octobre 2013 (30)

jeudi 31 octobre 2013

Aujourd'hui, c'est rien

Juste que je n'ai rien préparé et que je n'ai pas d'envie particulière. Demain sera un autre jour.

mercredi 30 octobre 2013

Echo taxe ?

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mardi 29 octobre 2013

Choisissez bien votre voiture

Rangez vos bébés dans le coffre

lundi 28 octobre 2013

Il s'en faut de peu

Ce soir, j'avais une idée de dessin. En attendant que mon repas soit préparé, j'ai commencé à la poser sur du papier. Après, j'ai mangé et, maintenant, je pense que je ne le terminerais pas aujourd'hui.

L'idée vaut ce qu'elle vaut. Elle n'est pas "géniale" mais elle me plaît assez pour que je me fasse une promesse, celle de la porter sur papier dans des délais relativement raisonnables.
Et pourquoi, me demanderez-vous sans doute, et pourquoi ne finis-tu pas ton dessin pour pouvoir nous le montrer ? Vous continuerez votre concert de jérémiades fatigantes et usantes en me disant combien vous aimez voir mes fabuleux dessins à nuls autres pareils ? Je serai flatté et je rougirai de contentement imbu mais je tiendrai bon, résisterai à vos injonctions et resterai droit dans mes bottes, fidèle à ma décision, aussi cruelle puisse-t-elle sembler ou paraître.
Donc, non, il n'y a pas de dessin aujourd'hui et je vais vous dire pourquoi. D'abord, parce que le crayonné que j'ai commencé ne me plaît pas vraiment. Il demande à être travaillé et j'ai la flemme de le faire. Aussi, ensuite, parce que pour vous montrer ce dessin, il faudrait dans un premier temps que je le termine puis que je démarre un ordinateur et un scanner, que je lance deux logiciels consécutivement et que je passe plusieurs minutes à mettre tout ça en forme pour une publication. Reconnaissez que ça fait tout de même beaucoup pour un lundi soir.
Je préfère vous avertir tout de suite, le dessin ne sera pas fait non plus pour demain.

dimanche 27 octobre 2013

Billet paranormal

C'était comme un pressentiment, je n'avais aucune idée pour le billet du jour et je savais qu'il allait se passer quelque chose.

Vous y croyez, vous, au Don ? Le sixième sens, le troisième œil, l'instinct. Vous appelez ça comme vous voulez, ça n'a aucune importance. Les gens rationnels balaient tout ça d'un geste de la main et refuse de se poser des questions sur l'inexplicable.
Je sentais bien que le billet du jour n'allait pas venir. Quelque chose de confus, de diffus. Un peu comme ci une petite voix m'indiquait qu'il allait se passer un truc incroyable.
Et de fait, voilà-ti pas que l'on annonce la mort de Lou Reed. C'est pas un signe qu'il y a du paranormal ? Hein ? Reconnaissez-le !

Et du coup, je me dis que je me suis débarrassé de la corvée du billet quotidien d'une façon tout à fait brillante.

samedi 26 octobre 2013

Moto du changement d'heure

Dans la nuit qui vient, à trois heures, il sera de nouveau deux heures. Une heure plus, à trois heures, on sera en route pour quatre heures. Nous pourrons dormir une heure de plus, de ce fait.
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vendredi 25 octobre 2013

Privée blague

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jeudi 24 octobre 2013

Projet sérieux de moto écologique

Aujourd'hui, j'ai enfin retrouvé mon crayon et une feuille de papier. Du coup, j'ai fait une motocyclette du dimanche que, le plus exceptionnellement du monde, je vous présente ici.

Ce n'est une surprise pour personne, la question de l'écologie n'est pas sans me faire me sentir très concerné et il me semble que si chacun de nous, à son niveau, œuvrait un peu pour le bien de la planète, tout irait bien mieux.
Aujourd'hui, j'ai beaucoup réfléchi à la question de la pollution par les gaz d'échappement des véhicules à moteur à combustion interne et, plus particulièrement (bien que le procédé puisse être adapté aux autres véhicules) à la motocyclette.
Quel est le problème que l'on rencontre avec les véhicules à moteur à combustion interne ? Je vous l'explique rapidement. Ces moteurs émettent des gaz et des particules nocifs pour notre santé, pour celle des animaux et celle de la planète. Rien de moins.
Alors, je me suis demandé s'il n'y aurait pas une solution acceptable et aisée à mettre en place pour concilier l'usage de ces moteurs délétères et la protection de l'environnement. Et, bien entendu, puisque je suis très intelligent et que j'ai beaucoup réfléchi, j'ai trouvé. Pour tout dire, l'idée n'est pas de moi. Elle a déjà été évoquée de bien belle manière par le dessinateur-scénariste Greg dans les aventures de Achille Talon. Je n'ai fait qu'améliorer le principe en m'inspirant des solutions utilisées pour l'industrie nucléaire.
Bien qu'écologiste au plus haut point, entre l'électricité nucléaire et la bougie qui contribue au réchauffement climatique de par son fonctionnement, j'ai choisi. Je suis pour l'électricité nucléaire à un point que vous ne pouvez pas imaginer. Une industrie propre, inoffensive, peu onéreuse, inépuisable ! Seuls quelques Japonais pourront me contredire. Et peut-être quelques Ukrainiens, aussi, il est vrai. Mais bon, dans l'ensemble, ça ne représente pas grand chose. Et donc, cette belle industrie a trouvé une solution pour stocker d'une manière sûre et rassurante ses déchets. Il s'agit ni plus ni moins de les enfouir. C'est simple mais il fallait y penser ! Je l'ai fait pour toi, Humanité chérie de mon cœur, planète adorée. Et tout ça gratos ! Libre de droits, dans le domaine public, à disposition de tous. C'est pas beau, ça ?
Oui, tout de même. Merci. J'accepte tout au plus une médaille ou bien une statue équestre. Voire quelques rues ou avenues à mon nom. Et encore, il ne faut pas vous sentir obligés. Donc, mon idée est tout simplement (mais encore fallait-il y penser) de créer des réservoirs à gaz d'échappement qui, une fois pleins, seraient enfouis en de profondes et lointaines galeries souterraines. Cerise sur le gâteau, ça crée une nouvelle économie, celle des réservoirs à gaz d'échappement ! La crise est balayée, le plein emploi assuré, l'avenir radieux.

