On censure, on censure...

On apprend la chose sur le site "rue89". L'artiste chinoise Siu Lan Ko qui devait exposer ses travaux à l'école des Beaux-Arts de Paris a été victime de ce qu'il convient très certainement de nommer une belle censure.

Travailler, Gagner, Plus, Moins. Quatre mots qui semblent assez anodins mais qui font l'événement. L'idée de l'artiste chinoise a été de faire quatre bannières portant chacune l'un de ces mots. Selon comment on les voyait, on avait différents messages. Travailler Plus - Gagner Moins ; Travailler Plus - Gagner Moins ; etc.
Comme ça, on peut trouver l'idée amusante. On comprend bien le ton un peu ironique de l'installation et ce qu'elle veut dénoncer comme message. Pour moi, je pense que l'on aurait pu sourire de l'idée et s'en tenir là. Seulement voilà que ça a assez dérangé pour que les bannières aient été désinstallées de la façade de l'école des Beaux-Arts à la veille du vernissage de l'exposition. A votre avis, qui cela a bien pu déranger ?
A lire sur le site rue89

Une personne que je connais sur Internet et qui a un grand immense talent de qualité supérieure surchoix, David Torondel, est sujet à des insomnies. Il y a quelque temps, alors que le débat sur l'identité nationale faisait rage et qu'il ne parvenait pas à trouver le sommeil, il a réalisé une animation qui commence à connaître un beau succès sur Internet. C'est mérité. Le message du gars Torondel est le suivant : quel fierté peut-on tirer du fait d'être Français lorsque l'on n'a rien fait pour l'être ? Et en effet, comme le dit si bien ce bon Torondel là, celles et ceux qui pourraient éventuellement être fiers d'être Français pourraient être celles et ceux qui ont eu la volonté de le devenir. Récemment, David disait que son animation connaissait aussi un beau succès auprès du public de droite et d'extrême droite qui vomit allègrement et avec acidité sur le message. Ne pas être aimé par les abrutis, voilà qui est signe que l'on ne l'est pas, abruti.
Animation à voir ici : http://www.fierdetrefrancais.fr/ (avec en prime du Django Reinhart et du Stéphane Grapelli !)

Depuis quelques jours, on annonce de la neige sur la Dordogne. Il en est tombé un peu mais même pas assez pour couvrir un peu les toits d'Azerat. Hier soir, toutefois, il a neigé assez fort et alors j'ai eu l'idée de faire une photo de la neige qui tombait au flash. Lorsque j'ai regardé la photo prise, je me suis aperçu de deux choses que j'aurais pu attendre de voir si j'avais réfléchi un peu. D'abord, en faisant déclencher le flash à l'ouverture du premier rideau, j'ai eu droit à un effet désastreux qui donne à croire que les flocons montent du sol vers le ciel. Ensuite, on aperçoit assez nettement la forme du diaphragme et ce n'est pas non plus très heureux. Je tenterai de me souvenir de tout cela pour une prochaine fois.

neige

Enfin, pour terminer pour aujourd'hui, je vais vous raconter que j'ai encore un peu cassé un Range Rover. Et comment cela s'est-t-il produit ? Le plus bêtement du monde. Je devais conduire ma maman faire quelques courses à Périgueux et comme je trouvais que ça roulait mal sur la grande route à cause de la circulation, j'ai choisi de prendre une petite route que je connais bien et qui permet de raccourcir de quelques kilomètres le parcours. J'emprunte donc la route et on trouve un peu de neige. Je roule prudemment à vitesse contenue quand, d'un coup d'un seul, en plein virage, l'arrière de la voiture décroche. Je donne un coup de volant pour rétablir la situation mais voilà que je me retrouve à rouler à gauche et qu'une Peugeot 306 cabriolet arrive en face, en glissade elle aussi. Je tente un coup de volant et puis, en désespoir de cause, un coup de frein, rien n'y fait, on n'évite pas le choc. La Peugeot a eu beaucoup de mal. Pour le Range Rover, il me semble qu'il faudra peut-être et avec un peu de chance changer une aile, redresser un peu de tôle et trouver un bloc clignotant-feu de position pour qu'elle reparte. Demain, s'il ne fait pas trop mauvais, je vais commencer à démonter pour voir ce qu'il en est réellement. Je vous raconterai la suite.

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