avril 2014 (25)

mercredi 30 avril 2014

A la recherche d'un singe

Pour un travail en cours, je suis à la recherche d'un animal sympathique et expressif. J'ai cherché dans diverses directions et puis je me suis tourné vers du facile, de l'évident.

Ces temps-ci, y a un truc qui m'emmerde. J'ai éteint le chauffage il y a bien plus d'un mois, pensant naïvement que l'hiver était terminé, que le printemps était arrivé et que l'été suivrait bientôt. Et dans les premiers temps, j'ai eu raison de penser ainsi. Il faisait beau et chaud. Moi, pour me faire changer d'avis ou d'idée, il faut se lever tôt. Pas pour rien que je suis Breton[1].
Or, il se trouve que cela fait des jours et des nuits qu'il ne fait plus chaud. Il pleut, les températures ont chuté et je finis par me dire qu'il ne fait pas tout à fait aussi chaud qu'il le faudrait pour que je me sente bien et confortable. Alors, oui, bien entendu, je porte un gros pull et je ne peux pas dire qu'il fait si froid que je grelotte mais bon, ce n'est pas le grand confort. Et moi, pour dessiner, il me faut du confort. C'est avec l'âge que ça arrive, ce besoin, je pense.
Je dois trouver un personnage. Pas spécialement un personnage "humain". Un personnage amusant. J'ai eu l'envie de faire un animal parce que je trouve que c'est pratique, les animaux. On ne s'y identifie pas tout de suite et jamais tout à fait. D'ailleurs, il me semble avoir remarqué quelque chose dont je ne suis pas absolument certain. Une idée, comme ça. Si un personnage à une apparence humaine et masculine, il peut bien avoir un air parfaitement idiot sans que ça ne dérange personne. Mais si ce personnage à l'apparence humaine est féminin, là, ça devient plus difficile. Enfin il me semble et je peux me tromper.
Mais là, donc, j'ai eu l'idée de faire un animal sympathique et amusant. J'ai cherché du côté du chien et du chat, du cochon et du rongeur, mais ça n'allait pas trop. Un moment, j'ai penché pour un oiseau. J'avais même pas mal avancé dans cette direction mais j'ai laissé tomber. Alors, à reculons, je suis allé vers le singe, vers le chimpanzé. C'est chiant d'en arriver là. C'est chiant en partie à cause de l'un des meilleurs dessinateurs du monde, André Franquin. J'explique. Il y a des années de cela, il était encore vivant, Franquin a dessiné des chimpanzés dans une histoire de Spirou. Et moi, depuis que j'ai lu cette BD, je ne peux pas m'empêcher de voir les chimpanzés de Franquin. J'ai beau faire, je ne me sors pas ces singes de la tête. Alors, évidemment, j'évite avec précaution d'aller voir à quoi ressemblent exactement les chimpanzés de Franquin et je sais pertinemment que je ne dessine pas comme Franquin mais tout de même, ça me perturbe un peu.
Quoi qu'il en soit, j'ai commencé à noircir des feuilles avec des singes qui commencent doucement à bouger. Dans l'idée, j'ai l'envie de les habiller un peu. Peut-être un chapeau ? J'hésite parce que, par exemple, il serait dommage de leur mettre des chaussures. Du reste, ce serait plutôt des gants qu'il faudrait. Donc, des gants ? Peut-être. J'hésite vraiment. Ou juste un élément ? Un chapeau ? Une veste ? Ah ! Je ne sais pas !

Singes

Note

[1] Oui, aujourd'hui j'ai décidé d'être Breton.

mardi 29 avril 2014

Et sinon, ça boume ?

Obus de mortier

lundi 28 avril 2014

Moeder Lambic

Conseillé ici même par un fidèle lecteur, le Moeder Lambic est l'un des estaminets bruxellois réputés parmi tous. Lors de mon passage à Bruxelles, j'ai eu l'occasion de m'y rendre.

Le soir était là. Nous étions arrivé à Bruxelles en toute fin d'après-midi et avions juste eu le temps de déposer nos affaires au Bed and Bruxelles. Le fourgon était garé quelque part dans la ville, là où j'avais pu trouvé de la place. Après nous être renseigné, nous avions décidé de nous rendre au Moeder Lambic qui, par chance, n'était pas très éloigné. Nous n'eûmes pas de difficulté particulière à trouver l'établissement. En terrasse, quelques personnes buvaient leur bière tandis que la salle était déjà pleine à craquer. Nous nous installons en terrasse.
Nous étions assis depuis à peine quelques minutes que les premières gouttes s'écrasaient sur le trottoir. Rapidement, c'est un véritable déluge qui s'abat sur Bruxelles. Tous ceux qui se trouvaient en terrasse ou qui passaient à proximité du Moeder Lambic prennent la salle d'assaut. Plus possible de bouger ou presque. Dans un brouhaha incroyable, serrés comme des sardines, nous parvenons à passer commande de deux "Jambe de bois", excellente bière bruxelloise. L'envie de faire des photos me démange. Je m'approche du comptoir et demande au serveur si je peux photographier. Il m'affirme que oui. Je sors l'appareil du sac, le règle sur une très haute sensibilité et réalise quelques images.

