février 2010 (23)

mercredi 24 février 2010

La vache, elle est aux sports d'hiver

vache luge

mardi 23 février 2010

Il n'y avait pas de domaine

Au début des temps, il y a longtemps, je ne m'occupais pas de l'informatique. Et puis, je me suis fait piéger.

Lorsque je suis arrivé dans cette merveilleuse entreprise, j'étais un simple dessinateur humoristique. Je n'avais pas demandé un emploi salarié, j'étais arrivé pour vendre des dessins. Mais bon, on m'a proposé un boulot, plutôt pas mal payé, et j'ai accepté.
Au début, on m'a demandé de faire des encrages de dessins crayonnés par un autre dessinateur qui avait proposé une idée de collection. J'ai fait les encrages pendant quelques semaines et puis on m'a demandé de réfléchir à un personnage qui pourrait être décliné en cartes postales humoristiques, un bébé.
Moi, les bébés, je n'en avais jamais fait. Pas plus en dessin que d'une autre manière. J'ai pris du papier et un crayon et j'ai commencé à chercher comment j'allais faire pour dessiner des bébés plutôt que des motos ou des punks. J'ai pas mal peiné sur l'exercice et puis voilà qu'à un moment j'ai cru que j'étais arrivé à dessiner un bébé crédible. Quelques années plus tard, lorsque je regarde ce que je faisais à ce moment là, j'ai réellement honte. Néanmoins, ça a suffisamment plu pour que l'on me dise de dessiner mes trucs. J'en ai dessinés assez pour faire une première collection et puis elle a été éditée et puis voilà.
A cette époque, l'entreprise était toute récente. Elle n'avait même pas un an. J'avais des collègues tous plus vieux que moi dans la boîte et je ne la ramenais pas trop. Je me contentais de faire ce que l'on me demandait de faire et d'être un peu poli avec tout le monde. J'étais presque normal, quoi.
J'étais dessinateur, je dessinais. On m'avait acheté un Apple Macintosh G4 tout neuf, un 667 MHz. Parce que je pressentais un peu que je n'allais pas trop en avoir l'utilité et aussi parce que je trouvais plus normal qu'il aille à l'une de mes collègues qui faisait beaucoup plus de travaux d'infographie, j'ai proposé de prendre un des "vieux" G4 400 MHz. Je vous le dis, j'étais presque normal et presque gentil et bienveillant. C'est fou, quand j'y repense.
Moi, ce vieux G4, vu ce que j'en faisais, ça m'allait bien. J'avais un ordinateur à disposition et, bien sûr, je l'utilisais un peu tout de même. Pour aller sur Internet mais aussi pour faire quelques travaux avec Photoshop, Illustrator ou InDesign. Et parce que nous étions encore au temps de Mac OS 9, il arrivait parfois que le Mac plante. Alors, comme je m'y connaissais déjà un peu en matière de Macintosh, j'ai commencé à me sortir par moi-même de ces quelques ennuis passagers.
En ce temps-là, il y avait une collègue qui avait le statut de responsable du studio de création. Elle se targuait d'avoir de bonnes connaissances en informatique et moi, j'acceptais cela parce que je n'avais pas de raison de douter. Au début, du moins. Parce que, assez rapidement, j'ai compris que je m'y connaissais un peu plus qu'elle. Avec beaucoup de tact, j'ai commencé à l'aider à se dépatouiller de problèmes informatiques qui me semblaient bien peu de chose mais sur lesquels elle bloquait. Assez rapidement, ça s'est su que je m'y connaissais. Forcément. Et c'est comme ça que mes ennuis ont commencé. Implicitement, j'étais devenu responsable de la bonne marche du parc informatique Macintosh de l'entreprise. Je devais faire en sorte que les cinq ou six Macintosh fonctionnent aussi correctement que possible.

A suivre !

lundi 22 février 2010

Un raté heureux

Grâce à la philosophie, je vis assez bien le fait avéré d'être une sombre merde. On dit merci qui ? On dit merci la philosophie !

Je suis rentré du boulot et j'ai essayé de dessiner. Ce soir, je me dis de nouveau que je ne sais pas dessiner, que je suis un mauvais, le plus mauvais des mauvais. C'est un peu gênant parce que je ne trouve pas cela très satisfaisant, d'être un mauvais-mauvais. Lorsque j'en ai eu marre de ne pas réussir à dessiner, je suis allé faire la vaisselle. Et là, ma foi, sans me vanter, j'y suis plutôt pas trop mal parvenu. Puisque j'étais dans la cuisine, je me suis préparé à manger pour ce soir et, là aussi, je crois que je n'ai pas trop échoué.
Fort de ces succès qui ont presque effacé le désespoir précédent, gonflé à bloc, je suis revenu à mon crayon et j'ai de nouveau tenté de dessiner quelque chose. L'échec cuisant a encore été au rendez-vous. C'est lassant, ça. J'ai tout gommé et j'ai tout repris à zéro. J'avais une sorte d'idée et j'ai essayé de l'exploiter. Je n'y suis pas arrivé. Ce n'est pas très grave, l'idée n'était pas excellente.
Si j'avais fait un dessin, je me serais senti obligé de démarrer le Mac pour pouvoir le numériser et le préparer pour vous le présenter. Ça m'aurait fait beaucoup de boulot pour pas grand chose et ça aurait aussi usé de l'électricité. Dans le fond, je pense que c'est aussi bien comme ça. Il faut voir le bon côté des choses, dans la vie.

