janvier 2010 (31)

dimanche 31 janvier 2010

Mon Angoulême 2010 à moi

Finalement, je crois que je vais finir par penser qu'il y a une sorte de malédiction qui m'empêche d'assister au Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême.

Hier, je devais aller retrouver un copain à Angoulême. Il y avait un peu longtemps que je ne l'avais pas vu et bon, c'est un copain que j'aime bien. Malheureusement, j'ai eu d'autres occupations dans la journée et je m'étais mis dans la tête que cette année non plus, je n'irais pas.
Et puis, hier soir, alors que je réfléchissais mollement à ce que j'allais me faire à manger entre des nouilles à l'eau et des pâtes, je reçois un sms. C'était mon copain. Je le rappelle et il me dit, comme ça, que je pourrais bien tout de même venir à Angoulême, histoire de me changer les idées et de passer une soirée agréable. Je réfléchis un peu et puis je me décide. Je prends la voiture et je file vers la capitale charentaise. Sur la route, je rencontre un peu de neige mais ça roule pas trop mal. Je débarque à Angoulême vers 20 heures, je trouve une place où me garer et je téléphone à mon copain pour qu'il vienne à ma rencontre.
Il est l'heure de manger, j'ai un peu faim, et on commence à se promener dans la vieille ville envahie par une foule jeune et bruyante autant que joyeuse à la recherche d'un établissement sympathique. On hésite entre un restaurant indien que nous avions déjà testé (pas mal du tout), un restaurant magrhébin (couscous et autres saloperies du genre), une pizzeria et un restaurant vietnamien. Bon. Là, honnêtement, j'aurais choisi entre le restaurant indien et une pizzeria. Mon copain, lui, a plusieurs fois parlé de cette idée du restaurant vietnamien et j'ai compris que c'était celui qui avait le plus ses faveurs. Soit, on choisit le ce restaurant là.
Et bien, il était très bien, ce petit restaurant. Le personnel était très sympathique, plein d'humour, et les plats étaient parfaits. Sincèrement, c'est dommage que je n'aie pas pensé à noter le nom et l'adresse, je vous le recommanderais bien. Nous avons bien mangé, nous avons goûté la bière vietnamienne et la bière chinoise. J'ai préféré la première. Nous avons discuté de choses et d'autres et principalement de dessin, de technique de dessin, de comment vendre ses dessins, aussi. Nous avons discuté des dessinateurs et nous n'avons pas toujours été d'accord sur tout. Une très bonne soirée, quoi.
Ensuite, nous nous sommes un peu promené dans les vieilles rues et puis nous avons eu l'idée excellente de nous arrêter en un quelconque débit de boisson histoire de boire une bière. Là, nous n'étions pas loin du "Lieu-Dit", un bistro angoumoisin que nous ne connaissions pas du tout mais qui avait à nos oreilles le principal intérêt de ne pas jouer trop fort de musique de fous. Là, bon, on a un peu déchanté. En fait, ils passaient bien de la techno assez fort mais moins fort que les voisins. Du coup, il a fallu faire avec et nous ne nous sommes pas toujours bien entendu nous parler. Nous avons bu une bière et puis nous avons regardé l'expo de Joan "Lucie in the skeud". Moi, j'aime beaucoup Joan.

angoulême 2010

samedi 30 janvier 2010

Blog perturbé

En raison de circonstances totalement indépendantes de ma volonté, ce blog va peut-être bien connaître que perturbation pour les jours à venir.

vendredi 29 janvier 2010

Un vendredi

Ce matin, j'avais plein de projets pour alimenter cette journée. J'allais dessiner, j'allais faire des courses, j'allais même faire quelques photos. Ce qui est bien, c'est que j'ai encore une bonne partie de ces projets en réserve pour une autre journée. Positivons.

Ce matin, j'ai fait deux dessins supplémentaires de la Vache. Peu à peu, j'arrive à entasser les dessins à faire et, forcément, j'en ai aussi de moins en moins à faire. Pour autant, si la machine n'est pas arrêtée, je vis encore dans le doute. Arriverai-je à bout de cette commande de dessins ? Intimement, je pense que oui. Pour autant, rien n'est gagné. J'ai encore quelques idées à traiter.
Aujourd'hui, il n'a pas fait très beau. La journée est passée assez vite et ce soir je me prépare mon repas tout en écrivant ce billet. Ce n'est pas toujours simple de trouver quelque chose à vous raconter. Enfin je vais me faire quelques pâtes. Heureusement qu'elles sont là, elles.
En fin d'après-midi, je suis allé voir le garagiste pour aller rechercher mon Range Rover. Bon. Il n'a pas fini de faire toutes les vidanges. J'ai toujours la BMW pour me déplacer. Je m'en suis servi, de la Bavaroise, aujourd'hui. C'est nettement plus agréable à conduire que la Britannique. Je l'ai déjà dit mais j'oublie la différence qui existe entre les deux voitures assez facilement.
Tout à l'heure, j'ai cherché à faire un petit dessin pour le blog. Je n'ai rien trouvé à illustrer. J'ai bien fait quelques crobards mais ils ne méritent même pas d'être publiés ici. Et puis, pour la petite histoire, il y a aussi eu un dessin qui n'était pas si mal que ça à qui il est arrivé une petite mésaventure. J'ai presque renversé l'intégralité d'une tasse de café sur la feuille. C'est embêtant, il faudra que je le refasse et que je songe à faire attention.
Je m'étais dit que j'allais aller faire quelques courses à Thenon. Mon garde-manger commence à être bien vide. Il reste des trucs à manger, certes, mais il n'y a pas ce que j'aimerais y trouver. Je ne suis pas allé faire de courses. Remarquez que j'ai encore du café, du lait, du riz... Je peux attendre.

jeudi 28 janvier 2010

Une journée un peu inutile

Aujourd'hui, je n'ai pas été très productif. A peine deux dessins crayonnés et deux idées en l'état d'esquisses peut-être utilisables. J'ai une ou deux excuses, tout de même.