Moto écologique

mercredi 23 octobre 2013

Gratuit, c'est pas trop cher

Hier, Apple a annoncé la mise à disposition du tout nouveau système d'exploitation "gratuite".

Apple n'est pas une firme philanthropique qui œuvre pour le mieux être de l'humanité. Son but, c'est de faire du dollar à tire-larigot en vendant un maximum de iPhone, iPad, iMac et autres iBidules. Lors de la keynote d'hier, on a appris que la dernière version du système d'exploitation pour Macintosh était mise à disposition gratuitement pour toutes celles et tous ceux qui la veulent et qui disposent d'une machine compatible. Peut-être que ça cache quelque chose ?
Je me suis dit qu'à ce prix là, ce serait peut-être idiot de laisser passer l'opportunité de migrer de 10.6 à 10.9 et j'ai commencé à télécharger le nouveau système, Mavericks. Le téléchargement a commencé vers 14 heures, je dois en être à peu près à la moitié et il est bientôt 19 heures. Pour le moment j'envisage juste d'installer ce système sur une machine que je n'utilise pas vraiment pour des choses sérieuses et qui ne contient pas beaucoup de données qu'il serait rageant de perdre. Si jamais l'installation se passe bien, si jamais ce système me convient, j'espère simplement que je n'aurais pas à télécharger de nouveau pour l'installer sur d'autres machines.
Je ne sais pas s'il y a anguille sous roche dans cet élan de générosité. Au pire certaines anciennes versions de logiciels de chez Apple ne fonctionneront plus avec cette nouvelle version du système et il nous sera conseillé d'acheter de nouvelles versions de ces logiciels. Je pense aux logiciels des suites iWork et iLife, principalement. Je ne les utilise pour ainsi dire pas. Franchement, si piège il y a, je ne le vois pas venir.
Au passage, je note une belle idée de chez Apple qui autorise l'installation de ce système sur des machines âgées de plus de six ans. Dans les promesses, hormis les améliorations logicielles qui sont en bon nombre, il y a une meilleure gestion de la batterie pour les portables. Apparemment et d'après les derniers tests, on gagnerait environ 30% d'autonomie. Ce n'est pas rien. Je testerai.

Sinon, on nous a montré les nouveaux MacBook et le nouveau Mac Pro qui ne sera disponible que d'ici un peu plus d'un mois pour un prix moins élevé que prévu. Bien assez chère cependant pour qu'elle ne devienne pas la machine de tout le monde. Elle sera très puissante et très modulable puisque prévu pour tirer le meilleur parti des périphériques divers et variés que l'on peut lui accoler.

Quoi d'autre ? De nouveaux iPad, de nouveaux logiciels. Plein de belles choses. Il y a longtemps qu'une keynote ne m'avait pas donné autant envie d'acheter.

mardi 22 octobre 2013

Logo mystère

Aujourd'hui, je vous propose un petit jeu idiot. Pour une obscure raison qui m'échappe totalement, j'ai créé le logo inutile que je vous propose ci-après.
Le jeu consiste à dire pour quoi il pourrait être utile.

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lundi 21 octobre 2013

Ça ne roulera plus

Dans les bois, hier, j'ai croisé un engin à deux roues. La restauration va être longue et difficile.

Elle ne roulera plus

dimanche 20 octobre 2013

Même pas mort

Je ne suis pas certain qu'il y ait eu grand monde pour s'inquiéter de ma santé suite à mon expérience culinaire à haute dangerosité d'hier soir mais, au cas où, ces personnes éventuelles doivent savoir que j'en suis sorti avec brio.

Bon an mal an, les journalistes peuvent espérer chroniquer sur les risques représentés par l'ingestion d'espèces malsaines de champignons sauvages cueillis et cuisinés avec un poil trop d'enthousiasme et de confiance en soi.
Cela me fait me souvenir de mon père, fin mycologue s'il en est, qui, bien que parfaitement autodidacte, avait décidé d'étaler sa science en nous affirmant que ces champignons que l'on trouvait à foison dans ce bois étaient parfaitement comestibles et véritablement délicieux. Il fit une cueillette importante de ces champignons et ma mère, par prudence et par un léger doute quant aux connaissances de mon père, préconisa que l'on apportât la récolte au pharmacien pour qu'il donnât son avis éclairé.
Celui-ci demanda à mon père s'il en avait assez de la vie. En effet, parmi ces beaux champignons aucun n'était comestible et il y avait même de nombreuses amanites phalloïdes.
Nous ne fîmes plus jamais confiance à mon père sur cette question.

rat-champignon.jpg

samedi 19 octobre 2013

Ce devait être poulet

C'était décidé. J'allais préparer un poulet au four. J'allais le manger avec des pommes de terre sautées dans de la graisse de canard. Et voilà qu'en rentrant chez moi, tout à l'heure, j'ai changé d'idée.

