décembre 2009 (31)

jeudi 31 décembre 2009

Avant 2010, promis juré !

Avec un peu de chance, je vais arriver à tenir mes engagements. Il y a quelque temps, sans doute un peu plus d'un mois, on m'a demandé un travail. J'ai prétendu que j'allais le rendre avant la fin de l'année. Jusque là, je suis dans les temps.

Aujourd'hui, j'ai pas envie, je ferai ça demain. Le lendemain, on se dit qu'il y aura sans doute un autre demain et que la fin de l'année, c'est pas pour tout de suite. Et ce matin, je me suis aperçu que la fin de l'année était proche, que ce n'était plus qu'une question d'heures. Là, faut que je m'y mette.
En vérité, je crois bien que je n'ai pas très envie de faire ce boulot. Ce n'est pas très intéressant, ça va encore me prendre des heures et ça va encore me faire dire que mon ordinateur est bien vieux et qu'il rame sévèrement. Je vais encore penser à l'éventualité d'acheter une nouvelle machine et je vais encore refuser de commettre cette folie et alors je vais encore être malheureux de n'avoir pas le dernier Macintosh le plus puissant du monde. Faut jamais accepter de se mettre au travail. Jamais !
Là, je fais une pause en écoutant de la musique qui fait du bruit et en buvant du café (deuxième grande cafetière depuis mon réveil). J'y retourne.

mercredi 30 décembre 2009

Illuminations de Périgueux

Ce soir, je suis resté sur Périgueux le temps de faire quelques photographies des illuminations de fin d'année.

cathédrale Saint-Front

guirlandes

rue Taillefer

cathédrale Saint-Front

place Saint-Silain

place Saint-Silain

rue Limogeanne

mardi 29 décembre 2009

Peugeot 203

Depuis des années, elle est dans Périgueux, dans une petite rue calme. Elle couche dehors et semble servir de temps en temps.

En fait, je la vois presque chaque jour que je travaille, et ceci depuis 2001. Je ne l'avais jamais encore photographiée. Pourquoi ? Je ne sais pas. Sans doute parce que je n'ai jamais pensé à prendre mon appareil photo pour le faire et parce que je ne pensais pas à la photographier lorsque j'avais mon appareil photo. L'autre jour, j'ai amené mon petit Contax numérique et je me suis décidé à faire une photo. Il faudra que je songe à faire une photo meilleure un de ces jours.

Peugeot 203

lundi 28 décembre 2009

Pas très loin de rien

Une journée où il ne se passerait vraiment rien. Je ne pense pas que ce soit possible. Il peut y avoir des journées qui approchent du presque rien, par contre.

Je n'ai rien à vous raconter. Rien de rien. Il ne s'est rien passé, aujourd'hui. Rien qui vaille la peine d'être raconté. Il y a des jours, comme ça. On se lève juste et on se dit déjà que l'on devrait aller se recoucher. Ce matin il pleuvait. Ce soir, il pleut toujours. Ça ne me dérange pas outre mesure. Je me suis levé vers 5 heures et suis parti pour Périgueux vers 7 heures. Là, il n'y avait pas beaucoup de travail. On comprend alors que la journée va sembler longue. Interminable. On essaie de trouver des trucs pour s'occuper et on finit par trouver des boulots encore plus chiants que l'inaction.
Ce soir, en rentrant, j'ai eu l'idée d'aller faire quelques courses. Acheter du café et du lait, des chaussettes et des choses à manger. Il y avait des embouteillages dans Périgueux. C'est habituel aux heures des sorties. Je suis arrivé à l'hypermarché, le parking était plein. Je n'étais pas le seul à avoir eu l'idée d'aller faire des courses. J'ai acheté mes trucs, pas grand chose et puis j'ai fait le plein du Range Rover et puis je suis revenu à Azerat. Sur la route, il y avait un abruti en Citroën C4 Picasso qui se traînait entre 60 et 70 km/h. J'ai fini par le doubler. Ça ne lui a pas plu, il m'a fait plein d'appels de phares.
Je suis arrivé chez moi, pas de courrier. Je me suis préparé à manger, un copain est passé, un autre m'a téléphoné et maintenant j'écris ce billet. Je vais préparer mon café pour demain et aller au lit. Il n'y a rien de mieux ou de pire à faire, ce soir.

dimanche 27 décembre 2009

Faudrait que je pense à me remettre au boulot

Aujourd'hui, je me suis dit qu'il serait tout de même bon que je me mette à jour dans les travaux en attente.

Je me suis un peu engagé à livrer quelques travaux avant la fin de l'année. Aujourd'hui, j'ai enfin pris conscience que nous étions le 27 décembre et qu'il devenait assez urgent de s'y mettre si je veux être dans les temps.
Hélas, je n'ai vraiment pas eu l'envie et le temps de faire quoi que ce soit aujourd'hui et ce n'est pas à 18 heures passées que je vais m'y mettre, vous pouvez me faire confiance. Je commence à penser sérieusement que je vais devoir demander un report de l'échéance.
Normalement, j'ai aussi tout un tas de vaches à dessiner, aussi. Bon. Là j'ai un peu de temps. Disons que j'ai deux mois pour les faire, ces dessins de vaches. Mais voilà, je me connais et je sais bien que si je ne prends pas la décision de commencer, je ne commencerai jamais ou alors au dernier moment. Promis, je commence à dessiner ces vaches dès le début de l'année prochaine. Dès les premiers jours de l'année prochaine... ou dès les premières semaines. Avant la fin janvier, quoi.
A propos de ces vaches, les premières cartes devraient arriver début janvier. Je suis un peu impatient de les voir. Et puis aussi de voir l'accueil qui sera réservé à ces cartes. Mine de rien, ça me plairait bien que ça ait un petit succès. C'est bien normal, tout de même. Je vous tiendrai au courant.
Il ne me reste plus que quelques jours de travail avant la fin de l'année. Normalement, à partir de janvier je reprends le rythme du mi-temps. J'espère bien que ça me permettra de travailler sur tout ce que j'ai à faire.

samedi 26 décembre 2009

Réduction de l'émission de gaz à effet de serre

Depuis hier après-midi, j'ai pris conscience de tout le mal que j'ai pu faire à notre belle planète. J'ai décidé en accord avec moi-même de réduire drastiquement ma production de gaz à effet de serre.

