juin 2009 (30)

mardi 30 juin 2009

Si j'avais une idée, j'aurais peut-être un sujet

C'est sans doute un effet délétère de la chaleur sur ma pauvre vieille cervelle. Elle semble s'être arrêtée de fonctionner complètement. C'est comme si elle tournait au ralenti pour ne plus assurer que le strict minimum syndical.

Je ne vais pas vous raconter que j'ai cherché une idée toute la journée. Je n'ai commencé qu'en rentrant du boulot, il y a à peine une heure. J'ai bien essayé de trouver quelque chose à faire avec cette histoire d'avion qui s'est écrasé je ne sais même pas trop où mais je n'ai rien trouvé de bien intéressant.

Ce midi, mon patron m'a invité au restaurant avec deux collègues et sa copine. Un restaurant de Périgueux où j'allais pour la première fois, qui n'est pas mal mais qui, me semble-t-il a quelques accointances avec l'évéché de Périgueux. Je n'en suis pas certain. Il n'y avait pas d'hosties au menu et on ne nous a pas fait réciter de prière. Le vin ne semblait pas être de messe et le repas était plutôt pas mal du tout. Par contre, il y avait pas mal de personnes clairement catholiques. Pas bien grave.
Mais ça ne m'a pas donné d'idée pour ce billet. La digestion ajoutée à la chaleur, ça n'aide pas. Dans le même temps, je commence un peu à vous connaître et à comprendre vos goûts. Moins c'est intéressant et plus vous vous exprimez. C'est amusant. Je ne pense pas qu'une idée arrivera d'ici minuit. Demain, j'essaierai de vous faire un dessin.

lundi 29 juin 2009

Bon sang de bonsoir !

C'est l'été, il fait chaud. Normal. Rien à redire. C'est l'été, je suis au boulot où je m'emmerde et ça aussi c'est normal.

Puisque je m'ennuie, je dessine. Je suis déjà en train de réfléchir à un nouveau personnage. Pour m'aider à faire le vide dans le dedans de la tête, j'écoute de la musique. En fouillant dans ce qu'il y a de disponible ici, je tombe sur la bande originale de "Il était une fois dans l'Ouest", de Ennio Morricone. Je ne vais pas faire un article sur ce seul sujet, on risque de ne pas aller bien loin.

Je suis rentré. Je me suis fait un peu de café et j'essaie de récupérer de cette ennuyeuse journée. Le mois de juin se termine doucement. Bientôt la moitié de l'année de passée. Pour mes congés, je ne savais pas trop que faire. Je n'avais aucune intention de bouger de chez moi mais j'avais un peu peur de m'y ennuyer. Maintenant que je sais que je vais avoir des dessins à faire, je trouve que c'est une excellente chose. Je vais essayer d'adopter un rythme de travail intéressant. Dans mon idée, il faudrait que je parvienne à faire deux ou trois dessins encrés par jour. Ce qui est chronophage, c'est cette manie de mettre du détail. Heureusement que je suis un gros fainéant, j'en mettrais encore plus, sinon.
Aujourd'hui, j'ai dessiné un peu mais je n'ai rien numérisé et je n'ai donc rien à vous présenter. J'essaierai de faire mieux demain.

dimanche 28 juin 2009

Repoussons les limites

Une société en progrès, c'est une société capable de repousser ses limites. Grâce à l'équipe gourvernementale à nous qu'on a en France les limites de la vieillesse sont en passe d'être repoussées aux calendes grecques pour le plus grand bonheur de tout un chacun.

C'est un fait acquis, on vit de plus en plus vieux et de mieux en mieux. Tout cela grâce à qui ? Grâce à nos gouvernants. Oui. Alors, puisque l'on vit plus longtemps et mieux, est-ce raisonnable d'être considéré comme vieux alors que pas du tout ? A quel âge est-on vieux, de nos jours ? C'est ça la bonne question. Moi, je suis déjà vieux mais c'est parce que j'ai abusé des drogues mais il y a plein de personnes qui sont encore avides de travailler plus pour gagner plus en notre beau pays de France. Et plus que l'on travaille longtemps, plus que l'on cotise plus pour les retraites des vraiment vieux de chez vieux. Je ne comprends pas que l'idée puisse en chagriner certains.

âge de la retraite

samedi 27 juin 2009

On cause, on cause...

Que voulais-je vous dire, aujourd'hui ? Je vous assure que j'avais une idée, ce matin. J'aurais dû la noter.

J'aurais pu vous faire un dessin. De vache, par exemple. Surtout que j'en ai des tout faits. Ça ne m'aurait pas coûté beaucoup d'en publier un. Je ne l'ai pas fait. J'aurais pu vous faire un dessin, un dessin sans vache. J'aurais pu surtout que j'avais un peu comme une idée de dessin à faire pour le blog et que ce dessin aurait été bien en rapport avec l'idée que j'avais. Mais comme j'ai perdu l'idée, je ne sais plus bien ce que devait représenter le dessin. C'est sot.
Je sais qu'un jour j'avais envie de parler de la misère. C'est un sujet que j'aime bien, la misère. Un jour, je vous parlerai de la misère, promis. Seulement, ça ne me dit pas ce que je vais pouvoir vous raconter, moi, aujourd'hui. Il faut dire que Michael Jackson ne meurt pas tous les jours. Mine de rien, le billet d'hier a fait péter les scores de visites de ce blog.

Ce qui m'ennuie un peu, c'est que demain il risque aussi d'y avoir un billet sans intérêt. Dans le fond je vous aime bien et ça me peine de ne pas vous donner du contenu de qualité. C'est sincère, hein, ce n'est pas pour me moquer, ce n'est pas de l'ironie. D'ailleurs, je suis incapable d'ironiser. Je ne sais pas faire.

dessin pas pire

Aujourd'hui, j'ai eu la visite d'une copine que je n'avais pas vu depuis au moins deux ans. Elle est passée en coup de vent en rentrant d'une fête sur le Bassin d'Arcachon. Ça m'a fait plaisir de la revoir et d'avoir des nouvelles de sa petite famille. On a parlé de copains communs et de nos vies. Et puis, j'ai aussi eu un courrier électronique d'un copain dont j'étais sans nouvelles depuis... plus de dix ans. Facilement plus de dix ans. Il mériterait que je fasse un billet à son sujet. En gros, c'est grâce à lui (à cause de lui) que j'en suis où j'en suis aujourd'hui. C'est lui, c'est certain, qui m'a donné l'envie de dessiner. Il doit s'en souvenir mais à l'époque où nous nous sommes rencontrés, je ne savais pas dessiner. Il m'a donné l'envie de m'y mettre, de bosser, de trouver comment utiliser un crayon et du papier pour faire quelque chose qui ressemble à quelque chose. Merci, Alain !

vendredi 26 juin 2009

Bambi est mort

mickael jackson

Je tiens sincèrement à le remercier parce que je n'avais pas beaucoup d'idée pour le billet du jour et il m'en a donné une. Merci.

jeudi 25 juin 2009

Tu veux être dessinateur ? Prouve-le !

Alors que l'on va dire que la Vache est pratiquement vendue et qu'elle devrait être déclinée en cartes postales de toute splendeur dans les mois à venir, je prends conscience que ça va être à moi de dessiner ce personnage. J'aurais dû faire gaffe, je sentais bien qu'il allait y avoir un piège. Merde.

Aujourd'hui, j'ai pris conscience de ce que les gens ne se satisfaisaient pas de paroles. Ils veulent aussi des actes, les gens. Ils sont vicieux, les gens. Là, par exemple, moi, je me satisfais bien des simples paroles. Lorsque j'en ai envie, je dis que je suis dessinateur et ça devrait, selon moi, suffire. Mais non. Voilà que l'on veut que je le prouve un tant soit peu. Par exemple en montrant des dessins. Comme si je demandais à un croque-mort de me montrer un cadavre histoire de me prouver qu'il l'est bien, croque-mort ! C'est ridicule. Un flic, je ne lui demande jamais de me prouver qu'il est idiot, par exemple. Je le crois sur parole.
Alors là, donc, on m'a demandé de prouver le fait que je suis bien dessinateur. Dessinateur humoristique, hein ! Pas "bon" dessinateur. C'est déjà moins pire, plus facile. Non parce que dessinateur humoristique, globalement, ça permet de faire un peu n'importe quoi. C'est mieux pour les médiocres. Ça m'arrange. Notez que médiocre, ce n'est pas si mal. Médiocre, c'est moyen. Ni bon ni mauvais. C'est un peu ce que je pense être, ça. Ni bon ni mauvais. Ce n'est déjà pas si mal. J'en connais des bien plus mauvais et des bien plus meilleurs. Il faut de tout pour faire un monde.
Et donc, on me demande si, des fois, j'arriverais éventuellement à dessiner une vache. Et ça, ça tombe rudement bien puisque, vous le savez si vous passez par ici de temps en temps, une vache, j'en ai une dans mes cartons. Plusieurs fois elle a failli se trouver un éditeur mais là, cette fois, on peut considérer que c'est fait. Au passage, je vous remercie beaucoup pour le coup de main qui m'a conduit à l'habiller. Je crois que ça a été décisif. Merci, je vous revaudrai ça en organisant une grande fête chez moi où vous serez tous invités. C'est promis. Juré. On la fera par Internet interposé. Vous chez vous, moi chez moi. Une cyber fête d'enfer ! Vous verrez.

