novembre 2011 (30)

mercredi 30 novembre 2011

Le saviez-tu ?

Récemment, j'ai entendu que beaucoup de peintures pariétales préhistoriques, et notamment à Rouffignac en Dordogne, avaient été peintes par de jeunes enfants et plus particulièrement par de jeunes filles.

Pour arriver à cette explication, des chercheurs se sont basés sur l'épaisseur des traces de doigts et sur la longueur relative de l'index et de l'annulaire qui constitue l'indice de Manning-wikipedia- et qui tend à prouver que la femme aurait l'index plus long que l'annulaire tandis qu'il en serait l'inverse chez l'homme. Ceci s'expliquerait en cela que lors du développement du fœtus, les œstrogènes s'occuperaient de faire grandir l'index et la testostérone de développer l'index.
Or donc, on a pu déterminer non seulement l'âge probable des artistes de plusieurs grottes ornées mais aussi le sexe de ces artistes. Je trouve cette découverte très bouleversifiante. Si l'étude n'est pas pipeautée, elle ne manquera pas de faire surgir de nouvelles questions passionnantes. Jusque là je ne m'étais jamais trop demandé qui avait peint dans ces grottes. Je me suis souvent demandé la raison de ces peintures mais pratiquement jamais qui étaient les artistes. Pour dire la vérité, je considérais qu'il devait s'agir d'hommes adultes. Comme quoi je peux me tromper.
Vous ne pourrez pas dire que l'on apprend rien sur ce blog. D'ailleurs, aujourd'hui j'ai décidé de vous parler d'un mot dont m'a parlé un collègue. Il s'agit d'un néologisme venant de la langue anglaise et qui est sérendipité.
Mais qu'est-ce donc que cette sérendipité ? Je m'en vais vous expliquer cela simplement pour que vous puissiez comprendre. La sérendipité est tout bonnement l'action de faire une découverte par hasard mais en usant de son intelligence. C'est à dire que vous allez découvrir un principe qui va révolutionner l'humanité (on peut toujours rêver) mais par le plus grand des hasards, en cherchant autre chose ou en faisant la vaisselle, mais que vous allez surtout savoir observer le principe qui est apparu et le comprendre.
C'est arrivé plein de fois dans l'histoire. Nous connaissons tous la découverte de la pénicilline qui est un bel exemple de sérendipité.

L'exercice pour ces prochains jours consistera à trouver de beaux exemples de sérendipité. Je relève les copies dans deux jours.

Et puis, pour continuer sur les petits bouts de papier, je vous propose celui d'aujourd'hui.

chat punk

mardi 29 novembre 2011

Gloire soit rendue aux bouts de papier

L'installation de Windows© sur un PC est une opération chronophage autant qu'inintéressante.

J'ai fini d'installer le système et les logiciels sur les PC. Je suis parvenu à régler un problème sur une autre presse numérique, j'ai enseigné l'art du réglage des paramètres d'impression à une petite foule de collègues médusés, j'ai passé commande de tambours pour des imprimantes laser.
Tout cela et les quelques bricoles que j'omets de citer ne m'a pas empêché de gribouiller sur les bouts de papier qui passaient à ma portée. C'est une vraie bénédiction, pour moi, les petits bouts de papier. Ça et un bout de crayon et je trouve à m'occuper. Pour une fois, et parce que je savais bien que je n'aurai rien de mieux à vous proposer, j'ai ramené l'un de ces petits bouts de papier.
camion vole
Et le truc, c'est aussi que je me dis que je pourrais faire un dessin en me servant de ce brouillon.

lundi 28 novembre 2011

Bilan en demi-teintes

Traditionnellement, le lundi est une journée durant laquelle j'ai à m'occuper. Ce lundi l'a démontré une fois de plus.

Il y a des jours où on se sent un peu utile à quelque chose. On ne sait pas s'il faut s'en réjouir ou le regretter. Aujourd'hui, je n'ai pas chômé. Dès le matin, on m'a demandé d'essayer de faire fonctionner une presse numérique. Un peu plus tard, on m'a demandé d'installer un poste informatique avec les logiciels nécessaires. Encore un peu plus tard, on m'a demandé de déplacer deux postes informatiques et d'en installer deux nouveaux. Journée bien chargée, donc.
A la fin de cette journée, le bilan est assez contrasté. Je n'ai pas réussi à faire fonctionner la presse numérique, je n'ai pas fini d'installer les deux nouveaux postes informatiques mais j'en ai tout de même installé un et déplacé deux. J'ai aussi dépanné deux PC et trouvé l'origine d'un problème sur un troisième. Là, je n'ai pas pu opérer parce que l'on ne pouvait pas fermer la session en cours. Je verrai cela demain... ou plus tard. Je ne suis pas pressé.
Je me suis aussi amusé avec le chariot élévateur à charger deux camions. Je suis relativement polyvalent, dans cette entreprise qui m'emploie. Ce n'est pas pour me jeter des fleurs mais il faut bien le reconnaître.
Je n'ai pas vraiment eu le temps de m'ennuyer. Puisque j'étais d'humeur un peu joyeuse, je me suis même amusé à dire des conneries à mes collègues. Globalement, je considère que ça n'a pas été une mauvaise journée. Ce sera tout pour aujourd'hui. Merci d'être passé par là.

