décembre 2011 (31)

samedi 31 décembre 2011

Faut-il en finir avec 2011 ?

bourreau

vendredi 30 décembre 2011

Expérience culinaire improbable

Aujourd'hui, j'essaie d'inventer une recette de gâteau. C'est pas dit que ce soit mangeable, mon affaire.

En cuisine et en pâtisserie comme ailleurs, il y a des bases. De ces bases, on peut partir dans plein de directions et avoir la prétention d'inventer quelque chose de neuf.
Le fait qu'une recette ne se trouve nulle part ne signifie certainement pas qu'elle n'a jamais été essayée. Peut-être est-ce tellement mauvais que personne n'a songé à la retranscrire ou à la transmettre. Raté pour raté, autant oublier.
Cette tentative de recette, j'y suis depuis ce matin. Elle n'est pas complètement de mon fait. Non pas que je cherche à faire porter la responsabilité du crime de lèse-pâtisserie en cours à quelqu'un d'autre mais enfin, je demande au jury que l'on tienne compte de la néfaste influence que l'on a pu avoir à mon endroit.
Au départ, j'avais l'idée de faire un Pithiviers qui est à la galette des rois ce qu'est la citrouille au potiron. Avant le départ, au départ du début du commencement, j'avais juste envie de faire de la pâte feuilletée. Ça arrive. C'était une envie. De la pâte feuilletée avec rien, ça n'est jamais que de la pâte feuilletée. Alors, j'avais eu l'idée de faire un Pithiviers pour ajouter quelque chose à la pâte feuilletée. Vous comprenez ?
Et là, on me dit que ce serait amusant de faire quelque chose avec de l'ananas. Sauf que moi, l'ananas, je ne voyais pas bien comment l'ajouter à la pâte feuilletée. Alors, l'idée d'une sorte de tarte Tatin avec de l'ananas en lieu et place des pommes est arrivée. Pour tout vous dire, je n'y croyais pas beaucoup.

cuisine douteuse

Puisque l'on se dirigeait à grands pas vers le n'importe quoi, je me suis dit que l'on pouvait y aller franco. J'ai alors eu le sentiment que l'on pouvait imaginer une crème pâtissière sur laquelle on pourrait poser les tranches d'ananas confites dans du caramel.

Ce matin, j'ai commencé à faire ma pâte feuilletée. On fait une détrempe avec de la farine, du sel et de l'eau, on laisse reposer une demi heure, on abaisse la détrempe, on pose le beurre au centre, on rabat les bords, on étale en long, on tourne d'un quart de tour, on rabat les bords, on étale en long, on rabat les bords et on met au frais pour encore une demi heure. On recommence l'opération deux fois encore afin d'obtenir les six "tours" qui siéent à la confection d'une pâte feuilletée et on laisse reposer au frais jusqu'à utilisation.
En début d'après-midi, j'ai fait une crème pâtissière. Comme il me restait les blancs d'œuf, j'ai eu l'intuition que je pouvais les monter en neige et les incorporer à la crème pour la rendre plus légère. Et là, j'ai eu une nouvelle idée que je pressens assez mauvaise. Je me suis dit que je pouvais peut-être faire un sirop de jus d'ananas que j'ajouterais brûlant à mes œufs en neige, histoire de faire une sorte de meringue. J'avais le sentiment que le sirop de jus d'ananas ajouterait du goût à la chose. Et le fait est que du goût, ça en a bien apporté. J'ai goûté. Ce n'est pas que ce soit réellement mauvais mais on ne peut pas dire non plus que ce soit une riche idée. J'aurais dû m'abstenir, il me semble. L'idée du sirop de sucre dans les œufs en neige n'est pas mauvaise, ça j'en suis certain.
Tout à l'heure, il n'y a pas longtemps, j'ai fait cuire ma pâte (un petit bout de pâte) et j'ai fait caraméliser quelques tranches d'ananas dans un caramel au beurre. Une fois la pâte refroidie, j'ai versé un peu de ma crème pâtissière bizarre et j'ai posé les tranches d'ananas. Dans l'idée du départ, je m'étais dit qu'il pouvait être amusant de flamber les tranches d'ananas. Là, je ne l'ai pas fait parce que je me suis demandé s'il n'était pas un peu dommage de brûler du bon rhum de la Martinique pour ça.
Ce soir, je goûterai mon truc et je vous dirai ce que j'en pense.

J'ai fait une photo de la "chose". La présentation n'est pas géniale, je sais. Les tranches d'ananas se sont cassées lors des multiples retournements lors de leur passage dans le caramel, je n'ai pas fait l'effort de faire un beau cercle pour la pâte. Ceci n'est qu'un essai.

tarte ananas

Bilan C'est moins pire que je le craignais. La pâte est bien mais ça, je m'en doutais. Les ananas caramélisés et la crème, par contre, ce n'est pas tout à fait ça. Difficile de dire ce qui ne va pas. Ce n'est pas mauvais. C'est très (trop) sucré. La faute sans doute au sirop ajouté aux blancs d'œufs montés en neige. Ce n'était pas une si bonne idée que ça. Il y a aussi une petite remontée d'amertume qui, je le suppose, vient aussi du sirop fait avec le jus d'ananas. Il faudra que je réessaie avec une crème pâtissière simple ou alors que je fasse l'impasse sur cette crème pâtissière et que je me dirige plutôt vers une Chantilly que je déposerais sur les tranches d'ananas. Quoi que je me demande si l'accord ananas et Chantilly soit intéressant. A voir.