Moeder Lambic - Bruxelles
Bien difficile de bouger tellement il y a du monde. En me dressant sur la pointe des pieds, j'arrive tant bien que mal à viser au-dessus des têtes. Dans mon idée, ces photos seront traitées en noir et blanc. Ça s'est imposé comme une évidence. Il y a très peu de lumière, je sais que le résultat sera granuleux et que, en raison de la haute sensibilité, il me faudra choisir entre les hautes lumières et les zones sombres. Je choisis les zones sombres. Dehors, il drache plus fort que jamais et d'autres personnes parviennent encore à entrer. J'ai posé mon verre de bière sur un coin de table. J'y reviens entre deux photos.

Moeder Lambic - Bruxelles
A l'intérieur, l'ambiance est joyeuse. Ça parle très fort, ça rigole de bon cœur. Pendant ce temps, dehors, l'averse tourne à l'orage. On entend une énorme déflagration accompagnée d'un grand éclair et suivie sur l'instant d'un fracas de verre brisé. La foudre a dû s'abattre sur une verrière ou quelque chose du genre. Je retourne boire une gorgée et retourne à mes photos.

Moeder Lambic - Bruxelles
La pluie tombe toujours lorsque nous décidons de quitter l'établissement. Il y a vraiment trop de monde. Impossible de bouger et puis nous sommes un peu fatigués. Il est l'heure d'aller rejoindre notre chambre.
Je regrette un peu de n'avoir pas pu profiter plus de ce bar, de n'avoir pas goûter d'autres bières et de ne pas avoir trouvé le temps d'y revenir avant de quitter Bruxelles. Je conseille cet estaminet à qui passe par la ville.

Moeder Lambic - Bruxelles

dimanche 27 avril 2014

Arbre et ciel

Lumières

Arbre

samedi 26 avril 2014

Le deux roues et la pluie

Quoi qu'il puisse dire, le motocycliste voit son plaisir de piloter son fidèle et puissant engin gâché dès lors que survient la traitre pluie qui s'immisce dans le cou et le fait frissonner de déplaisir. Notre bureau d'étude s'est penché sur la question et le fruit de sa profonde cogitation vous est présenté aujourd'hui en avant-première pour le Blog qui nuit (très) grave. Nul doute que vous verrez prochainement la Moto-Pluie sillonner routes et chemins.

Moto de pluie

vendredi 25 avril 2014

Deux chevaux AZL 1958

Hier, une personne vient toquer à ma porte. Elle est intéressée par l'achat de ma 2cv. Je lui dis que je ne suis pas encore certain de vouloir m'en débarrasser et il m'apprend qu'il possède, lui aussi, une 2cv, un modèle belge de 1958. Comme il habite juste à côté, je lui demande si je peux aller la prendre en photo.

Voiture française s'il en est, la Citroën 2cv a été également produite dans d'autres pays et notamment en Angleterre et en Belgique. Des 2cv d'origine belge, je n'ai pas le souvenir d'en avoir déjà vu. C'est désormais chose faite. Il est amusant de noter les petites différences entre les 2cv nationales et ce modèle-ci.
2cv AZL 1958 Belge
2cv AZL 1958 Belge
Sur la face arrière, on peut noter la présence d'un pare-chocs en aluminium supportant des catadioptres ainsi que deux feux d'éclairage de plaque et un support de plaque basculant laissant accès à la roue de secours et au cric.

2cv AZL 1958 Belge
2cv AZL 1958 Belge
A l'avant, encore un pare-chocs en aluminium et peu de spécificités autres. On note tout de même les enjoliveurs de roue typiques.

2cv AZL 1958 Belge
2cv AZL 1958 Belge
Les plaques constructeur sont là pour montrer que nous sommes bien en présence d'un modèle belge.

2cv AZL 1958 Belge
L'intérieur est, avec la trappe de roue de secours, l'élément le plus intéressant à ce petit jeu des différences. Le tableau de bord est totalement redessiné et on note la présence de vide-poche dans l'habillage des portières avant. On peut aussi apercevoir la commande de clignotants, à gauche de la colonne de direction. Sur les 2cv française de la même époque, les clignotants s'actionnent encore directement sur la centrale clignotante. Le volant est lui aussi spécifique. Par contre, le phare placé devant le pare-brise est un ajout personnel du propriétaire actuel et n'a rien à voir avec une quelconque option d'époque.
Au rang des différences, celle qui m'étonne le plus est la présence d'une vitre de custode. On ne la verra arriver en France que bien des années plus tard, en 1965. Pour les autres curiosités, il y a le support de batterie 6 volts qui est muni d'un système pour recevoir un bidon d'huile de deux litres. Sous le capot moteur, je n'ai pas noté de grandes différences hormis cela.
Avant de le quitter, le propriétaire de cette jolie automobile m'a annoncé qu'il était désireux de la vendre... 10000 euros. Je n'ai même pas toussé.

jeudi 24 avril 2014

A petites foulées, je ne me suis pas foulé

Vive le sport !

