février 2012 (29)

mercredi 29 février 2012

Oh que ça m'agace !

Aujourd'hui, cet après-midi, j'ai dessiné. Et puis, j'ai voulu encrer mon dessin. Alors, j'ai pris l'encre de chine toute neuve. Et là, ça a été catastrophique.

Trouver de la bonne encre de chine, de celle qui couvre bien d'un noir intense et qui sèche vite, ça relève de la quête du saint Graal. Moi qui vous cause, je peux vous dire que ça fait des années que je n'ai pas trouvé l'encre idéale. La plupart du temps, elle est comme celle que je viens d'acheter pour 2,90 euros. Vieille et passée. De mauvaise qualité.
Il y a plus de dix ans, je trouvais encore de la bonne encre de chine. Vraiment bonne. Aujourd'hui, c'est comme si c'était devenu un produit passé de mode et que l'on écoulait les fonds de stock. C'est très ennuyeux d'avoir une encre qui ne couvre pas et qui ne sèche pas.
Bref, j'ai bien foiré mon encrage alors que j'en étais presque au bout. Je faisais les fignolages et d'un seul coup, la main qui passe sur l'encre encore humide et une sale traînée. Faudra que je refasse tout. En attendant, je vous refile un bout de détail du dessin.

grrrr

mardi 28 février 2012

Le retour des bouts de papier

Un bout de papier comme j'en ai beaucoup. Un crayon qui passe à portée de main et je commence un dessin. Je ne sais pas où je vais alors ça donne n'importe quoi.

tableau.jpg

lundi 27 février 2012

Devinette

Ce soir, un petit jeu que je pense facile. Il s'agit de trouver la marque et le modèle de l'automobile dessinée.

automobile mystère

dimanche 26 février 2012

Encore un vieux dessin sauvé

Il avait été commencé je ne sais pas quand. Il n'était pas tout à fait terminé. Je l'ai sorti de son carton et je l'ai encré.
moto freins

samedi 25 février 2012

La bougie ou le nucléaire

Il y a des choses qui ont le mérite de savoir m'agacer à un point que vous ne pourriez même pas imaginer si vous étiez pourvu d'une cervelle en état de fonctionner dans votre pauvre crâne déserté.

Ces saloperies sont devenues quasiment obligatoires. Elles sont annoncées pouvoir survivre à au moins plusieurs ères géologiques et faire un bien fou à notre pauvre petite planète qui n'en peut plus de supporter le genre humain sur le dessus de sa croûte. On les appelle "lampe à basse consommation". Elles sont laides, elles sont chères et elles ne durent pas plus longtemps qu'une bête ampoule à incandescence. Ou pas beaucoup plus. J'aurais dû indiquer sur son culot la date d'installation de celle qui vient de claquer dans un ridicule grésillement cacochyme accompagné d'une désagréable odeur électrique. Ce n'est a priori pas une ampoule de seconde zone fabriquée en quelque usine extrême-orientale puisqu'il est indiqué qu'elle est Made in Germany. Elle a pour petit nom Osram. C'est une garantie de sérieux, ça ! Fabriquée en Germany, déjà, ça veut dire ce que ça veut dire ! C'est du costaud. Pas du comme si ça avait été produit en Grèce.
Soit disant que ces saloperies d'ampoules polluent moins parce qu'elles consomment moins. C'est à dire que pour une quantité de lumen distribués, elles nécessitent de moins de watts. Par contre, pour ce qui est du retraitement des déchets, je ne suis pas certain que le bilan écologique soit vraiment en faveur de ces ampoules. Elles sont pleines de petits composants et de bizarreries diverses. Elles ne doivent pas être déposées dans le sac poubelle habituel. Elles doivent être déposées chez le marchand qui les collecte pour les recycler. Voyez ça ! Il faut penser à ne pas la jeter, à ne pas la casser, à l'amener avec soi lorsque l'on va chez le marchand. J'ai peut-être mal regardé mais je ne me souviens pas avoir vu d'endroit où déposer ces ampoules. On en fait quoi ? On les dépose sur le comptoir ? On quémande un vendeur ou un responsable de rayon pour la lui remettre ? On la dépose dans le rayon des ampoules ? Attachée à un arbre comme un chien dont on ne veut plus au départ en vacances ? Et le recyclage, ça consiste en quoi ?
Bref. Pour la remplacer, j'ai fouillé dans mes vieilleries et j'ai trouvé une ampoule "classique" de 40 watts. Je ne sais pas combien de temps elle me durera mais il est presque certain que les prochaines ampoules que j'achèterai, en prévision d'une prochaine ampoule claquée, seront à incandescence. A moins que je ne me dirige vers un éclairage à la bougie.

