décembre 2014 (30)

mercredi 31 décembre 2014

Une dernière pour la route

En route pour 2015
Dernière moto de l'année. Passée cette limite, il faudra attendre l'année prochaine pour, éventuellement, découvrir de nouvelles belles motocyclettes dessinées. Il y a environ trois mois, je vous ai proposé de participer à un sondage. Vous avez été 81 à y participer. Je ne peux pas assurer que personne n'a voté plusieurs fois. Il apparaît que vous êtes 45,68% à en vouloir encore. J'estime donc que je peux me permettre d'être en dessous des 50% de dessins de moto pour les sujets du blog. Cela me convient bien.
Nous sommes donc, pour nous en France métropolitaine, pour notre fuseau horaire, à quelques heures de l'année prochaine. Pour moi, cette année nouvelle va sans doute être l'occasion de m'essayer au sarkozisme par le truchement de l'aventure de l'auto-entreprenariat. Je ne me fais pas des masses d'illusions mais comme je n'ai rien de mieux à faire, je me dis que c'est toujours mieux que rien. Normalement, ça ne devrait rien changer pour vous même si j'ai toujours dans un coin de la tête l'idée de changer d'hébergeur. Je n'ai rien à reprocher à Free qui est aussi mon fournisseur d'accès à Internet. L'hébergement d'un blog chez eux implique juste quelques limitations techniques qui, dans le fond, ne me dérangent pas. Et puis, bon, j'en ai pour mon argent. C'est gratuit.
En 2014, j'ai noté une hausse de la fréquentation de ce blog. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais ça fait plaisir de voir que je ne débite pas mes conneries pour rien. J'espère que j'arrive parfois à vous amuser un peu, je n'ai pas vraiment d'ambition plus haute que celle-ci.

mardi 30 décembre 2014

Chaud et froid

Curieuse coïncidence. Etrange déconvenue. Bizarre hasard. Alors que je n'ai pas de chauffage par manque de fuel (on doit me livrer dans la matinée) voilà que le réfrigérateur rend l'âme. Je ne suis pas partisan de la théorie du complot mais avouez que, tout de même, il y a là matière à se poser des questions. Non ?

A qui profite le crime ? Selon que l'on est complotiste ou paranoïaque, on peut légitimement se poser la question ? Qui m'en veut au point de m'ennuyer de la sorte ? Ce que j'adore avec les personnes qui croient aux signes infimes, c'est qu'elles parviennent à tout expliquer avec de gros efforts déductifs. Si la chaudière est arrêtée en même temps que le réfrigérateur tombe en panne, ce n'est pas anodin. C'est un signe évident, flagrant, constitutif. La chaudière, c'est le chaud. Le réfrigérateur, c'est le froid. C'est carrément inquiétant ! Qui vient chez moi lorsque je suis absent pour vider la cuve à fuel et saboter le réfrigérateur ? Parce que, si l'on y réfléchit bien, et je ne suis pas parano, les serrures, hein ? Vous y croyez, vous, aux serrures ? Vous êtes bien crédule. Je le sais, moi. Pas depuis longtemps mais maintenant que je le sais, je vous mets en garde. Les serrures sont fabriquées par des fabricants qui ont l'obligation de fournir un exemplaire des clés aux autorités. Comme ça, ces autorités à la solde du pouvoir peuvent entrer chez vous et y faire ce qu'elles veulent. Eh oui ! Le secret est bien caché, forcément. Il ne faut pas que ça s'ébruite. Et ça vaut pour toutes les serrures ! Celles de votre maison comme celles de votre voiture, des cadenas. De toutes les serrures. A votre avis, pourquoi nous engage-t-on tant à placer des serrures plutôt que des simples verrous, de simples targettes ? Hein ? Je ne vous fais pas un dessin, vous m'avez compris.
Ça, c'est sûr, c'est parce que je dérange. J'ai trop d'idées qui peuvent renverser le système. Je suis dangereux pour le système. Et on le sait ! Je suis un homme libre qui dit ce qu'il pense et ça fait peur. Si l'on réfléchit posément à tout ça, on voit bien qu'il y a une puissance qui nous surveille, qui guide nos pas dans la vie de tous les jours. Tenez, prenons Internet, par exemple. A la base, personne n'aurait l'idée de participer à cette opération de flicage généralisé. C'est bien parce que l'on nous force à avoir un ordinateur puis une connexion Internet que l'on a tous cet instrument diabolique chez nous. Pareil pour le téléphone portable qui permet de savoir ce que l'on fait à toute heure du jour et de la nuit, de nous localiser exactement, de savoir quelles sont nos relations. Nous sommes fichés, surveillés, sous influence. Quand on y pense un instant, franchement, ça fout la trouille.
Hier j'étais hors de chez moi. Ce n'était pas une décision personnelle. On me l'a imposé. C'est un prétendu copain qui m'a fait sortir et prendre la voiture pour aller loin pour un motif fallacieux. J'aurais dû me méfier. Je n'ai pas été assez vigilant. Ça va me servir de leçon. Bien sûr, maintenant je le comprends bien, le but était simplement de m'éloigner de chez moi suffisamment longtemps pour que les agents aient le temps d'intervenir. Je pourrais aller demander aux voisins s'ils n'ont rien remarqué mais je commence à douter d'eux. L'autre jour, j'ai bien vu qu'il y en avait un qui m'observait. Pour sauver la face, il est venu vers moi et m'a serré la main. Je suis presque certain que c'était pour prendre mes empreintes digitales. C'est comme l'autre jour. Une prétendue connaissance m'envoie un courriel pour me demander ce que je fais au soir du 31 décembre et m'invite à passer le passage de cette année à l'année prochaine avec elle. Ah ! Ah ! Ah ! Je ne suis pas tombé dans le panneau. J'ai dit que j'étais déjà invité. En vérité, ne le répétez pas, je vais rester chez moi, caché, et je vais attendre. Je suis sûr et certain qu'il va se passer quelque chose. Sûr !
J'en ai bien conscience, on cherche à nous formater depuis la naissance. Déjà, si l'on s'y attarde quelques minutes, il n'y aurait pas anguille sous roche autour de cette histoire de naissance ? Non parce que je ne sais pas vous mais moi, je n'en ai pas beaucoup de souvenirs. Qui me dit que ce que l'on m'en a raconté est vrai ? Mon idée, c'est que avant de nous formater, on nous reformate le cerveau dès les premiers jours de vie afin que l'on n'ait pas de souvenirs. Après, c'est facile de nous mettre dans le crâne que cette dame est notre mère, que ce bonhomme est notre père. Je ne suis pas dupe. Et je vous l'affirme, je ne suis pas un farfelu. Je sais de quoi je parle. J'ai beaucoup réfléchi. Je ne suis pas un idiot. Et puis, je ne suis pas le seul à penser cela. Nous sommes déjà nombreux. Nous allons nous regrouper, nous fédérer, nous révolter.
Les gens libres comme moi, souvent, je l'entends, on nous taxe de jouer au jeu du "tous pourris" et du complot généralisé. C'est faux. Et pourtant, il faut le reconnaître, si l'on ouvre les yeux, on s'aperçoit d'événements pour le moins troublants. Rien que pour notre pays, si l'on fait abstraction du monde extérieur, vous ne trouvez pas un peu bizarre le jeu que l'on nous propose ? Et c'est un doux euphémisme dans ma bouche. On nous parle de démocratie. Si ce n'était pas si triste, j'en rirais volontiers. Démocratie ? Démocratie ? Je ne vous fais pas l'affront de vous donner l'étymologie. Un coup la droite, un coup la gauche. Un choix restreint, toujours les mêmes discours qui conduisent toujours aux mêmes décisions. Plus de douze millions de personnes sans emploi en France et une courbe du chômage qui ne s'inverse pas. Si ce n'est pas voulu, ça ! Bien sûr que ça fait le jeu d'une oligarchie qui se partage les bénéfices ! C'est prouvé. La preuve, on ne donne pas la parole à ceux qui dénoncent cette gabegie. Preuve que ça dérange. Preuve que c'est la vérité.
J'en parlais avec un copain récemment. Nous allons rejoindre un mouvement qui œuvre en souterrain pour donner le vrai pouvoir au peuple. Ce sera ce peuple qui écrira lui-même la constitution de cette nouvelle république populaire et ce sera le peuple qui aura le pouvoir. Nous sommes déjà nombreux. Nous ne dévoilons pas notre programme pour le préserver mais vous pouvez nous rejoindre. Je peux tout de même vous dire sans risque majeur pour nous que tout le monde aura largement de quoi vivre confortablement au sein d'une vraie démocratie libre et sans trop se fatiguer. Ne l'ébruitez qu'auprès de personnes dignes de confiance. La révolution est en marche et se produira au cours de l'année 2015.
La preuve que je suis sur écoute, on m'a livré du fuel. Je fais peur. J'en sais trop et je suis allé trop loin pour "eux". Ils ne peuvent plus m'empêcher d'avancer et de dire. Ils le savent et ils ne peuvent plus rien contre moi. Je résiste. Ils peuvent bien me créer des petits problèmes matériels pour ma tracasser, je tiens la tête hors de l'eau.