dimanche 27 novembre 2011

Pôle emploi, repaire de salopards à la botte du pouvoir

Quelle surprise peut-il y avoir à ce que l'union de deux entités composées d'incompétents parasites, l'ANPE et l'ASSEDIC, donne naissance à une structure servile toute disposée à plaire au pouvoir sarkoziste en place et sans doute tout aussi disposée à le faire avec tout autre pouvoir pouvant exister ?

Je ne suis (pour le moment) pas directement concerné par Pôle emploi. Ce n'est pas une raison suffisante pour que je ferme ma gueule. Ce que j'ai appris récemment sur le fonctionnement de Pôle emploi me pousse à gueuler un coup. Le gouvernement cherche à faire baisser les "chiffres du chômage", quitte à utiliser les moyens les plus bas, les plus fumeux, les plus dégueulasses. Ce n'est pas le premier gouvernement à avoir user de ces moyens, ce n'est malheureusement pas le dernier à le faire. J'ai connu le chômage, j'ai connu l'ANPE (un peu moins l'ASSEDIC) et les méthodes de radiation des listes de demandeurs d'emploi de catégorie 1. La convocation qui arrive au domicile le lendemain, la carte de pointage qui, bizarrement, n'auraient pas été reçue. Etre radié, ça signifie au moins deux choses. La première, c'est l'arrêt du versement des allocations dues ; la seconde, c'est que vous êtes une saleté de fainéant qui ne voulez pas travailler et qui vous complaisez dans un assistanat délétère pour la société dans son entier et pour la France qui gagne, la France qui travaille dur et plus pour gagner plus. Bref, vous êtes un mauvais élément qu'il faudrait reconduire à la frontière.
C'est un discours qui n'est pas né de l'esprit vif de notre bon président. Il y a même des "de gauche" qui sont allés en leur temps prétendre que le pauvre, tout de même, il y met un peu de la mauvaise volonté et que, s'il se bougeait un peu le cul, du travail il en trouverait. Là n'est pas mon sujet. Je n'ai pas vraiment envie de taper sur la bande de bras cassés au pouvoir (enfin si, j'ai envie) mais sur Pôle emploi qui fait tout pour plaire à ce pouvoir.

On parle de suicides chez Pôle emploi. Il n'y en a pas assez. Les responsables de Pôle emploi ont reçu des instructions. Il faut que les chiffres du chômage baissent. Significativement. Il y a un paramètre dont il convient peut-être de tenir compte, c'est cette "crise" qui a commencé au début des années 70. Mille neuf cent soixante-dix ! Au siècle passé. Que s'est-il donc passé ?
Après la guerre mondiale numéro deux, il a fallu reconstruire. Pour cela, on a créé le concept des trente glorieuses. Comme les choses sont bien faites, les trente glorieuses ont duré presque pile-poil trente ans. Durant cette période, protégée par ses frontières commerciales et son système centralisé et étatique, la France a produit, construit, investi. Renault était devenue une régie nationale, on se nucléarisait l'électricité, les PTT régnaient sur le courrier, le télégraphe et le téléphone, les autoroutes étaient propriété de l'État. Il n'y avait pas de chômage, il y avait du travail pour tous... mais ce n'était pas non plus forcément la grande joie. Le Français moyen avait pu se payer un scooter, il avait pu s'acheter une voiture, il avait son réfrigérateur, vivait dans des immeubles modernes avec l'eau chaude au robinet, il regardait la télévision en noir et blanc et votait de Gaulle.
Les Français baisaient à tire-larigot et ça a donné une cohorte de chiards qui ont grandi. Ils ont poussé avec le poids d'une guerre qu'ils n'avaient pas connu sur les épaules et arrivés à l'âge de se révolter, ils l'ont fait. Un peu. Ça nous a donné l'héritage de mai 68 dont causent les journaux. Ces jeunes, ils voulaient plus de liberté, plus d'interdiction d'interdire et moins de de Gaulle dans la confiture. Ils voulaient de la révolution avec de la gauche dedans. Et aussi un peu d'écologie. Et beaucoup de peace & love, aussi. Avec un peu de drogue qui fait rire, en prime. S'ils n'avaient pas connu la guerre de 40, ils avaient connu celle d'Algérie. Et il se trouve que ça a été un peu une déculottée, pour la France victorieuse. Il se trouve que durant ces trente glorieuses, il y avait tant tellement besoin de main-d'œuvre que l'on avait encouragé les travailleurs d'Afrique du Nord à venir se tuer dans les usines ou les chantiers de métropole. Ça a sa petite importance.
Or, il se trouve que les trente glorieuses ont pris fin subitement et à l'improviste lorsque les pays producteurs de pétrole se sont dit qu'ils étaient bien idiots de ne pas vendre plus cher leur pétrole. A l'époque, ce sont les compagnies pétrolières qui ont tous les pouvoirs sur le pétrole. Elles paient grosso-modo ce qu'elles veulent quand elles le veulent. Alors, quelques pays producteurs de pétrole se réunissent au sein de l'OPEP et décident de prendre les affaires en main. Ils augmentent le prix du pétrole. Pour les pays consommateurs, c'est un peu la catastrophe. Alors, l'économie commence gentiment à se casser la gueule, la consommation s'effondre un peu, le chômage apparaît. C'est la crise. Nous n'en sommes jamais sorti.

