juin 2010 (25)

mercredi 30 juin 2010

Bouchon, mais encore aise !

Ce matin, donc, nous sommes partis pour Lyon. Pour Feyzin pour être exact. Nous sommes rentrés.

J'avais dit que nous prendrions le temps de nous arrêter pour chercher un bouchon lyonnais. Nous ne l'avons pas fait. Lorsque nous sommes arrivés au lieu de rendez-vous pour prendre possession de la machine que nous venions chercher, celle-ci n'était pas démontée. J'avais eu l'idée de prendre quelques outils avec moi. Quel dommage que je n'aie pas jugé bon de suivre cette idée. Nous nous retrouvions avec juste un bout de tournevis et une malheureuse pince multiprise prêtés par le responsable de l'entreprise. Heureusement, ce n'était pas là la première presse numérique que je mettais en morceaux. L'affaire fut rondement menée et nous pûmes charger le fourgon et arrimer toutes les pièces avec quelques sangles que nous avions tout de même pensé à prendre avec nous.

Là, il était midi. Mon collègue et moi nous sommes regardés et nous avons senti que chacun pensait la même chose que l'autre. Au fond, nous n'avions pas tant envie de faire du tourisme. Tant pis pour le bouchon lyonnais et les bords de Saone ! Nous reprenions la route pour Périgueux aussitôt. Sur le chemin du retour, nous nous arrêtâmes sur une aire de repos pour faire le plein. L'un en profita pour déjeuner d'un pitoyable steak haché accompagné de frites déprimantes tandis que je me devais me satisfaire d'un (très) mauvais café. Je vous recommande vivement cette aire de repos. Elle vaut le détour.

C'est en arrivant à proximité de Brive que nous trouvâmes enfin le bouchon que nous allions naïvement chercher à Lyon. Après avoir parcouru au moins deux kilomètres à la vitesse d'une limace cacochyme et poitrinaire, j'optais pour la solution consistant à prendre de petites routes conduisants à Brive. De là, nous rentrâmes en passant par Larche, Terrasson-Lavilledieu et la Lardin Saint Lazare. Je n'étais pas fâché d'arriver à Azerat. Mon collègue avait encore à conduire le fourgon jusqu'à Périgueux. Pour moi, l'aventure était terminée.

mardi 29 juin 2010

Un bouchon à trouver

Demain, tôt, je pars pour Lyon histoire d'aller chercher une nouvelle machine pour le boulot, une nouvelle presse numérique. Demain, c'est aussi le début de mes congés estivaux.

Ce soir, nous sommes allés chercher le fourgon de location. C'est un Mercedes presque tout neuf. Il affiche moins de 5500 kilomètres au compteur. Normalement, si tout va bien, il devrait afficher un petit millier de kilomètres de plus demain soir, lorsque nous serons rentrés.
Demain matin, à six heures, nous partirons de Azerat. Il n'y a presque que de l'autoroute tout au long du parcours. L'enjeu, c'est d'arriver assez tôt à Feyzin, à côté de Lyon, pour charger la machine. Dès lors, nous serons libres pour aller en quête d'un bouchon lyonnais pour faire ripaille. Pour digérer, j'espère bien que nous pourrons visiter un tout petit peu la ville. Vite fait, quoi. Si l'on va se mettre en quête d'un bouchon, il conviendra de ne pas trop se laisser tenter par les pots lyonnais. On va essayer d'être sages.

Demain, c'est le début de mes congés estivaux. Cette année, je suis en congés du 1er au 13 juillet puis de la mi-août à un peu avant début septembre. Je n'ai pas trop de projets de travaux dans ma maison. Je pense que je vais passer mon temps à essayer de faire des dessins.

lundi 28 juin 2010

Billet maigre

Quatre dessins j'ai fait, ce soir. Quatre dessins pour le blog. Et bien des quatre dessins, aucun ne sera ici. Ils sont vraiment trop nuls. J'abandonne.