dimanche 21 février 2010

C'est comme ça

Vous l'aurez peut-être remarqué, je n'ai rien fait pour ce blog, hier. C'est tout simplement parce que je n'avais rien à dire, que j'ai eu la flemme, que j'ai fait autre chose et que c'est comme ça et pas autrement.

Aujourd'hui, j'ai bien travaillé. J'ai fait trois dessins de la vache que j'ai encrés. Ça m'a occupé quelques heures. Sur ces dessins, j'ai mis pas mal de détails et, forcément, c'est plus fastidieux à encrer. Il va falloir que je fasse le point pour savoir combien il me reste de dessins à faire pour cette série là. J'ai l'impression que je n'arriverai jamais au bout.
Sinon, je voulais vous dire que le blog n'aura probablement pas grand chose à vous dire à partir de mercredi et jusqu'à dimanche ou lundi prochain. Je ne serai pas là pour m'en occuper et d'autres occupations. Voilà, voilà...
Là, je me prépare à manger. Alors, dès que ce sera bien cuit comme il faut, je mangerai et puis je pourrai considérer que j'aurais bien assez travaillé pour aujourd'hui.

rat et blog

vendredi 19 février 2010

La vache, elle singing in the rain

vache rigolote

jeudi 18 février 2010

Je suis un poil agacé

Après le Range qui me fait faux bond, voilà la BMW qui est tombée en panne. Loi des séries ? Malédiction passagère ?

Ce matin, je vais à Périgueux pour aller voir des pièces de Range Rover. J'en profite pour faire quelques courses et puis je rentre à Azerat. A une dizaine de kilomètres de Périgueux, la BMW décide de s'arrêter d'elle même. Je me gare comme je le peux, je mets les feux de détresse et j'appelle l'assistance de mon assurance qui m'apprend que puisque je ne suis pas à plus de cinquante kilomètres de chez moi, elle ne peut rien pour moi. Bon.
Je sais qu'il y a un garage un peu plus loin et je décide de m'y rendre pédestrement. Je marche sur un peu plus d'un kilomètre et mon téléphone sonne. C'est un copain qui a vu la BMW sur le bord de la route, qui l'a reconnue, et qui s'inquiète de savoir ce qu'il se passe. Je lui explique et il vient me chercher. Par chance, il rentre chez lui avec la voiture d'une de ses collègues de travail pour faire la vidange et changer les filtres. Le copain m'invite à manger et me propose que je l'aide à faire les opérations de maintenance de la voiture après quoi il me ramènera à la BMW et me dépannera.
Dans l'après-midi, nous repartons donc vers Périgueux avec une batterie de secours, des câbles de démarrage, un peu d'outillage et une élingue pour le cas où il serait nécessaire de tracter la BMW. A mon avis, c'est en effet un problème de batterie qui serait morte. Bref. On arrive à la BMW, on arrive tant bien que mal à placer la batterie et à faire démarrer la voiture. Au passage, j'ai eu la satisfaction de voir la belle contravention de 11 euros dressée pour stationnement interdit. Cool.
Je rentre à Azerat et j'attends le retour de mon copain qui m'a proposé d'aller m'acheter une nouvelle batterie et de me la livrer le soir même. Ce soir, mon copain m'amène la batterie et je la change donc. On teste, la voiture démarre bien. Par acquis de conscience, je me dis qu'il serait pas mal de tester l'alternateur. On le fait et là le verdict tombe : l'alternateur ne fournit plus d'électricité. Si ça se trouve, la batterie n'avait rien. De toutes façons, ce n'était pas le bon modèle. Je dois aller à Périgueux demain matin. Je ramènerai la batterie et me renseignerai sur le prix d'un alternateur.
En attendant, je n'ai plus de véhicule réellement roulant. C'est bien, non ?

mercredi 17 février 2010

Aujourd'hui encore, le temps a passé

Peut-être qu'un jour, le temps s'arrêtera. Ou une nuit, on ne sait pas. Peut-être qu'un jour l'Univers se figera et qu'alors, il n'y aura plus de temps. Enfin, il n'y a rien de bien sûr, tout de même, hein.