Ce qu'il faut bien retenir, c'est que le chômeur ne l'est jamais que par fainéantise. Le chômeur est le fruit d'un système. Il est entretenu parce qu'il est bien utile. Lorsque l'on a compris que les chômeurs n'arrivaient pas à se débrouiller par eux-mêmes pour se trouver du boulot, on a créé l'ANPE qui allait organiser le marché des demandes et des offres d'emploi. Rapidement, on a compris que ça n'allait pas suffire et on a développé un peu plus le traitement social du problème de l'emploi. On allait indemniser les "sans travail".
Pompidou avait inventé le quinquennat et nous nous retrouvions avec un brillant économiste en la personne de M. Giscard (à la barre) d'Estaing. Un personnage vraiment très rigolo qui allait manger chez les petites gens avec sa dame et son accordéon au coin du feu. A la télé, il faisait des dessins pour montrer comment on allait se sortir de la crise. Le chômage se portait de mieux en mieux et les socialistes arrivèrent au tournant des années 80. Ah ! La gauche était enfin là ! Une gauche neuve, sociale, proche du peuple, riche d'idées généreuses ! L'état de grâce passé, ça a été l'austérité. C'est maintenant que l'on allait enfin commencer sérieusement à rouspéter contre ces chômeurs toujours de plus en plus nombreux. Pour les patrons, ce chômage de masse était un peu du pain béni, tout de même. Ça vous faisait une réserve de main d'œuvre importante et prête à accepter de revoir ses prétentions en matière de salaire.
Dans ces années 80, on a fait preuve de beaucoup d'imagination dans le traitement du chômage. On a créé tout un tas de stages amusants, on a poussé plein de gens à créer leur entreprise, on a inventé des emplois carrément sous-payés. Tout n'était pas rose au pays des socialistes mais au moins, ça allait pour le mieux pour l'ANPE qui voyait ses pouvoirs augmenter. C'est là que l'on a commencé à culpabiliser et accuser les chômeurs. Il devenait clair que parmi ces chômeurs, il y en avait un bon paquet qui ne voulaient pas travailler et préféraient passer la journée affalé sur le canapé à grignoter des chips en regardant la télé. Alors, on a commencé à les débusquer et à leur bloquer les allocations chômage. Ça faisait des économies mais on se retrouvait avec des gens qui ne pouvaient plus trop consommer. Et ces gens là, ça peut devenir dangereux quand ça commence à avoir faim.
Alors bon, on a créé les restos du cœur et aussi le RMI. C'était pas grand chose mais au moins, ça permettait d'éviter la révolution. De temps à autres, il y avait encore des politiques qui prétendaient avoir une solution pour sortir de la crise. On a développé l'idée des emplois aidés qui permettaient aux administrations, aux associations et aux collectivités locales de faire travailler des personnes à bon compte. L'idée, si elle manquait un peu d'ambition, n'était pas mauvaise. Après, il y a aussi eu l'idée selon laquelle il faudrait peut-être voir à partager le travail. Si l'on travaillait un peu moins, on pouvait donner quelques heures de travail à ceux qui n'en avaient pas du tout. Je me souviens que lorsque l'idée a été lancée, il y avait plein de personnes qui trouvaient cela très intéressant. Lorsqu'on leur disait que, bien sûr, ils gagneraient un peu moins mais que ce serait compensé par plus de temps libre, ils continuaient à trouver cela plutôt pas mal. Mais voilà qu'une fois que ça a commencé à se mettre en place, ça n'a pas été la même histoire ! On voulait travailler moins mais en gagnant pareil (voire un peu plus). Les syndicats ont bien contribué à casser l'idée.
Alors que restait-il à faire ? Il fallait demander à l'ANPE et à l'ASSEDIC de faire baisser les chiffres du chômage par toutes les manières possibles. Celui qui a vraiment laissé libre cours à l'imagination de ces structures, c'est bien notre président. Il a émis le souhait et les chiens se sont lâchés.