jeudi 29 décembre 2011

Petit coup de blues

A toi qui pleures, qui hurles, qui te lamentes...[1] J'ai retrouvé un dessin que j'avais abandonné à son triste sort. Ce qui est amusant, c'est que j'avais commencé à le présenter sur le blog, par morceaux de crayonnés. Après, j'ai dû passer à autre chose et le laisser dans un coin en me promettant de le terminer un jour. Alors ce matin, après l'avoir retrouvé sans le chercher, je l'ai terminé.
blues

Note

[1] Jacques Higelin

mercredi 28 décembre 2011

Obsèques de Kim Jong-Il

La Corée du Nord pleure son bien-aimé dictateur défunt Kim Jong Il. J'ai lu dans la presse qu'un cortège de grandes automobiles salué par une foule éplorée a promené la dépouille mortelle dans un cercueil de verre et les rues de Pyongyang. Ça m'a donné une sorte d'idée pour mes funérailles prochaines.

Un long cortège de véhicules luxueux. Le premier porte un immense portrait de Kim Jong Il. Le deuxième, un grand bouquet de fleurs blanches. Le troisième, le cercueil de verre. Partout sur le trajet, les pleurs et les larmes accompagnent le funeste convoi. Le peuple de Pyongyang est venu en masse, bravant la neige et le froid, rendre un ultime hommage à leur chef adulé.
Pour mes funérailles, je vais faire plus simple. Je ne demande pas à la foule de se presser au long du trajet de mon dernier voyage, je ne demande pas de fleurs, je ne demande pas de procession de plusieurs limousines.

funerailles 2cv

mardi 27 décembre 2011

En me préparant à manger

Je n'ai aucun sujet pour le billet de ce jour. En préparant mon repas du soir, j'essaie d'écrire quelque chose, histoire de dire qu'il y aura un billet.

Vraiment pas simple de trouver quelque chose à raconter, ce soir. La journée a été beaucoup trop tranquille pour qu'il y ait quelque chose à en dire. J'ai écouté la radio pour trouver un sujet sur lequel rebondir. Je n'ai noté que l'étude qui dit que 2011, l'année en cours, serait l'année la plus chaude depuis un siècle. Je fais confiance.
De fait, il faut reconnaître que nous avons un début d'hiver très clément. Depuis quelques matins, je dois un peu gratter le pare-brise avant de partir au boulot mais dans l'ensemble les journées sont assez douces et bien ensoleillées. Il n'y a pas de quoi faire un billet intéressant avec tout ça.
Quoi d'autre ? Il y a bien Poutine qui dit qu'il ne veut pas que l'on revienne sur les élections législatives qui ont été un modèle de démocratie et de régularité et qui ne doute aucunement en ses chances d'être élu lors des prochaines élections présidentielles de chez lui.
Ah si ! J'ai entendu un truc vachement amusant qui est en rapport avec le fait que l'on a crevé les plafonds du nombre de chômeurs de catégorie A depuis plein d'années[1]. Ce truc vachement rigolo venant d'un gouvernement de droite concerne l'idée de faire appel au chômage partiel pour lutter contre le chômage à temps plein. Je trouve cela assez savoureux. Un gouvernement qui a dit le plus grand mal des 35 heures qui veut passer directement aux 20 heures hebdomadaires ! C'est une idée géniale. Plus que l'on partagera le peu d'emplois salariés, moins qu'il y aura de chômeurs totaux. J'attends la suite en me pourléchant les babines.

Note

[1] Je ne sais plus combien.

lundi 26 décembre 2011

Le charisme

Vous qui lisez ce blog et qui êtes totalement dépourvu de charisme, vous ne pouvez pas connaître ce que j'endure jour après jour. Ayez une pensée pour ces êtres supérieurs qui vous entourent et vous supportent.

Le charisme[1], je n'en manque pas. Je n'y suis pas pour grand chose. Bien sûr, je suis doué d'une intelligence (très nettement) supérieure à la moyenne[2] et cela contribue certainement au charisme mais ce n'est pas tout. Le charisme, vous l'avez à la naissance ou vous ne l'avez pas[3]. C'est comme ça. On dira que c'est injuste et je dirai que je le pense aussi. Nonobstant, on n'y peut rien faire et je ne peux qu'enjoindre les personnes qui n'ont pas le charisme de se réjouir de connaître des personnes qui l'ont. Je l'ai.
Toutefois, il ne faudrait pas penser que le charisme est une chose facile et agréable à vivre ! Par exemple, je pense sincèrement que ça nuit à l'intelligence des personnes qui s'en approchent trop[4]. Ces personnes ont tendance à perdre toute faculté de réfléchir par elles-mêmes, tout esprit critique, toute capacité au raisonnement. De ce fait, la personne qui a le charisme chevillé au corps est confronté à des gens qui boivent tous ses propos[5] quels qu'ils soient et les plus ridicules qu'ils puissent être. La personne charismatique ne peut plus rien faire sans que cela se pare de la qualité de vérité fondamentale ou de création géniale. C'est pesant.
Le charisme est l'ingrédient nécessaire à tout escroc qui se respecte[6]. Sans lui, pas de bonne escroquerie. Avec le charisme, on peut aisément faire prendre des vessies pour des lanternes — voire des lampadaires[7] — et des délires verbaux pour des discours empreints de sagesse extrême. De fait, la plupart des êtres charismatiques usent et abusent de leur don pour se jouer des autres et parvenir à leurs fins[8]. Toutes les sectes, les religions, les révolutions, les guerres et les grands malheurs d'origine humaine ont à leur tête un ou des être(s) charismatique(s). Il peut peut-être arriver que le charisme soit utilisé à des fins gratuites[9] voire parfaitement altruistes mais il faudra alors que l'on m'en apporte la preuve.
Bref et pour faire court, je ne peux que vous conseiller de vous méfier comme de la peste des personnes charismatiques[10]. Elles ne vous veulent pas du bien. Croyez-m'en bien !

