janvier 2012 (30)

mardi 31 janvier 2012

Takatakatac

Alors que l'on apprend que notre président du moment est le suicidaire le plus en forme et que la Marine la peine aurait du mal à obtenir ses 500 signatures, on a tout de même droit à une bonne surprise qui doit tous nous emplir le cœur d'une immense joie.

Son nom sonne comme une Kalachnikov. C'est le fleuron de l'industrie militaire française, la fine fleur de l'avionique mondiale, la merveille des merveilles et le saint Graal personnifié. C'est le Rafale ! Cette magnifique machine à tuer les innocents, les civils et ceux qui n'ont rien demandé à personne. Le Rafale, jusque là, on ne peut pas dire qu'il avait vraiment convaincu les étrangers. Il y a quelques mois, on entendait même les pleurs émouvants de ceux qui avouaient ne pas comprendre que tous ces salauds d'étrangers du monde entier n'achètent pas ces appareils.
Et bien, il semblerait que cela serait peut-être fait. Il faut savoir conditionnel garder mais tout de même, on y est presque. Ce serait l'Inde qui achèterait les n'avions à Dassault. Ils en achèteraient quelques uns fabriqués en France et en construiraient (ou en assembleraient) un bon paquet eux-même, à la mode Bollywood.
Le Blog qui nuit (très) grave a mené sa petite enquête et a compris pourquoi les Indiens achèteraient ces bidules maintenant.

rafale

lundi 30 janvier 2012

Genre lomographie

L'autre jour, nous nous sommes retrouvés, un copain, mon appareil photo et moi, au bistro. J'ai voulu faire une photo "au pif".

La lomographie est née comme un jeu. Il s'agissait au départ de la découverte par le vaste monde capitaliste d'un appareil photo du bloc soviétique, le Lomo. Il s'agit d'un petit appareil photo (argentique) de qualité assez médiocre que l'on a parfois comparé au Minox. Mais comparaison n'est pas raison et il est ridicule de comparer ces deux appareils. Rien hormis la taille réduite de ces deux appareils n'est comparable. Ni la qualité de fabrication, ni la qualité des objectifs, ni le prix. Lors de l'ouverture de l'empire soviétique, les Lomo sont arrivés entre les mains de jeunes Allemands de l'ouest et d'Autrichiens qui se sont amusés à inventer un nouveau sport, la lomographie. En gros, il s'agit de faire des photos sans rien régler, sans rien viser, sans rien prévoir. Cela donne des images de mauvaises qualité et mal réglées mais aussi, parfois, de bonnes surprises.
Pour m'amuser, j'ai utilisé mon appareil numérique en mode manuel et en mise au point "au jugé" en un endroit mal éclairé. J'avais un 28mm (ce qui correspond à un petit 45mm avec le Canon) et j'ai imaginé que j'étais à environ 50cm des touilleurs. J'ai cadré volontairement de travers sans regarder dans le viseur. J'ai eu une surprise plutôt agréable lorsque j'ai chargé la photo sur l'ordinateur.

bistro hasardeux

dimanche 29 janvier 2012

Faute de mieux

Puisque je n'arrive pas à faire le dessin que je dois faire, j'en ai fait un que je n'avais pas à faire, histoire de m'assurer que je savais encore me servir d'un crayon.

Il ne faut pas insister. Si je ne parviens pas à faire le dessin que j'ai à faire, c'est que je ne suis pas dans de bonnes dispositions pour le faire. J'essaierai plus tard. Ce n'est pas grave. En attendant, j'ai fait un dessin de moto et j'ai fini de réparer le PC portable que j'avais à réparer. Il fonctionne bien et j'ai même réussi à installer une carte pour avoir le wifi dont je n'avais pas l'usage.

pompom.jpg

samedi 28 janvier 2012

On efface tout et on recommence

Depuis tôt ce matin, je m'échine sur un dessin.

Il n'est pas toujours simple de reconnaître que l'on fait fausse route. Ce matin vers 8 heures 30, j'ai eu l'idée d'un dessin. J'ai pris une feuille, le crayon et la gomme et j'ai commencé à dessiner. Déjà peu avant 9 heures, j'avais compris que ça ne fonctionnait pas. J'ai insisté. J'ai gommé par ici, j'ai modifié par là et à 10 heures, ça n'allait toujours pas.
J'ai encore fait usage de la gomme pour revoir des détails sans vouloir modifier le fond. A midi, ça n'avait pas beaucoup avancé. J'ai viré une partie importante du dessin en cours pour le refaire. Là encore, j'ai tout de même tenu à conserver la partie essentielle du dessin et j'ai cherché à repartir de cela. L'échec a de nouveau été au rendez-vous.
A présent, je considère que j'ai déjà perdu trop de temps à vouloir conserver certains éléments. J'ai pris la gomme et je repars sur une page blanche.

vendredi 27 janvier 2012

Un bout de bois et quelques fruits (plus un marteau)

J'avais allumé un feu dans la cheminée et je n'ai pas pu me résoudre à y déposer une belle bûche neuve joliment torturée. J'avais un vieux chiffon que j'avais utilisé pour une séance de mécanique.