Ce matin, je me réveille relativement tôt et je rends compte qu'il ne fait pas beau. Le ciel est bas et gris et les températures sont fraîches. Vers 9 heures, il s'est mis à tomber une sorte de pluie verglaçante qui n'annonçait rien de bien intéressant. A l'intérieur, la chaudière a fait ce qu'elle a pu pour réchauffer l'atmosphère. Pas assez à mon goût. Pas tout à fait. Pas assez pour que je dessine confortablement.
Ce soir, je vais regarder un film depuis le fond de mon lit. Pas du tout envie de dessiner. Tout à l'heure, en fin d'après-midi, j'ai conduit le Range Rover au garage de Azerat pour faire faire toutes les vidanges changer les filtres. Il fut un temps où j'aurais fait tout ça moi-même mais là, je n'ai pas eu envie de m'embêter avec ces tâches ingrates. Et puis, travailler dans le froid, ça ne me plaît pas trop.
Dans l'affaire Clearstream, Villepin a été relaxé. Bon. Je n'ai pas vraiment suivi toute cette affaire. Je n'aime pas plus Villepin que Sarkozy. En gros, je m'en fous. Et puis, il y a l'histoire de "dérapage" de Georges Frèche accusé d'antisémistisme à l'endroit de Fabius. Là, je me dis que l'on aime bien jouer avec ces histoires d'antisémitisme qu'il ne faudrait peut-être pas trop confondre avec de la simple conneries. Là non plus, je n'aime pas plus Frèche que Fabius et, de ce fait, je m'en fous aussi.

mercredi 27 janvier 2010

Tablette ou pas tablette ?

Normalement, ce soir on en saura plus sur la composition d'un éventuel nouveau produit de chez Apple. Les rumeurs font état de quelque chose qui révolutionnera l'informatique grand public.

Raoul vous le dit, il va y avoir du neuf.

blier

mardi 26 janvier 2010

Ai-je quelque chose à raconter, ce soir ?

Je ne vais tout de même pas vous raconter comment je suis presque tombé en panne de carburant ce matin, en allant au boulot. Je ne vais pas non plus embêter avec ce que j'ai fait aujourd'hui au boulot. Ça n'a pas grand intérêt. Alors, ai-je quelque chose à vous raconter, ce soir ? Telle est la question.

rien à dire

lundi 25 janvier 2010

Au moins, eux ont des idées

J'ai entendu cela à la radio et puis je l'ai aussi lu sur Internet. C'est donc vrai. "Ils" ont trouvé une nouvelle grande idée pour nous assurer une meilleure sécurité. Joie !

Le concept est intéressant et novateur. De quoi s'agit-il donc ? Et bien voilà. "Ils" ont remarqué que nous étions un peu idiots et qu'il convenait de s'occuper de faire notre bien malgré nous. Vous verrez que nous les remercierons, plus tard. "Ils" ont remarqué que lorsqu'il y a un radar fixe installé quelque part en bordure de route, l'automobiliste (pas si bête que ça) s'ingénie à réduire sa vitesse juste le temps de passer l'obstacle. Après, bien sûr, il appuie sur le champignon encore plus pour rattraper le temps perdu, l'automobiliste pas si bête.
"Ils" ont beaucoup réfléchi, "ils" se sont réunis et ont posé les tenants et les aboutissants sur une grande table. "Ils" ont trié, "ils" ont pesé le pour et le contre, "ils" ont tiré des plans sur la comète et "ils" ont accouché d'une superbe grande idée. Oui ! Nous avons encore de l'élite d'élite, en notre beau pays de France. Oui.
Alors voilà ce qu'"ils" ont pondu comme invention épatante. Puisque l'automobiliste (pas si bête) roule vite tout le temps sauf lorsqu'il y a un radar, il faut inventer un nouveau système de radar. On prend deux radars. Le premier mesure la vitesse mais aussi enregistre l'heure exacte prise directement à l'horloge atomique. Plus loin, on place un second radar qui, lui aussi, mesure la vitesse et qui, lui aussi, enregistre l'heure exacte auprès de la même horloge carrément atomique. Là, il faut une bonne règle à calcul et un peu de cervelle et on sait très exactement la vitesse moyenne de l'automobiliste (pas si pas si bête que ça, du coup).
Vous l'avez compris. Si cette vitesse moyenne est supérieure à la vitesse maximale autorisée sur le tronçon de route, paf, points en moins et amende forfaitaire en prime. Moi je dis que tant qu'on a des intelligents comme ça qui nous veulent du bien, on n'a pas de souci à se faire.

radar tronçon

dimanche 24 janvier 2010

J'ai un peu dessiné

Le truc, c'est que j'ai commis l'erreur habituelle. J'ai commencé par ce qui me semblait simple. Du coup, il me reste les dessins pour lesquels je n'ai aucune idée. Je ne me désespère cependant pas. Je pense que je trouverai quelque chose. Voilà. C'est tout pour aujourd'hui.

samedi 23 janvier 2010

Encore quelques vaches

Je ne vous montrerai aucun nouveau dessin. Pourtant, j'ai pas mal travaillé, aujourd'hui.

Sur les presque trois dessins d'aujourd'hui, je pense qu'il y en a un à conserver et un qui pourrait servir de roue de secours si jamais il y en avait besoin. Je ne suis pas beaucoup sorti de chez moi, aujourd'hui. J'ai dessiné, j'ai cherché des idées. Demain, je pense que je vais faire un peu la même chose qu'aujourd'hui. Pour changer un peu des vaches, je ferai sans doute aussi autre chose et si j'y parviens, je vous montrerai.
En attendant, ce soir je me fais des pois cassés. Je vais manger ces pois cassés et après, je vais probablement regarder un film. Bonne soirée.

vendredi 22 janvier 2010

On va faire comme si

Ce soir, je n'ai toujours pas réussi à trouver une idée intéressante de ce que je pourrais exploiter pour ce billet du jour.

