août 2008 (18)

dimanche 31 août 2008

Dernier jour

Encore un mois de terminé pour cette année. Un de moins sur la liste non écrite des mois à vivre. On va pouvoir se lancer dans le dernier tiers de l'année... avant d'en commencer une nouvelle, peut-être.

Aujourd'hui, c'est une journée molle. Il y a des journées dures, il y a des journées molles. C'est comme ça et j'aimerais bien que quelqu'un puisse m'apporter ne serait-ce qu'un semblant de début de preuve que cela n'est pas juste et vrai et finement bien pensé. Rien que pour voir, quoi. Une sorte de défi lancé à la multitude d'internautes du monde entier.
Aujourd'hui, c'est dimanche. Levé aux aurores, j'ai commencé la journée par la cérémonie de la préparation du litre de café. Je m'approche de la cafetière encore tout ensommeillé, je prends un filtre à café que je plie et glisse dans le réceptacle fait exprès pour. J'attrape la boîte à café et verse le café moulu dans le filtre. Je prends la verseuse, la remplit d'eau, verse l'eau dans le réservoir, place la verseuse à sa place et appuie sur le bouton de mise en route. Les gargouillis ne tardent pas à se faire entendre.
J'en profite pour aller chier un peu en lisant une revue ou une autre. J'essaie de rester là le plus longtemps possible avec l'envie de ne quitter le trône qu'une fois le café disponible. Je n'aime pas la période qui précède le buvage de café du matin. Là, faut pas me parler. C'est l'avantage de vivre seul, ceci dit. Même la radio m'est insupportable. Je ne l'allume qu'après le premier bol de café. Je peux affronter la dure réalité et les informations du vaste monde seulement une fois que j'ai bu du café.
Je fume une cigarette en me servant un nouveau bol de café. Je ne suis pas encore totalement réveillé. Il pleut. Ils l'avaient annoncé, à la radio, hier, qu'il allait pleuvoir. Je n'aime pas ne pas être éveillé mais je n'aime pas non plus l'être. Une fois que je suis réveillé, je peux commencer à me demander ce que je vais faire de ma journée et là, la plupart du temps, je n'ai plus qu'une envie : celle d'aller me recoucher.
Bon. Ce matin, j'ai un dessin à faire. Rien de bien intéressant. Je sais que je vais pas mal être à la peine. C'est une commande. Je pouvais refuser. J'ai commencé à essayer de faire le dessin hier. J'ai fini par prendre une gomme pour tout effacer. Je n'ai pas envie de le faire, je ne sais pas par quel bout le prendre. Dans le même temps, je n'ai rien envie de faire d'autre.
C'est vers le milieu de l'après-midi que je parviens enfin à faire quelque chose. C'est très loin de me satisfaire mais j'en connais un qui devra s'en satisfaire. C'est comme ça. Et puis, je sens que ce n'est pas une journée pour dessiner. Rien ne fonctionne correctement. Pas plus le crayon que le pinceau ; pas plus la cervelle que la main.
Là, je suis en train de me préparer le repas quotidien. Je n'ai pas pris le temps d'aller faire des courses samedi. Du coup, je n'ai plus grand chose à manger. J'ai fait une pâte à pizza. Ça va me faire deux repas au moins. Reste plus qu'à trouver quelque chose à mettre dessus !

samedi 23 août 2008

Trois nouvelles vaches

J'ai un peu dessiné et pas mal jeté, aujourd'hui. Finalement, j'ai conservé trois dessins.

Le premier des trois dessins, c'est celui-ci

vache et drogue

Elle ne me plaît pas des masses, cette vache. Il y a juste l'idée, l'idée que je peux lui faire faire un peu ce que je veux.
La seconde vache, c'est celle-là

vache carte

Déjà, là, elle me plaît plus. Elle est plus petite, plus amusante, il me semble. Des sabots, un collier, de petites jambes, des taches... Pour le moment, c'est ainsi que je la vois.
La troisième de ces vaches, elle est plus en mouvement.

vache sabots

Bon. Ce n'est pas transcendant mais je crois que j'approche de quelque chose.

vendredi 22 août 2008

La vache, en sabots, dondaine...