bougie ou nucleaire

vendredi 24 février 2012

Moto helvète

Encore une moto. Encore un dessin sauvé de peu, un dessin commencé je ne sais plus quand et qui avait été abandonné avant d'être récupéré et terminé. Comme quoi il ne faut rien jeter.

moto suisse

jeudi 23 février 2012

Moto de guerre

moto de guerre
Très librement inspirée de la Majestic. Très librement.

mercredi 22 février 2012

2H

Aujourd'hui, je me suis fait quelques petits plaisirs. Je me suis acheté un livre, des cartouches d'encre pour un stylo, deux feutres et des mines 2H. Mine de rien, ce n'est pas rien. Alors, pour tester ces mines, j'ai fait un dessin sur un petit bout de papier qui traînait.

moto 2H
Et puis, parce que c'est un jour faste, une photo de mes achats.

Claustria & autres achats

mardi 21 février 2012

En campagne

Charente-Maritime

lundi 20 février 2012

Faut qu'ça saigne

halal

dimanche 19 février 2012

Petite moto du dimanche

Elle n'est pas terminée, elle ne le sera sans doute jamais et s'en ira rejoindre les autres dessins inaboutis dans un carton. N'empêche, c'est la petite moto du dimanche.

moto du dimanche

samedi 18 février 2012

Lavabo

L'avantage d'avoir un lavabo bouché, c'est que lorsque vous y laissez choir votre bague de fiançailles ou votre œil de verre, vous avez le temps de les récupérer. Comme je n'ai ni l'un ni l'autre, j'ai dû me résoudre à le déboucher. Alors, j'ai pu m'occuper de tenter d'installer Ubuntu sur un PC en dual-boot avec un Windows XP. Si j'ai mené à bien l'opération "lavabo bouché", on ne peut pas en dire autant de l'affaire informatique. C'est désolant. Et puis, aussi, j'ai commencé à travailler un peu sur un projet de dessins.

Je me demande encore d'où peuvent venir tous les cheveux que j'ai trouvés dans le siphon. Il y en avait un bon paquet, englués dans un mélange de savon et d'autres substances indéfinies et assez dégueulasses. On se demande d'où ça vient, tout ça. Enfin bon, après que l'évacuation soit redevenue pleinement opérationnelle, je me suis attaqué à l'installation d'un Linux Ubuntu en double boot sur un PC. Je ne sais pas à quel moment j'ai merdé mais j'ai bien merdé. Heureusement, tout ce qui méritait d'être sauvegardé l'a été. Il va falloir que je reprenne tout à zéro. Il m'est impossible de redémarrer sous Windows XP et c'est ennuyeux. Pas pour moi parce que je n'ai que faire d'un Windows chez moi mais pour l'utilisateur final du PC. Je sens que ça va m'occuper quelques jours, cette affaire.
On m'a contacté pour un projet qui pourrait utiliser mes dessins. Pour le moment, je ne peux pas vous dire de quoi il en retourne vraiment parce que c'est "top secret" et "hautement confidentiel". J'en suis aux premières recherches. C'est un projet qui peut être amusant à mener à terme. Pour l'heure, je vous montre juste deux petits crayonnés rapides.

lama

lama

vendredi 17 février 2012

T'as vu l'heure ?

Autrefois, on jugeait le moment de la journée à la position du soleil ou de la lune ou du rien dans le ciel. Il est un moment où on a voulu mesurer le temps qui passe. D'abord les jours puis les saisons, sans doute. On a inventé les sabliers et autres clepsydres pour compter les minutes et les heures et sont apparues les premières horloges. On s'est mis à avoir des montres au poignet et maintenant, on regarde l'heure sur son téléphone portable. Le billet du jour est motivé par l'heure qu'il est. Oui.

