mercredi 31 août 2011
août 2011 (31)
lundi 29 août 2011
Encore des cartons
Cartons à décharger, PC à mettre en ordre de marche et petits problèmes d'impression au programme de ce lundi.
"Tu verras, ils sont fous. Ça mettra pas longtemps". Le chauffeur est hilare et un peu impressionné. On l'avait prévenu avant qu'il parte pour Périgueux au volant de son gros camion Mercedes Benz. Il a déjà un âge certain et il en vu d'autres. Des "40 pieds" ce n'est pas le premier qu'il convoie et qu'il voit se faire décharger. En moins d'une heure, c'était joué. Il faut reconnaître que nous sommes une équipe bien rodée, à présent. Chacun connaît son poste et sait ce qu'il a à faire. On commence habituellement à deux, Bernard et moi. L'équipe s'étoffe au fur et à mesure que la distance pour atteindre les cartons se fait plus grande. Ce matin, on a terminé à cinq. On prend les cartons deux par deux et on court presque pour aller les déposer sur le tapis roulant qui va leur permettre d'arriver à l'équipe qui les trie et les met sur les palettes. Une fois une palette faite, elle est entourée de quelques tours de ruban collant et elle part dans une travée, référence avec référence. Aujourd'hui, nous étions nombreux. Onze ou douze, je n'ai pas bien compté. N'empêche que nous n'avons pas battu notre record. Demain matin, nous pourrons essayer puisque nous aurons de nouveau l'occasion de jouer.
Pour le reste de la matinée, j'ai choisi un boulot calme et pas trop fatiguant. Il s'agissait de s'assurer que les PC du centre d'appel étaient en ordre de marche et d'installer la dernière version du logiciel de gestion et de prise de commande. J'ai aussi fait les dernières mises à jour de Windows. Tout est prêt pour aborder la nouvelle saison qui commencera bientôt. Ça fait bizarre de voir combien les années se succèdent rapidement. J'ai vraiment le sentiment de revivre toujours les mêmes choses.
Cet après-midi, on m'a un peu embêté avec l'imprimante réseau qui, prétendait-on, ne fonctionnait pas. En fait, elle fonctionnait parfaitement. C'est juste qu'une personne voulait à tout prix faire entrer un A3 sur un A4 sans ajuster le document à la taille du papier. La partie logicielle de l'imprimante faisait tout ce qu'elle pouvait pour parvenir au bout de la tâche mais elle n'y arrivait pas. C'est un peu comme si on vous demandait de mettre deux litres d'eau dans une seule et unique bouteille d'un litre. Je ne me suis pas agacé, je ne me suis presque pas moqué de cette personne et j'ai expliqué calmement. Je me demande si je ne suis pas malade, moi.
dimanche 28 août 2011
Promenons-nous dans les bois
Cet après-midi, après une séance de jardinage, mon frère et moi sommes partis faire un tour de Land Rover dans les bois.
Chez ma mère, le jardinage se fait à la pioche. La terre n'y est pas beaucoup plus dure qu'ailleurs mais elle sert de couverture à la roche. C'est le causse. Si jamais vous voulez planter quelque plante, vous commencez par sortir la pioche et vous faites un trou. Vous enlevez les cailloux inutiles, vous remettez le peu de terre préservée et vous plantez. C'est simple, c'est basique, mais c'est aussi assez fatiguant. Ceci étant, s'il n'est pas convenable de faire pousser des carottes, les plantes poussent plutôt pas trop mal. Ce n'est pas Byzance mais il faut faire avec. Aujourd'hui, il n'était pas réellement question de planter quoi que ce soit mais plutôt de préparer un bout de terrain en prévision. Il était aussi question de nettoyer un peu, d'enlever les herbes indésirables et les racines d'anciens arbustes.
Mon frère m'avait parlé d'aller voir si l'on trouvait des champignons. C'était un prétexte ingénieux pour m'encourager à aller faire un tour avec son Land Rover de 1966. Je ne l'avais pas conduit depuis qu'il avait été réparé par mon grand-frère. Nous nous sommes amusés dans un bois. Les champignons, nous ne les avons pas trouvés. Faut dire que nous ne les avons pas vraiment cherchés non plus. Par contre, nous avons pu constater que ce bon vieux Landy fonctionnait du tonnerre de Zeus ! Dans les petits chemins, dans les flaques d'eau, dans les montées caillouteuses, il a fait montre d'une belle vivacité. J'en ai profité pour faire quelques photographies.
samedi 27 août 2011
Qu'est ce que j'peux faire ?