De meuh en meuh ou de pis en pis ?

vache en sabots

crobards de vache

Je continue à chercher...

croquis

jeudi 21 août 2008

La vache est peut-être bien par là

Aujourd'hui, j'ai continué à chercher la vache. Je pense l'avoir peut-être trouvée. De même, je lui ai trouvé un nom.

C'est souvent par hasard, du moins chez moi, que je trouve un personnage. Je laisse courir le crayon, je rature, je gomme, je m'arrête sur quelque chose. Et parfois, je trouve.
Là, j'ai l'impression que je l'ai trouvée, ma vache. Il faut encore la travailler, mais il me semble qu'il y a quelque chose à tirer de cela. Et pas seulement du lait !
Je lui ai trouvé un nom. "Cow-Cow"... Ben quoi ? Il y a bien les cow-boy !

cow-cow, la vache

mercredi 20 août 2008

Trouver la vache...

Oui. Trouver une vache ou autre chose mais trouver quelque chose. Eh ! Faut pas croire ! Ce n'est pas si simple de dénicher un nouveau personnage !

En ce moment, je laisse courir le crayon sur le papier. J'ai une idée en tête mais rien de très précis. J'ai une idée en tête mais elle n'est pas encore dans la main, au bout du crayon.
Là, c'est une idée de vache. Et pourquoi pas une vache ? C'est sympathique, une vache ? Ça peut même être sacré... Enfin n'allez pas me demander pourquoi j'ai pensé à une vache. A dire vrai, je n'en sais rien moi même. Peut-être par association d'idée. Peut-être ai-je pensé à du lait ou à du fromage... ou à une tranche de rumsteak, allez savoir. Moi, j'aime bien les vaches. Je trouve que ce sont des animaux sympathiques. Ça a l'air placide, une vache. Pas spécialement un air intelligent, je vous le concède. Pourtant, ce n'est pas stupide, une vache.
Enfin voilà que depuis ce matin, je griffonne des vaches, des têtes de vache, des pis de vaches. Le truc, c'est qu'il faut rendre tout cela amusant, humoristique, rigolo et drôle. Ce n'est pas si simple qu'il peut y paraître de prime abord. Il y a des animaux qui se prêtent plus à l'anthropomorphisme, comme on dit. Je ne sais pas pourquoi, remarquez. Peut-être parce qu'ils ont tout simplement été plus déclinés en personnages au fil des dessins animés et autres productions du genre. La souris avec Mickey, le canard avec Donald ou Daffy, le loup avec celui de Tex Avery, le chat avec Fritz ou tant d'autres... Sans parler de Titi pour les canaris ou des chiens avec toute une floppée de personnages.
Qu'est-ce qui permet de distinguer une vache d'un poisson rouge au premier coup d'oeil ? C'est la question que je me suis posé ce matin au réveil (ou presque). Déjà, il y a la couleur. On n'a jamais vu de poisson rouge à la robe noire et blanche. Ensuite, le pis. A-t-on déjà observé un poisson rouge affublé d'un tel instrument ? Non ! Et vous savez pourquoi ? Parce que le poisson rouge n'est pas un mammifère. Parfaitement ! De même, on n'a jamais vu une vache tourner en rond dans un bocal. Et vous savez pourquoi ? Tout simplement parce qu'il est impossible de faire entrer une vache dans un bocal prévu pour un poisson rouge. Voilà pourquoi. Et même en morceaux ! J'ai essayé, c'est impossible.

Après pas mal de tentatives, il me semble qu'il est possible que je sois tombé (par mégarde) sur quelque chose qui demande à être travaillé... Je vous fais part de mes travaux (minables) ci-dessous...

vaches croquis

dimanche 17 août 2008

Back to the reality

Il est des moments où il est bon de revenir aux choses vraies. Ce soir, cette nuit, c'est ce que j'ai envie de faire...

