janvier 2015 (39)

samedi 31 janvier 2015

Etat des lieux

C'est un peu idiot de continuer à poster ici. Donc, je suis en train d'essayer de transférer le blog vers d'autres cieux numériques. Pour le moment, j'en suis au point où tout fonctionne presque. J'ai récupéré tous les billets, toutes les images, le thème avec la petite araignée, j'ai installé la toute dernière version de dotclear, tout fonctionne. Ça va. Sauf que ! Plus le moindre commentaire. Pouf, partis, les commentaires. Disparus corps et âme. Une sorte de prodige miraculeux. Incroyable. Je vous tiendrai au courant de l'éventuelle avancée.

vendredi 30 janvier 2015

La paix déménage

D'ici quelque temps, dès que j'aurai fini par trouver comment faire, je déménagerai le blog qui nuit (très) grave vers un nouvel hébergement. Je n'ai rien contre free mais les limitations que mon hébergeur chéri imposent commencent à me lasser. Je ne peux pas profiter des derniers attraits de la nouvelle version de dotclear, le moteur du blog, comme je ne peux pas m'amuser à tenter tout plein de choses follement amusantes.
Reste un écueil de taille, celui de réussir la migration de la base de données d'ici à là-bas. Pour le moment, je m'y casse les dents. Pour tout dire, le déménagement peut très bien ne jamais avoir lieu. Et ce serait tant pis. A la limite, je pourrais en commencer un tout nouveau et laisser celui-ci ici, pour les archives. Ce serait un peu dommage, à mon sens. Je vous tiendrai au courant !

Camion de déménagement

jeudi 29 janvier 2015

A l'abandon

Manitou

mercredi 28 janvier 2015

Le lapin et le renard par Jean Vassallo

Dessiné par Jean Vassallo en 1997 à Kathmandu à l'époque où, pendant trois ans, avec sa compagne Laura, il sillonne le Népal sur sa moto Royal Enfield 350 Bullet, "Le lapin et le renard" illustre un conte traditionnel népalais.

C'est un copain, un très bon copain, un copain artiste et motard. Il y a bientôt vingt ans, il était sur les routes du Népal au guidon de sa Royal Enfield avec son amie Laura. Là, il a rencontré un conte traditionnel népalais et il a sorti sa boîte d'aquarelle pour l'illustrer. Aujourd'hui, ces aquarelles sont réunies dans un livre édité par la librairie Tschann de Paris, à Montparnasse.

Le lapin et le renard — Jean Vassallo
Dans ses vieux jours, une souris raconte à ses petits enfants une histoire qui semble bien faire partie d'un fond littéraire universel. On suit la petite souris au gré des planches...

Le lapin et le renard — Jean Vassallo

Ce sont douze aquarelles somptueuses qui accompagnent le texte et celles-ci sont reproduites au format original. On peut commander ce beau livre contre 25 euros (frais de port compris) directement auprès de Jean Vassallo ou en contactant l'éditeur Librairie Tschann.

Le lapin et le renard — Jean Vassallo
Bien entendu, vous pouvez aussi contacter (et commander) en écrivant à l'ancienne, avec une feuille de papier recouverte d'une écriture manuscrite et glissée dans une enveloppe timbrée puis déposée dans une boîte aux lettres à l'adresse suivante : Jean Vassallo - 125 bd du Montparnasse - 75006 Paris

mardi 27 janvier 2015

πR au cube

In the rocks
Et puis tenez, une autre version horrible.

pierres-13.jpg

lundi 26 janvier 2015

On a failli avoir du porc grillé

C'est dommage. Si le, c'est évident, complot judeo-maçonnique avait fonctionné, nous serions peut-être débarrassé du président d'honneur du F-Haine. Malheureusement, hélas, c'est regrettable, il a échappé aux flammes.

le-pen.jpg

Le pirate de Liaan !

Liaan a relevé le défi et s'est penché sur le cas de ce pirate de malheur. Je le remercie d'avoir sorti ses feutres Letraset et de s'être bien appliqué. Les couleurs ne débordent pas ! Chapeau, l'artiste !