Bien sûr, bien sûr, vous n'êtes pas obligé de me croire. J'en entends déjà prétendre que je suis un illuminé et qui se tiennent la tête à deux mains en se souciant de ma santé mentale. À ces personnes, dans un premier temps, j'ai envie de répondre que l'on ne doit jamais remettre à deux mains ce que l'on peut faire le jour même. Quant à ma santé mentale, elle va très bien, merci pour elle. Et ce n'est pas l'avis de ces médecins payés et corrompus par le système qui me fera changer d'avis sur la question. Je suis absolument en pleine possession de mes moyens et si je vous dis que mon réfrigérateur est tombé, comme par magie, en panne alors qu'il fonctionnait très bien jusque là, je sais encore ce que je dis. Et si je vous dis que la cuve de fuel s'est vidée à l'improviste alors qu'elle était encore pleine il y a un an, vous pouvez me croire ! Là où je coupe l'herbe sous le pied de ces forces du mal délétères, c'est que j'avais prévu le coup. Un réfrigérateur, j'en ai un autre ! Il ne s'en doutaient pas, ces malfaisants ! Je les ai bien eus.
Je ne suis pas fou. Ça me ferait mal ! Je suis très lucide. Extrêmement lucide. Il faut ouvrir les yeux et observer un instant le monde qui nous entoure pour comprendre que quelque chose ne va pas dans tout ça. Il devient vite évident que l'on nous manipule, que l'on nous dicte nos actes, que l'on nous bouge sur un échiquier comme autant de pions. Vous n'avez jamais l'impression que l'on vous bride, que l'on vous brime, que l'on restreint vos libertés, que l'on vous impose des obligations ? Bien sûr que oui ! Posez-vous les bonnes questions et vous obtiendrez les bonnes réponses, les seules qui valent !
Enfin moi, hein, ce que j'en dis, c'est pour votre bien. Bien entendu, si vous vous satisfaites de cet état, tant mieux (ou tant pis, c'est selon) pour vous. Si cela ne vous dérange pas d'être mené par le bout du nez par les puissants, par la caste des dirigeants, par les forces des intérêts occultes, complaisez-vous dans votre situation. Avec un peu de chance, vos yeux se dessilleront d'eux-même un jour. Je vous le souhaite.
Des preuves édifiantes de mes allégations, ça ne manque pas ! Tenez, juste en prenant des éléments d'apparence dérisoire et anodine. Depuis ce matin, j'essaie de faire reprendre le feu dans la cheminée à partir de braises restées d'hier matin. Evidemment, il a fallu attendre que le fuel soit livré pour que le feu prenne. Vous ne trouvez pas cela légèrement troublant, vous ? Un autre exemple ? Je veux me faire cuire des pâtes. Je verse de l'eau dans une casserole que je pose sur le feu, sur la cuisinière. Au bout d'un court moment, je m'aperçois, comme par hasard, qu'il n'y a plus de gaz. Ça ne vous met pas la puce à l'oreille ? Encore un autre ? Je veux faire un dessin. Déjà, on me coupe le chauffage pour me gêner mais, en plus, comme si cela ne suffisait pas, on sabote mon crayon qui a la mine qui se casse presque tout de suite. Ça m'interroge. Un autre ? J'ai une automobile. Elle tombe en panne soudainement. Comme par hasard, j'en trouve une dans mes prix non loin de chez moi. Comme si c'était écrit.
Vous ferez bien ce que vous voudrez mais je vous engage à jouer à ce petit jeu et à vous questionner sur tous ces petites choses qui surviennent dans votre vie de tous les jours et à noter tout ce qui peut paraître pour le moins troublant. Tous ces petits hasards et coïncidences. Vous en arriverez très certainement aux conclusions qui s'imposent.