Ce matin, je me suis d'abord réveillé peu avant 4 heures et puis je me suis réveillé peu après 6 heures. Je me suis endormi ce même matin un peu après minuit. Bref, je n'ai pas passé une très bonne nuit. Alors, puisqu'il était plus de six heures, que j'étais réveillé et que le café était prêt, je me suis levé. Et puis, je suis parti au boulot.
Ce matin, au boulot, il n'y avait pas vraiment grand chose à faire. C'était plutôt calme. J'ai tout de même un peu travaillé mais pas trop, il faut le reconnaître.
Je suis revenu chez moi et puis j'ai commencé à faire un dessin. J'avais bien une sorte d'idée dans le fond de ma tête mais les premiers essais ne me plaisaient pas. Après, il y a ma nièce et son cousin qui sont passés. Je les ai laissés jouer un peu aux échecs sur l'ordinateur et puis je suis allé m'occuper du Range Rover que je devais mener chez le carrossier pour qu'il me devise les réparations.
Au sujet de cette voiture, je ne sais pas trop quoi faire. J'ai trouvé plus ou moins toutes les pièces détachées grâce à la "communauté" des possesseurs de Land Rover et le coût des réparations pourrait être correct. Il faut faire une expertise un peu plus poussée néanmoins. Je ne sais pas quoi faire parce que je commence sincèrement à me demander si le Range Rover est un bon véhicule pour moi. Je pense être en droit de me poser ce genre de question.
Pour être honnête, je ne les aime pas trop, les Range Rover. Il y a plein de petites choses qui m'agacent. Dans le même temps, je les aime beaucoup, les Range Rover. C'est difficile. Je pense que si le coût de la réparation est dans mes moyens, le mieux sera de le faire réparer plutôt que de le mettre à la casse.

mardi 16 février 2010

Tant qu'il y aura des machines

"Plus je connais les hommes et plus j'aime mon chien", disait Fernand Gravey. Plus je connais les chiens et plus j'aime les machines, ai-je envie de lui répondre.

Les machines constituent un univers particulier et passionnant. Combien sont-elles, celles que l'on croise tous les jours, parfois sans même trop savoir à quoi elles peuvent bien servir ? Il y en a partout, en tous lieux, sur toute la planète et jusque dans l'espace. Les machines, êtres mécaniques et électriques conçues par l'homme pour servir l'homme. Ou pour le desservir, aussi, à l'occasion. L'histoire de la machine remonte à loin dans le temps. Déjà plus qu'un simple outil, elle est plus que tout l'expression du génie humain. Plus que tous les arts réunis. Elles sont la preuve du génie humain et de sa capacité à faire ce qu'il veut de son environnement, de le modeler à sa guise, de le transformer. Avec les machines, l'homme peut araser une montagne comme il peut combler un océan. Rien ne peut arrêter le couple infernal constitué par l'homme et la machine.
Grâce à l'industrie, la machine a pu être reproduite en grand nombre et entrer dans tous les foyers. Qu'elle soit machine à pain ou machine à laver ; qu'elle soit machine à décérébrer ou machine à penser, elle est là, près de nous, fidèle esclave. On ne peut plus guère se passer d'elle, maintenant. On est devenu accro. On ne sait plus comment nous en sortir lorsqu'elle est absente ou cassée ou en panne. Mais dès lors, on peut se demander qui est esclave de qui ? L'homme de la machine ou la machine de l'homme. Rien ne prouve que l'homme pourrait venir à manquer à la machine. D'ailleurs, la machine a-t-elle une âme ? Sûrement pas ! Oui, d'accord. L'homme non plus n'a pas d'âme. Ce n'est pas une raison.
Aujourd'hui, on m'a demandé de photographier une machine étrange. Je ne saurais dire exactement comment elle fonctionne. Ça me semble bien compliqué. Il y a des manivelles à actionner, des interrupteurs à basculer, des boutons à presser. Un sacré bordel, vous pouvez me croire. N'empêche que dans sa toute germanique robe gris métal, elle m'a plu, cette machine. Ça peut être beau, une machine.

beck

lundi 15 février 2010

Rien à dire

Et j'ai bien l'intention de le faire savoir.

dimanche 14 février 2010

Dimanche

Aujourd'hui, c'était dimanche. Je n'ai pas pris le temps de réfléchir à ce que je pourrais vous raconter alors il n'y a pas de billet.
Tout de même, histoire de dire quelque chose, cet après-midi je suis allé voir le film "la fiancée de Frankenstein" que projetait le cinéma de Montignac en l'honneur de la saint Valentin. Bonne nuit.

samedi 13 février 2010

La Peste, elle garde son patrimoine

On a appris cela il y a quelques jours. Une équipe de généticiens danois a fait parler l'adn d'une touffe de cheveux d'un homme vieux de 4000 ans découvert lors de fouilles archéologiques au Groenland dans les années 1980.

