Demain, on saura

Ce soir, je me suis préparé une bonne omelette aux champignons avec de bonnes pommes de terre.

Si ces champignons étaient très intéressants sur un plan gustatif, il va me falloir attendre demain pour être sûr de leur parfaite innocuité. Franchement, je n'ai pas beaucoup de doute. Il n'en reste pas moins vrai que les champignons ont cela qui fait qu'il y a toujours une petite prise de risque. Il suffit qu'ils aient poussé à proximité d'un bidon de plutonium enrichi malencontreusement tombé d'un camion pour qu'ils puissent se révéler lourds à digérer.
Le champignon mauvais, le mortel, peut ressembler à un autre qui vous donnera juste une bonne chiasse. C'est là qu'il ne faut pas se tromper. Lorsque l'on consulte les manuels de mycologie, on se rend tout de même compte qu'ils ne sont pas si nombreux, ces champignons mortels. Si l'on enlève déjà ceux qui se reconnaissent à leur odeur fétide et ceux qui ont une vraie sale gueule, on limite les risques. Parmi tous les champignons, il y a aussi ceux qui n'invitent pas à la dégustation. En règle générale, il convient de ne récolter que ceux dont on est sûr et de laisser tranquille ceux qui ne nous inspirent pas confiance. Après, avec un bon bouquin, quelques photos et la consultation de quelques sites Internet, on arrive à se faire son idée. L'organisme est là pour dire si l'on avait vu juste ou non.
A demain (peut-être)...

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