juillet 2009 (32)

vendredi 31 juillet 2009

Coloniser l'univers

Aujourd'hui, sur France Inter, une émission "scientifique" recevait Alfred Vidal Madjar, astrophysicien de son état.

"Chers amis lointains ou très proches, habitants de tous les pays et de tous les continents, dans quelques minutes, un puissant vaisseau cosmique m'emportera loin dans l'espace j'ai peine à décrire ce que j'éprouve mais il me semble que j'ai vécu toute ma vie dans l'attente de ce moment-là. J'ai vraiment le sentiment d'engager un combat sans précédent avec la nature. Le moral est bon, je poursuis le vol tout va bien, l'engin fonctionne normalement".
C'est la traduction des mots qu'aurait prononcés Youri Gagarine lors du premier vol d'un homme hors de l'atmosphère terrestre. Ces mots sont redevenus célèbres grâce à Manu Chao dans sa chanson Infinita tristeza.

Alfred Vidal Madjar, ci-devant astrophysicien directeur de recherche au CNRS spécialisé dans les planètes extra-solaires était l'invité de l'émission "Tout s'explique" animée par Fabienne Chauvière sur France Inter. Il était question de la surpopulation de la planète Terre et de la possibilité (de l'obligation ?) pour l'Homme d'aller coloniser une ou des planètes, dans notre système solaire ou, mieux encore, un peu plus loin, là-bas, vers la gauche.
Tout de même, dans cette émission, on a bien prévenu que ce n'était pas pour tout de suite mais qu'il convient de s'y préparer. On nous racontait que déjà on allait commencer par aller sur la Lune pour se remettre en jambes et puis, pouf, direction Mars ! D'ici une petite quarantaine d'années, nous a-t-on dit. Après, ce ne sera qu'une formalité de parvenir à sortir du système solaire et de sérieusement aller s'implanter en périphérie.

Autant vous le dire tout de suite, faudra pas compter sur moi. Pas question pour que j'aille faire du voyage interstellaire à plus de 80 berges. Déjà que je ne sors du département de la Dordogne qu'à contre cœur ! Non, ce ne sera pas moi qui irai coloniser des planètes lointaines et peut-être hostiles.
Remarquez que la question du surpeuplement de la bonne planète Terre peut se résoudre d'une manière bien plus simple et bien moins onéreuse. Une bonne épidémie, une bonne guerre bien meurtrière et on remet les compteurs à zéro ou presque. Je dis ça, ça veut pas dire que ça arrivera. C'est une question de bonne volonté politique. S'il est vrai que nous sommes trop nombreux, il arrivera certainement un moment où on envisagera des solutions un peu extrêmes. Dès lors, l'histoire de coloniser d'autres planètes seraient peut-être bien encore d'actualité mais il faudrait la voir d'un autre œil. Disons qu'il ne serait pas forcément question de trimballer des milliards de personnes (et d'animaux, et de plantes) d'un bout à l'autre de l'univers. Il faudrait calculer mais je pense que l'on devrait pouvoir se contenter d'une infime partie de ces milliards là. Et ceux qui restent ? Héhéhé...

Ça me fait penser à un courrier électronique que j'ai reçu ce soir et qui me donne à lire un bel exemple de délire paranoïde. Il est dit que la grippe porcine dont on nous parle actuellement tiendrait d'un complot visant à obliger à vacciner les populations en vue de leur inculquer la maladie et de les rendre serviles (je simplifie le propos). Il nous est raconté aussi que bientôt on en arrivera à nous placer des implants dans le corps qui serviront à tout un tas de choses, moyen de paiement, moyen d'identification, moyen de contrôle... mais aussi et surtout à pouvoir déclencher des maladies en cas de besoin.
C'est-y pas merveilleux, tout ça ?

jeudi 30 juillet 2009

Comment bien occuper son jeudi ?

Aujourd'hui, puisque nous sommes jeudi, je vous propose de vous parler du jeudi et de la façon de l'occuper.

Le matin, vous commencez par vous réveiller plutôt tôt. Disons vers 6 heures. Bien. Vous buvez du café, vous allez aux chiottes faire ce que vous avez à y faire habituellement, vous prenez une douche et vous vaquez quelque temps à quelques occupations diverses et sans intérêt. Ensuite, vous vous appliquez à faire vos comptes. Vous commencez par retrouver tous les tickets de carte bancaire, vous remettez la main sur votre chéquier et sur les quelques factures payées par TIP ainsi que sur les relevés de compte non pointés. Là, vous démarrez votre ordinateur et vous passez un bon petit bout de temps en compagnie du logiciel que vous utilisez pour gérer vos petites affaires. Enfin vous faites bien comme vous le voulez. Moi, je tiens mes comptes. Je le fais avec un logiciel. Ce qui est amusant, c'est que je ne tombe jamais d'accord avec ma banque (la Banque Postale). Il y a toujours une erreur de quelques centimes d'euro. Il fut un temps où j'allais repointer tout pour trouver l'erreur. Maintenant, je m'en fous un peu. N'empêche, j'ai pu constater combien j'ai beaucoup trop dépensé ce mois-ci ! Une vraie catastrophe ! Va falloir que je me calme ou que je fasse rentrer des euros parce que je ne vais pas pouvoir continuer longtemps à ce rythme.

Parce que je savais presque exactement à peu près où j'en étais de mes finances, je suis allé faire des courses à Périgueux. J'avais oublié que l'on y préparait le festival Mimos et du coup, j'ai eu beaucoup de mal à circuler pour aller là où je souhaitais me rendre. J'y ai renoncé. Je suis allé à la Poste pour retirer un peu de liquide et j'ai pris la direction du Leclerc de Trélissac. J'ai acheté plein de choses inutiles, des carottes, du chou, des oignons... mais aussi des choses indispensables, du café principalement. Après, j'ai acheté des chocolats à une ravissante demoiselle et puis je suis revenu à Azerat en empruntant des petites routes.

En début d'après-midi, j'ai commencé à vouloir dessiner une vache avec une idée que j'avais mais je ne suis arrivé à rien. Et puis, un bon copain est passé me voir et nous avons discuté. J'ai essayé de nouveau de faire ce dessin et je n'y suis pas arrivé. Je butte sur un truc idiot que je n'arrive pas à dessiner. C'est une posture, que je cherche. Je l'ai un peu dans la tête, cette posture mais elle ne sort pas sur le papier. C'est agaçant, vous ne pouvez pas savoir. J'y arriverai peut-être, on verra.

Voilà, voilà, voilà... Ah oui ! J'ai aussi commencé à faire du Tuning sur le Range Rover !

tuning

mercredi 29 juillet 2009

Gérer les octets

Il y a une dizaine d'années, j'ai acheté un Macintosh G3/233MHz équipé d'un disque dur de 4Go. Il fonctionne toujours (enfin pas le disque dur) mais ce n'est pas sujet.

J'ai connu l'époque où les disques durs n'existaient pas ou étaient bien trop chers pour l'utilisateur moyen. A l'époque, au mieux on enregistrait ce que l'on avait à enregistrer sur disquette ou sur bande magnétique (je n'ai pas connu et utilisé les cartes perforées). Je me souviens qu'il était follement amusant de taper des programmes informatiques en basic à chaque fois que l'on voulait l'utiliser. C'est vieux, tout ça.
Mon premier vrai ordinateur à moi, ça a été un Macintosh Classic 2. Je l'ai toujours et il n'y a pas de raison pour qu'il ne fonctionne plus. Je crois me souvenir qu'il avait un disque dur de 20Mo en plus d'un lecteur de disquettes. Je me souviens que son système d'exploitation (7.0.1 pui 7.1) tenait sur quelques disquettes. Les 20Mo, je n'ai pas souvenir de les avoir complètement remplis. Il faut dire qu'il n'était pas vraiment question de travailler des images, de la vidéo ou du son ! Des fichiers textes ou des petites bases de données (avec Claris Works), ça ne prenait pas beaucoup de place.
Mon deuxième ordinateur, ça a été un Macintosh PPC 7100 qui avait un disque dur de 250Mo, un lecteur de disquettes et un lecteur de CD-ROM. 250Mo, ça me semblait énorme. Seulement, c'est à ce moment aussi que j'ai commencé à m'amuser avec Photoshop (version 2.5 puis, rapidement 3). Mais là encore, je n'ai pas vraiment souvenir d'être parvenu à vraiment remplir mon disque dur. Je l'aimais bien, ce 7100, une machine rapide, pour l'époque, avec ses 72 Mo de RAM !
Ensuite, j'ai acheté un Macintosh G3/233. Là, je passais à huit fois plus d'espace disque ! 4Go ! Beaucoup plus rapide que le 7100, le G3 permettait de travailler vraiment sérieusement avec des logiciels gourmands comme Photoshop 5 ou Illustrator 7. Pour le coup, j'ai acheté un scanner (que j'ai toujours aussi), un lecteur Zip et quelques babioles dont une tablette graphique Wacom. Là, je ne sais plus si j'ai réussi à remplir le disque dur mais par contre je me souviens bien qu'il m'a lâché un matin et que j'ai dû le remplacer par un nouveau, de la même taille. Je me souviens aussi que c'était tout de même assez cher.