Sur le bas côté, des petites taches jaunes. Des girolles ! Je m'arrête. Il n'y en a pas beaucoup mais tout de même assez pour que j'aie l'idée de préparer une omelette à la place du poulet. Je vais faire très simple. C'est ça qui est bien avec les bons produits, il n'y a pas besoin de trop les travailler. Pour conserver le goût si fin de la girolle, à mon avis, il faut juste un peu de beurre et de sel. Un soupçon de poivre si on veut mais ce n'est vraiment pas une obligation. Juste les faire fondre dans du beurre en attendant que l'eau s'évapore bien et ajouter les œufs juste mélangés, pas battus. Faire cuire jusqu'à ce que l'omelette soit bien baveuse et se régaler aussitôt, avec du bon pain. Je vais tout de même faire des pommes de terre sautées parce que j'aime ça.
Maintenant, le risque, c'est que ce ne soient pas des girolles que j'ai trouvées. Dans ce cas, peut-être, ce billet est le dernier billet du blog. Au moins, vous saurez de quoi je serai mort et vous garderez en tête qu'il ne faut pas jouer avec les champignons quand on y connaît rien.

vendredi 18 octobre 2013

La charrette à L. Neuville

Je vous l'ai déjà présentée hier. On y retourne aujourd'hui avec quelques petites précisions.
C'est une charrette qui se trouve sur les hauteurs de la Bachellerie. Je l'ai trouvée par hasard. Ce n'est pourtant pas la première fois que je passais à proximité. Possible aussi qu'elle ne soit pas là depuis longtemps. J'en doute un peu.
Charrette L. Neuville
Cette charrette m'a attiré. Je me suis dit que je pouvais en faire une photo. Et en m'approchant, j'ai vu une plaque qui porte le nom et l'adresse du constructeur. Du coup, elle m'a plu encore plus, la charrette.
Malheureusement, elle ne donne pas d'indication quant à son âge. Quelques indices. Pas d'adresse de courrier électronique ou d'un site Internet. Pas de numéro de téléphone, pas de code postal. Ça doit être un peu ancien. Il a dû y avoir un charron à Bouillac, à côté de Terrasson, qui faisait des charrettes qui étaient vendues jusqu'à la Bachellerie ! L'industrie de la charrette a périclité. La voiture à moteur est arrivée et c'en était terminé du petit charron terrassonnais. C'est bien triste. Charrette, la plaque

jeudi 17 octobre 2013

Vues automnales

Ce matin, je suis allé faire des photos dans la brume. Je n'ai pas vraiment récolté ce que je comptais trouver. Toutefois, j'ai ramené des photos et une dizaine de girolles.
sous-bois
charrette

mercredi 16 octobre 2013

Est-ce extrême ?

Si vous n'êtes pas au courant de ce dont je vais vous parler, vous n'êtes pas sans ignorer que je vais vous entretenir ce soir de quelque élection cantonale partielle de Brignoles, dans le Var (83).

Pour Marine la Peine, c'est clair comme de l'eau de roche, c'est la fin du pacte républicain. Son poulain, Laurent Lopez, a remporté avec 53% des voix l'élection cantonale partielle de Brignoles. Il n'en fallait pas plus pour que les media sautent sur l'occasion de nous causer de ce parti politique qui donne l'occasion de débattre à satiété sur l'extrême-droite.

L'extrême droite, c'est quoi ?

C'est une bonne question. Définir l'extrême-droite reviendrait à définir la droite, le centre, la gauche, l'extrême gauche. C'est une tâche que je me refuse d'entreprendre. Je serais bien incapable de donner des définitions valables. Lorsque l'on écoute ce qu'en disent des personnes bien plus spécialistes que moi, on entend parfois parler de notions de valeurs.
Les valeurs. Oui. Les valeurs. Qu'est-ce qu'une valeur ? De la droite extrême à la gauche extrême, on parle de "valeurs". Elles ne sont pas les mêmes dans chaque bord mais elles sont là. Apparemment, pour simplifier, les valeurs de la gauche seraient justes et en faveur des plus défavorisés tandis que celles de la droite seraient plutôt en faveur des riches et pour la loi du plus fort. D'autres valeurs mettent en avant la nationalité française et d'autres encore le système social "à la française". Pour certains, les valeurs sont contenues dans les fondements de l'identité nationale. Ainsi, le patrimoine bâti, la gastronomie, la religion "officielle" seraient ce qui doit conduire la marche de l'état.
Ça se complique lorsque, dans son discours, le parti d'extrême-droite prend la défense des petits et dit avoir toutes les solutions à tous les malheurs qui font que les petits sont malheureux et accablés.
En France, il est habituellement convenu que le parti qui occupe la place de l'extrême-droite dans le paysage politique est le F-Haine. La dirigeante de ce parti, la fille de son père, récuse avec véhémence cela. De fait, on peut se demander si le F-Haine est à l'extrême-droite uniquement parce que la nature a horreur du vide et qu'il fallait combler cet espace.
Dans ses discours, le F-Haine ne fait qu'apporter des réponses aux problèmes rencontrés par une certaine partie de la population. On dit qu'il fait du populisme ce qui est un vilain mot, presque une injure. Les autres partis ne font pas grand chose d'autre. Parfois, c'est juste de la démagogie mais ça se ressemble tout de même beaucoup et il n'y a qu'une chose qui soit certaine, c'est que la quasi totalité (tous ?) des partis prend un peu les électeurs pour ce qu'ils sont.

Les problèmes des électeurs du F-Haine, c'est quoi ?

Ça dépend des électeurs. Parmi eux, il y en a de toute sorte. Traditionnellement, pour caricaturer un peu, il y a d'abord les racistes xénophobes nostalgiques du temps des colonies. Militaires, anciens colons, royalistes... Ce sont les amis du père à la Marine. Avec le temps, ils ont fini par mourir ou devenir cacochymes. J'en ai eu dans ma famille. Des personnes qui votaient pour le Pen sans bien comprendre ou pouvoir expliquer pourquoi. Parce qu'ils n'aimaient pas les arabes, parce qu'ils croyaient les histoires de délinquance qu'ils entendaient sur TF1. Peu importe. En règle générale, ces électeurs historiques ne sont pas à plaindre sur un plan matériel.
Dans la nouvelle génération de ces électeurs, il y a les laissés pour compte sur le bas-côté de la mondialisation, du libéralisme, du chômage, de la précarité. Bon. J'en ai aussi eu dans ma famille. Ceux là, à mon avis, votent F-Haine parce qu'ils ne savent plus. Ils ont tenté des trucs. Ils ont voté Mitterrand en pensant que l'on allait couper leurs couilles aux patrons (mâles). Ils ont milité au PCF, vendant l'Huma sur les marchés, ils ont tenté Chirac et même, certains ont cru en Mélenchon ou en Hollande. Ils ont été déçus. Ils ne peuvent toujours pas raccrocher les wagons du libéralisme et s'acheter une Audi ; ils sont toujours chômeurs ou salariés pauvres ; leur progéniture vend de la drogue ou se prostitue. Ils se sentent dans la merde. Alors, ils ont essayé ce qu'ils n'ont jamais essayé. Après tout, ils ont peut-être bien raison, au F-Haine ! S'il y avait pas tous ces immigrés, il y aurait du boulot pour tous, non ? Et si on sortait de l'Europe, on achèterait français et on produirait français avec des ouvriers français. Non ?

