La vache, elle va se rhabiller

De temps en temps, il faut savoir se remettre en question et écouter les critiques. Lorsque celles-ci vont toutes dans le même sens, c'est qu'il y a quelque chose à entendre et des conséquences à en tirer.

Face à la levée victorienne de boucliers prudes, je tends l'oreille et me dis que l'humanité n'est pas encore tout à fait prête à recevoir Cow-Cow tel que son créateur l'a fait naître. Soit. Un génie est souvent un incompris.
Cela a commencé par un refus net et sans appel des pis de Cow-Cow. Je n'en ai pas fait cas. Et puis, quelques uns ont avancé que c'étaient les mains qui n'allaient pas. On m'a dit que Cow-Cow manquait de taches, qu'elle avait un regard idiot, qu'elle était par trop androgyne ou bien qu'elle n'était pas assez grosse. Bref, il y a quelque chose qui ne va pas et on ne sait trop dire ce que c'est. Moi-même, je sens bien qu'il manque quelque chose à ce personnage.

Et puis, Juliette se permet de m'envoyer un dessin modifié par elle :

cow-cow

Peu de temps après, c'est au tour de zaréelle de m'envoyer sa version modifiée :

cow-cow

Enfin, c'est au tour de clafy de se prêter au jeu.

cow-cow

Et jusqu'à notre brave ami Nono qui y va de sa vision de Cow-Cow !




Là, étant tout de même un peu plus que la simple moitié d'un con, je me dis qu'il y a quelque chose que l'on cherche à me faire comprendre. Je ne suis pas totalement bouché à l'émeri et alors, je prends une feuille de papier, un crayon, un pinceau et de l'encre de chine et je me penche sur la question. Voilà ce que cela donne : cow-cow

Alors ? Elle gagne quelque chose, Cow-Cow, là ?

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