complot

dimanche 28 décembre 2014

Face à l'adversité

En ce dernier dimanche de l'année, alors que j'essaie depuis ce matin de ranimer le feu dans l'âtre sans ajouter de papier, juste en accordant toute ma confiance à une maigre braise, je me demande un peu si je vais finir un dessin. Pour le feu, il y a du potentiel. Hier soir, j'ai mis une bûche dans la cheminée et celle-ci n'a pas totalement brûlé durant la nuit. Je l'ai observée, j'ai soufflé et une petite lueur d'espoir s'est mise à rougeoyer. J'en suis là et je tiens bon.

La livraison de fuel domestique est prévue pour mardi en fin de matinée. Ce matin, il ne fait pas froid. Je ne dis pas non plus qu'il fait chaud, hein ! Ne me faites pas dire ce que je ne dis pas. Disons que la température est tout à fait assez supportable pour que j'essaie de dessiner. J'hésite entre une moto et une automobile. J'ai commencé à gribouiller sur plusieurs feuilles de papier à la recherche d'idées rigolotes. Ce n'est pas encore gagné.
Ce matin, la mission que je me suis donné est bien de ranimer le feu à partir de cette minuscule braise. Cela fait une demi-heure que j'y travaille. Ça avance doucement. De la bûche d'hier, il reste deux bouts, chacune des deux extrémités. Le bois s'est consumé par le milieu et sur l'un des deux bouts, donc, il restait une petite braise. J'ai agencé ces deux bouts de bois de sorte que la braise soit en contact avec du bois propre à pouvoir s'enflammer. Je souffle, je titille et là, j'ai le sentiment que c'est gagné. Ça commence gentiment à crépiter. Tout à l'heure, j'ai même eu une petite flamme.
Evidemment, cet exercice perturbe le dessin. Je passe de la table à la cheminée sans cesse et ce n'est pas bon. Il est presque certain que j'y gagnerais à d'abord m'occuper du feu puis, une fois que la flambée est assurée, de passer au dessin. C'est un problème organisationnel, ça. Je ne suis pas quelqu'un de très organisé.

Bientôt 13 heures. Je n'ai pas vu le temps passer. J'avais laissé ce billet en suspens et je le reprends. Le feu a pris. Ce n'est pas encore des flammes très vives, toutefois. J'ai griffonné quelques ébauches de motos et d'autos, rien ne me plaît vraiment. J'en arrive à me demander si je ne vais pas aller fouiner dans ma réserve de photographies pour nourrir un peu ce billet. Ce billet, d'ailleurs, tenez, je le mets en ligne dans l'état. Il sera peut-être voire sans doute complété ultérieurement.

Ultérieurement, un peu plus tard

Le feu est maintenant bien vif, riche en flammes qui montent haut et en braises qui sont un vrai bonheur pour l'œil de l'esthète. Par contre, c'est un peu la débandade question dessin. Ce qui a été fait jusque là périra très probablement dans les flammes d'ici peu. Ne nous voilons pas la face, je m'achemine tranquillement vers un échec cuisant de belle ampleur. C'est la vie.

Temps présent

En fait, je n'ai rien trouvé de bien intéressant dans mes photos et puis, aussi, je n'ai pas trop eu le courage d'en chercher une qui aurait mérité que je la traite convenablement.
Il n'y a pas très longtemps, je me promenais pédestrement du côté de Cherveix-Cubas, dans la campagne. J'avais mon appareil photo. C'est à cette occasion que j'avais fait l'image du transformateur EDF, je ne sais pas si vous vous en souvenez. Enfin bref, en quittant le bourg, dans le jardin d'une maison, j'ai aperçu ce petit tracteur malheureusement pour partie caché par un mur. J'ai tout de même déclenché. Cette photo n'a rien d'exceptionnel mais il faudra vous en contenter.
Et aussi, j'en profite pour vous informer de mon absence pour toute la journée de demain. Il est à peu près certain qu'il n'y aura pas de billet.

Mc Cormick Farmall 137D

samedi 27 décembre 2014

Auto du samedi

autoliz.jpg

vendredi 26 décembre 2014

Sept, c'est peu

Je ne peux pas le prouver mais cette fois-ci c'est bon, je pense que Dieu existe. Je n'en suis pas vraiment certain, cependant. Il me semble qu'il m'a donné une preuve assez tangible de son existence et de son mauvais caractère.