Le FN, c'est de la merde

Réponses simples à problèmes graves.

Que vous regardiez à l'extrême-gauche ou à l'extrême-droite, en passant par les écologistes, partout on promet des solutions. A chaque fois, on parle d'alternative. On n'ose pas trop parler de révolution sauf peut-être du côté du Front de Gauche mais, même là, on le fait du bout des lèvres, pas trop fort. Partout, on nous dit que les solutions passent par un changement de société. Un bouleversement. Bien. Très bien.
Il fut un temps où le PCF tenait sa réserve de militants-électeurs dans le monde ouvrier. Le souci, c'est que les ouvriers, ils ont rarement eu envie de rester ouvriers exploités toute leur chienne de vie. Pour leurs gamins, ils ont rêvé d'ascenseur social. Pour eux, ils ont rêvé de voiture neuve, de télé à coins carrés, de vacances à la mer. Ils se sont embourgeoisés, les ouvriers. Et puis, ils se sont dit que si des ouvriers produisaient les trucs chiants à produire ailleurs, loin, ce n'était pas bien grave. C'était même la promesse de pouvoir acheter du bien de consommation à vil prix. C'était chouette.
Bref, les ouvriers ont disparu au rythme des fermetures d'entreprises. Et puis, il faut le reconnaître, le "métier" d'ouvrier a bien évolué. Autrefois, il s'agissait de savoir placer une pièce sous une presse sans se faire écrabouiller une main ou l'autre, de savoir visser ou dévisser. Maintenant, mazette ! Il faut savoir tapoter sur un clavier d'ordinateur, connaître des règles de sécurité, de protection de l'environnement. C'est plus le même boulot du tout. Maintenant, il faut savoir lire et écrire.
Le PCF s'est fait plus ou moins bouffé par le Front de Gauche qui ne parle pas tant du monde ouvrier que de celui des classes moyennes. Les classes moyennes, ce sont ceux qui disent qu'elles n'arrivent pas à boucler les fins de mois avec 2000 euros nets mensuels. Les plus pauvres qu'eux, ils ne s'y retrouvent pas tant que ça, dans les discours de Mélenchon. Et puis, le défaut du Front de Gauche, c'est qu'il est peut-être un peu simple mais pas encore tout à fait assez. Lorsque Mélenchon parle de sortir de l'Europe, le pauvre il a du mal à comprendre que ça va lui permettre d'acheter ses pâtes ou son lecteur de DVD moins chers.
En vérité, je pense que la majeure partie des gens, qu'ils votent à gauche ou à droite, s'en fout de la politique. D'abord, c'est compliqué. Si l'on y regarde bien, qu'est-ce que l'on trouve comme constante ? Le pauvre a envie de devenir riche et le riche a envie que le pauvre reste un pauvre qui ne coûte pas trop cher. Il n'y a pas vraiment de politique derrière ça. Ou à la marge.
C'est une émission diffusée hier soir sur France Inter qui m'a donné l'idée de ce billet. Ça causait du Front Nazional et ça se questionnait fort entre spécialistes et personnes intelligentes. A un moment, le journaliste a noté, tout étonné qu'il était, que l'Autriche ou la Norvège, pays où tout va plutôt bien avec du plein emploi à tous les niveaux, aient des partis d'extrême-droite très présents. On peut ajouter la Belgique, la Suisse, les Pays-Bas... Mais aussi les USA ou le Japon. Et en fait, ce que personne ne semble voir, c'est que les pays les plus riches, les plus puissants, sont souvent aussi les pays où l'on trouve le plus de personnes proches de l'extrême-droite.
Pour moi, l'extrême-droite n'est rien d'autre qu'un moyen de distraire ses peurs. Peur de l'étranger qui va venir par flots entiers nous dévaliser ; peur du chômage ; peur de se faire brûler sa voiture mais peur aussi d'être demain moins riche qu'aujourd'hui (ou plus pauvre). Du coup, on peut se demander si les partis d'extrême-droite ne sont pas des maux nécessaires.

mardi 15 octobre 2013

Un peu comme hier

J'écoute des morceaux de Stack Waddy, un groupe de blues psychédélique que je ne connaissais pas le moins du monde et que je ne connaîtrais sans doute toujours pas si mon frère n'avait pas eu la bonne idée de m'en communiquer quelques morceaux par lui choisis. Je vous en conseille l'écoute.