On ne peut pas devenir citoyen responsable sans accepter de sacrifier un peu de son confort petit bourgeois. Pour le bien de tous, il est nécessaire que tous nous fassions un petit effort. Je ne comprends pas que l'on ne comprenne pas cela. C'est hier que j'ai pleinement pris conscience de cela. Nous n'avons qu'une planète, nous n'avons pas de plan B et nous devons tout mettre en œuvre pour que nous puissions continuer à vivre ici, pour que nos enfants, nos petits enfants et leurs enfants puissent vivre ici. Alors, oui, chacun doit faire un petit effort pour que cela soit.
Hier après-midi, j'ai pris la décision d'arrêter ce chauffage consommateur d'énergie fossile et d'attendre l'arrivée des beaux jours. Si je l'ai fait, chacun doit pouvoir le faire. Je ne suis pas meilleur que vous. C'est une simple question de volonté. Et puis ma foi, ce n'est pas si terrible que ça. Je pense que nous nous sommes trop habitués à notre petit confort et que nous sommes devenus bien trop délicats. Diantre ! Un peu de froid n'a jamais tué personne ! Redécouvrons le bonheur de porter de bons gros pulls bien chauds, de confortables caleçons en popeline, de chaudes chaussettes épaisses. La solution est simple et à la portée de tous.

pas très chaud

Ceci étant, si je peux me faire livrer du fuel avant la fin de la journée, je me demande si je ne remettrai pas un peu le chauffage en route, juste histoire d'arrêter un peu de grelotter, quoi... Non parce que bon, être citoyen responsable, c'est bien beau, c'est beau et bon, c'est glorieux, mais tout de même, ce n'est pas très confortable.

vendredi 25 décembre 2009

Never Mind

peste

jeudi 24 décembre 2009

Faut pas insister

Depuis ce matin, tout ce que j'entreprends foire d'une manière sublimissime.

Je me suis réveillé tôt. Juste un peu après cinq heures. Je vais dans la cuisine pour me préparer du café. Je ne sais pas ce que j'ai foutu mais le filtre était mal placé et j'avais toute la mouture dans la verseuse lorsque je l'ai bu, le café. Ce n'est pas très grave mais ça met de méchante humeur pour toute la journée.
Je vais prendre une douche. Ça va me réveiller. Je me lave, me savonne, me shampooïne bien partout comme il faut et je m'aperçois que je n'ai pas de serviette pour me sécher. Ce n'est pas très grave mais ça met de méchante humeur pour toute la journée encore un peu plus.
Je m'habille et je décide de me refaire du café. Cette fois-ci, je fais bien attention à ce que je fais. Je m'applique. Le café passe et j'ai une envie de faire des dessins. J'ai même quelques semblants d'idées. Je me sers un café et attrape une feuille de papier. Là, je sèche complètement. Les idées se sont évaporées. Plus rien. Je gribouille une Peste et quelques autres bricoles mais il manque la conviction. Au bout d'une heure, je n'ai pas avancé. Ce n'est pas très grave mais...
Bon. Je me souviens qu'un collègue m'a demandé de me renseigner sur la difficulté à gérer un serveur dédié chez un hébergeur. Je démarre un ordinateur et je commence à me renseigner. C'est bien plus difficile et complexe que ce à quoi je m'attendais. Certes, j'ai déjà configuré des serveurs pour m'amuser mais là il n'est pas question de jeu. Je prends conscience de mes limites. Ce n'est pas très grave, je sais.
Puisque je suis parti dans les histoires informatiques, je me souviens que je voulais bosser sur un site et que j'avais l'intention de faire quelque chose de précis. Dans mon idée, ça ne devait pas être bien difficile. Il s'agit juste que de personnaliser un peu quelques petits fichiers, après tout. J'ouvre ces fichiers et là, je me dis que c'est un peu plus ardu que prévu. Je me renseigne sur un forum et on me dit que ce que je veux faire, c'est tout de même pas si simple que ça et qu'il me faudrait lire des dizaines de pages pour commencer à imaginer comprendre par quoi commencer. J'abandonne. Ce n'est toujours pas très grave.
Je reviens au dessin. Je prends la feuille du matin et je gomme. Je reprends le crayon et je me lance dans un petit dessin. Il ne me semble pas si mauvais que ça. Je le numérise et l'ouvre avec Photoshop. Là, je commence à vouloir le mettre en couleurs, à tester des choses, à chercher à l'arranger. En peu de temps, je me rends compte que ce dessin est en fait plutôt mauvais. Je laisse tomber. Ce n'est encore une fois pas très grave mais ça met de méchante humeur, je vous le dis.
Là, je crois bien que je vais arrêter pour aujourd'hui. Arrêter de chercher à faire quoi que ce soit d'intéressant. J'ai tout de même réussi à faire la vaisselle sans rien casser et j'ai même passé un coup de balai dans la maison. Ce n'est pas si mal mais ça ne suffit pas à me mettre de bonne humeur.

mercredi 23 décembre 2009

Le retour de Frantico

C'est en 2005, le premier janvier, que Frantico apparaît sur la toile. En relativement peu de temps, il devient un phénomène et connaît un réel succès.

Frantico a fait beaucoup parlé de lui. Au départ, ça se présente comme un blog dessiné, une sorte de journal intime en BD. Tout le monde croit que Frantico est Frantico. Une sorte d'infographiste un peu mal dans sa peau et obsédé sexuel qui nous raconte sa vie et ses phantasmes. Et puis, on en vient à se demander si ce ne serait pas un peu Lewis Trondheim qui se cacherait derrière ce Frantico là. La lumière n'a jamais été officiellement faite sur l'affaire.
Aujourd'hui, en visitant le site de Lewis Trondheim, un peu par hasard, je découvre que Frantico est de retour ! Joie ! J'ai lu tous les billets publiés jusqu'à aujourd'hui en y prenant un réel plaisir.
Le blog de Frantico, c'est ce qui m'a décidé de commencer mon propre blog. C'est une copine qui m'avait fait connaître Frantico qui m'a poussé à créer mon blog. Un blog que j'aurais aimé comme celui-là. Avec une petite BD ou du moins un dessin par jour. Pour cela il aurait fallu que j'arrive à dessiner comme Trondheim/Frantico. Et là, c'est pas gagné.
Bref, pour faire simple et vous rendre compte par vous même du talent de Trondheim, allez donc voir le Nouveau Blog de Frantico, megakravmaga !

mardi 22 décembre 2009

France Inter en grève

Chaque année, nous avons droit à une ou plusieurs grève chez Radio France. Moi, j'aime bien les grèves de France Inter.