Et vu l'heure qu'il est, il est grand temps que je vous souhaite une bonne fin de soirée et une douce nuit !

jeudi 16 février 2012

Frais et dispo

yogorf

mercredi 15 février 2012

Mise à jour, candidature, rhume et riz

Aujourd'hui, j'ai fait la mise à jour du blog qui nuit (très) grave. Je n'avais pas fait la précédente mise à jour qui, comme la dernière, semble corriger des failles de sécurité.
Ce soir, a priori nous aurons un nouveau candidat au poste de président de la République de France et, voyez comme les choses sont drôles, ce pourrait être l'actuel qui, on s'en réjouit, est au plus bas dans les sondages. Il devrait annoncer sa candidature à la télévision. Ne manquez pas ça !
Et puis sinon, je suis enrhumé et je suis en train de me préparer du riz pour mon repas. Voilà. Vous savez tout, vous pouvez vaquer.

Mise à jour du blog

mardi 14 février 2012

Amour, toujours

Qu'ils sont mignons, tous ces petits cœurs que l'on voit partout ! C'est la fête des amoureux !

L'amour existe ! Je le sais, je l'ai rencontré. A plusieurs reprises, quelques fois. Je ne vais pas vous présenter la comptabilité de ces quelques fois là, j'aurais peur d'en oublier ou d'en ajouter. Je me souviens de la première fois et de quelques autres. Je ne parle pas des cas où j'ai été amoureux et que ce n'était pas le cas en retour parce que ça ne compte pas.
Et donc, j'ai ma petite expérience de l'amour, de ce que c'est, de ce que ça fait, tout ça. En définitive, le bilan n'est pas très brillant. Je ne vais pas jeter le bébé avec l'eau du bain[1] parce qu'il faut admettre que tout n'est pas mauvais dans l'amour. Cependant, il faut admettre que tout n'est pas si rose que l'on veut nous le faire accroire.
L'amour, je l'ai rencontré et j'ai vu des personnes qui l'avaient vu aussi. La plupart du temps, on peut s'accorder avec les Rita Mitsouko sur le point que les histoires d'amour, en général, ça finit mal. Si j'osais, j'irais jusqu'à dire que ça finit comme ça commence. Dans l'imagerie de l'inconscient collectif, l'amour est associé à la joie intense, au bonheur et à l'expression d'une certaine forme de plénitude. Dans les faits, ça commence avec des larmes, ça continue avec des engueulades et ça se termine avec d'autres larmes. Il n'y a rien de plus triste que l'amour, quand on y regarde de près. Ecoutez les chansons d'amour ! Regardez les films (très ou trop) romantiques ! Lisez, écoutez ! Les plus belles histoires d'amour sont tristes et ça pleure à qui mieux mieux. J'invente rien. A croire que notre but, dans la vie, c'est d'atteindre la plus profonde tristesse avant de mourir. Avec l'amour, la disparition d'un être proche devient un drame alors que si vous n'aimez pas ce proche, vous vous foutez pas mal de son départ ou de sa mort. L'anamour de Gainsbourg serait alors le but à atteindre. Si vous recherchez le bonheur, fuyez l'amour.
Contrairement à ce que certains esprits faibles pourraient penser, je suis comme tout le monde. Je n'ai rien de bien exceptionnel. Comme je vous le disais, j'ai connu l'amour et je n'ai pas la prétention de parvenir à m'en garder longtemps. Personne n'est totalement à l'abri, en la matière. Peut-être les vraiment mal-foutus, les trop vieux, les trop vieilles et quelques êtres supérieurs mais je suis persuadé que l'amour peut toucher même une candidate d'extrême droite peu alléchante. L'amour n'est pas trop regardant. Il suffit de regarder autour de vous et de voir certaines personnes pour s'en convaincre. L'amour est aveugle et, manque de pot (ou chance inouïe) je suis trop lucide.
Ce que je ne peux pas comprendre, c'est le grand cas que l'on fait de cette affaire. Individuellement, oui, je le reconnais sans peine, il y a un moment dans l'amour qui n'est pas désagréable. Ainsi, cette subtile érection qui accompagne les toutes premières rencontres d'une femme qui ne me laisse pas insensible n'est pas à dénigrer. Il y a là, dans cet instant, un état étrange difficile à transcrire. Ça tient de l'empathie, oui, du désir de tout faire pour l'autre, pour se faire aimer de l'autre, d'être aimable. C'est comme si la planète, l'univers, se limitait d'un coup à deux personnes qui essaient de se reconnaître. Il y a ce moment indescriptible où l'on peut lire dans les yeux d'en face l'amour que l'on a dans les siens. Ah oui ! C'est beau ! On en pleurerait presque. Et après, il y a les glandes qui se mettent à causer et ça devient autre chose. On est bien moins détaché du monde animal lorsque les glandes entrent en jeu et que l'on baise à tire-larigot. C'est du bestial qu'on veut alors ! On veut de la sueur et du stupre, plus des petites fleurs et des petits cœurs ! Du cul, bordel !