Tout commence avant hier. Nous sommes en fin d'après midi et je viens de terminer le dessin que je vous ai présenté hier. Je m'apprête à préparer le billet pour le jour de Noël. Il ne me reste plus qu'à gommer les traits de crayon et à numériser le dessin avant de le mettre en ligne pour le lendemain. Jusque là, tout se déroule normalement et je ne me doute pas de cette révélation divine qui va venir me submerger. A cet instant, peu après 18 heures en ce mercredi 24 décembre 2014, je ne suis encore qu'un mécréant, un apostat, un athée, un infidèle, un agnostique. Ma vie va bientôt être bouleversée.
Le téléphone sonne et c'est un copain qui me raconte qu'il sera seul avec sa mère pour ce soir de Noël. Il a beau me raconter que ça ne le dérange pas et qu'il n'aime pas les fêtes, je sens sa tristesse et entends sa détresse. Il a beau faire le fanfaron, ça sonne faux. Que s'est-il donc passé dans sa vie de merde pour qu'il en soit arriver à ne rien faire le 24 décembre au soir ? C'est toute la mémoire de l'enfance qui remonte à la surface. Oh ! C'est sûr ! Son enfance n'a pas été un modèle de douceur et d'amour ! Dans la ferme familiale, le père autoritaire ne jurait que par le travail et avait la claque facile. Jamais un mot gentil, jamais la moindre preuve d'amour. Rude et taciturne, la figure du pater familial, à la maison. Du lundi au dimanche, du premier jour de l'année au dernier, une vie rythmée par le travail des champs, la traite des vaches. A la table familiale, le repas était silencieux.
Et puis, tout de même, il y avait ce soir de Noël. Le repas un peu amélioré était pris et on allait à la messe de minuit. Le lendemain, quelques cadeaux étaient distribués à la fratrie. Des cadeaux simples mais des cadeaux tout de même. Le seul et unique moment de douceur de l'année avec, peut-être, pour les plus jeunes, un gâteau d'anniversaire. Si tout cela peut paraître aujourd'hui une condition de vie bien rude, c'est surtout de merveilleux souvenirs pour mon copain qui, par atavisme, a marché dans les pas de son père et affecte une certaine rudesse. Il n'aime pas les fêtes maintenant qu'il est grand, adulte. La petite voix de l'enfant qu'il garde au fond de lui ne s'est pourtant pas tue et elle dit encore combien elle aimerait un repas un peu amélioré et un petit cadeau au matin du jour de Noël.

Il me raconte qu'il n'aime pas les fêtes et qu'il est content de ne rien faire et je l'écoute. Moi non plus je ne fais rien de spécial. Ce n'est pas un choix, je ne suis ni heureux ni malheureux de ne rien faire. Je sais que le lendemain au soir, il y aura un bon repas. C'est juste décaler le calendrier d'un jour. Rien de grave. Je l'écoute et soudain, je ne l'entends plus, mon copain. La voix a fait place à un grésillement dans le téléphone. Je pense que la communication a été coupée. Je raccroche, j'essaie de le rappeler, ça ne sonne pas. Bon. Là, je décide de revenir à mes moutons qui, en l'occurrence, sont un dessin à numériser et à mettre en ligne sur le blog. Avant, je cherche à me connecter sur je ne sais plus quel site Internet. Ça ne marche pas. J'essaie un autre, ça ne marche pas plus. Je regarde la Freebox qui continue à afficher l'heure. Normalement, ça signifie que je suis connecté, pourtant. J'essaie deux ou trois bricoles, rien à faire, pas de connexion. J'en suis à accuser un dysfonctionnement de la box Internet. Je la débranche et la rebranche. L'afficheur commence sa sarabande et s'arrête sur un rectangle fixe. Tiens ? Je fais un "hard reboot". Même résultat.
Je me dis que ce n'est pas très grave, que la connexion reviendra. Je prépare mon repas, je mange et je vais regarder un film. Dans la nuit, je me réveille avec le sentiment qu'il ne fait pas chaud. De fait, je suis tombé en panne de fuel domestique. Bah ! J'en ai vu d'autres ! Le lendemain matin, je me réchauffe en brûlant du bois. Dehors, il ne fait pas si froid. Demain, je commanderai du fuel.
Aujourd'hui, je me lève et il fait entre six et sept degrés dans la maison. Là, il ne fait pas chaud. J'essaie d'appeler pour commander du fuel, ça ne répond pas. J'imagine que c'est fermé jusqu'à lundi. J'espère juste que ça n'est pas fermé jusqu'à l'an prochain ! Alors, bon, là, à l'instant, je me résous à tenter d'allumer un petit feu. Pas besoin de vous dire qu'il est hors de question de dessiner. Et alors voilà, convenez-en, tout cela indique à mon sens assez clairement que Dieu existe et qu'il a un sacré foutu caractère de cochon ! Non ?

jeudi 25 décembre 2014

Il est né le divin enfant

divin-enfant.jpg

mercredi 24 décembre 2014

Brouillard matinal

Frimas hivernaux

mardi 23 décembre 2014

Appuyer sur le bouton

Lorsque le thermomètre est descendu sous les sept degrés, il convient de passer à l'action. Dans la cheminée, la bûche placée la veille est restée intacte et je sais pertinemment qu'il faudrait plusieurs heures pour qu'un nouveau feu réchauffe un peu la maison. C'est décidé et je m'y tiens, je lance la chaudière !