Le gros intérêt de la photographie, pour un fainéant indécrottable tel que moi, sur le dessin, c'est la rapidité d'exécution. C'est presque du foutage de gueule, franchement. S'il est des photographes qui parcourent ce blog, qu'ils ne le prennent pas mal. Néanmoins, reconnaissons que quelques fragments de seconde suffisent pour faire une photo. Dans le même temps, le dessinateur n'a même pas le temps de tracer une ligne. Je parle des photos courantes et ne nie pas qu'il est des pratiques de la photographie qui nécessitent des poses longues. Je ne nie pas plus qu'il faut pour le photographe savoir faire preuve de patience pour trouver ou attendre son sujet. Le photographe animalier, par exemple, peut rester à l'affût durant de longues heures. Soit.
J'avais donc cette bûche toute neuve que je destinais à alimenter le feu dans la cheminée. Mon regard a été attiré par ses élégantes formes torturées et je me suis refusé à la livrer aux flammes dévorantes. Seulement, il fallait bien qu'elle serve à quelque chose. Puisqu'elle n'irait pas tout de suite se transformer en cendres, elle servirait à une photographie. Je n'allais pas la poser devant un banal fond clair et neutre. J'ai cherché ce qui pourrait convenir et j'ai trouvé un chiffon taché d'huile de vidange. Cela allait faire l'affaire. Il manquait quelque chose. J'ai pris quelques noix et puis une pomme. Ça remplissait mais il manquait encore un élément. J'ai pris le marteau qui me sert à ouvrir les noix. Voilà.
Le problème avec ma technique de prise de vue, c'est que je ne peux pas régler la puissance de la lumière. Je suis obligé de travailler à une très petite ouverture et cela entraîne une grande profondeur de champ. Il me semble que ça aurait été mieux avec le fond légèrement flou. Il faudra que j'essaie avec un autre flash, moins puissant ou qui autorise les réglages.

Pomme, noix et marteau

J'ai fait une nouvelle photo.

Bois, noix et marteau

George W, la bûche

jeudi 26 janvier 2012

Le fric, c'est chic !

Aujourd'hui, je me suis bien amusé à faire mes comptes.

Le fric, le flouze, l'artiche ! L'argent ne fait pas le bonheur. La preuve, je ne suis pas heureux. Pas malheureux non plus. Je ne manque pas d'argent. J'en ai presque trop. Suffisamment pour ne pas savoir qu'en faire. Je le joue aux dés. Le malheur, c'est que je gagne et qu'alors j'ai encore plus de monnaie. Pour passer le temps, je fais des photos de mes billets.

Faites vos jeux !

mercredi 25 janvier 2012

Au temps de la préhistoire

Après ce petit intermède dû au passage des serveurs de base de données postgresql de chez free.fr à une nouvelle version, le blog va reprendre son train-train quotidien.

Pour le projet dont je vous parlais, on m'a demandé de faire un dessin, au moins une esquisse, pour s'assurer que mon "style" pourrait s'accorder aux désirs du client. Je ne vous cache pas que je n'ai rien fait pour que mon "style" soit accepté. J'ai fait à mon idée, j'ai fait "à la va vite", sans m'appliquer. Maintenant, je vais attendre que l'on me dise ce qu'il en sera. Dans le fond, je n'ai pas une folle envie de bosser sur un projet que je pressens mal barré.

préhistoire

Je vais tout de même peut-être travailler un peu plus ce dessin et l'encrer. Pour le moment, j'ai un autre truc à faire. On verra cela un peu plus tard.

L'encrage

J'ai commencé l'encrage. Etant donné que je ne sais même pas si les illustrations doivent être en couleurs ou pas, je ne sais pas bien jusqu'où aller dans l'encrage. Mais comme je n'aime pas mettre en couleurs et que ça ne me dérange pas d'encrer, je vais continuer. Peut-être à tout à l'heure !

préhistoire

L'encrage terminé

Là, je n'ai plus l'envie de continuer alors je décide unanimement que l'encrage est terminé et que je peux passer à autre chose. Je prends tout de même soin d'enregistrer le dessin encré sur mon ordinateur pour le cas où il faudrait passer à une hypothétique et aléatoire mise en couleurs.

préhistoire

lundi 23 janvier 2012

Dans la panade

On me propose de réaliser un boulot que je ne suis pas bien certain de pouvoir mener à terme. Du coup, je me demande si je ne devrais pas le refuser.

Il s'agit de dessin. Le cahier des charges est des plus succincts. Déjà, ça, je n'aime pas. J'ai trop l'habitude de commencer des boulots qui n'aboutissent pas faute d'avoir un cahier des charges un tant soit peu construit à la base. Je ne sais pas ce que l'on veut comme dessins, je ne sais pas combien on veut de dessins. Ce que l'on a pu me dire, c'est que l'on veut du dessin "humoristique". Et ça, moi, je ne sais pas ce que c'est. Ou plutôt, je sais combien ça englobe trop de choses. Le dessin humoristique, c'est une question de goût personnel. J'aime autant Sempé que Vuillemin. Puisqu'il ne s'agit pas de dessiner pour la presse de mauvais goût[1] ou pour toute autre presse mais pour une enseigne de magasins, je suppose qu'il me faudrait faire dans le très consensuel. Là aussi, ça reste une question de sensibilité personnelle. Pour ma part, ça m'ennuie beaucoup de faire du dessin qui ne m'amuse pas et là, j'ai l'impression que ça pourrait bien être le cas. D'un autre côté, c'est une opération qui pourrait me faire gagner des euros. La question est de savoir si j'ai envie de gagner des euros supplémentaires. Ce n'est pas certain du tout et ce n'est certainement pas un argument qui me touche.
Alors, on me demande de faire au moins un dessin sur le thème imposé[2]. On me dit que c'est pressé. Ce que je pense faire, ça va être de consacrer une partie de mon mercredi à faire un dessin sur le thème imposé à mon idée, avec mon humour. Ça passera ou non. On verra bien.

