arrive à Thenon. Le feu est au rouge. Je m'arrête. En attendant qu'il passe au vert je me fourre un doigt dans le nez. Je n'en sors rien de valable. Vert. Je passe la première et roule. Je me cale sur la quatrième vitesse pour toute la traversée de Thenon. Ça me permet de rouler aux environs de 50 km/h sans faire souffrir le moteur qui n'aime pas les sous-régimes. Je sors de la commune. Limitation à 70 km/h pour quelques centaines de mètres. Enfin, je peux laisser parler la mécanique. Je connais bien la route, je me lance un peu au-dessus des limitations. Pas beaucoup plus. Je roule à cette vitesse jusqu'à Fossemagne. Je rétrograde en quatrième et traverse la commune sous la barre des 50 km/h. Je reprends mon rythme et traverse plusieurs communes en respectant tant bien que mal les limitations. J'arrive enfin en vue de l'agglomération périgourdine. J'ai décidé de passer par le centre-ville de Périgueux, ce matin.
Boulazac et puis Périgueux. Je passe par une rue qui va me permettre d'arriver en plein cœur de la ville sans être embêté par les feux. Je passe l'Isle, je vois la cathédrale qui se dresse face à moi. Un feu. Je m'arrête. Je me roule une cigarette, le feu passe au vert. Première. Je passe devant la cathédrale, tourne à droite, passe devant la mairie et débouche sur le cours Montaigne (ou celui du dessous, je ne sais plus). Je redescends sur Monoprix, tourne à droite, prends la rue Wilson sur toute sa longueur jusqu'au rond-point des "lions" et descends sur le rond-point des "poissons". Je passe par dessus la voie ferrée et roule en direction de Coulounieix-Chamiers. Au garage Honda, je bifurque à droite, ralentis pour la priorité à droite de la première rue et tourne à droite à la deuxième. Je suis arrivé. Je cherche une place où ma garer. J'arrête le moteur, coupe les feux, descends et entre dans l'entreprise en tirant la gueule, un peu. Je n'ai pas plus envie d'être là que ça.
Après, c'est le boulot, quoi. De 8 heures à 17 h 30 dans ces murs avec quelques courtes pauses pour fumer une cigarette ou pour boire un café. Aujourd'hui, quelques machines sont un peu tombées en panne, je me suis un peu engueulé avec quelques personnes mais dans l'ensemble, ça a été une journée plutôt tranquille au cours de laquelle les choses se sont globalement bien passées. Voilà.

dimanche 15 novembre 2009

Emplumé

L'autre jour, j'ai eu l'envie de faire un dessin à la plume. Alors, tranquillement, en prenant mon temps, j'ai fait un dessin à la plume. C'est chouette de pouvoir faire ce que l'on a envie de faire, non ?

La plume, j'ai eu ma période. J'ai aussi eu ma période Rotring et ma période pinceau. C'est bien le pinceau que je préfère. S'il est moins prévisible que la plume, il est aussi plus rapide. Ce que je n'aime pas avec la plume, c'est le temps de séchage. Je suppose que le choix du papier et de l'encre sont importants. Là, pour ce dessin fait à la plume sur du Canson Technique avec de l'encre de chine, il m'a fallu attendre souvent que l'encre sèche pour pouvoir poursuivre. C'est un peu pénible, je trouve.

rat

samedi 14 novembre 2009

Plus le temps !

J'avais envie de vous faire un dessin pour aujourd'hui... et je vois que je n'aurais pas le temps de le terminer à temps. Ce n'est pas grave, vous l'aurez peut-être demain ou plus tard. J'ai plusieurs dessins en cours. Il faudrait que je m'organise mieux. Ce serait bien que j'en termine au moins un avant la fin de l'année.
Là, dans peu de temps, je vais aller acheter des pommes de terre directement chez le producteur. Ce sont des binjes. On n'en trouve pas si facilement, de ces pommes de terre. J'espère qu'elles sont belles et bonnes. Ce soir, je suis invité à dîner. J'ai vraiment l'impression que la journée est passée à toute vitesse et que je ne suis pas parvenu à faire grand chose. On fera mieux demain, peut-être.

vendredi 13 novembre 2009

Juste un petit dessin

Pour passer le temps, j'ai fait un petit dessin. Cela me fait penser que j'ai un dessin de vieille moto à faire pour un groupe d'amoureux d'ancêtres de Dordogne.

gros mono

jeudi 12 novembre 2009

L'automobile électrique

Cela fait quelques années que ça me perturbe. On nous prépare depuis pas mal de temps à la fin de l'automobile telle qu'on la connaît, à la pénurie de pétrole "facile" et "pas cher". Aujourd'hui, on nous annonce que nous roulerons électrique.