mercredi 23 avril 2014

Mob

Quarante-neuf neuf
Tenez, je vous explique un peu ma journée. Ce matin, je suis parti bosser à Périgueux. Ce soir, il était vraiment proche de 20 heures, je passe par l'hypermarché du coin pour faire ces courses que je repousse depuis des lustres. Je vérifie, ça ferme à 20h30. J'ai le temps si je ne traîne pas. Je prends un chariot et je plonge la main dans la poche de ma veste pour la liste qui devrait s'y trouver. Je sors un téléphone portable, une blague à tabac, un stylo, quelques comprimés à la codéïne et à l'opium mais pas de liste de courses. Pourtant, j'en suis presque certain, je l'ai faite, cette liste. Sur un bout de papier jaune. Je m'en souviens parfaitement. Merde, il n'est pas là. Dans l'autre poche ? Macache. Merde.
Café. Ça, je sais, ce n'est même pas la peine de l'écrire. Le café, c'est obligatoire. J'en prends 1,5 kg. Ne mégottons pas. Il faut que ça tienne une semaine. Et quoi d'autre ? Ah oui ! Des patates. J'ai plus rien à bouffer ou presque. Je prends des spaghettis. Ça sert toujours. Des yaourts en promo ? Pourquoi pas ? Allez, zou ! Quoi d'autre, bordel ? Merde, merde, merde ! Bon. Il faut réfléchir. Ah oui ! Du chocolat noir. Je n'en ai presque plus. Et puis du lait. Oui. Je furète dans les rayons, histoire de voir si la révélation arrivera. Des fois, j'hésite. Ai-je besoin de cacahuètes ? Tiens, du whisky ? Oui mais non, j'en ai. De la bière ? Mouais, pourquoi pas. Bon...
Des trucs à bouffer. De la barbaque. Du bœuf. De la basse-côte pas chère. Sans doute de la vache de réforme. J'embarque. De la côte de porc dans l'échine. C'est comme la madeleine de Proust, chez moi, la côte de porc. Je prends. Du boudin noir. C'est bon, le boudin noir. Le chariot commence à avoir figure humaine.
Je passe à la caisse. C'est la fin de la journée, il y a peu de monde, peu de caisses ouvertes. Je choisis une hôtesse de caisse que je connais un peu, sympathique. Pas très belle mais sympathique. Je dépose mes achats sur le tapis. Le lait, les pommes de terre, les oignons et les gâteaux secs. Les spaghettis. Merde, le paquet s'ouvre. Des spaghetti partout sur le sol. Je commence à vouloir les ramasser. La caissière me dit que ce n'est pas nécessaire, que je n'ai qu'à aller chercher un autre paquet. Pas envie de repartir dans les rayons. Je ramasse mes spaghetti. Ça la fait rire. Elle me donne un sac en plastique pour les y mettre. Et un autre pour le paquet ouvert. On rigole, on plaisante. Je paie, on se souhaite une bonne soirée. Il n'est pas loin de 20h30 du tout, maintenant. Vraiment tout proche.
Je charge tout dans la bagnole et je prends la route d'Azerat. A Saint-Laurent-sur-Manoire, un camion couché dans le rond-point. Les flics dirigent les rares véhicules vers une déviation qui fait passer par le bourg. Des années que je n'y suis pas passé. Le concessionnaire Ducati n'est plus là depuis des décennies mais je ne peux pas m'empêcher de vérifier. Sainte-Marie-de-Chignac, Saint-Pierre-de-Chignac, Saint-Crépin-d'Auberoche, Fossemagne, Thenon. J'arrive à Azerat. Je monte les sacs de courses, l'ordinateur, l'appareil photo. Je me pose, je bois un verre d'eau, je mets en ligne le dessin fait ce matin avant de partir. L'encre doit être sèche mais je ne veux pas prendre le risque. Je mange un truc vite fait. Je retrouve la liste de course. J'ai acheté des trucs qui n'étaient pas marqués mais j'ai oublié le sucre en poudre, les pommes et le beurre. Bon. Ce n'est pas dramatique.
Là, maintenant, alors que j'écoute France Inter, je me prépare à aller continuer le bouquin de Pierre Lemaitre en cours. Bonne soirée.

mardi 22 avril 2014

A fond la gomme !

Dans la vie du dessinateur dilettante, il y a parfois des moments qui occasionnent de franches rigolades. Tenez. Aujourd'hui, je continue mes recherches infructueuses de dessins et, pour me changer les idées, plutôt que de faire la vaisselle, passer l'aspirateur, laver les sols, bouquiner ou dormir, je décide de réaliser un dessin sans aucune intention, sans le moindre but. Et pour cela, j'y arrive assez bien. Dès qu'il est question de faire quelque chose qui ne sert à rien, je suis un champion.
Bon. Je m'amuse quelques minutes à dessiner un bonhomme dans une position idiote et je passe à l'encrage. Plutôt que de prendre le pinceau qu'il me faudra nettoyer, je choisis le stylo-pinceau Pentel et hop, je te fais l'encrage vite fait. J'attends que l'encre sèche et, avant de numériser le dessin pour le donner à manger au blog, je me lance dans l'opération du gommage des traits de crayon. Hélas, c'était sans compter sur l'air qui doit être un poil trop humide, le premier coup de gomme laisse une belle trainée d'encre. J'essaie un deuxième coup de gomme, pas mieux.
Alors, face à l'adversité, je prends la décision de tirer profit de cette grande catastrophe pour faire de ce dessin quelconque un truc qui est déjà plus rigolo à voir. Pas un truc à se taper le cul par terre, hein, mais un truc déjà plus amusant que s'il n'y avait pas eu ces traces de gomme. Enfin à mon avis.