Alors, on va dire que ce sera un billet sans importance. Il n'y aura rien à lire, rien à voir. Ce que je peux vous dire, c'est qu'il a enfin commencé à pleuvoir. Il y a un peu d'orage. Ça fait du bien et il y a une superbe bonne odeur de terre mouillée. J'adore ça. Bonne nuit.

dimanche 27 juin 2010

Faut trouver quelque chose

Prochainement, dans peu de temps, il est bien possible que j'aie un besoin assez urgent d'un nouveau personnage facile à dessiner rapidement. Aujourd'hui, j'ai un peu cherché quelque chose

Le truc, c'est que je ne suis pas content de ce que j'ai trouvé. Au moins, ça remplit l'une des conditions requises : c'est facile à dessiner. Apparemment, ça semble assez simple à dessiner rapidement et à faire un peu bouger. C'est ce qu'il faudrait. Je ne pense pas que ça restera sous cette forme mais je pense toutefois que je vais chercher encore en conservant cette piste.

dessin

samedi 26 juin 2010

Pauvre petite ville triste

Aujourd'hui, je n'ai pas eu le temps de dessiner. Alors, je me suis dit que j'allais vous montrer une photo prise lors de mon récent séjour à Conflans Sainte Honorine.

Conflans Sainte Honorine, c'est là que je suis né. Conflans Sainte Honorine, je ne suis pas qualifié pour en parler objectivement. J'y suis né, j'y ai des souvenirs, c'est comme ça. Conflans Sainte Honorine, c'est la ville, petite ville de la région parisienne, dans les Yvelines, où vivait mon arrière grand-mère, mère du père de ma mère. J'y ai eu des copains. Pas beaucoup mais au moins un. Je ne sais pas ce qu'il est devenu.
Conflans est considérée comme la capitale de la batellerie. Elle est au confluent de l'Oise et de la Seine. Il y a des péniches. Autrefois, c'était aussi une ville industrielle avec la LTT qui produisait du câble téléphonique et télégraphique et des trucs du genre. Mon grand-père y travaillait. L'usine a fermé et je suppose que ça a été un coup dur pour la commune et ses environs.
Lorsque j'étais petit, j'avais l'impression que Conflans était une petite ville calme, tranquille. On pouvait faire du vélo sans trop se préoccuper des voitures. Il y avait un beau parc qui habitait le musée de la batellerie. C'était un parc agréable où l'on pouvait jouer, courir, se promener. Il y avait une rue commerçante, la rue Maurice Berteaux, la tour Montjoie du 11e siècle et les quais. Le reste, c'était pas loin d'être une cité dortoir. C'était calme. De la gare, on arrivait à la gare Saint-Lazare, à Paris. C'est la gare parisienne que je préfère. Quand j'étais petit, avec le copain, on allait à Paris en train sans rien dire à personne et sans payer de billet. On n'a jamais eu de problème. On arrivait à Paris et on se promenait aux abords de la gare ou alors on prenait le métro pour aller un peu n'importe où, sans but.