"Qu'est-ce que j'peux faire ? J'sais pas quoi faire !". Ce soir, je suis comme dans un film de Godard.
Ce matin, j'ai un peu travaillé à la réalisation d'un site Internet. A plusieurs reprises dans la journée, j'ai essayé de dessiner. A présent, l'heure est venue de préparer le dîner. C'est vraiment un samedi qui n'aura pas servi à grand chose. Il y a des journées qui, si elles n'existaient pas, ne manqueraient pas. Je ne sais pas si vous ressentez cela vous aussi, parfois.
Pourtant, je ne me sais pas particulièrement malade. Je n'ai pas le sentiment de souffrir. Possible que je ne sois pas encore à la veille de mon décès. Enfin ça, on n'en sait trop rien, en fait. Faut pas trop s'avancer avec ces choses. La surprise est toujours prompte à surgir à l'improviste. Enfin disons qu'il n'y a pas de signe avant coureur sérieux me permettant de penser que demain sera mon dernier jour.
Rien ne va vraiment mal et pourtant, j'ai cette désagréable sensation de m'être traîné toute la journée sans avoir envie de rien et sans faire grand chose d'intéressant. Il est possible que ce soit lié au temps qu'il fait. Il ne fait pas vraiment moche, il y a même un beau soleil au moment même où j'écris ces lignes. Il ne fait pas très chaud mais il ne fait pas froid. Pourtant, on sent l'automne poindre le bout du nez à quelques petits signes. L'automne est l'une des plus belles saisons avec le printemps, l'hiver et l'été, non ?
Donc, aujourd'hui, pas de dessin.
jeudi 25 août 2011
En guise d'interlude
J'ai commencé un dessin. Pour le continuer, il faut que je nettoie et remette en service quelques stylographes à pointe tubulaire de marque Rotring©. J'ai fait tremper quelques têtes dans une mixture de ma composition. Il n'y a pas de dessin pour le blog mais je vous propose une forme de Train, pour remplacer.
mercredi 24 août 2011
Méthodologie
Prenez un mauvais papier, une mauvaise encre, une mauvaise plume et faites un mauvais scan. Vous aurez un mauvais dessin. La preuve en image.
mardi 23 août 2011
C'est tout de même un peu bête
Ce soir, j'avais une idée de dessin. Pour moi, à mon avis à moi, c'était même une bonne idée. Une idée qui m'est venue comme ça, sans que je m'y attende trop. Je réfléchissais à un truc et, paf ! Voilà l'idée qui me tombe dessus.
Je me plains parfois de ne pas avoir d'idée. Pour une fois, j'en ai une. Seulement voilà, il fait trop chaud pour dessiner et puis je suis un peu fatigué. L'idée, je l'ai griffonnée et je la garde pour demain. Elle sera toujours d'actualité. Un peu moins mais je considère que ça ira tout de même.
Alors demain après-midi, si par bonheur il fait moins chaud, je dessinerai sans doute un peu. En attendant, je vous conseille de ronger votre frein.
lundi 22 août 2011
Rien de neuf
Ce matin, nous avons eu un conteneur à décharger.
Il faisait chaud mais ça allait tout de même. L'après-midi, ça aurait été bien plus pénible. On m'avait dit qu'il y avait des problèmes avec Internet, au boulot. Une fois que le conteneur était déchargé, je me suis occupé de cela. J'ai fait quelques tests qui m'ont poussé à penser que Internet fonctionnait plutôt bien. Du coup, je n'ai pas pu réparer grand chose. J'ai contrôler quelques détails sans rien changer aux réglages. Pour le reste de la journée, j'avais quelques commandes de faire-part à traiter. Rien d'autre. Ah si ! J'aurais bien un nouveau serveur à paramétrer. Un bon serveur, semble-t-il, récent, puissant, rackable. Je ne sais pas ce que l'on va en faire et ça ne m'encourage pas à trop m'y intéresser.
Demain matin, il y a un autre conteneur. Mercredi matin aussi. Il y en aura aussi jeudi et vendredi mais, pour ceux-là, je ne suis pas concerné.
Aujourd'hui, je n'ai pas dessiné et je n'ai pas d'idée pour le blog. Demain sera un autre jour.
samedi 20 août 2011
Parce qu'il faut bien s'occuper
C'est comme ça. J'ai eu une envie de faire un dessin. Juste une envie, histoire de passer le temps et de m'amuser un peu. Je ne sais pas trop si je le finirai.