panade

Notes

[1] De celle que j'aime bien, comme Hara Kiri

[2] Oui, il y a tout de même un thème.

dimanche 22 janvier 2012

Un ours en plus

Bad Taste Bears

samedi 21 janvier 2012

Ours de mauvais goût

Je ne sais plus vraiment en quelle année c'était. Peut-être en 2003. Je me souviens que c'est la dernière fois que j'ai vraiment rigolé.

C'était en Angleterre. A Birmingham. J'y étais pour le boulot, avec mon patron et des collègues. Nous étions là pour un salon. En me promenant avec une collègue dans les allées de ce salon, j'ai trouvé le stand de Bad Taste Bears. Il y avait là des vitrines avec, je suppose, la totalité des ours de mauvais goût imaginés à l'époque. J'ai passé peut-être bien une heure à tout regardé en riant à en pleurer.

Aujourd'hui, l'un de mes frangins m'a demandé de photographier l'un de ses ours.

Statue de la Liberté - Bad Taste Bears

vendredi 20 janvier 2012

Une noix, qui y a-t-il à l'intérieur d'une noix ?

noix

jeudi 19 janvier 2012

Fuel, bois, css et personnage

Ce matin, la chaudière s'est arrêtée faute de fuel. J'ai allumé un feu dans la cheminée en attendant d'aller commander du carburant.

Mine de rien, je n'ai jamais tenu aussi longtemps avec une cuve de fuel. Il faut dire que nous avons eu une fin d'automne et un début d'hiver particulièrement doux. Alors, c'est un paradoxe. On nous dit que cette douceur serait due au réchauffement ou au dérèglement climatique ; on nous dit aussi que ceci serait dû en partie à l'utilisation de carburant fossile. Or, je le constate à mon petit niveau, le réchauffement entraîne une baisse de la consommation de carburant fossile. De là à penser que la solution est livrée avec le problème, il n'y a qu'un pas que je ne franchirai pas. Non, je ne suis pas aussi idiot que ça.

Puisque la chaudière s'est mise en grève, je suis allé chercher du bois pour allumer un bon feu dans la cheminée. Normalement, pour allumer un feu il est dit qu'il faut du petit bois. Du petit bois, je n'en ai pas. Je n'ai que des bûches de un mètre en chêne (et aussi un peu en charme). Alors, j'ai ma technique. Je fais un gros tas de papier avec les publicités que l'on me dépose dans la boîte aux lettres et que je conserve précieusement à cette fin. Par dessus ce tas de papier froissé[1] je dépose mes bûches neuves[2] et je gratte une allumette pour faire flamber le papier. J'alimente en papier jusqu'à ce que j'entende le bois émettre des petits craquements. Habituellement, si le bois n'est pas trop humide, ça fonctionne plutôt pas mal. Dès que le bois commence à crépiter et à fumer, je le recouvre de feuilles de papier. Dans mon idée, ces feuilles de papier vont chauffer et s'enflammer en produisant un appel d'air vers le haut[3]. Cet appel d'air va attiser le feu. Je ne sais pas si c'est bien orthodoxe[4] mais ça fonctionne et c'est bien ce qui m'importe.

On m'a sollicité un coup de main pour la modification d'un thème pour un blog. Parce que je suis gentil et serviable[5], j'ai accepté. On m'a donné le thème de base à modifier et j'ai jugé que je devais être capable de faire ce que l'on souhaitait. Sauf que je butte sur tout un tas de petits désagréments et de grandes désillusions qui m'agacent à un point que vous ne pouvez pas imaginer un instant. Ce doit être quelque chose de parfaitement idiot. En apparence, il n'y a rien de bien compliqué dans toute la structure de ce thème. Je ne vais pas baisser les bras.

Et puis, hier, je me suis encore laissé aller à un dessin automatique. Enfin automatique en partie seulement. Je m'en vais vous narrer l'histoire telle qu'elle est pour de la vraie. Hier, je rangeais les papiers qui traînaient sur ma table et dans ses environs proches parce que je considérais que ça commençait à devenir urgent de faire un peu de place. Je triais tous ces papiers en mettant de côté les feuilles de paie, les factures à payer et celles réglées, en en ajoutant à la pile de papiers à brûler, lorsque je tombe sur une feuille A4 pliée en quatre sur lequel j'avise un petit croquis réalisé je ne sais quand mais sans doute au boulot. D'un côté, j'ai écrit quelques bricoles liées à la configuration d'un poste informatique ; de l'autre, il y a ce bout de dessin. Je le regarde d'un œil attendri et puis je juge que ce n'est pas si mauvais que ça et que je pourrais bien réutiliser l'idée.

gardiengenese

Alors, j'ai pris une feuille de papier[6] et je me suis amusé en attendant que mon repas soit prêt. Et finalement, je me dis maintenant que ce personnage a quelque chose qui me plaît bien et que je devrais peut-être le développer un peu. Seulement, si je m'amuse avec lui, je n'irai pas commander de fuel, je n'irai pas bidouiller mes css. C'est bien difficile, ma vie, des fois.

gardien

Notes

[1] Pour que l'air circule.