Où en étais-je donc ? Je viens de finir de manger. C'était bon. Du magret de canard du Périgord avec une purée de pommes de terre et à l'ail "à la fourchette" détendue avec de la crème fraîche.
D'ailleurs, ça me fait penser que le ventre plein nuit à l'expression amoureuse. Là, je n'ai aucune envie d'être amoureux. Je suis satisfait d'avoir rempli mon estomac et ça suffit à mon bonheur immédiat.
C'est la société de consommation, je pense, qui a fait de l'amour ce truc indispensable que si tu l'as pas, t'es un raté pire qu'un quinquagénaire qu'a pas de Rolex. Z'avez qu'à voir les pub qui sont balancées à l'occasion de la saint Valentin ! Au nom de l'amour, on veut vous faire acheter n'importe quoi. Du rôti de dindonneau ou du disque dur tout pareil. Si ça se trouve, il y a des couples amoureux qui se disloquent au motif qu'on aurait oublié de fêter l'événement en achetant un bouquet de poireaux ou une truelle ornée d'un petit cœur de taffetas.
L'amour, c'est du commerce et pas que dans la belle acception du mot. L'amour, ça s'achète, ça se vend, ça se marchande, ça se troque. L'amour et le sexe, mais ça va tout de même souvent de paire. Faites une recherche sur Internet sur les mots "amour" et "sexe". Je suis persuadé sans le faire de trouver des passerelles et pas qu'un peu. Et si c'est vrai sur Internet, c'est vrai dans la vraie vie.
Il y a des personnes pour vous raconter que l'amour est le but. Pour elles, sans amour, point de vie. C'est aller un peu vite en besogne. Admettons que ces personnes soient très sensibles à cette notion d'amour, pourquoi vont-elles faire chier les autres avec ça ? Les amoureux sont souvent prosélytes. Lorsqu'ils ne le sont pas, ils sont égoïstes, repliés sur leur amour et ne veulent pas en lâcher un bout. Après, il y a les curés et toutes ces sortes d'engeances qui causent de l'amour du prochain à n'en plus finir. Ça tient du grand mystère, pour moi. Un peu comme la foi. Un truc que soit on l'a, soit on l'a pas. Je ne suis pas ennemi du genre humain. Pas vraiment. Il m'indiffère juste. L'amour, je me demande si ce n'est pas une question de croyance. Difficile d'expliquer ce que c'est si l'on met de côté l'aspect purement sexuel. L'attirance pour une fille qui me plaît, je la comprends et je peux presque l'expliquer. Pourquoi suis-je attiré par certains archétypes de filles ? Ça, je ne sais pas. Sans doute que tout ce qui m'a construit pour en arriver à ce que je suis est responsable de cela. Je sais plus ou moins quel genre de fille à ma préférence. Il n'y a pas de vérité absolue, juste des éléments qui, assemblés, font que ça pourrait marcher ou pas. Ceci dit, j'ai une certaine propension à désirer des filles qui ne me désirent pas plus que l'on pourrait désirer une bouse de vache fumante, si vous voyez le genre.

Mine de rien, je suis un romantique. Pour moi, l'amour doit être total, absolu et triste. Il doit être beau et grand. Sinon, ça ne m'intéresse que moyennement. Je soupçonne pas mal de personnes de parler d'amour sans bien savoir ce que c'est et qui le font pour utiliser des mots, sans plus, parce que ça fait bien d'utiliser des mots comme "amour", "amitié", "bonheur" et tout le reste. Pour la vie en société, il est bon d'être bien consensuel et positif. Chacun son truc. C'est fou la quantité de personnes qui se réclament de l'amour et sont prêtes à en distribuer à qui mieux mieux et à qui en veut. Avec la condition sine qua non d'en recevoir aussi en retour, bien sûr. Et du coup, histoire de dire que je salis tout, c'est tout de suite un peu moins joli et désintéressé. Sans compter que l'amour sans le sexe, ça lasse vite. L'amour, ça dure ce que dure une partie de jambes en l'air, parfois.

Alors, pour conclure avant d'aller sortir les poubelles, je souhaite une bonne saint Valentin à tous les amoureux !

