mars 2010 (28)

mercredi 31 mars 2010

Enfin !

cartes vache

Il paraît qu'elles se vendent plutôt pas trop mal. J'ai d'autres vaches à dessiner pour une autre petite collection. Bon. Ça fait toujours plaisir de voir les cartes pour de vrai, quoi.

mardi 30 mars 2010

Juste pour user du crayon

ruine

lundi 29 mars 2010

Ça donne envie, tout de même

Aujourd'hui, j'ai installé un iMac tout neuf, au boulot. C'est vraiment une belle machine, il n'y a pas à dire.

J'ouvre le carton. Comme à l'habitude, on sent que Apple a bien fait les choses. Tout est bien rangé, propre. On a presque envie de laisser l'ordinateur en place dans son carton de peur de perturber ce bel agencement. On se fait une raison et on commence par enlever le carton contenant le fin clavier (avec fil et pavé numérique) et la souris sans fil[1].
On extirpe l'ordinateur par lui-même. C'est beau, tout simplement. C'est magnifique. Quelle belle machine ! On enlève les films de protection et on commence les branchements. Très rapidement, on peut appuyer sur le bouton de démarrage situé à l'arrière gauche de l'ordinateur. Le iMac démarre et bientôt nous avons l'animation d'accueil. On passe à la configuration et voilà, le iMac est connecté sur Internet et prêt à recevoir les quelques logiciels que j'ai à lui installer.

iMac

Avant toute chose, je vais voir s'il n'y aurait pas des mises à jour à faire. Il y en a quelques unes. En attendant qu'elles s'installent, je vais récupérer le classeur contenant les CD-rom d'installation des logiciels dans le coffre-fort. Lorsque je reviens, les mises à jour sont faites. Je vais pouvoir commencer à installer la suite Adobe CS2. Je me suis renseigné avant d'acheter la machine et il semble bien que cette déjà vieille version de la suite Adobe puisse s'installer sur un Mac récent sous Snow Leopard. J'espère avoir bien compris et je lance l'installation. On m'avertit qu'il faut télécharger et installer Rosetta. J'accepte et laisse l'installation se poursuivre. Premier CD, deuxième CD, troisième CD, tout semble bien se passer. Très bien. Je teste, ça fonctionne. Je laisse les mises à jour de chez Adobe s'installer sur le iMac et je vais télécharger le pilote pour la tablette graphique Wacom que j'installe dans la foulée. Ça commence à prendre tournure.
Je télécharge encore quelques logiciels bien utiles et voilà, la machine est prête. Enfin pas tout à fait encore. Il va falloir que je paramètre quelques logiciels, que je déclare quelques imprimantes et d'autres choses follement amusantes. Je ne vais pas aller trop vite, faut bien que j'occupe ma journée. Dire qu'il me faut plusieurs jours pour en faire moins sur un PC/Windows !

Alors sinon, j'en pense quoi, de cette machine ? Evidemment, ce qui me chagrine un peu, c'est de passer à un Macintosh à base de processeur Intel. Mais faut s'y faire, on peut douter qu'un jour prochain Apple revienne au PowerPC. Est-ce que c'est seulement plus rapide que le Macmini que cet iMac est appelé à remplacer ? Je n'ai pas encore vraiment fait de tests mais tout de même, cela semble assez évident. Le iMac est pourvu de 4Go de RAM et d'un processeur cadencé à 3,06 GHz. Ce serait tout de même dommage qu'il ne fasse pas mieux qu'un G4 à 1,25 GHz avec 1Go de RAM. Le clavier fin livré avec le iMac, je l'adore. Il a la douceur d'un clavier de portable, il n'accroche pas, il est très agréable. La souris est facile à adopter. On comprend vite, d'une manière intuitive, comment utiliser ce périphérique lisse comme un galet. Pas de bouton, pas de petite bille qui se coince [2], elle est précise et agréable. Le seul point négatif, selon moi, c'est bien qu'elle n'existe pas en version filaire ou, tout du moins, qu'elle ne soit pas livrée avec des accumulateurs et un socle où la poser pour la recharger.
Alors, pour un peu moins de 1100 euros, je pense que c'est une très bonne machine. Pour ce prix, vous avez un ordinateur d'une esthétique vraiment parfaite, un écran de bonne qualité et suffisamment grand même pour le modèle 21,5 pouces, un graveur de CD et de DVD, un système d'exploitation qui pourrait bien être le meilleur du monde, un clavier et une souris agréables, quelques applications intéressantes pour qui voudra s'en servir et un joli petit chiffon noir pour nettoyer tout ça. Si j'avais ces 1100 euros en trop, je pense qu'il me serait bien difficile de ne pas craquer.

Si vous avez envie d'en savoir plus, vous pouvez toujours aller vous informer plus amplement sur le site Apple.

Notes

[1] Je n'aime pas les accessoires sans fil et c'est pour cela que j'ai fait le choix d'un clavier filaire à la commande. D'un autre côté, j'avais envie de voir ce que valait la Magic Mouse©

[2] Contrairement à la Mighty Mouse prometteuse, pourtant

dimanche 28 mars 2010

Dessin dominical

sex & drugs & rock n'roll

samedi 27 mars 2010

C'est la faute au vent

Il en faut peu pour me mettre de méchante humeur.

Je ne supporte pas le vent. Je pense n'avoir jamais aimé le vent. Aujourd'hui, il pleut et il vente, sur Azerat. Il n'en faut pas plus pour que je sois d'une humeur assassine. Je n'ai rien fait de la journée, rien de ce que je voulais faire, du moins. J'ai fait un peu de ménage, j'ai lavé le sol de la cuisine et de la salle-de-bains, mais je n'ai pas pu dessiner. Sans nul doute, c'est la faute du vent. Je déteste le vent, le bruit qu'il produit, les volets qu'il fait claquer contre les murs, le vrombissement qu'il génère dans le conduit de cheminée. Je hais le vent. Plus que la pluie qui ne m'ennuie pas tant que ça, dans le fond.
Tout à l'heure, j'ai pris la voiture pour aller faire quelques courses au Shopi de Thenon. J'y ai rencontré une copine de Terrasson que je n'avais pas vue depuis pas loin de dix ans. Ça m'a fait plaisir de la revoir. Nous nous sommes fait la bise et nous avons rapidement pris des nouvelles l'un de l'autre. Je ne l'avais pas vue depuis longtemps et ça m'a étonné de voir qu'elle avait vieilli. J'ai dû en faire de même, selon toute vraisemblance.
Je vais encore continuer d'user du papier et de la mine de crayon en pure perte, ce soir. Je sens que rien de valable ne sortira de tout cela. Vivement que le vent cesse.

vendredi 26 mars 2010

Allons enfants

Me voilà de retour après un peu plus de 1700 kilomètres de route.