La question est bien de savoir comment il va évoluer. Je ne sais pas si je me lasserai de ce dessin avant la fin. On verra.
vendredi 19 août 2011
La Poste commence à me les briser menues
Nous sommes en plein été. Il fait beau et chaud. Je suis installé à ma table et je dessine.
La porte est grande ouverte. J'écoute un CD de Prokofiev. J'ai mis le volume assez fort. Il est midi. Je me prépare du café et en attendant qu'il soit passé, je vais voir si j'ai du courrier. Je descends l'escalier au bas duquel on entend bien la musique. J'ouvre la boîte aux lettres et je trouve un avis de passage daté d'aujourd'hui à onze heures et trente minutes.
Cela fait quelques jours que j'attends un colis. J'aurais pu l'avoir aujourd'hui. Une fois de plus, on n'a pas jugé bon prendre le colis pour venir me l'apporter. On a rempli l'avis de passage dans la voiture et on s'est contenté de le porter dans la boîte aux lettres. C'est moins lourd, moins fatigant, que de porter un petit colis. Surtout que si je n'avais pas été présent, il aurait fallu le porter encore pour le ramener à la voiture. Le métier de facteur est épuisant et il convient de se ménager.
Le problème, c'est que ce que contient ce colis, j'aimerais assez l'avoir un jour. C'est une affaire qui traîne depuis presque un mois. J'ai acheté un objet par Internet, je l'ai payé et là, on m'a dit qu'en raison des congés l'expédition serait effectuée après le 15 août. J'ai été patient mais là je ne le suis plus beaucoup. Ce qui m'agace beaucoup, c'est que ce n'est pas la première fois que l'on me fait ce coup.
Sur l'avis de passage, il est stipulé que le colis sera à ma disposition à partir de demain 16 heures à Azerat. Normalement, à cette heure de l'après-midi, je serai en train de faire des photos à l'extérieur. Alors, cet après-midi, je vais aller à Thenon pour gueuler un peu et tenter de récupérer ce colis. Je ne sais pas si je l'aurai. Je vous tiendrai au courant.
Suite et fin
Je me suis donc rendu au bureau de poste de Thenon où j'ai exposé mon cas. On m'a expliqué que j'étais la deuxième personne de la journée à me plaindre de la même chose et que l'on allait en faire part à l'agent chargé de la distribution du courrier en question. On m'a donné mon colis. En revenant, je m'en suis voulu d'être allé rouspéter. Enfin si je n'aime pas donner l'impression de râler pour un oui pour un non, je n'aime pas non plus que l'on manque du minimum de rigueur dans son boulot. Maintenant, va falloir voir comment cela se présentera pour le prochain colis que je recevrai.
mardi 16 août 2011
Aujourd'hui il a fait chaud
Là, je ne sais pas vous dire si c'est à cause de la chaleur, mais je n'ai vraiment pas envie d'écrire pour le blog. Peut-être que la chaleur n'y est pour rien. Si ça se trouve, c'est à cause des pétards du feu d'artifice d'hier soir et du bal "boum-boum" qui a suivi que je n'ai pas envie d'écrire. C'est vrai que j'ai mal dormi, la nuit dernière. On ne va pas se plaindre trop. Azerat reste un village tranquille dans l'ensemble. Il y a une journée par an qui est désagréable, ce n'est pas la mer à boire.
Aujourd'hui, il y avait un conteneur de 40 pieds à décharger. Ça a été vite fait, presque une simple formalité. Il faut dire que ce qu'il y avait à décharger, c'était de gros cartons pas très lourds. Après, j'ai fait un peu de maintenance informatique et puis j'ai essayé de résoudre un problème d'impression sur une presse numérique. Ça, je n'ai pas réussi. Si je n'ai pas le temps de chercher mieux demain, il faudra attendre la semaine prochaine.
Depuis quelques jours, je n'ai plus d'idées de dessins. J'en ai un à faire pour la fin de semaine. Il va falloir que je réfléchisse un peu et ça, j'aime pas trop.
lundi 15 août 2011
Cinéma, musique et fête communale
Aujourd'hui, c'est la fête annuelle à Azerat. Cet après-midi, je suis allé voir Le Mécano de la « General » au cinéma de Montignac.