charisme

Notes

[1] Que l'on ne prononce pas comme ça s'écrit

[2] D'ailleurs je contribue à l'élévation de cette moyenne à moi seul

[3] Par exemple, vous, vous ne l'avez pas parce que si vous l'aviez, vous auriez un blog qui nuirait aussi gravement que le mien

[4] Eh oui !

[5] Ils peuvent aussi boire autre chose mais c'est hors de propos

[6] Et qui est respecté

[7] J'ai pas pu m'empêcher

[8] Il faut un début à tout

[9] Ou pas très cher

[10] Vous voilà prévenu

dimanche 25 décembre 2011

Jour de fête

joyeux noël

samedi 24 décembre 2011

Badaboum !

dynamite

vendredi 23 décembre 2011

Une drôle d'idée

Ce soir, en sortant du boulot, j'avais faim. C'est sans doute le signe irréfutable que je vais mieux. J'ai eu l'idée de passer par l'hypermarché où j'ai mes habitudes avant de rentrer chez moi. C'était une drôle d'idée.

A l'heure qu'il était, je me disais que ce serait calme. Je m'engage sur le parking de cet hypermarché et je déchante. Rarement j'ai vu le parking aussi plein. Puisque les véhicules étaient vides pour la plupart, je subodorais que les personnes devaient être dans le grand bâtiment. Je ne me trompais pas.
Une foule pressée poussant des chariots pleins dans un brouhaha insupportable fait de musiques immondes, de cris d'enfants et de bruits divers. Avec mes envies d'achat modestes, je me sentais vite en position incongrue. Au fond, je ne cherchais pas grand chose de plus que quelque chose à manger pour ce soir et pour les jours à venir. Tout l'hypermarché semblait avoir été préparé pour le prochain réveillon. On avait mis là les paquets de toasts à tartiner du foie gras ou du saumon fumé que l'on trouvait un peu plus loin. Il y avait des lumières scintillantes, des décorations clinquantes, des étalages de victuailles alléchantes. Mais moi, je n'étais pas là pour cela. J'étais là juste pour trouver quelque chose à bouffer pour ce soir, en priorité, et pour les jours prochains, accessoirement.
J'ai essayé de faire au plus vite. J'ai résisté aux appels des volailles et des bourriches d'huîtres[1]. J'ai été assez éberlué de trouver des parties de rayonnages vides. Ainsi, il n'y avait plus de beurre. En me promenant, je me suis mis à observer les chariots des autres chalands. Certains étaient dans le même état que le mien. Presque vides et absolument pas du style de ceux que l'on remplit pour faire bombance. Certains autres faisaient comme si. C'est à dire qu'ils étaient un peu remplis mais pas de produits très chers. A mon avis, c'est toujours un peu triste, un chariot de pauvre. Ça donne envie de supprimer la pauvreté tant ça vous sape le moral.
Mais la bonne surprise est arrivée au moment où je me dirigeais vers les caisses. Sans que je comprenne pourquoi, une caisse était libre de toute queue. Personne ne semblait avoir envie d'aller à celle-ci. Surpris, je me suis avancé et j'ai demandé au jeune homme qui tenait le poste si sa caisse était bien ouverte. Il me répondait par l'affirmative. Alors, j'ai déchargé mon chariot, j'ai payé, j'ai repris mes petites affaires et je suis revenu à ma voiture. Je suis rentré chez moi, j'ai préparé mon repas et j'ai mangé.

Aujourd'hui, j'étais au boulot "exceptionnellement" pour faire un travail informatique particulièrement chiant et répétitif. J'ai fait tout ce que je pouvais faire aujourd'hui et je terminerai lundi.

Note

[1] Sans mérite parce que je n'aime pas les huîtres.

jeudi 22 décembre 2011

Droit de grève ?

Depuis aujourd'hui, le droit de grève semble faire partie du passé, en France.

Le droit de grève remonte à 1864, en France. Notre vénéré président de la République a décidé de mettre un terme à cette vieille tradition qui fait chier les usagers qui se sentent bien trop souvent pris en otages et il a fait appel à la flicaille pour débloquer la situation. J'applaudis de toutes les mains et je lui lance un défi.
Je mets le blog en grève de dessin au moins pour aujourd'hui. Je le défie d'envoyer la troupe pour corriger cet agissement irresponsable !

mercredi 21 décembre 2011

Seulement quarante ans

On a annoncé le démantèlement de la centrale de Fukushima. On parle de quatre décennies (ou un peu plus) pour venir à bout de ce chantier.