Partis mercredi matin, nous sommes revenus à Azerat hier soir, jeudi. Ce matin, nous avons repris le camion pour aller le décharger au fond de la Dordogne, à la limite de la Charente.
Nous partons mercredi matin en direction de Marseille. Autoroute A89 de Périgueux à Brive puis A20 direction Toulouse. Nous nous arrêtons pour boire un café et nous repartons direction Montpellier et Marseille. Nous y arrivons vers 17h30. Nous avons bien roulé. Nous sommes arrivés plus tôt que prévu. Nous appelons la personne chez qui nous devons prendre livraison de la machine que nous venons chercher, elle ne peut pas nous recevoir le soir même. Ce n'est pas très grave. Nous partons à la recherche d'un petit hôtel pas cher pour passer la nuit. Là, c'est un peu la grosse galère. Nous faisons les hôtels de Plan de Campagne, de Vitrolles, de Marignane, ils sont tous complets. On tourne ainsi pendant presque deux heures et nous finissons par trouver un hôtel tout à fait convenable pour ce que l'on a à en faire et à un tarif raisonnable. Voici une chose de faite.
Mon collègue déclare que nous ne sommes pas venus à Marseille pour manger de la pizza et nous partons pour le vieux port pour trouver un endroit où manger une bouillabaisse. Avant de partir, j'avais fait un peu le tour de la question sur Internet. Parmi les adresses conseillées, il y avait par exemple le Miramar. On se gare en face, sur les quais. On s'approche de l'établissement et nous regardons la carte. 58 euros la bouillabaisse. C'est un peu cher. Nous allons voir le restaurant qui est à côté, "Oscar"[1], qui propose sa bouillabaisse pour 38 euros. On pousse la porte. Nous sommes bien accueillis et l'établissement est agréablement décoré. Nous prenons un campari pour se mettre en appétit et expliquons au serveur que nous n'avons jamais mangé de bouillabaisse. Il nous explique un peu ce qu'est ce plat, son histoire, la façon de le déguster. Il nous conseille un Cassis blanc pour l'accompagner.
On nous apporte la soupe que nous mangeons en l'accompagnant de rouille et de croûtons de pain aillé. La soupe est très bonne. On vient nous présenter les poissons, on nous les prépare et on nous les sert avec du bouillon. Nous nous régalons vraiment. Faute de comparaison, je ne peux pas dire si la bouillabaisse était simplement moyenne ou très bonne. Elle nous a plu, c'est une chose certaine. Un petit dessert, un petit café et nous sortons rassasiés. Avant de rejoindre l'hôtel qui se situe dans la banlieue de Marseille, nous allons faire une promenade digestive autour du port. Franchement, j'ai revu l'image que j'avais de Marseille. C'est plutôt joli et agréable. Nous reprenons le camion pour aller à l'hôtel. On arrive à retrouver la route sans trop nous perdre et au lit. Demain, on se réveille tôt.

Jeudi matin, nous arrivons au lieu de rendez-vous pour charger la machine. On l'installe dans le camion, on la sangle, on paie et on prend la route pour l'Ardèche. Oui, l'Ardèche. On nous avait dit que nous allions dans la Drôme mais c'est en fait à Saint Montan que nous allons faire le déménagement dont nous avons la charge. Quel bonheur, les déménagements ! C'est toujours plein de bonnes surprises, de choses lourdes à porter, d'escaliers trop étroits, de doigts écrasés. Nous mettons environs deux heures pour aller de Marseille à Saint Montan. et nous commençons tout de suite à charger. D'abord, les grosses pièces, le réfrigérateur, la machine à laver le linge, la cuisinière. Et puis les cartons, des cartons partout, des gros cartons lourds, des cartons de taille moyenne un peu lourds aussi, des sacs, des tables, des chaises, un canapé, des bibelots, des luminaires, des matelas et des vélos. On charge même quelques grosses pierres (souvenir). Nous sommes six et cela est rondement mené. Un peu avant 13 heures, tout est dans le camion sauf quelques affaires qui voyageront en voiture mercredi. Une table est réservée au restaurant du village et nous allons manger. On a encore pas mal de route à faire et nous restons très calme sur le vin, mon collègue et moi. Nous avons bien fait.

A 14h30 pétantes, nous partons en direction de Lyon par l'autoroute. A une gare de péage, la Gendarmerie Nationale fait des contrôles d'alcoolémie. C'est moi qui conduit et mon apparence semble être prometteur pour l'agent de la force publique qui, le sourire affiché haut et fort, m'intime l'ordre de me stationner et d'arrêter le moteur du camion. Il m'apprend qu'il me parle au nom de la Gendarmerie Nationale dans son entier et me demande mes papiers ainsi que ceux du véhicule tout en m'indiquant qu'il va pratiquer à un contrôle d'alcoolémie. Bien.
"Vous avez bu de l'alcool ?", me demande-t-il. "Oui", lui réponds-je. Le fait est que j'ai bu un petit fond de verre de vin durant le repas pour goûter ce côtes du Vivarais produit localement et une bière durant le déménagement. J'ai bu, oui. "Vous êtes fumeur ?", m'interroge alors le militaire. "Oui, je suis fumeur", lui réponds-je. "A quand remonte votre dernier pétard ?", continue-t-il finement. "A longtemps. Je ne peux pas vous dire que je n'ai jamais fumé de cannabis mais ça remonte à loin", dis-je avec honnêteté. Le bonhomme prépare son éthylomètre électronique, place l'embout jetable dans lequel je vais devoir souffler et me tend l'appareil. "Vous inspirez et vous soufflez jusqu'à ce que je vous dise d'arrêter", m'explique le gendarme. Je m'exécute. Il regarde son écran de contrôle et semble un peu déçu. Je lui demande combien il est indiqué, il me répond que ça indique 0. Je le sens dégoûté. Il enlève l'embout en plastique et me le donne "en souvenir". Du coup, il en oublie de me demander mes papiers et ceux du camion et nous repartons. Brave gars, dans le fond.

Tout cela ne nous a pas fait gagner de temps. Chargé comme nous le sommes (en très très nette surcharge), nous avons du mal à atteindre les 120 km/h. Dans les côtes, le camion réduit son allure jusqu'à m'obliger de passer la troisième. Les semi-remorques nous doublent. Mais on roule, on roule. Je tiens le volant pendant un peu plus de quatre heures et nous sommes alors après Clermont-Ferrand. La nuit est tombée et nous nous arrêtons sur une aire de repos pour boire un café. Changement de chauffeur et nous repartons pour la dernière partie du voyage qui va nous faire arriver à Azerat vers 21h30.
Mon collègue m'invite à casser une petite graine chez lui avant de me raccompagner chez moi et d'aller se coucher. Nous sommes fatigués. Nous grignotons un peu et on sent l'envie d'aller nous coucher. Il me ramène chez moi, je me lave les dents et je file au lit.

Ce matin, nous reprenons le camion et nous filons vers Périgueux. Là, on nous dit qu'il faut aller décharger à côté de la Tour Blanche, presque en Charente. Nous y allons et nous déchargeons toutes les affaires du déménagement dans une grange. Nous repartons pour Périgueux et là, enfin, nous déchargeons la machine que nous sommes allés chercher à Marseille. Il est midi passés, nous allons manger chez mon patron qui nous invite. Bon whisky, bon foie gras, bonne canette rôtie, bon vin et bon café. Rien à dire, ce patron n'est pas si mauvais que ça.
Nous revenons à Périgueux pour faire le plein du camion et le rendre à la société de location. Je m'occupe de deux ou trois bricoles informatiques et on part. Mon collègue a quelques pièces mécaniques à aller chercher chez un fournisseur, nous y faisons une halte et nous rentrons à Azerat.
Ce soir, je ne vais pas manger (j'ai bien mangé ce midi) et je pense que je vais aller me coucher pas trop tard.

Notes

[1] Oscar - 24 quai du Port, 04 91 91 57 41

mercredi 24 mars 2010

Je ne suis plus là

peuchère

mardi 23 mars 2010

C'est quoi, l'art ? Et l'artiste ?

Aujourd'hui, on a discuté de la question de l'art et de l'artiste, avec un collègue.

