Le Blog qui nuit (très) grave !

C'est à une sorte de charade que je vous propose de jouer.
Enfin pas franchement une charade, finalement. Non. Plus qu'une charade, je vous propose de découvrir ce qu'est cette image bizarre :



Si vous êtes gentils, des indices viendront vous aider.

Il fut un temps où la photo était argentique... et où le fait d'être d'origine allemande (de l'ouest) était un gage de qualité.

Pour ne citer que les marques les plus célèbres, nous pouvons parler des Leica, des Voigtlander, des Minox et des Rollei. Bien avant que les Japonais viennent donner un coup de pied (salutaire ?) dans la fourmilière, il n'était pas question pour un photographe sérieux d'envisager faire de beaux clichés autrement qu'avec un appareil allemand. Doisneau, Cartier-Bresson, Capa ou Lartigue, ne s'y trompaient pas.

Le Rollei 35 a été durant un moment le plus petit appareil 35mm du monde, première place qu'il volait à Leica. Par la suite, Minox, déjà spécialisé dans les appareils de très petite taille, détrônait Rollei avec ses appareils de la gamme 35.

Tout cela juste pour dire que aujourd'hui, alors que je ne photographie pratiquement plus qu'en numérique, je considère toujours les appareils argentiques comme plus intéressants. Allez comprendre !

Autant le dire tout de suite, si on n'avait pas perdu, je n'aurais pas fait de dessin.

Mais étant donné, d'une part, que la France qui gagne a perdu et que, d'autre part, je déteste vraiment beaucoup le sport, c'est avec un vrai petit plaisir que j'ai fait ce dessin sans prétention. Faut dire que vraiment, le sujet ne m'inspire guère.

C'est mon oncle, le frère de ma mère, qui m'en a parlé. Moi, je n'avais eu vent de rien. Lecteur du défunt Echo des Savanes depuis fort longtemps (je me souviens avoir feuilleté les premiers numéros de la première série, celle avec Bretécher, Mandryka et Gotlib, dans l'appartement qu'il occupait alors à Saint-Germain-en-Laye. Ça remonte à pas mal d'années, ça. A la disparition de l'Echo des Savanes, il y a quelques mois, il s'est retrouvé sans lecture. Pour ma part, je lis régulièrement depuis plus de vingt ans Fluide Glacial. Je lui ai proposé d'en faire de même mais ça ne semble pas l'avoir convaincu.
C'est récemment qu'au détour d'un e-mail il me demande si je connais cette nouvelle revue, Cargo zone, qui vient de sortir en kiosque. Je lui réponds que non mais que je vais m'empresser de la trouver et de la lire. Ce que je fais dare-dare en achetant le n°2.



Couverture en couleurs sur papier glacé, couleur aussi en pages intérieures, 116 pages pour 5,50 €. Peu de publicités mais tout de même déjà trop par rapport à Fluide Glacial qui n'en contient pas. Sur la couverture, on reconnaît le Grand Duduche de Cabu, Lucien de Margerin et les traits de Ivars, Zep ou encore Gaël. Visiblement, le dessin d'humour est en bonne place. Ça tombe bien, c'est ce que j'aime dans la BD. Allez, je commence la lecture.

Là où il me faut me raisonner pour ne pas tout lire d'une traite avec Fluide Glacial, je n'hésite pas à laisser des pages de côté avec Cargo zone. Pour tout vous dire, ça fait maintenant plus d'un mois que j'ai ce numéro 2 de la revue et que je ne l'ai toujours pas lue entièrement. C'est qu'il y a quelque chose qui ne me plaît pas, faut croire. Sans doute est-ce qu'il n'y a pas assez de déconnade à mon goût.
Néanmoins, j'attends le numéro 3 qui devrait bientôt sortir pour me faire une idée plus précise.

Cargo zone, le site

L'annonce d'un nouveau venu dans le monde de la photographie n'est certainement pas quelque chose d'anodin. Surtout lorsque ce nouveau venu s'appelle General Motors, marque connue et reconnue qui, au sein du groupe, n'a rien de moins que quelques fleurons de l'industrie automobile à présenter. Cadillac et Corvette mais aussi Chevrolet, Hummer, Saab et Opel.
Et c'est justement sous la marque Opel que General Motors semblerait vouloir commercialiser (du moins pour l'Europe) le nouveau APN (Appareil Photo Numérique) que nos reporters de l'impossible ont débusqué lors d'essais secrets, en Dordogne, au terme d'une traque longue et semée d'embûches, comme vous l'imaginez bien.