Il y a d'abord la surprise. Au lieu d'être réveillé par la voix de la journaliste du matin, je suis réveillé par de la musique. Il peut arriver qu'il y ait de la musique le matin sur France Inter, mais rarement deux morceaux coup sur coup. Sauf en cas de grève. Alors, je me lève en sachant qu'il y a grève à la radio. Ça me contrarie un peu parce que j'ai pris pour habitude de prendre connaissance des nouvelles en buvant mon café et que là, des nouvelles, il n'y en a pas. Pour vous dire, ce matin on a eu droit à une chanson qui date des années 70. Ce n'est pas de la nouvelle fraîche, ça. Sauf si le chanteur est mort dans la nuit mais dans le cas présent, il est mort il y a bien plus de vingt ans.
Ceci dit, j'aime bien les grèves de France Inter parce que c'est alors la porte ouverte aux délires des personnes chargées de la programmation musicale. Je me souviens d'une grande grève, il y a quelques années, qui m'avait donné l'occasion d'écouter l'intégrale de Differents trains de Steve Reich. Selon les grèves, on a droit soit à de la variété sans grand intérêt soit à des musiques que l'on n'a pas forcément l'habitude d'entendre sur les ondes. Je pense que c'est en fonction des buts recherchés. Il y a eu des moments où l'on pouvait entendre un florilège de chansons révolutionnaires. La grève actuelle ne me semble pas très revendicative du côté des programmateurs. Peut-être ne sont-ils pas très solidaires avec les grévistes. A moins qu'ils ne soient grévistes eux-mêmes. Je ne sais pas. Je pourrais sans doute avoir plus d'informations en me connectant sur le site de Radio France. J'y apprendrais pourquoi une partie des personnels techniques est en grève illimitée depuis minuit, à l’appel de trois syndicats CGT, CFDT et SUD. et j'y apprendrais aussi sans doute que les techniciens d’antenne du bureau des remplacements sont en grève pour demander une reconnaissance de leurs spécificités à travers une prime et l’application d’un accord d’avancement. Les discussions sont pour l’instant au point mort. Cela ne m'avancerait pas beaucoup.
Sinon, des fois, lorsque je trouve que ça n'est pas très intéressant d'écouter la musique que l'on passe à l'antenne, je peux mettre un CD et l'écouter. La radio en grève, c'est bien aussi pour cela.

lundi 21 décembre 2009

Nous y sommes

Depuis cet après-midi, nous avons changé de saison.

Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que c'est le solstice d'hiver. Le moment où la nuit est la plus longue (et donc, par conséquent et par voie de fait, le moment où la journée est la plus courte). Si l'on est un grand optimiste, on dit que l'on va vers les beaux jours ; si l'on ne l'est pas trop, on dit qu'il reste encore les mois les plus froids devant nous. Si j'habitais une maison un peu plus chaude que celle-ci, je crois bien que l'hiver pourrait être ma saison préférée. C'est du moins celle durant laquelle j'ai le moins de remords à aller me coucher tôt pour profiter de la chaleur du lit. Bien sûr, l'hiver a aussi des aspects pas trop agréables. Il fait froid, il pleut, il fait nuit tôt. A cela, on peut se féliciter de ce que l'hiver nous permet d'éviter ces saloperies de barbecue, ces soirées interminables auxquelles on est convié, les nuits trop chaudes qui empêchent de trouver le sommeil.
Quoi qu'il en soit, on ne nous demande pas notre avis et on est bien obligé d'en passer par l'hiver si l'on veut connaître un nouveau printemps. Le prochain est prévu pour dans trois mois. D'ici là, nous aurons changé d'année. Nous aurons déjà bouffé un dixième du premier siècle du troisième millénaire et ça n'est pas rien.

dimanche 20 décembre 2009

Mon village sous la neige

Ce matin, je suis allé faire quelques photographies de Azerat.

En ce moment, il y a un grand beau soleil sur le village. La neige est en train de disparaître à toute allure et ce n'est pas dommage. Maintenant, il fait presque chaud. Ce matin, il gelait fort, à présent il fait doux. Demain, les routes seront probablement toutes dégagées. Nous ne sommes pas dans une région où la neige résiste longtemps. Cela fait que sa présence fait souvent figure d'incongruité curieuse. La neige, c'est amusant, ça vous change les paysages d'une bien belle manière. Il faut bien le reconnaître, c'est bien joli, tout ce blanc. Seulement, voilà, ça empêche de se déplacer comme on le veut et on se dit vite qu'un retour à la normale, ce n'est pas mal non plus.
Ce matin, donc, sachant que ça n'allait sans doute pas durer, je suis allé faire des photos dans le bourg, juste le temps de me geler les pieds. Il ne faisait pas très beau, bien moins qu'à présent.

azerat neige

azerat neige

azerat neige

azerat neige

azerat neige

azerat neige

azerat neige

azerat neige

azerat neige

azerat neige

samedi 19 décembre 2009

Anglaises dans la neige

Quelques photos prises cet après-midi.

land serie 2

land serie 2

land serie 2

land serie 2

land serie 2

Range Rover

Range Rover

vendredi 18 décembre 2009

Un blanc manteau

neige
C'est tout pour aujourd'hui mais demain, si je ne trouve rien d'autre, je vous raconterai comment on roule sur les routes enneigées en Périgord.

jeudi 17 décembre 2009

Elle arrive ou non ?

Aujourd'hui, j'ai entendu parler de la neige à trois reprises. Elle va tomber sur la Dordogne, oui ou non ?

Dans le fond, j'aimerais bien avoir un peu de neige, à l'unique condition qu'il fasse beau. Ça me permettrait de faire quelques photos et aussi de m'amuser un peu à rouler dans la campagne. Ceci dit, je n'y tiens pas non plus énormément. La neige, ça peut être joli mais c'est froid et c'est vite agaçant.

météo

Ce soir, il ne fait pas chaud, chez moi. Alors, puisque ce midi je suis allé manger avec mon patron, je vais faire l'impasse sur le repas de ce soir et je pense que je vais aller me réfugier au fond de mon lit et regarder un film.
Sinon, je n'ai rien de bien intéressant à vous raconter, ce soir. Au boulot, j'ai l'impression que le plus gros de l'activité est passé et que ça se calme. Demain, dernier jour de la semaine. Voilà.

mercredi 16 décembre 2009

Vive l'inutile !

Ce que j'aime bien, moi, ce sont les choses qui ne servent à rien, même pas à faire joli. Les trucs sans importance aucune, les bidules qui marchent mais dont on ne sait pas dire à quoi ils servent.