L'affaire que l'on m'a confié est celle-ci. Parce que l'on n'a prétendument pas répondu à l'appel téléphonique, on est radié et on doit rembourser le "trop perçu". C'est tout bénéfice. Un chômeur de moins à mettre au crédit du gouvernement à quelques mois des élections présidentielles et un peu de fric qui revient dans les caisses de Pôle emploi. Le problème, c'est que tout cela n'est pas très moral et complètement illégal. Il apparaît que cette histoire d'entretien téléphonique ne peut pas donner lieu à une radiation pour au moins une raison : Pôle emploi ne peut pas apporter la preuve de sa tentative d'appel. Pour ce comportement et bien d'autres mis en place, je le dis, Pôle emploi est un ramassis d'immondes salopards aux ordres de Sarkozy et de ses tristes sbires.
Le pire, c'est que l'on peut douter des intentions des candidats de gauche pour cette question. Je ne les ai pas beaucoup entendus parler du chômage. Je ne sais pas quand, je ne sais pas si elle arrivera, mais il faudra bien se décider un jour à vraiment s'indigner, à vraiment se révolter.

A lire sur actuchomage.org

samedi 26 novembre 2011

Couteaux Opinel©

Opinel
Opinel
Le problème, c'est qu'il y en a quelques uns que je n'arrive pas à retrouver et je ne sais vraiment pas où j'ai pu les mettre...

vendredi 25 novembre 2011

Brouillard persistant

Le brouillard n'aura pas réussi à se lever de toute la journée. Le point positif, c'est que l'on sait enfin que nous sommes en automne.

Sacré contraste avec les journées précédentes, sur la Dordogne ! Le brouillard baignait Azerat lorsque je me suis levé, il en est de même à l'heure où je me prépare à manger et je parie que ça n'aura pas changé lorsque je me glisserai entre mes draps froids. C'est l'automne.
Aujourd'hui, je n'ai pas fait grand chose d'intéressant. Avec mon frangin, nous sommes allés chercher un meuble du côté de Nontron avec son fourgon. Je ne sais pas si vous connaissez le Nontronnais. Si vous ne connaissez pas, si vous n'y avez jamais posé les pieds, je vous rassure : vous n'avez rien manqué. Le Nontronnais se targue d'être en Périgord. Dans le Périgord vert, tout au nord du département, pas loin de la Haute-Vienne, pas loin non plus de la Charente. Ce n'est pas très beau. Je reconnais que ce jugement quelque peu lapidaire est subjectif. Disons que pour un étranger, ça peut sembler joli. Il y a tout un tas de territoires tellement plus moches en France que l'on peut se faire avoir par le cadre du Nontronnais. Et puis après tout, hein, tous les goûts sont dans la nature.
Ceci dit, l'épais brouillard n'aide pas à la découverte de ces contrées. Il est vrai que ça masque quelques paysages qui peuvent, à la rigueur, valoir le coup d'œil. Toutefois, ce même brouillard masque aussi ce qui est laid, les bâtiments agricoles en ruine et en mauvais parpaings, les bois tristes comme un discours de l'UMP.
Dans le même temps, et pour sacrifier à la sacro-sainte vérité, je dois dire qu'il y a pire que le Nontronnais. C'est Azerat. Déjà que ce n'est pas joli-joli en temps joyeux, je ne vous dis pas à quel point ça fait se demander s'il faut continuer à vivre une fois que le village est plongé dans la purée de pois. Il n'y a plus de dépressifs depuis longtemps dans le village. Les derniers se sont suicidés vers la fin de l'ère tertiaire !
Couteau de Nontron

jeudi 24 novembre 2011

Milieu naturel ou studio ?

Aujourd'hui, je suis retourné dans les bois. Nous bénéficions de journées magnifiques, en ce moment. Au moment où j'écris ces lignes, la porte est grande ouverte et un soleil magnifique me fait oublier que nous sommes plus près de l'hiver prochain que de l'été passé.

J'avais amené mon appareil photographique. Je n'étais pas certain du tout de trouver des champignons comestibles. Comme je vous le disais, je ne sais pas bien trouver les champignons, sauf lorsqu'ils sont nombreux et faciles à trouver.
Toutefois, j'ai encore trouvé des cèpes. Il y en a un qui était très joli et que j'ai photographié deux fois. La première dans son milieu naturel, la seconde avec mon petit studio. Je ne sais pas laquelle des deux photos est la plus intéressante et je vous propose de les départager.
cèpe dans les bois
cèpe en studio
Avec un peu de mise en scène, ça donne autre chose. Le couteau aurait mérité d'être disposé autrement mais j'ai la flemme de refaire la photo.
cèpe
cèpe de Bordeaux

mercredi 23 novembre 2011

Un peu d'esprit

fantome

mardi 22 novembre 2011

Danielle Mitterrand a défunté

Danièle Mitterrand

lundi 21 novembre 2011

Demain, on saura

Ce soir, je me suis préparé une bonne omelette aux champignons avec de bonnes pommes de terre.