Un dessin sans intérêt avec de malencontreuses traces de gomme

lundi 21 avril 2014

Ça ne cadre pas

Avec "Cadres noirs", Pierre Lemaitre nous donne une vision noire et cruelle du monde de l'entreprise à travers l'incroyable aventure d'un cadre au chômage de cinquante-sept ans qui se lance dans une action désespérée pour se révolter.

Alain Delambre est un cadre au chômage. Il a 57 ans, une femme, deux filles et un moral dans les chaussettes. Depuis quatre ans, depuis son licenciement, il va de désillusion en désillusion. Au début de l'histoire que nous raconte Pierre Lemaitre, il travaille dans un centre de logistique de produits pharmaceutiques. A la marge de la dépression, il pose sa candidature pour un poste de cadre dans une importante entreprise pétrolière.
Le recrutement se fait bizarrement. Dans un premier temps, tout semble parfaitement normal mais, bien vite, ça prend une tournure peu banale. L'idée de la direction est de faire d'une pierre deux coups. D'un côté, on recrute le meilleur candidat pour un poste, de l'autre on évalue des cadres installés dans l'entreprise. Pour cela, on va simuler une prise d'otage durant laquelle l'intégrité et la fidélité de ces cadres seront mises à l'épreuve. Alain Delambre est retenu parmi tous les candidats au poste avec quelques autres personnes. Seulement, à quelques jours de l'ultime épreuve durant laquelle il doit participer au simulacre de prise d'otage et juger les cadres, il apprend quelque chose qui lui fait péter les plombs. Il parvient à se procurer arme et munitions et se lance dans une vraie prise d'otages. La police intervient, il se rend et est envoyé en prison dans l'attente de son jugement. Il risque trente ans de détention.
Seulement, Alain Delambre a réussi à l'occasion de sa prise d'otages à avoir accès au réseau intranet de l'entreprise et à dérober quelques millions d'euros. Le PD-G de l'entreprise tient à récupérer la somme détournée et Alain doit faire face à des menaces et des actes de torture dans l'enceinte de la prison. Pour sa défense, il demande l'aide de l'une de ses filles avocates. En silence, dans le plus grand secret, sans rien dire ni à ses enfants ni à sa femme, il élabore un plan.
Finalement, le procès se déroule plutôt très bien et Alain Delambre est libéré bien vite. Mais alors que l'on pense l'histoire terminée, on constate qu'il reste encore bien des pages à lire. En fait, le roman ne se termine pas là. On exige du quinquagénaire qu'il rende l'argent. C'est bien normal. Moi, ça me dérangerait un peu que l'on me prenne plusieurs millions d'euros. Et même si l'on peut imaginer que pour une multinationale ce n'est qu'une peccadille, on comprend que ça ne fait pas plaisir. Alain Delambre a plus d'un tour dans son sac et réussit le tour de force de rencontrer le PD-G et de le faire chanter avec une histoire de ministre qui aurait touché des pots-de-vin[1]. Mais c'est sans compter avec une sorte de mercenaire patibulaire et vénal qui veut récupérer les millions pour lui ! La vie de Niicole, l'épouse de Alain, est en danger. Elle est menacée par ces méchants et elle a peur. Alain a peur pour son épouse aussi et s'engage une tentative désespérée pour échapper aux malfaisants au cours de laquelle on assiste à une course poursuite dans les rues de Paris.
Heureusement, par bonheur, il y a Charles. Charles, c'est un semi-clodo alcoolique qui travaille dans l'entreprise de logistique de produits pharmaceutiques où travaillait Alain. Ils sont devenus amis. Charles vit dans la rue, dans sa Renault 25 V6 Turbo qui a un joint de culasse défaillant. C'est lui qui va faire don de sa vie pour sauver celles de Alain et Nicole. Un saint, ce Charles. Du coup, plus de méchants. Alain a une grosse somme d'argent. Il en donne à ses filles et à sa femme. Mais l'argent ne fait pas le bonheur, on le sait. Si l'une des filles accepte l'argent et trouve comment l'utiliser, il n'en va pas de même pour l'autre fille (l'avocate pleine de principes) et de Nicole qui en profite pour quitter Alain et s'en aller vivre seule dans un modeste appartement de banlieue.