Aller voir un film datant de 1926 alors qu'il y a tant de nouveautés, avouez qu'il faut avoir la raison défaillante. Hormis la qualité de ce film qu'il n'est plus à démontrer, c'est le fait que la musique était assurée en direct et en pure improvisation par le très talentueux pianiste Karol Beffa. Ce n'est pas la première fois que le pianiste se prêtait à cet exercice dans le cadre du Festival du Périgord Noir au cinéma de Montignac. Un bon film et un excellent improvisateur, voilà de quoi passer un bon moment. Vraiment.
Ce matin, je suis allé faire un tour à la fête du village, à Azerat. Il pleuvait un peu. J'espérais faire quelques photos de vieux tracteurs mais il n'y en avait pas, cette année. J'ai fait le tour des vendeurs du vide-grenier sans acheter quoi que ce soit. Pas de mérite, il n'y avait rien de bien intéressant.
Bien sûr, la fête du village, ça ne se limite pas à un vide-grenier. Je sais qu'il y avait un repas ce midi et qu'il y en a un ce soir. Je sais aussi qu'un feu d'artifice sera tiré. Je vais m'abstenir de participer, une fois de plus. On va finir par penser que j'y mets de la mauvaise volonté et que je fais tout pour me tenir éloigné de la vie communale. Ce n'est pas la question, c'est tout simplement que je n'aime pas les fêtes. Pas celle-ci en particulier.
Pas de dessin, pas de photo. Ce sera tout pour aujourd'hui. Maintenant, je vais me faire quelque chose à manger.
dimanche 14 août 2011
Première pizza de l'année
Ce soir, je me suis fait une pizza. La première de l'année. J'ai trop mangé.
J'ai eu une période "pizza", comme Picasso a eu une période bleue. Je ne suis pas certain que la comparaison soit judicieuse. Peu importe. Ce soir, je me suis fait une pizza. La pâte était vraiment réussie. La garniture, c'est autre chose. J'ai fait avec ce que j'avais. Pas grand chose, en fait. Ça m'a donné l'idée de réitérer l'expérience prochainement. Il me faudra acheter de quoi agrémenter efficacement la chose.
Toujours est-il que j'ai tout mangé et que là, je me trouve un peu lourd. J'ai trop mangé, il ne faut pas se voiler la face. Du coup, je n'ai pas grand chose d'autre à vous raconter. J'ai juste fait une photo.
samedi 13 août 2011
Jachère fleurie
Des apiculteurs ont eu la bonne idée de faire une jachère fleurie pour inciter les abeilles à butiner les fleurs garanties sans pesticides, sans OGM ou autre saloperie potentiellement suspectée de nuire à la bonne santé des ruches. Je suis allé faire quelques photos de ces fleurs mellifères.
vendredi 12 août 2011
La Peste elle se fait tirer le portrait
Dans la série "je retrouve des vieux dessins que je termine", aujourd'hui, la Peste. En fait, c'était un crayonné assez raté. J'ai voulu le reprendre et j'ai presque tout refait. Ça reste assez mauvais mais ça évite au dessin de périr par le feu.
jeudi 11 août 2011
Que d'eau, que d'eau ! (Marie Edme Patrice Maurice de Mac-Mahon)
Aujourd'hui, j'ai eu une super bonne surprise en descendant dans mon sous-sol. Le groupe de sécurité de mon chauffe-eau électrique avait décidé de laisser passer toute l'eau qu'il pouvait. C'est chouette.
Chplaf, chplaf. Je patauge joyeusement dans l'eau. Il n'a pas plu depuis quelques jours, la source de la présence de toute cette eau n'est pas à chercher de ce côté là. Qu'est-ce donc que ça peut donc être donc ? Le robinet qui ne sert jamais qui est contre le mur ? Que nenni ! Ayé ! J'ai trouvé ! C'est le groupe de sécurité du chauffe-eau. Faut que j'sois honnête, ça fait déjà quelques mois qu'il fuyait un peu beaucoup. Jusque là, ça restait dans les limites du raisonnable. Je perdais une dizaine de litres tous les deux jours. Mais là, mazette ! Excusez-moi du peu ! C'est au bas mot une bonne cinquantaine de litres qui sont partis en l'espace de deux jours. Assez pour laisser une partie du sol bien mouillé. Pas assez pour tout inonder non plus. C'est une chance.