Et puis, j'ai acheté le G4 que j'utilise toujours actuellement. Au départ, je ne sais plus bien quel disque dur il y avait dedans. Je ne sais plus. Peut-être 20Go. Là, j'ai assez rapidement ajouté un deuxième disque, un graveur de CD-DVD plein de RAM... Jusqu'au jour où j'ai considéré que je n'avais pas assez de place et que j'ai mis encore d'autres disques durs, plus gros. Et puis j'ai ajouté une carte pour pouvoir mettre de très gros disques durs !
Aujourd'hui, je ne sais même pas combien j'ai de place mais je sais que je suis bien plus loin que le To. Bien. C'est très bien. Sauf que maintenant, je n'arrive plus à gérer quoi que ce soit. Aujourd'hui, par exemple, je me suis aperçu que les dessins, les photos, la musique et les vidéos que je peux avoir sur ce Macintosh représentent plus de 200Go ! Je m'étais dit qu'il serait peut-être bien de faire le tri et de sauvegarder tout ce qui le mérite sur des DVD. Mais là, j'ai baissé les bras rien qu'à l'idée de trier, de faire les DVD, de les vérifier, de les annoter, de les ranger. Horrible.
Je ne sais pas comment vous faites, vous, pour gérer vos données numériques.

mardi 28 juillet 2009

Ecrire son testament

Est-ce la grippe porcine ? Est-ce une grippe ? Est-ce quelque chose de grippé ? Je n'en sais rien n'étant pas franchement médecin.

Je n'aime pas ne pas me sentir en forme. Personne n'aime cela. Enfin je le suppose. Moi, je n'aime pas ça. Surtout lorsque je ne sais pas ce qui est à l'origine de cet état. Et encore moins lorsque j'ai l'impression que ça dure.
Je suis fatigué, je dors mal, j'ai souvent un peu mal au crâne et, surtout, je sens que je n'ai pas beaucoup d'entrain. Bref, je ne suis pas au mieux de ma forme et ça commence à m'emmerder copieusement. Tant et si bien que je me demande si je ne devrais pas commencer à rédiger un testament en bonnet difforme, comme on dit lorsque l'on a beaucoup le sens de l'humour qui fait rire.
Seulement moi, en matière d'écriture de testament olographe (ou holographe). Je sais juste qu'il faut qu'il soit écrit de la main de son maître. Du coup, pas question de l'écrire à l'ordinateur. Même en utilisant une police de caractères "manuscrite". Je vais être obligé de l'écrire à la main avec mon beau stylo-plume Mont-Blanc©. Je ne sais pas s'il faut l'écrire en plusieurs exemplaires. Et avec leur taxe carbone qu'ils nous annoncent, je n'aurai jamais les moyens de faire ces multiples exemplaires en utilisant cette méthode.
Il doit falloir bien réfléchir pour savoir ce que l'on doit écrire et à qui on doit donner ceci ou cela. Ce ne doit pas être si simple qu'il y semble. Déjà, je pense que la première étape serait peut-être de dresser une sorte d'inventaire de ses biens et de ses malles. Des malles, j'en ai deux ou trois. Il y en a une qui contient plein de verres de bistro, ma collection de verres de bistro du temps où je m'amusais à voler des verres de bistro. Ça peut peut-être intéresser quelqu'un, on ne sait jamais, je ne suis pas forcément le seul à avoir mauvais goût.

choix

Mon bien le plus encombrant, c'est la maison. Elle n'est pas encore tout à fait terminée d'être payée mais je crois bien qu'il y a une sorte d'assurance qui fait que si jamais je meurs, l'assurance paye ce qui reste dû. Je n'en suis pas bien certain, ceci dit. Il faudra se renseigner mieux. Après, il y a les voitures. Il y en a trois. Ce n'est pas qu'elles valent grand chose mais ça peut rendre service ou faire plaisir à quelques uns. Moi, ce que je préconiserais bien, du moins pour ce qui est de la BMW, c'est d'en profiter tant que l'on peut pour faire des excès de vitesse en toute impunité. Je crois que cela ne m'importera plus beaucoup que l'on m'ôte des points à mon permis. Maintenant, à qui les donner ? Mine de rien, ce n'est pas simple. Le plus simple serait de les vendre et de se partager le butin mais il ne sera pas très gros.
Après, il y a tous les Macintosh. Ah ! Là, c'est du vrai bon cadeau empoisonné, ça. Je crois que je pourrais m'amuser à en refiler rien que pour faire chier. Ils ne valent rien, de toutes les façons. Après l'informatique, il reste quoi ? Quelques appareils photo. Bon, le Canon 400D peut encore servir et il y a quelques bons objectifs. Le reste, ça ne vaut plus tripette. Pour la collection, peut-être. Qu'ai-je donc de plus ? Beaucoup de saloperie ! Là, ça va être le vrai de vrai cadeau empoisonné ! J'en salive d'avance ! Il va y avoir un bon sacré nombre de voyages à la déchetterie à faire ! Entre les centaines de kilogrammes de revues de bouquins et d'objets dont j'ai même oublié l'existence, je souhaite bien du courage à celles et ceux qui tenteront de se dépatouiller de l'affaire.

L'ameublement et les ustensiles de cuisine ; les fringues et le linge de maison ; les paquets de pâtes et les quelques bouteilles buvables, ça peut toujours servir ou rendre service. Je ne sais pas bien s'il convient d'indiquer ce genre d'objets et d'effets dans un testament. Il ne faut peut-être pas trop le surcharger. Quoi que j'avais l'idée, justement, histoire de faire chier le notaire, de jouer à la manière de Georges Perec en tentant de constituer une liste très exhaustive de tout ce qui peut se trouver chez moi. Le souci, c'est que ça va me demander bien trop de travail et que je ne serai sans doute pas en mesure de goûter pleinement le sel de la plaisanterie fine que j'aurais préparé. C'est pas simple, tout ça.

Puisque j'ai une cheminée qui tire pas trop mal, je préconise que l'on fasse un beau feu avec tous mes dessins. S'il y en a qui veulent en préserver quelques uns, ils pourront le faire mais je dis que le mieux que l'on en puisse faire, c'est du combustible. Si tant est que je trépasse en hiver, bien sûr. Par contre, ce ne sera pas nécessaire de chercher des caches où j'aurais placer des sommes rondelettes en pièces d'or ou en billets de 500 euros. Il n'y en a pas.

Par contre, il conviendrait que je note mes identifiants pour mes comptes Internet et particulièrement pour pouvoir écrire sur ce blog que je serai absent pour une durée indéterminée (mais probablement un peu longue). C'est qu'il faut penser à tout ! Au fur et à mesure que j'écris ce billet, je me rends un peu compte de l'aspect colossal de la tâche qui m'attend. C'est décourageant. Vraiment. Je crois que je vais remettre la rédaction de ce testament à plus tard. J'ai encore des dessins de vache à faire.

lundi 27 juillet 2009

J'adore apprendre ce que l'on apprend

Ce matin, en écoutant France Inter, j'ai appris un truc incroyable.

Selon je ne sais plus quel type présent dans la station spatiale internationale, la preuve du réchauffement climatique serait qu'il aurait observé que, en l'espace de douze ans, certains monts autrefois enneigés ne le seraient plus. La journaliste qui faisait état de la chose ajoutait que ce type aurait eu la larme à l'œil en découvrant cela. On le comprend.

Ainsi, la chose est entendue, la planète se réchauffe. Les neiges éternelles ont vécu et plus rien ne sera plus jamais comme autrefois et c'est bien triste. On est tout de même bien peu de choses et nous sommes totalement responsables de tous ces malheurs qui nous tombent sur le dos. Quel malheur !
Alors, j'apprends ça entre d'autres informations. Celle, par exemple, que notre président bien aimé est sorti à pied par la grande porte de l'hôpital du Val-de-Grâce en compagnie de madame et que le couple est monté dans sa Vel-Satis bleue. C'est hyper important parce que s'il avait pris place dans un corbillard noir, on aurait pu avoir des doutes sur son état de santé. Mais là non. On peut juste en déduire qu'il a des goûts de merde.
Monsieur le président de la République de France est donc en bonne forme. Ça n'empêche pas que la planète a trop chaud mais ça console un peu tout de même. Sinon, sur France Inter on nous a aussi dit que le tour de France était terminé et que l'on se posait un peu des questions de savoir si oui ou non les sportifs se droguaient un peu. Moi, je dis que les sportifs devraient aussi avoir le droit de se droguer comme tout le monde.
Pour le coup, j'en ai eu un peu marre d'écouter France Inter et j'ai mis un disque de musique pour dessiner quelques vaches supplémentaires.

dimanche 26 juillet 2009

Dans une dizaine de minutes...

... je mange une pizza maison ! Ensuite, je me remets au dessin de vaches.
C'est tout pour aujourd'hui.

samedi 25 juillet 2009

Aujourd'hui, j'ai un peu perdu mon temps

Ce matin, ça avait à peu près bien commencé. J'ai fait deux dessins de vache et je les ai encrés dans la foulée. Et puis, je me suis intéressé à des choses informatiques. Je n'aurais pas dû.

On m'a confié un disque dur externe en panne pour que je tente de récupérer des données. Des fois, j'y arrive. Le disque fait des clics et des clacs et des Krrr. "Le pronostic vital est engagé" dirait un mauvais journaliste. Il ne m'a pas fallu longtemps pour constater que le boîtier lui-même (ou plutôt le pont IDE-FireWire-USB) a un problème. Je prends un autre disque dur externe FireWire et je remplace le disque par celui en panne. Je le branche sur mon Mac et rien de rien. Je prends un autre Mac, je l'ouvre et j'installe le disque à l'intérieur. J'essaie avec quelques logiciels, rien. Notez que je ne me faisais pas trop d'illusions. La panne est physique.
J'essaie de mettre le disque au congélateur pendant quelque temps. C'est une technique qui peut fonctionner. Là, ça n'a pas marché. Je doute fort que je puisse récupérer quoi que ce soit.
Alors voilà. Avec tous ces tests et essais, les heures sont passées et je n'ai pas beaucoup pris de temps pour dessiner. J'ai tout de même fait un autre dessin de vache. Il n'est pas encré et je ne sais pas si je l'encrerai aujourd'hui.
Je n'ai pas fait de dessin pour le blog. Si vous, de votre côté vous avez pensé à faire un petit dessin pour ce blog, transmettez-le moi !

vendredi 24 juillet 2009

What a surprise !