Aujourd'hui, Conflans n'a pas si changé que ça. Il y a toujours une rue principale, les quais, les péniches, le parc, le musée de la batellerie. Il n'y a plus d'usine et la gare n'est plus tout à fait la même. Dans le fond, tout cela n'a pas trop changé. Ça reste une petite ville d'apparence tranquille. Peut-être un peu moins agréable. Par contre, je pense avoir changé. Je n'aime plus beaucoup cette ville. Je m'y suis un peu promené. Les quais sont agréables. On peut regarder les péniches et la Seine qui coule. On s'arrête à la terrasse d'un café et on boit un café pas plus cher qu'à Périgueux. On pourrait presque avoir envie d'y habiter mais il y a un petit quelque chose qui est cassé, qui fait que ce n'est plus comme avant. Il y a moins de péniches, plus de voitures, moins de petites boucheries-charcuteries et plus d'agences immobilières et d'opticiens. Peut-être bien que c'est devenu une ville de vieux. On doit s'y faire chier, je pense.
Il reste que le parc est encore assez agréable, que les vieux quartiers ne sont pas déplaisants même s'ils ont perdu leur côté délabré qui faisait leur charme. Je n'ai pas pris le temps d'aller trop loin sur les quais. Autrefois, on trouvait des vieilles péniches abandonnées à deux doigts de couler. Je ne pense pas qu'elles aient été remplacées. Je me souviens du bras Favé, à Conflans. Le bras Favé, c'est une île sur la Seine, au départ. L'une des trois îles de Conflans, sur la rive gauche. Au fil du temps, le bras Favé était devenu un cimetière de péniches à un point tel qu'il avait été comblé et que l'île n'existait plus, de fait. C'était un endroit un peu dangereux et carrément insalubre. Dans les années cinquante, des personnes vivaient sur les épaves de péniches sans eau, sans électricité, dans l'attente du pourrissement de leur logement de fortune. Moi, je n'ai pas connu cette période. J'ai juste connu cet endroit très bizarre, un peu marécageux, puant, infesté de rats et de moustiques où l'on pouvait voir des péniches presque totalement pourries, plus qu'à moitié noyées. Plus on allait loin, plus on pouvait voir des péniches anciennes. Certaines en bois, d'autres arborant encore leur cheminée de machine à vapeur. Tout cela semble avoir été vidé et nettoyé. Je pense que Conflans a là aussi perdu une petite partie de son âme. Et que reste-t-il de cette âme conflanaise si étroitement liée à la batellerie ? Quelques péniches, quelques bateliers, un musée, la Seine et la péniche "Je Sers", chapelle des bateliers et, si j'ai bien compris, lieu de culte catholique principal de Conflans depuis que l'accès à l'église a été rendu interdit. Il faut dire qu'elle semble en bien piteux état, cette église qui surplombe la tour Montjoie, sur les hauteurs de la ville.

Ce n'est certes pas la première fois que je reviens à Conflans depuis que je suis venu vivre en Dordogne. Je crois que c'est la première fois que je regarde cette ville avec un mélange de nostalgie et de froide critique objective. Je ne pense pas que Conflans soit une ville que l'on puisse aimer si l'on n'a pas une bonne raison.

Puisque je vous avais parlé d'une photo, je vous en file une. J'en ai d'autres que je vous montrerai de temps en temps.

conflans

vendredi 25 juin 2010

Loiseau est revenu

oiseau

vendredi 18 juin 2010

L'appel

Charles de Gaulle

Si vous voulez lire le texte de l'appel du 18 juin, lire des choses à propos de Charles de Gaulle et tout ça, vous pouvez aller voir le site qu'à fait un collègue de travail au sujet de l'Appel du 18 juin 1940.

Parti

Normalement, à l'heure où vous lirez ces lignes, je serai parti pour quelques jours en région parisienne. Je ne pense pas pouvoir publier grand chose d'ici mon retour, si je reviens. Et si jamais je reviens, ça ne devrait pas être avant la fin de la semaine prochaine.

Toutefois, il se pourrait bien que vous puissiez voir apparaître quelque chose ici ce soir, vers dix-huit heures et six minutes.

jeudi 17 juin 2010

Et si on virait Sarkozy ?

De toutes les nombreuses saloperies nées du sarkozisme, celle faite à l'encontre de France Inter n'est pas la moindre.

Depuis quelques mois, un dangereux gauchiste dirige France Inter. Je suis auditeur fidèle de France Inter depuis des lustres. De lustre en lustre, j'ai vu passer les directeurs. Tantôt ouvertement de gauche, tantôt ouvertement de droite. Selon la tendance, certains animateurs ou journalistes sont arrivés ou sont partis de l'antenne. On va dire que ça fait partie du jeu.
Ce qu'il se passe depuis l'arrivée de Val à la direction de France Inter est beaucoup plus rigolo que tout ce qui a pu se passer jusque là. Val, je l'ai connu du temps du duo politico-comique qu'il constituait avec Font. Alors, ils étaient de gauche. Suite à l'affaire de pédophilie de Font, Val a continué seul son petit bonhomme de chemin. Il avait remonté Charlie Hebdo avec des anciens du titre et des nouveaux venus. J'ai acheté fidèlement l'hebdomadaire durant des années et puis j'ai commencé à ne plus du tout être d'accord avec l'esprit du journal et ai arrêté de l'acheter. Je n'aimais plus du tout Val que je trouvais péremptoire et bête dans ses analyses. A l'époque, il tenait aussi une chronique dans la matinale de France Inter et c'était un supplice de l'écouter. Ce n'était pas bien grave.