Depuis que l'on nous prédit la fin du moteur à explosion ou à combustion interne, je me demande bien pourquoi il s'en trouve encore pour acheter des véhicules qui seront peut-être bien obsolètes dans moins de dizaine d'années. Je ne parle pas de ceux qui utilisent leur véhicule professionnellement. Ça rentre dans les frais de gestion, ce sont souvent des véhicules loués. Les transporteurs n'achètent souvent plus leurs camions. Je parle des particuliers pas nécessairement très riches qui s'endettent pour quelques années et placent une partie non négligeable de leurs revenus annuels dans une automobile dont ils n'auront peut-être plus les moyens financiers d'utiliser bientôt.
Il y a encore quelques années, je pensais un peu comme tout le monde que le prix des carburants allait grimper vers des sommets et que ça allait être la raison pour laquelle nous ne pourrions plus nous servir des automobiles. Qui serait encore capable de se payer de l'essence sans plomb ou du gas-oil lorsque ceux-ci auront dépassé la barre des cinq ou dix euros du litre ?
Aujourd'hui, j'ai l'impression qu'un nouveau tournant est pris. Ce n'est pas vraiment nouveau mais je pense que l'on a engagé la vitesse supérieure avec ces histoires de véhicule électrique pour tous. Parce que c'est bien ce que l'on est en train de nous préparer. Et pour parvenir à ce tour de force, il va falloir réussir à supprimer les véhicules qui usent et abusent de carburant fossile tout en préservant l'industrie automobile. Dans un premier temps, on prépare les masses insidieusement en instillant peu à peu un discours pseudo écologique dans les esprits. On s'arrange pour que le plan marketing prenne. On finance des opérations à fort potentiel émotionnel. Des films suffisamment grand public et facilement accessibles aux cerveaux las de la grande masse, par exemple. Ça vous marque les esprits, ce genre de choses. La preuve, j'en parle sans les avoir vus, les films dont je parle sans citer leur nom. Je suis presque certain que vous même comprenez ce dont je veux parler.
L'automobile est l'ennemie. Alors, détruisons l'automobile comme on a éradiqué la peste bubonique, le choléra ou la grande chiasse verte. Le mieux, plutôt que de lancer l'armée, c'est de faire faire le boulot par le peuple lui-même, quitte à le manipuler un peu.
Prenons quelques exemples de méthodes que nous pourrions mettre en œuvre si nous voulions parvenir à tel miracle. Dans un premier temps, nous dirions donc que c'est très mal de polluer. Déjà, personne de sérieux pourra nous contredire. Polluer, c'est mal. Ensuite, nous pourrions dire que c'est très dommageable que l'on puisse mourir dans de regrettables accidents routiers. On ajouterait aussi que ces accidents sont souvent liés à des excès de vitesse. Alors là, vous mettez sur le devant de la scène quelques personnes qui ont souffert d'accident de la route et vous les laisser intervenir dans les média. Sûr que ça marche. L'histoire de la vitesse, ça a pour avantage de concerner aussi bien l'accidentologie que l'écologie. D'une pierre deux coups. Pour suivre, nous jetterions l'opprobre sur les grosses voitures puissantes et polluantes, par exemple les 4x4, et même si elles sont à l'arrêt. Peu à peu, à n'en point douter, qui posséderait une automobile serait bientôt montrer du doigt par les petits enfants et seraient voué aux gémonies et à la vindicte populaire.
Si le but recherché est de dégoûter le peuple de l'automobile par ces moyens, il ne faudrait pas négliger tout ce que l'on pourrait faire en plus et qui pourrait renflouer un peu nos finances (l'état, c'est un peu nous, aussi). Donc, on pourrait taxer tout ce qui pourrait l'être et prendre l'automobiliste pour une vache à lait (ce qu'il n'est pas) ou pour un crétin (ce qu'il est déjà sûrement plus). Des radars automatiques pour veiller à notre sécurité, ça mange pas de pain.