Difficile de dire que l'on est parfaitement rassurés. Selon le ministre de l'Environnement japonais, il va surtout falloir inventer de nouvelles techniques, créer de nouveaux procédés, pour parvenir à démanteler la centrale bien trop abîmée pour qu'elle puisse être remise en activité.
Quelques décennies seront nécessaires rien que pour sortir le combustible qui s'est répandu un peu partout et même ailleurs.
Bien entendu, tout cela tient compte de l'éventualité d'un nouveau tsunami.

fukushima

mardi 20 décembre 2011

Cyclosport

Toujours pas (tout à fait) défunté à l'heure où j'écris ces lignes, je vous propose un dessin de fainéant même pas encré.

Aujourd'hui, j'ai trouvé le temps de tripatouiller le crayon. Je n'avais aucune idée de dessin et je me suis souvenu que Lib n'aimait pas les dessins de moto. Ça m'a bien motivé. Merci à lui.

cyclosport

lundi 19 décembre 2011

Un peu laborieux

Aujourd'hui, je suis allé travailler. Enfin disons plutôt que je me suis rendu sur mon lieu de travail, ce sera plus juste.

Je me suis réveillé à 4 heures 40 avec la bouche sèche et un gros mal de tête. Je me suis levé pour boire de l'eau et prendre un cachet d'aspirine. Je suis retourné me coucher et j'ai réussi à me rendormir.
Je me suis réveillé à 6 heures 10 et j'ai entendu la cafetière qui terminait son travail de cafetière. Alors, je me suis levé et j'ai bu du café. Je n'allais pas très bien et je n'avais pas une folle envie d'aller au boulot.
Un peu avant 7 heures, j'ai pris un autre cachet d'aspirine et je suis parti pour Périgueux. J'y ai passé la journée. J'ai un peu travaillé, on ne peut pas dire que je n'aie rien fait, et j'ai aussi beaucoup rien fait du tout. En fin de matinée, j'ai senti le mal de tête revenir. Je n'avais pas amené de cachets d'aspirine. J'ai fait sans. A 17 heures 30, je suis parti de Périgueux et j'étais pressé de revenir chez moi.
Je suis rentré chez moi et j'ai pris un cachet d'aspirine. J'ai commencé à réfléchir à ce que j'allais pouvoir manger et j'ai fait au plus simple et au plus rapide. Ce n'était pas très bon.
Maintenant, je me dis que j'irais bien me coucher et essayer de dormir.

dimanche 18 décembre 2011

Pas encore mort

Presque mort

samedi 17 décembre 2011

Journée aspirine

Ce matin, je suis allé à la pharmacie faire provision d'aspirine. J'en ai pris mélangée à de la vitamine C. On m'a dit que ce n'était pas plus mal. Alors, aujourd'hui, je ne fais rien de plus que de prendre des cachets d'aspirine et de me reposer.
J'espère bien que demain, ça ira déjà mieux.

vendredi 16 décembre 2011

Un peu de tempête, gros mal de tête

Aujourd'hui, j'ai commencé à être malade. Je ne savais pas quoi faire en me levant, j'ai trouvé cette occupation qui en vaut bien une autre.

J'ai bien senti que je n'étais pas en forme, en me levant. Je me suis fait du café et il y a eu une coupure d'électricité alors que le café passait. J'ai bu ce qui avait déjà coulé de la cafetière électrique. C'était un peu avant huit heures. Il faisait encore nuit, le vent soufflait, je ne pouvais pas écouter la radio et je commençais à me dire que la journée allait être longue.
L'électricité est revenue, j'ai refait du café. Après l'avoir bu, je suis allé à Thenon pour poster du courrier. La Poste était fermée. Je ne sais pas pourquoi. Je suis passé chez un copain pour lui rendre un outil que je lui avais emprunté puis chez une copine pour boire un café. Je suis rentré chez moi et j'ai fait une relecture d'un catalogue pour le boulot. Normalement, j'aurais dû refuser de faire cela. Je ne vois pas pourquoi je travaillerais gratuitement depuis chez moi. Bon. Je l'ai fait, faut pas regretter.
Depuis quelques heures déjà, je sentais le mal de crâne monter et la gorge commencer à gratter. Cela ne présageait rien de bon. C'est la saison qui veut ça. La baisse des températures, la promiscuité avec des gens malades au boulot. J'ai chopé un rhume. Peut-être une rhino-pharyngite, comme on dit pompeusement. Va falloir que j'aille faire provision d'aspirine mais là, je n'ai pas envie de sortir.
Pour passer le temps et assurer mon repas de ce soir, j'ai fait une pâte à crêpes qui est en train de reposer. J'ai aussi essayé de dessiner un peu mais là, c'est vraiment mission impossible. Au programme de ce soir, crêpes et repos. Je vais essayer de me coucher tôt et de dormir.

jeudi 15 décembre 2011

Ah ! Les belles bacchantes !

P'tit Tom

mercredi 14 décembre 2011

En avance

Bonne année

mardi 13 décembre 2011

C'est pour ce vendredi

Selon toute vraisemblance, ce vendredi qui arrive, la France devrait perdre son triple A.