C'était un homme, il vivait au Groenland il y a 4000 ans, il appartenait à la culture dite Saqqaq, la plus ancienne connue au Groenland. Il était probablement brun de cheveux et de peau et ses yeux pouvaient avoir la même teinte. Il était de groupe sanguin A+ et pouvait être sensible aux otites. Son compte en banque était le 456 1112 13 et son numéro de téléphone cellulaire le 06 18 95 64 54. On n'en sait guère plus. Si nous n'avons pas de photo de l'homme, on a pu en dresser un portrait-robot. On peut voir ce portrait-robot en faisant une rapide recherche sur Internet.
Alors, oui, l'information est intéressante parce qu'elle donne à penser que l'Homme serait passé du continent asiatique au continent américain il y a plus de 5000 ans. En effet, on peut lire ici ou là que les marqueurs de l'ADN apparenterait notre homme plus aux peuples de Sibérie qu'à ceux des Inuits ou des indiens d'Amérique.

Peste ADN

vendredi 12 février 2010

Comment devenir une rock star ?

En ce moment, il y a un film de cinéma qu'il convient de ne pas manquer.

Hier soir, je suis allé voir le film de Joann Sfar, "Gainsbourg (vie héroïque)". Je voulais plus ou moins vous parler de ce film et vous dire combien je vous recommande de l'aller voir sans hésiter et toute affaire cessante. Et puis, je me suis dit que ce n'était pas mon rôle de vous pousser à aller voir des films au cinéma, fussent-ils géniaux et à ne manquer sous aucun prétexte.
Donc, si vous n'êtes pas trop idiots et si vous aimez Gainsbourg, vous irez voir le film de Joann Sfar "Gainsbourg (vie héroïque)". Bien entendu, vous ferez ce qu'il vous plaira de faire. Si vous n'aimez pas Serge Gainsbourg, sa vie, son œuvre, vous récolterez mon plus profond mépris mais je sais que vous vous en remettrez.
Quoi qu'il en soit, ce film (très bon film) m'a fait me poser la question de savoir qui était la plus belle rock star de France. Je n'ai pas réfléchi très longtemps et j'ai trouvé une réponse qui m'arrange bien. C'est Serge Gainsbourg, bien sûr !
Et puis, puisque je m'étais engagé à faire un dessin pour un truc qui ne me rapporte rien et même moins encore, j'ai fait un dessin passablement idiot.

rock star

Merci à Elodie, ma nièce, pour l'idée de la cravate. Qu'elle soit ici remerciée.

jeudi 11 février 2010

On censure, on censure...

On apprend la chose sur le site "rue89". L'artiste chinoise Siu Lan Ko qui devait exposer ses travaux à l'école des Beaux-Arts de Paris a été victime de ce qu'il convient très certainement de nommer une belle censure.

Travailler, Gagner, Plus, Moins. Quatre mots qui semblent assez anodins mais qui font l'événement. L'idée de l'artiste chinoise a été de faire quatre bannières portant chacune l'un de ces mots. Selon comment on les voyait, on avait différents messages. Travailler Plus - Gagner Moins ; Travailler Plus - Gagner Moins ; etc.
Comme ça, on peut trouver l'idée amusante. On comprend bien le ton un peu ironique de l'installation et ce qu'elle veut dénoncer comme message. Pour moi, je pense que l'on aurait pu sourire de l'idée et s'en tenir là. Seulement voilà que ça a assez dérangé pour que les bannières aient été désinstallées de la façade de l'école des Beaux-Arts à la veille du vernissage de l'exposition. A votre avis, qui cela a bien pu déranger ?
A lire sur le site rue89

Une personne que je connais sur Internet et qui a un grand immense talent de qualité supérieure surchoix, David Torondel, est sujet à des insomnies. Il y a quelque temps, alors que le débat sur l'identité nationale faisait rage et qu'il ne parvenait pas à trouver le sommeil, il a réalisé une animation qui commence à connaître un beau succès sur Internet. C'est mérité. Le message du gars Torondel est le suivant : quel fierté peut-on tirer du fait d'être Français lorsque l'on n'a rien fait pour l'être ? Et en effet, comme le dit si bien ce bon Torondel là, celles et ceux qui pourraient éventuellement être fiers d'être Français pourraient être celles et ceux qui ont eu la volonté de le devenir. Récemment, David disait que son animation connaissait aussi un beau succès auprès du public de droite et d'extrême droite qui vomit allègrement et avec acidité sur le message. Ne pas être aimé par les abrutis, voilà qui est signe que l'on ne l'est pas, abruti.
Animation à voir ici : http://www.fierdetrefrancais.fr/ (avec en prime du Django Reinhart et du Stéphane Grapelli !)