Nous ne sommes pas d'accord. Pas totalement en désaccord sur tout mais certainement pas en accord sur le reste. La question de l'art et de l'artiste est de celles pour lesquelles je n'ai pas de réponses satisfaisantes. Pour moi, est "artiste" celui qui se proclame artiste et est "art" ce que l'on veut bien appeler art. Si aujourd'hui il existe un consensus autour de la question de Leonard de Vinci et de sa Joconde pour dire que l'un est artiste et l'autre est art, cela ne dit rien pour le cas du peintre amateur et de ses travaux. Artiste ? Art ? A mon avis, c'est simple. Soit le peintre amateur se proclame artiste et il l'est ; soit il ne se dit pas artiste et il ne l'est peut-être pas. Ses peintures sont de l'art ou ne sont pas de l'art. Ça va dépendre de ce que je vais en penser. Du coup, un artiste ne produit pas nécessairement de l'art et l'art n'est pas forcément l'œuvre d'un artiste. Mais ça peut.

La sorte de débat qui aurait mérité d'être enregistré pour diffusion a pris un virage que je n'aime pas et que j'ai tenté de négocier au mieux en bifurquant à plusieurs reprises vers le bac à sable. Il a été question de mon cas personnel. Suis-je un artiste ? Mes dessins sont-ils de l'art ? Bien sûr, mon collègue n'est pas tombé dans le piège de donner une réponse à ses questions. Moi, je me suis défendu d'être artiste et de faire de l'art. Là, bien sûr, il y a la suspicion de fausse modestie (et donc de prétention) qui déboule. Comment prouver que je ne suis pas un artiste ? Je ne peux pas le prouver autrement qu'en clamant haut et fort que je ne suis pas un artiste. Je note au passage que l'on ne me gratifie jamais de l'être si ce n'est parfois, sur le ton de la plaisanterie. Je ne suis pas un artiste. Ça, je le proclame. Et pour ce qui est de mes dessins ? Je ne pense pas que ce soit de l'art. Ce ne sont que des dessins humoristiques. Humoristiques plus dans la forme que dans le fond, le plus souvent. J'use d'un "style" clairement humoristique et caricatural. Plus parce que je ne sais pas faire autrement (mieux) que par désir. Je vous assure que si je savais faire de la statuaire équestre, j'en ferais !

Tout de même, j'ai tenté de coincer mon collègue. A un moment, avec fourberie, il a pris une feuille de papier et un stylo et il a griffonné une interprétation maladroite (volontairement maladroite, je veux dire) d'un de mes dessins qui traînait là. Il m'a présenté les deux dessins côte à côte et m'a demandé si l'un était plus artistique que l'autre. Je lui ai dit que non. Il m'a fait remarqué que, au moins, l'un était plus "appliqué" que l'autre et que la technique était en quelque sorte indissociable de la notion d'art. J'ai réfuté son argument fallacieux et empreint d'une belle tentative de raisonnement faussé. La technique n'a à mon sens rien à voir avec l'art. Alors, je lui ai demandé qui était plus artiste entre Franquin et moi, entre Maëster et moi, entre Binet et moi, entre Vuillemin et moi. Il n'a pas osé me comparer à Franquin et Maëster, a un peu hésité pour Binet et a accepté de me comparer à Vuillemin, ajoutant que nous avions le même trait. Je ne suis pas du tout d'accord.
Quoi qu'il en soit, cela a suffit à clore le débat. Qui oserait prétendre que Vuillemin serait un artiste et ses bandes dessinées de l'art ? J'aime beaucoup Vuillemin comme j'aime beaucoup Reiser, Franquin, Uderzo ou Hergé. De tous les dessinateurs de bandes dessinées et/ou de dessins humoristiques, je ne crois pas qu'ils sont nombreux à se prétendre artistes et à voir de l'art dans leurs travaux. Oui, bien sûr, on parle de neuvième art en parlant de la bande dessinée. Oui, bon.

Non vraiment, selon moi, artiste et art, cela ne veut pas dire grand chose. Et pas seulement dans le domaine du dessin ou de la peinture. Je ne vois même pas pourquoi on perd du temps à discuter de ce genre de choses.

lundi 22 mars 2010

En vert et contre tous

Aujourd'hui, je me demande si je pourrais devenir écolo, je me réjouis de la défaite de la droite et plus encore de ce que Besson s'est pris dans les dents. Je me réjouis aussi un peu de la victoire de Obama et je me prépare à manger.

L'affaire n'est pas si simple qu'il peut y paraître. Bien sûr, je roule en 4x4, je me chauffe au fuel domestique, j'ai une maison mal isolée qui ne répond pas aux normes HQE, je vis loin de mon travail et j'utilise une automobile plutôt que les transports en commun pour mes déplacements. D'une autre part, je trie mes ordures et j'essaie réellement d'en produire le minimum. Je me chauffe au fuel mais je ne me chauffe pas trop. Je roule en automobiles gourmandes mais je ne prends la voiture que s'il y en a vraiment besoin, en général. Evidemment, cela ne suffit pas pour faire de moi un modèle d'écologiste. J'en ai conscience et j'ai aussi conscience que je pourrais faire plus au quotidien pour préserver la planète, l'environnement et la nature. Néanmoins, je considère un peu que je fais ce que je peux avec ce que j'ai et comme je le peux.
Je ne vote pas écolo, normalement. Ça m'est arrivé une fois seulement. Pourtant, j'ai été attiré par les mouvements écologistes, à un moment. J'étais sensible aux discours des écologistes et certains des discours d'aujourd'hui sont loin de me laisser insensible. Ce que je n'aime pas dans le discours écolo actuel, c'est qu'il est trop caricatural. Lorsque je me souviens des discours tenus pas Reiser dans ses dessins, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'ils portaient bien plus que certains que l'on peut entendre aujourd'hui.
C'est quoi, être écolo ? Si c'est taper sur les 4x4 et prétendre qu'il faut manger bio, je ne suis pas d'accord pour suivre la marche. Si être écolo c'est faire des propositions politiques et sociales qui tiennent la route et qui ne s'adressent pas qu'au bobo parisien, je veux bien être attentif.
C'est peut-être ce qui est en train de se passer avec l'appel du 22 mars de Daniel Cohn-Bendit. Il s'agit d'en appeler à la création d'un parti politique (de gauche, je suppose) capable de proposer autre chose que les chamailleries entre Aubry et Royal. Politiquement, j'ai presque toujours voté socialiste. Non pas qu'ils me fascinent tant que ça mais simplement que j'ai longtemps cru qu'ils étaient les seuls à pouvoir proposer une politique crédible tout en privilégiant l'éducation, le social, la protection des faibles et toutes ces sortes de choses.
Aujourd'hui, je demande à voir, à entendre et à lire ce que pourra proposer Daniel Cohn-Bendit comme alternative au déliquescent parti socialiste.

En attendant, ça tourne vinaigre du côté de la majorité présidentielle et j'aime bien ça. Déjà, on entend dire que Sarkozy devrait démissionner. Il ne faut pas rêver, il ne le fera pas. A moins qu'on l'aide un peu. Pour certains ministres, ça sent le roussi. Il est plus que probable que Darcos ne sera plus au gouvernement sous peu. Il faut dire qu'il a pris sa raclée, en Aquitaine. Une belle rouste. Ça fait du bien. Je le trouve très antipathique, ce monsieur là.
Un autre qui est très désagréable, c'est Besson. Besson, il était invité de France Inter, ce matin. Avant que l'on lui donne la parole, il y a Stéphane Guillon qui n'y est pas allé de main-morte. Il faut dire que ça fait du bien de dire du mal de Besson. Là, ce matin, donc, Guillon s'est moqué du physique du bonhomme et aussi il a dit qu'il était une taupe infiltrée du FN. Ben ça n'a pas plus au monsieur Besson qui s'est beaucoup plaint. Du coup, le PDG de Radio France, Jean-Luc Hees, a présenté des excuses au Besson.
Sinon, j'ai appris aujourd'hui que j'allais partir mercredi pour un petit voyage à Marseille et dans la Drôme. A Marseille, on va, un collègue et moi, chercher une machine, une nouvelle presse numérique. Dans la Drôme, on va faire un déménagement. Normalement, nous rentrerons vendredi. Il est donc possible qu'il y ait une petite panne de blog les jours qui viennent.

chat train

dimanche 21 mars 2010

Dessin du dimanche

Avant d'aller voter à gauche, j'ai fait un petit dessin. Allez voter (à gauche).

petit camion rouge

samedi 20 mars 2010

Mécaniquons un peu

La Bavaroise roule de nouveau !