[2] Parce que les bûches usées fonctionnent mal.

[3] En tenant compte que l'air chaud à une tendance naturelle à monter.

[4] Ou très catholique, au choix.

[5] Et aussi parce que ça me donne une occupation.

[6] Du papier normal, de celui que j'utilise pour gribouiller, pas du beau Canson©.

mercredi 18 janvier 2012

Un objet bien étrange

En me promenant non loin de chez moi, j'ai fait une étrange découverte.

Saurez-vous me dire ce qu'est c'est objet pour le moins étrange et insolite ? Je vous dis tout de suite que j'ai une petite idée de la réponse mais que je ne suis pas du tout sûr de moi. Aussi, il est d'ores et déjà établi que je ne saurai pas vous donner de réponse exacte. Je fais appel à votre sagacité.

objet étrange

mardi 17 janvier 2012

Ça part du chapeau

Un nouveau dessin "garanti automatique", ce soir. Cette fois-ci, tout part du chapeau.

Quoi qu'automatique, le dessin du jour ne part pas de rien. Je suis au travail et j'ai une feuille de papier à ma disposition. Un crayon vient à passer par là et je commence à dessiner. Je ne sais pas où je vais, je ne sais pas ce que tout cela va donner. En fait, ça ne donne rien mais, tout de même, il y a comme une idée de chapeau. Je garde ce bout d'idée en me faisant la promesse de le recycler. C'est ce que j'ai fait ce soir.

chapeau

lundi 16 janvier 2012

Gazeux

Vous le savez. Ma principale préoccupation, lorsque je rentre du travail, c'est de me préparer quelque chose à manger, quelque chose qui ne soit ni vraiment mauvais ni vraiment bon. Juste quelque chose à manger, quoi.

Je rentre du boulot et j'écoute l'émission que j'aime écouter en rentrant du boulot sur France Inter. Je prends une feuille de papier que je plie en deux et je laisse faire ma main. J'ai comme une petite envie de dessiner n'importe quoi. A un moment, je me décide à aller faire réchauffer ma tambouille. Je vais donc dans la cuisine, et allume le feu sous mes deux gamelles. En fait, j'ai préparé un "machin mangeable" samedi qui va me durer quelques jours. C'est pratique, il n'y a plus qu'à réchauffer. Il faut être d'accord pour manger la même mangeaille durant plusieurs jours, c'est tout. Personnellement, ça ne me dérange pas du tout. Je ne suis pas difficile, question bouffe.
Je reviens à ma feuille de papier pliée en deux et à mon crayon. Le dessin commence à prendre forme. C'est vraiment du n'importe quoi qui se construit tout seul au fur et à mesure. Ce que j'aime bien, dans ces exercices de dessin automatique, c'est le moment où ça commence à m'amuser un peu. C'est important de savoir s'amuser un peu, de temps à autres. Ça fait oublier tous les moments où on s'ennuie trop.

Aujourd'hui, au boulot (oui, je change de sujet) on m'a demandé d'installer un logiciel sur un PC. En traînant les pieds, je monte avec toutes mes petites affaires pour m'exécuter. Je commence l'installation et voilà que le PC s'éteint. Je m'étonne de cette attitude, redémarre le PC et tente une nouvelle installation. Je n'ai pas le temps d'aller bien loin que le PC s'éteint de nouveau. Fichtre !
Je le débranche et l'amène dans mon bureau-débarras pour une auscultation. En peu de temps, je décide que ce doit être l'alimentation qui lâche. Je prélève une alimentation sur un PC donneur d'organes et remplace l'alimentation que je suppose défaillante. Ça ne prend pas beaucoup de temps et ça ne demande vraiment aucune compétence particulière. Ça me va bien.
Je démarre la bête et constate avec satisfaction que tout semble aller très bien. Je profite de ce que je suis peinard et bien au chaud pour faire le ménage dans le système, pour nettoyer par-ci et aussi par-là. Enfin, j'installe le logiciel et je termine au moment même où il est l'heure de débaucher. Aujourd'hui, je ne me suis donc pas ennuyé.

Donc, disais-je, en rentrant du boulot, je ne pense qu'à me préparer à manger. Là, ça tombait bien parce que j'avais préparé un plat qu'il suffisait de faire réchauffer. J'allume le feu sous la cocotte en fonte et sous l'autre cocotte pas en fonte et je vais dessiner. L'idée est que ce dessin me servira pour le blog.
A un moment, mon cerveau me signale qu'il a repéré une odeur qu'il connaît. Pris par le dessin, je ne l'écoute pas. Il donne alors l'ordre à mon grand et gros nez de me transmettre l'information une fois encore. Là, sans doute parce que je fonctionne plus par l'orifice nasal que par la cervelle, j'arrête ma main dans son élan pour écouter ce que le nez me dit. J'hume un coup et me dis que oui, effectivement, il y a une odeur. Je reconnais avoir déjà senti ce parfum et ne me formalise pas de cela. Je reprends le dessin. On ne me laisse pas le loisir de dessiner longtemps. Le nez, la cervelle et je ne sais quel autre truc constitutif de mon être me balance encore le même message. Cette fois-ci, ça m'agace un peu, tout de même ! Alors je fais l'effort de respirer un grand coup.
Je me lève après avoir déposé le crayon sur la table et vais dans la cuisine. J'éteins le feu sous les cocottes et ouvre la fenêtre pour faire partir le gaz qui s'était échappé d'un brûleur qui s'était éteint. Ensuite, je suis revenu à mon dessin et puis j'ai fait chauffer mon repas une fois de plus avant de manger.