Note

[1] Uniquement parce qu'elle peut toujours servir pour la chasse d'eau.

lundi 13 février 2012

Il fait moins froid

Le redoux est sensible. Dans Périgueux, la neige amassée sur les trottoirs fond et, chez moi, les températures sont remontées à des niveaux convenables.

Il est 20 heures. J'ai fini de manger et je ne sais toujours pas quoi faire, dire ou mettre sur le blog. Un dessin, je n'en ai pas fait et n'en ferai pas ce soir. Une photo ? Je n'ai rien de bien palpitant à vous montrer. Il est vrai que je pourrais prendre n'importe quelle photo et la publier, l'air de rien, histoire de dire qu'il y a quelque chose à regarder.
En fait, l'autre jour je me suis dit qu'il allait falloir que je sois un peu plus bavard et que j'évite de me contenter de vous balancer un dessin ou une photo. Les sujets à discuter ne manquent pas. L'actualité est assez riche. Je pourrais vous parler de la Grèce et de la crise ou bien de Sarkozy et de son projet de referendum sur les chômeurs. Il y a la politique, l'économie, l'écologie, la science et plein d'autres sujets passionnants. J'avais une idée de dessin d'actualité au sujet du projet de referendum de notre président. Je ne l'ai pas terminé et il va falloir attendre que ça revienne au devant de la scène pour que je le finisse et vous le montre, maintenant.
Par contre, je n'ai pas envie non plus de parler de moi, de mes journées, de ce que je fais et ne fais pas. Pas pour le moment. Ça reviendra sûrement. Je n'ai pas non plus envie de parler des autres. Je n'ai pas grand chose à en dire. Et ce sera tout pour aujourd'hui.

dimanche 12 février 2012

Azerat, aujourd'hui

Azerat

Et c'est tout ? C'est tout.

samedi 11 février 2012

Le froid, ça lasse

Depuis quelques jours, la température matinale à l'intérieur de ma douillette demeure oscille entre 6 et 9 degrés. C'est pas bien chaud. Là, je viens d'allumer un feu dans la cheminée.

Longtemps que je n'avais pas aussi bien dormi. Depuis la nuit de mercredi à jeudi, je fais des nuits de neuf heures et c'est bien agréable. Il n'y a que le matin, lorsqu'il faut sortir du lit pour aller préparer le café que je prends conscience du froid ambiant.
J'ai commencé un dessin que je ne peux vous faire voir qu'à l'état de crayonné pour le moment. Peut-être vous le montrerai-je un peu plus avancé dans la journée.

wc dans l'espace

Le même dessin passé au noir.

wc espace

vendredi 10 février 2012

Dessins de lecteurs

Lib

Clafy

Nono

Chantal

Juliet

jeudi 9 février 2012

La Peste, elle civilise

La Peste civilisation

mercredi 8 février 2012

Le froid expliqué aux nuls

froid

mardi 7 février 2012

Le froid non plus, j'aime pas trop

Si la neige recouvrait encore la route par endroits ce matin, elle n'était plus présente que sur les bas-côtés ce soir. Les températures sont toujours plutôt glaciales.

La météo, c'est ce qui reste quand on a tout épuisé. Avec le froid qui me glace les doigts, il ne faudra pas compter sur moi pour vous faire un dessin aujourd'hui. Il y a des limites. Comme je ne vous fais pas de dessin, une idée m'est venue, celle de vous demander de m'en faire. Je les publierai sur le blog. Comme cela, je me sors honorablement de la lourde tâche du billet quotidien de ce jour et prépare un autre billet qui sera facile.
Pour avoir une chance d'être publié[1], il conviendra de produire un dessin de qualité suffisante et de taille n'excédant pas les 800 pixels de large. Les dessinateurs sont priés de me faire parvenir leur œuvre[2] par courrier électronique accompagné d'une courte présentation de ladite œuvre à l'adresse suivante : mloiseau@free.fr.

Notes

[1] Et de ne rien toucher en droits d'auteur.

[2] Une seule par personne, donc.

lundi 6 février 2012

La neige, j'aime pas trop

Ce matin, je n'étais pas sûr de partir de Azerat et, donc, d'arriver à Périgueux. La neige était bien glissante et la porte de ma voiture était collée par le gel.

