Ah ! Si je n'étais pas si sot !

A la base de tout, il faut un bout d'idée. Il n'y en a pas eu.

J'aurais pu faire une moto idiote. J'ai résisté à la facilité et du coup, rien n'est arrivé qui mérite de paraître sur le blog. Et pourtant, les plus fidèles le savent bien, je ne suis pas très regardant pour ce qui concerne le mérite.
Aujourd'hui, j'ai un peu réfléchi à la politique menée par notre gouvernement et par ce que l'on en dit à la radio. J'ai gardé en tête quelques propos de Jacques Attali qui disait une fois de plus que pour sortir de la "crise", il fallait forcer l'offre. Selon lui, s'il y a plus d'offre, ce sera suivi par plus de consommation. Je fais simple. Bon. Je n'ai pas le niveau de M. Attali et, en raison de cette défaillance intellectuelle, je peux me permettre de le dire au risque de paraître particulièrement sot : c'est de la connerie.
Si l'on en croit Attali mais aussi Macron, le consommateur que nous sommes tous se retrouve souvent le bec dans l'eau lorsqu'il lui prend une irrépressible envie d'acheter et qu'il se retrouve nez à nez avec un commerce aux portes closes. C'est pour cela qu'il souhaite que l'on assouplisse les règles d'ouverture des commerces le dimanche. Bien.
Je me dis, mais je suis sot, que le problème pour plein de personnes, ce n'est pas de pouvoir acheter le dimanche. Pour plein de personnes, c'est qu'elles ne peuvent déjà plus rien acheter à partir de la deuxième moitié du mois. Et ces personnes, je me dis que l'on peut bien leur balancer plein d'offre, peut-être que ça les fera baver d'envie, ça ne leur permettra pas de dépenser plus. Mais je suis sot.
Maintenant, peut-être est-ce que c'est parce que je suis sot, justement, que je ne comprends pas l'intelligence de l'idée. Peut-être que, si l'on pousse l'offre très fort, l'envie d'acheter deviendra-t-elle également très forte et que, donc, l'envie de travailler plus pour gagner plus deviendra très forte aussi. C'est à essayer, finalement.

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