Alors, maintenant que j'ai bien fanfaronné, j'ai le doute qui m'assaille. Cette vache là, je vais pouvoir la dessiner ? Je n'en sais rien. Pour conjurer le mauvais sort, j'ai commencé par acheter plein de papier, des mines pour mon porte-mine, un nouveau feutre pour faire je ne sais quoi. J'ai le matériel, faut que j'apprenne à m'en servir.

dessinateur ?

Il y a toujours ces histoires d'idées. Aujourd'hui, par exemple, j'en ai dessiné une, de vache. Elle me semble plutôt réussie mais je ne vous la montre pas parce que je ne l'ai pas encrée. Peut-être une autre fois. Seulement, si j'ai un dessin, je n'ai pas l'idée qui pourrait aller avec. Alors, oui, on me dira que c'est un dessin qui ressort plutôt de l'exercice et que, par conséquent, on peut comprendre qu'il n'y ait pas d'idée pour l'accompagner. On pourra me le dire. Je ne suis pas totalement contre cette proposition. Néanmoins, il me semble que ce serait bien mieux si j'avais une idée avant de faire le dessin. Au moins une idée de dessin, vous voyez ? Une idée de mouvement ou de situation, rien de plus, juste cela.

J'ai fait une sieste et j'en ai profité pour faire un drôle de rêve. J'étais le Général de Gaulle aux commandes d'un bouteur (c'est le mot français pour bulldozer) et je me frayais un passage dans la jungle en pleine déroute des armées allemandes et nazis. J'arrive à une maison en ruine où se trouvent quelques soldats ou maquisards ou partisans (quelque chose comme ça) et un soldat allemand, habillé en noir comme les SS. Je le crois mort mais voilà qu'il lève une arme et tire. Je me retrouve dehors avec un fusil dont je ne sais pas me servir et je ne suis plus le Général de Gaulle. Là, je préfère me réveiller. C'est mauvais pour la santé mentale, la sieste !
Je ne vais pas chercher à analyser ce rêve, hein. Vaut mieux pas, je pense. Ça me ferait encore de la peine et me plongerai dans des pensées inquiètes à mon sujet. Je vais plutôt réfléchir à ce que je pourrais me faire à manger et à quel dessin de vache je pourrais bien faire.

mercredi 24 juin 2009

La vache, elle est moderne

C'est une chose entendue, Internet est partout, chez tout le monde ou presque et est en passe de remporter la partie. Face au réseau des réseaux, que peut encore attendre le courrier traditionnel, avec son vieux papier, sa vieille encre, sa vieille enveloppe, son vieux timbre et sa vieille boîte à lettres ? Hein ? On s'demande, non ?

Avant d'avoir Internet chez moi, j'étais un fervent partisan de l'acte épistolaire classique. J'aimais beaucoup écrire des lettres sur du papier, avec un beau stylo plume, les glisser dans des enveloppes, choisir un joli timbre et laisser partir le courrier. J'aimais cette histoire de temps, le temps entre l'écriture et celui de la lecture et aussi celui de la réponse. Mais voilà que le courrier électronique a débarqué. Maintenant, j'envoie plus de e-mail que de lettres. Et ne parlons même pas des cartes postales !

Alors, parce que Cow-Cow veut vivre pleinement son époque, elle se met, elle aussi, à l'informatique !

cow-cow

mardi 23 juin 2009

Ça vient peut-être du cerveau

Ce soir, en rentrant du boulot, j'avais un travail hyper urgent à faire et il fallait aussi que j'appelle une copine. Je me suis dit que je ferai ce billet quotidien après avoir trouvé une idée de dessin à faire et après avoir trouvé quoi me faire à manger.

Il est bientôt 20 heures. Le travail urgent, je l'ai fait. J'ai aussi appelé ma copine. Par contre, je n'ai pas trouvé d'idée de dessin et, par conséquent, je n'ai pas fait de dessin. Je n'ai pas non plus trouvé d'idée pour mon repas. Pour ce dernier point, je sens que ça va se terminer un peu lamentablement par des pâtes agrémentées d'une manière assez ignoble. Par contre, pour ce qui est du dessin, c'est autre chose. Je peux, si je le veux, faire n'importe quoi sur un bout de papier et vous le balancer en vous racontant que c'est de l'art graphique conceptuel. J'hésite un peu et, de toutes les façons, j'ai plutôt faim qu'envie de dessiner, dans l'instant présent, à bientôt 20 heures ce mardi soir.
Le mardi soir, c'est le soir où je sors les poubelles vu que le camion de collecte des ordures ménagères passe tôt le matin du mercredi. D'ailleurs, il va falloir que je pense à payer ma facture concernant cette histoire d'ordures ménagères. Je n'aime pas trop payer mes factures.
Alors, je vais peut-être bien me faire cuire des nouilles. Des macaroni ou des spaghetti. J'ai les deux. Je préfère les spaghetti mais je considère que lorsqu'il s'agit de manger histoire de manger, il vaut mieux les macaroni. Ne me demandez pas pourquoi, je trouve que les spaghetti sont plus "nobles" que les macaroni. C'est con, non ? C'est comme ça. Alors, si j'en reste à cette non-idée de macaroni là que j'ai dans la tête depuis que j'en ai parlé, on peut facilement s'imaginer que le repas de ce soir sera purement utilitaire. Il aura pour but de me nourrir et c'est tout. Vu qu'il y a plein de gens de par le vaste monde qui n'ont rien à manger, c'est déjà pas mal.

Je vais dans la cuisine, je prends la casserole que j'utilise par habitude pour me faire mes pâtes et j'y fais couler de l'eau du robinet. Je pose une sorte de couvercle sur cette casserole, je prends la boîte d'allumettes, tourne le robinet de la bouteille de gaz, craque une allumette prélevée dans la boîte et présente la flamme à proximité du brûleur tout en tournant le robinet de la cuisinière. L'eau commence à chauffer. Tout à l'heure, dès qu'elle bouillira, j'y ajouterai du gros sel puis les macaroni. Je mélangerai un peu puis j'attendrai quelques minutes. Au bout d'un moment, j'irai voir, je goûterai et déciderai s'il convient ou non de poursuivre encore un peu la cuisson. C'est hyper passionnant.
Si l'envie me prend de le faire, j'ajouterai alors peut-être un peu de basilic frais au pâtes égouttées. Ou alors, allez savoir, je ferai cuire un œuf au plat. Je n'ai pas encore décidé. Je n'ai plus grand chose de mangeable, chez moi. Enfin si, j'aurais bien plein de choses mais là, je n'ai pas envie de préparer du compliqué ou supposé comme tel. Soyons simples.

Avec tout ça, vous pensez bien, l'idée de dessin n'est toujours pas venue. Ce n'est pas de parler de la cuisson des pâtes qui va faire venir l'inspiration. Je ne vais tout de même pas dessiner un macaroni ! Alors, puisque je n'ai pas l'idée attendue, je continue à l'attendre. J'ai du papier, un crayon, une gomme. Tout cet attirail est là, sur la table, à mes côtés, dans l'attente du surgissement de cette idée. C'est sympa, les objets, ça sait se montrer patient et compréhensif. Regardez, même le iBook se satisfait de son morceau de bouchon de liège sans faire d'histoire. J'en connais qui rechignerait un peu si leur médecin leur racontait qu'on allait les soigner avec une rondelle de liège ! Le iBook, non. Il est sympa, le iBook.

Mais déjà l'eau bout. Je verse une poignée de gros sel, les macaroni et je remue. Là, je me dis que je vais aussi faire des œufs au plat. J'ai le droit de faire ce que je veux comme je veux, c'est pour moi. Que je ne vous entende pas critiquer ma façon de faire ! Alors, je sors deux œufs et aussi du beurre et une poêle. Je craque une autre allumette et j'allume le feu sous une poêle de dimension modeste mais suffisante pour ce que j'en compte faire d'ici quelques minutes.
Ce qui est plaisant, c'est de se dire qu'en ce moment même, nous sommes sans doute plusieurs à faire peu ou prou exactement les mêmes préparatifs culinaires. Je suis intimement persuadé que ce que je vais manger ce soir, nous sommes un bon nombre à nous l'être préparé pour ce repas du mardi soir. C'est fou.