Depuis quelques jours, on annonce de la neige sur la Dordogne. Il en est tombé un peu mais même pas assez pour couvrir un peu les toits d'Azerat. Hier soir, toutefois, il a neigé assez fort et alors j'ai eu l'idée de faire une photo de la neige qui tombait au flash. Lorsque j'ai regardé la photo prise, je me suis aperçu de deux choses que j'aurais pu attendre de voir si j'avais réfléchi un peu. D'abord, en faisant déclencher le flash à l'ouverture du premier rideau, j'ai eu droit à un effet désastreux qui donne à croire que les flocons montent du sol vers le ciel. Ensuite, on aperçoit assez nettement la forme du diaphragme et ce n'est pas non plus très heureux. Je tenterai de me souvenir de tout cela pour une prochaine fois.

neige

Enfin, pour terminer pour aujourd'hui, je vais vous raconter que j'ai encore un peu cassé un Range Rover. Et comment cela s'est-t-il produit ? Le plus bêtement du monde. Je devais conduire ma maman faire quelques courses à Périgueux et comme je trouvais que ça roulait mal sur la grande route à cause de la circulation, j'ai choisi de prendre une petite route que je connais bien et qui permet de raccourcir de quelques kilomètres le parcours. J'emprunte donc la route et on trouve un peu de neige. Je roule prudemment à vitesse contenue quand, d'un coup d'un seul, en plein virage, l'arrière de la voiture décroche. Je donne un coup de volant pour rétablir la situation mais voilà que je me retrouve à rouler à gauche et qu'une Peugeot 306 cabriolet arrive en face, en glissade elle aussi. Je tente un coup de volant et puis, en désespoir de cause, un coup de frein, rien n'y fait, on n'évite pas le choc. La Peugeot a eu beaucoup de mal. Pour le Range Rover, il me semble qu'il faudra peut-être et avec un peu de chance changer une aile, redresser un peu de tôle et trouver un bloc clignotant-feu de position pour qu'elle reparte. Demain, s'il ne fait pas trop mauvais, je vais commencer à démonter pour voir ce qu'il en est réellement. Je vous raconterai la suite.

mercredi 10 février 2010

Vacherie du jour

mardi 9 février 2010

Ce sera tout pour ce soir

lundi 8 février 2010

En quelques mots

Ce soir, je suis content. J'ai eu une idée de dessin.

Parce qu'il ne faut jamais très longtemps avant que je commence un dessin pour peu que j'ai un crayon et un bout de papier sous le nez, j'ai commencé un dessin sur un bout de papier peu après que j'étais rentré chez moi, ce soir. J'ai commencé un dessin sans bien trop savoir ce que cela allait donner et puis là, d'un coup, j'ai eu une idée. Alors voilà. Je vais garder ce bout de papier et l'idée esquissée dessus et puis je ferai le dessin dans quelques jours. J'espère que je pourrai le faire mercredi.
Sinon, j'ai mangé et là, maintenant, je crois bien que je vais aller bouquiner un peu.

dimanche 7 février 2010

Dessin du dimanche

vache

samedi 6 février 2010

En bref et vite fait

Si je n'ai guère fait plus qu'un crayonné, aujourd'hui, je considère cependant que je n'ai pas à me tarabuster le mental et à battre ma coulpe plus que nécessaire.

Hier soir, il devait bien être quelque chose comme pas loin de minuit lorsque je me suis couché. J'ai feuilleté un vieux numéro de Métal Hurlant qui traînait là et puis j'ai éteint la lumière avec la ferme intention de dormir. Deux heures plus tard, j'étais levé, j'avais allumé la radio et je dessinais.
Aux environs de quatre heures du matin, je ne dormais toujours pas et je commençais un peu à penser que cette nuit allait être un peu longue. Pourtant, je suis retourné me coucher et j'ai fini par trouver le sommeil. Un sommeil haché, léger, sans consistance et ma foi assez peu agréable. Lorsque je me suis réellement réveillé, vers 10 heures, je n'avais qu'une envie, celle de retourner me coucher. Je ne l'ai pas fait. En contrepartie, j'ai fait un peu de ménage, j'ai nettoyé l'évier après avoir fait la vaisselle, j'ai bu un peu de café et puis je suis allé vaquer à quelques occupations.
Dans l'après-midi, après être allé déposer des déchets recyclables ou supposés l'être au point de collecte de la Bachellerie, je suis revenu chez moi et j'ai commencé à dessiner. Je ne peux pas dire que ce qui a résulté de cet exercice de création artistique vaille son pesant de cacahuètes. Je ne suis pas spécialement content de ma production du jour. D'abord, elle est plutôt maigre, ensuite elle n'est pas d'une qualité subjuguante. Elle n'est pas non plus totalement mauvaise.
Ce soir, je vais manger à l'extérieur. Je pense que je ne rentrerai pas très tard et que j'irai dormir. Demain, je verrai bien ce que je ferai.

vendredi 5 février 2010

Ça avance, la Vache

Entre le milieu de l'après-midi et ce soir, j'ai fait deux vaches et un autre dessin pour passer le temps. Je pense que ce n'est pas si mal.