J'ai eu envie de dessiner quelque chose d'autre que des vaches, aujourd'hui.

Des vaches, j'en ai tout de même dessiné. Deux dessinées et encrées et deux autres en cours de réalisation. J'ai aussi commencé à dessiner des trucs sur une feuille de papier qui traînait par là et puis voilà que j'ai eu une envie de dessiner la Peste. Il y avait longtemps que ça ne m'était pas arrivé. Pour me débarrasser du problème, j'ai griffonné un truc vite fait et je suis passé à tout autre chose.

peste

Ce matin, mon frangin m'a donné l'envie de me replonger dans un ancien système Apple. J'ai vu qu'il y avait un iMac qui s'ennuyait un peu sous un amoncellement de poussière et je l'ai branché. Il a démarré sans plus de formalité et j'ai vu que le disque dur était partitionné. Deux partitions. Une vide et une pour le système, un Mac OS 10.3. Bien ! Je cherche un CD d'installation de Mac OS 9 et hop, j'installe ça sur la partition libre. Ça fonctionne, je m'amuse un peu avec et je me rends compte que pour faire ce que je voulais faire, il fallait que je retrouve un adaptateur USB-série Keyspan. Impossible de remettre la main dessus. Tant pis, on verra ça plus tard. Par contre, en cherchant dans mes cartons j'ai trouvé deux adaptateurs AAUI-Ethernet RJ45 que je cherchais il y a quelques mois. C'est chouette.
J'ai dessiné et puis j'ai eu envie de me faire une pizza. J'ai fait la pâte et pendant qu'elle reposait et se développait je me suis remis au dessin. Ce soir, je vais donc manger de la pizza. Il y avait longtemps que je ne m'en étais pas fait. Pour le moment je ne sais pas vraiment ce que je vais mettre dessus mais la pâte me semble parfaite. Si ça se trouve, je vais me régaler.

jeudi 23 juillet 2009

Bon, un petit dessin de moto

Entre quelques vaches, je me suis amusé à dessiner une petite motocyclette.

Ah ben oui, c'est sûr qu'en lisant les albums du Joe Bar Team ça m'a donné envie de dessiner des motos. C'est sûr. J'aime bien dessiner des motos. Il me semble que j'aurais pu aimer faire de la moto. Il fut un temps où j'aurais aimé rouler à moto, sur une moto un peu ancienne et un peu pas trop commune, pas forcément une moto puissante et rapide, non, juste une moto sympathique, avec deux roues et un moteur. Avec une selle, un réservoir et un guidon, aussi. Et puis peut-être un petit frein, on sait jamais, ça peut servir.

moto

Cependant il faut reconnaître que la raison va plutôt vers la voiture que vers la moto et que, pour moi, la voiture est bien plus utile et utilitaire que la moto. Alors oui, bien sûr, on va dire que je fais dans la provoc' facile, que c'est la voix du frustré qui parle à travers mes propos et que je tente de me persuadé d'avoir eu raison de ne pas devenir motard.
Lorsque je suis avec des motards ou que je lis les albums du Joe Bar Team, c'est bien vrai que j'ai des envies de bonne vieille moto pétaradante, un engin quelque part entre la Harley-Davidson 750 WLC, la BMW Serie 2 et la 350 Terrot latérale. Je m'imagine me promener au guidon de ma machine sur les petites routes, profitant du vent et des parfums. Ah, là, là.
Il y a quelques années, j'ai acheté une 125 MZ TS de 1973 avec la ferme intention de m'en servir. Je l'ai fait un peu et puis elle a fini au fond du garage et je ne m'en suis plus occupé.
Ce printemps, je m'étais promis de la remettre en route. Pour ce faire, il aurait fallu que je sorte la 2cv et que je m'y mette. Bon. Là, j'ai l'excuse d'avoir plein de dessins à faire. Ce n'est pas tant que ça me prend tout mon temps mais c'est plutôt que si je fais de la mécanique, même sommaire, je vais avoir les mains sales et que ça, ça ne se marie pas très bien avec le dessin. On s'invente les excuses qu'on peut, non ?

mercredi 22 juillet 2009

Vroum !!!

Depuis le temps que j'essaie d'être dessinateur humoristique j'ai au moins appris qu'il ne faut pas que je regarde trop les travaux des dessinateurs que j'aime bien.

Si j'ai envie de dessiner quelque chose et que je sais qu'un dessinateur a déjà traité le sujet, j'ai la tentation d'aller voir comment il s'en est sorti et cela d'autant plus que je rencontre des difficultés. Or, l'expérience m'a appris qu'il ne fallait surtout pas agir ainsi !
Par exemple, en ce moment je me suis replongé dans la lecture des albums du Joe Bar Team et voilà que je me sens incapable de dessiner une moto. Pour moi, il n'y a pas eu mieux dans le domaine. Christian Debarre, le créateur du Joe Bar Team, a tout compris, la moto et l'esprit du dessin "à la manière de Franquin". Il est indéniable que l'inspiration est là. Là où Debarre est très fort, c'est que le dessin égale celui du maître ou peu s'en faut. Debarre à deux gros avantages sur moi, pour ce qui est du dessin humoristique motocycliste : il sait dessiner et il connaît la moto.

Ceci dit, cela ne m'empêche pas de prendre un vrai bon plaisir à lire ces BD (dessinées par Debarre et par 'Fane) et ceci même si ça me fait passer l'envie de dessiner moi aussi des motos rigolotes. Tout à l'heure, en cherchant un câble informatique dans mon bordel (câble que je n'ai pas trouvé), j'ai remis la main sur un vieux dessin qui date de je ne sais pas quand. Comme il m'a amusé un peu et que je n'ai rien d'autre à vous présenter aujourd'hui, je vous le montre. Voilà.

moto

mardi 21 juillet 2009

Nouvelles chaudes du jour

L'air de rien, j'ai tout de même dessiné trois nouvelles vaches, aujourd'hui.

Trois vaches par trois vaches, le troupeau va bien finir par se compléter. Aujourd'hui, j'ai eu un peu de mal avec l'encrage. Il m'a semblé que le pinceau ne voulait pas aller là où je voulais. J'ai d'abord pensé que c'était l'encre qui séchait sur les poils, vu qu'il a fait chaud. Mais en y regardant de plus près et après avoir essayé de laver le pinceau régulièrement, j'ai décidé que le pinceau arrivait en fin de parcours. Il m'en reste un d'avance, il va falloir que j'en commande de nouveaux.

balai à chiottes

Sinon, vous l'aurez remarqué, le blog qui nuit grave tourne au ralenti. Je me demandais un peu si je ne pouvais pas le fermer pour quelques semaines. Je ne sais pas ce que vous en pensez. De mon côté, j'y réfléchis.
Et puis, je suis en train de me faire à manger tout en tentant de récupérer des données sur un disque dur que l'on m'a confié pour cela. Rien ne dit que j'y parviendrai mais il faut essayer. J'ai plusieurs cordes à mon arc, plusieurs petites techniques, on verra bien. Rien ne presse vraiment et en la matière, il faut savoir faire preuve de patience et de persévérance.
Quoi de plus ? Depuis quelques jours (semaines ?) j'ai le nez complètement bouché et je dors mal. Je ne pense pas crever tout de suite ou dans les jours qui viennent mais je me dis qu'il serait peut-être raisonnable de commencer à rédiger un testament en bonnet difforme. Je ne sais pas bien quelles sont les mentions obligatoires dans ce domaine. Il y a la formule consacrée "Moi, Michel Loiseau, sain de corps et d'esprit" mais je crains que l'on dise que c'est déjà une preuve suffisante de mon état de déficience mentale de dire autant de bêtises en si peu de mots. Si vous avez des conseils à me donner...

lundi 20 juillet 2009

Motos anciennes à Fossemagne

Depuis quelques années, la fête de Fossemagne est l'occasion d'une exposition de vieux véhicules.

Bien moins de véhicules que l'an passé. Peut-être est-ce dû à la météo qui n'était pas très engageante et qui a pu découragé quelques propriétaires de véhicules anciens. Parmi les voitures, il y avait quelques belles représentantes dont quelques ancêtres de Dion Bouton. On pouvait aussi voir des populaires 4cv Renault, quelques Citroën des années trente ou d'après guerre comme des Traction Avant. On notait la présence de deux Porsche 911 dont une Targa et deux ou trois tracteurs agricoles sans grand intérêt.
Du côté des motocyclettes, c'était déjà bien plus intéressant. Quelques populaires des années 50, Peugeot, Terrot ou Monet-Goyon mais aussi une Motosacoche déjà présente l'an dernier, une Harley-Davidson 1200 Electra Glide des années 70 en état moyen, deux Sunbeam et une rare René Gillet.

Française Diamant

Une populaire Française Diamant


René Gillet

Une jolie René Gillet



Sunbeam

Une Sunbeam. Notez les gros pneus.