Ce matin, je me lève et il juste un peu après 6 heures. C'est tôt pour un samedi matin. Je me prépare du café que je bois dans la foulée. D'abord un bol et puis un autre et encore un autre. C'est un matin agréable, finalement. Déjà, je me suis levé. C'est signe que je ne suis pas mort dans la nuit. Ensuite, avec les trois bols de café, je ne pourrai pas dire que je manque de bol. Ceci dit, j'ai utilisé le même bol les trois fois. Non pas que je n'en ai qu'un, hein !
J'ai bu mon café et je décide de me pencher sur la personnalisation d'un site Internet que j'ai mis en place et dont le graphisme ne me plaît plus. Je perds sans doute plus d'une heure à ceci et puis j'abandonne. Je prends la voiture et je vais chercher du pain. On est samedi et moi, j'achète mon pain le samedi. Une petite boule de pain pour une semaine. J'en ai presque trop.
Je rentre chez moi et j'essaie de dessiner. J'ai quelques dessins à faire. Je fais quelques croquis qui ne me satisfont pas. J'insiste, ça ne vient pas, rien à faire. Je retourne sur l'ordinateur et j'essaie de faire un truc avec Illustrator. Je n'arrive pas à obtenir ce que j'aimerais, j'abandonne. Je vais faire la vaisselle et j'écris deux lettres qui ne partiront que lundi. Je ne me suis pas aperçu qu'il est déjà plus de midi.

Il ne pleut pas mais le ciel est un peu menaçant. Il faut que j'installe le nouvel alternateur que j'ai acheté pour la BMW. Je vais chercher mes outils, je lève le capot et je commence à opérer. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, j'ai les mains noires, grasses, sales, griffées. C'est le côté emmerdant de la mécanique.

alternateur BMW 525 ix Touring

Déjà, l'alternateur refuse de prendre position là où il devrait aller. Ça commence bien. Je prends un pied à coulisse et je mesure l'écart entre les deux fourches du support bas sur le bloc-moteur. Je rapporte la mesure dans l'entre-axe de l'alternateur, il manque indubitablement deux millimètres. J'observe bien l'alternateur et comprends qu'il y a un réglage sur lequel on peut jouer. Je dessers un boulon, je mesure, c'est pire. D'accord. C'est donc un pas à gauche. Il faut donc tourner dans l'autre sens. Je tourne, je tourne, je mesure, je tourne encore, je mesure de nouveau. Au bout d'un moment, je considère que la plaisanterie n'a que trop duré. Je considère que ça ira comme ça. Je prends l'alternateur et je le mets en place. J'attrape le boulon et je commence à le visser. Bien. On avance.
Je fais passer la courroie sur les poulies en faisant bien attention qu'elle se positionne bien. Tout va bien. Maintenant, il faut qu'elle passe autour de la poulie de l'alternateur. C'est pas gagné.
Chez BMW, ils ont bien fait les choses. Ils ont conçu un système de tension automatique de courroie. C'est très bien, c'est ingénieux mais normalement, il faudrait utiliser un outil spécial. Et moi, cet outil, je ne l'ai pas. Bon. En s'écorchant bien les mains et en pestant tant et plus, on arrive à le faire aussi. L'alternateur est à sa place, les axes de fixation sont en place, la courroie est en place, il n'y a plus qu'à serrer. C'est qu'il n'y a pas beaucoup de place pour mettre à la fois les outils et les mains, sous ce capot ! Je sue pas mal mais j'y arrive. L'alternateur est à sa place et il est fixé. Bien. Maintenant, connecter les fils ! Youpi !

alternateur BMW 525 ix Touring

Ils sont où, les écrous ? Hein ? ils sont où les deux écrous ? Ils ne sont pas là ? Ah ben non, ils ne sont pas là. C'est ballot, ça. Je crois bien que, pour être sûr de ne pas les perdre, je les avais revissés sur l'ancien alternateur. C'est vraiment pas de chance, hein ? Vous trouvez pas, vous ?
Bon. Surtout, ne pas s'énerver. Je ne vais pas faire des histoires pour deux malheureux petits écrous de rien du tout. Je fouille dans ma caisse à outils et je trouve quelques écrous qui pourraient sans doute faire l'affaire. D'abord un écrou un peu gros pour le gros câble. J'essaie, ça marche. Super ! Ensuite, un écrou plus petit pour le petit câble, celui de l'excitation. Il irait bien ce petit écrou, me dis-je en me saisissant d'un écrou sympathique. Pas de doute, il ira.
Ah ben non, tiens ? Il ne va pas du tout, ce petit écrou ravissant. Mais alors pas du tout. Il est rentré, ça c'est sûr, mais il est trop gros. Du coup, il est même rentré tout seul. Mais ça va pas, il faut le retirer et en mettre un autre. Sauf qu'il ne veut pas sortir. Il refuse de sortir. J'ai les doigts trop gros, je ne peux pas l'attraper. Diable ! Je vais chercher une fine paire de pinces brucelles et j'essaie de l'extraire. Rien à faire.

On respire un grand coup, on se roule une cigarette et on réfléchit un instant. Il faut se faire une raison, il n'y a plus qu'à déposer de nouveau l'alternateur pour récupérer cet écrou. On reprend les outils et on dévisse. Faire et défaire, c'est toujours travailler, disait mon grand-père.
Entre temps, un copain est arrivé pour me prêter main-forte. Mon grand-frère ne tarde pas à arriver lui aussi et à trois, nous parvenons à remettre tout en ordre. Cette fois-ci, je branche les câbles avant de fixer l'alternateur sur ses supports. C'est plus sûr. En bataillant pas mal, on arrive à remettre l'alternateur en place. Je serre les axes, je vérifie que tout va bien et je vais rebrancher la batterie.
Je démarre la BMW et je vérifie que l'alternateur charge bien avec un voltmètre. C'est parfait, tout fonctionne bien. Il n'y a plus qu'à ranger les outils, remonter la banquette de la voiture et aller se laver les mains.
Mon frangin est parti faire des courses. On boit une bière avec mon copain et puis c'est l'heure de penser à se faire à manger.
J'ai un morceau de citrouille. Je décide de me faire une soupe à la citrouille. Parce qu'il me reste aussi de la pâte à crêpes, je me fais quatre bonnes crêpes au sucre pour dessert. Ce soir, je considère que j'ai bien mérité de me reposer un peu.

vendredi 19 mars 2010

Sale temps pour les morues

Alors voilà que l'on pourra encore pêcher du thon rouge. Les Japonais le voulait et les autres n'ont pas été très virulents pour faire appliquer une interdiction voulue par ceux qui prédisent l'extinction prochaine de la population de ces poissons.

Que l'on ne se méprenne pas. Si je suis plutôt favorable à l'interdiction de la pêche au thon rouge, c'est bien que je n'aime pas trop le thon rouge.

