août 2013 (31)

samedi 31 août 2013

Je suis en terre de désolation

Quelque part dans le Lot. Je n'ai rien à vous dire pour aujourd'hui. Demain peut-être.

vendredi 30 août 2013

Le Blâme

C'est un petit cours d'eau, un petit ruisseau, qui prend sa source au puits Bontemps sur la commune de Brouchaud et va se jeter dans la rivière de l'Auvézère à la Forge d'Ans en une petite cascade. Il n'est pas bien long, ce ruisseau. Six kilomètres tout au plus. Son lit varie beaucoup selon les pluies et il peut s'étendre assez largement sur la plaine. En été, il fait penser aux canaux du marais Poitevin.
Le Blâme affluent de l'Auvézère

jeudi 29 août 2013

Encore une moto idiote

Moto bizarre

mercredi 28 août 2013

Comme ça, pour rien

Raoul

mardi 27 août 2013

Se réveiller vivant

Fait extrêmement rare, ce matin je me suis réveillé en pleine forme et de bonne humeur. Je dois être malade.

Hier soir, peu avant 22 heures, je suis allé me coucher pour bouquiner. Je n'ai lu que deux chapitres et j'ai senti la fatigue m'envahir, le besoin de dormir se faire pressant. J'ai éteint la lumière et, dans mon esprit, je n'ai pas mis longtemps à m'endormir. C'est déjà assez incroyable en soi. Mais plus incroyable encore, je me suis réveillé ce matin au son de la cafetière électrique avec ce sentiment que je n'ai pas connu depuis très longtemps d'avoir dormi tout mon saoul. Je me suis réveillé en pleine forme, plein d'énergie, presque enjoué.
Habituellement, je dors plutôt mal. Je trouve le sommeil avec difficulté sauf si je suis vraiment très fatigué. Lorsque je viens de faire un long trajet de nuit, par exemple. Là, oui, je m'endors facilement. Mais en temps normal, je tourne, je peste, je râle avant de sombrer dans l'endormissement. Et dans les cas assez rare où je m'endors facilement, il y a la garantie soit de me réveiller trop tôt soit de me réveiller de méchante humeur et d'avoir à tenter de m'extirper de cette maussade attitude à grand renfort de café fort. Il peut arriver que je me réveille après une nuit presque normale mais presque jamais avec cette sensation de m'être réellement reposé. Et c'est comme ça, depuis longtemps, avec des hauts et des bas. Là, la nuit a été un modèle de perfection.

Aujourd'hui, comme hier, j'ai aidé à décharger deux conteneurs. Je me suis demandé si la fatigue physique avait un rapport avec cette bonne nuit. C'est possible mais je n'en suis pas certain. Je le saurais la nuit qui vient. S'il se trouve que je passe encore une nuit parfaite, ce sera peut-être qu'il me faut me dépenser physiquement pour dormir. Et ça, ça ne m'arrangerait pas du tout, vous pouvez me croire. Parce que moi, je n'aime pas beaucoup l'exercice physique. J'aime bien ne rien foutre, glander, paresser. S'il me fallait me fatiguer les muscles et les articulations pour bien dormir, ce serait une catastrophe. Je ne peux pas demander à ce qu'il y ait des conteneurs tous les jours de l'année. Ou alors, ce serait peut-être que j'aurais trouvé ma voie. Il serait temps. J'aurais peut-être trouvé le métier qu'il me faut, celui qui me convient. Manutentionnaire, déchargeur de camions. Ça doit pouvoir se trouver, ce genre d'emploi. Le gros intérêt de ces métiers, c'est qu'ils laissent le cerveau tranquille, au repos. Ça me conviendrait peut-être bien, finalement.

Enfin il est trop tôt pour affirmer quoi que ce soit. J'espère juste que demain matin, je ne me réveillerai pas mort.

lundi 26 août 2013

Pour changer un peu, une moto

dessin de moto crayon

dimanche 25 août 2013

Pourquoi deux roues lorsqu'une suffit ?

Monoroue

samedi 24 août 2013

La bécane au TAZ

Honda 750 Four

vendredi 23 août 2013

L'art sur deux roues

La moto, un art de vivre

jeudi 22 août 2013

L'avenir du deux roues ?