Pirate mis en couleur par Liaan

Eglise fortifiée de Grand Brassac

Eglise fortifiée de Grand Brassac
Eglise fortifiée de Grand Brassac

dimanche 25 janvier 2015

Pirate de pacotille

Finalement, j'ai terminé l'encrage du dessin. Je ne me suis par contre pas décidé à le mettre en couleur. Si jamais quelqu'un se propose, qu'il se manifeste.

Moto de pirate

samedi 24 janvier 2015

Flibustier encré

Je me suis amusé avec mon pinceau. Et aussi avec un peu de papier, d'encre et de gomme.

Pirate encré

vendredi 23 janvier 2015

De mille sabords

Pas certain que je trouve le temps de terminer le dessin en cours. Alors, histoire de nourrir le blog, je vous montre le crayonné tel qu'il est à l'instant présent.

Moto de pirate
La suite plus tard ?

Il est à présent avéré que je ne terminerai pas l'encrage de ce dessin aujourd'hui. A ma décharge, j'ai perdu beaucoup de temps sur un problème lié à un site Internet que je suis en train d'essayer de bidouiller de mes doigts boudinés. J'ai aussi perdu du temps à me confectionner une sorte de potée avec plein de chou, de carottes, de cochonnaille fumée, d'ail (il faut mettre de l'ail partout, dans le chocolat chaud compris), de saucisses, d'oignon et de pommes de terre. Là, ça commence à gentiment me chatouiller la moustache et je pense que je ne crèverai pas de faim aujourd'hui.
Pour autant, je vous montre le dessin comme il est présentement.

Pirate un peu encré

jeudi 22 janvier 2015

Mille milliards

Mario Draghi a annoncé que la Banque Centrale Européenne allait racheter pour 1000 milliards d'euros de titres de dettes aux institutions financières de la zone euro. Et d'où qu'ils viennent, ces euros ? Créés. Tout simplement. Normalement, et ça commence à se vérifier, la valeur de l'euro devrait chuter. C'est mal pour les importations, pour le pétrole, par exemple. C'est moins mauvais pour les exportations. Enfin en théorie.

Milliards d'euros

mercredi 21 janvier 2015

Là-bas s'y j'y suis

Sur un "Love for sale" de Cole Porter interprété par Cannonball Adderley qu'accompagnent les pétarades réjouissantes d'une Harley Davidson, pendant des années, Daniel Mermet annonçait son émission "Là-bas s'y j'y suis" sur les antennes de France Inter jusqu'à ce que Laurence Bloch, nouvelle directrice de la chaîne, supprime l'émission de la grille. Aujourd'hui, Daniel Mermet revient sur Internet.

Ça a été sans nul doute l'émission qui m'a fait écouter France Inter. Là-bas s'y j'y suis me permettait de voyager à travers le monde, de rencontrer des gens, d'entendre des idées tout en restant bien posé sur mon cul chez moi. J'ai réellement aimé cette émission et, dans la mesure du possible, je n'en ratais pas une. Pourtant, dans les dernières années, Daniel Mermet m'agaçait parfois un peu dans ses prises de position et dans le ton de l'émission qui, peu à peu, avait glissé, à mon sens, vers plus de politique et moins de reportages. Je n'ai rien contre la politique et les idées défendues par Mermet, son équipe et ses invités habituels n'étaient pas pour me déplaire complètement. Pour autant, je trouvais que ça devenait un tantinet lassant d'entendre tous les jours ou presque la même rengaine anti libérale et pro alternatif. Mermet m'agaçait un peu, son prestige avait été un peu écornée par des affaires portées à la connaissance du public concernant des cas de tyrannie patronale et des problèmes de conditions de travail au sein de l'équipe dirigée d'une poigne de fer par Daniel Mermet. Quoi qu'il en soit, "Là-bas s'y j'y suis" était et restait l'une des plus intéressantes émissions de la chaîne publique.
Après l'annonce de la suppression de l'émission, Daniel Mermet a rebondi en affirmant souhaiter son émission sur Internet. Sur le site de "Là-bas s'y j'y suis" un appel à abonnements a bientôt vu le jour. Aujourd'hui, à partir de 19 heures, pendant deux heures, ça repart ! La première émission est offerte à tous, abonnés ou pas. Je sais ce que je vais écouter ce soir, moi.

