Moto et logiciels libres

Aujourd'hui, je n'ai pas dessiné de vache.

Hier, après avoir dessiné une vache et dans l'attente d'une idée géniale qui n'est pas venue, j'ai commencé à dessiner une moto. Dessiner une moto, c'est souvent ce que je fais lorsque je n'ai rien de mieux à faire. Ne me demandez pas pourquoi, je n'ai pas envie de vous répondre.
Ce matin, je me suis levé tard mais il faut reconnaître que je me suis couché tard aussi, ce matin. En buvant un café j'ai jeté un œil le plus torve que j'ai pu sur le dessin de moto commencé hier et laissé inachevé. J'ai repris le crayon et la gomme pour le finir et après un nouveau café je me suis lancé dans un encrage approximatif dont seul moi ai le secret. J'ai voulu essayer un pinceau que je n'avais pas essayé depuis longtemps. Il est bizarre, ce pinceau. Pas franchement mauvais, assez nerveux, mais l'encre sèche très vite sur ses poils. Je vais le nettoyer et tenter de l'enduire d'un peu de corps gras (je passe les poils sur le front) avant de l'essayer de nouveau.

moto 250cc Tout à l'heure, je vais aller chez mon copain dont je vous parlais récemment pour tenter de réparer son PC. J'ai préparé un CD avec des logiciels libres que je vais essayer de lui imposer en lieu et place des logiciels de chez Microsoft, OpenOffice à la place de la vielle suite Office ; Firefox pour remplacer son Internet Explorer 5 ; Thunderbird pour remplacer Outlook Express. Je ne dirais pas que ce copain est psycho-rigide mais tout de même, je doute un peu qu'il accepte sans rechigner de changer ses (mauvaises) habitudes.
Toutefois, il faut reconnaître qu'il est difficile d'accepter de changer ses habitudes et je me souviens encore des difficultés que j'ai pu rencontrer lorsque j'ai dû apprendre (malgré moi) à utiliser Windows dans le cadre professionnel pour des raisons de maintenance informatique. J'ai beaucoup rechigné, à l'époque. Je n'avais pas du tout envie de toucher à ce système. En fait, je me suis fait avoir à mon propre piège. Au début, j'ai pris sur moi d'assurer la maintenance du parc de Macintosh au motif que la personne qui prétendait s'en occuper était d'une rare nullité et que je m'y connaissais visiblement bien mieux. En ces temps lointains, les Macintosh présents dans la société tournaient sous Mac OS 9 et, il faut bien le reconnaître, il n'était pas bien rare d'avoir besoin de bidouiller dans le système. Je refusais alors de toucher au moindre PC par idéologie d'une part et parce que je n'y connaissais rien d'autre part.

Mais bon, un jour j'ai commis l'erreur fatale de réussir à dépanner un PC. Alors, on m'a bombardé responsable du parc informatique, responsable du serveur et responsable du réseau dans son entier. J'aurais jamais dû faire croire que j'avais quelques compétences dans le domaine de l'informatique. En fait, je n'en ai aucune. Juste, je crois bien que j'ai le don de causer aux ordinateurs. Je les comprends, ces bestioles.

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