Entre le rien et le pas grand chose

Avec tout ce qui s'est passé ses dernières semaines, Noël, le changement d'année, tout ça, je suis épuisé.

La tentation du néant est grande. Plutôt que de produire un billet coûte que coûte et vaille que vaille en tirant à la ligne s'il le faut, je me dis qu'il serait sans doute plus honnête de ne rien écrire lorsqu'il n'y a rien à dire. J'ai énormément de scrupules à vous tromper en écrivant du n'importe quoi qui n'a ni queue ni tête et pas beaucoup plus d'intérêt. Parfois, je me dis que j'ai la chance d'avoir un auditoire intelligent[1] qui me fait l'insigne honneur de passer par ici régulièrement et que cet auditoire de qualité[2], je devrais le choyer, l'entretenir et ne pas tromper la confiance qu'il me donne.
S'il peut m'arriver de m'en tirer en plaçant là un dessin à peine esquissé, je sais qu'il ne faut pas trop tirer sur la corde et que cet auditoire d'exception[3] pourrait finir par comprendre que j'use de grosses ficelles qui risquent de rompre à force d'à force.
Il n'en est pas moins vrai qu'il peut m'arriver de n'avoir rien à dire et rien à montrer. Pas le moindre dessin, pas la plus insignifiante photographie, pas le plus minuscule idée à mettre en prose. Je suis ce soir dans cette situation. Dans ma tête, c'est un peu le vide. Gageons que ça ne durera pas autant que les impôts et que bientôt[4] j'aurai quelque chose à vous proposer.
Sur ce, je vous souhaite une excellente soirée.

Notes

[1] Le meilleur qui soit !

[2] Il n'y a pas mieux !

[3] Que beaucoup aimerait avoir.

[4] Ou du moins prochainement...

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