Monaco voulait interdire le commerce du thon rouge au motif qu'à l'avoir trop pêché, il se fait rare et pourrait bien disparaître des océans. La Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées d'extinction (CITES) qui était saisi du dossier du thon rouge (et aussi de l'ours blanc) n'a pas suivi les écologistes, les scientifiques et la principauté de Monaco. Le Japon aurait fait tout ce qui est dans ses moyens pour que le commerce de Thunnus Thynnus perdure coûte que coûte et quoi qu'il advienne. Il faut dire que le thon rouge (le plus gros de tous les thons) est très apprécié dans l'archipel où l'on peut payer plusieurs dizaines de milliers de dollars américains pour un spécimen de plus de 200 kg.

thon rouge

jeudi 18 mars 2010

Fatigué

Ce matin, lorsque je me suis réveillé, je me suis dit que je méritais bien d'aller me recoucher.

Bien. Mon frangin m'a trouvé une cartouche d'encre et j'ai pu numériser mon dessin d'hier. Je suis tout de même un peu en colère après M. Canon qui m'a fait ce qui me semble être un tour pendable. Je ne suis pas contre le fait qu'il faille acheter des cartouches d'encre (d'origine) pour pouvoir imprimer ; je suis un peu plus perplexe quant au fait qu'il faille acheter une cartouche d'encre pour numériser. Imaginons que l'on soit conduit à devoir acheter de nouveaux balais d'essuie-glaces pour notre automobile afin qu'elle daigne démarrer. L'incident est clos, ce n'est pas très grave, juste bête.

souris

Aujourd'hui, il a fait moins beau qu'hier. Je suis resté à la maison et j'ai mis de l'ordre dans mes papiers. J'ai fait quelques courriers en retard. Je n'ai pas beaucoup dessiné et je ne pense pas trop que je vais m'y mettre maintenant.
Je me sens fatigué, en ce moment. J'ai du mal à me motiver pour faire quoi que ce soit. Ce qui est un peu ennuyeux, c'est bien que j'ai l'impression que ça dure comme ça depuis déjà pas mal de temps. Ça m'agace un peu.

mercredi 17 mars 2010

Mais qu'est-ce donc que c'est donc ?

Aujourd'hui, j'ai fait un dessin. J'aurais voulu vous le montrer mais voilà que mon imprimante-numériseur-copieur de marque Canon refuse de numériser quoi que ce soit au motif qu'une cartouche d'encre est vide. Je n'apprécie pas.

Lorsque j'ai choisi d'acheter cette imprimante Canon, c'était pour avoir une imprimante. Il y avait ce modèle d'imprimante, à peine plus cher qu'une simple imprimante, qui faisait aussi numériseur. Je me disais que, finalement, ce serait peut-être bien pratique d'avoir un numériseur USB plutôt que mon ancien qui se connecte en SCSI.
Globalement, j'ai plutôt été satisfait de cet appareil jusque là. J'ai un peu imprimé et j'ai numérisé pas mal de dessins. Et voilà que tout à l'heure je veux numériser mon dernier dessin et que là, l'imprimante me raconte que l'on ne peut pas faire cela s'il n'y a pas une nouvelle cartouche d'encre installée au plus vite. Je crois d'abord à une blague, je consulte le manuel d'utilisation et rien à faire, elle refuse. Faudra que M. Canon m'explique la liaison entre la partie imprimante et la partie numériseur. J'ai du mal à comprendre.

Aujourd'hui, c'est la saint Patrick. Ça n'a aucune importance sauf que ça donne envie de boire de la Guinness. Je n'ai pas de Guinness et je n'ai pas l'intention de filer à Périgueux pour en boire une ou deux. Tant pis.

Aujourd'hui, je suis allé chercher des pièces pour réparer le Range Rover. J'ai ramené une aile (pas très belle), un pare-choc (pas complet) et une joue d'aile (la partie la plus importante). J'en ai tout de même eu pour 300 euros. Maintenant, il va falloir remonter ce Range Rover. Il va falloir que je trouve un bloc clignotant-feu de position mais ça, se sera lorsque la carrosserie sera réparée.

Hier, je suis allé chercher un alternateur en échange-standard pour la BMW. Un peu plus de deux cents euros. Il va falloir que je le monte, maintenant. J'espère que je ne vais pas trop m'embêter. S'il fait aussi beau demain qu'il a fait beau aujourd'hui, je pense que je pourrai m'atteler à la tâche.

Et puis, puisque je ne peux pas vous montrer le dernier dessin, je vous propose un jeu. Je vous montre une photo et vous devez me dire ce que c'est avec une certaine exactitude. Ça vous va ? Allez, place au jeu !

moteur

mardi 16 mars 2010

Peu

Là, maintenant, dans peu de temps, je vais manger. Ensuite, j'irai déposer mon petit sac d'ordures au bord de la route et je rentrerai pour aller me glisser dans mon lit et bouquiner.
Aujourd'hui, il a fait beau. Ça fait du bien de sentir que le printemps arrive. Je n'ai rien d'autre à raconter.

lundi 15 mars 2010

Déculottée et expulsions

Deux informations ont retenu mon attention dans l'actualité récente. D'abord, la déculottée de la droite au premier tour des élections régionales ; la reprise des expulsions après la trêve hivernale ensuite.

C'est une bonne chose. La droite, l'ignoble droite a pris sa raclée. Je suis content de cela. Hier, je suis allé voter dans ce seul but. Je n'ai pas été le seul à être allé voter avec cette idée en tête. Idée bien puérile mais idée tout de même. Plus de la moitié des inscrits sur les listes électorales ne se s'est même pas creusé la tête pour une idée aussi bête que celle-ci.
Je ne me fais pas d'illusions. Cette élection ne va rien changer à la politique menée actuellement. On ne va pas connaître un grand virage à gauche dans l'immédiat. Et puis, il faut bien l'avouer, je ne crois pas beaucoup à la volonté de la gauche de changer grand chose à tout ça.
Depuis ce matin, les personnes qui ne paient pas leur loyer peuvent de nouveau être expulsées du logement qu'elles occupent. Je ne vais pas rentrer ici dans le débat de savoir si le droit de l'occupant d'un logement est plus ou moins légitime que celui du propriétaire du-dit logement qui veut que son bien lui rapporte quelques picaillons. Ce n'est pas le sujet. Le sujet, c'est qu'il y a des personnes qui sont dans une situation où elles ne peuvent plus trouver à se loger dignement. Et on dira tout ce que l'on voudra, c'est là l'un des sujets dont devrait s'emparer la gauche en trouvant des solutions. Virer des gens des logements n'est pas une solution. En aucun cas. Pas pour les deux parties, du moins.

dimanche 14 mars 2010

Noyer le poisson

punk et piranha

samedi 13 mars 2010

On the road again

moto

vendredi 12 mars 2010

Dimanche, on vote

Dimanche, c'est le premier tour des élections régionales. On dit la gauche bien partie pour foutre une grosse pâtée à la droite. Moi, j'aimerais bien que toutes les régions soient remportées par la gauche... Rien que pour faire chier les gens de droite. Aujourd'hui, j'ai ouvert l'enveloppe reçue pour ces élections. J'ai tout parcouru et lu certaines pages.

J'ouvre enfin l'enveloppe. J'enlève toutes les feuilles qui sont dans l'enveloppe. Je retourne le paquet et je commence à lire.