Et puis, Val a commencé à virer certaines personnes de Charlie Hebdo pour des motifs très douteux. La coupe a été pleine avec le licenciement de Siné. Siné ne se laisse pas abattre et lance alors Siné Hebdo qui connaît un beau succès. Du coup, un bon nombre de lecteurs de Charlie Hebdo part pour rejoindre l'aventure Siné Hebdo. Val venait de saborder son journal. Et puis voilà que Sarkozy nomme Val à la direction de France Inter. Là, déjà que je n'aimais plus des masses le personnage, il me devient carrément antipathique.

Depuis quelque temps, ce qui semble ne pas plaire beaucoup à sa majesté Nicolas Sarkozy, ce sont les animateurs humoristes qui officient dans la matinale de France Inter. Particulièrement les gars Didier Porte et Stéphane Guillon. C'est vrai qu'ils sont irrespectueux au possible, ces deux là ! Toujours à critiquer les actions du gouvernement, à déblatérer sur les propos tenus par tel ou tel ministre, à se moquer, à railler, à persifler. Pouah ! Heureusement, heureusement, Val est là qui a une ligne directe avec l'Elysée et est 24 heures sur 24 à l'écoute des désirs de sa majesté. Sitôt que quelque chose ne plaît pas au chef, il enfile son costume de censeur impitoyable et sort son carnets d'avertissement. Il menace à mots couverts de virer l'irrespectueux de l'antenne à brève échéance et tout bien comme il faut. Bravo.
Alors, ce qu'il se passe, c'est qu'il y a des auditeurs qui sont mis au courant de ces choses là et qui protestent en en appelant à la liberté d'expression, au droit à la caricature et à d'autres trucs du genre. Et les humoristes, forts de ces soutiens, en remettent une couche. L'idée est simple, il s'agit tout bonnement à pousser la direction à sévir. Si elle ne sévit pas, elle perd sa crédibilité, non ? Ce que je me demande, des fois, c'est quel sera l'avenir de ce Val là si jamais Sarkozy est dépossédé de son trône et que la gauche revient aux affaires. Vous trouvez pas que ça commence à bien faire, la présidence Sarkozy ? On ne pourrait pas faire quelque chose pour le virer ?

val

mercredi 16 juin 2010

Quand ça veut pas venir

J'ai passé une très grande partie de l'après-midi a essayé de dessiner un nouveau personnage. Je crains de ne pas parvenir à le faire naître, celui-ci.

Dessiner, c'est un acte de courage. Dessiner, c'est une lutte. Je sais un peu ce que je cherche à obtenir. J'ai une idée dans la tête. Seulement, cette idée, elle n'apparaît pas sur le papier. Rien à faire, ma main n'obéit pas à mon cerveau. Elle fait bien ce qu'elle veut. C'est toujours la même histoire d'arriver à changer de style. Je ne sais pas dessiner "simple". J'aimerais dessiner comme certains qui donnent une impression d'efficacité et de facilité. Moi, je fais dans le laborieux et du coup, mes dessins sont trop figés, trop rigides. Ils ne me plaisent pas, en général.

J'ai fait plein d'essais. J'en suis arrivé à une sorte de personnage à la tête ronde et aux deux gros yeux ronds. Ce n'est pas du tout ce que je cherchais à faire au début. Faute de mieux pour le moment, je continue à travailler sur cette piste. Bien entendu, je ne vous fais pas voir.

mardi 15 juin 2010

Autant se taire

Ce soir, je vais mieux. Je pense que d'ici quelques jours, ça ira presque tout à fait bien.

N'avoir rien à montrer et rien à dire n'est pas confortable pour qui se targue de tenir, presque au quotidien, une sorte de journal pas intime décousu. Ce soir, je n'ai rien à dire de spécial. J'ai peu dormi la nuit dernière, la journée de travail s'est passée comme une autre journée de travail, j'ai fait un repas ni pire ni meilleur que d'habitude et maintenant, je me dis que j'irai sans doute me coucher dans une heure ou deux.