Par exemple, la réalité de la vraie vie. Si je suis en congés, ce n'est pas une chose, un état, qui est appelé à durer. Déjà, je me dis que le retour à la vraie vie est pour bientôt et que je n'en ai pas une folle envie. En théorie, cette vraie vie de la réalité devrait connaître quelques bouleversements dans les mois à venir. Par exemple, il est possible ou probable que je prenne un peu de liberté par rapport à ma vie de salarié en devenant travailleur indépendant. Ça va beaucoup dépendre de moi, bien sûr. Il va falloir que je me décide à faire des démarches que je n'ai pas forcément envie de faire mais qu'il va me falloir entreprendre malgré tout.
Si tout se passe bien, je devrais m'installer comme travailleur indépendant pour pouvoir dessiner et vendre mes dessins. Dans un premier temps, il serait question de conserver un mi-temps dans la boîte qui m'emploie actuellement... On va bien voir ce que cela donnera.
La perspective de redevenir indépendant me fait un peu peur. Je l'ai déjà été et ça ma permet de connaître mon principal point faible : l'incompétence notoire à avoir une démarche commerciale cohérente. Par exemple, de me faire payer pour un travail effectué. C'est pourtant bien la moindre des choses si je veux que ça fonctionne un tant soit peu.
Aujourd'hui, nous sommes le 17 août. Au cours de la semaine prochaine, je vais tenter d'aller tester un éditeur de cartes postales basé sur le secteur de Périgueux qui pourrait éventuellement me faire travailler. Je vous tiendrai au courant.
En attendant, je vais me coucher. C'est pas le signe que j'ai envie de travailler, ça !

jeudi 14 août 2008

Ça avance mais ça n'en finit pas

Aujourd'hui, j'avais bon espoir de terminer la pose des plaques. L'espoir a été déçu, tant pis, ce sera pour la prochaine fois, ce n'est que partie remise, comme on dit.

Ce matin, réveil aux aurores pas plus boréales que je ne suis austral au pitêk... Je me fais du café, un litre et des poussières, je le bois et je commence à m'y mettre. J'attaque une partie délicate de la pose des plaques. Là, finie la rigolade, faut réfléchir et ne pas se tromper. L'écart entre poutres va décroissant, passant sans prévenir de quatre-vingt-seize centimètres à quatre-vingt-huit centimètres. Et ceci, vous vous en doutez bien, d'une manière on ne peut plus fantaisiste. Je commence par découper une plaque rectangulaire. Je prends plein de mesures qui s'imposent et je tranche dans le vif. L'idée force est que la plaque, le morceau de plaque, s'encastre du mieux possible entre les deux poutres qui m'occupent pour le moment. Je joue du cutter avec brio et m'en sors, finalement, pas trop mal.
Pour le bout de plaque qui suit, par contre, je ne parviens pas à égaler la perfection précédente, ce qui me fait penser que j'ai profité d'un incroyable "coup de bol" et que, de ce fait, je n'ai pas à être particulièrement fier de ma petite personne. Baste ! Ce n'est pas bien grave et je saurais me contenter de cet "à peu près".
En tout début d'après-midi, mon frangin vient me voir et me demande si je peux lui rendre un service. Il s'agit d'amener son fourgon, un Renault Trafic, au centre de contrôle technique pour le contrôle de la pollution auquel se doivent de répondre les véhicules utilitaires. J'accepte. Du coup, ça me bouffe une partie de l'après-midi. Remarquez bien que, si je n'étais pas un peu fainéant sur les bords, j'aurais sans doute terminé le plus gros... Seulement voilà que, en bougeant les meubles et les affaires, je suis tombé sur un album de bandes dessinées que je n'avais pas lu depuis des années et que je me suis plongé dedans. Forcément, ça aide pas pour le plafond, tout ça...
Et de lire cet album, ça m'a fait penser que je n'avais pas fait de dessin depuis pas mal de jours. C'est pas bien, ça ! En attendant, je vais aller me préparer le repas du soir. Je le mangerai et après, je crois bien que j'irai lire un peu de BD. Voilà.

mercredi 13 août 2008

Lendemain de veille... On fait c'qu'on peut

Pour une raison totalement indépendante de ma volonté, je n'ai pas posé la moindre petite plaque de placoplâtre aujourd'hui.