Le brouillard qui habille Azerat fait que j'ai du mal à distinguer plus loin que de l'autre côté de la route départementale. Il fait encore -3° dehors. Nous sommes entrés dans l'hiver, le solstice est derrière nous et bientôt les journées vont commencer à s'allonger. Jusque là, j'ai tenu en brûlant du bois. J'en ai acheté deux stères, du chêne coupé à un mètre. Ça part vite et ça ne permettra pas de passer l'hiver. De toutes les façons, il est parfaitement illusoire de se chauffer avec une cheminée à foyer ouvert comme un cantou, à moins de disposer d'une réserve très importante de bois et d'accepter de rôtir d'un côté en se gelant l'autre. Il se trouve que ma maison dispose de tous les raffinements offerts par le monde moderne. Eau chaude et chauffage central.
Au début, je m'étais dit que je ne lancerais pas le chauffage avant le 1er décembre. Une décision arbitraire et idiote. J'ai laissé passer la date et me suis dit que, le 10 décembre au plus tard, j'aurais le chauffage. Là encore, la date est passée mais j'en avais une autre en réserve. Au matin du 21 décembre, c'était dit, la chaudière reprendrait du service. Que s'est-il passé ? Mystère ! Toujours est-il qu'au premier jour de l'hiver, la chaudière est restée muette.
Ce matin, je me suis levé et j'ai préparé du café. J'ai déposé le bol ordinaire sur la table et j'ai attendu que le café passe. Lorsque la cafetière a cessé ses gargouillis, je suis allé chercher la verseuse. Je vous l'assure, ma maison n'est pas grande. Pour aller de la cuisine jusqu'à la table supportant le bol placée dans la pièce principale qui me sert à tout, il y a peut-être six mètres. Eh bien, vous me croirez ou pas, mais lorsque j'ai versé le café dans le bol, il était déjà moins qu'à peine tiède. Et ça, ne pas avoir de café un peu chaud le matin, ça ne me convient pas.
Lorsque le thermomètre descend sous les 10°, pour moi, ce n'est plus assez confortable. Par exemple, il devient hors de question que j'essaie de dessiner. En fait, la limite se situe autour des 12°, pour moi. Au-dessus, c'est très bien, en dessous, c'est trop peu. Et donc, j'ouvre la porte de la chaudière et j'appuie sur l'interrupteur. Bonne fille, elle entre en fonctionnement. Je ne me suis pas fait livrer de fuel. Il me reste ce que je n'ai pas consommé l'hiver dernier. Combien en reste-t-il ? Mystère ! Je pourrais, devrais, plonger quelque chose dans la cuve pour estimer le niveau de carburant disponible. Si j'étais intelligent et bien avisé, je commanderais du fuel au plus tôt. D'autant plus que les prix sont au plus bas. L'autre jour, je suis allé faire le plein de la voiture. Alors que je ne cherchais absolument pas à acheter le gas-oil au meilleur prix, j'ai été surpris de voir qu'il était à 1,06 euro le litre. Il y a bien longtemps que l'on n'avait pas vu ça. Depuis, j'ai vu des stations-service afficher le gas-oil sous la barre de l'euro. Ça laisse supposer un litre de fuel domestique bien en-dessous. Je ne peux m'empêcher de penser à ces crétins d'experts qui, il n'y a pas si longtemps, prédisaient la fin du pétrole à prix bas et le baril à plus de 200 dollars. Il est à 55 dollars ce matin.

lundi 22 décembre 2014

Un noyer en Périgord, ce n'est pas dramatique

Noyer du Périgord

dimanche 21 décembre 2014

L'hiver est là, réchauffons-nous

Feu
Flamme hivernale
flamme dansante
Flamme vibrionnante
Flamme

samedi 20 décembre 2014

Objets Ronds A Nervures Généralement Etroites

Oranges

vendredi 19 décembre 2014

Fin de révolution

Rapprochement entre Cuba et les Etats-Unis d'Amérique

jeudi 18 décembre 2014

Vous n'êtes pas trop pressés ?

Je suis en train de finir un dessin commencé hier. J'ai bon espoir de pouvoir vous le montrer aujourd'hui mais ce ne sera pas dans l'immédiat. Je débute juste l'encrage.

L'encrage commence. Là, en écrivant ces lignes, je tiens le pinceau entre les dents et je me réjouis de ne pas l'avoir embouché à l'envers. Ce n'est pas que l'encre de chine soit réellement mauvaise mais je n'en ferai tout de même pas mon ordinaire.
Donc, je commence l'encrage. Tout à l'heure, je posterai le crayonné puis, plus tard, le dessin encré. Patience !

J'estime l'encrage terminé à 5%. Il est l'heure de vous montrer le crayonné.

Hiver au crayon

Disons que la moto est terminée à 8% et la chèvre à 88%. Le coq doit en arriver à quelque chose vers les 76%. Je continue.

Ne nous voilons pas la face, on peut considérer que le dessin est terminé.

Petites Martinies - hiver

mercredi 17 décembre 2014

Dites-le avec des fleurs

Offrez des fleurs (2)

mardi 16 décembre 2014

Flower Power

Offrez des fleurs

lundi 15 décembre 2014

Ferronnerie et photographie

Mon copain ferronnier d'art est passé me voir avec l'une de ses récentes réalisations à photographier.

Appui de fenêtre
Appui de fenêtre
Appui de fenêtre
Appui de fenêtre
Appui de fenêtre

dimanche 14 décembre 2014

L'axe de la direction

Je n'ai pas eu le temps de le mettre en couleurs et je ne vais pas m'y mettre maintenant. Peut-être demain ? Comme ça, ce serait deux billets au lieu d'un seul.
L'idée m'est venue alors que je consultais un livre de recettes de cuisine auquel je ne comprenais rien. Je me suis curé le nez avec l'index de la main gauche et la moto m'est apparue telle que vous pouvez la contempler de vos yeux éblouis par tant de talent et d'imagination.

Moto de l'axe du mal

samedi 13 décembre 2014

Jolie photographie

Aujourd'hui, pour noter ma bonne humeur que j'espère contagieuse, une photo prise quelque part en Dordogne ce jour même. Il s'agit d'une photo que l'on peut qualifier de parfaitement ratée. Elle est floue, elle est cadrée bizarrement, n'a aucun vrai intérêt et est traitée n'importe comment. Tout ce qu'il faut pour faire une vraie mauvaise photo. Quoi que, oui, je le reconnais, j'aurais aussi pu ou dû foirer la mesure de la lumière encore plus que ça. Et donc, cette photo, j'ai envie de vous en faire profiter.

Transformateur

vendredi 12 décembre 2014

Ah ! Si je n'étais pas si sot !

A la base de tout, il faut un bout d'idée. Il n'y en a pas eu.