Daniel Mermet Là-bas s'y j'y suis

mardi 20 janvier 2015

Sale temps pour l'humour

Le numéro 464 de Fluide Glacial à l'origine d'une grave crise majeure avec les autorités chinoises ? Le quotidien chinois Global Times s'offusque de la couverture de cette revue d'Umour et Bandessinées qui, il est vrai, est particulièrement choquante ! On a déclenché des guerres mondiales pour moins que cela et il serait sans doute grand temps que nos politiques prennent la question de l'humour au sérieux. Il est indispensable que l'on encadre l'humour avec des lois fortes et précises, que l'on institue un permis à humouriser, que l'on crée un diplôme officiel. Il est plus qu'urgent que l'on ne laisse pas n'importe qui faire n'importe quoi au nom de l'humour. Il en va de la paix et de la cohésion internationale. Le Blog qui nuit (très) grave présente toutes ses excuses aux autorités chinoises pour les agissements douteux de cette misérable revue de mauvais goût qu'est devenu Fluide Glacial. Que la honte et l'opprobre publique dégouline sur eux, que les peines pleuvent, fermes et définitives.

lundi 19 janvier 2015

Comment en sommes-nous arrivés là ?

C'est mon frangin qui m'a refilé le lien. C'est un documentaire diffusé sur La Chaîne Parlementaire tourné comme un téléfilm qui retrace les débats qui ont mené à la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l'État. A mon sens, c'est à regarder pour se souvenir de la situation de l'époque et du cadre actuel qui régit la question dans notre pays.
La séparation

Moto blasphématoire

Terrot blasphématoire

dimanche 18 janvier 2015

Ceci n'est pas une caricature du prophète

Caricature sarkozy

samedi 17 janvier 2015

Bol vectoriel

Hier, je me suis essayé au dessin vectoriel. L'intérêt du vectoriel, c'est que l'illustration peut être agrandie sans perte de qualité ou, du moins, sans effet de pixellisation. Donc, il s'agit d'un casque bol avec ses lunettes de moto.

T'as du bol

vendredi 16 janvier 2015

Pour réussir, faut du piston

piston-bielle.jpg

J'en connais un rayon

roue.png

jeudi 15 janvier 2015

Et pourtant, je ne me suis pas drogué

Ça devient vraiment n'importe quoi

mercredi 14 janvier 2015

J'aime l'entreprise

J'ai pris une pilule Valls et depuis, moi aussi, j'aime l'entreprise. Du moins, j'essaie. Depuis ce matin, je suis sur l'inscription comme auto entrepreneur. Je n'y comprends rien. Je fais de la phobie administrative, si ça se trouve !
Parce que je suis un homme moderne de mon temps, je suis allé plein d'allant sur le site Internet où l'on peut procéder à cette inscription. D'abord, il semble que ce ne soit pas compatible avec Safari, le navigateur que j'utilise au quotidien. Bon. J'abandonne et je lance Firefox. Ah ? Tiens ? Je ne peux pas reprendre ce que j'avais commencé à faire avec Safari. Il faut ouvrir un nouveau dossier. Je suis en train de créer deux entreprises d'un coup ! Ce n'est pas grave. Alors bon. On me demande mes nom et prénom, mon adresse, plein de renseignements. Dans quelle catégorie entrer ? Pas facile ça. Il n'y a rien qui me convienne vraiment. Je choisis quelque chose qui me paraît assez fourre-tout et dans quoi je peux entrer. Bien. J'arrive presque à la fin. Je fais une demande d'ACCRE pour bénéficier d'une exonération de charges sociales. Bien. J'envoie une copie numérique de ma carte d'identité, je valide, j'envoie. Je pense que c'est bon.
Visiblement, j'ai crié victoire trop tôt. Je reçois un courrier électronique du CFE qui semble me demander plein de justificatifs. Si je comprends bien, il y a tout un tas de documents à imprimer et à retourner par voie postale. Parmi celles-ci, on me demande d'éclairer les instructeurs sur ma situation matrimoniale. Je ne vois nulle part où dire que je ne suis pas marié, célibataire pur et dur. Il est obligatoire de se marier pour être auto-entrepreneur ? Ça ne m'arrange pas, ça. Pour le moment, j'en suis là. J'ai imprimé un tas comme ça de documents à compléter et d'autres dont je ne sais vraiment pas que faire. Je vais tenter de remplir et signer ce que je peux, de glisser le tout dans une enveloppe et de l'envoyer. Je vous tiendrai au courant.