Maintenant qu'il est bientôt 21 heures et que j'ai mangé je peux m'interroger sur la probabilité que je fasse un dessin aujourd'hui. Je ne suis pas encore couché et j'ai encore un peu de temps pour en faire un mais je n'y crois plus beaucoup. De temps en temps, je prends mon crayon et je tente de faire un dessin. Là, par exemple, je viens de faire un personnage amusant. Une gueule amusante, plus exactement. Je n'ai pas terminé le personnage. Je le laisse tomber et je vais partir sur autre chose. Je vous assure, c'est mieux ainsi.
Mais surtout, je crois qu'il ne faut pas trop chercher les idées quand elles se refusent à arriver. Doucement, tranquillement, la nuit est en train de tomber. Dans la pénombre de la pièce, les volets fermés, je fais une nouvelle tentative de dessin tout en écoutant la radio. Je n'arrive vraiment à rien. C'est dingue, ça, tout de même. Et pourtant, vous me croyez si vous le voulez, j'ai tout un tas de crobards sur la table, là, sous les yeux. Il y a même des débuts de trucs prometteurs. Enfin bon... Je ne vais pas vous ennuyer plus longtemps avec mes bavardages. Et puis, c'est mardi, j'ai les poubelles à sortir.

lundi 22 juin 2009

Je ne vais pas vous faire perdre votre temps

Quand on n'a rien à dire, rien à montrer, il ne faut pas se forcer. C'est ce que je me dis aujourd'hui. Il faut voir le bon côté des choses : vous allez pouvoir vous occuper à des occupations sérieuses.

Encore un jour sans dessin. Jusqu'à preuve du contraire, il n'y aura pas de nouveau petit dessin sur le blog, aujourd'hui. Rien ne peut laisser croire qu'il y en aura un demain. Ce n'est pas vraiment que je n'ai pas d'idée ou que je n'ai pas envie, non. Un peu tout de même mais ce n'est pas simplement cela.
Au fond, je ne sais pas pourquoi je n'ai pas fait de dessin ce matin. Parce que je suis au boulot, sans doute. Et puis, je n'ai pas grand chose à raconter non plus. Décidément, voilà bien un billet inutile !

dimanche 21 juin 2009

C'est l'été

C'était le billet du jour. A demain.

samedi 20 juin 2009

La vache, elle fait de la pâtisserie

Je continue à chercher ce personnage. Si, pour le moment, on peut dire que je m'arrête sur l'idée de la vache avec sa robe en tergal et ses godillots à lacet, on ne peut pas dire que je maîtrise encore complètement le personnage.

Par exemple, il y a plusieurs mois, j'avais réfléchi à une sorte de logo. Il ne me semblait pas trop mal mais maintenant, je me demande s'il colle encore à ce que la vache est devenue.

logo cow-cow

Mais ce n'est pas le plus important. Pour le moment, je dessine donc cette vache et le dernier dessin ne me plaît pas trop. Enfin bon, je compte sur vous pour me dire ce que vous en pensez si jamais il vous arrive de penser quoi que ce soit à son sujet.

cow-cow

Et puis, il y a quelque chose dont j'ai envie, c'est de faire les lettrages à la main. Mais là, pour le moment, je ne sais pas trop quel outil utiliser. Le pinceau ne me donne pas satisfaction et il faut que je trouve autre chose. Je crois qu'il va falloir que j'arrive à retrouver un feutre comme celui que j'avais il y a plusieurs années. Je ne me souviens plus de la marque mais c'était un outil vraiment bien, dans mon souvenir.

vendredi 19 juin 2009

Le pinard, ça devrait être obligatoire !

S'il n'y avait pas de raisin, s'il n'y avait pas de viticulteurs, de vigneron, de bouteille et de consommateur de vin, mon iBook ne fonctionnerait pas.

C'est un problème connu des iBook© de chez Apple©. La puce vidéo est enfichée dans la carte-mère et il peut lui arriver de se dessouder. Alors, le iBook ne fonctionne plus et c'est bien dommage. Plusieurs solutions existent pour réparer ces iBook malades.
On peut faire appel à un professionnel qui va, contre une bonne poignée d'euros, vous refaire les soudures. C'est la méthode recommandée. Il y a la méthode "de l'extrême". On démonte le iBook, on localise la puce graphique, on nettoie la pâte thermique, on place à la surface de la puce une coupelle contenant un peu d'alcool à brûler (ou bien une bougie chauffe-plat) et on met le feu. La chaleur produite doit refaire les soudures. Après, on teste et, si ça fonctionne, on remet de la pâte thermique et on remonte le iBook. Et puis, il y a la méthode plus douce de la cale. D'abord, on s'assure qu'en faisant pression sur la puce graphique le iBook accepte de démarrer. Ensuite, on fait une cale que l'on place entre la tôle de dissipation de chaleur et la coque du iBook et on remonte. C'est cette méthode que j'ai retenue, en partie parce que je n'ai pas de pâte thermique chez moi.

Sur Internet, on trouve toutes ces méthodes expliquées et démontrées. On trouve des films, des images, des articles. La seule chose qui peut vous arrêter, c'est la crainte de ne pas parvenir à démonter la machine. Ce n'est pas très compliqué. Il faut juste un petit peu de méthode et de patience, un tournevis cruciforme et une clé allen. D'abord, vous enlevez la batterie. Pour enlever la batterie, il faut retourner le iBook et c'est un coup de chance puisque c'est justement lorsqu'il est retourné que l'on peut le démonter !
Alors, là il faut commencer par enlever les trois patins en plastique. Il faut y aller doucement parce qu'ils ont tendance à se fendre puis à casser. Sous les patins, une vis. On les enlève. Il y a aussi une vis au milieu de la coque. On l'enlève aussi. Après, on enlève les quatre vis situées dans le logement de la batterie. Là, avec douceur et fermeté, on commence à retirer la coque en plastique. Il faut faire levier avec un outil fin et un peu large qui ne risque pas d'abîmer la coque. C'est crispant, on peut avoir peur de tout casser mais c'est la condition sine qua non pour parvenir à quelque chose.
Si vous êtes parvenu à retirer la coque, vous arrivez à une tôle qui a pour but de dissiper la chaleur et de protéger la carte-mère. Si vous voulez juste mettre une cale, vous n'avez plus rien à déposer. Sinon, il vous faut l'enlever. Rien de bien difficile, juste des petites vis, quelques bouts d'adhésif et quelques bandes de métal adhésif. Moi, je l'ai enlevée pour voir mais je n'étais pas obligé. Quoi que, tout de même, je pense que c'est plus simple de l'enlever pour pouvoir bien appuyer sur la puce graphique afin de faire les essais.
Donc, là, vous faites attention à ce que vous faites, vous prenez bien garde de ne pas risquer de laisser tomber quoi que ce soit sur la carte-mère et vous branchez l'alimentation. Tout en appuyant sur la puce graphique, vous appuyez sur le bouton de démarrage du iBook. Si le problème vient bien de là, vous devriez constater que le iBook démarre et que l'écran s'allume ! Joie !
Alors voilà. Maintenant, il faut trouver un moyen de faire une cale efficace. Sur le site www.macbook-fr.com/ tout est bien expliqué et on préconise de faire cette cale avec une ailette de radiateur de processeur et des petits dômes en plastique. Pour ma part, je n'ai pas de radiateur de processeur et pas de dôme de plastique. Par contre, j'ai un bouchon de liège de bouteille de vin sur la table. Et alors, je me dis quoi ? Je me dis que, peut-être bien que si j'en découpe une rondelle, ça va pouvoir faire une cale. Alors, je prends un cutter, je découpe ma rondelle, je la place là où il faut et je remonte le iBook. Je branche l'alimentation et j'appuie sur le bouton de démarrage. Ça fonctionne. A l'heure où j'écris ce billet, sur le iBook, cela fait presque une journée complète qu'il fonctionne sans souci. Alors, moi je dis que le pinard, c'est bien utile, tout de même !

iBook

jeudi 18 juin 2009

La vache, elle l'a lu dans le journal

cow-cow

mercredi 17 juin 2009

Elle a le look, Cow-Cow !

Attentif à toutes vos remarques et suggestions, je suis aujourd'hui en mesure de vous présenter l'ultime version de Cow-Cow. Ouf ! J'en ai bavé pour ce personnage !

Cette fois, plus rien à dire. C'est parfait. C'est sûr. J'ai réussi à ménager la chèvre et le chou. On ne voulait pas de pis, pas grave, j'en fais un sac à main ; on la voulait plus féminine, vêtue d'une petite robe légère ? C'est fait. On voulait la voir avec des chaussures montantes à lacets ? Mission accomplie. Cette fois-ci, j'en suis certain, je tiens mon personnage ! C'est pas trop tôt !

cow cow

mardi 16 juin 2009

La vache, elle va se rhabiller

De temps en temps, il faut savoir se remettre en question et écouter les critiques. Lorsque celles-ci vont toutes dans le même sens, c'est qu'il y a quelque chose à entendre et des conséquences à en tirer.

Face à la levée victorienne de boucliers prudes, je tends l'oreille et me dis que l'humanité n'est pas encore tout à fait prête à recevoir Cow-Cow tel que son créateur l'a fait naître. Soit. Un génie est souvent un incompris.
Cela a commencé par un refus net et sans appel des pis de Cow-Cow. Je n'en ai pas fait cas. Et puis, quelques uns ont avancé que c'étaient les mains qui n'allaient pas. On m'a dit que Cow-Cow manquait de taches, qu'elle avait un regard idiot, qu'elle était par trop androgyne ou bien qu'elle n'était pas assez grosse. Bref, il y a quelque chose qui ne va pas et on ne sait trop dire ce que c'est. Moi-même, je sens bien qu'il manque quelque chose à ce personnage.