Mon jeu actuel, ce n'est ni la belote ni les échecs, pas plus les mots croisés ou les jeux de rôles. Non, mon jeu actuel, c'est un jeu de geek, c'est Joomla.
Je vous en ai déjà parlé. Joomla, c'est un cms. Bon. Déjà, il est bien possible que ça ne parle pas beaucoup aux moins "geeks" d'entre-vous. En gros, c'est un système qui permet de fabriquer des sites Internet. Pour faire simple, les cms c'est impeccable pour les comme moi qui sont pas foutus de se débrouiller correctement avec le html, les css, je JavaScript et toutes ces choses. On vous propose de construire votre site sur une trame existante. Il n'y a plus qu'à mettre votre contenu. En théorie, c'est fait pour vous faciliter la vie.
Pour ce blog, j'utilise dotclear. J'aime bien dotclear. C'est simple, c'est facile, pratique. Même sans beaucoup de compétences, on parvient à modifier deux ou trois trucs, à installer deux ou trois bidules et on se donne vite l'impression de savoir faire des sites. Avec Joomla, c'est différent. Là aussi, il est bien question de vous proposer un outil qui va vous aider à apparaître sur la toile. Oui mais ! Avant toute chose, il faut commencer par apprendre le "Joomla". Et là, parfois, je me demande si l'on n'aurait pas plus vite fait d'apprendre directement le html, le php, les css et tout le bastringue.
La première fois que j'ai essayé de comprendre quelque chose à Joomla, il y a maintenant quelques années, je suis resté très sceptique face à cette chose mal foutue. J'ai laissé tomber et puis, il y a quelque temps, on m'a demandé de réfléchir à un site. Le cahier des charges indiquait qu'il fallait très "web 2.0". En clair, il fallait qu'il y ait de l'interactivité à foison. Alors, je me suis replongé dans Joomla. Et là, je me suis piqué au jeu. J'ai fait le site en question, qui fonctionne pas trop mal et j'ai cherché à poursuivre l'apprentissage plus en profondeur. Depuis, je m'amuse. J'ai balancé des sites un peu partout et je m'en sers pour faire mes essais, pour tester des modules, des composants et tout ce qui fait la richesse de Joomla. Par exemple, j'ai fait une boutique en ligne, j'ai fait un blog, un site "catalogue"... Tout ça pour rien, juste pour passer le temps.
Et là, ce soir, alors que je viens d'installer quelque chose et que je ne comprends seulement pas à quoi ça sert, je me dis qu'il serait peut-être temps que je mette à plat tout ce que j'ai appris en parfait bidouilleur pour que ça puisse servir à quelque chose.
Et alors, aussi, il serait intéressant que je mette à profit tout ça pour un projet utile. Mais là, d'un coup, ça m'intéresse déjà bien moins. Enfin si jamais vous avez une idée à me soumettre...

mardi 15 décembre 2009

Frimas

Un vent qui nous vient tout droit de Sibérie, nous a-t-on dit à la radio.

Dehors, -3°. Dedans, 14°. Il fait nettement meilleur à l'intérieur qu'à l'extérieur. Je viens de sortir pour déposer mon petit sac poubelle en bordure de route, comme tous les mardis soir. Avant de manger, j'ai placé le thermomètre dehors. Là, je viens de le rentrer et de constater la chose. Il ne fait pas chaud. Je m'en doutais un peu. N'empêche, il fait moins froid chez moi depuis que j'ai un peu coupé la route vers le conduit de cheminée à l'air chaud de l'intérieur. C'est presque décidé, l'an prochain j'essaie de penser à me contraindre à fermer cette cheminée. L'idée la plus intelligente serait de faire un système pour que je puisse y placer un poêle à bois. Je ne suis pas homme à faire des choses intelligentes.
Ce soir, avant de dormir, j'hésite entre deux occupations. Soit je poursuis la lecture du bouquin en cours, soit je regarde un film. J'en ai plusieurs à regarder dont quelques somptueux nanars. J'aime assez les bons nanars, ces mauvais films qui parviennent à conserver un indéniable capital sympathie malgré tout. Là, je ne sais pas si je suis disposé à m'en payer un. Il faut une certaine disposition d'esprit pour que ça marche, il faut avoir envie de rire un peu, de se moquer. Suis-je d'humeur rieuse ? Je n'en suis pas bien certain.

lundi 14 décembre 2009

Il a neigé

Avec un seul petit degré timide, il ne fait pas très chaud sur mon coin de Périgord, ce soir. Dans la journée, il paraît qu'il aurait neigé sur Périgueux.

Par chez nous, le premier flocon de neige crée l'événement. C'est que nous ne sommes pas très habitués à cela, par chez nous. Il est possible qu'un peu de neige tombe dans la nuit. Il y a les bonnes températures et une petite couverture nuageuse qui pourrait faire l'affaire. Pour autant, si le Périgourdin aime la neige, il l'aime tant qu'elle ne le handicape pas dans ses déplacements. Sitôt qu'il y a un soupçon de manteau neigeux sur la route, il roule au pas.
J'avais deux sujets également intéressants, pour le billet du jour. Il y avait la neige et les pommes de terre sautées que je me prépare pour ce soir. J'ai parlé de la neige, je vais à présent vous parler des pommes de terre. Alors ce soir, je me fais des pommes de terre sautées dans de la graisse de canard. J'ai choisi d'utiliser des bintjes. J'aime bien les pommes de terre sautées. On peut en user pour accompagner tout un tas de choses. C'est épatant.
Après tout cela, je vais vous laisser cogiter au sens de la vie et je vais me préparer à aller prendre mon repas. Merci d'être passé par là !

dimanche 13 décembre 2009

Un dessin sans grand intérêt

Il y a quelque temps, mon frangin m'a demandé de lui faire un dessin pour le faire-part de naissance du fils de l'une de ses copines...

Je ne peux pas dire que j'aie pris un grand plaisir à faire ce dessin. C'est le genre de dessin que je n'aime pas trop faire. Non pas que ce soit plus pénible à faire qu'autre chose mais plutôt qu'il convient d'imaginer les attentes du "client" et que l'on ne peut pas se permettre d'aller trop dans l'humour. Enfin bref...

petit breton

samedi 12 décembre 2009

Semaine terminée

Quelle journée, mes amis ! J'encourage tout le monde à travailler plus et encore plus et toujours plus. Je me sens de plus en plus proche des arguments imparables de nos élites au pouvoir. Vraiment.

Hier soir, je suis donc allé voir "Le Ruban Blanc", le dernier film de Michael Haneke. Je vous conseille d'aller le voir si

  • vous aimez le cinéma
  • vous aimez la belle photographie
  • vous aimez l'imaginaire de Michael Haneke

Par contre, si

  • vous aimez le cinéma de merde
  • vous vous foutez pas mal de la qualité de l'image
  • vous n'aimez que les films d'action avec des bagnoles qui explosent et des filles aux gros seins

vous pouvez vous dispenser d'aller le voir.

Et qu'est-ce qu'il raconte, ce film ? Et bien ma foi, ce n'est pas très difficile à expliquer. Nous sommes juste avant le début de la première guerre mondiale, dans un petit village d'Allemagne. Dans ce village, il y a des gens. Un médecin veuf et père de deux enfants, une fille et un garçon ; un baron marié à une baronne qui ont des enfants aussi ; une famille de paysan ; un pasteur marié et père ; le régisseur du domaine du baron et sa famille ; une sage-femme mère d'un enfant handicapé ; un instituteur...

