décembre 2010 (31)

vendredi 31 décembre 2010

Il a causé

J'étais en train de manger et il parlait dans le poste. Je n'ai pas écouté grand chose.

Je peux juste dire qu'il m'insupporte. J'ai entendu des propos qui auraient pu ou dû me mettre en colère. Il me semble que je n'ai plus du tout envie d'écouter ce qu'il peut raconter. Bref.
Sinon, je suis en train de faire un dessin vectoriel. Comme je n'ai rien préparé pour le blog, je vous propose de jouer à trouver ce que c'est.

voiture

jeudi 30 décembre 2010

Restons hyper vigilant

Lorsque l'on est glandeur, fainéant, branleur, fumiste, j'm'en-foutiste, paresseux et peu enclin à faire ami-ami avec le travail, il convient d'être très attentif. Un mauvais coup est si vite arrivé !

Aujourd'hui, un graphiste de mes relations (un homme très bien) se fait écho au sein d'un réseau de graphistes et autres nuisibles du genre d'une proposition de travail émanant de l'un de ses clients. Il s'agit de créer une mascotte, un petit personnage sympathique.
Parce que j'étais inattentif, j'ai failli me faire avoir comme un bleu. J'ai levé la main et j'ai dit que cela pouvait peut-être m'amuser à plancher sur le truc. Vous voyez le truc ? Je m'étais mis dans un sacré pétrin. Heureusement, un autre encore moins attentif que moi a levé la main aussi pour dire que ça le branchait bien de se torturer les méninges et d'user de la mine de crayon. Moi, vous pensez bien, je me suis éloigné en sifflotant, l'air de rien. Ouf !
Remarquez que, à la réflexion, je me demande bien ce que j'aurais encore bricolé comme mascotte, moi. Je suis prêt à parier que ça n'aurait pas plu des masses.

casting

mercredi 29 décembre 2010

Parce que l'on m'a demandé...

En commentaire du dessin du jour des poubelles d'hier, on m'a demandé comment je voyais les femmes qui venaient sur le Blog qui nuit grave !

femme blog

mardi 28 décembre 2010

Dessin du soir des poubelles

headache

lundi 27 décembre 2010

Fatigué

Pas de dessin, aujourd'hui. Pas de dessin, pas de photo, rien d'intéressant.

Ce n'est certainement pas le fait de m'être réveillé à 3 heures et 17 minutes, qui fait que je me sente fatigué, ce soir. Ce ne doit pas être non plus parce que la journée de travail a été éprouvante. Aucune raison que ce puisse être cela. Mais alors quoi ? Mystère.
Je n'avais pas envie d'aller au boulot, ce matin. Pour tout dire, je me serais bien recouché pour dormir trois heures de plus. Ça ne se fait pas. Je suis allé travailler et là, j'ai peiné toute la journée sur une commande de cartes qui refusaient de passer dans les machines à imprimer. Ça en imprimait deux ou trois, parfois jusqu'à une dizaine, et ça s'arrêtait. Il fallait ouvrir la machine, tout nettoyer et recommencer. Usant.
Ce soir, je me suis fait à manger et j'ai pris mon repas tôt. Je l'ai terminé et maintenant, je me dis que le mieux que je peux avoir à faire est de me coucher pour bouquiner.

dimanche 26 décembre 2010

Joint de culasse

L'autre jour, je vous montrais le résultat de la prise de compressions du moteur d'un véhicule terrestre à moteur. Aujourd'hui, deux de mes frangins et moi nous sommes attaqués à la dépose d'une culasse.

C'est que ça en fait, des trucs et des machins à démonter. Des canalisations de liquide de refroidissement et d'autres d'huile, des tubulures d'arrivée d'essence et des câbles électriques, des vis et des écrous en veux-tu en voilà. Ce n'est pas une mince affaire surtout lorsque les températures ne sont pas loin d'être négatives et qu'il ne fait pas chaud aux doigts.
Mais enfin ça y est, la culasse est déposée et on a pu constater que c'était bien le joint de culasse qui avait claqué. Il ne reste plus qu'à en acheter un neuf et à tout remonter. C'est l'actualité du jour et il n'y a rien d'autre.

samedi 25 décembre 2010

Gigot et bûche de Noël

Hier soir, ça a réveillonné grave chez moi.