L'avenir du deux roues

mercredi 21 août 2013

Renault Trucks relocalise

Renault ? Vous connaissez ? Mais si, vous savez ! La marque française qui fait des voitures à vivre, la marque qui a commis la 4L, la marque qui a fait des camions. La marque qui a un losange pour emblême. Ça y est ? Vous y êtes ? Ce matin, on apprend que Renault Trucks, division de Volvo, allait relocaliser sa production en France.

Au départ, il y a Renault, marque française qui est nationalisée après la seconde guerre mondiale[1]. Renault fabrique des voitures mais aussi des camions et du matériel militaire. Devenue la Régie Nationale des Usines Renault, basée à Billancourt qu'il ne faut pas désespérer, Renault ne tarde pas trop à créer une filiale pour sa production de poids-lourds en s'associant à Latil et à Somua. Ainsi naît la société LRS qui devient vite SAVIEM (Société Anonyme de Véhicules Industriels et d' Equipements Mécaniques). A l'époque, il y a encore plusieurs constructeurs de poids lourds en France. Berliet, Bernard, Willeme pour ne parler que d'eux. En 1975, il ne reste plus que SAVIEM et Berliet. Renault avale Berliet et, en 1978, les deux marques fusionnent au sein d'une nouvelle entité, Renault Véhicules Industriels.
En 2001, Renault cède 100% de RVI au constructeur suédois Volvo et prend 21,6% de participation chez Volvo ce qui en fait l'actionnaire principal. En 2012, Renault se sépare de ses actions chez Volvo. A ce stade, si je comprends bien la situation, il n'y a plus aucun rapport entre la marque Renault que l'on connaît pour ses voitures et la marque Renault des camions et autres véhicules lourds. Ce seraient là deux entreprises indépendantes l'une de l'autre.
On apprend aujourd'hui que Renault Trucks relocaliserait en France la production de véhicules de Turquie. Je ne sais rien des camions fabriqués en Turquie par le constructeur. Ça m'amuse un peu ces histoires de délocalisations et de relocalisations. C'est comme cette informations tombée il y a peu qui nous apprend que la marque H&M (marque suédoise de prêt-à-porter si j'ai bien compris) allait délocaliser sa production chinoise en Ethiopie parce que les salaires chinois deviennent trop lourds. C'est beau l'économie moderne. J'imagine que lorsque Renault Trucks a décidé d'aller faire construire ses camions en Turquie, il y a eu des suppressions d'emplois en France. Aujourd'hui, on va aller rechercher les licenciés d'hier pour retrouver le savoir-faire de cette main-d'œuvre ?

Relacalisation Renault Trucks

Note

[1] Soi disant parce que Louis Renault aurait trop collaboré avec les nazis

mardi 20 août 2013

Le Change — chapelle d'Auberoche

Aujourd'hui, je ne travaille pas. La reprise n'aura pas été trop difficile. Je rembauche le lundi, je suis déjà en congés le mardi. J'en ai profité pour tenter quelques photographies.

Sur la commune du Change, à une quinzaine de kilomètres à l'est de Périgueux se dresse la chapelle Saint-Michel d'Auberoche. Classée au titre des monuments historiques en 1960, elle fut bâtie au 12e siècle. Elle vaut beaucoup pour sa position en bordure de falaise. Pourquoi allait-on s'embêter à construire si proche du précipice ? Mystère. On m'aurait demandé mon avis ; on m'aurait demandé de participer à la construction de l'édifice ; on aurait même avancé que cette chapelle allait être dédiée à saint Michel que j'aurais préconisé de la construire un peu moins près du vide. L'hypothèse selon laquelle la falaise était plus loin ne tient pas la route et je suppose donc qu'elle a été construite ici sciemment, juste pour embêter les personnes qui devaient monter les pierres. Une preuve de plus du caractère néfaste de la religion.

Chapelle d'Auberoche
Spécialement pour qui saura se reconnaître : je continue dans mes photos de carte postale... ou de calendrier des Postes.