Et puis, Juliette se permet de m'envoyer un dessin modifié par elle :

cow-cow

Peu de temps après, c'est au tour de zaréelle de m'envoyer sa version modifiée :

cow-cow

Enfin, c'est au tour de clafy de se prêter au jeu.

cow-cow

Et jusqu'à notre brave ami Nono qui y va de sa vision de Cow-Cow !




Là, étant tout de même un peu plus que la simple moitié d'un con, je me dis qu'il y a quelque chose que l'on cherche à me faire comprendre. Je ne suis pas totalement bouché à l'émeri et alors, je prends une feuille de papier, un crayon, un pinceau et de l'encre de chine et je me penche sur la question. Voilà ce que cela donne : cow-cow

Alors ? Elle gagne quelque chose, Cow-Cow, là ?

lundi 15 juin 2009

Nouvel exercice vache

Ah tiens ? On est déjà aujourd'hui ? Bon. Un billet avant d'aller bosser. Un billet, oui... Ah ! Et pourquoi pas un dessin puisque j'ai le temps d'en finir un ?

Celui qui a dit que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt est un âne. Je me lève tôt et je suis déjà aujourd'hui. L'avenir d'hier est tombé dans le présent. Mince alors. Zut et flûte ! Quoi qu'il en soit, je viens d'encrer un dessin commencé hier. L'idée serait du genre : Hum... Oui, c'est bon. C'est bien votre anniversaire.

cow-cow

dimanche 14 juin 2009

Vache d'exercice

Ce matin, je me réveille à 5 heures et 12 minutes. C'est précis. Je me fais du café que je bois sans plus de cérémonie et je fais un dessin. A présent, je me fais du thé.

Mais pourquoi vous m'offrez une bougie ? C'est ce que pourrait dire Cow-Cow. Elle pourrait très bien dire autre chose. Par exemple, elle pourrait dire : "Tu ne devineras jamais pourquoi on t'offre cette bougie". Peu importe. Ce n'est qu'un exercice.

cow-cow

Il va falloir que j'achète du papier. Je n'en ai plus. Il va falloir que j'achète du papier et que je parvienne à faire quelque chose de ce personnage. Il ne me plaît toujours pas vraiment. Je ne sais pas analyser ce qui ne me plaît pas. C'est bizarre. Il y a un truc. J'essaie des pistes. Là, mains à quatre doigts et jambes pas trop fines avec des chaussures montantes. J'hésite, j'hésite. Puisque la journée est loin d'être terminée et qu'il semblerait qu'il va pleuvoir, je vais tenter de dessiner une nouvelle vache... ou deux.

Ce qui est étonnant, c'est que ce personnage semble bien intéresser les gens mais dans le même temps, j'ai le sentiment que ces gens ne l'aiment pas. Par contre, la Peste n'intéresse pas grand monde mais tout le monde semble plutôt bien l'aimer. C'est pareil pour moi. Je préfère la Peste à Cow-Cow. De très loin ! Je préfère aussi le Rat à la vache. Bizarre, bizarre, cette affaire. Bizarre.

samedi 13 juin 2009

Fabriqué en RPC

Pour vous dire la vérité, ce matin j'avais l'intention de faire un dessin, de finir la colorisation de celui d'hier, de faire deux ou trois bricoles et d'aller faire quelques courses rapides. Tout cela est tombé à l'eau à cause d'un appareil qui est tombé en panne.

Au fond, je sais que ce n'est pas le fait que l'appareil en question soit manufacturé en République Populaire de Chine qui pose problème. Il aurait été conçu et assemblé en France, ça aurait été la même chose. Non, ce qui est vraiment agaçant, c'est que cet appareil, que je n'utilise pas souvent, soit en panne juste au moment où j'en ai besoin. La dernière fois que je m'en suis servi, il y a quelques mois, il fonctionnait très bien. Je le ressors, il ne fonctionne plus. C'est étrange, je trouve. Bon. Comme ce n'est pas un appareil très cher, je m'étais déjà mis en tête d'en racheter un ces jours prochains. Seulement, j'aurais bien aimé l'utiliser aujourd'hui. C'est ballot.
Alors, foutu pour foutu, je me mets en tête de le démonter pour voir ce qu'il a dans le ventre et, le cas échéant, de le réparer. Oui mais ! Comment ça s'ouvre, ce truc ? Pas de vis apparente, rien. J'ai beau le tourner et le retourner, je ne vois rien d'autre qu'une coque en matière plastique très probablement clipsée. Diable. Je n'aime pas beaucoup cela. Je prends un petit tournevis et commence à tenter de faire levier dans les interstices visibles. Ça force mais voilà une partie qui semble vouloir céder. Je passe de l'autre côté, fais pareil. A présent, il faudrait enlever la partie avant qui semble bien servir à solidariser les deux parties du corps lui-même. Bon. Ne voyant rien d'autre à faire, je force un peu. Paf ! Un bout de plastique qui casse. Je continue malgré tout. Enfin, voilà la bestiole ouverte.
Que trouvons-nous à l'intérieur de l'engin ? Alors, deux accumulateurs soudés sur une sorte de circuit imprimé. De là, deux fils qui partent vers un petit moteur. Bien. Je sors mon multimètre et commence par m'assurer que le chargeur livré avec l'appareil délivre bien son content de courant continu. De ce côté, avec 2,4 volts mesurés, je considère que c'est bon. Le transformateur porte comme indication qu'il se doit de fournir 2,4 volts. Nous sommes dans les tolérances admissibles. Bien. Alors quoi ? Est-ce que le courant arrive aux accumulateurs ? Oui. Je mesure, chaque accumulateur est chargé à environ 1,25 volts. Alors, me dis-je in petto à moi-même et à voix basse, c'est sans doute que le moteur ne fonctionne plus. Je regarde les deux fils, une soudure me semble bien fragile. J'attrape deux petits bouts de fils électriques et connecte le moteur directement à la source de courant. Il vrombit, il tourne. Ce n'est pas lui le fautif. Alors, bien sûr, ce ne peut plus être que ce qui fait office d'interrupteur. Une splendide pièce de plastique moulé avec science et amour sur laquelle vient se fixer, presque par magie, une petite languette de cuivre joliment ouvragée. Enfin, devrait venir se fixer parce que là, la languette gît au fond de la coque. Il faut dire que la colle, même la meilleure, ça ne tient que le temps que ça veut bien tenir. De la colle adaptée, je n'en ai pas. Que puis-je faire pour tenter une opération de secours à la Mac Gyver ?
Je m'avise que la petite languette de cuivre est munie de trois petits trous et je me dis alors que je pourrais peut-être, avec la grâce de dieu, tenter de la fixer à l'aide de morceaux de trombone que je chaufferais à la flamme d'une bougie. Et pourquoi pas, après tout ? C'est une réparation de fortune, hein ! Je prends une fine paire de pinces, un trombone et je commence à opérer. Je chauffe, j'enfonce le bout de trombone dans la pièce en plastique à travers un des trous de la languette, j'attends un peu, m'assure que le morceau de trombone est bien "soudé" au plastique, coupe le trombone, le replie et passe à un autre bout pour un autre trou.



Avant de tout remonter, je fais un essai pour m'assurer que ça peut fonctionner. Ça fonctionne. Bien. Maintenant, le remontage. Première chose, je vois qu'un bout de plastique n'a que très modérément apprécié le démontage. Il est près à lâcher et il va falloir y aller doucem... Et merde ! Cassé. On ne s'énerve pas. Je regarde posément et considère que, si je fais très attention, ça pourra tout de même aller. Mais il faudra être doux à la manœuvre. Allez, on remonte tout ça. Là, il y a deux petits ressorts qu'il faut impérativement maintenir en place pour pouvoir remettre un gros bout de plastique. Où sont mes autres mains ? Il m'en manque deux ou trois pour tout maintenir en position le temps que les deux autres maintiennent les ressorts. Il faut y aller doucement, très doucement. Ça y est presque, c'est remonté. Maintenant, la pièce la plus importante. C'est assez simple mais il faut jouer sur la flexibilité de la matière plastique pour pouvoir la remettre en place jusqu'à ce que deux petits "clics" disent qu'elle est bien enclenchée. Je m'y reprends à trois fois en tirant la langue mais voilà. Bien.
Arrivé à cette étape, je vais boire un verre d'eau et je fais de nouveau un test pour vérifier que tout fonctionne. C'est bon. Je continue donc ma reconstruction. Au bout d'une bonne heure, l'appareil est reconstruit et, à condition d'être très gentil avec l'interrupteur, fonctionne très bien. Ouf.

Cet appareil que je n'utilise pas souvent et que j'ai acheté il y a plusieurs années pour pas très cher n'a pas été conçu pour qu'il soit un jour réparé. Je comprends la logique économique sous-jacente. S'il avait été conçu de manière à ce qu'il ait une longue vie, avec une prise en compte de l'éventualité du besoin d'un dépannage, le prix aurait été plus élevé. Ne serait-ce que parce qu'il aurait été plus long à assembler et qu'il y aurait au moins eu quelques vis. Là, j'imagine les divers éléments arrivant sur une chaîne de montage où du petit personnel n'a plus qu'à clipser les parties qui arrivent. Les éléments doivent être assemblés par des chaînes robotisées, comme cet interrupteur affligeant. Une pièce de plastique sur un convoyeur, un petit tas de colle, un bras qui positionne la languette et c'est joué.
Pourtant, si je comprends cette logique, je la regrette un peu. J'aime bien l'idée de faire durer les objets, de ne remplacer que le strict nécessaire en cas de besoin. Quelque part, ce que j'ai fait aujourd'hui, c'est un acte écologique, je dis, moi.

vendredi 12 juin 2009

Ravi, c'est parfait pour la vache

Depuis ce matin, j'essaie de dessiner une nouvelle vache. Après plusieurs essais, j'ai fini par trouver une idée de dessin et puis j'ai commencé à dessiner. J'ai bien cru que j'allais devenir champion du monde de la gomme à papier jusqu'à ce que...