Pour commencer, des succulentes brochettes de noix de Saint Jacques au chorizo. Ensuite, une mouclade suivie d'un gigot de mouton à la broche (dans la cheminée) servi avec une purée de flageolets verts, fromages et salade et, pour terminer, une charlotte glacée à la glace à la vanille et au tiramisù. Nous avons bu un Château Doms blanc et un Château Haut-Marbuzet rouge, les deux excellents. Simple et efficace. Les deux vins étaient offerts par un très bon ami de Gironde. Nous n'avons pas manqué de chanter ses louanges.

gigot

C'est ce même ami qui fournissait la bûche de Noël qui n'a servi ni au dessert ni à la cuisson du gigot. Je n'ai pu me résoudre à faire un petit tas de cendres de ce somptueux cadeau venu directement d'une véritable lagune. Bûche neuve elle était, bûche neuve elle restera.

buche

vendredi 24 décembre 2010

Petite prise de tête

Ce matin, je me suis décidé à mettre à niveau le forum d'un copain.

Il m'en avait parlé il y a quelque temps. Il avait essayé de faire les mises à jour par lui-même, il avait eu tout un tas de messages d'erreur, ça l'avait agacé, il avait laissé tomber et il m'avait demandé mon avis et un coup de main.

Parce que tous mes copains ne sont pas des idiots, icelui avait eu la joyeuse idée de prendre l'initiative de sauvegarder l'intégralité de son forum et de la base de données associée avant de s'essayer à faire la mise à niveau. Parce que ce copain n'est pas idiot et parce qu'il ne doit pas avoir une aveugle confiance en moi (c'est en cela qu'il n'est pas idiot), il m'a fourni le forum et la base de données sur une clé usb. Tout de même, il m'a communiqué l'identifiant et le mot de passe de l'administrateur. Je pouvais me mettre au travail et effectuer les mises à jour en local. Ce matin, je me suis dit que ça allait aller vite.

On installe en local [1]

Parce que je travaille avec un Macintosh, j'utilise MAMP pour bidouiller les bouts de sites Internet ou assimilés sur lesquels je peux avoir à intervenir. MAMP, c'est une application qui permet d'avoir un serveur web Apache avec MySQL et php sans avoir à installer quoi que ce soit. C'est bien pratique. Pour commencer, je place le dossier contenant ce forum phpBB3 dans le dossier "htdocs" de MAMP. Je me connecte à phpMyAdmin pour créer une base pour ce forum et j'y importe la base de données du forum. Je vais à l'adresse locale du forum et ça fonctionne. Alors, je me connecte en administrateur pour aller voir du côté des paramètres d'administration.
Un message d'alerte me prévient illico que le forum n'est pas à jour du tout. Il tourne sous la version 3.0.2 alors que la version 3.0.8 est d'actualité. Bon. Je vais voir sur le forum de phpBB pour chercher des informations. Je lis les recommandations de mise à jour et télécharge la première d'une longue série. En théorie, après installation, je dois me retrouver en 3.0.3. Il me faudra ensuite gravir les échelons un à un. Fastidieux mais d'apparence simple. Je commence. Je lance la procédure d'installation et j'ai un message d'erreur qui me dit que la mise à jour que j'essaie d'effectuer ne peut pas fonctionner puisqu'elle est prévue pour passer d'une version 3.0.2 à une version 3.0.3 et que je suis en 3.0.2. Bah oui, c'est logique, j'suis bête moi. Je me dis qu'il y a quelque chose qui a dû m'échapper et je retourne voir sur le forum d'entraide. Je ne trouve rien de bien précis.
Alors, le doute s'installe en moi. Serais-je assez sot ou distrait pour avoir téléchargé une mauvaise version de la mise à jour ? Qu'à cela ne tienne, je m'en vais de ce pas la chercher derechef et reprendre cette fieffée mise à jour incontinent. Je m'exécute le sourire aux lèvres, bien certain de réussir là où ma distraction m'avait fait échouer. Je tente la mise à jour : même message. Mince, crotte et flûte !
Je télécharge la mise à jour suivante, celle devant faire passer le forum de la 3.0.3 à la 3.0.4, ça ne marche ni mieux ni moins bien. Je télécharge la version précédente, celle pour aller de la 3.0.1 à la 3.0.2, c'est pareil. Fichtre.