Sinon, c'est comme hier. Pas d'idées. Enfin bien sûr, quand je dis que je n'ai pas d'idées, j'exagère. Je suis tout de même un être assez exceptionnel et, on le sait, les êtres exceptionnels ne sont jamais en panne d'idées.
Par exemple, en écoutant Satck Waddy, j'ai eu l'idée de me servir un petit Jack Daniel's Tennessee Whiskey dans un petit verre. C'est pas une idée que n'importe qui peut avoir, comme ça, au débotté, sans y avoir réfléchi toute la journée. Moi, ça m'est venu tout seul, une illumination. J'étais en train de faire la vaisselle.
Il faut que je vous raconte. Hier, un copain est passé me voir et il a demandé à boire un "p'tit ouiski". Ni une ni deux, j'ai pris deux petits verres et je les ai remplis. Et puis, on les a bus.
Et ce soir, donc, je fais la vaisselle d'hier. Dans cette vaisselle à laver, il y a les deux petits verres. Et c'est là que l'idée de boire un petit verre de whiskey m'est venue à l'esprit. Comme ça, sans y réfléchir. C'est tout de même le signe que je ne suis pas la moitié d'un con, ça, je me suis dit.
J'ai épluché des pommes de terre que j'ai fait cuire dans de l'eau salée. C'est une recette assez simple que je réussis presque aussi bien que la recette des nouilles ou du riz. Le compliqué de l'affaire, c'est qu'il faut penser à éplucher les pommes de terre, au contraire des nouilles et du riz que je n'épluchent pas.
Avec ça, je vais manger du rôti de porc que j'ai fait cuire avec des trompettes de la mort. J'en mange depuis dimanche. Je suis comme ça, moi. Je fais un truc à bouffer et j'en mange jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus. Ça aussi c'est le signe d'une intelligence supérieure. Enfin il me semble l'avoir lu quelque part.

Aujourd'hui, au boulot, j'ai fait des photos de produits de Noël. Je ne dis pas qu'ils sont à Noël. Non. Ce sont des saloperies qui rappellent les fêtes de Noël, les cadeaux, tout ça. Je m'en suis pas trop mal tiré. A part ça, j'ai aussi écouté de la musique et j'ai fait quelques griffonnages. Journée peinarde, quoi. Depuis que mon patron ne veut plus me parler, il me fout une paix royale. Je pense que je suis une sorte de tyran. Oui, je l'avoue, je tyrannise mon employeur. Il faudrait signaler ce cas au MEDEF comme on le fait pour les animaux battus à la SPA.

lundi 14 octobre 2013

Pas d'idée

J'ai eu un semblant d'idée de sujet. Je l'ai perdue. Elle ne devait pas être bien intéressante, cette idée.

dimanche 13 octobre 2013

Refused

On the Beach - Niel Young

samedi 12 octobre 2013

Avant la mécanisation

De cette photographie, je ne sais pas grand chose. Le peu que je sais d'elle m'intéresse assez pour que je m'y arrête. On peut y voir mon grand-père maternel qui pose fièrement devant la charrue. Des deux autres personnes, je ne sais rien. Je suppose qu'il s'agit de collègues de travail. Je ne sais rien non plus du fier cheval de trait et je ne sais pas qui a pris la photo bien que je suppose que ce doit être ma grand-mère.
La photo est numérisée à partir d'un négatif noir et blanc de format 6x9 cm. Je suis étonné par la qualité de l'exposition et par la netteté apparente du cliché d'autant plus que tout indique qu'il a sans doute été réalisé avec une "box" Agfa. Ce n'est pas ce que l'on peut appeler un appareil perfectionné. Il n'y a pratiquement pas de réglages et la visée se fait à travers un dispositif grossier. Le cadrage est exécuté au pif ou peu s'en faut. Pour autant, l'image est belle.
Si je pense que c'est ma grand-mère qui a fait cette photo, c'est parce que je me souviens avoir vu un appareil du type qui a pu faire cette photo chez elle et que je sais qu'elle aimait faire des photos. Elle ne s'est jamais présentée comme une photographe experte mais il faut reconnaître qu'elle a réalisé des images souvent bien cadrées qui rendaient bien une ambiance, une atmosphère.
Je ne sais pas de quand date cette photo et où elle a été prise. Je ne sais pas plus en prévision de quelle culture on préparait le champ. Ce que je suppose, c'est que ça pourrait dater de l'immédiat après guerre. Mon grand-père travaillait comme ouvrier agricole dans les champs de la ville de Paris à Achères, dans les Yvelines. Fin des années 40, donc, peut-être ? Début des années 50 tout au plus. Il y a une soixantaine d'années tout au plus et on ne voit pas de tracteur mais un cheval. Ce n'est pourtant pas si loin. J'aime bien cette photo.

Mon grand-père dans les champs

vendredi 11 octobre 2013

Réponse au nombreux lecteur

Récemment, j'ai reçu un courrier électronique d'un lecteur anonyme. Dans ce courrier, ce lecteur disait venir "régulièrement" sur le blog qui nuit (très) grave et me demandais pourquoi il n'y avait plus de dessins.
J'ai répondu à ce lecteur (trice ?) anonyme en privé en utilisant le meilleur moyen de le faire. Je lui ai dit la vérité qui est que, tout simplement, je n'avais plus envie de dessiner pour le moment. Je n'ai pas reçu de réponse en retour mais je comprends que cela n'en appelais pas nécessairement.
Toujours est-il que, sans doute en raison du sujet d'hier, j'ai eu l'idée de faire un dessin et je le publie rien que pour faire mentir ce lecteur anonyme.

facteur.png

jeudi 10 octobre 2013

Un dessinateur à l'honneur

Il y en a des qui peuvent se vanter d'avoir rencontrer Franquin, Hergé, Reiser ou Giraud. Moi, j'ai mieux que ça, dans mes petites fiertés. J'ai celle de connaître un dessinateur toujours bien vivant et actif qui fait de la bande dessinée parce qu'il ne conçoit pas de ne pas dessiner et qui fait la joie et le bonheur des lecteurs de Planète 2cv mois après mois avec les histoires d'un facteur en 2cv jaune. Ce dessinateur se cache derrière un pseudonyme mais il n'est pas un inconnu pour celles et ceux qui lisent et subissent ce blog qui nuit (très) grave puisqu'il est bien présent ici sous un autre pseudonyme, Liaan.