Pourtant, je n'ai pas passé la journée à ne rien faire. Qu'est-ce que j'ai fait d'intéressant, aujourd'hui ? J'ai bu du café, j'ai dessiné, j'ai numérisé des dessins, j'ai écouté la radio et puis aussi quelques disques. J'ai encore dessiné et puis j'ai encore bu du café et puis je suis allé tenter de déboucher des chiottes (mais je n'y suis pas arrivé) et puis j'ai aidé à réparer un portable Macintosh un peu en panne.
Ceci a déjà pas mal contribué à remplir ma journée. Le truc, c'est que je n'ai pas réfléchi beaucoup au blog et à ce que je pourrais bien préparer pour lui. Un moment, j'ai presque eu l'idée de vous faire un dessin et puis je n'en avais pas si envie que ça.
Donc, au moins pour aujourd'hui, vous êtes autorisé à aller voir ailleurs s'il n'y aurait pas quelque chose d'intéressant.

jeudi 21 janvier 2010

Un peu de lecture

L'autre jour, je ne savais quoi acheter au kiosque à journaux. Je voulais acheter le dernier Fluide Glacial mais il n'était pas encore arrivé. J'ai regardé ce qu'il y avait d'autre à lire...

C'est tout de même assez impressionnant de voir tous les titres de la presse. Il y en a vraiment pour tous les goûts. Si vous cherchez quelque chose qui parle de la mode, des dernières tendances en matière de coiffure ou des dernières techniques pour perdre du poids ; si vous cherchez une revue qui parle de cul, qui cause de bagnoles ou qui traite du délicat sujet du meilleur dernier téléphone portable le plus mieux, vous avez toutes les chances de trouver votre bonheur. Du reste, le fait que ces sujets ne m'intéressent pas le moins du monde ne semble pas affecter l'existence et la parution de ces revues et cela prouve bien que la démocratie existe belle et bien. Ceci est bien.
Une fois que j'ai mis de côté les revues photo et les revues consacrées aux vieux véhicules, je regarde ce qu'il se passe du côté de la chose politique et des revues d'information. Cela fait bien des années que je n'achète plus et ne lis plus rien dans ces domaines. Je n'en suis pas particulièrement fier. Mais là, mon œil a été attiré par un titre que je ne connaissais pas : Le Sarkophage. Alors, j'ai acheté et puis j'ai commencé à lire.
Je n'ai pas encore terminé la lecture mais il y a déjà quelques articles qui m'ont bien intéressé et qui ont conduit à de nouvelles pistes de réflexion. Bien entendu, on l'aura compris, c'est un journal de gauche. Evidemment, c'est partisan et je n'ai pas encore lu la moindre phrase favorable au gouvernement actuel. Pour autant, le ton n'est pas à la caricature et à la critique du simple sarkozysme. Il y a des articles de réflexion, des papiers qui tiennent de la philosophie et d'autres qui parlent de la marche du monde et de questions de géo-politique. Je ne dirais pas que c'est au niveau de la grande époque du Monde Diplomatique mais ce n'est pas mal tout de même.
Ce n'est pas cher, c'est un bimestriel, achetez-le donc !

mercredi 20 janvier 2010

Ah la vache !

Aujourd'hui, j'ai continué à tenter de travailler sur la vache.

J'ai un peu de mal à me remettre à dessiner ce personnage. Je crois qu'il va falloir que je fasse quelques dessins pour retrouver mes automatismes. Bon. Déjà, je considère que j'ai déjà fait un dessin. Après, rien ne dit que je le conserverai. On va dire que c'est un premier pas.

vache

mardi 19 janvier 2010

Dans moins de dix jours !

keynote Apple

Cette fois-ci, c'est annoncé, il y aura bien du nouveau de présenté lors de la conférence du 27 janvier à 10h, heure locale, soit 19h en France métropolitaine, au Arts Theater de San Francisco. Les rumeurs parlent d'une tablette ou encore d'un iMac à écran tactile... On verra bien.

lundi 18 janvier 2010

Un rien ma muse

Elle est où, ma muse ? Elle a démissionné ? Elle est en congés ? Elle a foutu le camp avec un autre ? L'inspiration n'est pas au rendez-vous, ces temps-ci.

Je vous racontais hier que je ne parvenais pas à trouver d'idées. Aujourd'hui, je n'ai rien dessiné mais j'ai réfléchi. En fin d'après-midi, cette longue réflexion m'a permis de trouver une partie de la solution. Même, je crois bien que j'ai trouvé une ou deux idées. Ce qui est amusant, c'est que cette solution, je l'avais déjà trouvée il y a quelques mois. Cette fois, il faut que je la note. Sûr qu'elle me servira encore.
Cette solution, je vous la communique. En fait, elle me semble toute simple. Pas forcément à mettre en pratique mais déjà, elle aide pas mal pour trouver des idées. Il s'agit tout bonnement de partir d'une situation des plus banales et de la décaler, de l'exagérer, de la rendre ridicule et humoristique. Ce n'est pas plus difficile que ça.
Du coup, ce que j'ai fait hier m'apparaît maintenant totalement mauvais et je pense qu'il n'y a rien à garder (sauf peut-être un dessin mais je vais y réfléchir tout de même). Là, j'ai commencé à un peu faire le tour de la question et à noter quelques éléments qui pourront me servir. J'espère bien que la machine à dessiner va se remettre en route ! En attendant, parce que vous avez été sages, un crayonné de l'un des dessins d'hier, un pas bon.

vacherie

dimanche 17 janvier 2010

La vache, ça va mal.

Aujourd'hui, je me suis levé avec la très ferme intention de dessiner quelques vaches pour un nouveau projet.

Entre l'intention et les faits, il y a parfois un abîme. Ce fut le cas aujourd'hui. Oh ! Je vous rassure ! Des vaches, j'en ai dessinées. Plein. Au moins six ou sept. Sans doute plus. Le problème est que si j'arrive de nouveau à dessiner ce personnage, les idées ne suivent pas. Impossible de mettre la main sur la moindre petite idée valable, digne d'être retenue. Alors, j'ai crayonné des vaches, elles sont là, devant mes yeux, étalées sur la table. Certaines n'y sont plus, je les ai effacées rapidement et rageusement. Les vaches sont là et je ne vais peut-être n'en garder qu'une. Et encore, c'est bien parce que je suis d'une rare indulgence à mon égard.
Dans les faits, j'ai un thème et ça devrait bien m'aider à trouver les idées. Le thème, c'est les mois, les saisons... Pas bien difficile à illustrer, me suis-je dit dans un premier temps. Seulement je n'y arrive pas. Je crois qu'il faut que je prenne le temps de réfléchir avant de me lancer tête baissée dans le dessin.
J'ai un peu de temps pour faire tous les dessins à faire. Je ne vais pas me prendre trop la tête. Je vais poser le crayon et réfléchir à tout ça. Je suppose que les idées viendront. Sur ce, je vais aller bouquiner un peu. Ça va m'aider à ne plus penser à cette journée épuisante et démoralisante.

samedi 16 janvier 2010

Les bons comptes

Ce matin, je me suis décidé à faire mes comptes. Ils n'avaient pas été faits depuis presque trois mois.