Sunbeam

Une autre Sunbeam.



Terrot

Une bien jolie Terrot



Demain, peut-être mais c'est pas sûr, peut-être un dessin. Peut-être. On verra.

dimanche 19 juillet 2009

A la bourre

C'est juste pour dire qu'il y aura eu un billet ce dimanche. On tentera de faire moins pire demain.

samedi 18 juillet 2009

L'inspiration s'est fait la malle

Ce matin, j'ai fait trois dessins. J'ai alors pensé que ça allait être une journée faste et que j'allais continuer sur ma lancée.

Je me suis levé vers 9 heures, ce matin, et j'avais déjà une idée de dessin. J'ai bu du café et j'ai pris une feuille de papier pour commencer à dessiner mon idée. Cette idée en a amené une autre et puis encore une autre. Peu après midi, j'avais trois dessins à encrer.
L'encrage, je n'avais pas très envie de le faire tout de suite. Je préférais continuer à faire des crayonnés. Ce soir, j'en suis toujours à trois dessins. Rien de plus. Maintenant, c'est foutu. Je réfléchis plus à ce que je vais pouvoir me faire à manger qu'à trouver une idée de dessin. Ce n'est pas bien grave. Je me demande juste si la météo et la baisse des températures n'est pas pour quelque chose dans ce passage à vide. Peu importe.
Sinon, plus de nouvelles des chats. Je ne les ai pas revus depuis avant-hier. Je suppose que quelqu'un se sera occupé de leur sort. Je sens que les chats ne sont pas très appréciés dans le quartier.

Demain ou après-demain, je vous promets de vous présenter un dessin. Il est fait mais je n'ai pas terminé de faire ce que je veux faire avec. Demain, s'il fait beau, j'irai voir une exposition de vieux véhicules à côté de chez moi. Il y a une autre manifestation et exposition de véhicules anciens sans doute intéressante à Sarlat mais je n'ai pas envie d'y aller.

vendredi 17 juillet 2009

Il est grand temps de ne plus attendre !

Je ne sais pas comment vous avez occupé votre journée. Pour ma part, je suis allé à côté d'Angoulême pour installer une machine. En rentrant, je me suis arrêté faire quelques courses au Leclerc de Trélissac et puis je suis revenu chez moi. Là, j'ai commencé à faire la mise à jour d'un site que j'administre un peu.

Ce matin, je n'avais pas le temps de m'occuper de ce billet quotidien. Je n'avais pas d'idée non plus. Je me suis dit que je n'en aurais peut-être pas pour très longtemps à Angoulême et que je rentrerais bien assez tôt pour l'écrire. Et puis, ça a pris plus de temps que prévu. Il faut dire que j'ai aussi dû faire avec un PC portable et que ça, c'est chronophage. J'aime bien écrire "chronophage". C'est un mot nouveau qui, je le pense, n'est pas dans le dictionnaire mais que je trouve amusant. Un peu comme "capillotracté" mais ces deux mots n'ont pas du tout la même signification. D'ailleurs, vous pourrez noter que je n'emploie le mot "capillotracté" que à fin d'exemple et qu'il ne sert à rien en lui-même dans le cas présent. De fait, j'aurais pu faire l'impasse sur ce mot sans que le sens de ce texte en gestation change. Je me dis même que j'aurais peut-être dû ne pas faire état de ce mot tant je crains qu'il vienne complexifier la compréhension de ce que je voulais dire. Le risque est que vous perdiez le fil et que vous ne compreniez plus rien à ce que je veux vous raconter. Ce serait bien dommage et vous risqueriez d'avoir mal à la tête. Je m'en voudrais.
Donc, je suis allé en Charente pour installer une machine prévue pour être pilotée depuis un PC. Pas un Mac, un PC. C'est comme ça. Je le regrette un peu mais c'est comme ça. Le fabricant a fait développer un logiciel pour PC et pas pour Mac, je n'y peux rien. Remarquez, lorsque vous voyez la gueule du logiciel, vous comprenez qu'il a été développé pour un PC-Windows et pas pour un Mac. N'ayons pas peur des mots, l'interface est laide. C'est souvent une constante dans le monde Windows : l'interface des logiciels est laide. Je n'irai pas jusqu'à prétendre que les développeurs de logiciels pour Windows produisent des choses à leur image pour des personnes à leur image mais je ne suis pas loin de le penser. D'ailleurs, lorsque vous abordez ce sujet polémique avec des utilisateurs de Windows, le seul argument qu'ils sont souvent en mesure de vous balancer dans les gencives est que, eux, ne demandent pas à un logiciel qu'il soit "joli" mais qu'il "marche". Je glousse de plaisir à chaque fois. Utiliser un logiciel laid sur une machine laide avec un système d'exploitation laid lorsque l'on est soi-même laid dénote un certain penchant pour la laideur. On comprend mieux pourquoi il y a tant de laideur de par le monde. Vous vous promenez dans une rue piétonne d'une jolie ville de province et vous avisez un joli garçon à la terrasse d'un café qui boit avec distinction et grande classe un espresso. Il y a de fortes chances pour que ce soit un utilisateur de Macintosh. Moi par exemple (quoi que je sois rarement à la terrasse des cafés des rues piétonnes des jolies villes de province). Vous vous promenez dans les belles rues parisiennes et vous apercevez une superbe jeune femme très belle et très toute pleine de charme et de classe. Il y a de fortes chances pour que ce soit une utilisatrice de Macintosh et que ce ne soit pas moi.

Mais revenons à ce qui nous occupe aujourd'hui. J'arrive donc à côté d'Angoulême et là je tombe nez à nez avec un PC portable IBM ThinkPad de 2002 équipé d'un Windows Millenium ! C'est la première fois que j'avais à toucher à ce que l'on appelle le pire système d'exploitation au monde. Vous pensez bien que je n'allais pas passer à côté de l'occasion qui m'était offerte. Et bien mes chers amis, je peux vous le dire, la réputation n'est pas usurpée ! C'est une vraie belle merde. Chapeau.
Ainsi donc, rien que pour installer un pilote chargé de prendre en charge un adaptateur usb-série et un logiciel "écrit par les pieds par un cul-de-jatte", il m'aura fallu faire face à quatre beaux plantages windowsiens. Finalement, j'ai jeté l'éponge. Tout était plus ou moins reconnu et aurait dû fonctionner mais non, ça n'a pas fonctionné. J'ai vivement conseillé à la personne de trouver un PC fonctionnant avec un Windows un peu plus récent et de me rappeler lorsqu'il sera prêt. Je vous en reparlerai peut-être un jour.

Mais avec tout cela, ben je n'ai pas dessiné de vache aujourd'hui. On fera peut-être mieux demain. Bonne nuit.

jeudi 16 juillet 2009

Qui veut des petits chats ?

Allez, bande d'immondes salopards ! Vous n'allez tout de même pas les laisser crever de faim, ces petits chatons si mignons, ces petites boules de poils ravissantes, ces petits orphelins qui semblent si tristes ! Faites un geste, quoi ! Adoptez-les !

chatons

Au pire, si vous ne souhaitez pas réellement les adopter, prenez-les tout de même. Il paraît que c'est délicieux cuit au barbecue.

Le sommeil ne vient pas

Tout à l'heure, je me suis couché avec la ferme intention de roupiller du sommeil du juste avec l'idée de me réveiller tout à l'heure, vers 7 heures.

Je n'ai jamais su si l'on pouvait réellement appeler cela de l'insomnie. Il me semble que le vrai insomniaque ne parvient jamais à dormir longuement et comme il le souhaiterait. Moi, c'est très aléatoire. Je suis moi même très aléatoire. Il y a une forme de logique, en somme.
Par exemple, pendant quelques jours, je vais parvenir à dormir normalement ou presque. Je vais me coucher, je vais bouquiner un peu et puis je vais dormir. C'est toujours en me tournant et en me retournant dans le lit mais il arrive un moment où je m'endors. Après, je me réveille lorsque je me réveille. Tant pis si c'est trop tôt. J'ai appris depuis longtemps qu'il m'était presque impossible de me rendormir. Dans ce cas, je me lève, je vais me faire du café et je commence une nouvelle journée. Ce n'est pas très grave. Un peu désagréable parfois, rien de plus.
Par contre, ne pas trouver le sommeil du tout, après l'avoir cherché durant plusieurs heures, ça ça m'agace déjà beaucoup plus. Il y a alors deux cas. Dans le premier, je me lève, vais pisser et reviens me coucher. Je prends une revue ou un bouquin et je lis. Soit l'envie de dormir arrive enfin, soit non. Et dans ce second cas, je me lève, allume la radio et je prends un bout de papier et je dessine en buvant un verre d'eau, en mangeant un peu le cas échéant. Parfois, comme cette nuit, je démarre l'ordinateur et je vais voir ce qu'il se passe sur l'Internet. Là, ça peut durer quelques heures. Je sais qu'il ne servira pas à grand chose de lutter et d'aller me recoucher avant que je sois réellement très fatigué. Ça joue beaucoup sur la journée qui suivra.
Ce qui est agaçant, c'est que je ne sais pas expliquer ces crises d'insomnie. Je ne suis pas nécessairement angoissé ou préoccupé par quelque chose, c'est juste comme ça, comme si il y avait un truc qui déconnait et qui m'empêchait de dormir. Et là, encore, ce n'est pas très grave. Je suis en congés et je sais que si vraiment j'en ressens le besoin je pourrai toujours me payer le luxe d'une sieste dans l'après-midi.