On ne s'énerve pas

Je décide de sortir les grands moyens. Puisque je ne parviens pas à faire la mise à jour, je réinstalle une version complète de la 3.0.8 et je tente de remettre le thème légèrement modifié dedans. J'installe donc cette version toute neuve et je me connecte au panneau d'administration. Je vérifie bien que je suis en 3.0.8 et je commence par tenter d'importer la base de données. Cela se fait sans souci particulier et je me dis qu'il n'y avait vraiment pas de quoi en faire tout un fromage. Tout de même, par acquis de conscience, je m'assure que tout va vraiment bien. Je regarde la version encore une fois : 3.0.8. Je vais voir si l'on me propose des mises à jour (ce ne devrait pas) et le sourire affable fait place à un effroyable rictus de douleur. On m'annonce froidement que j'utilise la version 3.0.2 et qu'il me faudrait faire la mise à jour en 3.0.8. Très drôle.

Et alors là, je me dis que le truc, c'est forcément au niveau de la base de données qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Je retourne dans phpMyAdmin et je cherche une référence à la version du moteur de forum. Je trouve aisément et alors, un éclair de génie, je modifie l'entrée qui concerne la référence de version à partir de laquelle il convient de faire une mise à jour (3.0.2 dans le cas présent) en 3.0.8. J'enregistre la modification, retourne dans l'administration du forum, vérifie et m'aperçois que tout est entré dans l'ordre. Cool.
Alors, il ne me reste plus qu'à installer les fichiers du thème, de tester une fois de plus que tout fonctionne et c'en sera terminé. Je fais tout ça, ça semble rouler. Chouette !

Alors, tant que j'y étais...

Puisque j'étais plutôt content d'avoir trouvé tout ça tout seul, je me suis dit que l'espèce de forum plus ou moins à l'abandon qui sert de temps en temps à jouer que j'ai avait sans doute bien besoin lui aussi d'une mise à jour. Puisque je connaissais la procédure, ça n'a pas traîné. Du coup, je me suis dit que tout cela était bien rigolo et que je n'avais pas perdu mon temps. J'ai même eu le temps de faire un dessin pour tester un nouveau flacon d'encre de chine.

noel

Notes

[1] Ce que j'explique sommairement là est loin d'être complet pour une installation en local (et une réinstallation sur un serveur distant). Il convient par exemple, dans le cas d'un forum phpBB de réécrire le fichier config.php pour utiliser le serveur MySQL local.

jeudi 23 décembre 2010

Passage de temps

Dans la série "j'use du papier et de la mine de crayon pour rien".

mercredi 22 décembre 2010

Rock'n'Roll attitude

rocker

mardi 21 décembre 2010

C'est l'hiver

Voilà, c'est fait. Ce jour à 23h38, c'est le solstice de décembre. L'hiver commence.

Pause récréative

lundi 20 décembre 2010

Pas mieux qu'hier...

... mais certainement pas pire que demain.

Comme un peu trop souvent, je n'ai rien à dire, rien à montrer. Cela est un peu embêtant parce que ça ne m'aide pas à trouver une idée pour ce billet quotidien. Au boulot, aujourd'hui, j'ai imprimé des cartes et puis j'ai remué de la ferraille. Plusieurs tonnes. Pas tout seul, bien sûr ! C'est qu'il va y avoir des travaux pour construire un étage qui servira à stocker les produits que nous vendons. Il va falloir de la place. Un gros camion est arrivé en début d'après-midi et il a fallu décharger les poutrelles d'acier longues de douze mètres. Nous étions aidés par des petits chariots à roulettes, par un chariot élévateur et par nos muscles. Ça marche bien, les muscles. On oublie parfois que ce sont là des outils bien utiles dans la vie de tous les jours. On a bougé tout cet acier à cinq ou six personnes. Ça a été un peu physique mais aussi assez rigolo. Enfin bref.
On sortant du boulot, deux collègues et moi-même, nous avions une petite soif. Alors, nous nous sommes arrêtés dans un bistro pour boire une bière. On ne le fait pas souvent et ça rend la chose encore plus agréable, à mon sens. On a bu une bière en devisant de la bonne marche de cette société qui nous emploie et puis on en a bu une deuxième. Le collègue qui n'avait pas payé sa tournée a proposé que l'on en boive une troisième mais nous avons décliné l'offre. Ce n'est que partie remise, nous a-t-il assuré.
Et puis sinon, sur France Inter il y avait une journée spéciale Eddy Mitchell. Je n'ai rien contre ce personnage lorsqu'il chante ou lorsqu'il joue l'acteur mais je ne suis pas bien certain d'apprécier la personne. Quelques uns de ses propos m'ont un peu énervé. Pas beaucoup. Dans le fond, je crois bien que je me fous pas mal d'Eddy Mitchell. Voilà, c'est tout.

dimanche 19 décembre 2010

Ce n'est pas toujours comme on veut

Ce matin, il faisait beau et ça m'a donné envie de dessiner. Je n'avais pas d'idée précise. J'ai pris un crayon et une feuille de papier.