Ce n'était pas gagné d'avance. J'avais bien un semblant d'idée pour faire un dessin de la Vache mais ceci n'augurait en rien de la réalisation dudit dessin. Je me suis au travail, j'ai allumé la radio et j'ai commencé à dessiner. Peu à peu, le dessin est apparu sur la feuille de papier. J'ai peaufiné un peu le crayonné et je suis passé à l'encrage. Alors, je suis allé laver mon pinceau et je suis revenu à ma chaise, devant la table. J'ai pris une autre feuille de papier et j'ai cherché une autre idée.
Des fois, je sens que je suis d'attaque pour dessiner. Je ne reconnais ces moments là que lorsqu'ils arrivent et je ne suis pas capable de vraiment les provoquer. Il doit y avoir besoin de tout un tas de facteurs, je pense. En attendant de trouver une autre idée de dessin pour la Vache, je me suis mis à faire un autre dessin en me disant que s'il ne servait à rien, je pourrais toujours le garder pour le blog.
J'ai cru tenir un début d'idée pour un dessin et j'ai pris une feuille de papier. Le dessin m'a pris un peu de temps parce que l'idée était un peu confuse. J'avais une trame, il me fallait trouver ce qui pouvait aller avec elle, ajouter des détails, trouver une posture amusante. Là encore, le dessin est apparu sous mes yeux sans que je l'aie réellement imaginé avant. Je pense qu'il est souvent question de hasard ou d'accident dans la réalisation d'un dessin. Je ne sais pas pour les autres dessinateurs mais pour ma part, il me semble bien que le hasard a un rôle non négligeable.
Le dessin s'est fait et je l'ai encré. En attendant, j'ai aussi terminé le dessin sans utilité bien définie que j'avais commencé. Alors, j'ai numérisé ces trois dessins et je me suis dit qu'il était déjà près de 22h30, que je n'avais rien mangé (mais je n'avais pas faim, j'ai mangé ce midi) et que cela allait bien pour ce vendredi. Alors, j'ai nettoyé mon pinceau, je me suis roulé une cigarette et j'ai commencé à écrire mon billet du jour.

vindiou

jeudi 4 février 2010

C'est à quel sujet ?

Cela fait deux jours que je vous parle de bagnole. On va peut être arrêter là avec ça et passer à autre chose, non ?

Aujourd'hui, je ne suis pas parvenu à dessiner. Pas seulement parce que j'avais d'autres choses à faire ; pas uniquement parce qu'il faisait trop froid pour dessiner ce matin ; pas non plus simplement parce que je n'avais pas d'idées. Non, je n'ai pas dessiné pour toutes ces raisons, c'est sûr, mais aussi et surtout parce que je n'en ai pas eu l'envie.

Je suis tombé en panne de fuel avant hier soir, dans la nuit. Au réveil, mercredi, ça allait encore, la maison avait conservé un peu de chaleur. Je suis parti au boulot et lorsque je suis rentré, il faisait presque chaud dehors. Du coup, je ne me suis pas trop inquiété du fait que l'on ne pouvait pas me livrer du fuel avant aujourd'hui. Hier soir, je suis allé manger dehors et en rentrant, il faisait froid. Je me suis mis au chaud sous la couette et j'ai passé une bonne nuit.

Par contre, ce matin, ça a été un peu difficile de me lever pour aller préparer le café. Je l'ai fait à toute vitesse et je suis retourné encore plus rapidement dans le lit qui avait déjà très nettement refroidi. Signe que nous avons eu un mois de janvier froid, j'ai vidé les 450 litres de ma cuve de fuel en une quarantaine de jours. Hormis le fait que ça finit par faire des tas d'euros qui partent par la cheminée, j'espère bien que cette cuve me permettra de finir l'hiver.

La question qui me vient à l'esprit ce soir est de savoir si je dessinerai demain. Il va bien falloir que je m'y remette.

mercredi 3 février 2010

Land Rover Serie IIa

Ce matin, j'ai eu une pensée très philosophique et je m'étais promis de vous en parler pour le billet du jour.