Je vais tout de même aller me recoucher et bouquiner un peu. Je dois me lever un peu tôt, tout à l'heure. Bonne nuit !

mercredi 15 juillet 2009

Qu'est-ce que j'ai foutu de ma kalachnikov ?

Ce matin, je cherche des idées de dessin avec de l'humour dedans. Pour faire bouillonner mon cerveau, j'écoute de la musique et je me dis que mes choix musicaux ne sont peut-être pas les meilleurs qui soient.

Et pourtant, hein, les concertos brandebourgeois, c'est tout de même pas de la merde, hein ? Ben moi je vous le dis, question humour, ça vaut rien. Va falloir que je trouve autre chose parce que là, ça marche pas bien.
Remarquez que l'humour c'est pas automatique toujours. Il y a des fois, comme ça, ça semble bien difficile d'en avoir. Ça tient à peu de chose. Ce matin, ce n'était pas trop mal parti et voilà qu'il y a un truc qui m'a cassé le moral, un peu.

En préambule, il faut que je vous raconte que je ne supporte absolument pas que l'on tente de jouer avec ma sensibilité que je m'efforce de réfuter et d'enfouir au plus profond de moi. Je refuse que l'on s'amuse à me faire avoir mauvaise conscience avec quoi que ce soit. Les malheureux qui crèvent de faim, les victimes de ceci ou de cela, les malades ou les handicapés, je n'en ai rien à foutre. Je ne suis solidaire avec rien et avec personne.
Depuis des années, j'ai fait un gros travail de fond sur moi pour en arriver là et ce n'est pas pour que l'on vienne détruire tout ces efforts. Je pense être arrivé à une sorte de détachement des autres relativement satisfaisant. Plus d'amour, plus de haine, juste de l'indifférence. Ce n'est pas si simple que ça. Faut pas croire.
Par exemple, on ne devient pas misanthrope du jour au lendemain et de manière absolue. Si l'on y prend pas garde, on risque le faux pas, la compassion, l'amour, allez savoir. Faut vraiment faire gaffe ! Dans ce domaine, rien n'est jamais acquis à l'homme ni sa force ni sa faiblesse ni son cœur. Il suffit de peu de choses pour que l'on redevienne dramatiquement humain et que l'on se surprenne à éprouver quelque sentiment. Faut vraiment faire preuve de vigilance à tous les instants.
Le mieux, c'est de limiter au strict minimum les risques. Déjà, il faut s'attacher à ne pas trop voir les autres, à ne pas trop sortir de chez soi, à ne pas trop communiquer par des moyens directs, éviter le téléphone, par exemple.

Enfin bref, là n'est pas le sujet. Ce matin, je sors pour aller chercher un truc dans ma voiture stationnée au bord de la route et je vois un chat mort, écrasé, sur le bord de la même route. C'est triste mais c'est comme ça.
Un peu plus tard dans la matinée, j'entends les miaulements de petits chatons. Je regarde par la fenêtre et je vois trois petits chats qui miaulent. Il n'est pas bien difficile d'imaginer que le chat écrasé était la mère et que les petits sont perdus et réclament à manger. Et alors là, je fais quoi ? Je refuse de prendre des chats chez moi, je n'ai rien à leur donner à manger.
Qu'ils aillent se faire foutre ! La nature fera ce qu'elle aura à faire et ceux qui arriveront à se débrouiller survivront peut-être. J'ai bien conscience que tout cela n'est ni très gentil ni très charitable et que ce n'est pas ainsi que je gagnerai ma place au paradis mais c'est ainsi. Sur ce, je retourne à mon élevage bovin. Bonne journée !

mardi 14 juillet 2009

Qu'un sang impur...

Jour férié. Fête nationale. Cette nuit, il a beaucoup plu sur la Dordogne. Aujourd'hui, le ciel est bas mais il fait bon. J'essaie de dessiner. J'ai une idée de dessin et j'essaie de la mettre en œuvre.

Cette nuit, j'ai très mal dormi. Je me suis couché relativement tard et je me suis levé bien trop tôt. Du coup, je suis un peu fatigué et je me dis que je pourrais bien me payer le luxe d'une petite sieste d'autant plus que c'est un jour férié, que je suis en congés et qu'il fait un temps idéal pour faire une sieste.
Seulement, si je fais une sieste, je ne dessine pas. Et dessiner, il faut bien que je le fasse un peu aussi. Je bois du thé en écoutant un album de Laurie Anderson et je trouve que ce n'est pas si mal que ça. Cependant, l'idée d'aller faire une sieste me titille bien un peu, je dois l'avouer.
Puisqu'il faut savoir prendre les décisions qui s'imposent, je vais aller m'allonger dès la fin de l'album en écoute et je reprendrai alors peut-être ce billet. Que l'on ne me dérange sous aucun prétexte !

lundi 13 juillet 2009

Dimanche, on encre les vaches

C'est fou ce que l'on peut faire avec un bon pinceau, de la bonne musique, un peu d'encre et de papier !

C'est la première fois que je me vois encrer un dessin. Ben moi, je dis que ça vaut le coup d'œil !


dimanche 12 juillet 2009

C'est déjà demain

Cette nuit, j'écoute France Inter et je dessine la vache. Je ne sais pas à quelle heure je vais aller me coucher.

Pourquoi travailler dans la nuit ? Parce que c'est calme, parce que je suis presque assuré que le téléphone ne va pas sonner et que personne ne va débarquer. La nuit, c'est calme. Je n'entends pas de voitures ou de camions passer sur la route. Bon, il faut aussi reconnaître que nous sommes samedi soir et qu'il existe des limitations de circulation pour les poids-lourds.
Donc, il fait nuit. Il fait bon. Ni froid ni chaud. Juste bien comme il faut. Le fond sonore de France Inter en direct des Francofolies est idéal. Là, c'est le concert de Olivia Ruiz. Je n'aime pas Olivia Ruiz mais en bruit de fond, c'est aussi supportable que un peu n'importe quoi d'autre. En fait, tant que je n'écoute pas, je supporte. Faut pas que le son soit trop fort, quoi.
Enfin bref, je dessine une vache. J'ai eu une idée et je n'ai pas voulu la perdre tant les idées se font rares de nos jours. Plutôt que de me contenter de griffonner cette idée en une esquisse improbable sur un bout de papier que j'aurais sans doute égaré en moins de temps qu'il n'en faut pour vous le dire, j'ai pris une feuille de papier Canson, je me suis servi un grand verre d'eau, j'ai pris mon crayon et ma gomme et je me suis lancé dans l'aventure.

Je n'en suis pas certain mais je crois bien que je vous ai déjà raconté cette période de ma vie où je ne me couchais jamais avant trois heures du matin (et me levais rarement avant midi) et durant laquelle je passais mes nuits à dessiner. Je crois bien que je vous ai déjà raconté tout cela et il est donc tout à fait possible que je radote. Il ne faut pas m'en vouloir. A mon âge on a souvent à rabâcher. Je n'ai pratiquement plus rien des dessins faits à cette époque. Mangés par les souris qu'ils ont été. On va dire qu'il y a au moins elles qui les auront trouvés à leur goût.
N'empêche que Olivia Ruiz, c'est limite casse-couilles, tout de même. Même avec le volume qui tourne au ralenti, prêt à caler. Ouais, on peut le dire, elle est carrément chiante, la chanteuse. Et puis, je n'aime pas son accent et puis je n'aime pas ses chansons et puis je crois bien que je ne l'aime simplement pas. Mais on s'en fout.

Le dessin avance peu à peu. Je ne pense pas que j'oserai me lancer dans l'encrage cette nuit. Faut pas pousser non plus. On n'est pas aux pièces. Mais tout de même, le dessin, le crayonné, avance.
Ce qui est un peu dommage, c'est que j'avais une autre idée géniale de billet. Je vous la refilerai une autre fois. J'ai même commencé un peu le dessin qui accompagnera le billet. Maintenant que cela fait plus d'une heure que nous sommes aujourd'hui, j'ai terminé le crayonné du dessin de la vache. Je me demande bien ce que je pourrais faire à présent. Le plus simple serait que j'aille me coucher. Ce ne serait pas idiot. Ah tiens, je sais ce que je vais faire ! Je vais terminer de faire la mise à jour d'un site en Joomla en 1.5.12. C'est un jeu super rigolo, Joomla. Il paraît que c'est l'un des tout meilleurs des CMS mais moi je prends plutôt cela comme un jeu aléatoire. Un vrai jeu de hasard, Joomla, je vous assure ! Un peu comme une installation de Windows, pour ceux qui connaissent. Des fois ça marche et on ne sait pas pourquoi. Très amusant. N'empêche que l'on peut en faire des sites qui tiennent un peu la route. Ce n'est pas si mal que ce que je dis. L'histoire de cette mise à jour, c'est vraiment un pari. Je ne sais absolument pas si le site fonctionnera encore après. On verra bien. Au cas où ça casserait tout, ça ne serait vraiment pas dramatique. Je vous raconterai peut-être.

samedi 11 juillet 2009

Moto et logiciels libres

Aujourd'hui, je n'ai pas dessiné de vache.