Hier, je suis allé faire la fête avec les motards de Saint-Geniès. Saint-Geniès, il faudra que je vous fasse voir ce que c'est. L'un des plus beaux villages de Dordogne, selon moi. J'irai et vous ferai des photos. Peut être très bientôt, d'ailleurs !
Donc, je suis allé faire la fête et nous avons bu et mangé. Et puis, je suis rentré chez moi un peu avant 4 heures du matin. Ce n'est pas raisonnable, je sais. A 8h30, enfin, vers 8h30, coup de fil de l'entreprise où je suis salarié pour m'informer qu'un serveur est tombé en panne et que l'on compte sur moi pour venir dépanner la chose. Je suis en congés mais je m'exécute néanmoins. Preuve que, tout de même, hein, je ne suis pas autant l'infâme salopard pour lequel je m'évertue de passer. Non ? Si ? Ah bon, on va dire que je n'ai rien dit, alors. Bref.
Je débarque à la boîte, passe dire bonjour à un collègue qui m'apprend au passage que la plastifieuse est, elle aussi, en panne, et file dépanner ce serveur. J'y parviens sans grande difficulté parce que je ne suis pas la moitié d'un nul (je suis très entier d'une manière générale) et vais m'occuper de la plastifieuse. Je règle, je nettoie un peu et hop, je fais chauffer la bête pour faire des essais. Ça marche. Et puisque ça marche, j'en profite pour plastifier les commandes en cours. Je suis trop bon, je sais.
Il n'empêche que, avec tout ça, il n'est plus très loin de midi et que je ressens comme un p'tit coup de fatigue. Je décide donc de rentrer chez moi. L'après-midi se passe tranquillement. Trop. Je ne pose pas une seule plaque de placoplâtre parce que rien ne presse, finalement, et que je me sens trop fatigué pour ça. Je fais un petit boulot que l'on m'a demandé, des cartes de visite, et je passe le temps. Tout de même, l'idée me vient de faire une pizza pour le repas du soir. Je fais donc une pâte. Logique.
Ce soir, je me suis donc fait une pizza maison. Elle était très bonne même si j'ai toujours un petit problème de réglage de four. Faut surveiller... Une photo ? Ok. La voilà :

pizza maison

dimanche 10 août 2008

Ça avance !

Ce matin, mon frangin m'a apporté les pieds qui permettent de maintenir les plaques en position pendant que l'on visse. J'ai donc pu commencer la pose des plaques de plâtre. La première m'a donné du fil à retordre, la seconde aussi. Qu'en sera-t-il de la troisième ?

Un point très positif, c'est que les plaques se découpent très bien au cutter. Un point très négatif, mes poutres ne sont pas droites du tout. Je le savais, certes, mais je ne pensais pas qu'elles allaient m'emmerder à ce point. Premier morceau de plaque. Je prends les mesures, descends au garage, prend une plaque, la pose au sol et reporte les mesures. Premier problème, je n'ai pas de règle assez longue pour tracer d'un coup d'un seul le trait de coupe. Je me débrouille comme je peux avec les moyens du bord. Je prends le cutter et je tranche dans le vif du sujet. J'appuie sur la partie que je veux conserver, la coupe est nette et franche. Je suis fier et satisfait de moi.
Je remonte à l'étage avec mon bout de plaque. J'approche un escabeau et monte à l'assaut des poutres en emmenant la plaque. Là, première déconvenue, la plaque refuse de rentrer entre les poutres. Je n'avais pas jugé bon de tenir compte d'une chose toute bête, les poutres ne sont pas de la même largeur en bas et en haut. Mince ! Bon. Avant de m'énerver, je m'avise que l'écart entre les poutres est plus important à l'autre bout de le pièce et que cette plaque ferait très bien l'affaire pour là-bas plutôt que pour ici. Je change l'escabeau de place et place la poutre (presque) sans problème. Oui, bon, j'ai été obligé d'en casser un petit bout pour que ça rentre mais ce n'est pas si mal. J'attrape l'appareil chargé de maintenir la plaque et je l'actionne pour que la plaque vienne bien en appui sur les rails. C'est parfait !
Je redescends de l'escabeau, prends quelques vis et la visseuse et commence à fixer la plaque. Première vis, impeccable ; deuxième vis, pareil ; troisième, quatrième, cinquième vis... Tout va bien. Chouette ! Et voilà que j'arrive dans l'angle de gauche, contre le mur. Je vais pour visser, la vis traverse la plaque et... rien. Pas de rail derrière. Mince et crotte et flûte. Un trou pour rien. Je recommence un peu plus à droite, pareil ! Un peu plus en arrière, pareil. Trois trous dans mon beau plafond. Snif !
Là, je me mets sur le côté et passe la main entre la poutre et la laine de verre pour aller voir ce qu'il se passe. Il n'y a rien de spécial. Le rail est là, la plaque colle au rail et ça devrait pouvoir fonctionner. Je vis encore un peu plus à droite, cette fois est la bonne. Ouf. J'apprends le métier et maintenant, je sais que je repérerai l'emplacement des rails sur le mur, la prochaine fois !