L'histoire, c'est que je pourrais tenter de vous raconter un peu n'importe quoi histoire de meubler. Je pourrais même inventer des aventures incroyables qui auraient pu m'arriver. Mais non, pas envie.
J'écoute France Inter en fumant une dernière cigarette. Je me dis que je vais aller lire au lit. J'ai du mal à lire, depuis quelques temps, de la difficulté à me concentrer sur le livre. C'est peut-être aussi qu'il ne m'intéresse que moyennement. Il faudrait que je trouve un bouquin qui me plaise.

Un copain vient de m'appeler. Il était content. Il venait de faire un repas fait de salade et de fromage "de paysan" accompagné de vin rouge. A mon avis, il ne se sera pas contenté d'un verre. Il était content mais tout de même, il n'a pas pu s'empêcher de rouspéter contre la réforme des retraites en préparation. Alors, il en a appelé à la révolution qu'il faudra bien que l'on fasse l'un des ses jours, dès que l'on aura un peu de temps. Lui, du temps, il en a. Il dit que la révolution finira par arriver et il l'espère pour bientôt. Sa mère n'aime pas qu'il dise des choses pareilles au téléphone. Elle n'est pas bien certaine que l'on n'écoute pas les conversations téléphoniques. Elle aimerait bien que son fils pense moins à la révolution et plus à se trouver un boulot. Lui, il dit qu'il n'y a pas de boulot. Pas du comme il voudrait. Alors, elle s'assied dans son fauteuil et elle le laisse parler de révolution en buvant du vin rouge ou de la bière.

lundi 14 juin 2010

Vous aurez pas ma peau, bande de mauviettes !

Ah, ah ! Vous y avez cru, hein, que j'allais calancher, que j'allais passer l'arme à gauche comme un simple gueux de peu. Vous pouvez remballer vos couronnes et vos fleurs mortuaires, je suis encore vivant et bien vivant.

Je suis tellement de bonne humeur de pas être mouru et de pouvoir toujours continuer à vous emmerder que je vais me montre magnanime en ne dévoilant pas trop ce que l'on m'a fait au boulot aujourd'hui. Un tour pourtant pendable à se taper le cul par terre de rire et de rage tout en se fracassant le crâne contre un mur solide. On m'appelle et on me dit qu'il y a un logiciel qui ne fonctionne plus depuis sa mise à jour. C'eût été sur un PC, j'eus dit que c'était dans l'ordre des choses et qu'une réinstallation du machin qui fait office de système d'exploitation était la solution la meilleure et la plus rapide pour éradiquer le mal à sa racine. C'était sur un Macintosh.

Je fais quelques essais infructueux d'imposition des mains et de formules magiques avant de me pencher sur la lecture et le décryptage des "logs". Je ne sais pas si vous avez lu ce genre de chose. C'est pas du Céline. La plupart du temps, il n'y a pas grand chose à y comprendre si l'on n'a pas été initié. Parfois aussi, il y a des bouts de trucs qui permettent de mettre le doigt sur un début de piste à explorer. Je fais aussi appel aux bonnes volontés des gens de Usenet. Je teste sur une autre machine pour voir ce qui pourrait causer le mal et je ne trouve rien jusqu'au moment où, en relisant ces logs, je vois qu'il est fait mention d'un fichier présent dans un dossier situé dans le dossier "library" à la racine du disque dur. Le nom de ce dossier m'est inconnu. Je tique. Je vérifie sur quelques postes, il n'est présent nulle part... sauf sur le poste qui déconne. Tiens, tiens, tiens ?

Je vire ce dossier, le logiciel refonctionne. J'ai trouvé ! Youpi ! Oui mais c'est quoi, ce dossier. Là, je commence à scruter les fichiers contenus par ce fichier et je vois que ça concerne un logiciel autre qui s'appelle MJTunes. Et alors là, moi, ça me parle pas. Je fais une recherche sur Google et je comprends. MJTunes, c'est une putain de radio qui passe que du Michael Jackson. Quelle merde. Même mort il continue à m'emmerder, celui-là !

dimanche 13 juin 2010

Roselyne, j'veux ma dose !