Alors, il a fallu changer le groupe de sécurité. Ce n'est pas très compliqué. D'abord, déposer ce groupe de sécurité. Une bonne clé à molette, et hop ! Là, il y a un problème. Le chauffe-eau commence à se vidanger. Tiens ? Etrange. La dernière fois que j'avais procédé à une semblable opération, le chauffe eau ne s'était pas vidangé. Bon. Je prends deux seaux. Un sous le chauffe-eau et un pour transvaser le contenu du premier seau et aller le verser dehors. Il y a deux-cents litres d'eau chaude qui part ainsi. C'est ballot. Quand on pense à toute cette bonne eau chauffée à la bonne électricité qui disparaît, on pense à la facture d'eau et à celle d'électricité et on est pris d'une grosse envie de pleurer. Je suis trop sensible.
Il en faut du temps, mine de rien, pour vidanger un chauffe-eau. Ce n'est pas un travail passionnant. Vous êtes là à attendre que votre seau se remplisse et, vite, vous le videz dans l'autre seau que vous allez verser dehors avant de revenir au chauffe-eau et recommencer. Bien sûr, vous avez coupé l'arrivée d'eau froide avant toute chose. Vous avez aussi coupé l'alimentation électrique parce que l'eau et l'électricité, ça ne fait pas toujours bon ménage. Dans le cas présent, l'installation électrique est des plus extravagante avec des fils qui courent partout, pas fixés et pas très protégés. Faut avoir la foi.
Le chauffe eau vidé, je me saisis du groupe de sécurité défaillant pour m'en servir de modèle et file à Thenon pour en trouver un nouveau. Il n'en reste qu'un. Je n'en ai pas besoin de beaucoup plus. 16,90 €. Ça ne vaut pas le coup de s'en passer. Je reviens chez moi, vais chercher du téflon dans mes affaires et descends pour procéder à l'installation du nouveau dispositif. Je fais les branchements, vérifie que les vannes fonctionnent, tourne la robinet d'arrivée d'eau et observe mes branchements à la recherche d'une fuite. Il n'y en a pas. Je suis content. Je monte ouvrir un robinet d'eau chaude pour permettre le bon remplissage du chauffe-eau. Tant que de l'air s'échappe par le robinet, c'est que le ballon n'est pas plein. Une fois qu'il n'y a plus d'air et que de l'eau coule, je peux purger les deux autres robinets d'eau chaude de la maison et remettre l'électricité pour faire chauffer les deux-cents litres de flotte. J'en suis là.
Ce qui est un peu dommage, c'est que je vous avais fait un dessin et que ce dessin n'a aucun rapport avec tout ce qui précède. Je vais peut-être en faire un autre.
mercredi 10 août 2011
Le rat, il est heureux
mardi 9 août 2011
L'auto-stoppeur
J'avais eu l'idée de traverser Périgueux pour rentrer chez moi. Je m'étais dit qu'en plein mois d'août, il n'y aurait pas grand monde. Je me rendis compte que je n'avais pas été le seul à avoir eu cette idée.
Dans ces cas-là, le mieux est de prendre son mal en patience. On est pris dans le piège. Des voitures devant, des voitures derrière et aucune qui ne bouge d'un quart de tour de roue. Ça donne l'occasion d'écouter la radio et d'observer les autres automobilistes. Il y a ceux qui sont sereins et ceux qui s'énervent. Ceux qui ont tout leur temps et ceux qui sont à la bourre.
Malgré tout, on finit par avancer. On comprend qu'il y a eu un accident, apparemment sans gravité, que de la tôle froissée. La circulation reprend son cours. Je sors de Trélissac, traverse Boulazac et vois un auto-stoppeur. Je m'arrête. Il ouvre la porte et me tend la main. Je la serre. Il me demande où je vais, je lui réponds la vérité, que je vais à Azerat. Il me dit désirer se rendre à Montignac. Enfin pas tout à fait Montignac, à côté, pas très loin. Je lui propose de le mener jusqu'à Thenon. Il monte.