Je ne sais pas pourquoi je continue à tenir mes comptes. Objectivement, je n'ai pas tant de mouvements que ça sur mon compte en banque et le relevé mensuel me suffirait bien à savoir où j'en suis. De plus, si vraiment besoin était, je pourrais toujours voir l'état de ce compte bancaire sur Internet. Enfin, sans tenir mes comptes, je sais toujours plus ou moins où j'en suis. Je note enfin que mes dépenses sont sensiblement les mêmes d'un mois à l'autre, tout au long de l'année. Alors pourquoi diable tiens-je mes comptes ?
Je suppose que c'est une habitude que j'ai prise et qu'il est difficile d'abandonner ses habitudes. Je n'ai jamais été assez riche pour pouvoir dépenser sans compter. Si jamais je l'avais fait, je ne l'aurais pas fait très longtemps. Il y a quelques années, j'avais même intérêt à bien faire gaffe à mes finances. Terminer le mois sans tomber dans le rouge était une épreuve. Une fois que ma situation s'est stabilisée et qu'elle est devenue plus confortable, j'ai gardé l'habitude de faire attention à mes dépenses et de tenir mes comptes. Entre temps, je suis passé des cahiers à colonnes à l'ordinateur et au logiciel. Il y a quelques années, les CCP éditaient un relevé de compte à chaque opération. C'était très pratique. Il y avait peu d'opérations à pointer à chaque fois que l'on recevait le relevé de compte et ce n'était pas très contraignant de tenir ses comptes au jour le jour ou presque. Pour des raisons d'économies, les CCP ont décidé de mettre fin à ce service et je reçois depuis un relevé mensuel. Le problème, c'est que je ne pense pas à noter mes dépenses quotidiennement et que je n'ai parfois pas le courage de les noter à réception de ce relevé. Alors, comme c'est arrivé là, je remets à plus tard et ça s'accumule. Cela faisait presque trois mois que je n'avais pas tenu mes comptes. Ce matin, je m'y suis collé.
Ça a été un peu long. Il y avait des dépenses que j'avais complètement oublié. Par exemple, depuis que je n'utilise presque plus que la Carte Bleue, j'ai tendance à ne plus me souvenir des quelques paiements effectués par chèque. Pour ce qui est des entrées, c'est beaucoup plus simple. Elles ne sont pas multiples et somme toute assez régulières. J'ai entré tous mes tickets de paiement par carte dans le logiciel, tous les prélèvements automatiques, les TIP et les paiements par chèques notés sur les relevés et puis j'ai tout pointé histoire d'être bien certain de n'avoir rien omis. Alors là, j'ai juste constaté que je n'obtenais pas la même somme que ma banque. Une erreur de l'ordre de 14 euros et quelques centimes. J'ai vraiment trop eu la flemme de chercher l'origine de l'erreur. Je chercherai peut-être mais il est aussi probable que je me contente de faire confiance à ma banque (ce sont des professionnels) et que je réajuste tout le bazar.

vendredi 15 janvier 2010

Vieille moto

entre-tubes

jeudi 14 janvier 2010

Je suis en train de dessiner

Depuis ce matin, je dessine. Là, j'ai terminé la mise en couleurs du dessin de hier et j'ai commencé une autre commande.

J'aurais pu vous montrer le dessin d'hier. Ça aurait été gentil. Mais comme je ne suis pas tenté par la gentillesse, ces jours-ci, je ne vous le montrerai pas tout de suite. Peut-être demain.

En attendant, ce matin j'ai eu l'idée de tester quelque chose en matière de photo. Je n'avais pas vraiment d'idée alors j'ai fait avec ce que j'ai trouvé. Je me suis tout de même un peu appliqué pour faire une photo correcte.

barda

mercredi 13 janvier 2010

Faut dessiner

Aujourd'hui, j'ai pris la décision de travailler aux dessins en retard.

A prétendre à tort et à travers que je suis dessinateur, fallait bien que ça arrive un jour. Je n'ai pas eu le courage de faire une liste exhaustive des travaux en attente. Rien qu'à imaginer cette liste, je suis découragé. J'imagine, à la grosse louche, quelque chose comme une cinquantaine de dessins à faire et certains doivent être livrés avant la fin de la semaine. C'est simple, je n'y arriverai pas.

Cet après-midi, j'ai pris une feuille de papier et un crayon et j'ai commencé à faire le dessin qui me semblait le plus simple à faire rapidement. J'ai dessiné, j'ai gommé, j'ai dessiné encore et ce soir il me faut reconnaître que le dessin est loin d'être terminé. Disons que tout n'est pas perdu et qu'il y a là une bonne base de travail. Disons que je tiens une sorte de piste, quoi. Disons que je ferais mieux de recommencer en m'inspirant de ce que j'ai fait aujourd'hui pour ne pas commettre les mêmes erreurs.

Parmi les dessins à faire, les plus urgents, il y en a certains pour lesquels je n'ai même pas le moindre petit bout d'idée. Parfois, ce fragment d'idée ne tient qu'en un mot qui ne me parle pas vraiment. Je crois qu'il faut laisser mûrir un peu encore. Il se pourrait qu'il me manque une bonne méthode de travail. A dire vrai, je crois que je n'ai pas de méthode de travail.