Ça commence mal. Déjà, je manque de descendre l'escalier de chez moi sur le cul. Je me rattrape à la rambarde et rétablis une sorte d'équilibre. Avec une extrême prudence, je vais jusqu'à la voiture que j'avais laissée le long de la route. J'actionne la poignée de la porte conducteur et tire. Elle ne s'ouvre pas. J'essaie d'exercer une traction sur le haut de la porte mais rien à faire. Je contourne l'obstacle et la voiture pour tenter une entrée par la porte passager. Ça marche.
Je me glisse à la place du conducteur, et démarre sans problème le moteur. J'ouvre la porte conducteur d'un vigoureux coup d'épaule bien placé et vais gratter le pare-brise et les vitres latérales. Je m'installe au volant, j'allume les phares, passe la première et pars en glissade plus ou moins contrôlée. La roue arrière droite ne veut pas tout de suite quitter la bordure du trottoir. J'accélère un brin en conservant les roues avant dans la direction où je souhaite aller. On va bien voir qui est maître à bord, nom d'une pipe !
Là où j'en suis, je passe un marché avec moi-même. Si la voiture me pose le moindre problème dans la montée de Thenon[1], je ne vais pas au boulot. Je n'ai pas l'intention de me mettre au fossé pour les beaux yeux[2] de mon employeur préféré. La Peugeot monte sans peine cette longue côte qui n'a pas été déneigée. Tout sur le couple et à vitesse contenue. Je passe Thenon, arrive à Fossemagne puis à Saint-Pierre-de-Chignac. Je vois trois voitures dans le fossé. Pour deux d'entre-elles, rien de grave en apparence. Pour la troisième, par contre, elle est nettement en contrebas, dans un champ, curieusement positionnée sur le côté. Ça m'engage à être prudent.
A partir de Saint-Laurent-sur-Manoire, la route est dégagée. Ça signifie que les camions se sont occupés de l'autoroute et de la portion de route allant de cette autoroute à Périgueux. J'accélère un peu le rythme pour rattraper un peu de mon retard. J'arrive dans Périgueux où la voie n'a pas été déneigée partout. En remontant sur la cathédrale Saint-Front, je peste contre un automobiliste qui se met à patiner en accélérant bêtement et m'oblige à m'arrêter dans la montée. Je parviens à reprendre de l'adhérence, le passe et poursuis ma route.
J'arrive au boulot. Pas une seule voiture à l'horizon. Ceux qui sont là n'habitent pas loin et sont venus à pied. Dans l'heure qui suit, le patron arrive et me demande, en me regardant et l'air étonné : "tu es venu ?". Je lui réponds que non, bien entendu. Finalement, la journée a été bien calme. Beaucoup d'absents. J'ai passé mon temps à configurer de nouveaux PC. Ça m'a bien occupé. Après, je suis rentré chez moi. Les routes étaient bien dégagées. Maintenant, étant donné qu'il ne fait pas chaud, je vais me faire à manger et puis je file au fond du lit pour regarder un film sur l'ordinateur.

Notes

[1] pour les Thenonnais, c'est la descente de Azerat.

[2] Façon de parler.

dimanche 5 février 2012

Neige et rivets

J'étais dans le Lot, joli département de par là-bas, lorsqu'il a commencé à neiger.

A une vitesse moyenne de trente kilomètre à l'heure, en y allant doucement et en souplesse, le retour s'est bien déroulé. Le seul ennui a été lorsque je suis arrivé chez moi et que j'ai voulu me mettre à l'emplacement habituel en marche arrière. La pente est très légère mais elle a suffit à m'engager à ne pas insister. Je suis donc allé arrêter la voiture en bord de route.
Je suis rentré chez moi et il ne faisait pas chaud. Je peux même dire qu'il faisait carrément froid. Je suis allé chercher trois bûches et j'ai allumé un grand feu dans la cheminée. Maintenant, avec deux pulls, ça commence à être presque confortable.
Comme je n'ai pas plus envie d'affronter le dehors pour aller faire des photos de Azerat enneigé que de faire un dessin, je vais me contenter de vous montrer une photo d'une étagère de rivets qui m'a amusée. Si j'avais eu mon pied photo et si j'avais eu la possibilité de prendre mon temps pour l'agencer mieux, la photo aurait sans doute été meilleure mais c'est comme ça.

rivets

samedi 4 février 2012

Semelles fines

Puisque Lib tenait à en parler récemment et puisque je lui ai promis d'en parler à mon tour, je consacre le billet du jour à mes chaussures.