Ça a commencé il y a quelques jours. Mal de tête au réveil, gorge qui gratte, nez qui coule. J'avais chopé un rhume.

Jusqu'à hier en début d'après-midi, je l'ai plutôt bien géré, ce rhume, ce n'était qu'un petit rhume de rien du tout, un petit rhume qui allait passer vite fait bien fait et disparaître aussi vite qu'il était arrivé. Hier matin, j'ai un peu dessiné et en début d'après-midi je suis allé livrer un dessin près de Sarlat. Il faisait beau, il faisait chaud. Il faisait même tellement beau et chaud qu'il faisait trop chaud en roulant avec la vitre ouverte. Ce qui m'a semblé un peu bizarre, c'est qu'il faisait assez chaud pour que je sente comme des petits vertiges. Je rencontre donc mon client, on discute de choses et d'autres, il me paie et je rentre sur Azerat, prêt à repartir pour Limeyrat où je devais aller faire un petit dépannage informatique. Je commençais à me trouver un peu bizarre. J'avais soif et j'avais le nez qui coulait de plus en plus et j'avais soit trop chaud soit trop froid. Etrange. Le téléphone sonne, on me dit que le PC s'est réparé tout seul. Chouette, je n'ai plus à bouger.

Un copain débarque. Il me demande si je n'aurais pas quelque chose à boire. Je sors une bouteille de bière et deux verres. Là, je commence à avoir mal dans la nuque et aux articulations. Ça ne s'arrange pas. Je n'ai pas faim. Qu'une envie, celle d'aller me coucher. C'est ce que je fais peu après qu'il soit parti. Je me couche vers 20h45 sous la couette et j'ai presque froid, maintenant. C'est pas rigolo, ce truc. J'arrive à m'endormir et je me souviens ne pas avoir arrêté de faire des rêves idiots. Ce matin, je me suis levé peu avant 8 heures. Je me suis fait du café et j'ai mangé une tartine de pain (oui parce que je n'avais pas mangé la veille et que je commençais à avoir faim, je crois).

Aujourd'hui, je me suis reposé. J'ai réussi à dormir un peu, j'ai l'impression que ça va un peu mieux. Ce soir, je vais me faire à manger et puis j'irai m'allonger pour me rétablir et être en pleine forme pour le boulot, demain.

vendredi 11 juin 2010

La fête à neuneu

Et oui, c'est aujourd'hui que les bas du front, les déficients de la cervelle vont pouvoir se réjouir de voir des débiles profonds courir après une baballe.

coupe du monde

jeudi 10 juin 2010

La Peste, elle fait de la motocyclette

A une dizaine de jours de l'été, on a vraiment une belle fin de printemps. Un vrai temps à mettre un motocycliste (bien couvert) dehors. Au moment où j'écris ces lignes, il pleut très fort sur Azerat. La Peste, elle, elle s'en fout.

peste moto

mercredi 9 juin 2010

Moto du mercredi

Aujourd'hui, j'ai dessiné une petite moto. J'ai comme l'impression que je vais entrer dans une période "motos". Une sorte de retour aux sources.

moto roue arrière

mardi 8 juin 2010

Dans la joie et dans la bonne humeur

Parce que je ne sais pas si j'aurai une connexion Internet valide tout à l'heure, en rentrant chez moi, je me permets de piquer un peu de bande passante au boulot pour mettre en ligne mon billet du jour, un dessin joyeux et frais.

rat pendu

lundi 7 juin 2010

Un bon gros dodo

Parce que je ne suis pas parvenu à m'endormir avant deux heures passées, la nuit dernière, je vais essayer de rattraper un peu de mon sommeil en retard, cette nuit.