Vous savez ce que c'est. Vous avez l'intention de faire quelque chose et il y en a une autre qui vient contrecarrer votre plan. Ça m'arrive assez souvent, ça. Ce matin, j'étais au travail et j'ai eu quelques travaux d'ordre informatique à faire. Cet après-midi, je suis allé faire une réparation de fortune sur le Land Rover de mon frère et cela a pris un peu plus de temps que je le pensais. Du coup, on est déjà ce soir et je vais être contraint de vous communiquer ma pensée philosophique un autre jour. Promis, je la mets de côté.
Le Land Rover de mon frère peut faire un très bon sujet pour ce billet qui ne sera donc pas philosophique mais plutôt mécanique et hydraulique. Parmi les quelques petits soucis que cette vénérable automobile a connu depuis que mon frère l'a achetée, il y a eu une tuyauterie de frein qui s'est percée en frottant sur le châssis. Parce que j'avais mal diagnostiquer l'origine de la panne de freins, nous avions remplacé le maître-cylindre. Bien entendu, cela n'avait pas permis de rétablir un semblant de freinage puisque la panne était d'un tout autre ordre.
Nous avons changé la canalisation fautive et le Land a fonctionné comme ça durant quelque temps. Et puis, un jour, voilà que les freins ne répondent plus de nouveau. Nous avons cherché ce qui avait bien pu se passer et puis on a compris en voyant la roue avant gauche inondée de liquide de frein. C'était donc un cylindre de roue qui fuyait. Mon frère a commandé tout ce qu'il fallait pour remettre les freins à neuf à l'avant et à l'arrière. Bien. Cependant, il fallait trouver une solution pour pouvoir conduire la voiture chez le garagiste avec un minimum de sécurité et donc un minimum de frein. J'ai eu l'idée de mettre une petite rondelle de caoutchouc à la sortie de la canalisation qui arrive au flexible de frein de la roue incriminée. Nous avons purgé les freins et donc, maintenant, le Land Rover freine à peu près mais seulement sur trois roues. Ce n'est pas terrible mais ça devrait bien permettre de parcourir les trois ou quatre kilomètres nécessaires.

mardi 2 février 2010

Je sais, je radote.

J'ai entendu plusieurs fois dire que l'on reconnaissait les personnes vieillissantes au fait qu'elles avaient une très nette tendance au radotage. Je crois que pour moi, les jeux sont faits.