Ce sera probablement Standard & Poor's qui ouvrira le bal. Fitch et Moody's suivront à moins qu'ils ne préfèrent attendre début janvier pour "dégrader" la note de l'Allemagne. La première conséquence sera qu'il reviendra plus cher pour la France d'emprunter. Bien. Je ne sais pas si cela aura une influence sur le goût de la dinde de Noël.
Notre vénéré président dit qu'il faut que les Français produisent français. Accessoirement, s'ils pouvaient aussi acheter français, il ne serait pas contre. L'idée est que, sans aucun protectionnisme aucun, on comprenne enfin que nous sommes les meilleurs du monde et que nous n'avons pas besoin des étrangers. Bien.
Ce que je ne comprends pas bien, c'est que ça me semble un peu éloigné des grandes idées libérales dont notre vénéré président chantait les louanges il y a peu encore. Parce qu'il ne veut pas tenir le même discours que certains de gauche et de certaine d'extrême-droite raciste, il ne dit pas qu'il faut acheter français mais qu'il faut produire français. Il y a une nuance de taille. Dans son idée (lumineuse), il s'agirait que la France produise plein de jolis produits que nous pourrions revendre au monde entier. Ces produits auraient la belle étiquette "Made in France" et seraient l'étendard du génie français autant que de son bon goût et de sa grande qualité. Je dis qu'il est étonnant qu'une idée en apparence si simple n'ait pas été trouvée avant.
Le problème, c'est que pour produire, il faut des usines et que les usines, on les a souvent fermées pour aller produire en République Populaire de Chine ou ailleurs à l'étranger. Du coup, on n'a plus d'usines. On n'a pas d'usines mais on a des chômeurs ! Ces chômeurs pourraient être de la main d'œuvre pour construire de nouvelles belles usines toutes neuves, non ? Et lorsque toutes les usines seront construites, on emploiera les anciens chômeurs qui les auront construites pour travailler dedans. C'est rudement intelligent. D'autant plus que comme il n'y aura plus de chômage, on consommera plus. Alors, oui, l'économie française sera sauvée.
Imaginez un instant un avenir pas si lointain où l'on pourra acheter des iPad français, des appareils photo français, des téléviseurs français, des ordinateurs français, des pantalons français, des chaussettes françaises, des chemises et des chaussures françaises ! Quel bel avenir radieux nous nous préparons, nous autres les Français ! Et tout ça grâce à qui ? A notre président et aux agences de notation !

lundi 12 décembre 2011

Tête vide

Il y a des journées où l'on n'arrive pas à vraiment démarrer. Aujourd'hui est l'une de ces journées. Au boulot, je n'ai pas été très productif. J'ai travaillé, j'ai fait ce que l'on me demandait de faire, mais on ne peut pas dire que j'ai fait preuve d'esprit d'initiative. En rentrant du travail, je n'ai pensé à rien. En arrivant chez moi, je me suis préparé à manger, j'ai fait la vaisselle, j'ai mangé et me voilà là, assis devant l'ordinateur, à me demander ce que je pourrais faire pour le blog. Il est hors de question de songer à faire un dessin et je n'ai rien à dire.
Ce qui est amusant, c'est que plusieurs personnes semblaient être dans le même état que moi au travail, aujourd'hui. L'entreprise semblait tourner un peu au ralenti. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans la nuit ou dans les jours précédents mais je suppose qu'il a dû se passer quelque chose. Peut-être est-ce l'annonce de la candidature de De Villepin ? Je ne sais pas.

dimanche 11 décembre 2011

Tracteur agricole (part two)

tracteur

samedi 10 décembre 2011

Tracteur agricole

Aujourd'hui, j'ai commencé un dessin que j'espère terminer demain. Je me libère du billet du jour en vous montrant un peu la progression du dessin des premiers traits à la dernière esquisse avant la finalisation et l'encrage.

tracteur
tracteur
tracteur
tracteur

vendredi 9 décembre 2011

Spécial pour Lib

Dessin pour le Lib d'amour

jeudi 8 décembre 2011

Une moto

moto

mercredi 7 décembre 2011

Bouquins

affiche bouquins

mardi 6 décembre 2011

L'usine

Aujourd'hui, pour ne pas faire comme à l'habitude, je vous propose un texte à lire.

Il y a longtemps que l'on n'avait pas autant rigolé. La chaîne s'était arrêtée, les sirènes hurlaient et les camarades étaient pliés de rire. La machine m'avait arraché le bras juste au niveau du coude. Ça avait fait un mal de chien et ça pissait le sang en jets saccadés. Un sang rouge tomate bien mûre. On m'avait fait un garrot avec un fil de fer trouvé là et serré à la tenaille. Ah nom d'un chien ! Le mal que ça faisait de sentir le fil de fer entrer dans les chairs. On rigolait encore lorsque l'on m'a amené à l'infirmerie. Ça avait coupé la monotonie du travail à la chaîne, mon affaire. Après, on m'a dit que les chefs avaient mis bon ordre à tout ça à coups de nerfs de boeuf. Fallait rien regretter, une bonne séance de rigolade, c'est toujours bon à prendre.