Si ces champignons étaient très intéressants sur un plan gustatif, il va me falloir attendre demain pour être sûr de leur parfaite innocuité. Franchement, je n'ai pas beaucoup de doute. Il n'en reste pas moins vrai que les champignons ont cela qui fait qu'il y a toujours une petite prise de risque. Il suffit qu'ils aient poussé à proximité d'un bidon de plutonium enrichi malencontreusement tombé d'un camion pour qu'ils puissent se révéler lourds à digérer.
Le champignon mauvais, le mortel, peut ressembler à un autre qui vous donnera juste une bonne chiasse. C'est là qu'il ne faut pas se tromper. Lorsque l'on consulte les manuels de mycologie, on se rend tout de même compte qu'ils ne sont pas si nombreux, ces champignons mortels. Si l'on enlève déjà ceux qui se reconnaissent à leur odeur fétide et ceux qui ont une vraie sale gueule, on limite les risques. Parmi tous les champignons, il y a aussi ceux qui n'invitent pas à la dégustation. En règle générale, il convient de ne récolter que ceux dont on est sûr et de laisser tranquille ceux qui ne nous inspirent pas confiance. Après, avec un bon bouquin, quelques photos et la consultation de quelques sites Internet, on arrive à se faire son idée. L'organisme est là pour dire si l'on avait vu juste ou non.
A demain (peut-être)...

dimanche 20 novembre 2011

Belle récolte

Cet après-midi, je suis allé me promener dans les bois avec ma mère et l'un de mes frères et avec la ferme intention de ramener des champignons.

Il y a peu de champignons que je sache trouver et reconnaître. Si je sais reconnaître les giroles et les cèpes, je ne sais pas les chercher. Par contre, je sais où trouver les lactaires délicieux. C'est pour eux que nous sommes allés nous promener. Depuis quelques jours, un vent de folie mycologique s'est emparé du Périgord et on entend parler de récoltes de cèpes de plusieurs dizaines de kilogrammes. Quand il y a des cèpes, généralement il y a aussi des lactaires. Les lactaires sont bien moins prisés que les cèpes et ça laisse donc une chance aux mauvais chasseurs comme nous.
Donc, nous commençons la promenade. Je trouve un premier lactaire, un petit, et je me dis que la récolte va être maigre. Habituellement, à l'endroit où nous sommes, il y en a pas mal. On prend un autre chemin et longeons un bois que je ne connais pas bien lorsque j'aperçois un chapeau brun. Sans trop y croire, je m'en rapproche et trouve un beau cèpe. Voilà qui est intéressant. Je continue à chercher et finis par en trouver trois autres.
A la fin de la promenade, nous tombons sur une mine à ciel ouvert de lactaires qui nous permet de revenir avec quatre bon kilogrammes de champignons (dont quatre cèpes). Une promenade bien sympathique.

champignons

samedi 19 novembre 2011

Où l'on cause de purée de pommes de terre et d'autres choses

Pour faire une bonne purée de pommes de terre, il faut de bonnes pommes de terre, du sel, de l'ail, du beurre et du lait et un peu de savoir-faire. Mais ne comptez pas sur moi pour vous donner la recette !

Quand l'idée vient à manquer, quand cela devient une habitude, on s'en satisfait et on utilise ce manque pour laisser à l'automatisme le soin de guider la main et le crayon qui est au bout.
Parfois, ça donne des choses bizarres auxquelles on n'aurait pas pensé. Par exemple, aujourd'hui, j'étais parti sur une idée de dessin que j'ai abandonnée en cours de route. Du coup, j'étais comme tout désœuvré et me retrouvais bien à la peine devant une feuille de papier vierge. J'ai décidé de ne pas lutter et de laisser faire. Je ne sais pas s'il faut s'en féliciter ou le regretter. Peu importe, au fond.
Ce qui est bien plus important, c'est que j'ai pris la décision de me faire une bonne purée de pommes de terre, ce soir. Je m'en fais une joie et je sens que je vais atteindre une sorte de nirvana gustatif d'ici quelques poignées de dizaines de minutes. Il faut dire que j'aime beaucoup la bonne purée de pommes de terre. Si l'on n'aime pas cela, c'est sûr que le plaisir est vite gâché.
Quoi qu'il en soit, je prouve que l'on peut tout aussi bien agir en matière de rédaction que je l'ai fait pour le dessin. Il suffit de laisser couler les mots et ils apparaissent. Le plus beau, c'est que cela donne même un semblant de cohérence intellectuelle. Comme quoi on peut être amené à se poser des questions quant au génie des géants littéraires.
monsieur
Sinon, parmi les faits notables de la journée, on notera les températures qui deviennent peu à peu "de saison". Il a encore fait très beau sur Azerat mais, tout de même, sensiblement plus frais que les jours précédents.

vendredi 18 novembre 2011

Quelques bonnes nouvelles

Aujourd'hui, le moteur du blog est passé de la version 2.3.1 à la version 2.4. Pour vous, ce doit être parfaitement transparent. Pour moi, c'est la garantie de la résolution de quelques bugs et la promesse de possibilités accrues. Les autres bonnes nouvelles du jour sont à mettre au crédit de notre bon président et de ses commères et compères de la majorité présidentielle.