Pierre Lemaitre - Cadres noirs
Je n'ai pas aimé ce roman de Pierre Lemaitre. Il est très largement en dessous de ceux que j'ai pu lire précédemment. Où est le problème ? La trame aurait pu être intéressante. Un cadre dépressif qui réalise une prise d'otage parce qu'il sent qu'il n'aura pas le poste pour lequel il est candidat aurait pu donner un roman haletant. Là, on a un roman un peu poussif émaillé de ficelles un peu grosses et de rebondissements auxquels on peine à donner crédit. Je suis peut-être un peu chiant mais moi, les histoires de petit génie de l'informatique qui parvient à s'infiltrer dans un système informatique et à trouver en un temps record exactement ce que l'on cherche avec une facilité déconcertante, ça a tendance à m'agacer. Pour moi, ça tient du deux ex machina grossier. Peut-être que ça en épate encore certains mais moi, ça m'agace. C'est trop facile. Dans cette histoire, Alain Delambre, cadre quinquagénaire au chômage, parvient à faire virer une somme conséquente d'un compte secret (il s'agit d'une caisse noire) jusqu'à des comptes situés dans des paradis fiscaux, comme ça, en quelques minutes, juste depuis un vulgaire PC portable connecté à l'intranet d'un grand groupe industriel. Je dis chapeau. Réussir à s'infiltrer dans l'intranet, passe encore. Admettons. Mais pour le reste, rien que l'histoire de tomber sur les comptes, sur les numéros et mot de passe, tout ça. Non, vraiment, très fort cet Alain Delambre. Sur le fond, l'idée aurait pu être bonne. Il s'agit d'un roman psychologique et Pierre Lemaitre aurait pu donner plus de corps à son personnage. Là, on comprend qu'il est dépressif, on le comprend, on se prend un peu de pitié pour lui et on finit par ne plus le trouver si sympathique. On ne le comprend simplement plus. En fait, il me semble que soit la première partie est trop longue, soit la seconde est trop bâclée. Mais surtout, j'ai le sentiment que le roman a pu débuter d'un simple entrefilet dans la rubrique des faits-divers d'un journal. Un cadre au chômage prend en otages son futur employeur et ses futurs collègues. Après, on brode, on se rend compte que l'on ne parvient pas à faire une histoire assez longue et on ajoute des éléments d'intrigue comme ils viennent.
Pour moi, ce roman est globalement peu crédible et c'est bien dommage. J'aurais vraiment aimé me conforter dans l'idée que Pierre Lemaitre est le meilleur auteur du moment. Pour tout dire, il ne m'avait pas déçu jusque là et j'espère juste que je retrouverai cet écrivain au meilleur de sa forme dans le roman que je m'apprête à débuter.

Note

[1] Franchement, ces écrivains imaginent de ces choses !

dimanche 20 avril 2014

Deux roues du dimanche

Rien ne va plus, tout fout le camp. Depuis quelques jours, j'essaie de dessiner des trucs sans trop y parvenir et sans trop savoir pourquoi ça m'est si difficile. Histoire de vérifier si je sais encore un peu tenir un crayon et sortir quelque chose d'un peu de mine et d'une feuille de papier, j'entreprends de dessiner l'un de mes véhicules idiots. Il y a quelque chose qui ne va pas. Je n'arrive pas à mettre le doigt dessus mais c'est sûr et certain, il y a un truc qui déconne. Qu'est-ce que c'est ? Un problème technique qui fait que ça ne va pas comme ça le devrait. Le papier ? Non. C'est celui que j'utilise depuis quelque temps sans rencontrer de problème. Il est lisse, il permet le gommage, il ne gondole pas. Ce n'est pas ça. Le crayon alors ? Ben oui mais qu'est-ce qu'il a, ce crayon ? C'est vrai que je trouve la mine un poil trop grasse. Pourtant, j'en suis certain, j'ai bien acheté de la mine HB. La même que d'habitude. Pour en avoir le cœur net, je prends un autre porte-mine. Un autre Pentel P205 que j'ai en réserve. Il est chargé en mine HB aussi. Mais là, attention ! Je retrouve la sensation et le trait auquel je suis habitué et que je cherche. Alors le diagnostic est simple à dresser. On nous ment ! On nous vend de la mine HB variable. La norme n'est pas respectée et ça ouvre la porte au n'importe quoi, à l'anarchie ! C'est lamentable. Je vais réfléchir à un dépôt de plainte avec mes avocats. Je vais prévenir la presse libre et indépendante, je vais remuer ciel et terre pour obtenir réparation et pour que les coupables soient traînés dans la boue sous les lazzis d'une foule en colère et revendicatrice. On ne peut laisser les industriels faire n'importe quoi n'importe comment. On veut que la mine HB soit bien de la mine HB. Ni plus, ni moins. On ne peut laisser partir à vau-l'eau les fondamentaux de nos sociétés séculaires. Il faut reprendre les choses en mains et s'assurer que l'on ne se joue pas de nos attentes légitimes.

Régime sans selle

samedi 19 avril 2014

Robe de marié ou les malheurs de Sophie

Pierre Lemaitre, je vous en ai déjà parlé. Il y a eu le prix Goncourt qui me l'a fait rencontrer et m'a donné l'envie d'en lire plus. Hier soir, je terminais la lecture de "Robe de marié", sans faute d'orthographe.