Dans ce petit village de la campagne allemande du début du vingtième siècle, la vie va comme elle va partout ailleurs en apparence, guidée par les saisons et les travaux des champs. Tout semble bien calme jusqu'au moment où le médecin qui était en train de dresser un cheval est victime d'un accident. Quelqu'un a tendu un câble entre deux arbres sur son chemin. Le cheval meurt, le médecin a la clavicule cassée et il part à l'hôpital. La sage-femme, assistante et amante du médecin par ailleurs, s'occupe de la maison et des enfants pendant ce temps.

C'est là le premier incident du film. Plusieurs autres suivent. La femme d'un paysan meurt suite à un accident dans une ancienne scierie. Son fils veut se venger du baron, le baron congédie le paysan qui se retrouve sans emploi et finit par se pendre. Le jeune fils du baron est retrouvé plus tard dans les bois. On l'a battu violemment, on ne sait pas qui sont les coupables. Partout dans le village, les crimes et les accidents étranges se multiplient. Personne ne semble à l'abri hormis peut-être l'instituteur, épris de la jeune femme (elle a 17 ans) chargée de s'occuper des plus jeunes enfants du baron. Elle est renvoyée à la suite de l'accident du fils du baron, l'instituteur la demande en mariage à ses parents. L'instituteur est le personnage central du film. C'est lui le narrateur. Il mène l'enquête. Pour lui, cette série d'accidents est à comprendre comme une suite de punitions. Il suspecte un temps les enfants du pasteur mais quelques points obscurs de l'histoire tendent à faire penser qu'ils ne peuvent pas être responsables de tout. Le mystère reste entier à la fin du film.

C'est là l'une des forces du film selon moi. Rien n'est expliqué, rien n'est clair, tout se mélange. Ce sont plusieurs histoires qui se mêlent et qui arrivent à rejoindre la grande histoire avec l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand et la déclaration de guerre. Michael Haneke crée une œuvre magistrale en jouant avec génie sur le contraste entre l'esthétique du film tourné en noir et blanc et l'horreur de ces vies, et l'horreur qui va arriver, bien pire encore. C'est une satire violente de l'Allemagne protestante. Le pasteur du village n'est pas épargné, lui qui ferme les yeux sur la cruauté de sa propre fille. Le médecin apparaît comme un monstre. Le baron campe un seigneur qui a droit de vie ou de mort sur ses sujets. Rien n'est épargné au spectateur qui doit ressortir de la projection avec un sentiment de malaise qui, à mon avis, ne s'efface pas rapidement. Les questions restent. Qui a fait ceci ? Qui a fait cela ? On ne sait pas. C'est à chacun de mener sa propre enquête d'après ce qu'il a vu et entendu. L'instituteur lui-même avoue avoir abandonné l'idée de comprendre et n'être jamais revenu au village après la guerre.

Mais pour en venir à la journée d'aujourd'hui, j'étais au boulot à 8h30. Vers 9h30, après que nous avions réceptionné les cartes à imprimer qui arrivaient directement de chez l'imprimeur de Barcelone, nous avons, mon collègue et moi commencé à imprimer. Au bout de quelques centaines de cartes, une première presse numérique a cessé de fonctionner. Une petite pièce en plastique a cassé. Je continue sur une autre qui, assez rapidement, tombe en panne elle aussi. Pas de raison de paniquer pour autant. Il reste quatre presses numériques que nous nous partageons. J'avais commencé une grosse commande de 2500 cartes, j'ai mis un point d'honneur à la terminer et à "passer" toutes celles qui étaient à imprimer sur la même référence de carte. Lundi, il faudra bien tenter de réparer les deux machines en panne. Il y en a une autre qui est en panne, aussi, mais là, bon, c'est en attente d'une carte électronique, m'a-t-on dit.

Pour finir, un truc amusant que je viens d'entendre sur France Inter. Une personne de la SNCF, je crois, a déclaré, en parlant des nouvelles voitures qui doivent venir remplacer les anciennes en service en région parisienne qu'elles étaient "extra capacitives". Fallait oser.

vendredi 11 décembre 2009

Le Ruban Blanc

Ce soir, je vais voir le dernier film de Michael Haneke, le Ruban Blanc, palme d'or au Festival de Cannes. Je vous dirai peut-être ce que j'en aurai pensé si vous êtes sages.
Voilà, c'est presque tout pour aujourd'hui... Ah non, j'allais oublier :

Message personnel

Les beaux tracteurs de l'an prochain sont bien arrivés.

C'est magnifique !

jeudi 10 décembre 2009

Malade et complètement guéri

Cette fois-ci, ça y est. Je suis guéri. J'ai tout compris. Je suis sauvé. En quelque sorte, Dieu m'est apparu. Oui.

Il m'en aura fallu du temps. Aujourd'hui, je m'en rends bien compte, j'ai longtemps fait fausse route. Mais c'est fini tout ça, de l'histoire ancienne, hop, zou ! aux oubliettes, mon ancienne vie. Aujourd'hui, je suis un homme neuf, raisonnable, aux yeux grands ouverts, au cerveau enfin libéré de ses idées ridicules qui l'encombraient. Aujourd'hui, mesdames, messieurs, je suis devenu sarkoziste. Et bien, je vais vous dire, ça ne fait pas mal.
Je vous raconte cela vite fait. Depuis le début de l'année, je travaille à mi-temps. L'autre jour, mon employeur me demande de travailler à temps plein pour le mois de décembre. J'accepte. Il m'assure que je serai payé. On verra cela en son temps, ça n'a pas une grande importance. Et ce matin, ce même employeur me demande si j'accepterais de travailler aussi samedi ! Vous imaginez la joie immense que j'ai ressenti à cet instant là ! Vous pensez ! Mon patron bien aimé qui pense à moi pour travailler plus ! Je n'osais le rêver.
Ce qui m'a aussi fait vachement plaisir, c'est que mon collègue qui s'affirmait jusque là, lui aussi, de gauche a accepté. Deux hommes sauvés d'un coup d'un seul, moi je dis chapeau. D'ailleurs, au jour d'aujourd'hui où je vous parle, je ne comprends pas que nous ne soyons pas tous sarkozistes. C'est pourtant ce que l'on fait de mieux. Je vous l'assure. Je crois que je deviens un peu prosélyte. Ben quoi ? J'ai envie de vous faire partager mon bonheur, moi.

mercredi 9 décembre 2009

Malade mais pratiquement plus du tout

Quoi qu'il en soit, ça n'est pas désagréable de ne plus se sentir trop malade. Les gens en bonne santé ne connaissent pas leur bonheur.