J'aurais pu faire une moto idiote. J'ai résisté à la facilité et du coup, rien n'est arrivé qui mérite de paraître sur le blog. Et pourtant, les plus fidèles le savent bien, je ne suis pas très regardant pour ce qui concerne le mérite.
Aujourd'hui, j'ai un peu réfléchi à la politique menée par notre gouvernement et par ce que l'on en dit à la radio. J'ai gardé en tête quelques propos de Jacques Attali qui disait une fois de plus que pour sortir de la "crise", il fallait forcer l'offre. Selon lui, s'il y a plus d'offre, ce sera suivi par plus de consommation. Je fais simple. Bon. Je n'ai pas le niveau de M. Attali et, en raison de cette défaillance intellectuelle, je peux me permettre de le dire au risque de paraître particulièrement sot : c'est de la connerie.
Si l'on en croit Attali mais aussi Macron, le consommateur que nous sommes tous se retrouve souvent le bec dans l'eau lorsqu'il lui prend une irrépressible envie d'acheter et qu'il se retrouve nez à nez avec un commerce aux portes closes. C'est pour cela qu'il souhaite que l'on assouplisse les règles d'ouverture des commerces le dimanche. Bien.
Je me dis, mais je suis sot, que le problème pour plein de personnes, ce n'est pas de pouvoir acheter le dimanche. Pour plein de personnes, c'est qu'elles ne peuvent déjà plus rien acheter à partir de la deuxième moitié du mois. Et ces personnes, je me dis que l'on peut bien leur balancer plein d'offre, peut-être que ça les fera baver d'envie, ça ne leur permettra pas de dépenser plus. Mais je suis sot.
Maintenant, peut-être est-ce que c'est parce que je suis sot, justement, que je ne comprends pas l'intelligence de l'idée. Peut-être que, si l'on pousse l'offre très fort, l'envie d'acheter deviendra-t-elle également très forte et que, donc, l'envie de travailler plus pour gagner plus deviendra très forte aussi. C'est à essayer, finalement.

jeudi 11 décembre 2014

Pas très propre

Nettoyage de clavier

mercredi 10 décembre 2014

Chat fait rien

Juste un dessin que j'ai fait il y a quelques jours au cours de mes diverses recherches d'un personnage. Il n'a aucun intérêt, ce chat. Comme je ne savais pas quoi lui faire tenir, j'ai mis un couteau. Pourquoi ? Aucune idée. Pourquoi pas ?
L'autre jour, ma mère est passée ici et elle a vu ce dessin. A mon grand étonnement, il semble lui avoir plu. Elle me l'a dit plusieurs fois et sans que j'aie eu besoin de la forcer à le dire sous la torture. Alors, peut-être, était-ce sincère. Moi, je n'ai pas compris ce qu'il avait de bon, ce dessin de chat. Normalement, ce chat aurait dû faire partie de ces dessins que je fais pour passer le temps sur un bout de papier et dont l'avenir passe par la cheminée. Mais là, bon, comme il semblait plaire à mère, je l'ai conservé par devant moi sans trop savoir qu'en faire.
Ce matin, je retombe dessus. Je porte toujours le même jugement sur ce dessin. Il n'a rien de bien intéressant. Ceci dit, comme je n'aurai probablement pas le temps de faire autre chose pour aujourd'hui, je le recycle pour nourrir le blog.

Chat qui tient un couteau et que l'on ne sait pas pourquoi

mardi 9 décembre 2014

La Peste, elle vote Royal

Alors que je peine à maintenir un semblant de chaleur en mon logis en enfournant dans l'âtre des quantités pharamineuses de bûches neuves issues en droite ligne des bois périgourdins peuplés de frêles chênes centenaires maigres comme des clous, j'entends Ségolène Royal, ci-devant ministre de l'écologie, déclarer qu'elle souhaite revenir sur l'interdiction des feux de cheminée en foyer ouvert en région parisienne. Dès l'annonce faite, les écologistes de tous poils sont vent debout[1] et affirme derechef que les feux de cheminée polluent abominablement et qu'ils sont la garantie des pires maladies, des pires problèmes respiratoires, pire que les moteurs Diesel[2]. Et donc, moi, pauvre Périgourdin qui a décidé d'expérimenter le chauffage au bois en foyer ouvert pour quelque temps et qui se pèle le cul chaque matin, j'en arrive à me demander qui, à Paris, peu avoir l'idée saugrenue de se chauffer au bois dans une cheminée à foyer ouvert. Ce que je veux dire, c'est qu'il ne doit pas y avoir tant de Parisiens qui n'ont pas d'autre moyen de chauffage et que cette décision d'interdire le chauffage au bois en foyer ouvert n'aurait concerné que peu de personnes, finalement. Sans compter que je me demande un peu comment on allait pouvoir faire pour contrôler tout ça. Enfin bref, les écolos m'emmerdent et me font chier.
PS. Après vérification, l'interdiction du chauffage au bois concernerait tous les modes de chauffages au bois, poêles, cheminées, inserts... Les écolos me font vraiment chier.

La Peste, elle veut pas se geler les couilles

Notes

[1] Je place cette expression pour me moquer des abrutis de journalistes qui l'utilisent à peu de frais et à tort et à travers à longueur de rubrique creuse

[2] Moteurs qui seront interdits de cité à partir de 2020 dans la capitale. J'ai conscience que dire "interdit de cité" et nommer une ville dans la même phrase relève du pléonasme honteux.

lundi 8 décembre 2014

Musique de cochon

Jamón Fumada

dimanche 7 décembre 2014

Moto ridicule du dimanche

Et pourquoi pas une moto ? C'est ce que je me suis demandé ce matin, après avoir bu mon café et tenté de rallumer le feu dans la cheminée. J'avais le choix. Une moto, dessinée hier, ou un autre dessin, dessiné également hier, comme celui présenté hier. Trois dessins dans la journée, tout de même ! J'ai donc hésité et je me suis dit que pour une "moto du dimanche", il valait mieux une moto qu'autre chose. La logique a ceci de redoutable qu'elle est souvent imparable. Donc, une moto. J'ai hésité à la mettre en couleurs mais vu que, d'une part, je n'aime pas colorier les dessins et que, d'autre part, je n'en avais pas vraiment envie, je me suis décidé à vous la présenter juste encrée, la moto. Demain, ce sera autre chose.

Moto melon
Et la publicité pour le Kitkat de chez Italjet qui a pu m'inspirer à l'insu de mon plein gré.