Je suis resté cinq jours à l'infirmerie. Trois fois par jour, on venait flairer la plaie, histoire de s'assurer que ça pourrissait pas trop. On me donnait à manger pour que je refasse du sang. J'avais hyper mal mais j'étais au chaud et je n'avais pas à travailler. Et puis on m'a renvoyé à l'usine. Pas au même poste parce qu'avec un seul bras, je ne pouvais rien y faire de valable. On m'a mis au pédalage. Ce n'était pas le meilleur poste. Moins dangereux que sur la chaîne mais beaucoup plus fatigant sans compter qu'on n'arrête pas de se faire engueuler par les chefs pour pédaler plus vite.

En bas, sur la chaîne, les copains me souriaient et me faisaient des clins d'oeil pour que je sache qu'ils étaient avec moi. Ils étaient contents que je sois pas mort. Ils m'aiment bien, les copains. Et je les aime bien aussi, en retour. On est tous toujours ensemble. A l'usine pour travailler et dans les dortoirs, attachés les uns aux autres par les pieds pour pas qu'il y en ait un qui s'enfuie. Quand il y en a un qui meurt dans la nuit, on doit prévenir un responsable qui vient le chercher et nous attacher de nouveau. Des fois, on ne s'en rend compte que le matin parce qu'on dort, la nuit. Alors quand on doit se lever, là on voit bien qu'il bouge plus et qu'il est mort. Alors on appelle et on se fait engueuler, en prime.

Le dimanche, on bosse pas. On se lève et on file au réfectoire. Pour chacun une gamelle d'ersatz liquide bien chaud et deux boules de solide. Quand il y a eu une panne, l'ersatz est servi froid et ça, c'est vraiment dégueulasse. Faut le boire quand même pour les vitamines et les antibiotiques. Les boules, on mange ça tous les jours, matin, midi et soir. Ce n'est pas mauvais. Ça dépend des arrivages mais en général, ce n'est pas mauvais. Et ça tient bien au ventre, surtout. Ceux qui n'ont plus de dents les trempent dans l'ersatz. Ça fait une odeur un peu bizarre. Après, on va à la messe où on nous explique que le dieu est content de notre travail. On est content de lui faire plaisir. Et puis c'est le discours pendant deux heures. On nous dit qu'il va falloir encore faire des efforts pour le futur et travailler dur pour le bien de tous. C'est un peu barbant d'entendre toujours le même discours. Enfin, c'est la douche désinfectante et la visite médicale. On se met à poil, on jette nos vêtements dans le four et on passe devant une armée de médecins et de chirurgiens. On nous refait les bandages, on nous ausculte par tous les trous, on nous badigeonne les plaies, on nous fait éclater les furoncles. On nous donne de nouveaux vêtements neufs et on part manger. L'après-midi, on regarde un film sur l'avancée de nos forces sur les fronts. Le meilleur moment du dimanche c'est quand on peut téléphoner à la famille. On entre dans un grand hangar où il y a plus de deux cents petites tables hautes avec un poste de téléphone. Une demi heure chacun et deux essais. Si ça n'a pas décroché, on doit laisser la place à un autre. Ceux qui n'ont pas de famille, tant pis pour eux. Remarquez qu'on n'a pas le droit de dire n'importe quoi non plus. Les conversations sont écoutées. Je veux dire que c'est de la conversation en différé. Vous dites quelque chose qui est transmis à votre correspondant si c'est validé. Pareil dans l'autre sens. Au final, on ne se dit pas grand chose mais ça fait passer le temps. Le soir, on mange tôt, vers 17 heures 30 pour aller se coucher tôt et être en forme pour une nouvelle semaine de travail à l'usine.

L'autre nuit, j'ai eu de la fièvre. Je crois que mon moignon s'infecte. Il y du pus jaune qui coule des cicatrices. Je me tais parce que c'est un coup à se faire encore engueuler. Le risque, avec l'infection, c'est que le chirurgien décide de couper plus haut. Moi, j'ai encore de la place mais si on peut pas couper plus haut, c'est le recyclage assuré. Et là, mystère, personne ne sait ce qu'il devient de ceux qui partent au recyclage. On ne les a jamais revus. Il y avait un gars, l'année dernière, Roger, je crois me souvenir, qui s'était fait couper une jambe avec la scie pendante. Sur le coup, il avait ri avec tout le monde, comme c'est la tradition. Et puis, avec l'infection, on lui avait coupé plus haut et puis aussi l'autre jambe. Il ne riait plus beaucoup, du coup. On l'avait mis au contrôle des bombes à acide. Il y en a une qui lui a explosé entre les mains. Plus de bras et une partie de la tronche partie en fumée. Du jour au lendemain, il a été recyclé. Plus de nouvelles, rien.

Avant la guerre, il paraît que ce n'était pas pareil. Moi, je n'ai pas connu. Je suis trop jeune. La guerre, je ne l'ai vue qu'au cinéma. Ça a l'air mieux qu'ici. Ça se passe en plein-air, au moins. Si on travaille bien à l'usine, on peut avoir une chance d'aller à la guerre, on nous dit. Pour moi, c'est foutu. Un bras en moins et c'est râpé. A la guerre, ils ont des machines qui roulent toutes seules et qui lancent les bombes qu'on fabrique ici sur la gueule des ennemis. Les ennemis doivent avoir un peu la même organisation que nous, à ce que j'ai vu. Mais en moins bien, tout de même parce que nous sommes les meilleurs.