Donc, j'ai commencé un premier dessin, celui que je pensais le plus simple à faire et je planche dessus depuis au moins cinq ou six heures. Admettons que je garde ce que j'ai fait. Le dessin n'est pas terminé. Le crayonné n'est pas terminé et lorsque je vois tous les détails que j'ai mis, je me dis que l'encrage va encore me bouffer des heures. Si j'avais réfléchi, j'aurais peut-être trouvé une idée et j'aurais alors pu faire simple et ne pas perdre tant de temps. Seulement, il aurait fallu réfléchir et ça aussi ça prend du temps. Et puis, ça risque de donner mal à la tête. Alors, je ne réfléchis pas et je fonce tête baissée dans le piège, comme d'habitude.

Je crois que je vais tenter de terminer au moins le crayonné de ce premier dessin avant d'en commencer un autre. De la méthode, de la méthode !

délais

mardi 12 janvier 2010

Elle serait arrivée

J'ai reçu un coup de fil de l'éditeur de la vache. Il m'a appris que les cartes étaient arrivées et que les commerciaux avaient commencé à bosser pour les vendre.

Aujourd'hui, ça a été la grande frayeur. Figurez-vous que Météo France a annoncé que la Dordogne n'était rien de moins qu'en extrême vigilance orange et que, ce ce fait, il fallait être vachement très prudent et que même il serait mieux que tout ceux qui étaient loin de chez eux feraient mieux de rentrer au plus vite. Les gens de Météo France annonçaient des pluies verglaçantes. C'est vous dire !
Bon. La nouvelle est arrivée aux esgourdes de mon patron et il a proposé à celles et ceux qui habitaient loin de rentrer. Il n'a pas fallu me le dire deux fois. Ou plutôt si, j'ai attendu que l'on me le dise deux fois. Les goutelettes sont en état de surfusion, que l'on dit quand on veut avoir l'air moins con. C'est ça, la pluie verglaçante. C'est lorsque la pluie tombe alors qu'il gèle. Elle se transforme illico presto en verglas. Elle devait arriver à 15 heures, elle n'est toujours pas là. Moi, je suis déjà chez moi.

Mais la vraie nouvelle intéressante, c'est que les cartes de la vache sont arrivées. J'ai une collection qui m'attend. Faudra que j'aille la chercher. Moi, je suis pressé de voir ces cartes.

cow-cow

lundi 11 janvier 2010

Tant qu'il y aura des nouilles

Aujourd'hui, je n'ai pas dessiné parce qu'il faisait trop froid pour le faire. Par contre, je suis presque tombé en panne en allant au boulot.

Il est juste un peu avant 7 heures. Je pars pour le travail un peu plus tôt que d'habitude parce qu'il faut que je fasse le plein du Range Rover. Hier, j'ai roulé pas mal avec le témoin de réserve de carburant allumé et je sais que je n'aurai pas assez de gas-oil pour rejoindre Périgueux. Il fait froid. Je démarre et je m'engage sur l'ancienne route nationale 89 (nouvelle route départementale 6089). Je roule prudemment parce que je suppose qu'il y a des risques pour trouver du verglas. En quelques minutes, la température de fonctionnement du moteur est atteinte et je mets un peu de chauffage. Je commence à gravir la côte de Thenon en roulant tranquillement quand le moteur s'essouffle. Je relâche la pédale d'accélérateur, rétrograde, appuie à plusieurs reprises sur l'accélérateur, le régime du moteur gagne quelques tours minutes, je rétrograde encore et me remets à rouler. Peu de temps après, ça recommence, le moteur s'étouffe et s'arrête. Je mets les feux de détresse, éteins les phares et m'énerve sur la clé de contact et sur la pédale d'accélérateur sur laquelle je pompe comme un acharné. Le moteur repart. Je passe la première, lâche l'embrayage et la voiture avance. Peu de temps. J'essaie de ne pas caler et parviens à rouler encore quelques dizaines de mètres. Le moteur s'arrête de nouveau. J'arrive à le refaire partir et je pars en première à allure réduite. Après des séances d'arrêts et de redémarrages, je parviens au haut de la côte de Thenon. A partir de là, ça va mieux. J'arrive à la station-service et fais le plein du Range Rover. Un peu plus de soixante-dix litres de carburant, il ne devait vraiment pas en rester beaucoup. Je démarre et roule sans problème jusqu'à Périgueux.
Sans problème ? Presque. Il me fallait compter avec les angoissés de la route qui refuse de dépasser les 30 km/h. C'est avec 30 minutes de retard que j'arrive au boulot. Je suis arrivé et c'est déjà bien. Un collègue qui habite à Azerat lui aussi a encore plus de retard lorsqu'il débarque. Il m'apprend qu'il a fait -13° sous abri chez lui, cette nuit. Il paraît qu'il fait habituellement plus froid dans le bourg que sur les coteaux. Je veux bien le croire. Il ne fait pas chaud, c'est sûr.
Ce soir, en revenant de Périgueux, j'ai bien eu le sentiment que la vie serait un peu plus douce avec juste quelques degrés supplémentaires dans la maison. J'ai regardé le thermomètre qui indiquait seulement 6 petits degrés. C'est peu. J'ai mis un second pull et j'ai branché un radiateur électrique à bain d'huile dans la chambre. Ce soir, j'ai l'intention de dormir avec un minimum de confort. J'ai bien le droit, non ?
Là, je me fais chauffer de l'eau pour me préparer quelques pâtes. Je les mangerai chaudes (si je peux) avec une bonne tranche de rôti de porc. Ensuite, je pense que j'irai me coucher et que, peut-être, je regarderai un film avant de chercher le sommeil. Ce n'est pas encore ce soir que je vais beaucoup dessiner.

dimanche 10 janvier 2010

Fatigué

Ce soir, je peux le dire, je suis fatigué. Pas encore épuisé mais tout de même bien fatigué.