J'ai un peu tout essayé. J'ai fermé les volets, j'ai mis France Inter, j'ai essayé Hubert-Félix Thiéfaine et puis Pink Floyd. J'ai changé de chaise et je me suis fait du café. J'ai mangé quelques carrés de chocolat, j'ai fermé les portes et les fenêtres, j'ai changé de crayon, je me suis lavé les mains et puis j'ai viré tout ce qui traînait sur la table. Et enfin, j'ai trouvé ce qu'il me fallait pour dessiner : Ravi Shankar !

Ravi Shankar ! Franchement, il fallait y penser ! Ça ne m'est pas venu à l'esprit immédiatement mais pourtant, j'aurais dû m'en douter. Déjà, il y a quelques jours, en cherchant des CD à écouter, je l'ai sorti de sa boîte, cet album. Et puis, je ne l'ai pas mis pour une raison totalement indépendante de ma volonté. Mais en fait, oui, je suis dans une période où il me faut écouter ce genre de musique. Déjà, j'ai senti que ça allait mieux avec Meddle de Pink Floyd (alors que ça n'allait pas du tout avec Animals, par exemple). Michaël Kamen, pour la bande originale de Brazil n'était pas trop mal. Là, après Ravi Shankar, je ne sais pas bien ce que je vais pouvoir mettre. Je n'ai pas grand chose dans ce style, il faut dire. Je pressens dès à présent que ce ne seront pas les Ramones qui trouveront grâce aujourd'hui.
Il n'empêche que j'ai donc dessiné une vache et que l'idée me plaît. Je ne l'ai pas encré, le dessin, mais ça, on s'en fout un peu. Ce n'est vraiment pas le plus difficile. Non, ce qui m'intéresse, c'est que, oui, il me semble que ce dessin a quelque chose d'intéressant. Il faudra le travailler un peu et ajouter des choses mais il y a un début. Alors, puisque de ce dessin dépendait ce que j'allais faire ou ne pas faire, je considère que c'est une très bonne chose d'avoir passé quelques heures dessus.
Peut-être voudriez-vous savoir quel est l'enjeu de ce dessin ? Oh, je vous le dis sans me faire prier. Je vous explique. En fait, c'est un éditeur de cartes postales qui semble intéressé par des dessins de moi. Je ne sais pas bien ce qu'il veut, il faudrait que je l'appelle pour le savoir. Il m'a déjà laissé plusieurs messages sur mon répondeur. Mais moi, je me dis qu'il y a des chances pour que ce soit cette vache qui l'intéresse. Et alors, je me suis dit que si j'arrivais à dessiner une vache qui me plaise, je l'appelais et que sinon, je ne l'appelais pas.
Donc, je vais l'appeler. Tout à l'heure, dès la fin du disque de Ravi Shankar. C'est beau, la musique de Ravi Shankar. On devrait en écouter plus souvent, je dis, moi.

cow-cow réparation de gâteau

Et puis, voilà le dessin encré et légendé.

cow-cow

jeudi 11 juin 2009

Passer le temps

Ce qui est chouette avec le dessin, c'est que ça permet de faire passer le temps. Une feuille de papier, un crayon et une main qui fait ce qu'elle veut suffisent bien.

Je ne pourrais pas vous dire le temps que j'ai passé à faire ce truc étant donné que je n'en ai aucune idée. C'est un truc à moi que j'ai trouvé il y a plusieurs années voire plus. Face à l'angoisse de la page blanche, j'utilise du papier de couleur. Orange, en l'occurrence. Pourquoi orange ? Oh, c'est simple ! C'est parce qu'un jour, j'étais allé à Brive-la-Gaillarde assister à une vente aux enchères publiques et que, en plus d'un gros Apple© Macintosh© Quadra 950, j'avais acheté un lot de ramettes de papier orange. Alors, depuis, j'utilise ce papier pour faire des dessins inutiles et uniquement des dessins inutiles. Pourquoi inutiles ? Parce que le papier orange ne se prête pas bien à une numérisation et à tout le bazar. Ainsi donc, on considérera que les dessins effectués sur ce support ne sont que des exercices chargés de faire passer le temps.
Ce que j'aime bien, c'est que je pars à l'aveuglette, sans idée de ce que je vais faire. Ça prend du temps parce que je laisse tomber, reviens dessus, ajoute des éléments, en gomme quelques uns. C'est un jeu. Ce qui est bien, c'est qu'il n'y a aucun enjeu puisque je pars du principe que tout cela n'a d'autre utilité que celle de me faire passer le temps. Par contre, il arrive aussi que je puisse regretter d'avoir fait le dessin sur ce papier et que je me dise que j'aurais été bien plus avisé de le faire sur une belle feuille de papier blanc. Ça, c'est dans le cas où, par mégarde, il m'arrive d'être plutôt content de ma production. Mais peu importe. Là, dans le cas présent, j'ai passé le temps d'une manière assez agréable et je n'ai pas senti que je peinais à trouver la moindre idée. C'est du dessin automatique, quoi.

dessin

Ce matin, je me suis rendu à la Poste de Thenon pour envoyer un CD à un copain. La Poste m'emmerde. Depuis quelques années, ils ne veulent plus admettre que l'on puisse envoyer un CD comme une lettre. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Ce que je sais, c'est que en lettre, ça revient à 1,35 euro et qu'en colis, ça passe à 5,10 euros. Ça m'étonnerait tout de même beaucoup que ce ne soit que pour une histoire d'argent que l'on agit de la sorte à la Poste ! Ce matin, la préposée au guichet, femme que l'on a du mal à pressentir sympathique par ailleurs, regarde mon enveloppe sommairement carrée, tente de la plier un peu et, d'un ton on ne peut plus suspicieux me demande ce que contient mon pli. Avisé des choses de la vie, la fixant droit dans les yeux, je lui affirme qu'il s'agit d'un courrier. Elle me fait alors remarquer que ce courrier lui semble bien rigide et que la forme lui fait penser à un CD. Je lui réponds que ce sont des cartes carrées et que cela explique la rigidité. Elle doute. Je le vois bien. Elle doute et sait qu'elle est en train de se faire entuber par un client. Elle demande alors son avis à une collègue boitillante qui passe par là. La collègue regarde l'enveloppe et hausse les épaules. D'accord, va pour un envoi en lettre à 1,35 euros. Le regard que me lance la préposée est lourd de signification. On cherche à me faire savoir que l'on est pas dupe et que je suis bien malhonnête.
Il y a encore une petite dizaine d'années, j'aimais beaucoup la Poste. Je sentais que c'était bien un service public et que l'on n'y faisait pas trop de cas de la notion de rentabilité. Les choses étaient claires et simples. Il y avait des tarifs consultables facilement et on ne cherchait pas à vendre quelque chose. Aujourd'hui, ce n'est plus du tout cela. On a cherché à transformer les agents des guichets en épiciers. Seulement, ils n'en ont pas les compétences. Et puis, les bureaux de Poste sont devenus des lieux ridicules. On cherche à y vendre vraiment n'importe quoi. Passe encore que l'on y trouve des produits qui peuvent avoir un certain rapport avec la fonction de la Poste (cartes postales, cartes cadeaux, enveloppes ou papier à lettre) mais pourquoi y vendre des colliers fantaisies (moches), des DVD, des bouquins ? Surtout que, à mon avis, ça ne doit pas se vendre des masses, ces trucs là. Je fréquente un peu le bureau de Poste de Thenon et il me semble bien que les mêmes produits sont toujours là plusieurs années après leur mise en place. C'est ridicule. Je pense que c'est l'Europe qui est à l'origine de tout cela. Je n'en suis pas sûr mais c'est bien ce que je crois avoir compris. Et bien dans des cas semblables, l'Europe m'emmerde.

mercredi 10 juin 2009

Une de ces cent treize ?

Depuis quelques jours, j'avais un problème qui m'agaçait un peu sur mon ordinateur Apple.