Je redescends au garage, coupe un nouveau bout de plaque, un peu moins large, et remonte pour le visser. Ce deuxième morceau ne me donne pas de fil à retordre. Bien. Je me donne le droit d'une petite pause et je m'y remets !

pose du placoplâtre

samedi 9 août 2008

Aujourd'hui : rien

Il y a des jours, comme ça, où on se dit que l'on aurait tout aussi bien pu rester couché.

Ce n'est pas à proprement parler une mauvaise journée, non. Je me suis levé vers 5h30. Je me suis fait du café, je l'ai bu, je suis allé faire pipi et caca et j'ai fumé une cigarette. J'ai encore bu du café et j'ai regardé le jour se lever. Un petit matin qui promettait une belle journée. Ce fut le cas. Dans la matinée, avec mon grand frère et son fourgon, nous sommes allés chercher les plaques de plâtre à Thenon. Rien à raconter de spécial sur cela hormis le fait que les plaques sont désormais dans mon garage. Bien. Il n'y a plus qu'à, comme on dit.
Alors, jusque là, il n'y a rien à redire à cette journée. Une journée tranquille, pas désagréable. Normale. Mais voilà que je me suis mis à un peu m'ennuyer. Bon. Ce n'est pas quelque chose d'inhabituel. J'ai l'habitude. D'ordinaire, dans une situation pareille, soit je vais bouquiner, soit je m'occupe sur l'ordinateur (il y a toujours un truc à faire avec Photoshop), soit je dessine. Ou alors, encore, je vais dormir. Mais ça, c'est plutôt le soir, tout de même. Bon. Là, je décide de dessiner. Je prends une feuille de papier et un crayon et je commence à essayer. Seulement voilà : pas une seule idée ! Rien. Le vide !
Pour me changer les idées, je vais lire quelques pages. D'un coup, je crois avoir une idée. Je referme le bouquin et je reviens à la feuille et au crayon et, de nouveau, rien à faire, ça ne vient pas. Bon...
Je vais sur l'ordinateur et, sans grande conviction, je glandouille un peu sur la toile. Rien de bien passionnant, vraiment. Comme si le web avait été vidé de tout contenu intéressant. C'est dingue. A croire, pour peu que l'on prête un minimum de crédit à la théorie du complot, que l'on a tout fait pour que je m'emmerde.
Les heures passent et force est de constater que ce ne sera pas une journée marquante. Je n'arrive toujours pas à produire le moindre bout de dessin valable et je laisse tomber. Quand ça veut pas, ça veut pas, hein. Mon frangin doit m'apporter un appareil me permettant de poser les plaques de plâtre. Je l'attends et il ne vient pas. Il est 18 heures passées et je me dis qu'il serait bon d'aller faire quelques courses au Shopi de Thenon (faudra qu'il me paie, un jour, pour toute la pub que je leur fais). Je laisse un message à mon frangin pour l'avertir que je vais être absent et file à Thenon. Arrivé dans le Shopi, je m'aperçois que j'ai un peu oublié la liste que j'avais faite pour tuer le temps. Ce n'est pas très grave, j'achète toujours les mêmes choses, au fond. Du café, des pâtes, des fruits et légumes... Là, je me souviens que je n'ai plus de sucre. J'en prends. Par contre, j'oublie totalement la pénurie de sacs poubelle et le litre de lait entier que je prévoyais d'utiliser pour faire un nouveau flan pâtissier. Tant pis. J'achète tout de même de quoi manger pour au moins les deux ou trois jours à venir. Je ne crèverai pas de faim dans l'immédiat, c'est une bonne nouvelle, je trouve.
Je reviens de Thenon, range les provisions là où je les range et recommence à me demander ce que je pourrais bien faire pour passer le temps. J'essaie une fois de plus le dessin et enregistre une nouvelle fois un échec total et indubitable. Mais que vais-je bien pouvoir faire sachant que je n'ai même pas à cuisiner, vu que j'ai préparé hier soir ce qui doit me servir de repas pour ce soir ? Lire ? Oui, j'y retourne. Quelques pages et la lassitude me gagne. Il est 19 heures. Les cloches sonnent. Je me prépare mentalement à manger dans l'heure qui vient. Je fais tout de même cuire un oeuf dur. Ça occupe quelques minutes...
Je retourne un peu sur Internet le temps que l'oeuf cuise. Et puis, le temps qu'il refroidisse. Et là, tout de même, je n'ai rien de mieux à faire que de manger. Alors, je mange. En prenant mon temps !
Maintenant, il est 21 heures et je ne sais pas trop ce que je vais faire de ma soirée. Sans doute vais-je lire un peu et tenter de dormir. Demain sera un autre jour.