gazeux

dimanche 15 janvier 2012

Un billet indigent de plus

C'est simple : je n'ai pas eu envie. Pas eu envie de dessiner, pas eu envie de réfléchir au blog et à ce que je pouvais y mettre pour aujourd'hui. Ce matin, il faisait plutôt froid, chez moi. Je me suis dit que ça allait se réchauffer et je n'ai pas voulu allumer de feu dans la cheminée. Dans l'après-midi, je suis parti et je n'allais pas allumer un feu alors que je n'allais pas être là pour le surveiller et en profiter. En rentrant, il ne faisait pas beaucoup plus chaud et je me suis enfin décidé à aller chercher du bois et à allumer un feu.
Alors, j'ai réchauffé mon repas du soir que j'ai avalé et me voilà à me dire qu'il me faut faire quelque chose pour le billet quotidien. Je n'ai rien de spécial à raconter. Là, si j'avais quelque chose à lire, j'irais bien m'allonger pour lire quelques chapitres. Depuis longtemps, je n'arrive pas à trouver une idée de livre à dévorer. Quoi qu'il y a peut-être bien le dernier de Régis Joffret, "Claustria", qui me tente bien. Je pense que je vais l'acheter et le lire.

samedi 14 janvier 2012

Dégradation

AAA

vendredi 13 janvier 2012

Cent jours

Dans 100 jours, celles et ceux qui seront encore vivants et qui en auront l'envie pourront voter pour le premier tour des élections présidentielles. Ces temps-ci, une rumeur circule au sujet d'un plan machiavélique ourdi dans l'ombre.

La rumeur est plaisante. Il paraît que l'on aurait vu rire Martine Aubry et Nicolas Sarkozy lors d'une rencontre. Quand ? Où ? Aucune idée. La rumeur ne le dit pas clairement. C'est fou, non ? Aubry et Sarkozy en train de rire ensemble ! Vous ne trouvez pas cela amusant ? Non ? Ah bon.
Ah oui mais attendez. Je ne vous ai pas tout raconté. Vous savez pourquoi Aubry et Sarkozy riaient ensemble ? Non ? Je vais vous dire ce que raconte la rumeur et vous allez voir ce que vous allez voir.
Donc, Sarkozy et Aubry rient parce qu'ils ont conclu un pacte. Voilà. C'est carrément dingue ! Aubry et Sarkozy qui pactisent ! C'est fou ! Franchement, j'ai eu du mal à le croire. Mais bon, la rumeur est là et on dit qu'il n'y a pas de fumée sans feu. Donc, c'est un fait presque établi, Aubry et Sarkozy rient ensemble parce qu'ils ont conclu ensemble un pacte. Voilà.
Pardon ? Vous voulez savoir ce que c'est que ce pacte ? Vous ne voyez pas ? Vraiment pas ? Faut tout vous expliquer, alors ? Bien, bien, bien. Martine Aubry et Nicolas Sarkozy rient ensemble parce qu'ils ont fait ensemble un pacte qui dit que Martine Aubry va tout faire pour faire réélire Nicolas Sarkozy à la présidence de la République. Vous comprenez maintenant, non ?
Comment ça, "non" ? C'est pourtant lumineux ! Nicolas Sarkozy réélu, il nomme Martine Aubry comme première ministre ! Et comme ça, Martine Aubry se venge de François Hollande. Voilà, voilà, voilà...

Mouais... Finalement elle n'est pas si plaisante que ça, cette rumeur. On peut se demander qui est à son origine. A priori, ça ne peut pas être du côté de Martine Aubry qu'il faut chercher. Elle ne tient pas le bon rôle, dans cette histoire. Du côté de Hollande, je ne vois pas bien. Hormis pour nuire à Aubry, je ne vois pas son intérêt et je ne vois pas l'intérêt qu'il pourrait avoir à jouer à cela. Du côté Sarkozy, je ne comprends pas bien non plus le but. Par contre, si l'on se place du point de vue de La Peine, là... Discréditer à la fois le PS et l'UMP, c'est un bon calcul, non ?

jeudi 12 janvier 2012

Un peu comme hier

moto-12-01-12.jpg

mercredi 11 janvier 2012

Du grand n'importe quoi

Dans ma tête, c'est le grand vide, en ce moment. Impossible de faire naître la plus petite idée. Rien. Alors, j'ai dessiné n'importe quoi, comme ça venait. Tant pis pour vous.

moto-ooo.jpg

mardi 10 janvier 2012

Remugles d'égoût

Aujourd'hui, j'ai compris que je ne voterai pas UMP.