Dans mon cas, je ne pense pas que l'on puisse parler d'insomnie. J'ai depuis très longtemps des difficultés à trouver le sommeil facilement. Ça n'a pas un caractère régulier, ceci dit. Je peux m'endormir assez facilement comme je peux ne pas y parvenir du tout. Des fois, je m'endors trop tard, des fois je me lève trop tôt. Des deux, je ne sais pas ce que je déteste le plus.
Quoi qu'il en soit, je n'ai pas grand chose à vous raconter si ce n'est que vous avez failli ne pas avoir de billet du jour, aujourd'hui. Tout à l'heure, j'étais en pleine discussion avec une copine grande amatrice de whisky et de fraises lorsque la Freebox a lâché la connexion. Ça lui arrive souvent depuis l'orage de l'autre jour. Je ne suis pas encore sûr que c'est lié à cet orage. Ce qui est certain, c'est que l'alimentation est foutue. Est-ce que la Freebox a souffert ? Je ne sais pas.
Comme je n'avais plus d'Internet, je m'étais presque décidé à aller me coucher sans écrire un petit quelque chose, histoire de dire que je suis encore vivant. Et c'est alors que la connexion a été rétablie. Je me dépêche donc et vous souhaite une bonne nuit que j'espère encore meilleure pour moi, égoïste indécrottable que je suis.

dimanche 6 juin 2010

Poésie

En ce moment, je ne sais pas pourquoi, j'ai un frangin qui est en pleine période d'admiration de l'œuvre de Victor Hugo et n'arrête pas de déclamer son poème célèbre : Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne. Ben moi aussi je me lance dans la poésie, y a pas de raison.

Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne. Sacré Victor ! Ce qui est bath avec la poésie, c'est que ça permet d'écrire n'importe quoi. Imaginez un instant le chroniqueur sportif qui balancerait un truc pareil. Il se ferait lapider vite fait bien fait et il n'aurait que ce qu'il mérite.
Non, en terme de poésie, je ne suis pas totalement insensible. Juste qu'il faut reconnaître que je préfère beaucoup Vuillemin à Hugo. C'est pas le même genre. Enfin ne jetons pas la pierre à Victor. Possible que de son temps c'était hyper hype de causer comme ça.

Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.

Je ne voudrais pas critiquer le style mais pourtant, j'ai du mal à expliquer ce retour à la ligne juste pour ce "je partirai". Alors oui, bien sûr, c'est pour le nombre de pieds. N'empêche que ça me semble un peu tiré par les cheveux, ce truc. Il aurait pu virer quatre pieds au premier vers pour que ça tombe juste. Après, il y aurait forcément fallu trouver quatre pieds pour combler le deuxième vers. Ça aurait pu se faire s'il avait un peu bossé son truc.

J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Là, je n'ai pas grand chose à dire si ce n'est que ça n'a pas grand intérêt.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Que nous dit le poète ? Qu'il marchera en tenant un bouquet de pensées sans rien voir au dehors (il marchera donc à l'intérieur, peut-être dans sa chambre) et sans rien entendre (bouchons d'oreilles ?). Il sera seul, inconnu, le dos courbé et les mains croisées. Je ne sais pas vous mais moi j'ai du mal à imaginer la scène. Un homme tenant un bouquet de pensées, marchant dans sa chambre où il est inconnu et seul, le dos courbé et les mains croisées (alors qu'elles tiennent les fleurs, rappelons-le). Les bouchons d'oreilles sont peut-être pour ne pas entendre les voisins du dessus, ce n'est pas expliqué.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

On imaginera que l'or du soir qui tombe dont il est question ici est un effet de style poétique. Possible que ce soit le soleil couchant. Possible. Les voiles descendant vers Harfleur, là, je ne vois pas du tout. Des bateaux à voile ?

Mais le plus troublant, c'est la fin du poème. Alors qu'il marche dans sa chambre avec son bouquet de pensées, voilà que le poète nous raconte qu'il déposera sur une tombe un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Quid des pensées ? Non, à mon humble avis, cet homme là se droguait.

Pour finir, un petit dessin empreint de poésie.

seul avec moi

samedi 5 juin 2010

Aujourd'hui, il a fait chaud

Ce matin, je me suis réveillé avec le nez bouché et un bon gros mal de tête.