Le vrai but recherché est bien d'épurer le parc automobile au maximum pour faire de la place à l'automobile propre de demain. Puisqu'il faut préserver l'industrie automobile, on la subventionne avec des primes à la casse. Il faut lui laisser le temps de mettre en production la voiture électrique. A ce que j'ai pu lire et entendre, ça pourrait bien arriver plus vite que prévu. Je ne suis pas nécessairement contre l'idée. Faut voir, quoi.

mercredi 11 novembre 2009

Chanson de Craonne

Chanson de Craonne

Quand au bout d'huit jours le r'pos terminé
On va reprendre les tranchées,
Notre place est si utile
Que sans nous on prend la pile
Mais c'est bien fini, on en a assez
Personne ne veut plus marcher
Et le cœur bien gros, comm' dans un sanglot
On dit adieu aux civ'lots
Même sans tambours, même sans trompettes
On s'en va là-haut en baissant la tête

- Refrain :

Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu toutes les femmes
C'est bien fini, c'est pour toujours
De cette guerre infâme
C'est à Craonne sur le plateau
Qu'on doit laisser sa peau
Car nous sommes tous condamnés
C'est nous les sacrifiés

Huit jours de tranchée, huit jours de souffrance
Pourtant on a l'espérance
Que ce soir viendra la r'lève
Que nous attendons sans trêve
Soudain dans la nuit et le silence
On voit quelqu'un qui s'avance
C'est un officier de chasseurs à pied
Qui vient pour nous remplacer
Doucement dans l'ombre sous la pluie qui tombe
Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes

- Refrain -

C'est malheureux d'voir sur les grands boulevards
Tous ces gros qui font la foire
Si pour eux la vie est rose
Pour nous c'est pas la même chose
Au lieu d'se cacher tous ces embusqués
Feraient mieux d'monter aux tranchées
Pour défendre leur bien, car nous n'avons rien
Nous autres les pauv' purotins
Tous les camarades sont enterrés là
Pour défendr' les biens de ces messieurs là

- Refrain :

Ceux qu'ont le pognon, ceux-là reviendront
Car c'est pour eux qu'on crève
Mais c'est fini, car les trouffions
Vont tous se mettre en grève
Ce s'ra votre tour messieurs les gros
De monter sur l'plateau
Car si vous voulez faire la guerre
Payez-la de votre peau

mardi 10 novembre 2009

Ondes

Ce soir, je suis rentré un peu tard. Je me suis arrêté pour faire des courses à Périgueux.

En ce moment, j'écoute la radio. Je reçois mal la radio chez moi, depuis quelques mois. Je ne reçois plus que France Inter (mal), Radio Trafic (l'autoroute passe à côté) et une radio locale (que je n'ai pas du tout envie d'écouter). L'autre jour, je me suis dit que je devais bien pouvoir écouter la radio depuis l'ordinateur, par Internet. J'ai essayé. Ça fonctionne presque pas trop mal. La seule chose qui m'ennuie, c'est que ça me donne un son à peu près égal à celui d'un mauvais poste radio. Bien sûr, il faudrait que je branche de bonnes enceintes à l'ordinateur. Mais alors là, je me dis que c'est bien beaucoup de technologies et de moyens pour écouter la radio.
J'aime bien la radio. Pas toujours, bien sûr. Parfois, il y a des émissions qui m'agacent et alors, je peux mettre un disque. En général, j'aime bien la radio. Il y a la surprise de ce que l'on va entendre, le mystère de celles et ceux qui parlent dans le poste. On les imagine belles ou moches, minces ou gros, petits ou grands et on est souvent surpris lorsque l'on tombe sur une photo de l'animateur, de la journaliste ou du chroniqueur. On ne les voyait pas comme ça. Ça n'a pas grande importance puisque la radio n'est pas faite pour que l'on voie celles et ceux qui nous parlent.
Sur France Inter, il y a eu et il y a quelques voix magiques. De ces voix qui ne vous laissent pas de marbre. Certaines parviennent à m'insupporter au plus haut point, d'autres m'attirent. Il y a quelques temps, il y avait un chroniqueur qui me bousillait mes matins. Il parlait des blogs. Chaque matin, du lundi au vendredi, il faisait la présentation d'un blog. La belle affaire ! Il avait non seulement un sujet nul mais aussi une intonation particulièrement désagréable. Et puis, il y a eu les voix que je trouvais tellement insupportables que j'avais fini par prendre plaisir à les entendre. Celle de Jean-Marc Sylvestre, par exemple. Parmi les voix que j'ai beaucoup aimées, il y en a certaines que l'on entend plus et que je regrette.
Ce que j'aime bien dans la radio, aussi, c'est que ça vous fournit un bruit de fond que vous pouvez vous contenter d'entendre d'une oreille distraite. Un son qui rythme la journée. On a presque plus besoin de réveil ou de montre. Si l'on connaît un peu la grille des programmes, on sait où l'on se trouve dans le déroulement de la journée. Cependant, j'écoute moins la radio qu'à une époque. En partie parce que je la reçois moins bien, en partie aussi parce que je crois que les programmes de France Inter me plaisent moins qu'à une époque.
Sinon, je n'ai pas trop envie de parler de ma journée de boulot. Il faudrait encore que je dise le plus grand mal des presses numériques qui commencent, comme chaque année, à tomber en panne les unes après les autres.