Je ne vais pas tout vous raconter parce que ça serait long. Hier soir, je suis allé à côté de Bordeaux. Au départ d'Azerat et jusqu'à environ Mussidan, le trajet s'est fait dans des conditions un peu difficiles en raison de la neige et, par endroits, de plaques de verglas assassines. Toute la journée d'hier, j'ai joué le taxi dans les environs de Azerat. Ce soir, en rentrant de Bordeaux, j'ai remis ça avec mon nouveau rôle de taximan. Bon. Là, je ne sais pas exactement combien de kilomètres j'ai parcouru durant le week-end mais je sens comme une petite fatigue. Ceci dit, le Range Rover s'est bien comporté face à toutes les situations. J'ai emprunté de toutes petites routes où aucun autre véhicule n'avait eu le loisir de poser ses roues depuis que la neige était tombée en abondance, j'ai monté des pentes rudes, descendu des pentes non moins équivoques et tout s'est bien passé.
Là, ce soir, je crois que je vais aller me coucher et tenter de me réchauffer. Je n'ose pas regarder le thermomètre mais il me semble qu'il fait bien froid. A bientôt pour de nouvelles aventures !

samedi 9 janvier 2010

En bas de chez moi, il neige

neige azerat

vendredi 8 janvier 2010

Garder une poire pour la soif

Passe-crassane, williams, abbate, beurré-hardy... Les poires sont nombreuses.

Ce soir, j'ai fait un test. J'ai pris de la poire du Grand-Duché du Luxembourg et de la poire de Dordogne et je les ai comparées. Et bien, vous me croirez si vous le voulez, celle du Périgord est très nettement meilleure. Sinon, j'ai aussi mangé un peu de foie gras et mangé des crêpes. Ah oui. J'ai aussi mangé de la soupe de potiron. Pour terminer, je propose de faire concourir ce billet au titre du plus inutile des billets de tous les blogs du monde. Voilà, c'est tout.

jeudi 7 janvier 2010

Je ne suis pas un communiquant

C'est assez étonnant de tenir un blog et de prétendre ne pas aimer communiquer, non ?

J'ai mal à la tête depuis ce matin. Je vous parie ce que vous voudrez que j'ai attrapé froid et que je suis en train de développer un bon petit rhume de saison. Ça n'a rien à voir avec le sujet, je le sais bien. J'avais juste envie de vous raconter ça, de vous faire partager un peu de ma vie au quotidien.
Alors le sujet du jour est la communication ou, plutôt, la non-communication. Je ne sais pas qui est allé inventer que l'Homme, dans le sens de son hominitude profonde, je veux dire, était obligé de communiquer à tort et à travers, quitte à dire des conneries ou des platitudes insipides et lénifiantes. Je ne sais pas mais j'ai comme qui dirait le sentiment que ce n'est pas nouveau mais pas si vieux que ça non plus. Je m'explique.
Imaginons des temps anciens où l'on voyageait peu. Guère plus loin que le clocher du village ou la foire du chef-lieu de canton. On devait bien communiquer un peu parce que l'on rencontrait des gens que l'on ne voyait pas tous les jours et que ça donnait l'occasion de parler de la pluie, du beau temps, du blé qui pousse dans les champs ou de la mort du voisin ou de la naissance de la fille de la voisine qu'on sait même pas qui est le père et que c'est honteux ma brave dame. On communiquait mais ponctuellement, avec des gens du même quartier et à propos d'autres gens du même quartier. Ou alors de la météo mais là c'est juste quand on avait épuisé les sujets précédents. C'est comme cela que je vois les choses, je ne suis pas historien et je ne peut pas affirmer qu'elles se présentaient exactement ainsi. Ça me plaît de les imaginer telles quelles parce que ça m'arrange un peu pour exposer mon propos du jour.
En ces temps plus ou moins lointains, il n'y avait pas d'Internet, pas de téléphone, pas de radio ou de télévision. Ceux qui savaient lire et écrire pouvaient écrire des courriers et lire des réponses aux courriers. Les autres étaient plus ou moins contraints de se contenter d'échanger de vive voix. Et bien ma foi, ce n'était peut-être pas plus mal. Il me semble que nous communiquons trop, aujourd'hui. Enfin pas moi. Pas trop. Je n'aime pas le téléphone et je ne me sens pas obligé de parler si je suis en présence de quelqu'un. Pas toujours. Pas quand je n'en ai pas l'envie, surtout.
Il me semble qu'il y a des fois où l'on n'a rien à dire et que ce n'est pas si dramatique que ça. Là, par exemple, dans le fond, je n'ai pas grand chose à dire à grand monde. Ce que je suis en train d'écrire, je me le dis à moi avant de vous le dire à vous. Si vous ne voulez pas le lire, vous êtes libre de ne pas le lire. Il n'y a aucune obligation. C'est là, à mon sens, la différence avec la communication "directe". Je n'attends pas de réponse, dans le fond. S'il y en a, je les lirai mais je n'oblige personne à répondre. Dans la communication "directe" il y a comme une obligation à participer. Je ne vois pas bien pourquoi. Peut-être juste pour faire comprendre ou croire que l'on a écouté ou que l'on a un avis sur le sujet ou bien que l'on a simplement quelque chose à répondre. Moi, si quelqu'un me raconte un truc qui ne me concerne pas ou qui a tout d'une évidence, je ne vois pas bien ce que j'ai à ajouter. En fait, il faudrait apprendre à parler tout seul. C'est fou le nombre de personnes qui parlent seules et qui veulent en faire profiter les autres !

mercredi 6 janvier 2010

Encore parler pour ne rien dire...

Faudrait pas que ça devienne une habitude. Il paraît pourtant que je suis assez fort dans l'exercice qui consiste à aligner des mots pour faire des phrases qui ne disent rien.

Aujourd'hui, il a neigé. Nous sommes en hiver et c'est normal qu'il puisse neiger en hiver sous nos latitudes. Enfin bref, il a neigé et puisque le Périgourdin est ce qu'il est, il fait comme il peut faire. Par exemple, le Périgourdin ne sait pas rouler lorsqu'il y a de la neige. Même juste un peu. Alors, il a fallu un peu plus d'une heure pour traverser Périgueux, ce midi.
Mais bref, ça n'a pas d'importance. Aujourd'hui, je n'ai rien à vous raconter. J'avais le projet (sincère) de faire un peu de ménage et de rangement chez moi. Je n'ai pas fait. Et là, ce n'est pas de mon fait. On m'a empêché de faire ce que je m'étais promis de faire. C'est pas de ma faute. C'est comme ça. Tant pis. Une autre fois.
Sinon, j'ai fait un petit truc avec Photoshop, pour m'amuser et pour passer un peu le temps.

saloperie

mardi 5 janvier 2010

Bien...