Quand je me réveille avec un mal de tête, je sais que la journée sera sans doute mauvaise. Elle l'a été. Pas très mauvaise mais assez tout de même pour que je considère qu'elle l'a été.
Alors je n'ai pas arrêté d'essayer de dessiner. Je n'ai rien fait de bien intéressant. Il n'y aura donc pas de dessin aujourd'hui.
Et puis, il y a la Freebox qui a des soucis, ces temps-ci. C'est déconnexion sur déconnexion. C'est lassant.

vendredi 4 juin 2010

Interlude (2)

Aujourd'hui, j'hésite entre vous montrer quelque chose de mauvais ou quelque chose de très mauvais. On commence par le très mauvais.

sale gueule

jeudi 3 juin 2010

Dessin de moto

Hier soir, je suis allé voir Mammuth, un très bon film que je vous conseille d'aller voir pour peu que vous aimez les motos et que vous soyez soucieux de découvrir Miss Ming. Je reviendrai sur ce film un de ces jours prochains.

moto excès de vitesse

mercredi 2 juin 2010

Demain

Je vous avais parlé d'un dessin que je prévoyais de terminer incessamment sous peu. Il est terminé, ça y est. Mais là, maintenant, je vais manger avant d'aller au cinéma voir Mammuth, le film de Gustave Kervern et Benoît Delépine. Je vous montrerai le dessin demain, probablement.

Interlude

trombone

mardi 1 juin 2010

Là, faudrait un titre

Dans la logique, le châpo (c'est ce que vous êtes en train de lire) sert à introduire un article. C'est comme une introduction, une mise en situation. Ça indique un peu de quoi que ça va causer et sous quel angle ça va être pris. Sauf que là, je ne sais pas ce que je vais vous raconter. Alors, je vous explique ce qu'est un châpo. Par contre, je n'ai pas de titre.

Demain ! Vivement demain ! Demain, j'essaie de finir le dessin dont je vous parlais récemment. Je l'ai encore regardé tout à l'heure, il n'est vraiment pas si mal que ça. Demain, à midi, j'aurais terminé ma semaine de travail. Ce ne sera pas trop tôt. Ça vous use un homme, des semaines pareilles. Encore, je m'en souviens comme si c'était hier, il n'y a pas si longtemps, j'étais capable d'affronter des vraies semaines de travail. Pas des semaines de vrais travailleurs d'avant-guerre, faut pas pousser, mais des vraies semaines de cinq jours et de huit heures par jour. Sauf le vendredi pour cause de 39 heures. On finissait une heure plus tôt, le vendredi. Je m'en souviens encore.
Maintenant que je ne fais plus que des moitiés de semaine, je commence à ressentir la fatigue dès le lundi matin, sur le coup des 10 heures. Là, habituellement, je me dis que je serais bien mieux dans mon lit, chez moi. Je me demande parfois si je ne suis pas devenu un peu fainéant. Du reste, je ne pense pas être devenu fainéant. Sans me vanter, je pense avoir toujours été fainéant. C'est un peu pour ça que je n'ai jamais eu de vrai métier. Je l'assume plutôt bien et me dis qu'être parvenu à mon âge sans avoir jamais ressenti le besoin urgent et impérieux de me tuer au travail ne m'aura pas trop mal réussi, somme toute.
Tout de même, il me faut reconnaître que je ne suis pas sorti tout à fait indemne de ma confrontation avec le monde du travail. Par exemple, je ressens presque un peu de plaisir à réparer un ordinateur ou à faire fonctionner un périphérique quelconque. Et je ne vous dis pas l'excitation lorsqu'il s'agit de configurer un truc important comme un serveur ! Surtout que je suis un véritable escroc et parviens assez correctement à masquer mon inaptitude. Disons-le sans ambages : je n'y connais rien de rien dans tous ces trucs. Le tout, c'est de ne pas le faire voir.

Qu'est-ce que je voulais vous dire, moi ? Que j'allais dessiner mais pas avant demain, que je suis un fainéant, que je suis un escroc... Bon. Je crois bien que j'ai tout dit. Alors, puisque j'ai mangé et que je suis allé déposer mon petit sac poubelle au bord de la route, je peux considérer que j'ai la soirée libre pour faire ce que je veux. Dormir, par exemple. Ce serait bien, ça. D'autant plus que je suis de nouveau dans un cycle de mauvais sommeil. La nuit dernière, je n'ai pas dû m'endormir avant 1 heure du matin. La nuit précédente n'a pas été bien meilleure. C'est lassant, ces insomnies idiotes et ridicules.

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