lundi 19 août 2013

Bleus à point

Je rentre du boulot. Je suis presque arrivé. Je viens de redémarrer au feu de Thenon, j'arrive à proximité de la coopérative agricole. Sur l'aire de stationnement de cette coopérative agricole, deux motos. Bleues. Et deux bonshommes. Bleus aussi. Je les regarde en passant. Je ne roule pas vite. J'écoute une émission sur le festival de piano de la Roque d'Anthéron sur France Inter. Je les regarde et eux me regardent les regarder. Je poursuis ma route. En descendant vers Azerat, je donne quelques appels de phare pour prévenir les usagers de la route, mes sœurs et frères, de la présence de la gendarmerie un peu plus haut. Et je regarde dans le rétroviseur et je vois une motocyclette bleue pilotée par un bonhomme en bleu qui arrive à ma hauteur. Il me double, il me regarde. Je le regarde aussi. Il se met devant moi m'invite bientôt à m'arrêter sur un décrochement, vestige de l'ancienne route nationale. Je m'exécute et coupe le moteur.
Le deuxième motocycliste bleu sur sa moto bleue arrive. Le temps qu'il mette sa machine sur la béquille et qu'il en descende, l'autre est déjà à côté de moi à me demander les papiers du véhicule et le permis de conduire. Il n'y croit pas, je le vois bien. Je mets un peu de temps à dénicher le certificat d'assurance. Il insiste pour le permis. Je finis par le lui tendre. Il regarde le débris de papier qui ne tient plus que par miracle et par la présence de morceaux de ruban adhésif. Il fait la moue.
Le collègue arrive avec un appareil.
— Vous avez bu de l'alcool ?
— Non
— Nous allons vérifier. Vous soufflez dans l'appareil d'une manière continue jusqu'à ce que je vous dise d'arrêter.
— D'accord.

Je souffle et lui tends l'appareil. Il consulte l'écran.
— C'est bon.
— Bien. Vous pouvez y aller. Vous ferez changer votre permis. C'est gratuit. Vous pouvez même le faire refaire à la mairie.
— Ah ? Je croyais que c'était à la préfecture ?
— La mairie se chargera des démarches avec la préfecture. On vous donnera une attestation provisoire.
— Ah d'accord. Merci, je vais le faire.
— Promis ?
— Promis.

Ils sont partis devant moi, les deux bonshommes bleus sur leur machine bleue. Je les ai suivis à distance en respectant scrupuleusement les limitations de vitesse. Eux les ont légèrement dépassées. En arrivant à Azerat, je les ai vus qui se garaient en face de l'ancienne épicerie, prêts à veiller au grain et à venir en aide aux usagers de la route, mes sœurs et frères.

dimanche 18 août 2013

Paysage

Je ne sais pas vraiment où c'est. J'allais dans le Lot, j'étais peut-être encore en Corrèze. J'ai cru dans un premier temps que c'était Turenne que l'on voyait au loin. Mais en fait, non, ce doit être autre chose. L'image m'a semblé belle alors je me suis arrêté et j'ai fait une photo.

Château de Croze et, au fond, village de Cavagnac (Lot)
Après quelques recherches fructueuses, je suis en mesure de dire plus exactement ce que représente cette photo. Au premier plan, c'est le château de Croze et au fond, c'est le village de Cavagnac et sa tour. Nous sommes donc bien dans le Lot, presque à la frontière avec la Corrèze et la Dordogne.

samedi 17 août 2013

Les riches se bourrent au Richebourg

Jusqu'à combien iriez-vous pour un bon vin ? En euros, je veux dire. Vous seriez prêts à payer combien pour avoir le plaisir de boire un vin d'exception ? Ce matin, je tombe un peu par hasard sur le classement des vins les plus chers du monde au milieu de l'année 2013. La cuvée Richebourg Grand Cru "Henri Jayer" remporte la palme avec un prix de vente moyen s'élevant à douze mille cent-soixante (12160) euros la bouteille de 75 cl.

A produit exceptionnel, prix exceptionnel. Avec les vins de Henri Jayer et ceux qui perpétuent son héritage, nous sommes peut-être dans le domaine de l'art. Il va sans dire que je n'ai jamais eu l'honneur de goûter un de ces vins d'exception. Du coup, je suis en pleine perplexité lorsque je lis qu'un vin peut atteindre une cote de plus de 50000 euros pour une bouteille.

Evidemment, la première question du phillistin que je suis est : "qui peut acheter ça ?" immédiatement suivie par l'autre question qui est : "qui peut boire ça ?".

Admettons qu'il me soit donné un jour d'entrer en possession d'un de ces vins. Admettons que l'on m'en offre une. Admettons que je la trouve sur un vide-greniers. Bon. J'ai une bouteille d'une valeur de plus de 10000 euros. Ou de plus de 5000 euros, même. J'en fais quoi ? Je la bois ? Je la vends ? Je la conserve comme un patrimoine, un placement ?