Je ne savais vraiment pas quoi dessiner. Ce n'est pas bien grave. Parfois, je commence sans savoir où je vais et je me prends au jeu. Une idée naît de ce qui est déjà sur le papier et engendre d'autres idées qui viennent compléter le dessin. Parfois, non.
J'avais envie de dessiner et ça, c'est déjà quelque chose de très bien. J'avais du papier en quantité et je pouvais me laisser aller à faire n'importe quoi. Je me réjouissais déjà de la bonne journée que j'allais passer. Je me souviens qu'à un moment, l'un des débuts de dessin pouvait représenter une sorte d'engin mécanique un peu bizarre qui pouvait faire penser à une moto. Tout de suite après, j'ai commencé un nouveau dessin qui aurait pu donner naissance à un personnage rigolo et sympathique. Un peu avant, c'était plutôt un animal. C'était très marrant comme jeu.
Et puis, j'ai posé le crayon, j'ai poussé la feuille de papier et j'ai arrêté. Il devait être aux environs de midi. Je n'ai pas repris le dessin de toute la journée.

samedi 18 décembre 2010

Pneumatique

"Dans le désert californien, des spectateurs incrédules assistent aux aventures d'un pneu tueur et télépathe, mystérieusement attiré par une jolie jeune fille. Une enquête commence."

C'est le pitch du film que je vais voir ce soir. Tous les ingrédients pour faire un infâme nanar sont réunis. Un argument sorti en droite ligne de l'esprit dérangé d'un névropathe en manque de ses petites pilules ; des personnages convenus que l'on retrouve dans tous les films d'horreur pour adolescents américains gavés de pop-corn ; une intrigue qui promet son lot de burlesque et d'absurde. Un pure moment de rigolade en vue.
En général, j'aime bien ces films déjantés. Je les regarde comme j'écoute les Ramones, en remuant fort la tête de haut en bas et en riant de l'air le plus parfaitement imbécile dont je suis capable. Toutefois, j'ai été traumatisé une fois par un film qui, sur le papier, aurait pu être un bon film à rire. Il s'agissait de "L'attaque de la moussaka géante" réalisé par Panos H. Koutras en 1999. En fait, je ne suis pas parvenu à le regarder jusqu'au bout tellement c'était mauvais.
Je vous dirai peut-être s'il faut aller ou non voir "Rubber".

vendredi 17 décembre 2010

Toundra

toundra mammouth

jeudi 16 décembre 2010

Neige sur Azerat

Ce matin, un fin manteau de neige recouvrait le village de Azerat.

colombienne

mercredi 15 décembre 2010

Un peu en avance

C'est pour bientôt. Pas vraiment pour tout de suite tout de même.

meilleurs voeux

mardi 14 décembre 2010

Un peu du temps qui passe

Saviez-vous que notre vie est rythmée par les nycthémères ? Et ce n'est pas une grossièreté.

Je n'ai pas beaucoup dormi, la nuit dernière. La nuit d'avant a été mauvaise et la précédente n'était pas terrible. Bref, je n'ai plus vingt ans. Aujourd'hui, j'ai eu une journée de travail un peu chiante. Il est possible que ce soit la fatigue qui m'ait donné l'impression qu'elle l'était. Dans le fond, elle n'a pas dû être plus ou moins chiante qu'une journée de travail ordinaire en cette saison.
Demain, j'ai un dessin à finir. Il doit être livré pour le 15 décembre. On ne m'a pas donné d'heure limite. Je considère que je serai dans les temps en toute bonne foi, comme à l'habitude.
C'est marrant, les dates limites de livraison. Si l'on ne m'en donne pas, on peut être presque assuré que ça n'arrivera jamais et si on m'en donne de trop lâches, il est probable que j'attendrai le dernier moment pour livrer. L'idéal serait que l'on me donne des travaux à faire dans l'urgence mais je n'aime pas ça. En fait, l'idéal, le vrai idéal, ce serait que l'on ne me demande rien. Mais alors, j'aurais l'impression désagréable que je ne sers plus à rien et à personne. C'est d'un compliqué, la vie, je vous dis pas !

lundi 13 décembre 2010

De retour

Bon ! Ça, c'est fait.

samedi 11 décembre 2010

L'un ou l'autre ?