Déjà une dizaine d'années. En rentrant du travail, un récent soir, je me suis déchaussé et j'ai constaté que les semelles de mes fidèles chaussures périgourdines venaient de baisser les bras[1]. J'en ai été très peiné. Vraiment. Elles et moi, nous en avons parcouru des kilomètres ! Sur les routes, sur les chemins, dans les bois et sur les parquets cirés, elles m'ont toujours été d'une grande fidélité. Jamais je n'ai eu à les maudire. Elles étaient à mes pieds lorsque je coulais du béton comme lorsque j'étais invité chez des gens biens.
Cette fois-ci, il me faut arrêter de les porter pour ne pas les abîmer plus. J'ai une paire de chaussures du même modèle qui attend mon bon vouloir. Elles sont toutes neuves. Je ne les ai jamais portées. Elles attendent leur tour. Je sais que je n'en aurai plus d'autres. L'entreprise qui les fabriquaient a fermé. Pour celles qui m'occupent l'esprit ces jours-ci, je vais tenter un ressemelage. Il va falloir trouver un cordonnier compétent. Si elles pouvaient encore m'accompagner une petite dizaine d'années, ce serait une bonne chose, sûr !

rangers Marbot

Note

[1] Si l'on peut dire.

vendredi 3 février 2012

Signatures

D'un côté, vous avez une candidate d'un parti d'extrême droite qui cherche des signatures ; de l'autre, vous avez un type qui cherche à mettre en place un système de signature sur un serveur Linux.

C'est hier que je commence à écrire ce billet. C'est aujourd'hui, je veux dire. Seulement, vous ne le lirez pas avant demain alors c'est pour cela que je précise que c'était hier (aujourd'hui) que j'écris ces lignes que vous lisez aujourd'hui (que vous lirez demain). Pour vous prouvezr[1] que j'écris ces lignes aujourd'hui (hier) et pas demain (aujourd'hui), je peux vous dire que nous sommes mardi et que c'est la chandeleur (et que je ne fais pas de crêpes parce que j'ai fait une tarte aux pommes).
L'idée de ce billet m'est venue d'un truc qui commence à me les briser menues. C'est l'affaire de Marine la peine qui n'arriverait pas à obtenir ses signatures pour pouvoir présenter sa candidature au bon peuple de France. Elle pousse des cris de truie qu'on empapaoute[2] au motif que à cause que[3] on a dit qu'il faut que les signatures soient nominatives, il y en aurait qui voudrait pas les donner, ces signatures. Alors, la peine a fait appel au Conseil d'Etat pour soulever une question prioritaire de constitutionnalité. Les Sages[4] vont réfléchir sur la question de l'anonymat de ces votes et ont renvoyé la question au Conseil constitutionnel qui va statuer avant le 22 février.
Or, moi, ça ne me dérangerait pas des masses que la peine ne soit pas présente aux élections présidentielles. Déjà, il y a peu de chances pour que je vote pour elle. Néanmoins, la question n'est pas si simple. Si j'avais à décider, je dirais bien qu'un parti raciste, populiste, qui fait appel à la bêtise, n'a pas sa place aux élections présidentielles. D'un autre côté, il ne faut pas nier que ce parti nauséabond a ses électeurs potentiels et que, en démocratie, ils devraient avoir le droit de se faire entendre. Il faut aussi reconnaître qu'avec l'UMP, le F Haine fait un peu double emploi. On est même en droit de se demander qui représente le plus les "valeurs" du F Haine entre le F Haine et l'UMP. Ça doit être kif-kif.
Si la candidate du F Haine ne ment pas, on peut tout de même se poser des questions sur l'avenir du scrutin présidentiel. Si effectivement les élus reçoivent des pressions des autorités des partis politiques "normaux", qu'en sera-t-il dans le futur ? Qui sait si nous ne nous retrouverons pas avec deux ou trois partis en lice ? Trois partis qui se vaudront peu ou prou. Du centre droit de gauche ou du centre gauche de droite à moins que ce ne soit de la gauche centriste droitière ou de la droite de gauche centrale. Des partis du milieu, quoi.
Seulement, j'ai du mal à prêter crédit aux propos de la peine et je me dis que toute cette histoire vise sans doute aussi et surtout à montrer l'ostracisme dont est victime le F Haine et à faire parler de lui sur un autre terrain que celui de la politique proprement dite. On a accusé François Mitterrand d'avoir favorisé la montée du F Haine à fin de brouiller les cartes sur l'échiquier politique[5]. On a accusé la droite traditionnelle de piquer des électeurs au F Haine en montrant qu'elle pouvait être aussi bête que lui. Cela montre-t-il la légitimité du F Haine ? Non. On trouvera en France assez de personnes qui sont pour ou contre quelque chose ou quelqu'un et qui pourraient se retrouver au sein d'un éventuel parti politique. Les chasseurs essaient bien. Après, on peut discuter du rôle de "poil à gratter" de la démocratie française joué par le F Haine. Est-ce qu'il y aurait eu tant de personnes pour se réclamer du "non-racisme" s'il n'y avait pas le F Haine ou ce genre de parti ?