J'ai rencontré B-Vélo avant de le voir en vrai. C'était à travers une revue motarde assez unique en son genre, bien éloignée des revues de journalistes, Le Monde de la Moto ou LMDLM. Il dessinait les aventures de T-Lapin, un motard qui roulait sur un chopper Ratier L7.
Il se trouve qu'un jour, alors que j'aidais à l'organisation d'une "concentre" du Clan Sanglas France en Dordogne, j'ai eu l'honneur de rencontrer cet excellent dessinateur en chair et en os. Il était venu avec son side-car MZ. J'étais là avec le trimoteur Peugeot que je sortais pour la première fois. C'était quand, ça ? C'était il y a bien longtemps. J'ai un souvenir assez clair de cette rencontre. Je me souviens combien je me suis ridiculisé face au maître en lui faisant croire que je dessinais. En fait, j'aurais aimé dessiner mais je ne savais pas bien le faire. Il a pris un stylo et il m'a donné un cours express sur un coin de nappe en papier. J'ai ravalé mes prétentions et on a bu des bières et sans doute d'autres choses.
Que les choses soient dites, si je dessine des motos et des voitures aujourd'hui, c'est à cause de Liaan ! C'est lui qui m'a poussé dans cette voie (de garage). Sans lui, j'aurais pu faire autre chose dans la vie. Je sais pas moi... Clodo devant Monoprix, par exemple.

Il y a quelque temps de cela, après de longues années durant lesquelles nous nous sommes perdus de vue, Liaan a fait son apparition sur le blog. Il m'a fallu quelque temps pour comprendre qui il était mais j'ai compris. Ça m'a fait un réel plaisir de le retrouver et même si nous ne nous sommes pas revus depuis bien longtemps, ces retrouvailles numériques ont été pour moi une bonne chose.

Planete 2cv n°100

Je savais pour l'avoir acheté à quelques reprises que notre homme officiait dans Planète 2cv, une revue consacrée à une certaine voiture populaire française et à ses dérivés. L'autre jour, Liaan m'avertit que l'on a fait un portrait de sa pomme dans cette revue. J'ai fait l'effort de la trouver et j'ai lu le papier qui a été écrit sur lui et sur son œuvre.
Dans le monde de la 2cv comme dans celui de la moto, B-Vélo est un peu comme le loup blanc. Tout le monde le connaît plus ou moins, tout le monde ou presque a déjà vu un dessin ou l'autre de lui, a lu une BD, mais personne ne sait vraiment qui il est. C'est un peu l'électron libre de la BD française. Je l'ai toujours suspecté d'être un poil anarchiste. Ce qui est sûr, c'est qu'il aime des époques révolues, celles du temps où les voitures avaient des formes qui invitaient le dessinateur à les croquer. Le dessinateur est un puits de science et de connaissance pour tout ce qui gravite autour de la moto et de la voiture ancienne. Ouvertement et le plus naturellement du monde, il n'hésite pas à dire qu'il déteste les motos japonaises et, pire peut-être, qu'il aime les 4L. Il fait preuve d'une mauvaise foi assumée et assurée.

Planete 2cv n°100

Les dessins et les BD de B-Vélo ne sont jamais méchants, jamais vulgaires. A n'en point douter, ce dessinateur est gentil et généreux. Par exemple, et bien que je ne comprenne pas tout à fait son point de vue, il ne cherche pas à se faire rémunérer pour son travail. Et quel travail ! Je comprends que le plaisir est le plaisir et qu'il n'a pas à être rentabilisé mais tout de même. Saviez-vous que B-Vélo n'exige même pas que l'on lui donne un abonnement pour les revues dans lesquelles il publie ? Un pur, il n'y a pas à tortiller. Pourtant, dans l'interview qui court sur trois pages dans le numéro centième de Planète 2cv, il reconnaît qu'il aimerait bien qu'un éditeur le contacte pour publier les aventures du facteur François et de sa 2cv en album. Ça le mériterait grandement. Je sens là un appel du pied lancé à la société éditrice de la revue. L'avenir dira si cet appel sera entendu. J'espère que lui mais je me dis dans le même temps que d'autres sociétés d'édition pourraient l'entendre.

Planete 2cv n°100

Il y a une idée qui pourrait être intéressante, ce serait de lancer une souscription pour permettre à B-Vélo de sortir son album. Je ne sais absolument pas quels fonds il faudrait lever pour un tel projet mais je suppose que ça devrait pouvoir fonctionner. Il faudrait calculer, se renseigner, faire un peu de pub... Liaan, nous sommes derrière toi !

mercredi 9 octobre 2013

Que vais-je bien pouvoir manger ce soir ?

C'est une question que nous nous posons tous un jour. Mais qu'est-ce que l'on va bien pouvoir manger ce soir ? Moi, j'ai une petite idée. Et vous ?

Cèpes du Périgord

mardi 8 octobre 2013

Bonne musique

Red Tractor Farm

lundi 7 octobre 2013

Dans les kiosques

Vieilleries Magazine

dimanche 6 octobre 2013

Château d'Excideuil

Aujourd'hui, j'étais invité à déjeuner à Excideuil. Je suis arrivé un peu en avance et j'ai eu le temps de faire quelques images du château. Ce château et la quasi totalité des maisons de la commune ont eu d'importants dégâts de toiture lors de l'orage de grêle dernier. Pendant les travaux, le château est fermé aux visites.

Château d'Excideuil
Château d'Excideuil

samedi 5 octobre 2013

Je répare

Depuis des années, je promène un flash Canon 580EX. Il y a quelques temps, la pièce en plastique qui permet de le maintenir sur le sabot de l'appareil photo a commencé à donner des signes de fatigue. Finalement, elle a cassé. J'ai cherché une pièce de rechange et l'ai trouvée sur Internet, aux Etats-Unis.