Hier, après avoir dessiné une vache et dans l'attente d'une idée géniale qui n'est pas venue, j'ai commencé à dessiner une moto. Dessiner une moto, c'est souvent ce que je fais lorsque je n'ai rien de mieux à faire. Ne me demandez pas pourquoi, je n'ai pas envie de vous répondre.
Ce matin, je me suis levé tard mais il faut reconnaître que je me suis couché tard aussi, ce matin. En buvant un café j'ai jeté un œil le plus torve que j'ai pu sur le dessin de moto commencé hier et laissé inachevé. J'ai repris le crayon et la gomme pour le finir et après un nouveau café je me suis lancé dans un encrage approximatif dont seul moi ai le secret. J'ai voulu essayer un pinceau que je n'avais pas essayé depuis longtemps. Il est bizarre, ce pinceau. Pas franchement mauvais, assez nerveux, mais l'encre sèche très vite sur ses poils. Je vais le nettoyer et tenter de l'enduire d'un peu de corps gras (je passe les poils sur le front) avant de l'essayer de nouveau.

moto 250cc Tout à l'heure, je vais aller chez mon copain dont je vous parlais récemment pour tenter de réparer son PC. J'ai préparé un CD avec des logiciels libres que je vais essayer de lui imposer en lieu et place des logiciels de chez Microsoft, OpenOffice à la place de la vielle suite Office ; Firefox pour remplacer son Internet Explorer 5 ; Thunderbird pour remplacer Outlook Express. Je ne dirais pas que ce copain est psycho-rigide mais tout de même, je doute un peu qu'il accepte sans rechigner de changer ses (mauvaises) habitudes.
Toutefois, il faut reconnaître qu'il est difficile d'accepter de changer ses habitudes et je me souviens encore des difficultés que j'ai pu rencontrer lorsque j'ai dû apprendre (malgré moi) à utiliser Windows dans le cadre professionnel pour des raisons de maintenance informatique. J'ai beaucoup rechigné, à l'époque. Je n'avais pas du tout envie de toucher à ce système. En fait, je me suis fait avoir à mon propre piège. Au début, j'ai pris sur moi d'assurer la maintenance du parc de Macintosh au motif que la personne qui prétendait s'en occuper était d'une rare nullité et que je m'y connaissais visiblement bien mieux. En ces temps lointains, les Macintosh présents dans la société tournaient sous Mac OS 9 et, il faut bien le reconnaître, il n'était pas bien rare d'avoir besoin de bidouiller dans le système. Je refusais alors de toucher au moindre PC par idéologie d'une part et parce que je n'y connaissais rien d'autre part.

Mais bon, un jour j'ai commis l'erreur fatale de réussir à dépanner un PC. Alors, on m'a bombardé responsable du parc informatique, responsable du serveur et responsable du réseau dans son entier. J'aurais jamais dû faire croire que j'avais quelques compétences dans le domaine de l'informatique. En fait, je n'en ai aucune. Juste, je crois bien que j'ai le don de causer aux ordinateurs. Je les comprends, ces bestioles.

vendredi 10 juillet 2009

L'art, une question épineuse

Aujourd'hui, je suis un grand philosophe, un grand penseur, un être exceptionnel.

Quelque part, c'est plutôt bon signe. Aujourd'hui, j'ai dessiné. Des vaches. D'autres choses, aussi. Des petits dessins dont certains auraient pu se retrouver ici si je ne les avais pas trouvé décidément trop mauvais. Là, alors qu'il est près de 19 heures, je me dis qu'il est temps de réfléchir à ce que je pourrais me faire à manger. Ça ne va pas être un trop gros problème dans la mesure où je suis allé faire quelques courses et que j'ai donc des provisions. Il me suffit de puiser dans ce que j'ai et de laisser libre cours à l'imagination pour faire un repas satisfaisant.

Je regarde les quelques dessins abandonnés et je me demande si je suis ou si je ne suis pas un dessinateur. En gros, je me pose la question de savoir si je suis un escroc. Ce n'est pas facile de répondre à cette question parce que, bien sûr, la réponse change selon les moments. Par exemple, je fais un dessin qui ne me déplaît pas trop et là, je pense que je suis un dessinateur. Mais il suffit que j'aie une idée de dessin et que je n'arrive pas à le faire pour me mettre à douter très fort. C'est idiot, non ?
Alors, parfois, je me dis que peut-être que le doute est normal et naturel pour qui se propose de faire dans l'art ou dans n'importe quoi qui peut éventuellement s'apparenter à l'art. Disons que, tout de même, avant d'être une histoire de coup de patte, de qualité de papier ou de crayon, l'exercice qui consiste à vouloir dessiner est une affaire de cerveau. J'en suis presque certain. Il me semble que c'est d'abord le cerveau qui commande. Il me semble, quoi. J'en sais trop rien mais je me dis que c'est une éventualité possible et envisageable.

Moi, au fond, je crois bien que je m'en fous. Ce qui m'importe bien plus, c'est de savoir à partir de quel moment on est en droit de se considérer comme "artiste". Est-il nécessaire de maîtriser la technique, par exemple ? Et puis, lorsque l'on est artiste, a-t-on le droit d'avoir des passages à vide ? Et puis enfin, peut-on parvenir à se faire passer pour un artiste et tromper son monde ?
Depuis longtemps, je pense que est artiste qui veut. Après, bon, si le "public" n'adhère pas, l'artiste auto-proclamé pourra toujours se réfugier dans le concept d'artiste maudit qui n'est pas si mauvais et peut avoir pour principal mérite d'autoriser à être insupportable avec ses congénères et d'afficher une mine renfrognée aux terrasses des cafés. Même, ça peut plaire aux filles et/ou aux garçons et aider aux rapports amoureux autant que sexuels de tous genres.

Toutefois, je trouve que l'on ne parle pas assez du côté puant de l'artiste. L'artiste est toujours en recherche d'amour ou de truc de ce genre. Il est toujours en train de montrer son œuvre dans l'attente que l'on s'extasie, que l'on lui dise combien il est beau et intelligent et génial et tout ce genre de choses. L'artiste est un nuisible et il mériterait bien qu'on l'ignore superbement. Ça lui ferait les pieds. Parce que l'artiste qui accepte l'anonymat n'est pas courant. Il veut se faire un nom, passer à la postérité. L'artiste est un fat. Je propose donc que l'on haïsse l'artiste quel qu'il soit.
L'artiste, parfois, produit tout de même des trucs intéressants. De la musique, de la peinture, de la sculpture ou je ne sais quoi d'autre. Mais au fond, on s'en fout pas mal si c'est Trucmuche ou Tartempion qui est à l'origine de cette œuvre, non ? Ce que je préconiserais bien, moi, si on me demandais mon avis, ce serait qu'il y ait une sorte de ministère de l'art (ce que n'est bien sûr pas le ministère de la culture) qui serait chargé de collecter les œuvres et de subvenir chichement (et sans plus) aux besoins des artistes. Cela aurait pour grand intérêt d'éviter que n'importe qui ait l'envie de se déclarer artiste parce que ça n'aurait vraiment rien d'un statut enviable. L'artiste serait un paria de la société, un parasite officiel qui serait montré du doigt par les petits enfants et à qui on refuserait l'accès aux restaurants convenables. Pouah ! Un artiste ! Quelle honte !

Dans mon idée, il y aurait néanmoins une totale liberté de création avec quelques restrictions budgétaires tout de même. L'institutionnalisation du statut d'artiste officiel aurait pour conséquence de supprimer toutes ces ennuyeuses questions de droits d'auteur et de propriété intellectuelle. L'art ne serait à personne donc à tous. Il reste maintenant à définir ce qui entre dans le cadre de l'art et ce qui n'y entre pas. L'architecture, la peinture (en couleurs), la sculpture et la musique y auront leur place d'office. La littérature aussi mais sans doute faudra-t-il écrire des règles qui écarteront ces autres parasites que sont les journalistes. Le théâtre ou le cinéma devraient pouvoir avoir leur place aussi mais là, il faudra savoir faire la part des choses et savoir écarter les personnes qui travaillent dans ces domaines mais ne sont en rien responsables et ne devront pas avoir à souffrir du statut d'artiste (techniciens, guichetiers, vendeurs de crème glacée...). Complices mais non coupables, en quelque sorte. Et puis, il y a les autres. Les auteurs de bandes dessinées et dessinateurs humoristiques, par exemple. Honnêtement, j'ai un peu de mal à en parler sereinement et je considère qu'il sera bon de laisser la commission qui sera créée dans l'avenir en décider comme il sera bon pour la société.

jeudi 9 juillet 2009

Ça n'aura pas traîné

Récemment, un copain m'appelle pour m'inviter à dîner et aussi pour que je lui réinstalle un Windows sur son PC. Je me rends donc chez lui, reformate son disque dur, installe un nouveau système tout neuf, lui fais fonctionner son modem rtc et lui permets de se connecter à Internet.

Il y a des personnes qui ne devraient pas toucher les ordinateurs. Je ne sais pas pourquoi il a eu l'idée de vouloir toucher à quoi que ce soit mais il m'a rappelé hier soir pour me dire qu'il n'arrivait plus à se connecter à Internet et que l'écran affichait tout en "gros". Je lui ai demandé ce qu'il avait fait et il m'a répondu qu'il n'avait pratiquement rien fait. Trois fois rien. Juste qu'il a tenté d'installer une version de Word prévue pour fonctionner sur un Windows 95 et qu'il a touché à deux ou trois réglages. Trois fois rien, quoi.
Ce n'est pas la première fois que ce copain s'amuse à saboter du Windows. On peut même dire qu'il n'est pas loin d'être devenu un spécialiste. Il adore installer trois, quatre, cinq antivirus et quelques pare-feu histoire de bien sécuriser son système. Après, il est tranquille, il ne risque plus d'attraper quelque saloperie que ce soit sur l'Internet dans la mesure où il ne pourra plus s'y connecter. On a les jeux qu'on peut. Je ne critique pas que l'on veuille jouer à casser du Windows, cela m'est même plutôt sympathique, mais on ne devrait pas se sentir obligé de vouloir me faire participer au jeu.
Ceci dit, il s'agit d'un copain de longue date. Je ne vais pas le laisser dans l'embarras. Je vais retourner au chevet de son PC samedi après-midi, je vais tenter de lui réparer son Windows et, si je n'y arrive pas, je réinstallerai tout. C'est juste une question d'heures.