Europe Écologie. Bien. Sur la photo, on voit Eva Joly, José Bové, Cécile Duflot et Daniel Cohn-Bendit. Une autre photo avec Noël Mamère et 9 raisons de voter Europe Ecologie. Neuf raisons, oui : créer 50000 emplois grâce aux contrats de conversion écologique ; en finir avec la pénurie de logements et la précarité énergétique ; développer une agriculture biologique de proximité ; garantir une formation adaptée aux personnes et aux territoires ; améliorer nos transports au quotidien avec un plan rail ambitieux pour des TER plus fréquents ; lancer un plan santé environnement ; soutenir la création artistique ; valoriser la diversité linguistique par un plan de développement de l'Occitan ; préserver le patrimoine naturel Aquitain.

NPA. Nouveau Parti Anticapitaliste. Pas de photo. Impression en noir et blanc, un logo, un slogan : "Tout changer, rien lâcher !". On apprend que la liste est soutenue par Olivier Besancenot et est conduite par Philippe Poutou. Suit la liste des candidats, département par département.

Forces Aquitaine. Jean Lassalle. Papier glacé et impression en quadrichromie. Une photo de Jean Lassalle sur fond de ville. Laquelle ? Possible que ce soit au bord de l'eau, je crois voir un bateau. Sur la gauche, juste au-dessus de l'épaule de Jean Lassalle, un clocher. On nous dit qu'il est député à l'Assemblée Nationale, maire et conseiller général, président de l'association des populations de montagne du monde, marié et père de quatre enfants et qu'il a 54 ans. Un texte dans lequel le candidat nous dit qu'il parcourt "jour après jour nos département, nos villes, nos villages, nos banlieues". Il rencontre des chefs d'entreprise, des salariés, des agriculteurs, des élus locaux, des responsables associatifs mais aussi des jeunes et des "aînés". Il faut tourner la feuille pour prendre connaissance des autres candidats de la liste et des propositions. Au premier rang de ces propositions et mesures, l'emploi. Il y a aussi les objectifs prioritaires et là ce sont les routes qui sont en première position suivies du train et des aéroports. Les transports ont la part belle.

Tiens. Je ne comprends pas bien... Une autre feuille du NPA. Cette fois-ci, c'est en couleurs. Le logo du NPA en rouge, une photo de Philippe Poutou sur fond de manifestation. "Tout changer, rien lâcher !". On s'adresse à ceux qui n'aiment ni Sarkozy ni le PS. Rien contre les autres.

Alliance Ecologiste Indépendante. Liste conduite par Michel Chrétien. Impression sur papier recyclé en vert. La liste des candidats et pas grand chose de plus.

Je crois comprendre. Peut-être y a-t-il les bulletins de vote et les tracts. Je continue ma lecture.

Lutte Ouvrière. Une photo de Nelly Malaty qui conduit la liste pour l'Aquitaine. Elle est opératrice en électronique. Du texte et puis, tout de même, le si attendu "Travailleuses, travailleurs" qui est la marque de fabrique. On lit que la liste est soutenue par Arlette Laguillier.

D'accord, je comprends. Maintenant, c'est le bulletin de vote de Europe Ecologie. Impression en vert sur un papier de piètre qualité. Il n'est pas spécifié si ce papier est recyclé ou non.

Alliance Ecologiste Indépendante. Une infographie représentant notre planète. Mers bleues, terres vertes. Une photo des principaux candidats proches les uns des autres, se tenant par le bras ou une main posée sur une épaule. Ils se revendiquent "écologistes de cœur, indépendants par nature". Quoi qu'il en soit, l'impression est en quadrichromie sur papier recyclé.

Front de gauche. Une photo de Gérard Boulanger, lunettes sans monture et sourire carnassier. "Un vote utile face à la crise sociale, écologique et démocratique". "L'union fait l'espoir". C'est écrit à la main juste au dessus du paraphe de Gérard Boulanger. Cinq priorités pour garantir en Aquitaine l'égalité des droits et la solidarité des territoires : réorientation des politiques économiques ; création d'un comité régional de la planification écologique ; moratoire sur le projet de la LGV ; renforcement de l'accès à la qualification de tous les jeunes Aquitains ; évaluation des politiques publiques régionales. Bon, bon, bon...

Parti Socialiste, Mouvement Républicain et Citoyen, Parti Radical de Gauche. Bulletin de vote. Photo de Alain Rousset, impression de mauvaise qualité en rose rougeâtre. Liste des candidats.

UMP. Le bulletin de vote de l'UMP est imprimé en bleu sur un papier "100% PEFC issu des forêts gérées durablement". Xavier Darcos en tête de liste et puis la liste des autres prétendants.

Front National. Un dessin humoristique représentant une tête prise dans un étau dont les mors représentent d'une part l'état et l'UMP et d'autre part la région, le PS, le PC et les Verts. "Quand on subit ça, on ne s'abstient pas... On vote Front National !". "Râler c'est bien... Voter, c'est mieux". Photo de Jean-Marie Le Pen et de Jacques Colombier, la tête de liste. Logo du FN.

Bulletin de vote de la liste Forces Aquitaine de Jean Lassalle. Noir et blanc, recherche graphique, liste des candidats au verso.

Le tract de l'UMP. Photo de Xavier Darcos tout sourire avec les autres candidats principaux dans des sortes de bulles. Bizarre. Il y a aussi une sorte de logo étrange avec des couleurs et un lien Internet sur lequel on doit pouvoir cliquer. Il y a une petite flèche de pointeur de souris à côté. Impression en quadrichromie sur papier 100% PEFC. Quelques engagements déclinés département par département.

FN. Bulletin de vote. Impression en bleu roi. Liste des candidats et une mention : "Ne pas rayer ni raturer sous peine de nullité".

Le bulletin de vote du Front de Gauche. En bas de la feuille, sous la liste des candidats, le logo de chacun des partis du Front de Gauche et un énigmatique logo peu lisible de la faucille et du marteau.

Tract de Alain Rousset, Parti Socialiste. Impression en quadrichromie sur papier recyclé. 10 raisons de voter Alain Rousset et son équipe. Plein emploi, aider les entreprises à créer des emplois, faire le choix d'une croissance verte, aider les agriculteurs et promouvoir le bio, donner un avenir à la jeunesse, des transports pour tous, préserver les espaces naturels et l'or vert de la forêt, défendre les services publics sur tous les territoires, être fier de l'Aquitaine et continuer à bien gérer la région. Deux phrases en une langue à moi inconnue : "Elkarrekin, Akitania aurrera doa !" et "Amassa, l'Aquitània que gausa !".

Voilà, c'est tout. Du coup, c'est facile de savoir pour qui voter, pour moi. Je ne voterai ni pour un parti de droite ni pour un parti écologiste, c'est sûr. Je pense que je vais choisir la voie de la continuité et voter PS. Enfin ça n'a pas beaucoup d'importance. Juste, il faut voter et foutre une bonne claque aux malfaisants au pouvoir en ce moment.

jeudi 11 mars 2010

Marre du froid

J'ai passé une bonne partie de la journée assis devant l'écran du Macintosh pour faire une plaquette publicitaire. A rester ainsi sans bouger, j'ai laissé le froid m'envahir.

Les meilleures choses ont une fin. On l'a eu, notre hiver. Un vrai bon hiver, froid, neigeux. Bien sous tous rapports. Impeccable. Maintenant, c'est bon, faut penser à passer au printemps.
Le problème, c'est que ce n'est pas très pratique de taper correctement sur un clavier d'ordinateur avec des moufles. J'ai essayé, ce n'est pas terrible, vous pouvez me croire. On y arrive mais ce n'est pas très précis. De même, ce n'est pas non plus l'idéal pour dessiner. J'ai aussi essayé.
Pour tout vous dire, je ne rêve que de manger quelque chose de chaud et de filer me mettre au fond de mon lit. J'en ai marre d'avoir froid, de grelotter, de chercher à me réchauffer en buvant du café et de ne rien faire de ce que je voudrais faire. Ce matin, je m'étais dit que j'allais faire quelques dessins. Lorsque j'ai senti que mes doigts gelaient sur place, j'ai eu l'idée de me mettre à faire cette plaquette publicitaire. J'ai peiné pour la faire, un peu comme si le cerveau souffrait lui aussi du froid.
Et puis voilà que j'entends que l'on annonce de la neige sur le Périgord pour samedi. Flûte !

mercredi 10 mars 2010

La main de Vulcain

Hier soir, un copain est passé me voir. Il est resté manger et puisqu'il était là et las, il est aussi resté dormir, par terre.