Dans les auto-stoppeurs, il y a plusieurs espèces. Il y a le taciturne inquiétant qui ne dit pas un mot. Il y a le volubile chiant qui n'arrête pas de parler de sa vie. Il y a celui qui est bourré, celui qui est sympa, le jeune, le déjà vieux. Des fois, il y a des femmes mais souvent, ce sont des mecs. Il peut aussi y avoir des couples. Un jour, avec mon grand-frère, il y a bien longtemps, nous avons pris un auto-stoppeur. Nous roulions avec une 2cv bleue. La bâche était roulée et l'odeur épouvantable du quasi clodo était insupportable malgré le vent. Une autre fois, j'ai pris un type en stop. Il allait à Périgueux. Complètement bourré, nerveux et un peu agressif. Il m'a expliqué qu'il était interdit de séjour à Périgueux mais qu'il s'en foutait. J'ai essayé de m'en débarrasser à l'entrée de la ville mais il voulait aller dans le centre. Je l'ai amené à côté de la cathédrale, me suis arrêté sur le parking et ai essayé de lui faire comprendre que j'étais arrivé là où j'allais et qu'il devait descendre. Il n'en avait pas envie. Il m'a proposé d'aller boire un verre au bistro le plus proche. Je n'en avais pas bien envie. Ça a été un peu long mais il a fini par descendre. Une autre fois, j'ai pris un auto-stoppeur à la sortie de Périgueux. Un jeune qui disait se rendre au festival d'Aurillac. En cours de route, nous nous sommes mis à discuter et j'ai compris qu'il était intelligent et plein de culture. Nous avons parlé musique et littérature. J'ai presque eu de la peine à l'abandonner à Azerat.
Celui de ce soir, au début, il n'était pas causant. Vu de près, il était moins net que ma vue un peu basse me l'avait laissé supposer. Il sentait un peu l'alcool mais bon. Il s'est mis à parler un peu au bout de quelques kilomètres. Il m'a expliqué qu'il habitait à côté de Montignac, à Aubas, dans un chalet qu'il louait. Je lui ai dit que Aubas était un village agréable. Ça ne mangeait pas de pain. Il m'a répondu qu'il y avait trop de touristes à Montignac et qu'il était mieux dans son petit village. J'ai acquiescé. Il s'est tu de nouveau. Lorsqu'il a parlé de nouveau, ça a été pour dire que les touristes faisaient attention à leurs dépenses. Je lui ai dit qu'ils n'étaient pas les seuls à le faire. Il m'a dit en savoir quelque chose. J'ai opiné de la tête. Un peu plus loin encore, il m'a dit être natif de la région. Je lui ai dit que la Dordogne était une belle région. Il a été d'accord avec moi et a ajouté que nous avions un peu de tout. Des bois, des beaux paysages, des belles villes anciennes, des beaux châteaux... et de la bonne bouffe. Là, je lui ai dit qu'il n'était pourtant pas si simple de trouver où bien manger périgourdin en Dordogne. Il a été d'accord avec moi et m'a répondu qu'il y avait tout de même quelques fermes auberges pas trop chères où l'on pouvait manger jusqu'à plus faim de la bonne soupe et du confit de canard avec des pommes de terre sarladaises et des cèpes. Je lui ai demandé s'il avait trouvé des cèpes et il m'a dit qu'il en avait trouvé quelques uns mais que l'on n'en trouvait pas beaucoup du côté d'Aubas.
Ensuite, nous avons parlé de la météo et du sale temps de juillet. Il a espéré que août allait être meilleur. Je lui ai fait remarqué que ce n'était pas terrible pour le début du mois. Il a ajouté qu'après le 15, il ne fallait plus rien espérer de bon. Nous arrivions à Thenon. Je lui ai proposé de le mettre sur la route de Montignac. Il m'a remercié. Je l'ai laissé à un endroit un peu dégagé en lui souhaitant de trouver un nouveau chauffeur rapidement. Il m'a remercié et m'a de nouveau tendu sa main. Je suis rentré à Azerat.
lundi 8 août 2011
Cercle de confusion et déjà vieux dessin
L'autre jour, lorsque j'essayais de faire fonctionner la 2cv, j'ai fait un petit dessin que j'avais gardé de côté sans bien savoir ce que j'en allais faire. Depuis quelques jours, je me bagarre avec mon appareil photo, avec un grand angle et l'hyperfocale. 0,019 est le cercle de confusion à 10 mm pour le 400D. C'est ce que l'on me dit.
Depuis l'autre jour, la question de la 2cv n'a pas beaucoup avancé. J'ai remis la batterie en charge et ça c'est arrêté là. Je me promets de faire de nouvelles tentatives dans un avenir plus ou moins proche. Dans le même temps, j'ai abandonné l'idée de trouver ce que je cherchais dans le garage. Avec un peu de chance, je ne saurai même plus ce que c'était d'ici peu. Alors, je n'aurai plus aucune raison de bouger cette vieille voiture et je pourrai dormir sur mes deux oreilles. Considérant qu'à chaque problème, il y a une solution, les Shadoks affirmaient : "s'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème". Je me sens devenir Shadok.