Demain, je vais en région parisienne. La question est : quel véhicule prendre ?

La BMW, c'est exclu. Je ne l'utilise pour ainsi dire plus. J'ai des travaux à faire dessus, je ne les ai pas faits aux beaux jours et ce n'est pas maintenant que je vais m'y prendre. Il faudrait que je fasse la vidange, que je change les bougies, que je change le calorstat, que je remplace l'un des supports de vérin du hayon. Rien de bien grave. Dans l'idéal, il faudrait aussi que je l'amène chez un carrossier pour qu'il me refasse les bas de caisse bouffés par le sel rencontré dans sa jeunesse sur les routes allemandes ou du Lichtenstein. Elle commence à accuser son âge, la Teutonne. Bientôt 300 000 km, un moteur toujours vaillant qui ne mange pas beaucoup d'huile.
Le Range Rover, ça me dirait bien de le prendre. Je n'ai jamais fait de long trajet avec. Seulement, il y a un manque de confiance. Je ne l'explique pas. Il roule bien, ne présente pas de signe inquiétant de quoi que ce soit mais "je ne le sens pas". Pourtant, franchement, ça m'amuserait de monter à la capitale avec ce véhicule bruyant qu'il faut ménager et ne pas pousser dans ses derniers retranchements. Faut reconnaître que son moteur VM traîne une réputation désastreuse.
Reste la Peugeot 405. Un "traîne-con" comme on n'en fait plus. Poussif à souhait mais très sobre en carburant. Elle n'est pas plaisante à conduire mais elle roule et je lui fais une confiance quasi aveugle. De son moteur, on dit qu'il est increvable. Je suppose que ce sera avec elle que je monterai.

Quoi qu'il en soit, il n'y aura probablement pas de billet demain et lundi. A moins que je me décide à écrire quelque chose demain matin et que je ne rentre pas trop tard lundi. On verra.

vendredi 10 décembre 2010

Un dernier Land

Bien. Cette fois-ci, j'arrête un peu avec mes Land Rover. Mon garage est plein.

C'est un Land Rover pour partir en vacances. On prend la route puis les chemins et on sors des sentiers pour aller ailleurs. Le soir tombe et on s'arrête. On lève le toit et voilà que l'on a un petit chez soi.

land rover dormobile

jeudi 9 décembre 2010

Exercice de foutage de gueule

Aujourd'hui, j'ai fait un dessin avec du crayon, du papier, de l'encre, du pinceau et de la plume.

C'est l'histoire d'un type qui part à la retraite. Ses collègues ont eu l'idée de se foutre de sa gueule pour fêter ça. Alors, puisqu'en matière de foutage de gueule, je suis le plus fort, ils m'ont demandé de faire un dessin qui ornera la salle affectée au pot de départ. Je ne me suis pas foutu de leur gueule en matière de foutage de gueule !

dessin pour retraite

mercredi 8 décembre 2010

Pas un instant j'ai pensé au billet du jour

Aujourd'hui, ça ne va pas être terrible. Je préfère vous prévenir afin que vous ne perdiez pas votre temps à cliquer pour lire la suite.

Cette nuit dernière, j'ai mal dormi. Je suis allé travailler et en rentrant, je me suis attelé à la vaisselle qui m'attendait avant de continuer un dessin que l'on m'a commandé. A un moment, j'ai commencé à avoir mal à la tête. Je suppose que c'est un rhume qui commence. J'ai aussi le nez tout sec et un peu de mal à respirer. Plus les heures passaient et plus j'avais mal à la tête. Je me suis dit que j'allais prendre un cachet d'aspirine mais je ne les ai pas retrouvés.
Toutefois, le dessin a bien avancé et je suppose que je pourrai le terminer demain.

mardi 7 décembre 2010

Il n'est pas unique

Vous vous souvenez du PCR ? Mais si, souvenez-vous ! Un petit camion rouge que j'avais, un vieux camion avec des portes "suicides". Je vous en avais parlé, pourtant.