J'ai pédalé toute la journée. Mon bras me manque. Je dois prendre appui sur un seul bras et mon moignon gigote et me fait mal. Il n'est pas cicatrisé comme il faut. Ce soir, je suis éreinté. Je n'avais pas beaucoup d'appétit pour le repas du soir. J'ai essayé de garder une moitié de boule pour plus tard mais on m'a vu et j'ai reçu un coup de matraque sur la tête. J'ai bien été obligé de tout manger. Dans l'après-midi, il y a eu une explosion dans l'atelier d'à-côté. A mon avis, il y a eu des morts. Ils vont avoir du mal à faire leur chiffre de production s'ils sont moins nombreux. Il faut tenir et serrer les dents, comme on nous le répète. Dans notre brigade, on est déjà un bon nombre d'éclopés. Si l'on ne compte pas les petites blessures, les doigts en moins et les yeux amochés, on doit être un bon tiers à ne plus être entiers. Il y en a un, on lui a ressoudé la jambe en coupant un bout d'os. Sans rire ! On croyait pas qu'il allait rester à l'atelier, lui. Il a une démarche bizarre, depuis. Il y en a un autre, il a perdu un oeil, trois doigts et une oreille d'un coup. Un jet de vapeur malencontreux, une conduite qui a lâché sans prévenir. Dans l'ensemble, on ne se plaint pas trop. Ça pourrait être pire avec le chômage qu'il y a dehors et l'insécurité qu'on n'arrive pas à combattre.

Environ une fois par an, on peut avoir trois jours pour aller dans la famille si on a une famille et si on est bien noté. C'est très rare que quelqu'un cumule tout ça. En fait, je ne connais personne qui soit parti depuis bien longtemps. Cette année, je sais déjà que je ne partirai pas. Quand on est blessé, on a une dette à régler en travaillant. C'est pour ça qu'ils ne soignent pas trop bien, pour que ça ne nous coûte pas trop cher. C'est plutôt sympa, quand on y réfléchit.

J'ai appris à lire, à écrire et à compter. Je ne me souviens plus de tout. Ici, on en a qui ne savent même pas parler. On ne comprend rien à ce qu'ils baragouinent. Mon avis, c'est qu'ils sont bizarres. Les anciens disent qu'ils sont comme ça depuis qu'on leur a trifouillé dans la tête. Ceux-là, leur boulot c'est le pire de tous. C'est eux qui poussent les chariot avec l'acide. Ils n'ont pas le droit de suer. La moindre goutte d'eau qui tombe dans le chariot, c'est l'explosion. Il y en a qui disent que c'est pour ça qu'on a bricolé leur cerveau, pour qu'ils suent pas. Moi, je savais pas qu'on suait avec le cerveau.

Je ne me souviens plus bien de l'âge que j'avais lorsque je suis arrivé à l'usine. J'étais petit. Mon premier poste, c'était aux détonateurs. Il faut de bons yeux pour faire ça. C'est des petites pièces qu'ils font mettre les unes dans les autres dans le bon ordre. Presque un jeu d'enfant. Là, ceux qui faisaient pas bien attention étaient sûrs de perdre des doigts. C'est la première chose qu'on nous avait expliqué, je me souviens de ça. On était tous très jeunes. Ça arrêtait pas de pleurer, ça aussi je me souviens. Les plus petits qui appelaient leur mère, des trucs comme ça. Et au moindre bout de doigt qui sautait, c'était la panique générale avec les plus grands qui riaient grassement, pour se moquer.

Ce qui nous fait tenir, c'est que l'on sait que l'on va remporter la guerre et que nous pourrons rentrer chez nous et avoir une vie plus douce. La mort, on n'y pense pas vraiment. Ça reste abstrait. Nous on a l'espoir bien chevillé au corps, nous avons confiance. S'il est vrai que nous ne savons ni pourquoi ni contre qui nous sommes en guerre depuis si longtemps, nous savons que nous sommes dans notre bon droit et que nous travaillons à construire une vie meilleure pour toute l'humanité. Un jour, j'ai entendu quelqu'un qui disait que tout cela était parti de l'électricité. Avant, il y en avait pour tous et à domicile. Enfin il paraît. Et puis, il y a eu des usines de production qui ont explosé à cause du nucléaire. Du coup, ça a été fini, l'électricité pour tous. Le nucléaire, ça doit être vrai parce qu'on nous a dit que des endroits étaient impropres à l'habitation dans le nord. A cette époque, il y aurait eu beaucoup de morts et plus assez de place pour les autres. Ce serait pourquoi on aurait fait la guerre, pour qu'il y ait moins de monde pour l'espace habitable. Tout ça, c'est pas facile de savoir si c'est vrai.