Donc, disais-je, l'autre jour j'ai fait un dessin de 2cv. Ce n'est pas une fourgonnette. Vous pouvez le constater par vous-même en regardant le dessin que je présente tout de suite après, un peu plus bas dans la page. Et pourquoi n'est-ce pas une fourgonnette ? Je ne saurais vous répondre. Sans doute sera-ce que je n'avais pas envie de dessiner une 2cv fourgonnette ce jour-là. Possible que j'ai eu l'envie de dessiner une 2cv qui ne soit pas une fourgonnette. Dès lors, je n'avais pas l'embarras du choix. Il n'y a pas eu beaucoup de carrosseries officielles de 2cv Citroën. Hormis la fourgonnette et la berline, on peut citer la 2cv Sahara (qui ressemble fort à une berline). Certes, il y a eu des dérivés de cette automobile. De l'AMI 6 à la Méhari en passant par la Dyane, l'acadiane ou l'AMI 8, on en a vite fait le tour. Et puis, de toutes les façons, ces voitures ne sont pas des 2cv.
Mais ce qui me préoccupe aujourd'hui, c'est d'arriver à faire des photos avec le zoom grand angulaire que j'ai. C'est que j'ai eu l'idée de faire une photo, dimanche, et que lorsque je me suis retrouvé sur les lieux où je souhaitais faire cette photo, je n'ai pas su comment cadrer pour que la photo soit intéressante. J'étais parti avec un idée assez précise de ce que je souhaitais obtenir. Je voyais plus ou moins la scène et imaginais comment m'y prendre pour faire le cliché. Je souhaitais une profondeur de champ étendue avec un premier plan très présent et bien net. Le problème, c'est d'une part qu'il ne faisait pas très beau et, d'autre part, que je me suis retrouvé comme un crétin avec mon appareil photo à la main, devant mon sujet, sans savoir que faire. J'ai déclenché pour me dire que je n'étais pas venu pour rien. Les photos étaient très mauvaises. Je m'en doutais.
Alors, j'ai décidé de comprendre comment régler mon appareil pour me baser sur l'hyperfocale. J'ai trouvé quelques pistes qu'il va me falloir expérimenter. Reste la question du cadrage. S'il fait beau les jours qui viennent, j'y retourne !
dimanche 7 août 2011
Fête de la Bachellerie
Cela faisait des années que je n'étais pas allé à la fête de la Bachellerie. Pour cette édition, c'est l'annonce de la présence de vieilles voitures qui m'a fait me déplacer. Je ne le regrette pas.
samedi 6 août 2011
Fête des battages
Aujourd'hui, c'était la fête des battages au Grand Coderc, sur la commune de Saint-Rabier. En fait de battages, vu qu'il n'y avait plus grand chose à battre, il y avait une exposition de matériel agricole, un petit vide-greniers et quelques stands.
Pas de chance, il ne fait pas beau. Je monte au Grand Coderc presque à contre cœur. Je me doute qu'il y aura quelques tracteurs anciens, les mêmes que ceux de l'année dernière. Peu de machines intéressantes, rarement en bon état, pas toujours en état de fonctionner. Enfin c'est toujours l'occasion de faire une sortie et de faire quelques photos. Avec le ciel plombé et les quelques gouttes d'eau, il ne faut pas se faire d'illusions. Pour des couleurs pétantes, on repassera.
Les amateurs de vide-greniers se sont dégonflés. Tant du côté des acheteurs que de celui des vendeurs. Peu de public et pas trop d'affaires à faire. Ça, ça tombe bien. J'ai pris la décision de ne plus rien acheter dans les brocantes depuis plusieurs années. C'est plus facile lorsque l'on peut échapper à la tentation, ce fut le cas.
Pour le machinisme agricole, c'était comme je le pensais. On revoyait pratiquement toutes les machines présentes l'an dernier. Quelques nouveautés malgré tout Comme cet AVTO russe ou ce Bolinder Munktell occupé à entraîner la broyeuse de pommes pour le "cidre frais pressé". Si les blés ont été coupés depuis longtemps, les pommes sont en avance !
Il y avait aussi quelques moissonneuses batteuses, une Massey-Ferguson et une Braud ainsi qu'une moissonneuse tirée par un petit Massey-Ferguson. La batteuse présente l'an dernier n'avait pas été sortie. On pouvait aussi trouver une jolie Juvaquatre Renault et deux populaires motocyclettes, une Peugeot 175 et une Motoconfort 125 culbutée.