vendredi 8 août 2008

Travaux, le début de la fin !

Aujourd'hui, j'ai terminé la pose de la laine de verre et des rails.

Je vous le dis comme je le pense, je ne suis pas fâché que ce soit là une affaire terminée. Je déteste la laine de verre !
Maintenant, faut que je pose le placoplâtre©. Bon... Je ne l'ai pas encore acheté, hein ! Et puis là, je pense que je vais avoir du mal à le faire tout seul. Enfin bon, on va bien voir...
Sinon, je ne suis pas mécontent de mes calculs. Il ne me reste qu'un bout de rail et quelques bouts de laine de verre. Je ne me suis pas planté dans mes opérations et c'est assez rare pour que ce soit signalé.
Maintenant, une douche et on pense au repas du soir. Etant donné que je n'ai plus grand chose, ça sera vite fait. Ça, c'est le bon côté de la pénurie !

fin de la pose de la laine de verre

jeudi 7 août 2008

Mac OS X, ça plante aussi !

C'est une chose tellement rare que ça mérite d'être dit, des fois que l'on ne voudrait pas croire que ça puisse arriver. Mon bon vieux Macintosh m'a fait un plantage, hier soir ! Le premier depuis... Pfou ! Je sais même plus !

J'étais en train de bosser sur Photoshop, j'avais Safari, mon navigateur, Mail, mon client de courrier électronique, et quelques autres applications de lancées et, tout d'un coup, l'écran s'assombrit et j'ai un message qui m'invite à redémarrer l'ordinateur.
Sincèrement, ça ne m'est pas arrivé depuis facilement plus d'un an, cette affaire.
Je redémarre le Mac et un autre message m'avertit que l'extinction ne s'est pas faite normalement. Ben oui, ça je le savais !

Bon... Je n'ai rien de mieux à vous raconter pour le moment. Je retourne à la laine de verre.

plantage Tiger

mercredi 6 août 2008

travaux, la suite...

Hier, j'ai commencé la pose de la laine de verre. Ça gratte et c'est globalement désagréable.

J'ai testé deux techniques. Pour la première, je présente la laine de verre contre les suspentes, je la perce à l'endroit où sont les suspentes et je place la laine de verre avant de mettre les rails. C'est la technique recommandée. Pour la seconde, je place mes rails sur les suspentes et je découpe des morceaux de laine de verre que je place entre les poutres après. Ce n'est pas la technique recommandée. Aujourd'hui, je continue et je vais utiliser les deux techniques.

pose de la laine de verre

mardi 5 août 2008

La nuit porte conseil

Hier soir, à la recherche du sommeil en lisant un bouquin soporifique au possible dont je n'en dirai pas plus par pure charité chrétienne, j'ai réfléchi aux travaux déjà réalisé et j'ai eu un doute. Du coup, ce matin, je réfléchis.