La passion de Thierry, c'est le métal. D'aussi loin que je le connaisse (pas loin d'une quinzaine d'années), il a toujours aimé la ferraille. Son truc, à lui, c'est de prendre son pied avec la rouille. Il est sculpteur, assembleur, poète des décharges et des casses automobiles. Il voit un soc de charrue rongé par l'oxydation, un réservoir de moto des années 50 pourri par la gangrène et deux ressorts à boudin, il vous sort une bestiole de son imaginaire. C'est ça, le talent.
Thierry, c'est pas un intello de l'art. C'est du moins ce qu'il dit. Il a l'attitude rock n' roll mais la tête sur les épaules. Jusqu'à récemment, il travaillait dans le domaine des télécommunications. Il montait des réseaux filaires de grande importance, des réseaux militaires ou civils. Il a été licencié et il a décidé de faire une formation. Puisqu'il a un attrait particulier pour le fer et le feu, il a cherché un ferronnier d'art apte à lui apprendre le métier. Il va passer un CAP en deux mois et demi. Je le sens capable de le faire.
Hier, lorsqu'il est arrivé les bras chargés de bières, il a été fier de me montrer ses mains de travailleur et particulièrement une ampoule gagnée à la sueur de son front, signe que le métier entre, selon lui. On a parlé de marteaux et d'enclumes, de forge et de soudure. Je me suis senti un peu con avec mes délicats pinceaux de poils de martre et mon inoffensive encre de chine.

main de travailleur

Son idée actuelle est de tenter de s'installer comme ferronnier d'art dans le Lot, là où il vit avec sa petite famille depuis une petite dizaine d'années. Dans un premier temps, il souhaite s'installer comme auto-entrepreneur en complément d'un emploi salarié qu'il lui reste à trouver. Pour ma part, je le pousse à continuer ses sculptures. A mon sens, elles valent le coup. Je n'ai pas beaucoup de photos de ses pièces, je vous en présente une.

pingouin

Si jamais vous êtes intéressé par ses sculptures, vous me le dites par courrier électronique et je vous mets en relation avec Thierry.

lundi 8 mars 2010

Si seulement j'étais moins bordélique

J'ai dû l'égarer quelque part à un moment donné. Je ne sais ni où ni quand. Pas avec précision, disons. Ce qui est sûr, c'est qu'il y a bien un moment où je l'avais.

Je vous entends déjà ricaner bêtement. Ça ne sert à rien de me dire que c'est bien fait pour moi et que je n'avais qu'à bien le ranger à sa place après m'en être servi et qu'ainsi, je l'aurais aisément retrouvé. Ça ne sert à rien du tout. Je le sais bien que si je ne l'avais pas perdu je n'aurais pas à le rechercher. Faut pas me prendre pour plus bête que je le suis.
La dernière fois que je l'ai vu, comme par hasard, c'est aussi la dernière fois que je l'ai utilisé. Je ne sais juste plus où je l'ai utilisé pour la dernière fois. Mercredi, lorsque j'ai voulu l'utiliser de nouveau, je ne l'ai pas trouvé chez moi. Je me suis alors dit que j'avais dû l'oublier au boulot. Ce matin, je l'ai donc cherché au boulot. Vous allez me croire si vous le voulez : je ne l'ai pas trouvé au boulot non plus. C'est sans doute qu'il est chez moi. Je ne vois plus que cette possibilité.
Le gros souci, c'est que si je commence à devoir chercher ce truc chez moi, il va me falloir compter sur un maximum de chance pour le trouver. C'est qu'il y a un bazar assez conséquent, dans ma maison. Un bazar passablement énorme. Faut dire les choses comme elles sont, c'est carrément le gros bordel.

dessin

dimanche 7 mars 2010

La Peste, elle a un truc à faire

Ce matin, je me suis réveillé avec un mal de crâne désagréable. Je crois que je me suis enrhumé.

Si j'étais médecin, ce ne serait pas compliqué. Il y aurait les rhumes, bénins, qui se soignent avec du café, de l'aspirine et du miel et le reste qui est très grave et qui se soigne avec de l'aspirine (deux comprimés), du café (beaucoup) et du rhum (ou du whisky).
Ce matin, je me suis levé "pas en forme". J'ai d'abord cru que c'était à cause de ce que j'ai mangé hier soir.
Hier soir, j'ai mangé "japonais". J'ai mangé des maki à l'anguille fumée trempés dans une sorte de sauce soja. Ce n'est pas mauvais et je ne pense pas que cela ait pu me rendre malade. Par contre, il a aussi fallu boire du saké. Là, c'est pas fait pour mes papilles, c'est sûr. Je pense qu'il est possible que ce soit le saké qui m'ait rendu malade.
Mais enfin bon, j'ai pris un cachet d'aspirine et je pense que je vais me remettre de tout cela.
Aujourd'hui, j'ai commencé à travailler à un autre projet que j'ai. Je ne suis pas totalement satisfait de ce que j'ai pu faire mais tout de même, il y a de l'idée à garder. Bref, voilà, c'est tout.
Bon. Sinon, j'ai aussi fait une Peste pour me dégourdir le crayon. Je vous la mets.

peste wc

vendredi 5 mars 2010

Vacherie ultime

Aujourd'hui, j'ai terminé la série de dessins que l'on m'a commandés. Du coup, je ne sais pas s'il faut écrire "commandée" en parlant de la série ou bien "commandés" en parlant des dessins. Je ne doute pas un instant que quelque fin linguiste saura me donner la réponse à cette question.

Je viens de numériser la dernière vache. Elle est déjà partie chez la coloriste. Voilà une bonne chose de faite. Je vais pouvoir passer à autre chose. J'ai quelques boulots en retard.
Nous sommes vendredi soir, je me prépare à manger et j'ai trouvé un film à regarder pour la soirée. J'ai retrouvé un DVD que je ne me souvenais pas d'avoir et je vais le mettre dans le lecteur du Mac pour ce soir. C'est "Docteur Folamour" (Dr Stangelove). Je pense que je vais passer une bonne soirée. Ce film, je pense que l'on peut le voir et le revoir sans s'en lasser.
Il semblerait que la promesse de printemps des jours derniers ait été une fausse alerte, une fausse bonne nouvelle. Les températures sont reparties à la baisse. Je le sens bien, chez moi. Ce n'est pas bien grave. Ce soir, je vais me glisser sous ma couette et me laisser porter par le génie de Kubrick et de Sellers.
Je vous fais voir le dernier dessin ? Oui ? Bon, d'accord.

vache rigolote

jeudi 4 mars 2010

Ah putain, ce que c'est bon !

Ah ! Nom de dieu ! Qu'est-ce que ça fait du bien de se remplir le bidon après une journée fructueuse passée penché sur sa table à dessiner. Aujourd'hui, bordel de merde, j'ai fait trois putains de bon dessins.