C'est une nouvelle que j'ai entendue à la radio. Il semblerait que notre bon président aurait dans la tête comme un début d'idée de faire une mise à jour de l'HADOPI qui passerait en version deuxième (ou bien troisième, je ne sais plus trop). L'idée (géniale) serait que cette HADOPI là s'occupe aussi un peu des sites de streaming et qu'elle s'arrange pour filtrer un peu mieux ce que nous pourrions avoir le droit de faire ou de voir sur l'Internet.

hadopi

Mais ce n'est pas tout puisque notre bon président de la majorité présidentielle veut également taxer les Fournisseurs d'Accès à Internet pour aider la création musicale à travers la mise en place d'un Centre national de la musique qui sera, selon lui, un peu l'équivalent du CNC pour le cinéma. D'une manière plus générale, cette taxe viendrait en aide à tout le secteur de la création artistique. Et moi, je dis qu'avoir des bonnes idées de ce genre, mine de rien, c'est déjà de l'art.

jeudi 17 novembre 2011

Petit papa Noël et les ordures

Père Noël

mercredi 16 novembre 2011

Demain si vous êtes sages

Aujourd'hui, j'ai fait un dessin que l'on m'a commandé. Je suis parti d'un brouillon que j'avais fait il y a quelques jours.

L'idée, je n'ai pas eu à la chercher. On me l'a donnée. Pas vraiment imposée, juste proposée. Comme je n'en avais pas une seule à opposer à celle-ci, je l'ai adoptée. Le soir même, j'ai pris un bout de papier et j'ai commencé à regarder ce que j'allais pouvoir en faire. Ça a donné ça : brouillon Il y avait pas mal d'idées qui me venaient. Le sujet m'amusait.
Aujourd'hui, j'ai donc repris mon brouillon et j'ai commencé à faire le dessin pour de vrai. Et là, allez savoir pourquoi, je n'ai pas suivi mon brouillon complètement. Je me suis dit que c'était un peu dommage mais comme je suis très fainéant et que je n'avais pas envie de tout recommencer, j'ai poursuivi dans la voie que j'avais donné à ce dessin.
Ce soir, je vous présente le crayonné. Demain, je vous présenterai le dessin encré. crayonné

mardi 15 novembre 2011

Aujourd'hui, il n'y a rien

Rien de rien. Pas le moindre petit crobard à se mettre sous la dent. Rien. Le vide total. Demain, peut-être, si j'ai le temps, je vous fais un petit dessin. C'est presque promis.

lundi 14 novembre 2011

Parce que c'est comme ça

Quand c'est comme ça, c'est que ce n'est pas autrement. Ce soir, nous sommes exactement dans ce cas de figure et on peut affirmer haut et fort que c'est comme ça.

C'est comme ça, c'est la vie. Je n'ai rien prévu pour le blog qui nuit (très grave) et je doute qu'il en soit autrement avant la fin de la rédaction de ce billet quotidien d'aujourd'hui. Au terme d'une journée de "travail" un poil enquiquinante, je suis rentré avec une sensation de vide intersidéral (et assez sidérant) dans le dedans de la tête. Du coup, pas de dessin et rien à dire. Ça arrive.

dimanche 13 novembre 2011

Finissons-en avec les fumistes !

Ce matin, je ne sais pas pourquoi, je me suis questionné sur la disparition des manuels de mode d'emploi et sur l'auto-apprentissage. 

Je ne sais pas si vous l'aurez remarqué. Il y a tout un tas de choses qui ne sont plus livrées avec leur mode d'emploi. Comme si toutes ces choses étaient tellement entrées dans le quotidien de tout un chacun qu'il serait superfétatoire et presque indécent de rappeler les moyens à mettre en œuvre pour les bien utiliser.

Vous remarquerez que sur une bête boîte de haricots verts, on pense à indiquer la meilleure méthode pour les préparer et que sur un non moins bête ordinateur, il n'est même pas indiqué où se trouve le bouton de démarrage. Il me semble, mais je peux me tromper, que ce travers touche principalement les objets de ce que l'on affuble de l'étiquette "nouvelles technoligies". Parfois, mais pas toujours, sous l'excuse fallacieuse de "protection de la planète", on livre un pdf en guise de mode d'emploi. Comme s'il était évident que toute personne achetant un appareil photo numérique soit aussi pourvu d'un ordinateur personnel. Jusqu'à preuve du contraire, on peut avoir un appareil photo numérique et l'utiliser à la manière d'un appareil photo argentique. On peut prendre sa carte-mémoire et la confier aux bons soins d'un labo qui se chargera de tirer les images.