Le PCR, j'avais fini par penser qu'il était unique. Je ne parvenais pas à trouver trace d'un autre engin de ce type avec des portes qui s'ouvraient de l'arrière vers l'avant, avec une cabine et quatre roues motrices. Un moment, je me suis convaincu qu'il s'agissait d'un véhicule bricolé, reconditionné, reconstruit à partir d'éléments qui se trouvaient là. Je m'étais dit que l'on avait dû conserver le châssis d'un R 2067 et y greffer une cabine d'un modèle plus ancien. Ou bien que l'on avait reconstruit un vieux R 2064 avec des éléments de R 2067. Bref, quelque chose de louche et de pas très clair.
Pour vous remémorer ce qu'était le PCR du temps que je l'avais en ma possession, je vous montre une photo.

R 2067

Vous pouvez noter les portes qui s'ouvrent "à l'envers", la couleur rouge, la caisse en bois rouge, l'emplacement de la roue de secours et l'espèce de galerie derrière la cabine. Bien. C'est le PCR.

L'autre jour, je furetais sur leboncoin.fr, un site de petites annonces, et je regardais ce que l'on trouvait comme vieux camions Renault. Oui, parce que de temps en temps, l'envie de retrouver un vieux camion me tenaille. Pour tout vous dire, il y a des jours où je regrette beaucoup d'avoir vendu le PCR. J'ai eu mes raisons, je les trouve très bonnes et je ne reviens pas là-dessus. Je regrette juste par nostalgie et aussi parce que j'ai le sentiment que cette histoire de possession de vieux camion Renault, c'est une histoire qui datait de longtemps, que j'en ai eu un et que je pense bien que je n'en aurai plus jamais.

Si je devais un jour acheter de nouveau un camion comme cela, le premier que je chercherais à acheter, ce serait celui-là. Si un jour il se retrouvait en vente, j'aurais du mal à ne pas craquer. Ensuite, ce serait une ambulance. C'est celui que j'aurais aimé avoir au début, avant ma rencontre avec le PCR. En dernier, c'est le torpédo. Le torpédo, ce n'est pas qu'il n'est pas intéressant, avec sa cabine décapotable et son pare-brise que l'on peut rabattre sur l'avant, mais c'est bien celui que j'aime le moins. Pourtant, ce doit être le plus ludique. Il fait aussi un peu trop militaire pour moi.

Enfin bref. L'autre jour, donc, je vais voir ces camions sur leboncoin.fr et voilà que je tombe sur un camion du même modèle que le PCR. La photo est mauvaise mais la ressemblance est flagrante.

R 2067

J'hésite beaucoup à contacter le vendeur. Pas trop pour lui acheter son camion mais pour lui demander d'autres photos et savoir ce qu'il sait de l'histoire de ce deuxième PCR.

lundi 6 décembre 2010

Considérations vaseuses

Ce soir, en rentrant du boulot, je réfléchissais bien plus à ce que j'allais me faire à manger qu'à ce que j'allais pouvoir vous raconter.

Ce soir, sur France Inter, il y avait une émission, "le téléphone sonne" qui parlait de la Corée du Nord. Je m'attendais à entendre des détails croustillants sur la vie des Coréens du Nord. Et puis, finalement, je n'ai rien appris de bien neuf si ce n'est de par la voix d'une auditrice du Limousin qui se présentait comme appartenant à une association qui vient en aide aux habitants de ce pays. Cette dame disait que la Corée du Nord n'était pas du tout ce pays horrible que l'on veut bien nous raconter et que, même, il fait plutôt bon y vivre.
J'ai été interloqué par ces propos. Nous mentirait-on ? Il serait possible que, dans la lutte contre le communisme, les pays capitalistes du monde entier s'ingénient à dépeindre la Corée du Nord comme une horrible dictature cruelle et oppressive alors que c'est une sorte de petit paradis. Possible mais pas certain. Il y a quelques années, j'avais entendu une émission sur la même radio, un reportage fait à la frontière entre les deux Corée. Dans ce reportage, on parlait de ce que l'on voyait au-delà de la frontière et ce que l'on nous en disait ne donnait pas vraiment l'envie d'aller en vacance chez Kim Jong-Il.
Et pourquoi je vous parle de la Corée du Nord, moi, ce soir ? Parce que je ne savais pas de quoi parler, c'est tout.

dimanche 5 décembre 2010

Vectoriel de nouveau

Je continue ma série de Land Rover avec un "Lightweight".

lightweight Land Rover

samedi 4 décembre 2010

Déménagement

Aujourd'hui, j'ai aidé un copain à déménager.