lundi 9 novembre 2009

89, il y était !

sarkozy 89

Billet sans mur de Berlin

Ce matin, le Range Rover a refusé de démarrer.

C'est une journée comme je les aime. Elle fait suite à une mauvaise nuit durant laquelle je me suis levé à plusieurs reprises. Lorsque le réveil a sonné, je ne dormais pas. Je me suis levé, j'ai bu mon café et puis j'ai attendu l'heure de partir au boulot.
Je monte dans le Range Rover, je mets la clé de contact et la tourne dans la position de préchauffage. J'en profite pour boucler ma ceinture de sécurité. Je tourne la clé, le moteur ne démarre pas. Je préchauffe une fois de plus. Ça arrive, parfois, lorsqu'il ne fait pas bien chaud. Les Diésel n'aiment pas les températures trop basses. Je tourne la clé de nouveau, le moteur ne démarre toujours pas. De nouveau préchauffage, de nouveau tour de clé, de nouveau pas de démarrage. Je fais encore quelques tentatives, rien d'autre qu'un peu de fumée blanche au pot d'échappement.
Plutôt que de vider totalement les batteries, je retourne chez moi et attrape la clé de la BMW. Je prends place dans la Teutonne, insère la clé dans le barillet, la tourne, le six cylindres démarre aussitôt. Je boucle ma ceinture de sécurité, lève l'interrupteur des feux de croisement, passe la première et pars pour Périgueux. J'ai perdu au moins dix minutes.
Je roule en direction de Périgueux. Le trajet se passe sans souci. J'arrive en retard au boulot. On m'apprend qu'une imprimante ne marche plus. Je vais voir ce qu'elle a, trouve une solution et vais à la salle des machines pour imprimer quelques centaines de cartes de vœux. Là, mon collègue m'explique que les presses numériques ont été fort capricieuses en fin de semaine dernière. Je décide de procéder à un grand nettoyage de l'une d'elles et commence à imprimer la première commande. Je lance une autre commande sur une autre presse numérique et tout va bien durant deux bonnes heures. Et puis, bien sûr, ça se remet à imprimer n'importe comment en laissant des traces horribles. Bon. J'arrête les machines et recommence à démonter et à nettoyer.
On m'appelle pour me dire que l'on ne peut plus imprimer sur le copieur connecté. Je commence à avoir l'habitude et résous le problème rapidement. J'en profite pour faire deux ou trois bricoles sur des PC et repars imprimer. Peu avant midi, l'une des presses numériques se met à imprimer vraiment pas trop mal. J'en profite et lance des impressions durant la pause que je ne prends pas, du coup. Hélas, la machine retombe en panne en tout début d'après-midi et acceptera de refonctionner presque normalement vers 16 heures. Entre temps, j'interviens sur une imprimante en panne (elle ne reconnaissait pas une cartouche de toner), je crée un nouveau compte utilisateur et dépanne une application qu'un "technicien" extérieur vient juste d'installer sur un poste. Du coup, oui, l'application fonctionne mais juste à la condition que l'on ait le statut d'administrateur. Je paramètre le bazar et passe à autre chose.
Ah ! On me demande d'avoir un compte pour pouvoir envoyer des fax depuis un poste. Je monte à l'étage, là où se trouve le serveur de fax. Je prends la souris, la bouge et m'aperçois avec surprise que le pointeur ne bouge pas, lui. Je re-bouge la souris, le pointeur reste aussi immobile que la statut du commandeur. Je vois que le câble de la souris n'est pas connecté. Je vois aussi, du coup, que l'on a volé la souris du serveur. Je vois enfin que cette souris n'est pas usb et que je ne peux pas la connectée au serveur. Je me renseigne, j'apprends que c'est une collègue qui a décidé de prendre cette souris parce que la sienne ne marchait plus. Bon... Je ne m'énerve même pas.
Je redescend et prends commande du serveur de fax à distance depuis un autre poste. Il y a des choses qui marchent vraiment bien, chez Microsoft. Ça, ça marche vraiment très très bien. Il n'y a même pas vraiment d'équivalent sur les Macintosh, selon moi. Bon. Je crée le compte utilisateur pour le serveur de fax et fais un test d'envoi. Ça marche. J'oublie de prévenir l'utilisateur, du coup. Heureusement, il a la présence d'esprit de faire une tentative.
Je retourne imprimer. Suite à un malencontreux dysfonctionnement, on est obligé de jeter une bonne centaine de cartes et de recommencer à imprimer sur une autre machine. Fabuleux. Il y a une commande de 650 cartes en cours. J'en ai déjà imprimé près de 300 depuis le début d'après-midi. Là, j'arrive à imprimer par paquets de quinze ou vingt avant que la machine se mette en panne, que je sois obligé de l'arrêter, de patienter et de la rallumer. Ça ne marche pas toujours du premier coup. Parfois, il faut l'éteindre de nouveau, attendre et essayer de nouveau. Passionnant.
Il est un peu plus de 17 heures. Je viens de terminer la commande de 650 cartes. J'en ai un peu marre. J'éteins les machines dont nous ne nous servirons plus aujourd'hui. Je fais un peu de rangement, imprime encore une toute petite commande et éteins la machine. Il est l'heure de débaucher.
Je rentre chez moi. Je bois un café et puis j'écris ce billet en réfléchissant à ce que je vais me faire à manger. Je n'ai pas eu le courage d'aller m'occuper du Range Rover dans la nuit. Demain, je prendrai encore la BMW pour aller au boulot et je profiterai de la journée de mercredi pour aller prendre des nouvelles de mes bougies de préchauffage... s'il ne pleut pas.