Si je décide de la boire, je la bois seul ? J'invite quelqu'un pour partager cet instant ? Et si je ne sais pas l'apprécier, je demande le remboursement ? Et si je l'ouvre, je dois m'entourer d'un cérémonial particulier ? Il faut désinfecter le tire-bouchon ? Faut-il que ce vin accompagne un plat ou faut-il le boire juste pour lui, juste pour la dégustation ?

Pour acheter un vin de ce prix, il me semble évident qu'il faut avoir les moyens de le faire et que, de fait, il n'y a que les personnes "riches" qui peuvent se le permettre. Comme tout est relatif, j'imagine qu'il existe certaines personnes pour qui une dizaine de milliers d'euros ne représentent pas grand chose. D'ailleurs, j'imagine qu'il est des personnes qui ne savent même plus ce que représente l'argent. Toute proportion gardée, il y a déjà un caractère indécent à acheter une bouteille de vin à 20 euros.

Du vin comme de l'art ? On dit que le vin est un produit vivant. On prétend qu'il évolue au cours de sa vie. En bien ou en mal. Est-ce que le vin peut être considéré comme un "produit artistique" ? J'hésite. L'art, à mon avis, n'est pas le marché de l'art. Objectivement, il n'y a pas de raison pour qu'une peinture, une sculpture, atteigne des prix si élevés que ceux que l'on constate parfois. La spéculation autour d'une œuvre m'agace beaucoup. Si l'on peut admettre que l'artiste ait le désir légitime de vivre de son art, il me paraît suspect qu'une œuvre devienne un placement financier. Qu'une œuvre n'ait pas de prix ne veut pas dire qu'elle est chère. Il m'apparaîtrait plus sage de dire qu'une œuvre ne serait pas à vendre, qu'elle ne serait pas échangeable contre de l'argent. Une peinture comme la Joconde n'a pas de prix. Pourquoi ? Peut-être parce qu'elle appartient à l'humanité ? Une grotte comme celle de Lascaux a-t-elle un prix ? Peut-être un jour sera-t-elle privatisée, achetée, cotée. Il existe une similitude entre la grotte de Lascaux et une bouteille rare. On sait ce qu'elles recèlent toutes deux mais elles sont fermées. L'une comme l'autre sont fermées pour éviter qu'elles s'abîment. Nous sommes en présence de deux "produits culturels" dont on ne peut pas profiter sans les détruire.

La comparaison entre une grotte et une bouteille peut sembler osée. D'un côté, nous avons une "œuvre" vieille de plusieurs milliers d'années, de l'autre nous avons un produit appelé à disparaître dans des gosiers. La différence entre une bouteille de vin et une œuvre d'art serait donc que l'une serait éphémère par vocation lorsque l'autre devrait être conservée et protégée. Le problème est un problème d'échelle. Rien n'est éternel et on peut avoir la certitude que la plus belle sculpture comme la plus merveilleuse des peintures ; la plus intéressante des grottes comme la plus spectaculaire architecture ; les plus vieilles photographies ou les incunables les plus précieux, disparaîtront. L'homme pourra bien mettre en place toutes les ruses de préservation qu'il voudra, il ne pourra pas tout sauver. La terre engloutira tout à un moment ou à un autre. Peut-être l'espèce humaine saura-t-elle survivre à la disparition de la planète Terre. Peut-être amènera-t-elle des œuvres d'art avec elle dans sa migration vers d'autres systèmes solaires et peut-être même y aura-t-il du vin de Bourgogne dans ses bagages. Ça reste du domaine du pas sûr du tout.

Le problème ne serait donc pas lié au fait que le vin se doit d'être bu. Dans le domaine de l'art, on trouve de nombreux exemples d'œuvres éphémères. Depuis leur mort, on sait que l'on n'entendra plus jamais Bach interpréter l'une de ses œuvres et que l'on ne verra plus jamais Nijinski danser. Il reste des traces, bien sûr, mais ce ne sont plus les originaux. L'art est vivant et ce n'est qu'à sa mort qu'il rejoint les musées. L'art et l'artiste est forcément attaché à son époque. Que sommes-nous à même de comprendre des arts très anciens ?