Trois dessins. Oui messieurs dames, pas un de moins. Trois. Dessinés, crayonnés et encrés. Numérisés, en plus. Et encore mieux : envoyés de surcroît. Ouais, je suis pas mécontent de moi, sur ce coup. Putain de saloperie de vache. Elle va m'avoir jusqu'à la corde. Je la sens qu'elle me suce la cervelle jusqu'à la moëlle, la salope. Bordel de merde. Merde.
Trois dessins. Vous vous rendez pas compte, vous autres que vous êtes même pas foutus d'en faire un seul. Faut pas croire que c'est si facile. Faut sentir l'art vous dégouliner des doigts. De l'art qui a la couleur de l'encre de chine que ça tache pire que tout. Parole, ce matin, j'étais même pas sûr d'en faire un, de dessin. Et voilà que j'en ai fait trois. J'ai débuté à neuf heures du matin, j'ai terminé vers dix-neuf heures. Sans prendre de pause déjeuner. Je suis pas du genre à. Juste que je me suis bu quelques litres de caoua. Vous dire que ça a été facile, ça serait vous mentir. Ni plus ni moins. Non, ça n'a pas été facile. Plusieurs fois, j'ai dû gommer et recommencer. Vous pouvez pas vous imaginer, philistins que vous êtes.
J'ai fait mes trois dessins et puis une fois qu'ils étaient bien terminés, je suis allé les numériser sur l'ordinateur. Je les ai un peu nettoyés avec Photoshop© et je les ai enregistrés. Et puis, je les ai envoyés à la coloriste qui en fera ce qu'il faudra qu'elle en fasse. Je n'allais pas en faire des confitures. Elle commence à me sortir par les trous de nez, cette vache. Non ! Confondez pas, je parle pas de la coloriste. Juste de ce personnage de vache que je traîne derrière moi comme un boulet. Quel boulet, quel boulot. Nom de dieu de bordel de merde.

Alors oui, j'ai eu faim et je me suis fait à manger. J'ai regardé ce que j'avais dans le frigo. Rien de bien tentant. De la crème plus très fraîche depuis le temps. Et puis aussi des lardons fumés et puis du fromage rital qu'on met sur les nouilles. Comme j'avais des nouilles, j'en ai fait cuire et j'ai fait de même pour les lardons. Et puis j'ai foutu de la crème plus très fraîche sur les nouilles cuites et puis les lardons cuits et puis le fromage. Et j'ai tout foutu dans une assiette bien creuse et j'ai tout bouffé à m'en faire éclater la panse. Putain, ce que c'est bon de se remplir le bide. On pense plus à rien pendant qu'on bouffe comme un porc. Plus rien à foutre des malheurs des autres. Rien que l'instinct de survie direct branché au ciboulot. Le bonheur.
Maintenant que je suis rempli et que je suis en train de constituer ce que je virerai dans la porcelaine demain matin, je me demande ce que je vais faire de ma soirée. Pas envie de lire, pas envie de faire dans l'intellectuel. Je vais regarder un film très bête et puis je dormirai. Que ça vous plaise ou non, je vais faire comme ça.

vache rigolote

mercredi 3 mars 2010

Tous derrière et lui devant

Il n'y avait jamais de beau temps dans ce pauvre paysage. Il n'y avait jamais de printemps, ni derrière ni devant.

Ça n'a pas grand rapport avec le dessin et j'affirme que je n'y ai pas du tout pensé en le faisant. Et puis, là, ce soir, alors qu'il pleut comme vache qui pisse et que j'ai dessiné et encré deux dessins bovins, je pense à Paul Fort et à Georges Brassens.

cheval

mardi 2 mars 2010

Ouarf !

En ce moment, je travaille sur des dessins d'animaux.

J'ai rencontré un petit problème, au boulot, aujourd'hui. J'ai fait quelques dessins au crayon, avec les crayons que j'ai trouvé et sur le papier que j'ai trouvé. Pour le papier, j'ai été chanceux, j'ai trouvé du Canson comme j'aime. Alors j'ai fait quelques dessins et puis je me suis dit que j'allais pouvoir en encrer quelques uns. Sauf que là, bah j'ai pas été foutu de trouver de l'encre de chine potable et, pire encore, un pinceau en bon état de marche. Alors, j'ai foiré un premier encrage et j'ai changé de pinceau pour un moins pire en apparence. J'ai presque un peu réussi un deuxième encrage et j'ai encore changé de pinceau. Cette fois-ci, l'encrage était presque réussi. Ce n'est pas très grave parce que, finalement, tout cela représente juste quelques essais, quelques exercices. Pour commencer, je vous montre un dessin juste crayonné. Je n'ai pas osé trop le rater.

chien

lundi 1 mars 2010

Le retour de moi sur le blog

Après quelques jours d'absence, me revoilà. J'ai un peu hésité à reprendre ce blog. Je crois que je suis un peu lassé par l'exercice du billet quotidien. Quoi qu'il en soit, me revoilà.

Et fatalement, il arrive ce moment que l'on craint. On ouvre la porte du réfrigérateur avec l'espoir imbécile d'y trouver quelque chose de mangeable et on la referme avec la mine triste. Parce que l'on est pas bien riche, parce que l'on a pas pris le temps de faire des courses, on n'a rien de bien affriolant à se préparer à manger et on se demande si on n'irait pas se coucher illico. On se ressaisit et on prend sur soi pour ne pas regarder la date de ponte des œufs qui sont encore là. Comme on a du pain, on se dit que l'on va manger du pain et comme les œufs ne sentent pas trop mauvais, on se dit que l'on va se les faire cuire.
On ne se fait pas un repas de fête et on mange sans faste. On mange. Un peu pour continuer à survivre, un peu par habitude. On sent que l'on pourrait aussi sauter ce repas que l'on avale sans appétit et sans réel plaisir. Mais on mange et ça n'est déjà pas donné à tous. Alors, oui, on se dit que l'on a bien de la chance malgré tout.
Hier, je suis allé voir Ωcéans, le film de Jacques Perrin. Au moins, ce film est parvenu à me conforter dans mon idée que j'avais de la mer, des océans, des trucs qui vivent dans la mer. Je n'aimais pas la mer, je la déteste maintenant tout à fait. Ce qui y vit est souvent fort laid, c'est très humide et c'est sale. L'intérêt du film, outre celui de me conforter dans mon idée, est de montrer malgré tout quelques belles images bien mièvres et qui font presque couler une larme à la commissure de l'œil. On y va bien un peu de son couplet écologiste mais sans trop en rajouter. Le film est bien fait, la photographie est jolie et je ne peux pas vous empêcher d'avoir envie de le voir. J'y ai bien trouvé un peu de plaisir, après tout.
Aujourd'hui, on m'a demandé de faire des dessins. Quatre dessins d'animaux rigolos. Un chien, un cheval, un mouton et une vache. J'en ai fait deux et demi dont une autruche. On ne m'a pas demandé de dessiné d'autruche, c'est vrai. Cela faisait longtemps que l'on ne m'avait pas demandé de faire des dessins au boulot. Ça m'a bien fait passer le temps et ce n'est pas si mal.
Ce soir, je vais aller me coucher plutôt tôt. C'est bien la seule chose que je puisse faire d'intelligent. Vous m'objecterez que je pourrais aussi faire la vaisselle ou faire du ménage. Et il est vrai que ma maison est dans un état de saleté assez rarement connu. C'en arrive presque à me déranger moi-même ! Je crois qu'il faudra que je me décide à nettoyer ce qui est vraiment sale mais là, je ne sais pas par où commencer. Mais pour l'heure, l'urgence n'est pas là. Il me faut aller préparer le café pour demain et aller me coucher. Je vous souhaite une douce et agréable nuit.

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