Ce soir, je ne vois pas bien de quoi je pourrais vous entretenir. Promis, je ne parlerai ni du boulot ni de ce que j'ai mangé. Je ne vais pas non vous ennuyer à vous expliquer comment j'ai perdu deux ou trois bonnes heures à tenter de faire fonctionner une extension pour Joomla avant de m'apercevoir que je ne sais vraiment pas ce que je pourrais bien faire de la chose même si je pressens confusément qu'il y a sans doute des choses fabuleuses à faire avec.
Ce soir, en rentrant du boulot, je me suis attelé à la constitution d'une liste de courses à faire au plus vite. Il faut dire que j'ai de moins en moins de choses dans mes placards. Presque plus de café, de pâtes, d'œufs, d'huile. Il va falloir y passer, aller dans un hypermarché pour faire une grosse provision de provisions diverses et variées. J'aime bien faire mes listes de courses. J'écris ce qui me viens à l'esprit sur le moment et je la mets de côté pour pouvoir y revenir, biffer et ajouter. Par exemple (ce n'est qu'un exemple), admettons qu'un soir j'ai envie de manger du riz et que je n'aie pas de riz. Je vais noter "riz" sur la liste. Le lendemain, je regarde la liste et je me dis que le riz, bof, je n'en ai plus tant envie que ça. Je raye le mot "riz". Ça ne m'empêchera pas d'acheter du riz tout de même lorsque je passerai dans le rayon des paquets de riz. Parfois, je n'achète presque rien de ce qui est sur la liste. Admettons que j'ai eu une envie de poulet. J'arrive dans le magasin et là, je vois autre chose qui me fait plus envie que le poulet. Je n'achète pas le poulet et prends cette chose. Mais du coup, ce que je voulais acheter pour préparer avec le poulet n'a plus de raison d'être et je prends d'autres ingrédients. Dans le même temps, je m'évertue à écrire que je dois acheter du café, du lait ou des pâtes alors que j'en achète à chaque fois (surtout le café).
Un exercice que j'aime bien pratiquer dans les grands hypermarchés, c'est celui de la résistance aux promotions et à l'attrait des têtes de gondole. Non, je n'ai pas besoin de chips parfumées au bacon (je déteste ça). Non, je ne vais pas acheter ce truc que je ne sais même pas à quoi ça sert. Non. Même si c'est pas cher presque gratuit. Non. Je résiste plein de fois. J'ai l'impression de combattre le système.
Dans les hypermarchés, il y a des rayons entiers où l'on n'a aucune chance de me trouver. Tous les rayons concernant l'habillement, déjà. Je n'ai pas acheter le moindre vêtement depuis au moins deux ou trois ans. J'aime faire durer. Parce que je n'ai pas d'animal de compagnie, on ne me trouve pas non plus dans les rayons d'aliments pour chats, chiens ou hamsters. Pareil pour tout ce qui concerne les enfants (les couches, les petits pots et toutes ces horreurs). Je ne vais guère là où l'on trouve de l'électro-ménager et fréquente peu les rayons informatique ou photo. En définitive, le rayon où je reste le plus longtemps, c'est sans doute celui des gâteaux secs et autres biscuits. Là, je peux prendre le temps de choisir, de comparer l'attirance de telle galette par rapport à telle autre. Au secteur des fruits et légumes aussi même si je finis souvent par toujours prendre les mêmes produits.
Demain soir, en rentrant du boulot, j'aurais plein de provisions, je pense. Faudra pas que j'oublie ma liste de courses !

mardi 8 décembre 2009

Malade... mais plus trop

Après quelques comprimés d'aspirine périmés, non seulement je suis toujours vivant mais en plus je vais un peu mieux. Je continue le traitement.

On dit que dès la plus haute antiquité, l'homme aurait constaté que les feuilles ou l'écorce de saule étaient souverains pour lutter contre les céphalées et les douleurs diverses et variées dont on pouvait souffrir alors. On dit aussi que c'est chez Bayer que l'on serait parvenu à créer l'aspirine quelque part vers la fin du 19e siècle. Moi, c'est de l'aspirine du Rhône que j'avale. Je me soigne français. Aussi parce que ça donne l'occasion de bien rire avec un contrepet très approximatif mais vraiment hilarant.

Ce soir, j'ai dîné d'un plat dont le plus famélique des clébards de seconde zone n'aurait pas voulu. Je me suis bien régalé et je me suis rempli le bidon pour au moins 24 heures. Je suis dans une période "épuisement des réserves". Je mange tout ce que j'ai n'importe comment en osant des associations osées. C'est un jeu amusant. En cuisine, on peut tout se permettre du moment que l'on reste dans l'ordre du mangeable et digérable. Certains cuistots dans certaines gargottes devraient s'en souvenir. Bref, je ne fais pas dans la gastronomie, ces temps-ci.
Aujourd'hui, j'ai eu mes deux raisons journalières d'être en colère. Hier, c'était parce que j'étais malade et parce que je m'étais levé bien trop tôt ; aujourd'hui, ça a été parce que les presses numériques tombent en panne de consommables et que l'intendance est en dessous de tout et parce que je commence à me demander si mon employeur n'est pas en train de chercher à m'arnaquer en tentant de faire en sorte qu'il ne me paiera pas les heures travaillées en plus sur le mois de décembre. Demain, je vais essayer de l'attraper et de lui faire dire ce que j'ai envie d'entendre. Pour le cas où il refuserait de me payer ces heures là, la parade sera simple et sans appel : je vais récupérer mes heures au plus tôt et assez brutalement. Sinon, j'étais aussi un peu en colère parce que j'étais toujours un peu malade et aussi parce que je me suis encore réveillé vers 4 heures du matin.

Avoir chaque jour deux bonnes raisons d'être en colère, je crois que c'est la chose la plus saine qu'un homme puisse rechercher. La colère est une chose excellente. J'aime beaucoup être de mauvaise humeur et le faire remarquer à celles et ceux que je côtoie. Par contre, je n'aime pas beaucoup expliquer la raison de cette mauvaise humeur. C'est bien plus rigolo ainsi. Et puis, ça ne regarde personne. Je crois que les fois où je ne suis pas au moins un peu de mauvaise humeur, c'est que je ne suis pas en forme. J'ai l'impression un peu désagréable de ne pas être moi.
Pour le moment, je ne sais pas ce qui va me mettre de mauvaise humeur demain mais j'ai le pressentiment qu'il ne me faudra pas chercher longtemps. Parfois, il me suffit d'apercevoir tel ou tel collègue pour que je sente la moutarde me monter au nez. C'est facile, en fait. Je suis quelqu'un de très facile et de parfaitement équilibré.

lundi 7 décembre 2009

Malade

Aujourd'hui, je ne vais pas vous ennuyer longtemps, je suis malade.