Ministre de l'Intérieur, c'est un sale boulot. On me le proposerait, je ne le prendrais pas. Voyez ce pauvre vieux Guéant, le Hortefeux, le Joxe et tant d'autres. On dirait que la fonction agit sur leur apparence. Je ne sais pas comment ils étaient avant de prendre leurs fonctions mais nom de dieu ! Qu'ils sont moches une fois qu'ils arrivent à la place Beauvau ! De vrais injures à l'esthétisme ! Des gueules à faire dégueuler. Ils sont moches, hideux, laids et comme si ça ne suffisait pas, ce qui sort de leur sale bouche est encore plus dégueulasse.
J'ai entendu les derniers propos du Guéant. Des paroles bouffées au mites, à peine dignes d'un discours des cadres du Front Nazional. Le pire, c'est que c'est certainement fait à des fins électoralistes. Allons glaner des voix du côté de l'extrême-droite ! Sincèrement, ça me dégoûte. Bêrk !
Il n'y avait aucune chance pour que je vote UMP ; maintenant il y en a une pour que je n'aille même pas voter si on se retrouve avec un deuxième tour Sarkozy-La Peine.

gueant

lundi 9 janvier 2012

Le lundi, c'est défi !

Aujourd'hui, j'ai choisi de vous proposer un petit jeu.

Vous allez voir, ce ne sera pas bien difficile. J'ai essayé de faire en sorte que vous puissiez trouver. Donc, il va vous falloir deviner d'après les quelques indices laissés ci et là dans le dessin qui s'affiche plus bas dans la page ce que j'ai mangé ce soir. Bon courage ! Je n'ai pas encore réfléchi à ce que je pourrai vous faire gagner, par contre.

pauvres pâtes

dimanche 8 janvier 2012

Bon sang ! Mais c'est bien sûr !

Il s'en est fallu de peu pour qu'il n'y ait pas de dessin aujourd'hui. Heureusement, un événement extraordinaire et pour le moins inattendu sinon inespéré est arrivé à temps pour m'encourager à vous faire un petit dessin rapide.

Je vous raconte l'affaire. Il y a quelques jours de cela, l'idée de nettoyer les boutons de ma bonne vieille cuisinière à gaz m'est venue. Cette idée étonnante venait de ce que j'avais commencé à nettoyer l'ensemble de cette même cuisinière. C'est là un exercice auquel je ne me prête qu'avec la plus extrême parcimonie et uniquement en cas d'impérieuse nécessité. Bref, je ne le fais que lorsque c'est vraiment très sale.
Et donc, j'avais nettoyé les brûleurs et les grilles ainsi que la tôle de cette cuisinière lorsque je me suis aperçu que les boutons étaient eux aussi bien sales. N'écoutant que mon courage, je les démonte et les plonge dans un mélange d'eau chaude et de produit détergent avant de les passer un à un à l'épreuve de l'éponge et du tampon à récurer. Je m'applique bien comme il faut et je m'en vais disposer tout ce qui mérite de sécher avant remontage dehors, à la bonne volonté de la brise légère qui permettra aux gouttelettes d'eau de s'évaporer.
Ceci fait, je passe à une autre occupation. Ne me demandez pas laquelle, je n'en ai plus le moindre souvenir. Disons pour la nécessité du récit et par commodité que je suis allé dessiner ou bien que je suis allé prendre une douche ou bien encore que j'ai fait du ménage[1]. Enfin bon, on dira que je me suis occupé le temps que les brûleurs, les grilles et les boutons sèchent tranquillement. On dira aussi que ça a pris le temps qu'il a fallu parce que l'on ne commande guère la brise légère naturelle et que l'on est bien obligé de prendre en compte sa bonne volonté. Ceci étant éclairci, il apparaît qu'au bout d'un certain laps de temps il arriva que le tout était sec et que j'allais pouvoir procéder au remontage des accessoires de ma cuisinière à gaz préférée.
Je commence par repositionner les brûleurs puis les grilles et je termine par les boutons. J'en replace un puis un autre et encore un autre mais là, j'ai un problème. Ce troisième[2] entre trop facilement dans la tige du robinet de commande et, plus grave, tourne librement autour de cette tige. Je me dis alors que je vais bientôt rire de cette petite mésaventure. Parce que je ne suis pas parfaitement idiot[3], je pense comprendre que cette troisième tige de robinet (qui commande l'arrivée de gaz du four) ne doit pas être du même modèle que celles des brûleurs et je déplace ce bouton d'une tige. Aussi étonnant que cela puisse sembler, ça ne va pas non plus. J'essaie la dernière tige et je dois reconnaître que cela ne va pas non plus. Là, j'ai comme un gros coup au moral. Je suis à deux doigts de m'effondrer complètement. Que peut-il donc bien se passer ? Où ai-je pu fauter lamentablement ? Qu'ai-je pu faire au bon dieu pour qu'il m'en veuille tant et me confronte à semblable épreuve ?
Je reprends. J'enlève le bouton de gauche et l'insère sur la tige de commande du four. Ça marche. Je prends le bouton fautif, le mets à la place du précédent. Ça ne marche pas. Bon. J'ai besoin de me calmer, de prendre sur moi, de me faire une réunion avec moi-même et de réfléchir au problème à tête reposée. Je vais me rouler une cigarette pour me calmer. Je reviens devant la cuisinière et tente de résoudre l'énigme. Je n'y parviens pas. Il reste toujours ce bouton qui ne veut aller nulle part. Je mobilise toutes mes facultés cognitives et décide qu'il est plus important d'avoir l'usage des quatre feux plutôt que du four puisque j'utilise plus les feux que le four. Le cinquième bouton, je le coince tant bien que mal[4] sur la tige de commande du four. C'était il y a quelques jours et c'en était resté là.