Je sais que je l'ai déjà dit, ce n'est pas la peine de me le faire remarquer. Je préfère conduire la Bavaroise à l'Anglaise. Jeudi dernier, j'ai laissé le Range Rover chez le garagiste pour qu'il fasse toutes les vidanges. Sur ce coup, j'ai laissé parlé ma fainéantise. Je n'avais vraiment pas envie de m'embêter à travailler dehors, dans le froid et la neige. Il y a quelques années, j'aurais mis un point d'honneur à faire tout ça moi-même. Bon. Le Range Rover était chez le garagiste, je me suis donc servi de la BMW.
On me dira que rien ne ressemble plus à une voiture qu'une autre voiture. Et il est vrai que toutes deux ont quatre roues, une carrosserie, des sièges pour s'asseoir, des pédales, un volant, un moteur, un levier de vitesses, des rétroviseurs... On pourrait presque les confondre si elles n'étaient pas de couleur différente. Tout de même, quelques détails permettent de différencier la BMW et le Range Rover. D'ailleurs, on note que l'une est féminine tandis que l'autre est couillue. Elle n'ont pas la même taille et on le remarque dès lors que l'on pénètre dans l'habitacle. Avec la BMW, on descend. On y est assis assez bas. Avec le Range Rover, on grimpe aux commandes et on domine la route. L'intérieur de l'Allemande est cossu mais tout en réserve. C'est sobre, noir, rigoureux. L'Anglaise est bien plus approximative dans sa recherche du luxe sobre et de bon goût. Les plastiques sont massifs et de mauvaise qualité, les commandes sont brinquebalantes, les accessoires semblent avoir été placés là où ils sont tombés lorsque la boîte les contenant est tombée. On n'a pas l'impression que ça a été très réfléchi, pour tout dire.
On prend la clé de contact et on la glisse là où il faut avant de lui faire faire un petit mouvement circulaire. Avec la BMW, on tourne franchement et le six cylindres tourne aussitôt et stabilise son régime en quelques secondes. Le moteur est un bonheur pour l'oreille. Ça tourne rond, régulier. Avec le Range Rover, c'est autre chose. On commence par tourner la clé et on attend que le préchauffage se fasse. Après, oui, on peut continuer à tourner pour lancer le moteur. Aïe ! Je sens les oreilles qui se révulsent et le cœur qui menace de donner sa démission. Ça fait un épouvantable bruit de casserole, on s'attend à ce qu'un piston traverse le capot ou qu'une explosion survienne. C'est horrible. Ça claque, ça tremble, ça a du mal à réguler son régime. On n'ose rien faire de peur d'empirer la catastrophe. Il faut attendre longtemps pour que le moteur daigne tourner à peu près rond à un régime à peu près stable. Les oreilles s'habituent, on s'autorise à peser d'un pied léger sur la pédale d'accélérateur, on guette les aiguilles du tableau de bord, on sue à grosses gouttes.
On appuie du pied gauche sur la pédale d'embrayage et on passe la première. Sur la BMW, cela se passe avec une louable économie d'efforts. La sélection est ferme juste comme il faut pour que l'on sache que la vitesse est engagée. On relâche la pédale et, sur un filet de gaz, presque sur le ralenti, la longue silhouette noire avance comme un félin gracieux dans un doux ronronnement. Le Range Rover réclame déjà que l'on trouve la pédale d'embrayage et que l'on lui fasse comprendre que l'on souhaite qu'elle aille en direction du plancher. L'embrayage n'est pas vraiment dur mais la course est longue. On saisit le levier de vitesse et on se met à la recherche d'une vitesse à passer. Peu importe laquelle, en trouver une est déjà une victoire. Il semblerait qu'elles changent de position sur la grille à leur gré, de toutes les façons. Faut avoir de la conviction. On lève gentiment le pied de la pédale et le véhicule avance en tremblant. On a un peu envie de sauter en marche tellement ça fait peur.
On est sur la route. En quelques dizaines de mètres, la BMW roule déjà sur la cinquième vitesse. Le moteur tourne à peine à 1000 tours/minute et il fait preuve d'une voluptueuse souplesse. A la même distance, on est en train d'essayer de changer de vitesse avec le Range Rover. On n'est qu'en troisième et on ne comprend rien à ce qu'aimerait le moteur. Il broute mais il répugne à prendre des tours. On rétrograde, on appuie plus franchement sur l'accélérateur, le turbo s'enclenche, le moteur s'emballe, on passe la troisième et on accélère de nouveau en faisant bien attention de ne pas être trop brutal. C'est épuisant pour les nerfs. Enfin, avec l'une et l'autre, on roule et c'est bien ce que l'on veut, non ?
On est sur une route ouverte, libre, propre. Avec le Range Rover, on ne roule pas à plus de 100 km/h et on a les oreilles en compote. On vibre de partout et on craint un peu de perdre quelques éléments de l'engin. Avec la BMW, il faut faire l'effort de ne pas trop dépasser les 100 km/h. On écoute la radio sans problème, même réglée à un niveau sonore très bas. La position de conduite est excellente. On ressent bien les irrégularités de la route mais ça n'est pas inconfortable pour autant. La direction transmet bien les informations et l'on se prend à prendre un réel plaisir à rouler. C'est chouette. Le seul petit problème, c'est que l'on a envie d'appuyer un peu sur la pédale de droite et puis encore un peu plus, juste pour le plaisir des oreilles. Ah ! Ce son du six cylindres lorsqu'il passe du ronronnement de gros matou au feulement du tigre ! Il y a comme un truc qui vous parcourt l'échine, c'est quasiment sexuel.
En fait, le principal intérêt du Range Rover, c'est bien qu'il fait aimer encore un peu plus la BMW.

lundi 1 février 2010

Une cigarette et au lit

Ce soir, je n'ai pas vraiment idée de ce que je vais vous raconter. Je viens de rentrer chez moi, j'ai préparé le café pour demain et je me mets devant l'ordinateur pour écrire ce billet. D'abord, je fume une cigarette.

Il est bientôt 23 heures. Dans quelques minutes, je vais tenter de faire confiance à la literie pour trouver le sommeil. En attendant, il me faut trouver quelque chose à vous raconter. Je trouve que j'emploie beaucoup trop souvent le mot "chose" dans mes billets. C'est ça ou "truc". Je préfère "chose". On a tous nos tics de langages. Surtout, je pense lorsque l'on fait presque de l'écriture automatique, que l'on ne se donne pas plus de quelques minutes pour écrire quelque chose. Tenez, je viens d'écrire encore le mot "chose".
Dans la journée, j'ai eu une idée de dessin. J'étais au boulot, en train de tenter de faire fonctionner un PC, et puis j'ai juste pris le temps de faire un petit crobard. Je ne l'ai pas numérisé et je ne peux pas vous le présenter. Je crois que je tiens peut-être une idée. On verra. En attendant, il va falloir que je termine mes dessins de vache qui n'ont pas beaucoup avancé depuis la dernière fois. Ce soir, on m'a aussi appelé pour une histoire de bouquin à illustrer. C'est un copain qui a écrit un livre. Il voudrait que je le lise et que je travaille à un projet soit de livre illustré soit de bande dessinée. Le souci, c'est que la bande dessinée, je ne sais pas bien faire. D'abord, il faudra que je reçoive le livre, que je le lise et que je vois si cela me donne des idées de dessins. On verra tout cela en son temps.

Haut de page