Et alors ? Et alors, je ne sais pas. Au départ, tout de même, la culture de la vigne et la fabrication du vin n'a que peu de rapport avec l'art. Il ne faut tout de même pas déconner. Au départ, le vin n'est là que pour sa capacité à rendre joyeux. Peut-être a-t-on trouvé là une manière de conserver le raisin mais je pense que l'on a bien vite compris que l'on pouvait se bourrer la gueule avec du jus de raisin fermenté. Selon wikipedia, le vin pourrait avoir quelques 7000 ans. Il est sûr que des progrès ont été enregistrés depuis dans la vinification et l'œnologie. Les goûts ont également évolué, celui du vin et celui du buveur. Avec les histoires de terroir et la meilleure compréhension de la fabrication du vin, nous sommes arrivés à un stade où le vin a atteint le statut d'œuvre artistique. Ne devrait-on pas plutôt parler d'artisanat d'art ? Il y a certainement une grande rigueur et un vrai savoir-faire dans tout ce qu'a apporté Henri Jayer à l'art de faire du vin, je n'en disconviens pas même s'il m'est impossible d'en juger. De là à parler d'Art, il ne faut peut-être pas pousser. Et puis, il y a bien une logique économique derrière tout ça. Pour moi, nous sommes loin du travail de l'artiste même si, ces dernières années, la frontière entre l'art et l'argent est devenue très ténue.

Dans la réalité des choses, les vins de Bourgogne se négocient à des prix qui n'ont rien à voir avec le niveau de ceux qui ont la réputation des vins exceptionnels de la Romanée-Conti ou de Jayer. A mon niveau, je peux déjà me faire plaisir avec des vins qui n'atteignent même pas les 10 euros. C'est dire que ce n'est pas demain la veille que vous pourrez boire du pinard à plusieurs milliers d'euros chez moi.

vendredi 16 août 2013

Juste pas (très) envie

Ce soir, je n'ai pas envie de faire quelque chose pour le blog qui nuit (très) grave. J'ai (très) vaguement réfléchi à ce que je pourrais faire et puis j'ai fait autre chose. Par exemple, je suis allé à Périgueux pour tenter d'y trouver quelque chose que je savais ne pas pouvoir trouver ni à Azerat ni dans un rayon de vingt kilomètres. Je suis donc allé à Périgueux.
Il faisait bien chaud en cours de route et j'ai roulé la vitre baissée. L'air chaud extérieur entrait en concurrence avec l'air chaud intérieur. Je me suis rendu dans un commerce où je pensais pouvoir trouver l'objet que je cherche. Je ne l'ai pas trouvé. Alors, je suis allé faire des courses pour avoir des trucs à manger. Là encore, j'avais l'intention d'acheter une denrée que j'imaginais pouvoir trouver. Macache. Que dalle. Rien à faire, il n'y en avait pas. J'ai parcouru les rayons susceptibles d'accueillir ce que je quêtais mais peine perdue. Tant pis. J'ai acheté autre chose.
J'avais amené mon appareil photo et je m'étais dit que j'allais revenir à Azerat par les petites routes et que je trouverais peut-être une photo à faire. Ça n'a pas été le cas. Je suis rentré bredouille.
Du coup, vous comprendrez que je n'ai pas (très) envie de faire un truc pour le blog qui nuit (très) grave.

jeudi 15 août 2013

Embarquement immédiat

Barque
barque

mercredi 14 août 2013

Saint-Amand-de-Coly

L'imposante abbaye de Saint-Amand-de-Coly dont la construction remonte pour la partie la plus ancienne du 12e siècle mérite que l'on s'y rende. Elle domine le petit village de sa masse sévère avec une allure assez magistrale.
Abbaye de Saint-Amand-de-Coly
Abbaye de Saint-Amand-de-Coly

mardi 13 août 2013

Un crobard et rien d'autre

motocyclette

lundi 12 août 2013

2cv aquatique

Citroën 2cv sous-marine

dimanche 11 août 2013

Deux Chevaux refroidissement liquide

Je viens de presque terminéer le crayonné du dessin dont je parlais hier. Il s'agit d'un dessin de 2cv Citroën qui a opté pour la solution du refroidissement liquide.

