C'est déjà demain

Cette nuit, j'écoute France Inter et je dessine la vache. Je ne sais pas à quelle heure je vais aller me coucher.

Pourquoi travailler dans la nuit ? Parce que c'est calme, parce que je suis presque assuré que le téléphone ne va pas sonner et que personne ne va débarquer. La nuit, c'est calme. Je n'entends pas de voitures ou de camions passer sur la route. Bon, il faut aussi reconnaître que nous sommes samedi soir et qu'il existe des limitations de circulation pour les poids-lourds.
Donc, il fait nuit. Il fait bon. Ni froid ni chaud. Juste bien comme il faut. Le fond sonore de France Inter en direct des Francofolies est idéal. Là, c'est le concert de Olivia Ruiz. Je n'aime pas Olivia Ruiz mais en bruit de fond, c'est aussi supportable que un peu n'importe quoi d'autre. En fait, tant que je n'écoute pas, je supporte. Faut pas que le son soit trop fort, quoi.
Enfin bref, je dessine une vache. J'ai eu une idée et je n'ai pas voulu la perdre tant les idées se font rares de nos jours. Plutôt que de me contenter de griffonner cette idée en une esquisse improbable sur un bout de papier que j'aurais sans doute égaré en moins de temps qu'il n'en faut pour vous le dire, j'ai pris une feuille de papier Canson, je me suis servi un grand verre d'eau, j'ai pris mon crayon et ma gomme et je me suis lancé dans l'aventure.

Je n'en suis pas certain mais je crois bien que je vous ai déjà raconté cette période de ma vie où je ne me couchais jamais avant trois heures du matin (et me levais rarement avant midi) et durant laquelle je passais mes nuits à dessiner. Je crois bien que je vous ai déjà raconté tout cela et il est donc tout à fait possible que je radote. Il ne faut pas m'en vouloir. A mon âge on a souvent à rabâcher. Je n'ai pratiquement plus rien des dessins faits à cette époque. Mangés par les souris qu'ils ont été. On va dire qu'il y a au moins elles qui les auront trouvés à leur goût.
N'empêche que Olivia Ruiz, c'est limite casse-couilles, tout de même. Même avec le volume qui tourne au ralenti, prêt à caler. Ouais, on peut le dire, elle est carrément chiante, la chanteuse. Et puis, je n'aime pas son accent et puis je n'aime pas ses chansons et puis je crois bien que je ne l'aime simplement pas. Mais on s'en fout.

Le dessin avance peu à peu. Je ne pense pas que j'oserai me lancer dans l'encrage cette nuit. Faut pas pousser non plus. On n'est pas aux pièces. Mais tout de même, le dessin, le crayonné, avance.
Ce qui est un peu dommage, c'est que j'avais une autre idée géniale de billet. Je vous la refilerai une autre fois. J'ai même commencé un peu le dessin qui accompagnera le billet. Maintenant que cela fait plus d'une heure que nous sommes aujourd'hui, j'ai terminé le crayonné du dessin de la vache. Je me demande bien ce que je pourrais faire à présent. Le plus simple serait que j'aille me coucher. Ce ne serait pas idiot. Ah tiens, je sais ce que je vais faire ! Je vais terminer de faire la mise à jour d'un site en Joomla en 1.5.12. C'est un jeu super rigolo, Joomla. Il paraît que c'est l'un des tout meilleurs des CMS mais moi je prends plutôt cela comme un jeu aléatoire. Un vrai jeu de hasard, Joomla, je vous assure ! Un peu comme une installation de Windows, pour ceux qui connaissent. Des fois ça marche et on ne sait pas pourquoi. Très amusant. N'empêche que l'on peut en faire des sites qui tiennent un peu la route. Ce n'est pas si mal que ce que je dis. L'histoire de cette mise à jour, c'est vraiment un pari. Je ne sais absolument pas si le site fonctionnera encore après. On verra bien. Au cas où ça casserait tout, ça ne serait vraiment pas dramatique. Je vous raconterai peut-être.

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