Ce matin, je fais la vaisselle et je termine en passant un coup d'éponge dans l'évier quand je sens quelque chose crisser sous l'éponge. Je m'arrête et regarde ce qui peut provoquer cela. Je tombe sur un petit bout de métal à l'allure très quelconque. Je vous en ai fait un petit croquis.

clinquant.png

Je regarde la chose d'un air assez étonné et ne sais trop quelle attitude adopter. Vais-je le jeter ou le conserver par devers moi le temps que je comprenne ce que c'est et d'où ça vient ? Prudent, je choisis la seconde voie et le pose sur la paillasse. Une fois cela fait, je m'accorde une pause et vais boire un café. Mon esprit est pourtant tout entier occupé à comprendre à quoi peut bien servir ce petit bout de métal, de clinquant, et d'où il peut venir. Je bois une gorgée de café et d'un coup la lumière se fait ! Bon sang, mais c'est bien sûr ! Je me lève, file vers la cuisinière, retire le bouton du four, observe de plus près le système de fixation et comprends que ce petit morceau de clinquant vient se placer là, juste là. C'est lui qui fait ressort et permet au bouton de tenir en place et d'agir sur le robinet ! Gloire soit rendue au seigneur et amen.

Notes

[1] Bien que là ça donne un aspect un peu trop "science-fiction" à l'histoire.

[2] Sur cinq. Un pour le brûleur de devant à gauche, un pour le brûleur de devant à droite, un pour le brûleur du fond à droite, un pour le brûleur du fond à gauche et un dernier pour le four.

[3] Quoi que l'on en puisse dire par ailleurs.

[4] Et plutôt mal que bien, en fait.

samedi 7 janvier 2012

Une moto de plus

Lorsque trop de feuilles de papier s'en vont roulées en boules rejoindre la grande corbeille à papier qu'est ma cheminée, il faut savoir se résoudre à dessiner quelque chose de simple et sans intérêt.

Je ne sais pas ce qu'il en est pour les dessinateurs, les autres, les vrais. Pour moi, ce n'est pas toujours simple. J'ai compris pour l'avoir lu et entendu dire qu'il faut travailler. Beaucoup de dessinateurs (me semble-t-il) passent de longues heures penchés sur leur table de travail chaque jour. Le secret, selon ces dessinateurs, réside dans ce travail assidu. Il faut lutter, chercher, dessiner encore et encore pour parvenir à une certaine maîtrise. C'est faire croire que ce que l'on appelle communément et commodément le "don" ou le "talent" n'a rien à faire dans l'affaire. Et pourtant, arrivé à l'âge que j'ai, je peux commencer à avoir une idée sur la question.
Que je sois un fumiste fainéant et paresseux, je n'en disconviens pas un instant. Pour autant, il faut me reconnaître une certaine constance dans le désir de mieux faire et de progresser. Je dessine depuis déjà longtemps et plusieurs décennies et il m'arrive d'avoir envie de tout arrêter, de baisser les bras et de me consacrer à autre chose. Je ne sais pas à quoi et c'est bien l'unique raison pour laquelle je continue à martyriser le crayon et à gâcher du papier. Si j'avais le plus petit intérêt pour quelque chose dans la vie, croyez-moi, je n'aurais aucun scrupule à abandonner le dessin. Seulement voilà, rien ne m'intéresse assez pour franchir le pas. Ou plutôt, je n'ai encore rien trouvé qui soit aussi peinard que le dessin. C'est vrai que c'est un exercice assez tranquille, le dessin. Il y a une certaine économie de moyens. Du papier, un crayon, une gomme. C'est peu. Et par dessus tout, ça permet de rester assis le cul sur sa chaise pendant des heures à écouter la radio ou de la musique sans avoir à parler. Ça me convient bien.
Néanmoins, tout n'est pas toujours tout rose pour le dessinateur dilettante de Azerat que je suis. Déjà, je ne parviens que très rarement à dessiner exactement ce que je souhaiterais dessiner. J'aimerais comprendre les choses du dessin académique. Les proportions, les perspectives et tout le tintouin. J'aimerais savoir dessiner un personnage ou un animal qui ait l'apparence de la réalité. Faire de vraies caricatures ou des portraits ! Ah oui ! Ça j'aimerais savoir. Ou dessiner un paysage, une ruelle ou une place avec tous les bâtiments et commerces ; toutes les maisons et tous les éléments du décor. Ça serait chouette. Ensuite, il est assez rare que j'aie une idée de dessin. Je vous ai déjà raconté tout ça. Les idées, c'est un sacré bazar. J'ai remarqué que lorsque j'avais une idée, j'étais souvent incapable de la restituer en dessin et que lorsque je parvenais à faire un dessin, il était souvent vide d'idée. Assez couramment, je magouille pour faire croire qu'il y a quelque chose derrière le dessin mais je ne suis pas sûr que vous soyez dupes.
Aujourd'hui, j'avais envie de dessiner. Je ne savais pas quoi. J'ai commencé plusieurs dessins, de moins en moins ambitieux et je me suis rabattu sur un dessin de moto parce que ça finit souvent comme ça lorsque je ne trouve rien à dessiner. C'est un peu lamentable. Sans compter que ça va encore faire de la peine à Lib.

moto

vendredi 6 janvier 2012

On se dispute la pucelle

C'est aujourd'hui que notre plus beau président de la République du moment s'en va rendre hommage à Jehanne d'Arc à Domrémy-la-Pucelle pour ses six-cents ans[1].