Sans doute vais-je entreprendre l'encrage. Mais avant, il faut que je retrouve ma scie circulaire pour une petite séance de bricolage. Il va aussi me falloir trouver des clous et un marteau.
En attendant, je vous présente déjà le dessin au stade du crayonné.
Citroën 2cv sous-marine

Et voilà la version encrée ! Sera-t-elle mise en couleurs ? Oncques ne saurait le dire. On verra bien.
Citroën 2cv sous-marine encrée au pinceau et à l'encre de chine

samedi 10 août 2013

En attendant un dessin

Je ne promets rien pour aujourd'hui. Je suis en train de faire un dessin dont j'ai eu l'idée ce matin. Comme il n'avance pas vite, que le crayonné est loin d'être terminé, je mets une photo de trois appareils retrouvés dans le garage. Un russe Zenit et deux allemands, un de l'Est, le Pentaflex, l'autre de l'Ouest, le Edixa. Les trois semblent fonctionner plus ou moins mais je n'ai pas du tout l'intention de leur donner une pellicule à gâcher de sitôt.
Zenit-Pentaflex-Edixa

vendredi 9 août 2013

Utilitaires Renault

Toujours en train de tenter de ranger mon garage, je découvre des boîtes de diapositives. De ces boîtes, j'en sors deux qui représentent des camions. Le premier est un R2182 datant de 1956 à 1958 à 241 exemplaires selon ma documentation. Véhicule relativement rare, donc. Dans le civil, ces camions étaient surnommés "fainéants" en raison de la disposition de leur moteur à six cylindres couché dans le châssis derrière la cabine. Ces camions n'étaient déjà pas des merveilles dans leur déclinaison civile et à deux roues motrices ; ils sont une véritable catastrophe dans leur version à quatre roues motrices. En raison de la disposition du moteur, la Régie Renault a été obligée de concevoir un châssis à col de cygne qui empêche d'avoir un plancher plat dans le cas d'un véhicule porteur. Pour la photo qui nous occupe, on constate la longueur inhabituelle du véhicule tracteur qui pénalise la place disponible pour la remorque. Ce camion est un ratage complet. Peu puissant, très gourmand, très lent, il est en outre inadapté à la circulation en terrain accidenté. Tout cela explique certainement le faible nombre d'exemplaires produits. Quant à savoir ce qui a conduit Renault à le produire et l'armée française à l'acheter, mystère.
La photo a été prise à Bourges où je faisais mon service militaire dans le matériel. Je me souviens d'avoir vu des hangars contenant plusieurs de ces camions couverts de poussière. De fait, je pense qu'ils n'ont jamais été vraiment utilisés.
Renault R2182 "Fainéant" 4 roues motrices

Le deuxième camion Renault est bien moins guerrier puisqu'il appartient aux vêtements Verlhac de Malemort. Il s'agit d'un tracteur Galion et est utilisé pour conduire la remorque-étal sur les marchés de la région, sur celui de Brive-la-Gaillarde dans le cas présent. La photo date de 1987. Je ne sais pas s'il existe toujours. Sinon, difficile d'en dire plus. Je ne sais pas s'il s'agit d'un modèle essence ou Diesel. Il est possible qu'il s'agisse d'un R2167, d'un R2240 ou d'un R4240 transformé par SINPAR à partir de 1961.
Renault Galion des vêtements Verlhac

jeudi 8 août 2013

On n'oserait plus

S'il m'arrive parfois de me demander pourquoi je conserve tant et tant de choses, il arrive aussi de comprendre la raison et de savoir m'en réjouir le temps venu. Un exemple aujourd'hui.

Qu'est-ce que c'est ? D'où ça vient ? De quand ça date ? C'est au fond d'un carton éventré. Je fouille, je trie, je jette et je m'arrête. Un papier plié. Je l'ouvre. Un bloc de papier à cigarette à côté. Incroyable que les deux éléments soient restés proches.
rizla1.jpg
On doit être en une époque où l'on accusait déjà le tabac des mille maux les plus graves. L'industrie du tabac et celle en rapport avec le tabac se remonte les manches et tente une opération d'intoxication pour continuer à vivre sur les morts qu'elles créent. "Non le tabac ne vous tuera pas" affirme le document. Un bloc de papier à cigarette salvateur, celui qui sait éloigner le crabe à distance est offert. Au consommateur de constater qu'il ne mourra pas en utilisant ce papier. C'est savoureux, c'est cynique, c'est beau ! On n'oserait plus, aujourd'hui. Du reste, ce serait certainement interdit.
rizla2.jpg

mercredi 7 août 2013

Back in USSR

Kiev-88.pngJ'avais un copain, sans doute mort aujourd'hui, qui était musicien. Il m'avait demandé de faire des photos pour son nouvel album et il avait tenu à ce que j'utilise son appareil soviétique. Il s'agissait d'un boîtier moyen-format, un Kiev 88, qui m'angoissait à chaque fois que je déclenchais ou faisais avancer la pellicule. Il n'empêche que des photos, il y en eut.