Auto entrepreneur

mardi 13 janvier 2015

Si ça ce n'est pas de l'affligeant

Que le slogan "Je suis Charlie" soit un peu bête, je le concède. Je ne l'ai pas compris tout de suite, pour tout dire. Au début, j'ai pensé que, peut-être, il était question de suivre Charlie. Ce n'est qu'en écoutant le poste que j'ai eu une explication qui m'a laissé un peu sur ma faim. Il semble que ce soit une référence au "Ich bin ein Berliner" de Kennedy. Bon, admettons. Mais que le slogan soit bête ou intelligent, peu importe. Il existe, il a été bien utilisé. C'est un slogan autour duquel se regrouper, rien de plus.
Ce qui est pour le coup très très con, par contre, c'est de dire que l'on n'est pas Charlie. Alors là, ma foi, on touche le fond du fond de la bêtise crasse, si vous voulez mon avis. Encore, lorsque ce sont des Musulmans qui disent cela, au motif que l'on ne touche pas au prophète, que l'on ne doit pas le représenter et patati et patata, bon, c'est con mais on peut comprendre l'intention. Lorsque ce sont des personnes qui cherchent à ne surtout pas faire comme tout le monde et qui vous sortent des explications alambiquées incompréhensibles et aussi creuses que la fosse des Mariannes, on ne peut que prendre sa tête entre ses mains et pleurer sur la bêtise insondable des cons.
Entendons-nous bien. Je peux tout à fait comprendre que l'on ne souhaite pas soutenir Charlie Hebdo ou que l'on ne souhaite pas le faire derrière un slogan. Pour cela, je ne trouve rien à redire. Nous sommes libre de faire et penser ce que l'on veut en la matière. On pourrait même dire que l'équipe de Charlie l'a bien cherché ou que leur journal est tout pourri, qu'il n'y a même pas les programmes télé et l'horoscope. Je serais un peu triste mais je comprendrais. Les vrais cons, ce sont ceux qui, alors que l'on ne leur demande rien du tout, veulent se faire remarquer en faisant du bruit. "Vous comprenez, moi, je ne suis pas Charlie, ma petite dame". Mais on s'en fout ! On s'en bat les couilles. Vous ne soutenez pas Charlie, vous n'aimez pas le slogan ? Vous apportez de vrais arguments ou vous fermez votre gueule. Ce n'est pourtant pas bien compliqué, ça ? Si ? Les cons compliquent toujours tout. Il faut leur expliquer longtemps si l'on veut avoir une chance qu'ils comprennent où se situe leur connerie. C'est d'un fatiguant, je ne vous raconte pas. Ce qui est encore plus usant, c'est de les entendre ou de les lire expliquer leur position avec des mots sans queue ni tête, des bouts de phrases bricolées à la va-vite dans une arrière boutique mal éclairée. Il y a de l'idée forte derrière tout ça ! Oh oui alors ! Et de la philosophie, et de la réflexion. Ça ne tient pas la route une seconde mais vu la somme de travail que ça a dû nécessiter pour le bon con responsable de la chose, on a du remord à trouver à y redire. C'est que les cons sont tout aussi concernés par la liberté d'expression. On le regrettera mais c'est tout de même fondamental pour que le concept puisse fonctionner. Mais on le regrettera, c'est sûr. Mort aux cons !

lundi 12 janvier 2015

Place à la polémique

Nous y sommes. Les athées, les mécréants, les irrévérencieux de Charlie, morts au combat, ont acquis le statut de saints intouchables, de martyrs de la cause de l'humour de la liberté d'expression et de la presse libre.