Il m'a accompagné une bonne partie de la nuit, ce doute. Que je vous raconte... Je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit mais chez moi, les poutres qui viennent former le plafond d'ici et le plancher du dessus, elles n'ont pas été posées correctement. Je ne veux pas critiquer le travail des anciens mais force est de constater qu'ils devaient pas mal tisaner en bossant. Faut dire que, dans le temps, c'était un pays de vignes, Azerat. Je vous parle d'un temps d'avant le phylloxéra. Je ne sais rien du vin que l'on tirait des pampres azeracoises, de ses qualités organoleptiques, mais il n'empêche que ça devait être en mesure de tourner la tête. Du coup, me voilà avec des poutres qui sont posées en dépit du bon sens, sans souci de niveau ou de parallélisme. Par exemple, il peut y avoir une différence de niveau de l'ordre de la vingtaine de centimètres entre un bout d'une poutre et l'autre. Sur une longueur de quatre mètres, ça commence à faire, non ?
On peut aussi noter un écart de 82 cm entre deux poutres d'un côté de la pièce et de 73 de l'autre. Evidemment, ça donne du charme, je ne dis pas le contraire. Enfin moi, hein, le charme... Disons que j'en suis presque à envier ceux qui ont un pavillon en préfabriqué, conçu par un ordinateur, où tout est d'équerre, de niveau, carré.
Donc, voilà ce qui me pose problème. Je me demande s'il est très gênant que, par endroits, mes rails viennent se placer près des poutres. Hier soir, j'étais persuadé qu'il ne fallait pas qu'il en soit ainsi et, ce matin, je ne suis plus si sûr que ce soit là un problème. Ce que je vais faire, je vais essayer d'aller chercher des rails et je vais commencer à les poser. On verra bien, non ?

lundi 4 août 2008

Motosacoche Jubilé (début des années 30)

motosacoche

samedi 2 août 2008

Les travaux reprennent

Cette année, je me suis promis de mettre à profit mes congés pour poser un plafond en plâtre entre les poutres de la pièce principale, chez moi. Après beaucoup de réflexion, de doute, de défaitisme, d'idées avortées et d'envies de tout laisser tomber avant même de commencer, je m'y suis mis.

Ce plafond est un problème depuis le début. Lors des premiers travaux dans cette maison, après son achat en 2002, j'ai compris qu'il y avait un souci avec ce plafond. Avant que l'on y touche, on ne se rendait pas bien compte de grand chose. Ce n'était pas beau, certes, mais c'est tout. Le plafond avait été fait comme on le faisait dans les années 50. Des plaques de carton recouvertes de papier-peint. Avec les ans, le carton s'était mis à se gondoler, le papier à se décoller. On a fait tomber tout ça et là, j'ai vu ce qui allait devenir mon problème. Des poutres posées de travers, à des niveaux différents avec un plancher pas du tout de niveau calé par des bouts de bois posés sur les poutres. Pas joli-joli.
J'ai mis longtemps à me décider et puis, il y a quelque temps, j'ai viré tout le plancher, toutes les cales aussi, et j'ai posé un plancher en aggloméré. Au début, j'avais pensé à un plancher plus noble, en parquet, par exemple, et puis deux choses m'ont fait préférer la solution des plaques d'aggloméré. La première, c'est que je ne suis pas vraiment un bon bricoleur et que c'était un chantier qui s'annonçait compliqué. La seconde, c'est que, à cette époque même, j'ai été victime d'une escroquerie portant sur l'utilisation frauduleuse de ma Carte-Bleue. Oui ! Comme je vous le dis !
Donc, bon, avec l'aide de mes frangins, on pose ce plancher. Il y a eu quelques surprises comme cette poutre maîtresse qui supporte une bonne partie de la charpente qui ne reposait sur rien. Là, c'est un copain qui est venu à la rescousse. Bien. Ceci était fait.
Mais une fois que ce plancher était fait, ben c'était pas beaucoup plus beau, vu d'en-bas. Et puis, elle est bigrement difficile à chauffer, cette maison, en hiver. Remarquez qu'elle est plutôt agréable en été, ça compense. Alors, mon idée a été de faire un plafond en plaques de plâtre entre les vieilles poutres. Au début, un copain m'avait aiguillé sur une idée pas si sotte que ça mais qui, dans la pratique, en raison de la configuration des poutres, n'était pas réalisable. J'ai essayé, j'ai tenté de clouer quelques morceaux de bois et j'ai abandonné. Ça ne pouvait pas marcher, il fallait trouver autre chose. J'ai réfléchi et j'ai demandé des conseils par-ci par-là.
Au bout d'un moment, la solution "classique" des rails métalliques suspendus à des suspentes sur lesquels les plaques de plâtres allaient venir se visser m'apparut comme la plus logique. Tout de même, moi, je suis pas un spécialiste du tout de la chose. Des plaques comme ça, j'en ai déjà posées mais sur des chantiers très faciles et avec l'outillage adéquat. Là, c'est une autre affaire. Alors, j'ai trouvé une solution et j'ai commencé à fixer mes suspentes.