Je me souviens de la séance. Gerry me met le Kiev entre les mains. Je ne sais pas vraiment par où commencer. J'ai une bobine de HP5 Plus. Une bobine 120. Je peux espérer faire 12 images en noir et blanc. J'ai prévu le coup, j'ai avec moi un posemètre Gossen bien plus fiable que le prisme-posemètre du char d'assaut ruskof. J'enlève le dos du Kiev, j'installe la bobine tant bien que mal, je n'oublie pas de mettre le volet du dos qui permet d'en changer à volonté (enfin en théorie, quand le dos ne se bloque pas les dents d'engrenage).
Quelques tours de manivelle et on peut faire les photos. Auparavant, nous avions repéré une épave de Citroën des années 30 et nous avions décidé que cela ferait une belle pochette pour l'album. Premier déclenchement. Je prends peur. L'impression que toute la mécanique est tombée au fond du boîtier. Un bruit horrible, une sorte de cri plaintif accompagné d'une lamentation de ressorts cacochymes. Gerry me rassure. Il croit au génie des peuples de l'Est. Il m'a donné pour consigne de ne jamais changer la vitesse d'obturation avant d'avoir armé. A vrai dire, je ne touche pas trop à ce réglage et me contente de jouer sur le diaphragme. Je n'ai pas pris de pied et il faut lutter contre les vibrations intempestives de la chose slave.
Douze images. C'est fait. Il faut maintenant attendre de développer la pellicule pour savoir. On saura quelques jours plus tard. Les photos ne sont pas mauvaises. Certes, le piqué de l'objectif n'est pas aussi merveilleux qu'annoncé par le propriétaire qui prétend que c'est équivalent à du Hasselblad-Zeiss. On en est loin ! Deux photos seront utilisées pour la pochette de l'album. Une pour la couverture, une autre pour le dos. Nous devions être en 1999 ou en 2000, quelque chose comme ça. J'ai retrouvé les négatifs hier, par mégarde. Je m'apprêtais à jeter une enveloppe lorsque j'ai eu la curiosité de regarder ce qu'elle contenait. Comme quoi il ne faudrait jamais rien jeter.

Citroën Villac
Citroën Villac
Citroën Villac
Citroën Villac
Citroën Villac

mardi 6 août 2013

Sortis du fin fond du garage

Pour une idée à la con, c'est une idée à la con ! J'ai entrepris des travaux de fouille dans mon garage. Il s'agit de faire de la place, de jeter tout ce qui ne sert plus, tout ce qui ne marche plus, tout ce qui encombre, est inutile, inutilisable. Le problème, c'est que, à force de fouiller, on finit par trouver des choses que l'on avait oubliées.

Il y a les objets qui ne suscitent aucune hésitation. Une imprimante qui n'imprime plus depuis une bonne quinzaine d'années, des carcasses d'ordinateurs, une bouteille de vin vide et brisée. Zou ! A la benne ! On débarrasse, on brade les saloperies encombrantes. Et puis, il y a le reste. Et le reste, ça pose problème, des fois.
J'ai retrouvé des vieux dessins. Je les avais oubliés. Des dessins qui ont plus de vingt ans. Des dessins bien pourris pour la plupart. Et, tout de même, certains aussi que j'ai redécouvert avec amusement. Je vais vous en montrer certains. A l'époque, visiblement, j'utilisais encore les Rotring©. Les sujets étaient déjà ceux que j'affectionne aujourd'hui. Par contre, pfiou ! Qu'est-ce que j'étais mauvais ! Dedieu !
Vieux dessin - voiture
Je ne pense pas être devenu un bon dessinateur. Le gros problème est qu'il me semble l'avoir plus ou moins cru à l'époque. J'avais conscience qu'il en existait de meilleurs, je vous rassure. J'avais la prétention d'un jour les égaler. Je me disais que le temps et le travail feraient que ça allait s'améliorer. J'avais de l'ambition, j'étais prétentieux, j'étais jeune, encore un peu.
Vieux dessin - side-car
Il y avait des choses que j'étais quasiment incapable de dessiner. J'ai retrouvé des dessins qui me font vraiment honte, aujourd'hui. D'autres m'étonnent. Sans dire qu'ils sont bons, il me semble qu'ils n'étaient pas mauvais et, chose étrange, il me semble que je serais incapable de les refaire aujourd'hui. Mais pour aujourd'hui, j'ai fait une sélection de quatre dessins tournant uniquement sur les véhicules. Ils datent de 1990 sauf un que je ne sais pas dater. Puisque je suis un partisan indécrottable du classement par strates, je suppose qu'il doit être à peu près de la même période.
Vieux dessin - camion
Et puis, j'ai aussi retrouvé des lettres. Je n'ai pas pu m'empêcher d'en relire quelques unes. Je n'aurais pas dû. Certaines m'ont plongé dans un bizarre état fait de nostalgie et de légère tristesse. Je ne sais pas ce que je vais en faire. Je suis partagé entre le désir de les jeter et celui de les conserver encore. Il me semble que le mieux serait toutefois de bien les jeter, de les brûler, de passer à autre chose.
Vieux dessin - camion Renault R2087
En ce moment, le tonnerre gronde sur Azerat. Je vais retourner faire de la place dans mon garage.