dimanche 8 novembre 2009

L'espoir fait vivre

Je ne suis pas allé à la messe dominicale, je ne suis pas beaucoup sorti de chez moi non plus. Ce n'est pas pour autant que j'ai beaucoup avancé sur mon projet.

Ce ne sera pas aujourd'hui non plus que j'arriverai à mes fins. Je n'ai pas beaucoup travaillé, il faut dire. Cet après-midi, un copain que je n'avais pas vu depuis quelques années est venu me visiter avec son fiston qui veut travailler dans le monde de la communication visuelle et qui avait quelques questions à me poser. Je ne suis pas certain de lui avoir été d'un grand secours. Il me semble pourtant que le fait de l'encourager dans la voie qu'il a choisi ne lui aura pas été inutile.

Ce matin, j'ai réparé un réveil. Je l'ai un peu démonté et j'ai fait ce que j'avais à faire avant de le nettoyer, le huiler et le remonter. C'est un réveil que j'avais acheté en double exemplaires à IKEA. Un putain de beau réveil fabriqué en République Populaire de Chine vendu pour pas grand chose en France et acheter sans doute trois fois rien aux Chinois. Je l'aime bien, ce réveil. Déjà parce qu'il est insensible aux pannes électriques. J'en ai gardé un pour moi et j'ai donné l'autre à ma maman. C'est celui-ci qui avait un petit souci.

Comme je le trouve joli et que j'avais aussi envie d'essayer de faire une photo avec un flash, j'ai fait la photo.

réveil chinois

samedi 7 novembre 2009

Tout n'est pas perdu

Aujourd'hui, j'essaie de m'efforcer au positivisme. Si tout semble indiquer que je ne parviendrai pas à mener à bien mon projet, je ne baisse pas les bras.

Si je n'étais pas un optimiste forcené, j'aurais tout envoyé promener et je serais passé à quelque chose, à une occupation plus dans mes cordes. Le pire, c'est que j'ai commis l'erreur d'aller fouiner sur Internet et que je suis tombé sur le site d'un petit jeune qui parvient presque à faire ce que je veux faire et qui s'excuse d'avoir fait ce qu'il a fait "rapidement" et "sans s'appliquer".
Je ne baisse pas les bras mais je crois que je n'arriverai à rien. Depuis quelques jours, j'ai vraiment le sentiment de perdre mon temps en pure perte. Enfin pas tout à fait, tout de même ! Ça me permet de passer le temps. Du reste, tout cela me permet de bien comprendre mes limites. Là, il n'y a pas de doute, j'y suis bien arrivé. Alors, de deux cas soit je me contente de faire ce que je sais faire sans chercher à péter plus haut que mon cul, soit j'arrête tout. Le choix n'est pas simple à faire.
Demain, il y a un copain qui va passer me voir avec son fiston pour que je lui montre un peu comment je dessine. Ça risque d'être amusant.

vendredi 6 novembre 2009

C'est pas gagné

Depuis hier, je me suis embringué dans un projet avec prétention. Je crois bien que je suis tombé en plein dans mes limites et que je ne parviendrai pas à mener à bien ce projet.