Pierre Lemaitre est un génie. Un écrivain génial. Après "Travail soigné", son premier roman paru en 2006, je me suis plongé dans son deuxième avec "Robe de marié" datant de 2009. Comment et pourquoi ne l'ai-je pas découvert à l'époque ? Mystère. Pourquoi a-t-il fallu attendre ce prix Goncourt pour "Au revoir là-haut" ? Re-mystère. Et dire que sans ce prix et sans la couverture médiatique qui l'a accompagné, je ne connaîtrais sans doute toujours pas cet auteur qui, pour le moment, est celui que j'ai le plus envie de suivre.
Dans ce thriller diablement efficace, nous rencontrons une jeune trentenaire, Sophie, à un moment de sa vie où tout ne va pas vraiment pour le mieux. Elle est folle. Elle se bat contre sa folie à laquelle elle ne comprend rien. Elle ne se souvient de rien, Sophie. Elle oublie tout et surtout le plus grave. Elle égare des objets, rend des livres à la bibliothèque avant de les avoir lus et ceci sans en avoir le moindre souvenir, elle perd sa voiture, elle ne retrouve pas les cadeaux d'anniversaire, elle perd son travail, sa belle-mère, son mari, sa tête, sa santé. Elle est folle, elle perd pied, elle fuit, change de vie, de nom, de ville.
Le roman est découpé en parties. La première se focalise sur Sophie, meurtrière inconsciente et perturbée. Les autres parties, je ne vous en parle pas. Il vous faudra lire le roman pour savoir.
C'est facile mais voilà. Je ne peux pas éviter d'affirmer que Pierre Lemaitre est un maître. J'ai un peu honte de ne pas avoir résisté à cela mais il n'avait qu'à prendre un pseudonyme. Je n'y suis pour rien. Ce serait-il appelé Pierre Tartempion, ça serait passé comme une lettre à la poste. Ce roman est ce que l'on peut appeler un modèle du genre en matière de thriller psychologique. On entre dès les premières pages dans la tête perturbée, dans le cerveau tourmenté de cette pauvre Sophie qui a bien des malheurs. Elle oublie tout, sent qu'elle devient folle. On compatit et on tourne les pages sans pouvoir lâcher le morceau. On veut savoir où cela va la mener. On se retrouve à avoir un sentiment très mitigé sur sa personne. On la pense folle à lier, dangereuse, bonne à enfermer mais il y a un petit quelque chose qui fait que l'on est tout de même de son côté. Il faut dire qu'elle est attachante, Sophie. Vraisemblablement jolie, visiblement intelligente, elle ne semble pas pleinement responsable de ses actes. Vraiment, on est pris d'une sorte d'empathie pour cette jeune femme et on voudrait pouvoir l'aider.
L'autre personnage clé de l'histoire se prénomme Frantz. Ce n'est pas tout à fait comme Kafka mais on a peine à ne pas y penser. Il me semble impossible de parler plus avant de ce type sans trop en dévoiler sur l'histoire. Ce serait dommage de vendre la mèche. Ceci dit, je peux tout de même vous apprendre qu'il a un rôle primordial dans le roman. Avec lui, on tombe dans le sadisme le mieux étudié. En tant que lecteur, j'ai navigué continuellement dans un mélange de fascination et d'exécration à son sujet. Mais je n'en dis pas plus.
Le roman est écrit dans un style très factuel. C'est l'une des forces de Pierre Lemaitre. Il écrit ce qui est utile à l'histoire, il ne se perd pas dans l'évocation de détails sans importance. Chaque mot est pesé, présent parce que parfaitement nécessaire. C'est un style d'apparence simple, clair et précis mais il est aussi d'une intensité et d'une profondeur remarquables. Pierre Lemaitre est, à mon sens, un écrivain majeur de ces dernières années. Une fois encore, je regrette de ne le découvrir que maintenant. Sitôt ce roman terminé, j'en ai ouvert un autre. Je pense sincèrement que je n'en ai pas fini avec Pierre Lemaitre !

Robe de marié - Pierre Lemaitre

vendredi 18 avril 2014

Fujifilm Finepix S2

L'un de mes petits frères m'a confié un appareil photo numérique afin que je le "teste". Il s'agit d'un appareil fort ancien puisqu'il est sorti en 2002. A l'échelle du numérique, on peut presque parler d'antiquité.

Combien pouvait donc bien valoir ce boîtier à sa sortie ? Il devait être bien cher. Aujourd'hui, je suppose que l'on doit avoir quelque difficultés à tenter de le brader pour une poignée d'euros. Et pourtant ! S'il est techniquement obsolète au regard des standards actuels, ce boîtier est aujourd'hui encore tout à fait utilisable et ceci pas uniquement d'une manière anecdotique. Il fait bel et bien des images et celles-ci sont parfaitement utilisables.

Fujifilm Finepix S2
Alors, oui, dans la course au mega-pixels, le Finepix S2 peut paraître dramatiquement has been. Et d'ailleurs, de combien de pixels est pourvu le capteur SuperCCD ? 6,17MP qui peuvent être interpolés à 12MP. J'ai fait quelques images en poussant la le capteur à sa définition la plus importante et je constate que le résultat est tout à fait satisfaisant. Pour illustrer mon propos, je me suis amusé à photographier un appareil folding Voigtländer Bessa avec le zoom 18-55 de base qui est fixé dessus. Aucun problème pour trouver mes marques. Je me mets en mode manuel, je fixe la vitesse d'obturation au 1/125e et je ferme le diaphragme à f:14. L'enregistrement de l'image sur la carte CF est un peu lent mais rien de bien grave. Je passe sur le iMac pour vérifier la qualité de l'image. Le capteur aurait bien besoin d'un nettoyage mais j'aurais pu enlever les pétouilles avec un logiciel. L'un des points faibles du Fujifilm est l'écran de contrôle de bien piètre qualité. Tout petit, il affiche l'image de bien méchante manière. En fait, je pense qu'il ne permet que de vérifier le cadrage. Pour un contrôle approfondi, il ne vaut pas tripette.