On est déjà ce soir. La journée est passée relativement vite.

Là, juste après avoir mangé, j'ai essayé de faire le dessin dont je vous parlais l'autre jour. Je ne vais pas le terminer ce soir. C'est plus qu'une évidence. Nous sommes mardi. Le mardi soir, c'est le soir de la semaine où je sors mon petit sac poubelle qui sera collecté le mercredi matin, à l'heure où je pars au travail ou peu avant ou peu après. Je vais donc sortir mon sac poubelle et je vais me dépêcher de rentrer parce que dehors, il ne fait pas chaud.
Il paraît que l'on est en alerte orange. Il paraît qu'il y a des risques réels pour qu'il neige dans la nuit. On verra bien ça demain. En attendant, ce soir je vais regarder un film depuis mon lit. Non. Finalement, ce soir je vais lire une BD que l'on m'a prêtée. C'est mieux pour la planète.

lundi 4 janvier 2010

Dessin imaginaire

Toute la journée j'ai eu envie de faire un dessin. J'avais l'idée, elle était là, prête à être exploitée et bon, voilà, pas eu le temps, pas le matériel pour le faire, je ne l'ai pas fait.

Dans mon idée de dedans ma tête, c'était vraiment un chouette dessin. Je le voyais déjà. Je voyais comment j'allais mettre en scène le personnage principal et les accessoires que j'allais lui adjoindre pour gagner en force humoristique. A plusieurs reprises, j'ai essayé de prendre un crayon et de commencer à faire ce dessin. Dans le même temps, le cœur n'y était pas. Je savais que je n'allais pas pouvoir me poser pendant une ou deux (ou trois) heures pour le fignoler ; je savais que je n'allais pas avoir la possibilité de le scanner et puis de le passer sous la moulinette de Photoshop pour vous en faire profiter. Les heures ont passé et puis j'ai de moins en moins eu envie de le faire, ce dessin.
Avec plein d'hypocrisie, je me suis un peu raconté que je le ferai ce soir, au calme, en écoutant la radio. Je savais bien que j'allais plutôt m'occuper de faire une bonne soupe de légumes et que j'allais manger cette soupe de légumes plutôt que de dessiner. C'est ce qu'il s'est passé très exactement. J'ai fait ma soupe de légumes et puis j'ai mangé ma soupe de légumes et maintenant, je n'ai plus du tout envie de faire le dessin. Je garde l'idée pour plus tard. Peut-être.
Ma soupe de légumes, elle était bien bonne. J'ai commencé par couper un gros oignon en petits morceaux et je l'ai fait revenir dans du beurre. Après, j'ai coupé deux grosses carottes en morceaux et je les ai ajoutées aux oignons. J'ai pris un gros navet long que j'ai aussi coupé en petits morceaux et que j'ai ajouté à l'oignon et aux carottes. Même traitement avec deux petits poireaux et quatre petites pommes de terre. J'ai mélangé tout ça au fur et à mesure pour que ça fonde gentiment. J'ai ajouté quatre gousses d'ail (j'aime bien l'ail) et du sel et aussi du poivre. J'ai couvert d'un bon litre d'eau du robinet et j'ai fait cuire durant une petite demi-heure. Ensuite, j'avais le choix entre manger la soupe telle quelle ou bien de la passer au mixer (je n'ai pas de moulin à légumes). J'ai mixé la soupe et puis je m'en suis servi quatre bonnes louches et puis trois bonnes louches. J'ai bien mangé, c'était bon et j'ai un peu oublié le malheur de n'avoir pas fait mon dessin. Il me reste de la soupe pour demain.

dimanche 3 janvier 2010

Retour à la normale

Les fêtes de fin et de début d'année sont terminées. On replie les sapins, on range les boules et les guirlandes, on met les cotillons et les langues de belle-mère dans leurs boîtes et on reprend le collier pour une nouvelle année de travail.

A partir de demain, je reprends mon rythme d'employé à mi-temps. Vous pouvez savoir combien ça me fait déjà plaisir de savoir que mercredi à midi je serai en week-end. Pour ceux qui suivent, j'ai accepté de travailler à temps plein tout le mois de décembre. J'ai même fait plus que ça puisque j'ai aussi travaillé une bonne partie d'un samedi du mois de décembre. Eh bien moi je vous le dis, ça ne vaut rien pour un fainéant tel que moi.
Là, à partir de mercredi après-midi, je vais pouvoir recommencer à travailler chez moi sur des projets à moi plutôt que de travailler là-bas à des tâches ingrates et inintéressantes. C'est que j'ai des dessins à faire, moi. Encore plein de vaches à dessiner. Oui. Je préfère encore dessiner des vaches.
Il va falloir aussi que je me mette à jour dans tous mes boulots en retard et en attente. Là aussi j'ai quelques dessins à produire. Quelques travaux de mise-en-pages, aussi. J'ai déjà pas mal avancé. Et puis, j'ai aussi quelques sites Internet à fignoler. Aujourd'hui, j'étais chez une copine qui s'est enfin décidée à accueillir Internet chez elle. Elle m'avait demandé mon avis pour le choix d'un ordinateur et d'un fournisseur d'accès à l'Internet, elle a fait juste à l'opposé de mes conseils. Ce n'est pas grave. C'est juste un peu amusant de constater qu'un PC portable flambant neuf est plus lent dans l'utilisation de tous les jours que mon bon vieux PowerBook G4[1]. Faut dire que Windows 7 et l'antivirus n'y sont pas pour rien. Enfin bon, j'ai configuré la Livebox depuis le Macintosh avant d'y connecter le PC. Tout s'est bien passé. J'ai installé quelques logiciels, j'ai fait un peu de formation de base à l'utilisation de certains de ces logiciels et voilà une internaute de plus sur la toile.
Aujourd'hui, Météo France avait annoncé de la neige sur le Périgord. Il devait y en avoir depuis ce matin. J'ai bien entr'aperçu quelques menus flocons du côté de Périgueux aux alentours de midi mais c'est tout. Par contre, il s'est mis à pleuvoir à verse et je pense que c'est parti pour quelques jours. Nous verrons bien. Pour l'heure, il est temps d'aller prendre une petite douche et de filer me coucher.