Italjet Kitkat

samedi 6 décembre 2014

Chat Mouraï

Chat poney

vendredi 5 décembre 2014

Des Chinois dans la ville rose

Les élus de l'agglomération toulousaine le redoutaient, c'est désormais chose faite. L'État a cédé 49,9% de ses parts détenues au capital de l'aéroport Toulouse-Blagnac au consortium chinois Symbiose pour 308 millions d'euros. Concrètement, il est peu vraisemblable que les activités de l'aéroport seront délocalisées en Chine et, du côté de l'État, on espère que le nouvel investisseur donnera un coup de fouet au développement des activités aéro-portuaires du site, permettra la création d'emploi et accroîtra l'attractivité de toute la région.
Pour ma part, je n'ai pas les compétences pour juger l'affaire et je n'ai aucun avis tranché sur tout ça. Je me dis juste que, dans le fond, ça ne devrait pas changer grand chose dans la vie des usagers ou des personnes qui travaillent là. Je ne doute pas que certaines personnes qui passent par ici auront, elles, des avis circonstanciés sur la question.

Toulouse-Blagnac aux mains des Chinois
Sinon, le thermomètre indique 10,5°, ce matin. Je n'ai toujours pas mis le chauffage en route. Je mets deux pulls l'un sur l'autre et j'essaie d'allumer un feu dans la cheminée. Vu ma maigre réserve de bois, il va falloir que je me décide à en commander. L'hiver arrive, comme on dit.

jeudi 4 décembre 2014

Chat encore

Suite aux commentaires acerbes concernant mes tentatives de dessins de chat d'hier, je me rends compte que, en effet, je faisais fausse route et pars donc à la recherche d'un autre sujet de réflexion. L'idée du ténia me tente beaucoup mais je manque de modèle. Si jamais, parmi vous, il se trouve quelqu'un qui en aurait un à donner (voire à louer ou à vendre), qu'il prenne contact avec moi. Nous en discuterons autour d'un verre.

Tuons les chats

mercredi 3 décembre 2014

Chat alors !

Puisque, il n'y a pas longtemps, c'était hier, on m'a parlé de chat, je me suis occupé aujourd'hui à tenter de réfléchir un brin à l'idée d'un personnage en forme de chat.

Et pourquoi pas, après tout ? C'est vrai, quoi ? Qu'est-ce qui empêche de perdre son temps à essayer de dessiner un personnage de chat, après tout ? Qui peut m'en empêcher ? Pas vous, ça c'est sûr !
J'aime bien les chats. Les vrais, les vivants, ceux avec des poils et des griffes et des dents qui passent leurs journées à bouffer et à dormir et les faux, ceux des dessins animés ou des bandes dessinées. Dans les dessins animés, souvent, ils ont le mauvais rôle. Ils sont bêtes et ils ratent toujours ce qu'ils veulent faire. Ils ne parviennent jamais à attraper le canari énervant ou les souris irritantes. Dans la BD ou, plus généralement le dessin, c'est un peu différent. Il y a le Hercule de Pif qui n'est qu'un faire-valoir du chien mais il y a aussi Blacksad de Juan Díaz Canales et Juanjo Guarnido ou le Chat de Geluck qu'il n'est plus nécessaire de présenter.
Le chat est un animal assez fantastique qui a envahi Internet à la manière d'un étrange phénomène viral inexplicable. On sait que les Egyptiens de l'Egypte ancienne semblait porter un intérêt particulier à cette bestiole et l'on sait aussi l'intérêt que l'on portait aux chats noirs durant une partie du Moyen-Âge. Le chat n'est pas un animal qui laisse insensible.
Ce qui me fascine chez le chat, c'est sa capacité à être un parasite que l'on choisit de subir. Disons-le, le chat ne sert à rien. Originellement, peut-être, considérait-on qu'il était à même de protéger les récoltes en bouffant les rongeurs. Mais aujourd'hui ? On les bourre de pâtées de luxe et de croquettes à la recette concoctée en relation avec les meilleurs vétérinaires et spécialistes de l'alimentation des félins. On dépense des sommes folles pour des parasites qui prennent les meilleures places pour roupiller une vingtaine d'heures par jour, on ne sait ni les contraindre ni les éduquer, on ne peut même pas en "profiter" quand bon nous semble. Il faut encore que les boules de poils soient d'accord. Sinon, le coup de griffe peut survenir sans trop prévenir.
A mon sens, il n'est pas certain que le chat ait compris qu'il avait le statut d'animal de compagnie et que, en conséquence, le maître, c'est nous les humains. Pire, il est possible qu'il croit, le chat, que c'est lui le maître et que nous sommes ses esclaves. A voir vivre les chats et à tenter de les comprendre, on peut légitimement le penser. Le chat est une engeance inutile, une saloperie coûteuse. Le problème, c'est qu'il a le pouvoir de faire tomber certaines personnes dans ses rets, de les enchanter. Il ne manque pas de traitres combines, le chat, pour nous faire chavirer. D'abord, il est tout de même vachement bien foutu. Avec ses yeux qui voient dans la pénombre, ses griffes rétractables, sa capacité à vaincre le vertige, ses dents faites pour attraper les proies. Une étonnante machine à tuer peut-être un peu trop spécialisée. Celles et ceux qui ont déjà vu un chat attendre sa proie pendant de longues minutes ne peuvent qu'être subjugués par cet esprit de chasseur incroyable. Il est parfaitement immobile, les yeux fixés sur l'endroit où surgira la proie et, d'un coup, dès qu'elle paraît, ce sont tous les muscles qui entrent en action d'un seul ordre. Le chat fond sur la souris ou la musaraigne ou l'oiseau en un instant. On n'aimerait pas être à la place de la victime. D'autant moins que le chat, ce salopard, est aussi un joueur cruel. Tuer vite pour abréger les souffrances ? Ce n'est pas du tout son truc, ça ! D'abord, on va jouer un peu. Le chat est un sadique.