Je l'ai senti arriver samedi, ce gros rhume. D'un coup, j'ai eu un gros bon mal de tête qui gagnait la nuque. Samedi soir, je me suis couché pas trop en forme et dimanche matin, je me suis levé avec l'impression que ça allait un peu mieux. Sauf que hier soir, j'ai commencé à éternuer. L'affaire était entendue, j'avais un rhume.
Ce matin, je me suis levé à 3 heures 30 avec un petit mal de tête. Toute la journée, j'ai eu l'esprit embrumé, le dos douloureux, un mal de tête lancinant et le nez qui coulait un peu. Ce soir, je vais manger une bonne soupe de légumes qui est en train de cuire et puis j'irai me coucher tôt. Je pense que ça va durer quelques jours. Ah là là !

dimanche 6 décembre 2009

Garanti sans intérêt

Ce soir, alors que je suis en train de me préparer à manger, je me demande bien ce que je vais pouvoir vous raconter.

De tout ce que j'ai pu faire aujourd'hui, je me demande bien ce qui pourrait vous intéresser. J'ai écris des lettres. A deux copains et aussi à ma grand-mère paternelle. Je ne pense pas que cela vous passionne de le savoir. Je suis passé chez mon frangin et nous sommes allés nous amuser un peu avec son Land Rover de 1966 d'abord ; avec mon Range Rover de 1991 par la suite. Nous avons tenté de grimper un chemin assez pentu et passablement boueux, le Range n'a pas voulu aller au bout. Je suppose qu'en dégonflant un peu les pneus, il serait monté plus loin. Là, il s'est mis à patiner des quatre roues. Que vouliez-vous que nous fassions, dès lors ? Nous sommes repartis en marche arrière. Le Land Rover, lui, s'est bien débrouillé dans un chemin plus facile. J'ai été agréablement surpris de la facilité de progression de la voiture. Je note toutefois que j'avais fait le même parcours avec le PCR en son temps, signe que ce n'est pas trop difficile. Mais ça non plus, je ne pense pas que ça vous intéresse.
Qu'ai-je fait d'autre ? Ah oui. J'ai mis un dessin en couleurs. Je ne suis vraiment pas très doué pour cela. Je le sens bien que je ne suis pas un coloriste. Ça m'ennuie vite, je ne parviens pas à prendre plaisir à l'exercice. Je préfère le dessin en noir et blanc. D'ailleurs, il me semble bien que je pense mon dessin en noir et blanc et que ça peut poser problème au moment de la mise en couleurs. Là, je ne souhaite pas vous montrer le dessin en couleurs et, du coup, je sens bien que vous allez trouver que ce paragraphe n'a aucun intérêt.
Alors, oui, j'ai eu l'idée de faire un dessin pour le blog. Je me suis assis devant la table et j'ai pris du papier et un crayon. Mais comme je n'ai pas eu d'idée, j'ai fait un dessin parfaitement inutile. Je ne vais pas vous le montrer non plus.

C'est un dimanche qui est passé vite. Je n'ai pas bien compris. Je me suis pourtant levé relativement tôt. A un moment, je me souviens que j'ai regardé l'heure et qu'il était déjà presque 1 heure de l'après-midi. Je venais de passer quelques heures sur la colorisation du dessin sans m'en rendre compte. Je me suis amusé de penser que j'étais capable de passer tant de temps sur une tâche qui m'est rébarbative. C'est à ce moment que j'ai décidé de me faire du café et d'écrire quelques lettres. Je me souviens aussi que j'ai alors repensé au fait que j'avais reçu il y a quelques jours un courrier de la Poste qui disait que l'on pouvait acheter des timbres en ligne et, mieux encore, les imprimer soi-même à domicile. Alors, je me suis dit que ça pouvait être intéressant et je suis allé sur leur site. Sur le document que l'on m'avait envoyé, il est mentionné une adresse qui n'est pas la bonne. Des fois, je me dis qu'il y a bien quelque chose qui ne marche pas à la Poste. Moi, encore, j'ai une petite habitude de l'Internet, j'ai pu corriger l'erreur sans grande difficulté mais je pense à celles et ceux qui, par désir d'être à la pointe de la modernité ou qui, plus simplement, ne peuvent pas se déplacer, ont essayé de se connecter au site et sont arrivé sur une erreur 404. Non, ce n'est pas sérieux.
Alors, je suis arrivé sur ce site et, franchement, je ne suis pas allé au bout. Demain, je vais amener mon courrier avec moi et j'irai à la Poste de Périgueux pour poster mon courrier. Dommage.
Sinon, donc, je suis en train de me préparer à manger. Je pense que ça va bientôt être prêt. Ce soir, je vais manger et puis j'irai probablement bouquiner un peu. Demain, je commence une nouvelle semaine de travail.

samedi 5 décembre 2009

Photo ratée

C'était il y a quelque temps. Avec un collègue, nous étions partis en expédition pour chercher du matériel à Marseille. Au retour, nous avions essuyé un gros orage.

J'avais amené un appareil photo, un Nikon F90X chargé d'une pellicule positive Fujichrome Sensia 400 ISO périmée d'une dizaine d'années. Je m'étais imaginé qu'il allait peut-être y avoir l'occasion de faire une ou deux photos au long du trajet et je n'avais pas trouvé le moindre sujet jusqu'au moment où, après Montpellier, sur l'autoroute, un violent orage est arrivé avec de grosses rafales de vent et une pluie torrentielle.
Dans le noir de la cabine du camion, j'ai cherché l'appareil photo et j'ai évalué les réglages au jugé, comme j'ai pu. J'ai visé à travers le pare-brise, j'ai fait la mise au point, j'ai choisi une vitesse d'obturation lente et j'ai déclenché en tentant de ne pas bouger plus que le camion lui-même.
L'autre jour, j'ai amené la pellicule à développer. C'est l'un des plaisirs de la photo argentique, l'attente. Je suis allé cherché les diapositives et j'en ai numérisé quelques unes. Celle-ci, je ne me souvenais plus l'avoir prise.

orage route

Sinon, je me suis réveillé avec un puissant mal de crâne qui a gagné en intensité à mesure que les heures passaient. Je pense que je vais aller me coucher tôt, ce soir, et que je ne ferai pas de folie. Vive la grippe !

vendredi 4 décembre 2009

Retour sur une Peste...