PC

mercredi 8 juillet 2009

Trois heures

Cela fait trois bonnes heures que je suis face à la même feuille de papier et que rien ne sort de mon crayon qui ne soit gommé à brève échéance.

J'ai un semblant d'idée, je trace quelques lignes et je les gomme presque aussitôt. Je me retrouve devant la même feuille blanche, je recommence à tracer quelque chose et je gomme de nouveau. C'est comme ça depuis le début de l'après-midi. C'est lassant et décourageant. Pourtant, je crois le tenir, ce personnage de vache, maintenant ! Bon. Il ne faut pas s'énerver, juste admettre que c'est une mauvaise journée pour le dessin de vache.
Je mets de la musique, je puise dans le stock de CD un peu au hasard, à l'intuition. Possible que ce groupe ou ce style puissent m'aider. Pour l'instant, je n'ai pas trouvé de quoi réveiller mon imagination endormie. Alors, je n'ai pas grand chose d'autre à faire que de persévérer et de continuer à me prendre la tête jusqu'au moment où j'en aurai vraiment marre et que j'irai faire autre chose, n'importe quoi, quelque chose qui me vide le cerveau de ce qui le bloque et de revenir à mon crayon.

mardi 7 juillet 2009

Les gendarmes (ne) rient (plus)

J'ai appris cela tout à l'heure, l'Assemblée nationale a adopté mardi le projet de loi qui place la gendarmerie "sous l'autorité du ministre de l'Intérieur". Alors, il paraît que les gendarmes ne sont pas trop contents. Pour ma part, je n'aime pas plus les policiers que les CRS ou les gendarmes tout comme je n'aime pas les douaniers ou les curés. D'ailleurs, je n'aime pas non plus les militaires, les fonctionnaires, les chauffeurs de taxi, les commerçants, les femmes et les enfants. Je n'aime pas grand monde, pour tout dire mais tout de même, les gendarmes et les flics et les militaires, ceux-là je ne les aime vraiment pas du tout.

gendarmes

lundi 6 juillet 2009

Une petite moto, un gromono

Quand j'en ai un peu marre de trimer sur la vache, je fais un petit dessin rien que pour me faire plaisir. On n'est pas aux pièces, merdalors ! A bas les cadences infernales nom de dieu de bordel de merde, c'est vrai quoi.

gromono

dimanche 5 juillet 2009

Ces objets qui se rebellent

J'ai un rapport compliqué avec les objets. Je les crois capables de jouer. Eux et moi, c'est comme un perpétuel jeu de cache-cache. Ça a du bon, ça occupe les soirées, mais c'est aussi quelque peu lassant, des fois.

En ce moment, ce sont un crayon et un stylo-feutre qui se sont cachés. Je ne sais pas où ils sont. Je les cherche depuis au moins une semaine, dix jours. Ils doivent bien être quelque part. Mais où ? Il faut reconnaître que rien n'est vraiment rangé, chez moi. C'est un joyeux capharnaüm, les objets sont libres de faire ce qu'ils souhaitent faire. En général, lorsque j'ai quelque chose qui m'encombre quelque part, je le pose autre part, sans la moindre idée préconçue. Si ça tient en équilibre ici ou si ça rentre là, ça me va. Rien est rangé. Cela donne l'occasion d'associations bizarres. Un appareil photo peut se retrouver à côté d'un verre à bière, une pile de papiers à côté d'un amoncellement de boîtiers de CD, des livres à côté d'ordinateurs ou de cartons de composants informatiques. Cela ne me dérange vraiment pas du tout.
Il y a tout de même des limites. Par exemple, il arrive que je ne peux même plus circuler dans la maison. Les piles se cassent la gueule, d'autres choses arrivent sur les tas, tout se répand et voilà qu'il n'y a soudain plus assez d'espace pour mes deux pieds. Alors, là, je fais du "rangement" et du "classement". A ma manière, bien sûr. Disons que je fais comme je peux. J'essaie de me tenir à quelques règles fondamentales. Les papiers à garder (factures, courriers importants...) vont habituellement dans un classeur à rouleau que l'on ne peut plus fermer depuis bien longtemps. Je fourre tout ce qui est censé aller là en force, je pousse, je tasse, je compacte. Tout ce qui peut concerner la cuisine se retrouve dans la cuisine (avec quelques bizarreries néanmoins). Les objets qui me posent réellement problème, ce sont ceux qui ne peuvent pas avoir leur place parce que, simplement, je peux être amené à les utiliser presque partout ou ailleurs. C'est le cas de tout ce qui peut concerner l'informatique ou le dessin, même si, pour ces deux catégories, on peut considérer que la salle-de-bains et la cuisine sont à peu près épargnées. Les bouquins et revues, je n'ai jamais su qu'en faire et ce sont eux qui, finalement, créent le plus cette impression de désordre. Après, on peut aussi trouver des outils posés à même le sol et on se demande bien ce qu'ils font là. Il y a bien longtemps que j'ai cessé de faire de la mécanique dans la salle à manger et de répandre de l'huile de vidange partout. Il faut reconnaître que je ne mécanique plus beaucoup.

Mais là, ce sont un crayon et un feutre que je cherchais depuis plus d'une semaine. Je suis content parce que je les ai finalement retrouvés grâce à la seule force de mon intelligence. Depuis des jours et des jours, je me demandais où je les avais vu pour la dernière fois. J'ai fini par avoir une petite idée de la question mais cela ne m'avait jusque là pas permis de remettre la main sur eux. Et voilà que, ce matin, je me souviens que je les avais avec moi lors d'un rendez-vous et que je les avais très probablement placés dans la poche de la chemise que je portais à cette occasion. Là, ça a été rapide. Le temps de déplacer tout un tas de dessins, de papiers divers et de revues variées, je mets la main sur cette chemise. Et ce que je cherchais était bien là où je pensais les trouver. Je suis bien content.
Il ne me reste plus qu'à me souvenir ce que je voulais faire de ce crayon et de ce feutre il y a une semaine, maintenant. Mais ça, c'est une autre affaire !

dessin

samedi 4 juillet 2009

Ces dessinateurs meilleurs que moi

C'est de la lecture d'un album de bandes dessinées prêté par mon frangin qu'est venue l'idée du dessin du jour. Je le dis clairement, j'ai largement puisé mon inspiration dans cet album.

Mis à part dans quelques rares moments de folle prétention, je ne me considère pas comme un bon dessinateur. Ce n'est pas très grave et d'aucuns ont fait carrière dans le milieu du dessin humoristique sans l'être non plus. Il y en a même des plus mauvais que moi. Enfin je pense. Parmi les dessinateurs que j'aime beaucoup[1], il y a les Maîtres que sont d'abord et avant tout Uderzo et Franquin. Je place Uderzo avant Franquin, en matière de dessin. Bien sûr, je considère aussi Hergé comme un Maître mais je n'ai jamais eu l'intention de dessiner comme lui. J'aime le dessin d'humour, celui avec des gros nez et des attitudes poussées. Maëster aussi est un excellent dessinateur mais selon moi il n'est pas un bon scénariste. Il mériterait de travailler avec quelqu'un qui lui construirait de bonnes histoires. C'est un avis personnel.

Dans les dessinateurs que j'aime beaucoup aussi, il y a Gotlib. Gotlib, j'ai été proche de le considérer comme l'un des plus grands et puis, avec le temps, j'ai un regard plus critique sur sa production. Il reste que je lui dois quelques fous rires que je n'oublie pas et quelques superbes planches qui valent leur pesant de cacahuètes. Il y a aussi Greg, le papa de Achille Talon. Je l'ai découvert un peu après Hergé et le duo Goscinny-Uderzo. J'ai tout de suite adoré cet humour bavard et la manie du détail et de l'objet. Greg m'a beaucoup inspiré. Un autre que j'adore mais qui n'a pas eu le succès qu'il méritait, c'est Cézard. Cézard, ceux qui ne lisaient pas Pif Gadget dans leur enfance ne doivent pas connaître. C'était un excellent dessinateur et je me souviens avoir passé des longues minutes à contempler les paysages, les vieux châteaux en ruine, les détails minutieux.
Je ne peux pas citer tous les dessinateurs qui m'ont marqué parce qu'il y en a tout de même un paquet. Dans les plus récents, il y a Ptiluc et Boucq, le regretté Lelong et Cromwell... Et puis, il y a ceux que j'aime beaucoup même si je ne les considère pas nécessairement comme de "bons" dessinateurs, les Reiser, Binet, Edika... En règle générale, il me semble bien que je suis satisfait à partir du moment où l'on parvient à me faire rire et/ou à m'impressionner par la maîtrise du trait. Une chose qui est certaine, c'est que j'aime les détails, les petits dessins dans les dessins, les trucs à découvrir, toutes ces choses là. Par exemple, la coccinelle de Gotlib est presque ce que je préfère chez Gotlib.