Et maintenant, je laisse cela pour ce soir.

Un nouveau matin. Il ne fait pas chaud. Si j'osais, j'irai jusqu'à prétendre qu'il fait presque froid. Cet hiver, j'ai décidé de ne pas faire fonctionner la chaudière à plein régime. J'ai réglé le thermostat vers 15°. Je n'ai toujours pas compris à quoi correspondait ce réglage. Toujours est-il que lorsque je me suis levé pour aller préparer le café, j'ai jeté un coup d'œil au thermomètre. Il me semblait qu'il ne faisait pas chaud et je voulais m'assurer que mes sens ne me trompaient pas. Huit degrés cinq.
Pendant que le café passait, je suis retourné sous la couette. Lorsque la cafetière a bippé[6], je me suis levé et habillé. J'ai bu le café rapidement pour le boire chaud et puis je suis allé chercher du bois pour rallumer le feu dans la cheminée. J'ai aussi enfilé un deuxième pull. J'entends à la radio que l'on enregistrerait des températures extérieures proches des -30° en Pologne. Je me demande comment sont chauffées les maisons dans ces pays. Je me demande aussi comment on faisait autrefois. J'imagine que l'on se couvrait plus et que l'on prenait son mal en patience. Plutôt que de chauffer les habitats, il n'est peut-être pas idiot de chercher à se réchauffer soi-même en multipliant les couches de vêtements. Enfin bon, tout ça pour dire que ma maison est plutôt froide et que je doute que j'y puisse faire quelque chose pour que ça change.

Hier, j'ai fait un dessin. J'étais en train de réinstaller un serveur Linux. Je le réinstallais parce que la configuration précédente ne fonctionnait pas correctement. J'ai compris ce qui n'allait pas en furetant sur Internet. Une petite erreur de configuration qui, mine de rien, empêchait que Kerberos[7] puisse fonctionner. Ce qui est amusant, c'est que je n'avais pas besoin de ce Kerberos là pour ce que je cherchais à faire avec ce serveur. Ce qui est encore plus follement drôle, c'est que je n'avais absolument pas besoin d'un serveur Linux. Parfois, je me demande si je n'ai pas un peu tendance à perdre mon temps.

kerberos

Notes

[1] Avec un "r" comme dans Roro plutôt qu'avec un "z" comme dans Zorro.

[2] C'est un beau verbe que l'on n'utilise pas assez souvent à mon goût, empapaouter.

[3] Juste pour faire chier.

[4] J'y peux rien, c'est comme ça qu'on les appelle.

[5] Je sais. Ça m'amuse.

[6] Je ne sais pas comment le dire en français.

[7] Protocole d'authentification qui repose sur un système de clés secrètes.

jeudi 2 février 2012

Un pic ? Que dis-je ! Un marteau-piqueur !

C'est un copain qui m'en a parlé. Des pics se sont attaqués à des poteaux téléphoniques à Azerat. Ils ne font pas les choses à moitié.

Lorsque mon copain m'en a parlé, je ne l'ai pas vraiment cru. Je croyais qu'il exagérait un peu. Des trous énormes dans des poteaux téléphoniques faits par des pics, verts ou non, ça il ne savait pas. Mais par des pics, c'est sûr, il les entendait bien piquer et piquer encore à grands coups de bec. Alors, en qualité de bon journaliste d'investigation, bravant le froid et la légitime envie de faire une sieste en écoutant crépiter le feu dans la cheminée, je suis allé voir en amenant mon appareil photo.

poteau pic
poteau pic
poteau pic

mercredi 1 février 2012

Walt the phoque

A l'origine, il y a un jeu de mot pitoyable. J'ai fait le dessin et je ne savais pas qu'en faire. Heureusement, Météo France et les actualités sont venus à mon secours. Météo France en annonçant une vague de froid, les actualités en parlant du "plan grand froid". Cela donne quelque chose de très approximatif qui n'est pas pour me déplaire. J'aime l'approximatif.

Walt the Phoque

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