Voigtländer Bessa - Fujifilm Finepix S2
Basé sur un boîtier Nikon F80 (argentique, donc), le Fujifilm accepte les objectifs à monture F de chez Nikon. J'ai essayé d'utiliser de vieux objectifs Nikon sans autofocus et sans contacts électriques, ils se montent bien mais n'autorisent a priori pas l'utilisation de la mesure de la lumière et impliquent une utilisation totalement manuelle. J'essaierai peut-être tout de même ultérieurement. Venant du système Canon EOS, j'ai des difficultés à trouver mes marques. Rien de bien rédhibitoire néanmoins. La prise en main ne me semble pas bien agréable. Le revêtement du boîtier est en plastique dur et assez lisse qui ne permet pas une excellente préhension. Le déclencheur est doux ce qui peut garantir d'éviter des flous de bougé lors de la prise de vue. Les molettes sont assez faciles à manœuvrer. Le viseur, assez clair, rappelle bien les différents réglages. La vitesse, l'ouverture, le mode autofocus, le mode de mesure de la lumière mais pas la sensibilité. Un point énervant est toutefois que cet affichage n'est pas persistant. Il convient de garder le doigt à mi-course sur le déclencheur pour que les réglages s'affichent. Un problème ennuyeux lorsque, justement, on doit enlever le doigt du déclencheur pour manœuvrer la molette de réglage. Il est possible qu'il existe un réglage. Je ne l'ai pas trouvé.

Fujifilm Finepix S2
Le boîtier fonctionne avec quatre piles R6 classiques ainsi qu'avec deux piles de 3 volts qui, d'après ce que j'ai compris, sont utilisées par le flash interne. Sur ce point, si je comprends que l'intérêt pour l'époque était que l'on pouvait trouver des piles R6 partout, je préfère la solution des batteries rechargeables qui est d'actualité aujourd'hui. Je n'ai pas suffisamment utilisé cet appareil pour me faire une idée de l'autonomie.

Fujifilm Finepix S2
En occasion, on trouve parfois le Fujifilm Finepix S2 pour une petite centaine d'euros boîtier nu. Objectivement, ce n'est pas très cher. Pour autant, je ne suis pas certain qu'il faille acheter ce genre de vieux boîtier numérique aujourd'hui. Oui, il fait des images, oui, celles-ci sont de qualité convenable, oui il permettrait de débuter dans la photo numérique pour une somme modique. Mais il faut avoir à l'esprit que ce boîtier n'est sans doute plus réparable et qu'il est techniquement dépassé. Pour ma part, parce que j'ai plusieurs objectifs Canon, je n'ai aucun intérêt à passer chez Nikon ou assimilé. Ce boîtier n'éveille pas en moi un enthousiasme effervescent. J'ai pu rapidement tester ses qualités, m'apercevoir que, malgré l'âge, il en a encore dans le ventre, qu'il permet même d'obtenir des images exploitables à sa plus haute sensibilité (1600 ISO), qu'il est discret et relativement simple à utiliser. C'est un bon boîtier qui mérite mieux que de rester dans un placard.

jeudi 17 avril 2014

J'aurais pu

J'aurais pu faire un dessin ou balancer une photo et me dire que j'avais fait le job. Au lieu de cela, je n'ai rien fait du tout.

Toujours sur mes dessins impossibles. Je commence toutefois à voir comment je vais traiter cette commande. L'accouchement est long. J'ai essayé de faire un dessin pour le blog mais je pense que je n'avais pas suffisamment d'envie pour. J'ai aussi bouquiné. C'est chronophage, la lecture, je vous raconte pas. Surtout les bons livres. Et celui que je lis ces temps-ci est bon. Le précédent n'était pas vraiment mauvais mais je l'ai bien moins aimé que celui que je m'apprête à finir.
Je ne vais pas vous en parler tout de suite parce qu'il convient souvent de garder une poire pour la soif et parce que je ne l'ai pas terminé. D'ores et déjà et sauf mauvaise fin fort improbable, je peux dire qu'il s'agit d'un chef d'œuvre. Je vous raconterai prochainement.

mercredi 16 avril 2014

Lille

Une belle ville bien agréable. Du moins pour le peu que j'ai pu en voir. On peut y manger bien. Si vous avez à passer par Lille, je ne peux que vous recommander l'établissement "Au Goût du Jour"[1] situé au 22 de la rue de la Barre. Et c'est de la publicité gratuite.

Lille

Note

[1] 03 20 51 23 45 - www.augoutdujour.eu

mardi 15 avril 2014

Dunkerque, la mer

La plage et la mer et le ciel et les nuages et le soleil

Sinon, c'est le bordel. On m'a passé commande de dessins dans un style que je ne connais pas et que je ne parviens pas à trouver. Depuis hier, j'essaie de réaliser ces dessins mais pour le moment, c'est clairement décourageant. Ça viendra peut-être.

lundi 14 avril 2014

Pour quelques kilomètres/heure de moins

Ils ont manifesté, les motards en colère. Pourquoi ? Parce qu'ils ne veulent pas entendre parler d'une réduction de la vitesse autorisée sur les routes secondaires. J'avoue ne pas comprendre tout à fait l'objet de cette colère. D'un sens, je suis plutôt opposé à cette diminution de la vitesse autorisée mais, dans le même temps, et bien que je sache que le fond du projet est sans doute plus de faire entrer plus d'argent dans les caisses par le truchement des radars, il y a des choses bien plus graves que celle-ci. Enfin je n'ai pas trop réfléchi à la question non plus, je n'en ai pas vraiment l'intention et ça m'a juste donné l'envie de faire un dessin pour changer un peu des photos.

limitation de vitesse

dimanche 13 avril 2014

Gerberoy

Dans l'Oise, en Picardie, il y a de beaux paysages et de beaux villages. L'un de ceux-là est Gerberoy.