Notes

[1] Cependant, c'est très subjectif. Je n'ai pas fait de test réel

samedi 2 janvier 2010

Voigtländer Bessa

Les appareils "folding" ont, je crois, été assez répandus jusque dans les années 50. En général, ils utilisaient des films 120 (ou 220) et produisaient des images en 6x9 cm que l'on pouvait tirer par contact direct sur papier. Aujourd'hui, ce n'est guère plus utilisé.

Hier, j'ai pris une grave décision. Il va en effet me falloir réfléchir à faire un peu de rangement chez moi. Ça devient très grave et je sais que bientôt ce ne sera plus supportable, même par moi. Donc, il va falloir songer à ranger mais avant toute chose, il faut trouver la méthode pour le faire. Sans méthode, il ne sert à rien de commencer. Toute chose doit être mûrement réfléchie avant d'être entreprise faute de quoi elle risque d'être mal faite.
Alors, oui, il va falloir. J'avais l'idée de faire une photo pour vous montrer l'étendue du désastre et puis je me suis ravisé. La publication d'une telle photo ne pourrait que me desservir et je ne suis pas homme à me tirer une balle dans le pied et ceci d'autant moins que je ne dispose pas d'arme à feu en mon domicile. Faites-moi confiance, le bordel est colossal, immense, énorme et grandiose. Un beau gros bordel totalement désorganisé, anarchique au possible. Si je vous dis que j'ai passé hier plein de tas de minutes pour retrouver un CD et que j'ai fini par le retrouver là où je ne pensais pas le trouver, cela ne sert pas à grand chose de l'état des lieux. Sans me vanter, je suis parvenu une fois de plus à un créer une bien belle anarchie ménagère. Je n'en suis pas peu fier.
Ce matin, je me lève, je me fais du café et je démarre mon bon vieux Apple© Macintosh© G4 pour effectuer un petit travail que l'on m'a demandé. Pour faire ce travail, il me faut un ordinateur et une feuille de papier sur laquelle j'ai écrit quelques petites choses hier en début d'après-midi. Le problème a commencé lorsque j'ai recherché cette feuille de papier. L'ennui avec les feuilles de papier, c'est qu'elles ont tendance à se ressembler toutes. Ce matin, j'ai fouillé et cherché durant plus d'une heure pour remettre la main sur cette feuille. Je ne sais pas exactement comment elle a pu se retrouver là où je l'ai finalement dénichée. Encore un mystère inexplicable. Heureusement que je me suis levé tôt. J'ai eu le temps de faire ce boulot et d'aller poster le résultat à la poste de Thenon.
Je suis allé chercher du pain et je suis passé faire quelques courses au petit marché de la Bachellerie avec ma maman et je suis revenu chez moi. Là, je me suis dit que j'allais faire du rangement et je suis tombé sur un vieil appareil photographique. Je me suis dit que le plus urgent était indéniablement de m'appliquer à le prendre en photo. J'ai dû chercher des trucs et des machins pour faire la photographie. Pour l'éclairage, j'ai fait ça à la sauvage avec un projecteur halogène de chantier. Ensuite, je suis allé sur l'ordinateur pour préparer la photo de l'appareil et puis je me suis dit que cela pourrait avantageusement me donner un sujet de billet du jour pour aujourd'hui.

Voigtlander Bessa

Avec tout ça, inutile de vous dire que je n'ai encore rien rangé et que, pire encore, il me semble que le bazar est plus important qu'avant. Je pense que je vais me faire du café et réfléchir à tout cela à tête reposée. Peut-être même vais-je me payer le luxe d'une petite sieste pour bien réfléchir. Bref, c'est pas gagné.
Concernant le blog, je pense qu'il va y avoir du changement d'ici quelque temps. Je vous tiendrai au courant.

vendredi 1 janvier 2010

Quel avenir ?

Dans le fond, le passage d'une année à une autre est juste une occasion d'avoir conscience que nous nous dirigeons vers l'avenir.

L'avenir, c'est le futur. Le futur, c'est le mystère, l'inconnu, la porte ouverte à tout et à n'importe quoi. Le futur, c'est l'entrée vers l'ensemble des possibles et même les moins probables d'entre-eux. Il n'y a pas une grande différence entre la nuit du 31 décembre au 1er janvier et une autre nuit de l'année. Il fut des époques où l'on ne passait pas d'une année à l'autre à cette date, c'est le cas pour pas mal de monde sur la planète, et il fut des époques où l'on ne passait carrément pas d'une année à une autre parce que l'on n'avait pas la moindre idée de ce qu'était une année. Je suppose que l'on a rapidement eu conscience du passage des saisons et de leur renouvellement, par contre.
Puisque nous sommes dans le futur, j'ai pensé que je pourrais m'amuser à modifier ce blog. Je le ferai peut-être sous peu. J'ai aussi pensé que j'allais peut-être arrêter le rythme quotidien de publication. En fait, j'avais en tête l'intention de faire une sorte de bilan de l'année passée. J'y ai pensé et puis je me suis dit que c'était idiot, que je n'avais pas de bilan à faire et que je n'en avais pas vraiment l'envie non plus. Si j'avais fait ce bilan, j'aurais certainement noté qu'il y a un bon nombre de billets inutiles. En écrivant cela, je me dis qu'il aurait été intéressant de créer une catégorie pour ces billet inutiles. Cela m'aurait permis de faire un bilan plus simplement. Il est hors de question que je relise tous les billets de 2009 pour vos beaux yeux.
Alors voilà. Je ne vous garantis pas que cette année encore vous aurez un billet quotidien à vous mettre sous la dent. Notez que si quelqu'un veut se porter volontaire pour accéder au statut de rédacteur, hein, moi je ne suis pas contre. Ça m'évitera d'être le seul à devoir me creuser le ciboulot pour trouver des conneries à raconter.
Qu'est-ce que je voulais vous dire d'autre, moi ? Je ne sais plus. Je sais que ça avait un rapport avec cette année 2010 qui commence mais impossible de trouver. Mince. Bon. Tant pis.

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