L'autre jour, on m'a remercié d'avoir ressorti la Peste de sa cage en me disant que l'on ne voyait rien. Je ne vous dis pas la gueule du remerciement. C'est sûr que, pour le coup, ça ne m'encourage pas à autre chose qu'à remettre cette Peste au fond de l'oubliette d'où elle n'aurait jamais dû sortir.

zoomons
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jeudi 3 décembre 2009

Ce soir

Une journée comme les autres. Comme celle d'hier, comme celle de demain. Je ne vais pas vous raconter tous les jours la même chose. Ce soir, je rentre du boulot. Pas de courrier. Je réfléchis vite fait à ce que je vais manger. Il y a le pot au feu qu'il faut finir, des pommes de terre. Ce sera ça.
Un petit tour sur Internet et puis je décide de finir la soirée en regardant un DVD. Avant ça, je vais préparer mon café pour demain. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.

mercredi 2 décembre 2009

Il ne m'est rien arrivé

Aujourd'hui, parce que j'avais mal dormi, j'étais de mauvais poil, au boulot. Parce que j'étais déjà de mauvais poil et qu'en plus les machines à imprimer ne fonctionnaient pas aussi bien que je l'aurais voulu, j'ai encore été de plus mauvais poil.

Seul dans la nuit avec pour seule compagne la radio qui grésille, je suis assis sous une ampoule électrique pendue au bout de ses deux fils. Je viens de rentrer. J'ai ramené un copain chez lui. Sur le chemin du retour, il pleuvait et je suivais des gendarmes en vadrouille. Arrivé à Azerat, j'ai mis le clignotant et je me suis arrêté. Les gendarmes se sont aperçu de la chose et ont fait demi-tour pour s'arrêter eux aussi. Je suis sorti de ma voiture et je me suis pressé de rentrer chez moi. Je n'ai pas allumé la lumière et j'ai regardé par la fenêtre avec l'idée qu'il allait se passer quelque chose, qu'un gendarme allait descendre de son véhicule et allait voir mon automobile de plus près. J'ai attendu un peu et j'ai bien été forcé d'admettre que cela n'allait pas se passer.
Je suis allé préparer mon café et je suis revenu dans la pièce principale. J'ai allumé la lumière, j'ai attrapé l'ordinateur et j'ai commencé à écrire ce billet. Il s'est est fallu de peu que j'aie quelque chose à vous raconter. N'empêche, je serais juste un peu romancier ou raconteur d'histoires, je tenais un début d'histoire intéressant. Et puis j'aurais très bien pu remplacer les gendarmes par des membres d'une obscure société criminelle, par des hommes de main de la mafia russe, que sais-je ?
Quoi qu'il en soit, il ressort de cela que l'on n'a pas le droit de suivre des gendarmes en respectant les limitations de vitesse. Tout de suite, on est suspect de quelque chose. Je suis peut-être en plein délire paranoïde. Je reconnais que les pandores ne m'ont pas intercepté, qu'ils n'ont pas contrôlé mon identité et qu'ils m'ont laissé faire ce que je voulais faire. Je pense tout de même qu'ils ont cru que je cherchais à mettre de la distance entre eux et moi. C'est humain.

mardi 1 décembre 2009

Voir la vie en noir

Si un jour quelqu'un vous raconte que vous allez devenir beau et intelligent et riche, que vous vivrez heureux le reste de vos jours, que l'avenir est radieux et que jamais rien de mauvais ne vous atteindra, vous avez affaire à un sacré menteur.

Il y a des soirs comme ce soir où on se prépare à aller se coucher en ayant à l'esprit que cela ne valait pas la peine de se lever pour en arriver à ça. Quitte à retourner au lit, autant ne pas se lever et attendre que ça passe. On prétend ici et là que j'ai l'étrange pouvoir de démoraliser tout le monde et que je vois toujours le côté le plus noir de la vie. C'est faux. Archi faux. Je ne sais pas quels sont les empaffés mal embouchés qui colportent cette diffamante rumeur mais je veux qu'ils savent que je les méprise.
Que je ne sois pas un optimiste acharné, c'est bien possible. Qu'il m'arrive parfois de me laisser aller à un certain fatalisme, je veux bien. Mais pessimiste, certainement pas ! Enfin, pas toujours, je veux dire. Pas continuellement, quoi. C'est sûr, j'ai plutôt tendance à penser que ça ne marchera jamais, que c'est foutu d'avance et que le mieux à faire est de ne rien faire du tout plutôt que de se fatiguer en pure perte. Mais est-ce là du pessimisme ? Pas du tout ! Je ne vous le fais pas dire. Merci.
Le pessimiste est au moins aussi idiot que l'optimiste. N'étant pas idiot du tout, je ne suis ni d'un bord ni de l'autre. Moi, je suis réaliste. Je suis entre les deux, droit sur la ligne droite du réalisme. Du coup, oui, peut-être, je l'avoue, je ne me laisse rarement aller à l'enthousiasme. Ce n'est pas être pessimiste que penser qu'un bonheur ne durera pas l'éternité et que le pire est possible sinon probable à courte, moyenne ou longue échéance. Par exemple, penser que l'on finira par mourir et que ce sera peut-être dans d'horribles souffrances, ce n'est pas du pessimisme, selon moi.
Au boulot, nous avons des presses numériques. Sept presses numériques. Elles tombent régulièrement en panne. C'est normal. Je n'ai pas souvenir d'avoir un jour rencontré un produit manufacturé s'améliorer avec le temps. Même, il y a le concept d'entropie qui veut que tout système organisé finisse par le chaos. Prenez une assiette en fine porcelaine de Limoges. On peut parier qu'elle se brisera un jour ou l'autre. Et toutes les protections que vous voudrez prendre pour que ceci n'arrive pas seront prises pour rien ou pour repousser l'échéance.
Donc, nous avons sept presses numériques et elles tombent en panne avec régularité, chacune à tour de rôle ou ensemble. Il n'y a pas de règle. Elles pourraient très bien toutes être en panne ensemble mais ça n'est pas encore arriver. La plupart du temps, ce n'est pas de vraies pannes. C'est plutôt des pannes de consommables. Les consommables, si ça s'appelle comme ça, c'est que c'est appelé à être consommé. Lorsque vous consommez quelque chose, vous ne l'avez plus. Ou alors plus de la même manière. Et bien chez nous, on voudrait que les consommables restent en l'état. Et puisque l'on croit en cette idée, on ne commande de nouveaux consommables qu'en dernier ressort. Du coup, avec les délais de livraison dont il faut bien tenir compte, on se retrouve avec des machines qui ne fonctionnent pas et on commence à avoir du retard dans l'exécution des commandes. C'est normal.

Alors, à partir d'aujourd'hui et pour tout le mois de décembre, je vais travailler à temps plein. Ce n'est pas que je voie vraiment les choses en noir mais je ne peux pas m'empêcher de penser qu'arrivera fatalement de nouveau un moment où nous ne pourrons pas faire fonctionner les machines à imprimer et que je me demanderai alors ce que je fais à mon poste à ne rien faire tout en étant payé. L'honnêteté m'obligerait à refuser tout salaire verser en dehors des heures de travail effectif. Ce n'est pas du tout une bonne idée.

Enfin aujourd'hui, une personne m'a dit que j'étais "bizarre" mais "rigolo". On aura tout entendu.

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