Pour les logiciels, le manuel d'utilisateur est remplacé par une aide que l'on peut appeler à tout moment. Parfois, celle-ci n'est disponible que sur Internet. Une fois encore, on se demande qui a pu décréter que l'on était obligé d'avoir une connexion Internet.  Il en va de même pour les systèmes d'exploitation. C'est à chacun de se débrouiller pour comprendre comment ça fonctionne. Il arrive bien souvent que les utilisateurs soient considérés comme bêta-testeurs et qu'il leur soit demandé de faire un retour sur utilisation en prévision de corrections futures. Le principe est également pratiqué dans l'industrie automobile, il paraît.

mode d'emploi

Autrefois, il y a bien longtemps, on apprenait à utiliser un appareil photo et cet apprentissage était transposable d'un appareil à un autre, d'une marque à une autre. Il existait un principe de normalisation qui simplifiait bien la vie. Evidemment, il était plus difficile de faire des photographies lorsqu'il n'y avait aucun automatisme. Il fallait évaluer la lumière, régler son diaphragme, sa vitesse, tenir compte de la sensibilité du film employé, faire la mise au point. Une fois que l'on savait faire tout cela, on était paré et on était rarement mis en difficulté face à un nouveau matériel. Lorsque les premiers automatismes sont arrivés, quelques lignes claires expliquaient dans les manuels comment utiliser la chose.

Avec les appareils photos numériques d'aujourd'hui, tout devrait être beaucoup plus simple. Le souci, c'est que l'on se retrouve avec une profusion de menus, quelquefois bien abscons, et tout un tas de modes que l'on ne comprend pas toujours. Au niveau de l'ergonomie, c'est devenu catastrophique. On se retrouve dans une situation où, à force de ne plus rien comprendre, on s'habitue à rester en mode automatique et à se contenter d'appuyer sur le bouton du déclencheur.

Toutefois, il faut reconnaître que nous sommes devenus de grosses feignasses. On veut tout tout de suite et sans faire le moindre effort. Cependant, on peut tout aussi bien reconnaître qu'il arrive que l'on ne nous aide pas beaucoup. Prenons l'exemple des logiciels informatiques. Parfois, on a même du mal à comprendre ce qu'ils font et à quoi ils peuvent bien servir. Alors, on se rabat, tout péteux, vers les forums d'aide qui, a priori sont faits pour apporter de l'aide. Mais voilà que dès la première question posée, on se fait rabrouer par une cohorte de personnes initiés qui vous disent que le sujet a déjà été traité et qu'il faut chercher sur le forum... ou qui ne daignent pas répondre et s'abaisser à donner une réponse si évidente. Il faut bien que le spécialiste fasse valoir son statut de personne supérieurement intelligente !

Il m'arrive de fréquenter un forum photo où la pratique est habituelle. Malheur à la personne qui, s'étant acheté un nouvel appareil, s'en viendrait à déranger les "pro" avec leurs questions. Bien souvent, la seule aide consiste en un conseil : celui de ne pas faire de photos si on ne sait pas faire. L'idée est intéressante et devrait être appliquée au sein de l'éducation nationale dès les plus petites classes. Pourquoi apprendre à lire, à écrire et à compter à un gamin qui n'a pas fait l'effort d'apprendre par lui-même ? Que l'on en finisse avec les fumistes une bonne fois pour toutes, nom de dieu !

samedi 12 novembre 2011

Forge de Savignac-Lédrier, le retour

En avril 2010, j'étais allé faire une petite visite à la forge de Savignac-Lédrier. Aujourd'hui, j'y suis retourné et j'ai fait quelques images.

forge-1.jpg
forge-1.jpg
forge-1.jpg
forge-1.jpg
forge-1.jpg
forge-1.jpg
forge-1.jpg
forge-1.jpg
forge-1.jpg
forge-1.jpg
forge-1.jpg

vendredi 11 novembre 2011

Onze, onze, onze... fait chier

Aujourd'hui, c'est le jour de l'armistice de 1918. Il n'y a plus d'anciens combattants, ils sont tous morts. La Grande Guerre est bien terminée. Notre président de la République parle de faire de ce jour le jour de celles et ceux qui sont morts pour la France. Je ne sais pas s'il convient de continuer à commémorer cette date. Je ne pense pas que cette mémoire entretenue puisse permettre d'éviter de nouvelles guerres. Alors ? Que faire ? Je ne sais pas.

armistice 1918

jeudi 10 novembre 2011

Dans l'attente d'une idée

idée

mercredi 9 novembre 2011

Dessin du jour qui n'a rien à voir avec le précédent

Comme chaque année depuis pas mal de temps, j'ai fait un dessin pour l'affiche du Rallye Mathématique d'Aquitaine.