Avec tout le mauvais esprit dont je suis capable, je me demande à présent qui osera le premier dégainer et porter plainte contre un dessin paru dans Charlie Hebdo. Il est dorénavant et au moins pour quelque temps acquis que Charlie Hebdo est sauvé. Blessé, décapité, amputé, mais sauvé financièrement parlant. Bien sûr, Charb, Cabu, Honoré, Tignous, Wolinski et Oncle Bernard vont manquer. Charlie aurait pu choisir de se saborder, de refuser de continuer, de baisser les bras. Le journal a choisi de poursuivre sa route. Un énorme élan national va le porter, il va avoir droit aux aides à la presse. Il est plus que certain que le prochain numéro se vendra très très bien. Tout cela est sans doute bien ainsi. Sauf que, tout de même, il y a eu des morts. Pas que chez Charlie, je le sais bien.
Et là, maintenant, on est en pleine séance de flagellation. Des dessinateurs qui se disent indignes de passer derrière les morts de Charlie, qui se traitent de lâches, de couards, de mauvais. Il y a Crumb, Laurel, Wens, par exemple, qui tiennent des propos qui vont dans ce sens. Et moi aussi mais ça compte pour du beurre. On en est presque à raconter que c'est blasphème que de dessiner alors que les meilleurs ne sont plus. C'est une blague ?
Que personne ne dessine plus jamais comme Cabu, Charb, Wolinski, Tignous, c'est un fait, une certitude. Et alors ? Personne n'a plus jamais dessiné comme Reiser, comme tant d'autres. Pardon ? De quoi ? Ils ne sont pas morts au champ d'honneur ? Ah oui, d'accord. Des martyrs, donc. Un martyr, ça se respecte, ça se pose un peu là. Dessinateurs de peu, dessinateurs vivants, posez vos crayons, rebouchez vos feutres, vous ne pouvez plus vous exprimer après ça. Ce serait une impardonnable faute de goût, une impudence d'une extrême gravité.

Je l'ai déjà dit, il me semble. Je suis un renégat. J'en ai honte. J'ai arrêté de lire et d'acheter Charlie Hebdo il y a des années de cela. Je ne soutenais plus Charlie, je n'étais plus Charlie. J'en voulais au sarkoziste Val, je n'étais plus d'accord avec ce que je pouvais lire dans Charlie. Plus assez pour accepter de leur donner un peu de monnaie, en tous cas. Je savais bien qu'ils étaient en difficulté. Tout le monde le savait. On n'achetait pas assez ce journal et aujourd'hui, à la lumière obscure de la compassion, on est tout couvert d'une honte poisseuse et on ne sait pas comment racheter sa faute impardonnable. On va acheter Charlie par bouquet de douze, on va s'abonner et abonner ses proches. Et tant pis si on ne le lit pas, et même si on y verra plus ni les dessins des dessinateurs morts ni les textes de Bernard Maris. C'est une question de principe. Il faut défendre et la liberté d'expression et la liberté de la presse libre ! Parce que, en quelques jours, Charlie Hebdo est le garant indiscutable de tout cela. On dit que les livres d'Histoire parleront de cette affaire pour les siècles à venir.
Mais comme je suis bourré de mauvais esprit, je ne suis pas sûr de me remettre à acheter Charlie Hebdo. Peut-être achèterai-je le prochain. Peut-être. Ce serait bien. Ce serait pour faire comme tout le monde. Pour dire la solidarité et la tristesse et la compassion. Quant à savoir s'il faut dessiner ou pas, là, je ne sais pas. Je ne suis pas un caricaturiste, je ne suis pas dessinateur de presse. Je dessine mes petits trucs, du dessin sans façon qui ne fait pas d'ombre aux grands. Du petit dessin artisanal à portée humoristique ou, du moins, qui a la prétention de l'être. Et la vraie question, c'est bien de savoir si l'on a juste le droit de dessiner encore sans risquer sa vie. Puis-je encore faire mes petites motos à la con ? C'est une question de dignité. Je sais bien que le ridicule ne tue pas mais qu'en est-il de la honte ? Celle de dessiner sans risque, sans que la moindre petite fatwa vienne planer au-dessus de ma tête.
De toutes façons, l'envie de dessiner mes conneries n'est pas présente. C'est bête. C'est comme ça. Ça reviendra après que tout cela soit digéré.