Tantôt, tandis que nous délaissions la terrasse d'un estaminet jouxtant la halle du marché couvert de la place du Coderc de Périgueux en raison des températures par trop glaciales pour préférer nous réfugier dans la salle chauffée et agréablement agencée et décorée, nous devisions, un copain et moi-même de l'actualité de l'art. Nous fûmes en accord sur le fait que, ni l'un ni l'autre, étions capable de citer le nom d'un artiste œuvrant dans le domaine de la peinture ou de la sculpture et reconnu par le milieu artistique présent. Nous pûmes citer les noms d'artistes des années cinquante, soixante ou quatre-vingt sans problème majeur, les critiquant le cas échéant et reconnaissant leur tartufferie patente si bon nous semblait mais nous nous révélions incapables de donner le nom d'un artiste frais, vivant et novateur. Nous en connûmes une profonde honte et finîmes notre tasse de café avant de prendre congé l'un de l'autre.
C'est parce que je l'aidais à déménager que nous retrouvâmes en cette belle ville de Périgueux ce jour. Habituellement, je dois l'avouer, il est rare que l'on puisse me trouver en cette cité deux fois millénaire en dehors des heures de travail. Ce n'est pourtant pas manque de louer les beautés de la vieille ville et de son architecture empreinte des mille beautés léguées par la Renaissance.
Nous venions de terminer le déménagement et nous octroyions une pause. Nos pas nous guidèrent vers un premier établissement qui s'avérait fermé. Nous marchâmes jusqu'à un second qui l'était tout autant et, délaissant un troisième, nous nous décidâmes à jeter notre dévolu sur un quatrième. Il s'agissait d'un bar-tabac à caractère un peu intello-branché. Point trop toutefois. Juste ce qu'il faut pour permettre que le bas peuple s'y sente inopportun. La clientèle y était chenue. Quelques habitués dont l'un qui semblait avoir quelque rapport d'intimité avec la personne qui officiait derrière le comptoir. Peut-être étaient-ce la mère et le fils. Il n'y avait pas affluence et c'était tout aussi bien. Nous nous installâmes à une petite table et commandâmes deux cafés. Je prêtais une oreille aussi amusée qu'indiscrète aux propos tenus par le groupe des trois jeunes gens attablés à proximité. Je sentais que ces jeunes ci ne connaissaient guère de problème matériel. Jeunesse dorée périgourdine qui affiche sa possession d'un iPhone comme signe de réussite sociale. Ils ne semblaient pas bien méchants. Sans aucun doute plus sots que néfastes.
C'est là que, je ne me souviens plus comment, la discussion a glissé sur l'art de nos années présentes. Quel était le sujet de la discussion avant cette glissade ? Je ne sais plus. Ce qui est pour le moins étonnant, c'est que ce sujet est apparu comme évident. Nous parlions d'art et principalement de peinture. A la réflexion, il est possible que nous en soyons arrivés à parler de peinture en reprenant une discussion rapide entreprise plus tôt dans la journée et qui concernait une reproduction d'un tableau de Botero. C'est bien possible. Je me souviens aussi que l'on a parlé de moi et de mes dessins. Comme à l'habitude, j'ai réfuté le statut d'artiste. Je ne le suis pas et cela ne me peine pas le moins du monde. Je préfère me dire dessinateur humoriste. C'est tout aussi prétentieux, du reste. Enfin nous parlions de peinture et nous évoquâmes les noms de Max Ernst, Magritte, Dali, Van Gogh, Soulages, Klein et Basquiat ou Di Rosa pour en arriver à la conclusion déjà exposée ici. Je me demande si la discussion n'est pas née tout simplement de la question de savoir ce qui est art et ce qui ne l'est pas. Peu importe, au fond.
Nous venions de terminer ce déménagement, nous buvions un café et dehors, il ne faisait pas chaud. C'est cela qu'il convient de retenir de cette journée.

vendredi 3 décembre 2010

Land encore

Seul dans le froid, courbé sur ma feuille de papier à dessin, les doigts gelés et la goutte au nez, je fais un dessin. Parce qu'il ne sera pas terminé ce soir, je vous montre autre chose.

J'ai eu l'idée tout à l'heure. Je me suis aperçu que j'avais froid et aussi que je pouvais me rapprocher considérablement du radiateur. Il me suffisait de passer de l'autre côté de la table. Je me demande pourquoi je n'y avais pas pensé plus tôt. C'était pourtant d'une simplicité coranique (je ne vois pas pourquoi ce serait toujours biblique, la facilité).
Ainsi, le dos au chaud, je dessine en écoutant la radio. C'est tout de suite plus confortable. Ce matin, entre deux opérations de maintenance informatique à distance, je me suis amusé à reprendre le dessin d'hier et de voir ce que je pouvais en faire pour que ce soit plus amusant. J'ai ajouté quelques éléments, j'ai modifié quelques couleurs et puis je suis passé sous Photoshop pour faire une image totalement différente de celle d'hier.

land rover

jeudi 2 décembre 2010

Dessin vectoriel

Aujourd'hui, je me suis amusé à faire un dessin.