La réparation est simplissime et à la portée du premier venu. Pour tout outillage, il suffit d'avoir un petit tournevis cruciforme. La partie la plus délicate est celle qui consiste à détacher la nappe de fils et à la rebrancher. Cela se fait en attrapant le connecteur entre le pouce et l'index. La nappe n'offre pas de signe de résistance particulier.
Au fond, le plus difficile est de trouver la pièce de rechange. J'ai commencé par me renseigner sur un forum consacré aux appareils photo reflex Canon et on m'a conseillé d'aller fouiner sur eBay. Effectivement, la pièce est apparue tout de suite. Il fallait faire confiance au système et accepter de payer par carte bancaire à une société basée aux USA mais il faut savoir prendre des risques dans la vie. Avec les frais de port, je m'en tire pour une quarantaine d'euros.
Le temps de la réparation a pris moins de cinq minutes.

La pièce cassée et celle de rechange
Pièce d'origine, apparemment
Quatre vis en tout et pour tout
Juste un petit connecteur à brancher
On remet les vis, c'est fini

vendredi 4 octobre 2013

De l'invention du bon goût

Le bon goût n'est pas une notion bien arrêtée et définie. Il suit l'air du temps, navigue au gré des tendances, change et tombe en désuétude. Le bon goût d'hier n'est pas celui de demain.

C'est une discussion récente avec un concepteur de sites Internet qui m'a fait réfléchir à cela. C'était à l'occasion du changement de charte graphique de la page d'accueil de Google. Selon lui, c'était la preuve que le bon goût en matière de sites Internet passait inévitablement par ce que l'on nomme le "flat design". Google était enfin passé à ce "flat design" et c'était là la preuve qu'il fallait aller dans cette direction.
Peu avant, j'entendais parler sur France Inter, un matin où je me rendais au boulot, des "GAFA" qui dirigeaient le monde et Internet. Heureusement, le journaliste avait jugé bon d'expliquer. "GAFA", c'est l'acronyme de Google-Apple-Facebook-Amazon. En clair, il parait que ce sont les quatre sociétés qui donnent les tendances et qui gouvernent les usagers de l'Internet.
Dans le milieu des concepteurs de sites Internet, il est impérieux et indispensable de ne pas paraître "has been". Et pour éviter pareille déchéance, il faut être à l'affut des tendances. Ces tendances, on les découvre en allant sur les sites les plus populaires, les plus "représentatifs". Il se trouve que ces "GAFA" seraient ce qu'il se fait de mieux. Bon.

Ces concepteurs de sites Internet tiennent à être à la pointe de ce "bon goût" édicté par les géants de l'Internet. Il y a eu l'effet "aqua" de Apple, il y a eu les couleurs vives, il y a eu ce que l'on nomme "skeuomorphisme", il y a le "flat design". Ces concepteurs à la pointe du summum de ce qui se fait de mieux en matière de web design ne pensent pas un instant que le temps qu'ils aient terminé leur travail en cours, on sera déjà passé à tout autre chose. C'est la mode. C'est vain.

Ce qui serait vraiment intéressant, ce serait que l'on cesse de loucher sur la copie du voisin et que l'on cherche plutôt à créer une personnalité en accord avec les attentes ou besoins d'un client. Au lieu de cela, on va lui imposer la vision du moment des "GAFA" en expliquant clairement et fermement que sinon, on aura un site qui fera rire les troupeaux de geeks. Et du coup, on se retrouve avec des sites qui se défendent graphiquement mais qui en oublient le plus important : le contenu.
Le choix de la typo, le choix des couleurs, le choix des dernières technologies html 5 ou "responsive design" vont faire que votre site va être magnifiquement bien consultable sur l'écran d'un ordinateur de bureau, sur un ordinateur portable, sur une tablette ou sur un smartphone, depuis, de préférence, un autre navigateur que l'horrible Internet Explorer, mais par contre, personne ne va vraiment se soucier du contenu. Peu de textes mais écrit en très gros. Que des accroches, des titres, des slogans ! Que du creux qui claque, du vide tape-à-l'œil.

Et qu'est-ce que cela signifie, au fond ? Ça saute aux yeux. Aux débuts de la démocratisation de l'Internet (il y a bien longtemps), on nous racontait que ça allait être un outil génialissime pour s'instruire, pour apprendre, pour communiquer, pour partager, pour découvrir. Il y a eu la révolution du web 2.0 (lire "deux point zéro" pour les francophones) qui promettait que l'internaute allait enfin pouvoir réagir, commenter, donner son avis. C'est de cela que sont nés les weblogs. Mais la vraie dernière révolution, c'est que Internet est désormais entre les mains de grosses entreprises qui veulent rentabiliser la toile. On vend des adresses de courrier électronique, des données liées à vos requêtes sur les moteurs de recherche, on croise les renseignements sur vous, on monnaye, on vous traite comme de la marchandise.
Il est bien naturel qu'un site comme celui de Apple soit conçu pour faire acheter des produits Apple. Objectivement, je considère que leur site est presque ce qui se fait de mieux en terme de web design. J'aime bien le côté assez épuré, propre et lumineux. Les photos sont irréprochables, la charte graphique maîtrisée et réfléchie, c'est du bon travail. Ce qu'il convient de penser, c'est que ce qui est développé graphiquement pour le site de Apple ne va pas forcément convenir à l'ensemble des sites marchands. Apple s'adresse à une clientèle qui n'a, a priori pas de problèmes de frics. On y va à fond dans le sophistiqué-chic qui donne à penser que l'on fait partie de l'élite dès que l'on a sorti sa carte bancaire pour acheter le dernier smartphone à la mode. Les mêmes choix graphiques seraient assurément contre productifs pour un site qui chercherait à attirer des clients aux revenus modestes. Un peu comme on hésite à pousser la porte d'une épicerie de luxe lorsque l'on a le bénéfice du RSA et que l'on cherche à acheter une boîte de cassoulet pour le repas du soir.
Le marketing, c'est ça aussi. Ce n'est pas juste se faire plaisir en tant que "créateur", de "graphiste", de "développeur web". Il faut tenir compte du public visé. Il faut l'attirer ou le repousser.
Personnellement, j'aime bien les sites un peu "rock n'roll". Il n'y en a pas des masses. Ce n'est pas à la mode. C'est un truc de vioques. Je n'aime pas les sites trop branchouilles qui font sentir que c'est vraiment du truc d'initié. Le genre de site où on ne comprend même pas où il faut cliquer pour entrer. Le genre qui faisait fureur il y a quelques années avec une intro en Flash et de la musique que l'on ne savait pas arrêter.
J'ai horreur plus que tout des sites avec des textes en rose ou en orange et des petites fées qui bougent, des fleurs qui scintillent, des fonds étoilés. Là, ça me fout la gerbe. J'ai une sainte horreur des sites hideux qui sont comme cela volontairement parce que l'on veut faire comprendre que l'on n'est pas là pour faire dans le joli. J'ai en horreur les sites faits par des personnes qui prétendent pouvoir faire un site sans rien apprendre du code html, des css, des règles fondamentales de typographie. Mais je n'aime pas non plus les sites qui n'existent que pour leur "bon goût" d'un moment.