Dessiner encore ?

dimanche 11 janvier 2015

Mobilisation pour la liberté d'expression

Dignité, retenue et émotion étaient les maîtres mots du rassemblement de Périgueux. Il paraît qu'il y aurait eu quinze mille personnes réunies sur l'esplanade Robert Badinter, à côté de la Poste, devant l'arbre de la Liberté.

Tous espéraient une forte mobilisation et les espoirs les plus fous ont été récompensés. S'il est vrai que nous étions quinze mille, on peut considérer que l'opération a été une vraie réussite. Le mot d'ordre était qu'il ne devait pas y avoir de banderoles ou de signes rappelant l'appartenance à une organisation, à un parti politique ou à une quelconque association. Cela a été admirablement suivi et est pour une bonne part dans cette forte et belle impression de dignité que nous avons pu constater. L'émotion était présente pour défendre l'idée de la liberté d'expression, celle de la liberté tout court, pour dire son attachement aux valeurs de la République, le refus de la violence et des intégrismes.

15000 personnes
Il n'était pas prévu de défilé pour des raisons de sécurité. Le rassemblement n'appelait pas plus aux discours. Il s'agissait d'un recueillement à la mémoire des personnes mortes lors des récents événements et, surtout, de dire non à l'obscurantisme et aux atteintes aux droits fondamentaux de la liberté de la presse et d'expression. Dans la foule, on entonnait spontanément un couplet de la Marseillaise ou du chant des partisans. On criait aussi des slogans ou on frappait dans les mains. Pendant plus d'une heure, les personnes présentes se sont contentées d'être là et de montrer leur détermination par leur unique présence.

Une certaine idée de la France

La mobilisation a été à la mesure de l'énormité des attentats récents. Les Périgourdins ont su se rassembler par delà les divisions, les opinions, les religions.

Tous Charlie
Avec ce billet et ces quelques photos prises cet après-midi, je clos, enfin je l'espère, cette parenthèse liée à l'actualité.

Je suis Charlie
Journaliste

samedi 10 janvier 2015

Dieu est grand, beau, gentil et en plus, il sent bon

Dieu est amour

vendredi 9 janvier 2015

[Charlie] Tout le monde d'accord

Accord avec les islamistes

jeudi 8 janvier 2015

Attention, crayon !

Le crayon, c'est dangereux

Peur des journalistes

Les journalistes inquiets

Charlie va recruter !

Rejoignez Charlie Hebdo

Deuil national et gueule de bois

La nuit est passée. Ce matin, je me réveille avec un sentiment de profonde tristesse. Ce qui s'est passé hier est juste ignoble, insensé, incompréhensible. Je suis réellement bouleversé.