Mais alors, qu'est-ce que General Motors peut bien apporter de nouveau sur ce marché de la photo numérique ? Là où les géants japonais frisent le ridicule avec des appareils toujours plus petits, munis de boutons et de molettes que l'on peine souvent à utiliser, les américains de la General Motors ont décidé de voir grand. Très grand. C'est bien dans la tradition américaine. Ici, nous entrons de plain pied dans le monde de la photo numérique "grand format". C'est un peu comme si l'on s'amusait à comparer un Minox à une chambre photographique. Je n'ai rien contre les Minox mais avouons tout de même que l'on fait de bien meilleures photographies avec une belle chambre 20x25 ou plus !

Le secret est bien gardé autour de ce qui semble n'être encore qu'un prototype et nos enquêteurs ne sont pas parvenus (d'ailleurs, ils écoperont d'une mise à pied) à obtenir toutes les informations techniques que sont en droit d'attendre les lecteurs de ce blog (de merde). Pour autant, au vue des images, on peut d'ores et déjà se féliciter de la présence d'un flash digne de ce nom très certainement doté d'un nombre guide important et d'une couverture généreuse. De même, l'objectif, bien protégé des intempéries et des chocs derrière un large écran en verre robuste, promet de garantir une ouverture grandiose ainsi qu'un angle de champ des plus intéressants. Il s'avère aussi que les ingénieurs de chez General Motors se soient appliqués à concevoir un obturateur rapide et précis. C'est indéniablement à un appareil pour professionnels que nous avons affaire là.

Reste que lorsqu'il est question d'appareil photo grand format se pose souvent le problème du transport. Qui n'a jamais eu à déplacer sa chambre photographique Arca avec tout l'attirail que son utilisation impose ne peut pas comprendre. Les têtes pensantes de chez General Motors ont planché sur le problème et l'on résolu avec pragmatisme. Pour pouvoir déplacer facilement leur appareil, ils l'ont muni de roues. Et pour que ce soit encore plus simple, ils ont installé un moteur chargé de faire tourner les roues. Ainsi, où que vous vouliez vous rendre pour faire des photos, vous n'avez plus qu'à vous installer derrière un volant, boucler votre ceinture de sécurité, démarrer et vous déplacer. C'est assez génial.

Nous vous en dirons plus prochainement. En attendant, nous vous laissons découvrir des photos en avant première de la bête !



Notez au passage l'astucieux système de nettoyage de la vitre de protection de l'objectif et la plaque d'identification de l'appareil (intéressant en cas de vol).

Travailler plus, gagner plus. L'idée semble tellement lumineuse que l'on pourrait la croire imaginée par un esprit supérieurement intelligent. Il n'en est pourtant rien puisque c'est d'un quelconque conseiller sarkozien qu'elle arrive. A moins que ce ne soit notre vénéré président de la République lui-même qui l'aurait trouvée quelque part.
Au fond, on s'en fout bien un peu de savoir d'où elle nous arrive, cette idée brillante. C'était une promesse de campagne, une majorité de Français a été touchée par cette promesse et a élu Sarkozy. Et donc, à partir d'aujourd'hui, lundi, ça y est, on peut travailler plus sans que ça nous coûte plus, ni à nous, ni au patron. Enfin pas beaucoup plus, quoi. On va pas chipoter. Pour les patrons, le mieux aurait été de faire travailler plus... GRATUITEMENT. Sarkozy n'a pas osé ça. Les patrons font un peu la gueule mais bon, hein, c'est déjà pas si mal.
Ce que j'aime bien, moi, c'est que ça entre en vigueur un lundi. C'est un joli symbole de faire commencer cette mesure un lundi, début de semaine. C'est un peu comme si on disait à la France qui gagne de relever ses manches, de jeter sa musette sur l'épaule, de tourner un peu la casquette sur le crâne et d'enfourcher le vélo pour aller au turbin en sifflotant, comme sur une image de Robert Doisneau. A cette époque, il y avait du boulot pour tout le monde. Aujourd'hui, je ne sais pas ce que vont penser les chômeurs de cette histoire de travailler plus pour gagner plus. Sûr que parmi eux, il y en a qui veulent pas travailler plus. C'est sûr et certain puisqu'on entend ça souvent. Au bistro ou aux réunions du MEDEF. Le chômeur est un nuisible, un fainéant qui vit aux crochets de la société. Me dites pas que vous ne l'avez jamais entendu. Ou alors, c'est que vous êtes un chômeur vous-même.
Enfin, que voulez-vous ! On est lundi, je ne sais pas si j'ai vraiment envie de gagner plus mais ce qui est certain, c'est que je n'ai pas vraiment envie de travailler plus. Même, pour être franc, ce matin, lundi, je n'ai pas envie d'aller au boulot, moi.