Lorsque j'ai commencé, je pensais en avoir terminé rapidement. Je dois bien reconnaître que Illustrator n'est pas le logiciel avec lequel je suis le plus à l'aise. Je n'ai jamais su quelle attitude adoptée face à ce logiciel. Si je devais choisir entre un logiciel de dessin vectoriel comme Illustrator ou Inkscape ou un logiciel de dessin matriciel (bitmap) comme Photoshop ou Gimp, je n'hésiterais pas longtemps. Photoshop, je le fréquente depuis le milieu des années 90 avec la version troisième du logiciel. J'ai appris à l'utiliser en m'aidant de trucs et astuces que l'on pouvait trouver ici ou là dans la presse informatique de l'époque. Aujourd'hui, je suis bien loin d'avoir fait le tour du logiciel et encore plus loin de savoir l'utiliser correctement. Disons que pour ce que j'en fais, je peux me contenter d'une vieille version. Illustrator a été plus difficile d'accès. Je l'ai découvert vers la fin des années 90 avec la version 6. Rapidement, j'ai compris comment on pouvait faire des cercles, des rectangles et des carrés ; comment les remplir d'une couleur ou d'un dégradé. De là à comprendre ce que l'on pouvait réellement faire avec, c'était une autre affaire.
A l'époque, l'un des premiers travaux que j'ai fait avec Illustrator a été le logo d'une association. J'avais fait un croquis sur papier et j'ai tenté de le reproduire à l'écran avec des courbes de Bézier. Ça n'a pas été une mince affaire. Aujourd'hui, j'avoue ne toujours pas connaître ce logiciel. Je l'utilise de temps en temps, j'arrive à faire quelques bricoles mais je ne l'aime pas. Je ne suis pas à l'aise, je m'embrouille dans les outils et les menus, je n'aime pas l'ergonomie et je ne parviens que très rarement à obtenir ce que je veux. De toutes les façons, rien ne remplacera jamais ni le crayon ni le pinceau ou la plume.

Mais là, j'ai eu envie de faire un dessin avec un logiciel de dessin vectoriel. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Peut-être parce qu'il faisait froid et que j'étais d'une humeur encore plus massacrante qu'à l'habitude. Ce besoin irrépressible de me faire du mal, de souffrir, de me prouver combien je suis mauvais et combien je mérite punition pour cela. J'ai cherché un semblant d'idée pour mon projet délétère et je me suis dit qu'il ne pouvait rien mieux convenir qu'une saloperie de véhicule anglais. Je suis allé chercher une photo pour me guider dans ma tâche et je m'y suis mis.
Et donc, moi qui pensais terminer rapidement mon petit exercice, j'ai travaillé pendant au moins deux bonnes heures pour faire un dessin qui n'a finalement pas grand chose de terrible. Au moins, on reconnaît ce que c'est et ça, c'est déjà pas si mal. Si l'envie me prend, un jour ou l'autre, je continuerai ce dessin pour le rendre plus présentable.

land rover

mercredi 1 décembre 2010

Devenir un artiste

Dans un récent Science & Vie daté de mars 1955, je découvre une réclame qui me donne de franchir le pas et de devenir (enfin !) un artiste, un vrai.

Devenir artiste ! Le but à atteindre, la quête de toute une vie enfin à portée de main. Grâce à l'école A.B.C. de dessin de Paris (studio C. 48), le rêve va peut-être bientôt devenir réalité.

science & vie

Lorsque l'on apprend que des artistes connus vont faire office de maîtres, comment hésiter plus longtemps ? Le gage de sérieux offert par la mention "directement de Paris" est parlante. L'affaire est entendue, je vais devenir artiste.

science & vie

Pour l'heure, je vais demander la superbe brochure gratuite en découpant ou recopiant le bon ci-contre. Je vous tiendrai sans doute au courant.

science & vie

Sinon, j'ai mis en marche mon chauffage avec le peu de fuel restant. Je dois faire le plein demain. Nous entrons dans la configuration hivernale.

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