jeudi 3 octobre 2013

J'explique

Les esprits les plus éveillés l'auront noté. Il n'y a pas eu de billet hier. Je peux vous expliquer pourquoi. Je ne suis pas certain que cela vous intéressera mais ça vaut le coup de le tenter.
Hier, je suis allé faire du petit dépannage informatique chez des amis-copains-connaissances-relations. Au départ, un petit souci sans gravité. Le copain n'arrivait plus à imprimer sur sa belle imprimante grand format. C'était d'autant plus regrettable qu'il avait justement des photos à imprimer. Il travaille sur un Apple Macintosh et je me suis dit que je n'allais pas mettre bien longtemps à régler le problème. Et en effet, ça n'a pas pris bien longtemps. On a pu faire un premier test d'impression et mon copain a pu imprimer sa photo.
Puisque j'étais là, on m'a sollicité pour un autre petit problème d'impression. Cette fois, c'est la compagne de mon copain qui ne parvenait pas à lancer une impression en wifi sur sa petite imprimante "tout en un" depuis son portable de chez Apple. Parce que j'ai une imprimante assez semblable chez moi et que je n'ai pas rencontré de problème particulier pour imprimer sans être relié physiquement sur l'imprimante depuis mes ordinateurs, j'ai proposé d'aller régler ça. En fait, je n'ai pas eu à faire grand chose. Dès le premier essai et sans avoir rien fait d'autre que de débrancher le câble USB pour tenter une impression, ça a fonctionné. En fait, il fallait juste penser à sélectionner la file d'impression attachée à une connexion wifi pour que ça marche.
Parce que j'étais là, on m'a aussi demandé de régler un léger problème de configuration d'un logiciel de courrier électronique. Ça a été promptement réglé. Et enfin, j'ai magiquement fait réapparaître un dossier qui avait été malencontreusement déplacé et que l'on ne parvenait pas à retrouver. Que des petites choses.
Parce que tout cela avait été rondement mené et que l'on était bien content que tout fonctionne correctement, on est allé boire une petite bière dans le jardin. Et puis, on m'a invité à rester manger. Tomates du jardin, confit de canard et pommes de terre "sarladaises", fromage et salade de fruits, le tout accompagné d'un excellent Médoc 1989. J'ai accepté de bon cœur l'invitation. Et puis, on a discuté de choses et d'autres pendant des heures.
Alors, je suis rentré tard dans la nuit et je me suis couché. Je me suis endormi assez rapidement et je ne me suis pas levé avant 10 heures passées.
C'est pour cela qu'il n'y a pas eu de billet hier.

mardi 1 octobre 2013

Du sang et de la crème glacée

Vous connaissez Edgar Wright ? Vous avez entendu parler de "Shaun of the Dead" ? Non ? Alors ce billet est fait pour vous. Vous connaissez Edgar Wright ? Vous avez entendu parler de "Shaun of the Dead" ? Oui ? Alors ce billet est fait pour vous.

Edgar Wright est un réalisateur anglais. Son cinéma est déconnifiant en diable. Je n'ai pas vu tous ses films mais celui qui m'a le plus marqué et le plus fait rire, c'est assurément "Shaun of the Dead", l'histoire loufoque d'un jeune anglais qui aime boire des pintes de bière dans le cadre de son pub préféré et qui ne fait pas grand chose d'autre. Et voilà que des zombies déferlent dans Londres et qu'il va les combattre. C'est un film de morts vivants comme il y en a tant. Et justement, l'intérêt de celui-ci, c'est qu'il est anglais, différent, plein d'humour.
Ce soir, au cinéma de Montignac, je vais voir "Le Dernier pub avant la fin du monde" du même réalisateur avec peu ou prou les mêmes acteurs. Cette fois-ci, pas de zombies. Pas de zombies ? Pas si sûr. La trame semble avoir été transposée d'un scénario qui pourrait être un film de zombies. Et cela prouve l'aspect universel du film de zombies. Pour moi qui ne suis pas la moitié d'un con, le film de zombies représente ce qui se fait de mieux dans le monde du cinéma. Il y a souvent du suspense, parfois une étude poussée des relations humaines, à l'occasion de l'humour et toujours le plus important : des têtes qui explosent, des tripes qui se déversent, des membres qui pendent, des cervelles dévorées à pleines dents ! Ah oui ! Voilà du beau, du bon cinéma ! On est à cent lieues des niaiseries sentimentales dégoulinantes de bons sentiments à l'eau de rose. On est dans le vrai, dans le vécu, dans la tripe qu'on fouille et qu'on touille. Bon dieu ce que ça fait du bien de voir ce putain de cinéma qui expose enfin la vraie nature humaine sans fard, sans artifices !
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Mais je m'emporte. Pas de zombies, normalement, ce soir. Des extra-terrestres et des robots à la place. Ça promet d'être gentiment jouissif. Un signe que c'est un bon film, Telerama le gratifie d'un "Ulysse" qui fait la tronche !

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