Note

[1] 600 ans de dame Jehanne, pas du président !

Qui de Marine ou de Nicolas saura le mieux conquérir le cœur de la Pucelle de France ? On peut se demander ce qui pousse notre président vénéré à célébrer en grandes pompes cet anniversaire de la naissance de Jehanne d'Arc. Certaines mauvaises langues[1] prétendent que ce serait à des fins électoralistes et qu'il chercherait ni plus ni moins que de s'attirer à lui les voix du Front Nazional. Calomnie !
Jehanne d'Arc, c'est une figure tutélaire de la France éternelle et le symbole même de la nation, attachée à la religion catholique, apostolique et romaine. Jehanne d'Arc, c'est à la fois la mère, la fille et l'épouse de tout Français qui se respecte ; c'est la force du peuple de France qui sait résister à l'envahisseur et faire don de son corps à la nation. Pour ces raisons, Jehanne n'appartient ni à l'UMP ni au FN. Et puis, bien que Lorraine, Jehanne n'est pas une quiche. Elle sait bien, elle, que le réchauffement climatique n'est pas grand chose par rapport au réchauffement de la plante des pieds.

Sarkozy Jeanne d'Arc

Note

[1] perfides, les mauvaises langues

jeudi 5 janvier 2012

Un camion bien joli

camion

mercredi 4 janvier 2012

Trois quarts (encore)

moto

mardi 3 janvier 2012

Qui c'est ? Qu'est-ce qu'il fait ?

Dans la journée, j'ai griffonné un début de personnage. Au départ, ce n'était pas grand chose, juste l'idée de dessiner un personnage avec un gros cul. A l'arrivée, c'est vrai, ce n'est toujours pas grand chose. Je n'ai pas su comprendre ce qui me trottait dans la tête. Un moment, je me suis demandé si je ne réinventais pas Obélix et ça m'a agacé. Parce que je n'avais pas que ça à faire, j'ai bâclé le dessin. J'y reviendrai peut-être.

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lundi 2 janvier 2012

Entre le rien et le pas grand chose

Avec tout ce qui s'est passé ses dernières semaines, Noël, le changement d'année, tout ça, je suis épuisé.

La tentation du néant est grande. Plutôt que de produire un billet coûte que coûte et vaille que vaille en tirant à la ligne s'il le faut, je me dis qu'il serait sans doute plus honnête de ne rien écrire lorsqu'il n'y a rien à dire. J'ai énormément de scrupules à vous tromper en écrivant du n'importe quoi qui n'a ni queue ni tête et pas beaucoup plus d'intérêt. Parfois, je me dis que j'ai la chance d'avoir un auditoire intelligent[1] qui me fait l'insigne honneur de passer par ici régulièrement et que cet auditoire de qualité[2], je devrais le choyer, l'entretenir et ne pas tromper la confiance qu'il me donne.
S'il peut m'arriver de m'en tirer en plaçant là un dessin à peine esquissé, je sais qu'il ne faut pas trop tirer sur la corde et que cet auditoire d'exception[3] pourrait finir par comprendre que j'use de grosses ficelles qui risquent de rompre à force d'à force.
Il n'en est pas moins vrai qu'il peut m'arriver de n'avoir rien à dire et rien à montrer. Pas le moindre dessin, pas la plus insignifiante photographie, pas le plus minuscule idée à mettre en prose. Je suis ce soir dans cette situation. Dans ma tête, c'est un peu le vide. Gageons que ça ne durera pas autant que les impôts et que bientôt[4] j'aurai quelque chose à vous proposer.
Sur ce, je vous souhaite une excellente soirée.

Notes

[1] Le meilleur qui soit !

[2] Il n'y a pas mieux !

[3] Que beaucoup aimerait avoir.

[4] Ou du moins prochainement...

dimanche 1 janvier 2012

Bonne année

Allez, c'est parti ! Une nouvelle année est commencée. Entre l'annonce de la fin du monde et les promesses de crise mondiale catastrophique, il y a un peu de place pour les élections présidentielles. 2012 va sans doute être une année peu commune. Dans le même temps, on ne va pas jouer à la divination. Je ne sais rien de ce que nous réserve l'avenir, avenir qui commence tout de suite et est tout de suite dépassé. L'important, c'est l'instant présent. On ne peut plus rien faire pour ce qui est passé et on ne peut pas grand chose sur le mystère du futur.
Puisqu'il est d'usage de présenter ses meilleurs vœux, je le fais et vous propose de tout mettre en jeu pour que cette année se passe le mieux possible.

2012

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