C'est un petit truc agaçant, un petit problème d'affichage. Par moment, pas toujours, il y avait des lignes qui se dédoublaient, l'écran qui sautait de quelques pixels au passage du pointeur de la souris. Pas réellement grave mais agaçant. J'ai décidé de trouver l'origine du problème d'une manière d'abord rationnelle puis, puisque cela ne donnait rien, d'une manière empirique et approximative. Ce matin, le problème est presque résolu.
Dans un premier temps, j'ai cru à un problème matériel. Une carte graphique qui lâche, ça arrive. J'ai ouvert le Macintosh, j'ai bien vérifié que la carte était bien enfoncée dans son connecteur et je n'ai rien vu de suspect. Ensuite, je me suis dit que cela pouvait aussi être mon écran qui avait un souci. Un écran qui tombe en panne, ça peut arriver. Même s'il s'agit d'un écran Apple !
Et puis, j'ai eu une idée lumineuse. J'ai démarré l'ordinateur et ouvert une autre session que celle habituelle. Et là, le problème était absent. Je me suis donc dit que l'origine était forcément à aller chercher dans quelque préférence défaillante de ma session. Or, le dossier "Préférences" d'une session utilisateur de Mac OS X peut devenir un vrai dépotoir, au fil des ans. Là, par exemple, j'avais 472 dossiers et fichiers. Je ne sais pas combien de fichiers cela représente au total mais ça en fait un bon paquet. Dans tout cela, il y a des préférences liées à des applications qui n'existent même plus. Autant les virer sans autre forme de jugement. Après un premier ménage, je constate que le problème est toujours là. Il faut chercher plus avant. Je crée un dossier sur le bureau et je commence à y placer toutes les préférences qui ne me semblent pas vraiment utiles. De temps en temps, je quitte ma session et l'ouvre de nouveau.
Et puis, voilà que tout fonctionne comme je le veux. Bien. Donc, le fichier à l'origine de ce souci est quelque part là-dedans. Mais où ?

preferences Mac OS X

mardi 9 juin 2009

C'est quoi, c'est où ?

Allez, aujourd'hui je vous propose un jeu. Il s'agit de trouver le lieu et le nom de ce site.

chateau

lundi 8 juin 2009

La météo, y a que ça de vrai

Ce matin, je me suis réveillé et j'ai compris qu'il pleuvait ou qu'il avait plu au bruit que faisaient les véhicules sur la chaussée.

Parler de la pluie et du beau temps, ça vaut surtout quand on n'a rien de mieux à dire. Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'un petit souci que je rencontre avec mon Macintosh habituel depuis quelques jours. Un petit problème sans grande gravité mais qui m'agace un peu. C'est un problème d'affichage, un petit décalage, des lignes qui semblent se dédoubler un peu, un écran qui bouge au passage du curseur de la souris, par moments. Très bizarre. Au début, j'ai pensé que ça pouvait être mon écran qui donnait des signes de faiblesse mais j'ai ouvert une autre session utilisateur et les problèmes disparaissaient. Je suis revenu sur ma session et les problèmes étaient là. Donc, j'en déduis pour le moment qu'il doit y avoir une préférence ou quelque chose de lié à ma session qui fout la merde dans le bazar. Pour le moment, je cherche mais ne trouve rien. Je finirai sans doute par mettre la main sur le fautif. J'ai déjà demandé de l'aide sur un groupe de nouvelles.
Alors, sinon j'ai aussi essayé de dessiner. Comme il fallait s'y attendre, je ne suis pas parvenu à grand chose. Mais bon, je me dis que l'important c'est de participer. Je prends une feuille de papier, je la remplis presque entièrement et puis je la retourne. Là, avec une joie immense, je vois qu'il reste encore plein de place à remplir. C'est marrant, comme jeu, ça fait passer le temps. Vous n'avez pas besoin de grand chose, en fin de compte. Du papier, un crayon, éventuellement une gomme. J'ai compté qu'une face de papier Canson de format A4 pouvait occuper durant près de trois heures. C'est un jeu amusant. A un moment, vous avez comme une idée qui traverse la tête. Vous essayez de la saisir au vol et de la coucher sur le papier. Les traits se forment, il y a un début de dessin qui apparaît et hop, vous la perdez, l'idée. Ou alors, vous n'êtes pas satisfait et vous gommez pour recommencer. Peu importe. Vous laissez tomber, vous partez sur autre chose, quelque chose de simple, quelque chose que vous pensez savoir faire. Tiens, une moto, par exemple. C'est facile, ça. Une roue ici, une roue là, des bouts de ferrailles pour faire un cadre, un machin qui peut être un moteur ici. Voilà, c'est presque fait. Ah mince, oui, faut un pilote. Allez, deux trois traits pour voir la position approximative et on y va. Une fois que c'est presque fait, vous arrêtez, vous buvez un café et vous partez sur autre chose. Une vache, par exemple. Et puis, sur un autre personnage, comme ça, pour rien.

Pour le reste de la journée, il a plu et il y a aussi eu un peu d'orage. Ce soir, j'ai mangé des pâtes. Voilà, voilà...

dimanche 7 juin 2009

Il ne faut pas croire que ce soit si facile

Aujourd'hui, en plus d'aller voter je me suis remis à essayer de dessiner. De la façon la plus critique possible envers moi-même. Je ne sais pour l'instant quelle conclusion tirer de ces essais.

Il faut regarder les choses en face, sans avoir peur, sans se mentir. Que je sois un mauvais dessinateur, j'en ai peu à peu la quasi certitude. Que je l'aie toujours été, je suis en passe de m'en persuader. En soit, ce n'est pas bien grave. Juste que j'ai l'impression d'avoir perdu pas mal de temps avec toutes ces histoires. Je ne suis pas le seul fautif. Il faut dire que j'y ai cru, à un moment, que j'étais dessinateur. Je trouvais déjà vachement bien de pouvoir dessiner un bonhomme avec un gros nez rond et une main qui ressemblait un peu à l'idée que l'on pouvait se faire d'une main. Pas fou, je n'ai jamais tenté d'approcher le dessin académique et me suis contenté du dessin prétendu humoristique, bien plus simple et bien plus excusable dans les maladresses et les approximations.
Mon problème, si problème il y a, n'est pas d'être un piètre dessinateur dans la mesure où je considère qu'il en existe de bien plus mauvais encore. Ce que je pense, c'est qu'avec le temps, j'ai appris à voir à défaut d'apprendre à dessiner. Du papier, j'en ai usé ! J'en ai fait des dessins ! Et des mauvais et des encore plus mauvais, je vous prie de le croire. Parfois, je ne dis pas, il y en a certains qui n'étaient pas si mauvais que ça. Il y en a eu quelques uns que je peux encore regarder. Mais voilà que j'ai appris à voir les défauts et que je les ai vus dans mes dessins. Aujourd'hui, cette capacité à voir les défauts me paralysent et j'en arrive à me demander ce que je dois faire. Soit je continue malgré tout et me contente de ce que je peux faire, soit j'arrête. Arrêter le dessin totalement me prendra du temps. Pour le moment, j'ai de la difficulté à ne pas commencer des dessins dès que j'en ai l'occasion. Je ne les termine plus, en général. Je m'arrête dès que je comprends que cela ne conduira à rien d'intéressant. Je comprends de plus en plus rapidement, je crois bien.
Au début, ça m'a mis en colère. Je recommençais mes dessins, je gommais, je reprenais, j'essayais de comprendre comment me sortir d'un mauvais trait, comment le corriger. Ça me mettait en colère et ça me mettait aussi dans des états de profonde déprime. Je suppose qu'il en va de même pour les musiciens amateurs, pour les apprentis bricoleurs. Selon chacun, on arrive toujours à trouver son point d'incompétence, le moment où l'on sent que l'on ne progressera plus, malgré les efforts et toute la bonne volonté ou tout le cœur dont l'on sera capable. Au début, ça me mettait en colère et ce qui me mettait encore plus hors de moi, c'était que l'on me fasse des compliments pour un dessin que je savais raté. Ça, je ne sais pas expliquer pourquoi. Au fond, c'est sûr que j'aurais pu être heureux de constater que, pour certains, j'étais un dessinateur honnête. Mais non. Et ce n'est pas une histoire d'honnêteté de ma part ! Je ne suis pas un honnête maladif et, même, je pense que je tiens un peu de l'escroc intellectuel. J'aime m'amuser à me faire passer pour plus intelligent que je le suis auprès des personnes qui sont disposées à accepter de le croire. J'ai une théorie hyper intéressante sur ce sujet, d'ailleurs. Je vous en causerais un jour.

Aujourd'hui, j'ai pris une feuille de papier Canson et j'ai commencé à dessiner. Evidemment, avec l'état d'esprit du moment, je ne suis arrivé à rien et j'ai abandonné. Pourtant, j'y ai presque cru, à un moment. C'est la vache que j'ai essayé de dessiner. Alors, comme je n'avais pas d'idée, je suis parti de là où je suis arrivé : de rien. C'est normal mais je sais aussi que même avec une idée le résultat aurait été le même. Disons que la mauvaise idée est sans doute de persister à vouloir dessiner ce personnage. Finalement, je pense que c'est là une très mauvaise idée. Je suis arrivé à en faire ce que je pouvais et je sens que je n'arriverai jamais à en faire ce que je voudrais. Ce n'est pas trop pour me lancer des fleurs mais je vois que je suis plus à l'aise avec la Peste ou le Rat qu'avec la Vache. Tout simplement parce qu'elle est plus difficile à dessiner. Mais peu importe. Le dessin que j'ai commencé tout à l'heure, je l'ai abandonné et je suis allé faire la vaisselle.
A présent que je comprends et accepte le fait de ne pas être dessinateur, je ne déprime plus autant qu'auparavant. Je me questionne, ça c'est sûr. Qu'est-ce que je peux bien faire, maintenant que je n'ai plus ça ? Penser à une reconversion professionnelle, construire un nouveau projet de vie ? Je ne sais pas par quel bout prendre la chose. Il me semble pourtant que j'aime toujours dessiner, mais pour moi ou alors juste pour faire plaisir, pour rendre service. Je me dis parfois que la solution serait peut-être bien à aller chercher dans ce que je prends plaisir à dessiner. Dessiner juste pour mon plaisir personnel, sans chercher à plaire à qui que ce soit et, surtout, sans but précis. Devenir une sorte de dessinateur du dimanche, quoi.

samedi 6 juin 2009

Demain, faut voter

Il est rare que je ne sache pas à ce point quoi faire de ma voix. Pour ces élections européennes, je ne sais vraiment pas à qui la donner et ce qui m'ennuie un peu c'est que personne dans mon entourage proche ne semble en mesure de me donner ne serait-ce qu'un semblant de début d'idée.

