Le cul de dieu

Il n'est pas toujours très aisé de trouver une idée de sujet de billet pour le blog qui nuit grave !

Allez, avouez-le. Il vous intrigue bien un peu, le titre, tout de même, non ? Le cul de dieu ! C'est un manque de respect caractérisé, non ? Je suis presque certain que le titre vous a tellement titillé le neurone que vous n'avez pas su empêcher le réflexe de cliquer pour lire la suite. Je vous connais, vous savez. Faut pas chercher à me faire croire que vous êtes plus intelligent que vous l'êtes réellement, fidèle lectrice, fidèle lecteur.
Et puis, avec un titre pareil, vous devez bien vous demander de quoi c'est donc que je vais vous causer. Non ? Là où je suis vachement fier de moi, c'est que malgré ce que laisserait penser ce titre génial, je ne vais vous parler ni de cul ni de dieu. Je vous explique. Hier, je suis allé poncer du plâtre comme je vous disais dans le billet précédent. Et ce matin, en regardant l'état de mes chaussures, je me suis dit qu'elles avaient bien triste figure et que j'allais les nettoyer et les cirer pour qu'elles soient aussi belles qu'au premier jour. Et alors, association d'idées, je me suis souvenu de ce que me disait une copine au sujet de l'avenir du fabricant de ces chaussures, la société Marbot de Neuvic-sur-l'Isle. Un avenir assez incertain.
Je vous en avais déjà parlé. Marbot était l'un des fournisseurs de l'armée française et voilà que cette armée a décidé de ne pas renouveler le contrat. Du coup, Marbot qui faisait sans doute pas loin de 90% de son chiffre d'affaires avec l'armée se retrouve un peu le bec dans l'eau et en mauvaise posture. La fin semble proche.
Moi, ce n'est pas vraiment que j'aime l'armée et Marbot. Tout simplement, j'aime bien leurs chaussures. J'en porte depuis longtemps, elles sont solides et confortables et j'aime bien. C'est tout. Et là, égoïstement, je me dis que si Marbot disparaît, je n'aurai plus de chaussures à mettre à mes pieds d'ici quelques années. Et ça, voyez-vous, ça m'ennuie un peu. Ceci dit, la paire que j'utilise actuellement peut durer encore quelques années. Je peux les faire ressemeler. Et puis surtout, j'ai une paire neuve d'avance que je conserve précieusement.
Oui. Je vois que vous ne voyez toujours pas bien le rapport entre le titre du billet et mes chaussures. Il faut reconnaître que ce n'est pas évident. Soyez patient, vous allez comprendre.
Donc, ce matin je nettoie mes chaussures mais avant je les prends en photo.

godasses

Avouez qu'elles ont fière allure, mes godasses, non ? Godasses, god's ass... Oui, je sais, c'est assez lamentable.

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