Cette deuxième édition de la Fête des Battages du Grand Coderc n'a pas été un grand cru. On peut espérer pour l'an prochain une météo plus joyeuse et aussi un plus important nombre d'exposants, surtout pour ce qui concerne les tracteurs. Nous verrons bien.
jeudi 4 août 2011
Pour dérouiller le pinceau
mardi 2 août 2011
Faire péter la deuche
L'autre jour, j'avais un truc à chercher dans le garage. Pour pouvoir chercher, il me fallait pouvoir y entrer. Pour pouvoir y entrer, il me fallait bouger la Deux Chevaux. Pour bouger la 2cv, il fallait qu'elle daigne démarrer. Pour qu'elle démarre, il fallait mettre la batterie en charge...
Depuis le temps, la batterie est complètement déchargée. Je la mets en charge pendant une bonne journée. Une fois bien chargée, je l'installe à son emplacement, je branche les câbles, monte dans la voiture, mets le contact, tire la tirette de démarreur en tirant celle du starter et elle refuse de démarrer. J'insiste un peu, je contrôle l'arrivée d'essence puis les bougies, j'essaie de nouveau et rien à faire, elle refuse de tousser. Même pas un petit peu. Rien.
A force d'insister, la batterie est de nouveau déchargée. Je la ramène au chargeur et vais contrôler les rupteurs et ce que je peux contrôler. Les rupteurs ne sont pas neufs mais ils ne sont pas non plus si gravement en mauvais état que ça. Je les dépose et les nettoie avant de les remonter et de les régler. Je nettoie aussi les bougies, pas neuves mais à mon sens convenables et les remets en place.
Plus d'une journée a passé. Je vais rechercher la batterie pour faire une nouvelle tentative. Toujours rien. La 2cv ne veut pas démarrer. Je ne sais plus trop que faire alors je demande quelques conseils à mon grand frère qui m'explique comment contrôler les bougies et la bobine d'allumage.
Je fais ça et essaie de nouveau. Toujours sans résultat. Ça commence un peu à m'agacer. Et puis ce matin, après que j'aie installé la batterie de nouveau partie se faire charger, je décide de tout démonter la partie allumage de la 2cv, de tout nettoyer et de tout remonter. Je règle une fois de plus l'écartement des rupteurs, je remonte tout et tente une fois encore. Gloire ! Elle démarre ! Elle démarre et elle tourne même plutôt pas mal. Je suis content. J'ouvre en grand les portes du garage, remonte dans la voiture, passe la première vitesse, enlève le frein à main et fais rouler la 2cv sur au moins cinq mètres... avant qu'elle cale.
Je me dis que ce n'est pas grand chose et qu'il va suffire que j'agisse sur le démarreur pour que le moteur se remette à pétarader joyeusement. Sauf que non. Ça ne démarre plus. Me voilà avec la voiture sortie du garage, c'est bien. Le problème c'est que je ne suis pas certain de pouvoir l'y faire rentrer. Et moi, après avoir cherché ce que j'avais à chercher dans le garage, j'avais bien l'intention de remettre la 2cv à sa place, vous comprenez ? Voilà un plan fort compromis qui a le don de m'énerver.
On se calme et on reprend les outils. Je dépose les bougies, je regarde si j'ai des étincelles, il y en a un peu. Ce n'est pas brillant. Bon. Je me dis que les bougies sont peut-être un peu vieilles. J'en ai d'autres, je les change. Ça ne redémarre pas pour autant. J'enrage. Je me remets à démonter la grille du ventilateur, le ventilateur, la plaque de protection de l'allumeur et à contrôler l'écartement des rupteurs. Pour moi, c'est convenable. On me dit qu'il faut quatre dixièmes de millimètres d'écartement, j'ai une cale d'épaisseur de quarante centièmes de millimètres, je contrôle l'écartement pour chaque cylindre. Ça me semble tout à fait bien. Pour autant, la voiture ne démarre pas et la batterie est de nouveau à plat. Bien entendu, j'ai aussi démonté et nettoyé une partie du carburateur. Je remets la batterie en charge. Je ne comprends pas ce qu'il se passe et je suis quelque peu énervé. Je ne peux pas rentrer la voiture tout seul, il y a une pente à vaincre. Avec tout ça, je n'ai même pas le cœur à chercher ce que j'avais à trouver dans le garage.