P'tit Tom Rallye Mathématique

mardi 8 novembre 2011

Dessin toujours pas fini de l'autre jour

Parce que je n'ai rien de mieux à vous donner, je vous propose un autre petit bout de l'un des dessins qui est en préparation. Demain, il faut absolument que je parvienne à terminer un autre dessin, celui dont je vous parlais hier. Il est impérieux qu'il soit livré avant demain soir. C'est une obligation formelle et indiscutable. Si tout va bien, il sera terminé jeudi. Vendredi au pire mais je n'ose pas y penser.

blues

lundi 7 novembre 2011

J'ai un dessin à faire

Aujourd'hui, on m'a dit qu'il fallait que je fasse un dessin. J'ai commencé à y réfléchir et à jeter quelques idées sur des bouts de papier qui passaient par là. Manque de pot, je les ai oubliés au boulot, je ne peux pas vous les faire voir.

C'est le dessin annuel pour le Rallye Mathématique d'Aquitaine. Cette année, le prof de maths avec qui je travaillais depuis des années a laissé la place à une jeune professeuse. Lui, il est parti profiter de sa retraite. Changement de prof, changement de méthode. Habituellement, on me laissait faire ce que je voulais. C'était carte blanche. C'était bien mais ça a aussi été parfois à l'origine de dessin plutôt mauvais tant je n'avais pas d'idée. Je me souviens principalement d'un dessin commis il y a quelques années que je ne peux plus voir tellement je le trouve mauvais.
Mais là, donc, on arrive avec un thème à illustrer. Et moi, a priori, je n'aime pas ça. Sauf que, à la réflexion, ça me donne une direction vers laquelle aller et que j'ai déjà plein d'idées. Je vais commencer à y travailler demain si j'ai le temps. Il faudrait qu'il soit terminé pour mercredi dans l'après-midi.
Et c'est tout pour aujourd'hui.

dimanche 6 novembre 2011

Dessin pas fini du jour

blues

samedi 5 novembre 2011

Véhicule alambiqué

Renault R2087 alambic

vendredi 4 novembre 2011

Un dessin pas terminé qui le sera peut-être un jour

Allan Bicq

jeudi 3 novembre 2011

Plaisir du ventre

Hier, je me suis laissé aller à cuisiner en fonction de ce que j'avais.

La cuisine, c'est une question d'envie. Si l'on n'a pas faim, si l'on n'a pas envie de s'y mettre, on ne réussit rien et on se retrouve à bouffer des nouilles. Je sais de quoi j'cause.
Hier, observant d'un œil torve et bovin ce qui traînait dans ma cuisine[1], je m'avise qu'il y a un chou vert, une grosse carotte, un beau navet, des oignons, de l'ail[2] et un filet de haricots secs[3]. En vérité, les haricots secs, j'avais prévu de les manger la veille. Je les avais mis à tremper dans de l'eau de pluie[4].
Donc, hier, vers 14 heures 30, j'ai commencé par faire cuire les haricots dans de l'eau pendant une trentaine de minutes. Je les ai laissé ainsi, dans l'eau de cuisson et à couvert pendant deux bonne heures. Vers 17 heures, je me suis occupé du chou que j'ai coupé en quatre et que j'ai fait blanchir dans une grande quantité d'eau durant quelques minutes. Dans une belle cocotte, j'ai fait fondre une belle grosse cuillère à soupe de graisse de canard et j'y ai fait fondre deux beaux oignons coupés finement. J'ai ajouté le chou égoutté, les haricots lavés et égouttés, la grosse carotte coupée en fines rondelles et le beau navet qui avait subi le même funeste sort. J'ai ajouté en quantité suffisante quelques gousses d'ail, du sel, du poivre et un demi-litre de bouillon de volaille. J'ai couvert et laissé cuire un peu plus de deux heures.

haricots chou

Alors après j'ai mangé et je ne l'ai pas regretté. Comme il m'en reste encore, je ne vais pas me gêner pour me faire plaisir de nouveau ce soir et peut-être encore demain soir.

Notes

[1] C'est là que je place les trucs à manger.

[2] J'ai toujours de l'ail et lorsque je risque de n'en plus avoir, j'en achète.

[3] Des lingots.

[4] Il paraît que le calcaire durci la peau du haricot, ce qui le rend indigeste. On peut, si l'on n'a pas d'eau de pluie, ajouter du bicarbonate de soude. J'avais de l'eau de pluie et je n'ai pas de bicarbonate de soude.

mercredi 2 novembre 2011

Araignée

araignée

mardi 1 novembre 2011

Quand ça veut pas...

immolation mouillée

Haut de page