L'idée est bien là. Pas vraiment précise, mais elle est là. Je sais ce que j'ai envie de faire et je ne vois pas comment parvenir à le faire. C'est embêtant, ça, vous savez ? Je peine sur ma feuille de papier, à gommer, recommencer, essayer autre chose, contourner les difficultés et compter avec mes limites.
Du coup, ce soir, là, alors que je me prépare à aller me faire une soupe avec un bout de potiron (ou de citrouille, je sais pas), je doute pas mal que ce dessin voit le jour un jour. Puisque je n'ai rien de mieux à faire que ça, je continue à essayer avec obstination. C'est idiot, il y a des trucs qui commencent pas mal, pourtant. Je suis sûr que ça pourrait être un dessin qui pourrait me plaire à moi. Qu'il vous plaise à vous, ce serait un petit plus mais ce n'est certainement pas le plus important à mes yeux. Surtout que vous n'y connaissez rien. Je le sais bien. Ce n'est pas un reproche, hein ! C'est juste que c'est comme ça, quoi.
Sinon, pour passer le temps, je suis aussi en train de m'amuser avec les bases de données MySQL. Enfin de m'amuser... Disons que je m'amuse à me prendre la tête. Je suis déjà parvenu à des résultats prometteurs, de ce côté. D'ailleurs, pour m'amuser encore plus, j'ai installé MySQL sur le PowerBook. Du coup, j'ai aussi activé Apache et installé deux ou trois bricoles. J'ai un autre serveur web fonctionnel chez moi.
Et puis sinon, ben il ne fait pas très chaud, ce soir. Je vais pousser un peu la chaudière.

jeudi 5 novembre 2009

Que faire d'une idée dont on ne sait pas quoi faire ?

Ce matin, j'ai eu une idée de dessin. Depuis ce matin, j'essaie de mettre en œuvre cette idée et je n'y arrive pas. Je jette l'éponge.

L'idée du dessin, je l'ai dans la tête. J'ai fait quelques croquis qui me semblaient prometteurs. Je vois le dessin que je pourrais tirer de cette idée assez clairement mais voilà que je me révèle incapable de mettre l'idée en forme, de la coucher sur le papier. C'est ballot.
A un moment, j'étais presque parvenu à quelque chose qui aurait pu me convenir. J'ai commis l'erreur de tout effacer en me disant que j'allais être capable de le refaire en mieux. A partir de là, ça a été catastrophique. Peu à peu, j'ai même réussi à perdre ce que j'avais d'encore à peu près clair dans la tête. Il ne me reste plus que l'idée d'origine.
J'ai essayé plein de trucs. J'ai essayé de mettre plein de musiques différentes ou d'écouter France Inter dans l'espoir que ça allait m'aider à débloquer la situation mais rien à faire. J'ai essayé de passer à autre chose de totalement différent avec l'espoir que ça allait me permettre de reprendre le dessin plus posément. Mais non, ça n'a pas fonctionné.
Pourtant, je vous assure que ça aurait pu faire un beau dessin avec un beau billet. Ce sera peut-être pour plus tard.

mercredi 4 novembre 2009

Le génie de Franquin

Franquin est un maître pour beaucoup de dessinateurs humoristiques. Hormis ses personnages géniaux, il excellait aussi dans la création d'objets fous.

Gaston Lagaffe ou le marsupilami, certes, mais il y a eu tant d'objets pas inanimés du tout ! Avec Franquin, la question de savoir si les objets inanimés ont une âme ne se pose pas. D'abord parce que Franquin savait rendre animée la moindre chaise, le plus petit bout de bois ou la plus insignifiante des pierres posée dans un paysage. Franquin a créé des objets ou des machines géniales. Il paraît qu'il prenait l'exercice avec le plus grand sérieux et qu'il tentait de créer quelque chose qui aurait pu exister. Pour ne prendre qu'un exemple, le Gaffophone pourrait tout à fait être réalisé (il l'a d'ailleurs certainement été). Après, il est moins certain qu'il aurait les mêmes effets délétères que ceux imaginés par le dessinateur mais ceci n'est qu'un détail utile pour nourrir l'intention humoristique.