Que vive Charlie. Je ne lis plus Charlie Hebdo depuis des années. Je ne pense pas que j'achèterai plus Charlie Hebdo après ce qui s'est passé. Il le faudrait, pourtant, sans doute. Par solidarité, pour aider ce journal à vivre encore, malgré tout. Ce matin, des voix disent que Charlie doit continuer et je le pense aussi.
C'est de la tristesse, de l'abattement, que je ressens. Je ne sais pas comment réagir à tout ça. Les morts sont morts. Ils ne reviendront pas. J'ai un peu peur de ce qui peut se passer dans les jours, les semaines, qui viennent. Cet attentat, parce qu'il s'agit bien de cela, ressemble à une déclaration de guerre. Un important mouvement de solidarité, en France et ailleurs, spontané, à fait descendre dans les rues des centaines de milliers de personnes. Robert Badinter, sur France Inter, propose de mettre en place une souscription nationale pour sauver Charlie Hebdo et pour sauver la liberté d'expression, la liberté de la presse. C'est une bonne idée. L'heure n'est pas à la polémique, de toutes les façons. L'heure n'est pas à savoir si Charlie Hebdo représente à lui-même cette liberté de la presse. Il faut bien comprendre ce qui s'est passé à Charlie. C'est très grave. Très très grave.
Sans cesse, on invite les gens à ne pas faire d'amalgame entre les assassinats perpétrés à Charlie Hebdo et la "communauté musulmane". Charlie Hebdo tirait (tire) sur tout le monde et ça aurait pu être un commando de catholiques intégristes au lieu de ce que l'on annonce être un commando islamiste. Charlie avait ses ennemis, nombreux. Il ne faut pas tomber dans le piège tendu, il faut garder la tête froide.
Ce qui serait beau et fort, ce serait que nous parvenions à tirer profit de tout cela pour renforcer notre attachement à des valeurs fondamentales comme les droits de l'homme, la liberté de la presse, la laïcité. Ce serait chouette que l'on en finisse avec le politiquement correct, l'auto-censure plus ou moins imposée, que l'on comprenne que à trop nous taire nous perdons notre voix.

En fait, je ne sais pas quoi dire et quoi faire. J'ai la tête vide, j'ai les boules. Ça me fait chier, je suis triste et en colère et je n'arrive pas à retranscrire tout ça, pas plus avec des mots qu'avec un dessin. C'est la merde. J'espère que nous allons réussir à être intelligents.

Et alors, moi, j'en suis à continuer à dessiner mes petites motos, mes petits dessins à la con. C'est sûr que je ne risque pas grand chose. Ce n'est pas polémique, c'est gentil, mignon, tranquille, lâche. Aujourd'hui, j'ai un honte de moi, je n'ose pas prétendre être dessinateur. C'est la merde, je vous dis.

voiture

mercredi 7 janvier 2015

Balles tragiques

Balles tragiques à Charlie Hebdo

mardi 6 janvier 2015

Le mur du son

Moto Supernonique ultra comique

lundi 5 janvier 2015

Vœux deuxième

Vœux 2015

Arbres de l'esplanade

Esplanade du souvenir - Allées de Tourny - Périgueux

dimanche 4 janvier 2015

La pluie mouille les pavés

Pavés mouillés à Périgueux

samedi 3 janvier 2015

C'est mort et ça ne le sait pas

Depuis le début de l'année, je me demande si j'ai jamais été un jour capable de faire un dessin. Il y a sérieusement matière à se poser la question et, selon la réponse donnée, à s'inquiéter ou pas. Si je n'ai jamais dessiné, il est normal de ne pas y arriver plus qu'auparavant. Maintenant, bien entendu, si je ne me raconte pas d'histoires à dormir debout en regardant ce que je pense être des dessins de moi, c'est un peu inquiétant. Ce n'est pas vraiment grave. Juste un peu perturbant. Depuis avant hier, je prends des feuilles de papier et j'essaie avec application. Il n'y a rien de rien qui arrive. Il ne faut pas trop lutter, je pense. C'est un état qui survient de temps à autres, il faut être patient et confiant. Ça reviendra sans doute.

vendredi 2 janvier 2015

À peine deux jours et déjà en panne

Ça commence fort. Une nouvelle année est tout juste entamée que le blog est déjà plus ou moins en panne. Une fois de plus, je n'ai rien à vous présenter. Pas de dessin, pas de photo, pas de texte. Rien. Comme il sera dur de faire pire demain, j'essaierai de faire mieux.

jeudi 1 janvier 2015

Une nouvelle année de merde

Soyons positifs, pour une fois. Certains d'entre-nous n'auront pas à subir cette année jusqu'au bout. Certains d'entre-nous, les meilleurs à n'en pas douter, calancheront, crèveront, défunteront. Vous serez peut-être du lot. Et pourquoi pas ? Gardez espoir. C'est tout ce que je peux vous souhaiter pour cette année nouvelle, une de trop ?

Vœux 2015

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