Maison bleue - Gerberoy - Oise
Dans ce village, on peut voir une amusante et inhabituelle greffe de deux arbres.

Greffe

samedi 12 avril 2014

Saint-Germer-de-Fly

Où débute le nord ? Selon la boussole, il commence tout de suite dès que l'on esquisse un pas en sa direction. Partant du Périgord, j'ai pris la route vers les territoires septentrionaux en me dirigeant vers Saint-Rabier, Limoges, Orléans et la région parisienne. Pour poursuivre mon chemin, je devais passer par la Picardie.

Je conduisais ma grand-mère maternelle sur les terres de son enfance lorsque j'ai vu cette abbaye pour la première fois. Il faisait très chaud et ma grand-mère n'était pas au mieux de sa forme. Je n'ai pas pris le temps de m'arrêter pour faire des photos.
% Cette fois-ci, j'avais relativement assez de temps pour m'y arrêter. L'heure n'était sans doute pas la meilleure mais il faisait beau. J'ai été impressionné par la taille de cet ensemble architectural, l'un des plus anciens témoignages d'architecture gothique qui nous soit parvenu. Je vous recommande d'aller chercher plus de renseignements sur la page de wikipedia.

Saint-Germer-de-Fly - Oise - Picardie
Saint-Germer-de-Fly - Oise - Picardie
Saint-Germer-de-Fly - Oise - Picardie
Saint-Germer-de-Fly - Oise - Picardie
Saint-Germer-de-Fly - Oise - Picardie
Saint-Germer-de-Fly - Oise - Picardie
Saint-Germer-de-Fly - Oise - Picardie

De mon escapade, j'ai ramené une quantité impressionnante d'images. Vous n'avez pas fini d'en bouffer. Je ne les posterai pas toutes parce que, d'une part, certaines sont ratées ou inintéressantes et, d'autre part, parce que ça ferait tout de même beaucoup trop d'images et que ça pourrait être lassant.
Je suis en train de les classer, de les préparer, de les corriger. J'essaie d'y voir clair dans tout ce fatras et ce n'est pas simple. Demain, normalement, nous serons encore un peu plus au nord.

vendredi 11 avril 2014

Entier et vivant

Je suis revenu chez moi. A partir de demain, je vous explique en mots et en photos.

mardi 8 avril 2014

Chez les plus braves

Horum omnium fortissimi sunt Belgae aurait dit Jules. Une journée de plus sur les terres de Belgique ne me dit pas que le propos tape juste mais je peux d'ores et déjà avancer que Bruxelles est une ville étrange, calme et sereine, très provinciale. Plus tard, je vous montrerai sans doute quelques images glanées ici.

lundi 7 avril 2014

Encore plus au nord

Ce matin, je passe en Belgique. Dans l'après-midi, je repasse en France et puis je retourne en Belgique. Là, je suis à Bruxelles et je vais peut-être bien aller boire un café.

dimanche 6 avril 2014

J'ai pas perdu le nord

Ah mes amis ! Ce soir, je suis à côté de Dunkerque, belle ville bordée par la mer du Nord. J'ai quelques photos mais la flemme de vous les montrer aujourd'hui.

Peut-être, si je reviens un jour, que je trouverai le temps de vous expliquer tout ça un de ces quatres.

mercredi 2 avril 2014

La face cachée de la lune

Hier soir dans l'auditorium de l'Agora de Boulazac, la Compagnie INOUIE présentait devant une salle bondée son spectacle La Face Cachée de la lune.

Thierry Balasse, créateur de la compagnie INOUIE, se défend de faire œuvre d'un Tribute Band avec ce spectacle. Soit. Dans "La Face Cachée de la lune", la compagnie propose de marcher dans les pas des Pink Floyd, une quarantaine d'année après la sortie de l'album "The Dark Side of the Moon", et de chercher la démarche expérimentale de ces musiciens.
En ce début des années 70, les Pink Floyd découvrent les synthétiseurs, Mini Moog et autres VCS 3. Ils abordent ces instruments avec curiosité et gourmandise. De fait, cet album majeur du groupe est sur bien des points un monument de la musique expérimentale. La Compagnie INOUIE relève le pari de faire entendre en direct les musiques de l'album, avec des instruments analogiques d'époque. Ici, pas d'ordinateur qui permettrait de reconstituer le son. Les effets, les bruitages, les boucles sont bien réalisés sous les yeux du public.
L'intention n'est pas de restituer avec fidélité le contenu de l'album mais de présenter un spectacle autour de l'album. Et ça fonctionne et c'est terriblement jouissif. Le spectacle tourne depuis deux ans et il va continuer à tourner pour au moins un an. Si ça passe près de chez vous, n'hésitez pas !

La face cachée de la lune
La face cachée de la lune
La face cachée de la lune
La face cachée de la lune
La face cachée de la lune
La face cachée de la lune
La face cachée de la lune
La face cachée de la lune
La face cachée de la lune
La face cachée de la lune
La face cachée de la lune
La face cachée de la lune

mardi 1 avril 2014

Beauregard-et-Bassac

Beauregard et Bassac

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