Alors moi, avec infiniment beaucoup de prétention mais aussi avec une envie soudaine de dessiner quelque chose qui m'amuse, j'ai eu l'idée de marcher sur les traces de Franquin. Alors, j'ai pris une feuille de papier et un crayon et j'ai commencé à chercher à dessiner un engin que j'avais en tête depuis quelques jours. Ne me demandez pas pourquoi, c'est comme ça et c'est pas autrement. J'ai essayé de respecter un peu l'idée de concevoir un engin qui pourrait fonctionner. Qui pourrait si on savait comment faire pour faire un tel engin qui fonctionne, je veux dire.
Bien sûr, je ne suis pas Franquin. C'est heureux. Surtout pour lui. Je ne suis pas Franquin, je ne suis pas non plus un ou l'autre des dessinateurs que j'aime bien. Non, je suis moi et c'est tout. J'ai fait ce dessin en utilisant mes compétences. Elles sont ce qu'elles sont. L'important, au fond, c'est que je me sois amusé à le faire. Je vais tenter de continuer à dessiner des trucs un peu rigolos dans ce genre.

monocycle

mardi 3 novembre 2009

Claude Lévi-Strauss

J'apprends la nouvelle en rentrant du boulot, Claude Lévi-Strauss est mort dans la nuit de samedi à dimanche.

De Claude Lévi-Strauss, je n'ai pas lu grand chose d'autre que "Tristes tropiques". Il y a quelques temps, alors qu'il était revenu sur le devant de la scène médiatique, je m'étais dit que j'allais relire ce livre. Je ne l'ai pas fait. Je le referai probablement.
Pourquoi ai-je de la sympathie pour cet homme que je ne connais que peu ? Parce qu'il me donne l'impression d'avoir été un humaniste. Il me semble qu'il avait compris que l'homme était le même partout sur la planète dans ses fondamentaux. Je pense que l'on vient de perdre un grand intellectuel mais que son œuvre reste.
Ceci dit, je n'ai pas grand chose à raconter sur Claude Lévi-Strauss et je pense que vous trouverez plein de bonnes choses à lire dans la presse ou sur l'Internet.

lundi 2 novembre 2009

Il pleut sur la route

Voilà. Il pleut sur le Périgord. On attendait la pluie depuis quelques jours, elle a fini par arriver.

Je n'ai rien de précis contre la pluie. Surtout à partir du moment que je peux me mettre à l'abri. Ce soir, en sortant du boulot, j'ai eu une mauvaise intuition. Puisque ce matin je suis allé jusqu'à mon lieu de travail en traversant un centre-ville de Périgueux particulièrement calme, je me suis dit que j'allais prendre le même chemin en sens inverse pour revenir à Azerat. L'idée ne me semble pas absurde. Dans mon esprit, traverser Périgueux permet de parcourir moins de kilomètres tout en empruntant un itinéraire moins dangereux que les petites routes aux fossés inquiétants de l'autre parcours que je peux choisir. Donc, je démarre et prends la direction du centre-ville. C'était une vraie mauvaise idée. Au bout d'une heure, je n'étais pas encore sorti de l'agglomération périgourdine. Le mieux à faire en pareil cas, c'est de prendre son mal en patience et se dire qu'une fois que l'on aura rejoint la grande route, tout ira mieux.
Sauf que là, il pleut. Et le périgourdin n'est pas à l'aise sous la pluie lorsqu'il se trouve derrière un volant. J'ai eu droit à tout. A celui qui faisait des embardées osées, à celui qui freinait en catastrophe au moindre virage ou au moindre croisement d'un usager de la route circulant en sens inverse, à celui qui se refusait de dépasser les 60 km/h sur des portions de route où, m'a-t-on dit, on peut rouler au moins à 150 km/h (mais c'est formellement interdit). Alors voilà. Impossible de dépasser jusqu'à Fossemagne. Fossemagne, c'est à une quinzaine de kilomètres de chez moi. Au fond, ça ne valait même plus le coup de dépasser. On dira que ça m'a permis de respirer un peu durant quelques kilomètres, sans personne qui roulait à gauche, sans personne qui freinait de manière inconsidérée, sans personne qui m'obligeait à jouer de la boîte de vitesses pour trouver un régime moteur compatible avec l'allure d'escargot cacochyme que l'on voulait m'imposer. Je suis arrivé à Azerat, j'ai arrêté mon véhicule et je suis rentré chez moi avec l'idée de me faire quelque chose à manger.
Pour manger, ce soir, j'ai fait dans l'horrible. J'ai décidé de ne rien jeter et de manger ce qu'il y a quitte à en devoir mourir. Je ne me pose pas la question de savoir si c'est encore seulement consommable. A mon avis, ça l'est. Je n'aurais pas osé le proposer à quelque personne que ce soit. Moi, j'ai mangé mon truc à peine digne d'une pâtée pour chien de pauvre et voilà que je me mets à l'ordinateur pour écrire ce billet.
Au boulot, aujourd'hui, j'ai imprimé quelques milliers de cartes et j'ai terminé mes envois de fax. Ça, c'est une bonne chose. J'ai entendu dire que ça avait permis de valider deux ou trois commandes. Deux ou trois commandes pour 40000 télécopies envoyées, c'est du bon rendement. Je ne vais pas m'attarder sur ce sujet, j'ai déjà dit ce que j'en pensais.
En ce moment, sur France Inter, on cause de la chute du bloc de l'Est et de la chute du mur de Berlin. Il y a un côté assez désagréable d'entendre quelques journalistes et intervenants utiliser le ton des vainqueurs. Je n'ai pas l'intention de prétendre qu'il faisait bon vivre dans les pays du bloc soviétique, dans ceux du pacte de Varsovie et tout ça mais tout de même, j'estime que l'on a de quoi voir que dans nos pays capitalistes d'occident, tout le monde ne nage pas en plein bonheur tout le temps. D'ailleurs, tenez, chez nous aussi il pleut !