Gauche, droite, écolo, centre ? Là, je ne sais pas. Vraiment pas. Aucune idée. J'en arrive à me demander si cela vaut seulement le coup que je prenne la peine de me déplacer. Bon, c'est vrai, la mairie n'est pas loin, ça ne va pas me demander un gros effort que de m'y rendre pour effectuer mon devoir de citoyen. Parce que l'on a réussi à me mettre dans le crâne que nous avons bien de la chance d'avoir ce droit de vote si chèrement acquis, je vais y aller. C'est vrai que, tout de même, c'est chouette la démocratie. On a le droit et le devoir de donner son avis, de choisir. Sauf que, comme je le dis, là, je ne sais pas que choisir. Je vais voter à gauche parce que je vote à gauche. Pour qui ? Je n'en sais rien. Je n'ai pas envie de voter pour les socialistes parce que je les trouve vraiment en dessous de tout. Alors quoi ? Gauche-écolo ? Sauf que je roule en 4x4 et que les écolos m'emmerdent. Et puis, je n'ai aucune sympathie pour Bové.
Il y a le Front de Gauche. Ouais. Front de Gauche, j'ai dit par ailleurs ce que je pensais de cette appellation douteuse. Je ne sais rien de leur programme. Ce qui est plus que certain c'est que le camp des abstentionnistes remportera ces élections haut la main. Il me reste encore quelques heures pour trouver pour qui voter et, comme je n'ai aucune idée non plus de ce que je pourrais bien vous raconter de plus, je vais arrêter là ce billet que l'on pourra qualifier d'inutile. Merci, à bientôt.

vendredi 5 juin 2009

Votez Bach !

Bah les aminches, je ne sais pas pour qui voter, moi !

Si l'on en croit Milos Forman, Mozart aurait été un fou génial dont l'ennemi était Salieri. Moi, j'écoute des concertos brandebourgeois de Bach et je me questionne sur les élections européennes de dimanche. Pour qui donc voter ?
Dans la mesure où je n'ai absolument pas suivi la campagne et n'ai rien écouté de tout ce que l'on a pu me raconter à la radio sur ce sujet, je peux assurer n'être au courant de rien et, pire encore, me désintéresser totalement de ce scrutin. Alors, je serais sans doute bien avisé de ne pas aller voter et de fermer ma gueule. Puisque je me dis anarchiste, la désertion des urnes ne devrait pas me poser de souci majeur. Je serais dans mon bon droit et en accord avec mes idées politiques. Seulement, je considère habituellement qu'il est citoyen d'au moins se déplacer pour mettre un bout de papier dans une enveloppe. Le vote blanc, je n'aime pas ça du tout. Je préfère encore l'abstention que je trouve bien moins faux-cul. Seulement, voter histoire de voter, ça commence un peu à me gonfler.
Par habitude, je vote à gauche. Par raison, pour sacrifier au mythe du vote utile, j'ai souvent voté socialiste. Depuis pas mal d'années, les socialistes me font chier d'une manière incroyable. Je me demande s'il y a plus con qu'un socialiste, finalement. Je ne voterai pas écolo parce que je me dois d'être un peu cohérent avec moi. Je roule en 4x4, je ne consomme rien qui soit ouvertement déclaré bio, je ne suis pas parisien bobo. Je n'ai aucune raison de me tirer une balle dans le pied.
On me dit de voter pour le Front de Gauche de Mélenchon. Là, j'ai du mal. Déjà il y a le sale mot de "front" comme dans Front Nazional. Je ne sais pas vous mais je me dis que ça ne doit pas être innocent, ça. Front de Gauche ! C'est quoi, ça, le Front de Gauche ? D'après ce que j'ai pigé, ce serait des communistes, des socialistes, des gens de gauche qui se seraient regroupés pour... pour quoi au juste ? Ah ça, je n'en sais rien. Et puis je m'en fous. Il est vrai que j'aurais pu prendre le temps de lire la littérature que l'on s'est donné la peine de m'envoyer et que, peut-être, j'aurais alors eu une idée de ce que cela représente. C'est vrai mais je n'ai pas honte de ne pas l'avoir fait puisque, ces élections européennes, je m'en fous.
Ce matin, il y avait Cohn-Bendit sur France Inter. Cohn-Bendit, c'est un ancien combattant, un type qui devrait finir par comprendre qu'il n'a plus 17 ans et que, bon, il n'a rien à dire. Ce n'est pas grave de ne rien avoir à dire. Ce n'est pas honteux. Seulement, il veut son poste, Dany le rouge ! Il veut pouvoir continuer à bosser encore quelques années et subvenir à ses besoins. C'est respectable. Je ne voterai pas pour lui. Pourtant, j'ai plutôt de la sympathie pour le bonhomme. C'est une figure historique, mine de rien. Il ramène à de Gaulle, aux grandes heures du gaullisme, à une certaine idée de la révolution, tout ça.
Par principe, j'exclus de mon choix tout ce qui est à droite, UMP et consort. Je ne vote pas à droite sauf lorsque c'est une question de choisir entre Chirac et le Pen. Je préfère la tête de veau à la tête de sale con. J'exclus donc aussi les écolos et je ne sais pas ce qu'il y a à gauche hormis ceux que j'ai cité. Il doit bien y avoir Besancenot ou quelque autre formation d'extrême gauche, oui. Avec tout ça, je suis bien dans l'embarras. La logique et l'honnêteté devraient me pousser à l'abstention.
J'écoute Bach et je me dis que l'Europe, c'est tout de même quelque chose qui pourrait être bien. Je me sens Européen. Je suis pour l'euro, je suis pour l'ouverture des frontières et pour l'idée que l'on peut se déplacer dans les pays de cette Europe avec un minimum de formalités. Ce n'est pas que je bouge beaucoup d'Azerat mais ça me rassure de savoir que, si l'idée me prenait de bouger, je pourrais le faire. C'est psychologique. Je suis Européen mais je pense que l'Europe devrait s'occuper un peu plus du social et un peu moins de l'économie libérale. Je vais sans doute voter à gauche si je vais voter.

Avec tout ça, je ne résous mon problème du moment qui est de savoir si oui ou non j'arrête l'idée d'être un dessinateur. Je crois qu'il faut que je me donne une nouvelle chance. Je vais reprendre mes ustensiles et je vais essayer, une fois encore, de faire autre chose que de la grosse merde. Si je n'y arrive pas, il faudra bien que je prenne une décision.

jeudi 4 juin 2009

Programmons, programmons !

Dire que j'ai commencé à aborder les joies de la programmation sur ce type de machine et que je suis bien incapable de programmer quoi que ce soit dessus aujourd'hui ! Il faut dire que ça nous reporte quelques années en arrière, ça.

Je ne me souviens plus du tout de ce qui m'amusait à programmer sur cette machine. Je me souviens juste que je trouvais rigolo de lui faire faire des tâches répétitives, d'avoir à entrer un nombre et d'appuyer sur une touche pour qu'elle me donne un résultat. Je me souviens qu'il y avait une histoire de pas de programme à ne pas dépasser en raison de la mémoire interne de l'appareil. C'est loin, tout ça ! Ça doit bien remonter aux débuts des années 80, de l'informatique personnelle balbutiante.
La machine présentée ici est une TI 57 Programmable. J'ai eu l'occasion d'utiliser la TI 59, je pense me souvenir. Personnellement, des années plus tard (au moins deux) j'ai eu une TI 57 LCD qui, en plus d'être programmable, avait l'avantage de posséder un écran à cristaux liquides au lieu des diodes et l'inconvénient d'avoir un clavier pourri. Depuis, je ne pense pas avoir eu de calculatrice programmable et, ma foi, je ne m'en porte pas beaucoup plus mal.
Reste que, à l'échelle de temps de l'informatique, cette machine là fait figure de dinosaure. On parle d'ordinosaure, dans le milieu. Je ne suis pas certain que les calculatrices programmables entrent dans le cadre de cette appellation mais peu m'en chaut. Je ne sais pas si cette TI 57 Programmable a une quelconque cote sur le marché de la collection mais elle n'est pas à vendre.

TI 57 programmable

mercredi 3 juin 2009

Bilan d'incompétences

Il fait trop beau, trop chaud, ça me ruine le moral.