Quoi qu'il en soit, ce n'est pas le sujet. Aujourd'hui, je me suis essayé à trouver un personnage de chat avec dans l'idée d'en faire une série et de la proposer à quelque éditeur de cartes postales, le cas échéant. Bon, ça pourrait aussi être proposé pour faire autre chose que ça mais j'ai trop peu d'imagination pour y penser.
Je pars dans l'idée de faire un gros chat obèse et mal éveillé. Je ne cache pas de m'inspirer librement d'un gros chat obèse et mal éveillé de mes connaissances. Je sais qu'il est trop fainéant pour me réclamer des droits à l'image ou je ne sais quelle autre fadaise.

chat recherche
chat recherche
chat recherche
chat recherche
chat recherche

mardi 2 décembre 2014

Défaut d'inspiration

Où ça se cache, l'inspiration ? Aujourd'hui, je l'ai cherchée presque toute la journée sans jamais la trouver. J'ai dessiné depuis ce matin jusqu'à il y a quelques minutes et rien n'est venu.

C'est amusant tellement c'est incompréhensible. Il y a des fois où l'idée arrive toute seule sans que l'on l'ait convoquée, sans que l'on ait fait appel à elle. Parfois, pas toujours mais parfois, je me mets devant une feuille de papier parce que j'ai envie de dessiner sans avoir la moindre idée et il y a quelque chose qui arrive. Ce n'est pas forcément une bonne idée mais je m'en contente souvent. Prenons par exemple l'idée éventuelle d'un dessin de moto. Bon. Là, il faut un peu trifouiller dans les boyaux de la tête mais l'idée vient souvent assez rapidement. Il me suffit habituellement de penser à ce qui pourrait être parfaitement idiot en matière de moto et ça vient. Mais aujourd'hui, je me suis refusé de dessiner une moto.
J'avais, très vaguement, l'idée de faire un dessin sur l'élection de l'autre machin à la présidence du parti qui a trois lettres qui forment l'anagramme du Pari Mutuel Urbain. J'ai tenté de caricaturer le truc-président et de trouver quelque chose à lui faire dire ou faire. Ça a été un échec total. Alors, je me suis dit que, peut-être, il n'y avait pas grande matière à la rigolade dans ce sujet. Le fait est que, personnellement, ça ne me fait pas hurler de rire. J'ai laissé tomber.
Mais voilà. Le problème restait présent. Je n'avais rien pour remplacer cette mauvaise idée. J'ai bien écouté les bulletins d'information de la radio en étant bien attentif, des fois qu'il y aurait eu une nouvelle croustillante. Mais non, ça n'a pas marché.
Ce que j'ai fait, alors, ça a été de me dire que je pouvais me laisser aller au dessin automatique et que, à force d'à force, il y aurait bien quelque chose qui surgirait du chaos mental dans lequel je semble baigner. Ça n'a pas été très concluant et je suis allé faire la vaisselle.

On nous l'avait dit, les températures ont chuté. De fait, j'ai senti qu'il ne faisait pas très chaud et j'ai approché le radiateur à bain d'huile que je réserve pour le cas où il ne ferait pas très chaud. Je me suis dit aussi qu'il faudrait que je songe à mettre la chaudière en fonctionnement vu que nous sommes en décembre et que cela signifie que nous nous dirigeons vers un probable hiver. Au point où j'en suis ce soir, je n'ose même pas espérer qu'une idée montrera le bout de son nez demain.

mec

lundi 1 décembre 2014

Quand tout va bien

Ce matin, je suis allé à Périgueux pour quelque démarche administrative.

Maintenant que j'ai de nouveau de quoi me véhiculer, il convient que je procède au changement de certificat d'immatriculation. Donc, ce matin, prévoyant une longue attente, je me rends à la préfecture de la Dordogne, à Périgueux, dûment muni de l'ensemble des documents nécessaires à l'établissement d'un nouveau certificat à mon nom rédigé.
J'arrive à Périgueux et, contre toute attente, je n'ai aucune difficulté à trouver une place où me stationner. Je parcours quelques centaines de mètres et pénètre dans la partie de la préfecture allouée à ce genre de démarches administratives. Personne ou presque. Un comptoir où deux personnes m'invitent à venir. L'une d'elles me demande ce que je viens faire, j'explique. Elle me demande les documents dont je dois être muni. L'ancien certificat d'immatriculation, une preuve de domicile, une pièce d'identité et le certificat de vente. Elle valide tout cela et me tend une demande d'immatriculation à compléter. Elle m'indique même de quelques traits de stylo ce qu'il faut indiquer, le reste n'ayant aucune importance. J'ai un ticket avec un numéro que l'on appellera en temps voulu.
Je m'assieds et remplit le formulaire. Les nom et prénom, l'adresse, la couleur dominante du véhicule. C'est à peu près tout. J'attends un court moment et on appelle mon numéro. Quelques vérifications, quelques touches du clavier d'ordinateur frappées et c'est bon. On m'appellera pour payer. Encore quelques minutes et c'est fait. Je recevrai le certificat par voie postale.

Pour tout dire, je suis très étonné que tout ce soit passé si rapidement et je demande comment cela se fait à la dame du guichet. Elle m'explique que, maintenant, les garages peuvent procéder aux formalités d'immatriculation directement depuis le garage ou la concession et que cela permet de gagner beaucoup de temps. Tout s'explique ! Puisque je suis vraiment en avance, j'en profite pour me renseigner sur la procédure à suivre pour faire établir un nouveau permis de conduire. Le mien est vraiment de pire en pire et il ne plaît vraiment pas aux forces de l'ordre. Il faut reconnaître qu'il est désormais presque illisible et complètement en plusieurs parties distinctes.
Une autre personne, très aimable, m'explique tout et me donne les formulaires à remplir que je pourrai adresser par la Poste avec deux photos d'identité. Il me suffira de venir chercher le nouveau à Périgueux lorsqu'il sera prêt. Il ne me reste plus qu'à faire faire des photos d'identité.
Comme j'ai rendez-vous avec un "client" vers 14 heures et que j'ai du temps devant moi, je vais me promener un peu dans la vieille ville. Finalement, je reviens à ma voiture et pars pour mon rendez-vous. J'y arrive en avance. J'ai fait tout ce que j'avais à faire puis je suis revenu à côté de Périgueux pour faire des courses.
Là, je reviens juste. Je me prépare à manger et je n'ai pas l'intention de vous faire un dessin. Peut-être demain ?

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