Cette nuit, j'ai déliré dans mon demi sommeil. Ce n'est pas bon signe. Mon moignon me fait mal et il sent mauvais. J'ai soulevé le bandage et il y a un bout de chair qui est tombé. Tant que je peux pédaler, ça va. J'espère que les chefs ne s'apercevront de rien. J'ai le soutien des autres pédaleurs. Si j'ai un coup de mou, ils pédaleront un peu plus fort pour compenser. Notre boulot, c'est d'entraîner la chaîne. Il faut garder la cadence. Ni trop vite ni trop lent. On reconnaît les pédaleurs à leurs mollets. On les reconnaît aussi aux hémorroïdes mais on évite de trop les exhiber. Là, avec les collègues, on se prépare à aller pédaler. Marcel voit que je ne vais pas bien. Il me demande si ça va aller. Je fais oui de la tête. Je me méfie un peu de Marcel. Des bruits courent sur son compte comme quoi il dénoncerait les malades.

Pour un coup de bol, c'est un coup de bol ! On a eu un bel accident sur la chaîne. C'était rouge du sol au plafond. On nous a dit d'arrêter le pédalage le temps que tout soit remis en ordre. J'avais des visions, je voyais comme des petits cochons qui fouillaient de leur groin dans les tas de membres arrachés. Ça me faisait sourire, c'était mignon. Des grands chefs sont arrivés et ça a palabré pendant longtemps. Ça parlait fort, ça menaçait, ça a même un peu exécuté. Nous, les pédaleurs, on attendait sur nos machines. J'étais inondé de sueur, je voyais trouble. J'ai dû m'évanouir parce que lorsque je me suis réveillé, je n'étais plus dans l'atelier. Je ne savais pas où j'étais.

Je me sentais plutôt bien. Il y avait une lumière très blanche qui venait de partout à la fois. Je ne ressentais rien. Je ne pouvais pas bouger. J'avais l'impression de ne plus avoir de corps. C'était une sensation très étrange, pas désagréable, juste déconcertante. C'était comme il ne se passait rien mais qu'il allait se passer quelque événement d'un instant à l'autre. Je n'entendais rien, je ne voyais rien à part cette lumière blanche qui ne me rappelait rien que j'avais connu. Le temps même semblait ne plus exister. Seules mes réflexions donnaient une sorte d'idée d'un temps hypothétique qui passait mais je n'avais pas une sensation très claire de continuité. J'étais incapable de dire si j'étais éveillé ou non, si je réfléchissais ou si je rêvais. J'avais peut-être été recyclé.

La lumière est devenue de plus en plus intense, mes pensées ont commencé à courir comme des folles, il y a eu un éclair, comme une explosion de lumière et puis, plus rien.

lundi 5 décembre 2011

Vais-je abandonner le dessin ?

Ce soir, j'ai eu une idée de dessin. J'ai essayé de le faire par deux fois et par deux fois, j'ai envoyé la feuille dans la cheminée.

Si je n'abandonne pas le dessin, c'est peut-être lui qui m'abandonnera. En ce moment, je suis de nouveau dans une période de vaches maigres. Si vous suivez un peu ce blog, vous savez que ça arrive régulièrement. Je devrais m'être fait à l'idée qu'il y avait ces périodes peu propice au dessin, ces périodes où ça ne marche pas sans que je puisse expliquer pourquoi. Ce n'est pas l'envie qui manque. Je prends bien une feuille et un crayon avec l'intention de faire un dessin et puis voilà, ça ne va pas, c'est moche, c'est nul.
Donc, pas de dessin pour ce soir. Et comme je n'ai rien à ajouter, ce sera tout pour aujourd'hui.

dimanche 4 décembre 2011

Bout de papier

boutpapier.jpg

samedi 3 décembre 2011

Noir foncé

low key

vendredi 2 décembre 2011

Blanc clair

high key

jeudi 1 décembre 2011

Rien, ça aurait sans doute été mieux

Aujourd'hui, j'ai fait pas mal de photos d'objets. Certaines sont assez intéressantes mais je ne peux pas vous les montrer. J'ai promis de ne pas les faire voir à quiconque, du moins pour le moment. Dans l'après-midi, je suis allé m'amuser à percer le calcaire périgourdin avec une barre à mine et à faire un peu de béton. Et puis, je ne savais pas quoi vous faire ou vous raconter. Lorsque j'ai décidé ce que j'allais vous faire voir, je me suis dit que rien, ça aurait sans doute été moins pire. D'où le titre du billet d'aujourd'hui.

Parce que les piles du flash étaient à plat, je ne m'en suis pas servi pour faire la photo que je vous présente aujourd'hui. Parce que j'avais quelques branches qui m'avaient servi à faire quelques photos et que ces branches, je pouvais vous les montrer, j'ai eu l'idée de faire une photo malgré tout. Alors, j'ai pris un autre flash, j'ai mis le plus mauvais des objectifs que je possède et j'ai pris un petit Schtroumpf parce que j'avais la flemme de chercher une vraie idée. Je n'ai même pas mesuré la lumière, j'ai fait une mise au point manuelle très approximative et j'ai déclenché. C'est ainsi que je suis arrivé à une photo plutôt mauvaise et sans intérêt.
Pour aujourd'hui, je n'ai même pas cherché à faire un dessin sur un bout de papier. Je n'ai pas du tout dessiné de toute la journée. Je n'y ai même pas pensé. Je suppose que je n'en ai pas eu l'envie.
Ce soir, je vais finir la soupe de légumes que je me suis préparé hier. Après, j'irai peut-être bouquiner un peu. Il faudrait que je trouve un livre qui ne me tombe pas des mains au bout de quelques pages.

schtroumpf bûcheron

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