pose des suspentes

Pour le moment, je n'ai pas les rails. Ils n'en avaient plus là où je suis allé chercher les matériaux. Normalement, ils devraient en avoir en début de semaine prochaine. Bien.
Donc, je visse ces suspentes, sur les suspentes viendront les rails, sur les rails les plaques de plâtre et de la laine de verre entre le plancher et les plaques. Je n'en suis pas encore là ! Seul l'avenir viendra maintenant nous dire si cela sera fait un jour ou non !

vendredi 1 août 2008

"L'homme que l'on prenait pour un autre", de Joël Egloff

Joël Egloff est un écrivain que j'ai découvert grâce à France Inter lorsqu'il a reçu le Prix du Livre Inter, en 2005, avec "L'étourdissement".

Autant "L'étourdissement" m'avait enthousiasmé, autant j'ai été déçu par ce dernier roman. C'est d'autant plus étrange que, suite à "L'étourdissement", que je recommande, j'avais beaucoup apprécié les autres livres de cet auteur. "Edmond Ganglion & fils", "Ce que je fais là, assis par terre", "Les ensoleillés"... Bref, sitôt l'annonce de la parution d'un nouveau roman de Joël Egloff faite, je me faisais un vrai plaisir de le commander et de le lire. Je m'imaginais le faire avec délectation. J'achète donc le roman en question et en commence la lecture sitôt la dernière page du bouquin précédent tournée.
Pour vous dire, Joël Egloff s'est fait comme spécialité de nous raconter des personnages "à la marge". Des personnages qui subissent les événements sans bien les comprendre. Ils travaillent dans un abattoir dans "L'étourdissement", deviennent clochards dans "Ce que je fais là, assis par terre", observent une éclipse solaire dans "Les ensoleillés". Une galerie de personnages sans grand intérêt. Dans "Edmond Ganglion & fils", nous sommes dans une histoire presque classique qui met en scène une entreprise de pompes funèbres, son personnel, un mort et un village. Joël Egloff aime les ambiances glauques et c'est pour cela aussi que je l'aime beaucoup. Il y a du Boris Vian, chez ce jeune auteur là ! Et j'adore Boris Vian. Faudra même que le le relise, tiens, maintenant que j'en parle.
Alors qu'est-ce que c'est qui ne va pas dans ce dernier roman ? Difficile à dire. Disons que c'est trop prévisible. On n'attend tout du long que le roman commence. Egloff part d'une idée qui pourrait être intéressante, celle d'un homme que l'on prend pour n'importe qui, au gré des rencontres. Il peut être un vieux copain comme un type à qui l'on en veut. Il peut aussi le mari de la voisine du dessous et le père de ses enfants. Il est n'importe qui donc tout le monde. Bon. C'est une idée comme une autre. Mais voilà, cette idée, le romancier ne sait pas bien quoi en faire et il peine à suivre son fil. On le sent. Je le sens, plutôt. Possible que quelque chose m'ait échappé.
Donc, on lit les mots, les lignes, les paragraphes, les pages et on arrive à la fin comme ça, en attendant toujours quelque chose. Ce n'est pas vraiment mauvais mais je crois que l'on n'arrive pas à s'attacher à ce personnage. Ce qui est d'ailleurs le signe que le roman est réussi ! On ne peut s'attacher à quelqu'un qui est trop transparent, il me semble.

Joël Egloff

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