lundi 5 août 2013

Azerat au point du jour

Le jour se lève

dimanche 4 août 2013

Zoom dans la glycine

Zoom dans la glycine

samedi 3 août 2013

Comme l'intestin

rat-grele.jpg

vendredi 2 août 2013

Truc à trois roues

3roues.jpg

jeudi 1 août 2013

Terrasson Lavilledieu juste avant août

Je ne vais plus très souvent à Terrasson-Lavilledieu. Il y avait assez longtemps que je ne m'étais pas promené dans la vieille ville. Parce que j'avais amené mon appareil photo numérique, j'ai ramené des images.

Ce que je reproche à Terrasson-Lavilledieu, c'est que son charme est globalement plutôt artificiel. Pour attirer le touriste et le faire consommer, la municipalité a travaillé à donner un nouveau visage à la ville. Les esprits chagrins dont je suis peuvent regretter les libertés prises avec la vérité historique des lieux mais ils ne peuvent décemment pas ne pas reconnaître que la ville est bien plus belle et agréable qu'elle n'a sans doute jamais été. Surplombant la Vézère, la vieille ville historique s'est vue affublée de remparts, de fontaines, d'escaliers et de jardins.
Le vieux Terrasson, pour les vieux Terrassonnais, se sont les "Nicles". Ses habitants sont les "Niclards" et ils retirent une certaine fierté à cela. Pour le vieux Terrassonnais, la ville qui s'étale dans le bas, de l'autre côté de la Vézère, ce n'est déjà plus tout à fait Terrasson. Le vieux Terrasson, délaissé et menaçant ruine jusqu'à la fin des années 80, s'est réveillé, s'est restauré. C'est devenu l'endroit le plus intéressant de la ville pour les touristes et les amateurs de veilles pierres. Du haut de la vieille ville, on surplombe la falaise du Malpas, le pont vieux du 12e siècle, la rivière et toute la ville.

Eglise de Terrasson Lavilledieu
Place Bouquier - Terrasson Lavilledieu
Entre l'église Saint Sour et la place du conventionnel Bouquier, la municipalité a installé des jardins de buis et de roses là où se dressait, il y a bien longtemps, un ensemble de maisons détruites depuis.
Terrasson Lavilledieu
Pont vieux - Terrasson Lavilledieu
Remparts de Terrasson Lavilledieu
Pont vieux - Terrasson Lavilledieu
Vieux Terrasson
Le pont vieux, les remparts, des vieilles pierres nettoyées et des maisons restaurées mais il reste encore à faire pour que la ville devienne une carte postale vivante. L'authenticité populaire de la vieille ville a laissé la place à une vérité imaginaire qui sait satisfaire le touriste.

passerelle du Malpas - Terrasson Lavilledieu
Terrasson Lavilledieu
Terrasse restaurant la Mandragore Terrasson Lavilledieu
Bassin de la Vézère - Terrasson Lavilledieu
Mercure ou Hermès
Jardins de la Mandragore
Les passerelles du Malpas à Terrasson-Lavilledieu

Pour qui sait faire l'effort de grimper les rues pentues qui mènent vers l'église, la récompense sera à portée de vue. En contrebas de l'église, le restaurant "la Mandragore" propose une cuisine plutôt intéressante et satisfaisante. Peut-être les tarifs sont-ils légèrement trop élevés ? Toujours est-il qu'il est nécessaire de réserver pour avoir une chance d'y manger. C'est le signe que le restaurant a su se constituer une clientèle.

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