dimanche 1 novembre 2009

Ah ! Si seulement j'étais moins fainéant !

Si j'ai un peu dessiné aujourd'hui, j'ai vraiment trop la flemme de démarrer le G4 pour pouvoir utiliser le scanner et vous montrer ces dessins.

Je me disais que si j'avais eu un scanner équipé d'un bidule wifi, j'aurais pu l'utiliser depuis le PowerBook et alors, j'aurais pu vous montrer un ou deux dessins. Je me disais aussi que ce scanner, je pourrais très bien le connecter à une machine qui resterait démarré en permanence. Ça, je me refuse de le faire avec le G4 parce qu'il est vraiment trop bruyant.
On attendait la pluie hier, on l'aura eue aujourd'hui, en fin d'après-midi. La météo nous apprend que les températures vont baisser à compter de demain. En allant à Terrasson-Lavilledieu, tout à l'heure, j'ai constaté que les feuilles tombaient beaucoup, ces temps-ci. L'automne est là, on n'en doute plus. L'automne est là et, mis à part quelques journées bien froides au début du mois passé, nous avons eu de bien belles journées presque trop chaudes. Aujourd'hui, c'est la Toussaint. La fête de tous les saints. Par exemple, on peut supposer que c'est aussi la fête des Glinglin qui ne sont pas assez nombreux pour avoir leur date à eux dans le calendrier. Si on vous dit que vous serez payé à la saint Glinglin, sachez-le, vous serez payé un premier novembre.
Demain, ce sera le jour des défunts. Normalement, je crois que c'est le jour pour apporter des chrysanthèmes sur les tombes. J'ai aujourd'hui vu beaucoup plus de voitures qu'à l'habitude à proximité des cimetières. On aura sans doute posé les pots de fleurs avec une journée d'avance. Demain, on bosse, on n'aura pas le temps. Je ne sais pas ce qu'en pensent les morts. Je ne pense pas qu'ils en pensent grand chose mais sait-on jamais. Si j'étais mort et que l'on m'apportait des fleurs le dimanche plutôt que le lundi, je n'en ferais pas une histoire. Je comprendrais bien que c'est plus simple de faire ainsi. Je ne suis pas mort, on ne m'apporte pas de fleurs et je n'en ai amené à aucun mort cette année encore. Je n'ai pas assez de morts dans mes connaissances pour savoir à qui je pourrais bien faire ce petit cadeau fleuri. Les quelques morts auxquels je pense tout de suite sont loin.
Ce soir, je vais encore manger de la potée. J'aime bien la potée avec du chou, des carottes et tout ce qu'il faut pour que ça ressemble un peu à une potée. Il me reste aussi du poulet rôti qu'il faudra bien que je finisse avant d'être obligé de le jeter. Je me demande si je vais oser manger du poulet rôti avec de la potée. Je ne crois pas savoir qu'une loi quelconque s'y oppose formellement. Quelques fondamentalistes de la cuisine de France pourraient bien s'offusquer de cette idée réprimandable d'associer poulet rôti et potée même pas auvergnate. Pour ma part, je me dis que je fais bien ce que je veux.

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