Être bon partout, ce n'est pas possible. Généralement, à moins d'être un peu prétentieux et imbu de soi-même, on admet avoir des failles. Même minimes. On l'admet et on vit avec et je suppose que ce ne doit pas être trop difficile. Moi, c'est autre chose. Ces temps-ci, j'ai le sentiment que je suis mauvais partout. Ou presque. Disons que je ne suis bon nulle part. C'est plus juste et ce n'est pas glorieux.
Je ne suis pas tout à fait une merde mais je ne dois pas en être très loin. Je n'arrive pas à faire ce que je veux faire. Rien de ce que je veux faire. Du coup, j'évite de vouloir faire quoi que ce soit. C'est l'attitude la plus sage à avoir, je pense. Je fais encore certaines choses par obligation (la vaisselle, par exemple) mais c'est tout.
Il y a quelques jours, j'ai pris la décision pour l'instant irrévocable de ne plus dessiner. Je ne vais pas tenir parce qu'il suffit que j'aie un crayon et un bout de papier à portée de main pour que je griffonne n'importe quoi, mais je vous garantis que rien de ce que je pourrai dessiner dorénavant ne sera montré, ni ici ni ailleurs. J'arrête le dessin. Je suis mauvais, je le sais, je m'en rends compte. Basta.

Alors, puisque je laisse tomber cela, puisque je ne sais pas à quoi je suis bon, je me demande bien ce que je vais pouvoir faire de ce qu'il me reste à vivre. Ça, je ne sais pas combien de temps ça peut faire. Le problème peut être réglé très rapidement ou bien perdurer encore des années. Mais admettons le principe qu'il me reste deux ou trois décennies à vivre. Admettons. A mon âge, il me faudrait plus ou moins travailler encore une vingtaine d'années pour avoir droit à une reconnaissance de la société et à un semblant de retraite. Vingt ans ! Qu'est-ce que je pourrais bien faire de toutes ces années là ? Je ne sais pas, je n'ai pas d'idées, je ne sais pas comment faire pour en trouver.
Sauf que je me demande s'il ne serait pas temps de faire ce que l'on appelle un bilan de compétences. Je suppose que si l'on m'aidait un peu à les trouver, ces compétences cachées, cela pourrait me permettre d'envisager une reconversion professionnelle. Je suppose aussi que je pourrais suivre une formation professionnelle et, enfin, trouver ma voie. C'est un peu la merde parce que, honnêtement, je pense que ma meilleure compétence, c'est encore l'inaction. Tant que je ne fais rien, j'ai l'impression de ne rien faire mal. C'est mieux que rien, déjà. Et alors, je me demande si je ne pourrais pas demander à la société d'assurer ma subsistance financière en échange de la garantie que je n'entreprendrai rien de fâcheux. J'aimerais tant rendre service à cette société que j'exècre !

Si jamais vous avez des idées ou des conseils...

mardi 2 juin 2009

Politiquement

Parce que je n'ai pas envie de trouver un autre sujet, je vais donner les résultats du dernier sondage.

Il s'agissait de savoir où les visiteurs de ce blog se situent politiquement. Les résultats sont intéressants à plusieurs titres. D'abord, vous êtes 59,28% à vous déclarer de gauche. 30,08% d'extrême gauche et 29,20% de gauche "traditionnelle". Parmi celles et ceux qui se réclament de droite, 15,92% se reconnaissent dans l'extrême droite et 0,88% dans la droite. Le reste se dit royaliste pour 24,76% et au centre pour 1,76%.
On peut très facilement imaginer que les royalistes et les extrêmistes de droite sont de simples provocateurs. On supposera aussi, mais dans une moindre mesure, que les extrêmistes de gauche le sont aussi. Nous ne tiendrons donc pas trop compte de ces résultats et ne nous intéresserons qu'à celles et ceux qui se reconnaissent dans des couleurs conventionnelles. Et là, oui, ça devient très intéressant. Je me doute un peu que ce blog n'attire pas particulièrement la sympathie des gens de droite mais je ne m'attendais pas à un score aussi faible. Les centristes sont curieusement peu nombreux alors que j'aurais parié que beaucoup auraient choisi ce "juste milieu".

Néanmoins, il serait amusant de savoir que tous les extrêmistes, qu'ils soient de gauche ou de droite, le soient réellement. Ce serait amusant mais je ne le pense pas. Cela aurait déjà donné l'occasion de belles engueulades. Alors, ce que je pense au fond de moi-même, au vu des résultats de ce sondage, c'est que vous êtes plutôt indifférents à la chose politique, que vous vous en foutez pas mal et que, globalement, vous êtes bien incapables de dire si vous êtes d'un bord ou de l'autre. Cela ne m'étonne pas trop, je n'ai jamais eu une haute opinion de mon lectorat.

lundi 1 juin 2009

juin

Aujourd'hui, c'est décidé, parce que c'est le premier jour d'un nouveau mois, je vais faire du rangement, du ménage et du nettoyage dans ma maison. Il y en a besoin.

Je ne sais pas bien si je vous l'ai déjà avoué, je suis ce que l'on peut appeler un gros dégueulasse. Le ménage, le nettoyage, toutes ces choses là, ce n'est pas ma préoccupation première. Plutôt que nettoyer, je préfère non pas salir sciemment mais plutôt laisser la saleté et la poussière prendre possession des lieux. Pour tout vous dire, ça ne me dérange pas de vivre dans une maison sale et poussiéreuse. Pas du tout. Je suis bien moins dérangé par la poussière que par le bordel et je peux vous assurer qu'il m'en faut déjà beaucoup pour que cela commence à me déranger.
Seulement, pour nettoyer un peu, il faut commencer par ranger beaucoup. Et ça, ça prend du temps. Je commence par ordonner tout le bazar en tas et en piles. Il y a beaucoup de papier. Des courriers non classés, des dessins abandonnés, des revues lues ou non. Tout cela passe par la table et, habituellement, ça finit par tomber de la table pour se répandre par terre. C'est assez cataclysmique, vous pouvez pas avoir idée de la chose sans l'avoir vue et je n'ai pas envie de vous aider en vous faisant une photo. Donc, je commence par tout ce qui se trouve encore sur la table. Il y a ce qui doit retourner dans la cuisine, ce qui part directement dans la cheminée, ce qui va sur une première pile et ce dont je ne sais pas encore que faire. C'est déjà très difficile pour moi. Une fois que j'ai commencé à énoncer une certaine forme de logique qui m'est propre, j'attaque les strates du sol. Là, c'est très compliqué. Il s'y trouve des documents que je cherchais et que je dois impérativement mettre de côté. Mais comment les mettre de côté sûrement ? En faisant une nouvelle pile que je commence ici, sur un coin de table. Rapidement, la table devient un champ de bataille chancelant et il peut arriver (mais j'y prends garde tout de même) que les piles s'effondrent et se répandent de nouveau au sol. Dans ces cas là, soit j'abandonne la partie soit je vais me faire un café.
Parmi tout ce que je redécouvre, il y a des choses que je sais directement où ranger. Je suis tout de même assez organisé et je constitue des tas de dossiers. J'en ai pour les assurances, pour les factures d'EDF, pour tout ce qui a un rapport proche ou lointain avec les impôts ou avec quelque chose d'un peu officiel ou administratif. Mais le souci, c'est que les-dits dossiers ne sont pas accessibles. Les piles se forment de plus en plus nombreuses et je peux connaître le dard du découragement me piquer au vif et me faire baisser les bras. Aujourd'hui, j'ai l'intention d'aller le plus loin que je peux.
Tiens ? Des piles ? Des piles électriques, je veux dire. Des piles ? Sont-elles bonnes ou sont-elles mauvaises ? Pour le savoir, il faut que je retrouve mon multi-mètre et que je les teste. Elles sont faibles mais pas foutues. Ah mais ! Il y a cette ignoble pendule en plastique au dessus de la cheminée qui attend que je lui change la pile depuis des mois et des mois ! Je prends l'une des piles et je remplace celle qui est vide. Quelque chose de concret, au moins. Et là ? Des dessins. Des ébauches de dessins. Je fais un tri rapide. Il y a ceux qui iront dans le carton des papiers pour allumer le feu et ceux à qui je donne une seconde chance. Je les mets en vrac dans un carton. Ah ! Des CD ! Où est-ce que je vais pouvoir les mettre, ces CD ? Je les mets dans des cartons. Ce n'est pas pratique. Les fois où je veux écouter un disque en particulier, ça m'oblige à de longues recherches. Ce n'est pas grave.
Au bout de quelques heures, on commence à y voir un peu plus clair et je peux imaginer passer un coup d'aspirateur. Habituellement, je parviens à remplir complètement un réservoir d'aspirateur en une fois. Ça représente beaucoup de poussière, de vieux cheveux et d'autres trucs, mine de rien. Je passe là où je peux passer dans la pièce principale et dans la chambre. Je ne passe pas partout parce que ce n'est pas possible. Il faudrait bosser au moins deux ou trois jours pour pouvoir le faire.

Mais je parle, je parle et pendant ce temps-là, le ménage ne se fait pas. Pas de dessin aujourd'hui. Une autre fois peut-être.

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