Mais là, donc, c'est un auteur de BD peu connu que j'ai redécouvert grâce à un album prêté par l'un de mes frangins. Redécouvert parce qu'il me semble bien avoir lu des passages dans Achille Talon Magazine, vers la fin des années 70. Il s'agit de Claude Marin et de son personnage, Frère Boudin, moine gourmand de son état à qui il arrive quelque aventure singulière. Bon, autant le dire tout de suite, l'histoire (écrite par Greg) n'est pas transcendante. On a affaire à un moine qui, suite à un miracle (le toit du monastère réparé par magie) doit reporter le tibia-relique dans le tombeau vénéré de Saint Mesquin. En cours de route, il croise quelques personnes et ceci donne l'excuse à des petites histoires dans l'histoire. Ce n'est pas génial mais ça se laisse lire. Moi, je me suis surtout attardé sur le dessin. De prime abord, ça n'a rien de bien novateur. C'est du pur produit de l'école belge, ce sont des gros nez et des mains rondes. Le trait au pinceau est un peu épais mais net et précis. Là où ça mérite les éloges, c'est bien pour les décors et les trouvailles graphiques. Sans égaler Cézard c'est vraiment très bon, à mon avis.

Et alors voilà que je lis cet album de BD et que je repars dessiner ma vache. J'ai eu rapidement l'envie de partir sur un dessin inspiré par le trait de ce Claude Marin[2]. J'y ai ajouté quelques trucs à moi et j'ai fait ma sauce à l'encre de chine. Pour l'occasion, j'ai aussi testé un nouveau pinceau en poils synthétiques. Il ne m'a pas pleinement convaincu et je préfère toujours les poils de martre. C'est peut-être une question d'habitude. Je vais essayer encore un peu de m'y faire.

cow-cow

Notes

[1] Etant un déjà vieux, je n'ai aucun avis sur les mangas et toutes ces sortes de choses. je n'en parle donc pas et reste sur un terrain que je connais un peu.

[2] Celles et ceux qui diront que je n'égale pas Claude Marin auront raison.

vendredi 3 juillet 2009

L'écologie a bon dos

Si j'évoluais dans les hautes sphères de la politique, sûr que j'userais et abuserais de l'écologie pour faire tout et n'importe quoi. On est en train de nous préparer une jolie petite taxe bien consensuelle sous couvert de bons sentiments et je trouve que c'est finement bien joué.

L'écologie, c'est l'arme ultime. Vous pouvez l'utiliser pour n'importe quoi, pour faire passer n'importe quelle idée ou pour renflouer les caisses sans aucun souci. C'est une chouette invention. Ce qu'il y a de très chouette, avec l'écologie, c'est que personne ne peut être contre. A moins d'accepter de passer pour une vraie saleté de sale personne, bien sûr. Ainsi donc, qui pourra dire qu'elle se fout que la planète terre disparaisse dans d'affreuses souffrances ? Qui sera insensible à la disparition de l'ours blanc ? Qui se moquera de ces îles qui seront englouties au grand dam de ses habitants ?
L'écologie, ce qu'est devenu l'écologie, c'est la possibilité de transformer en dangereux criminel quiconque ne partage pas ses idées "scientifiques". Réchauffement de la planète, disparition d'espèces animales et végétales, catastrophes climatiques et j'en passe, tout est bon pour l'écologie. Crise économique ? L'écologie peut résoudre la crise. Crise sociale ? C'est de l'écologie qu'il vous faut. Mais attention ! Pour que cela marche, il faut faire des concessions. Il faut accepter de jouer le jeu. Il faut arrêter d'utiliser sa voiture, il faut arrêter de produire du gaz à effet de serre, il faut arrêter d'utiliser trop d'électricité provenant du nucléaire, il faut manger bio et acheter des produits issus de l'agriculture raisonnée. C'est bien, c'est très bien mais ça sent un peu le gros foutage de gueule.
Je n'ai rien contre le bo-bo écolo qui est un animal fort sympathique quoi qu'un peu gonflant. Je ne suis pas bo-bo écolo pour plusieurs raisons. D'abord, je n'en ai pas les moyens financiers. Ensuite, je ne suis pas très bien situé pour l'être. Je n'habite pas dans une grande ville mais à la campagne. Je ne peux pas trop prendre le métro pour aller au boulot et je n'ai pas de vélo. Je ne mange pas spécialement bio parce que je déteste les magasins bio, ces magasins ou l'on vous vend des tomates ou des radis en se prenant pour un pharmacien. Si je mange, c'est pour me nourrir et pour le plaisir, pas pour me soigner ou dans la croyance imbécile que je ne tomberai pas malade. L'écologie, c'est devenu la science de la grande peur. Presque une religion.

Alors, on nous prépare une taxe carbone. En gros, c'est une taxe qui va porter sur tout ce qui est sujet à production de mauvais gaz à effet de serre. On nous dit que c'est une taxe qui est bonne pour la planète (ah bon ?) et que ça ne va presque pas se sentir au niveau du porte-monnaie (chouette). Une taxe indolore en quelque sorte. Une taxe que presque on en demanderait encore un peu plus, même ! Et bien moi, je ne suis pas d'accord. Voilà. Que l'on me dise que l'on a besoin de renflouer les caisses et que l'on va nous demander des euros, je suis d'accord sur le principe ; que l'on nous prenne pour des cons, ça m'ennuie un peu.

taxe carbone

jeudi 2 juillet 2009

Quelque chose de christique

Ce matin, j'ai été Jésus pendant quelques minutes. Ce n'est pas une expérience intéressante.

Je me lève et je vais me faire du café. En attendant que la cafetière ait terminé de glouglouter, je dessine un peu pour faire passer le temps. Le café est fait, je m'en sers un bon bol et je le bois. Je m'en sers un second et je le bois aussi.

Je ne sais pas si vous le savez. Je l'ignorais mais c'est un copain médecin anesthésiste qui m'a expliqué l'affaire. Le café contient une substance, la caféine, qui a pour propriétés de dilater les vaisseaux sanguins (on dit qu'elle est vasodilatatrice) et d'augmenter le rythme cardiaque (on dit qu'elle est tonicardiaque). Et alors que ce passe-t-il donc lorsque l'on boit du café ? Et bien la caféine se propage dans l'organisme ce qui a pour effet de faire circuler le sang plus vite dans des vaisseaux dilatés. Du coup, plus de sang passe dans les reins qui travaillent plus. Si les reins travaillent plus, il y a aussi plus de production d'urine et la vessie se remplit plus rapidement. Du coup, on a vite envie d'uriner.

Comme je venais de boire un litre de café (environ), j'ai eu envie de pisser et, parce que ma modeste demeure est équipée des derniers perfectionnements en matière de tout-à-l'égout et d'accessoires de sanitaires, je suis allé pisser dans les chiottes. Et là, oui, j'ai été Jésus durant quelque temps. Ou du moins son égal. Oui !

Figurez-vous que j'ai une fuite de robinet et que j'ai dû marcher sur l'eau. Il m'a fallu un peu de temps pour comprendre le cocasse de la situation et réaliser que je n'étais pas devenu fils de dieu ou enfant de Marie. Et oui, vous l'avez compris. Je n'ai pas réellement marché sur l'eau.

jésus sur l'eau

Alors, pour le moment, j'ai changé un joint mais ça n'a pas résolu grand chose. J'ai fermé l'arrivée d'eau au compteur et je suis allé chercher la lampe à souder, l'étain, la pâte à décaper et on va tenter de réparer cette fuite. Parce que, en y regardant mieux, c'est bien plus grave qu'un simple joint.

mercredi 1 juillet 2009

Congés payés

Depuis ce jour midi, je suis potentiellement en congés pour tout le reste du mois de juillet.

Cette année, j'ai prévu de ne pas profiter de mes congés pour travailler dans ma maison. J'aime prendre ce genre de résolutions. J'arrive assez bien à les respecter et à m'y tenir. Ce mois de juillet va être consacré à la vache. Je vais tenter d'en dessiner plein. C'est un peu mal parti puisque, aujourd'hui, je n'en ai même pas terminé une. Faut dire que cela faisait quelques jours que je ne l'avais pas dessinée, cette vache de vache et qu'il a fallu que je m'y remette. Elle était un peu trop grosse à mon goût. Je ne la tiens pas encore parfaitement. D'ici quelque temps, si tout va bien, je la dessinerai presque d'une façon automatique et pourrait mieux m'attacher à ajouter des détails, à lui faire prendre des postures, des attitudes.

Donc, je suis en congés. Je ne suis pas certain que mon cher patron l'ait bien compris. Il m'a refusé le mois d'août au motif qu'il fallait quelqu'un pour s'occuper des commandes éventuelles, il ne va pas me piquer le mois de juillet ! Aujourd'hui, il a commencé à évoquer tout un tas de choses qu'il conviendrait de faire dans les semaines à venir. Je l'ai écouté d'une oreille attentive tout en me demandant pourquoi diable il me disait tout cela. Je me demande vraiment s'il a bien compris que je suis en congés. On va peut être rigoler un peu, lundi prochain.

Il fait chaud. Les volets sont fermés et j'essaie d'empêcher la chaleur de trop rentrer. La radio fournit un fond sonore et je dessine depuis le début de l'après-midi. Là, je fais une pause pour écrire ce billet et j'y retourne. Je me demande aussi ce que je vais manger. J'ai des courgettes qu'il va falloir que je me décide à bouffer avant qu'elles pourrissent. J'ai aussi des tomates. Je me demande parfois pourquoi j'achète des trucs comme ça. Je suis en congés, je vais bien trouver un peu de temps pour cuisiner quelque chose. Bon. Je retourne bosser, je suis en congés.

congés payés

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