juillet 2014 (32)

jeudi 31 juillet 2014

Fossemagne agricole

Renault E70Et oui, encore Fossemagne. Je vous avais dit que, cette année, le monde agricole était réduit à la portion congrue. De fait, il n'y avait que deux tracteurs agricoles de présentés. Un International Harvester qui a déjà eu sa photo sur le blog et un Renault en piteux état. C'est le Renault qui va me servir de prétexte au billet du jour.

Ni l'état général ni le décor ne m'invitaient à tenter de faire une bonne photo de ce tracteur. Parce que la pellicule n'est pas chère en numérique, je déclenchais pourtant, sans m'appliquer trop, sans chercher à cadrer ou à m'approcher.
Hier, je classais mes photos, en jetais beaucoup, en sélectionnais quelques unes, lorsque je suis tombé sur celle du tracteur Renault. La photo était toujours assez mauvaise mais je me disais qu'elle suffirait bien à alimenter le blog. Je n'ai jamais beaucoup aimé les tracteurs Renault et cela peut aussi expliquer le peu d'efforts déployés pour tenter de réussir une image. J'ai tout de même essayé de sauver la situation. Qu'allai-je pouvoir tirer d'une pareille photo ?

Tracteur Renault E70
J'ai essayé de recadrer, j'ai essayé d'améliorer le rendu, j'ai essayé mille astuces mais rien à faire, la photo n'est pas bonne. Le sujet non plus, à mon avis. Et alors, je me suis décidé à faire un détourage rapide et à réaliser une fausse plaquette publicitaire. Ça vaut ce que ça vaut.

Renault E70
Parce qu'ils ne m'intéressent que très moyennement, je connais mal ces petits tracteurs Renault. Leur dénomination me laisse souvent perplexe. Celui-ci est un E70 si j'en crois la plaque apposée sur les flancs. Dans un premier temps, j'ai pensé à la présence d'un moteur à essence. Mais non, il s'agit bien d'un Diesel. Alors quoi ? Je me suis dit que, peut-être, le capot avait été remplacé par un autre et j'ai passé mon chemin. Tout de même, j'ai voulu creuser la question et je suis allé à la pêche aux informations sur Internet.
Qu'apprend-t-on donc ? Que le E70 est un trois cylindres Diesel de 40cv équipé d'une prise de force et d'un relevage hydraulique. Mais surtout, je comprends que le "70" a existé en trois versions. Le "N 70" pour le "normal", le "V 70" pour le "vigneron" et le "E 70" pour la version étroite. Donc, ce serait là un "70" dans la version étroite. Je suis bien content de le savoir.

mercredi 30 juillet 2014

Fossemagne cocorico

Motobécane et Motoconfort

Motobécane 125 LT3

mardi 29 juillet 2014

Là, ce n'est pas de ma faute

Franchement, je voulais écrire quelque chose pour le blog. Mais que voulez-vous que je fasse avec un outil pareil ? Peut-être une autre fois, plus tard, un autre jour.
Clavier qui empêche d'écrire

lundi 28 juillet 2014

La Peste, elle passe à gué

La Peste, en quelque sorte, elle marche sur l'eau

dimanche 27 juillet 2014

2cv miniature

2cv 1951 miniature de 3/4 avant

Miniature 2cv 1951

samedi 26 juillet 2014

Fossemagne, c'est un peu louche

Morgan Aero 8

Morgan Aero 8

vendredi 25 juillet 2014

L'aigre vice

Écrevisse américaine

C'est pas la capsule à Paulo

Brasserie Artisanale de Marsac

jeudi 24 juillet 2014

Sandwiches

Hier soir, dans le cadre des Nuits gourmandes du commerce et de l'artisanat, dans les vieux quartiers de Périgueux, on pouvait partir à la découverte de producteurs locaux et se restaurer sur place. Une bonne idée. Le principe est d'acheter des produits, de les déguster sur place, de les faire préparer, cuire, de picorer de-ci de-là et de se promener de la place Saint-Silain à la place de l'ancien hôtel de ville, d'aller sous la halle de la place du Coderc, d'arpenter la rue des Chaînes et de profiter des animations, concerts et autres. L'opération s'est tenue les 9, 16 et 23 juillet et se tiendra de nouveau le 6 août à partir de 19 heures.

Sandwiches de luxe

mercredi 23 juillet 2014

Fossemagne à l'heure américaine

GMC

mardi 22 juillet 2014

La Peste, elle est vachement diminuée

La Peste, elle est devenue encore plus petite

lundi 21 juillet 2014

Fossemagne 2014, les motocyclettes

125 Peugeot devant une René-Gillet

BMW monocylindre. Peut-être une R27

BMW R75

BMW R75

BSA A7 anglaise

Motobécane

Motosacoche

Triumph 500cc Speed Twin 1939

dimanche 20 juillet 2014

Fossemagne 2014

amilcar.jpgPetit plateau que celui de cette année. La faute aux prévisionnistes de Météo France qui avaient annoncé les pires pluies accompagnées des plus ennuyeux orages jamais connus par l'homme ? C'est possible. Sans doute la pluie a-t-elle quelque peu effrayé les exposants du vide-grenier. Les voitures anciennes étaient un peu moins nombreuses que les années précédentes tandis que les motos étaient en masse. Peu de tracteurs agricoles à se mettre sous la dent, par contre.

Quelques automobiles pour commencer avec une petite sélection de Peugeot, Renault, Citroën et Amilcar.

Peugeot 203

Vieilles automobiles

Renault Monaquatre

Citroën Rosalie

amilcar.jpg

samedi 19 juillet 2014

Juste un verre

Un petit verre à bière
Combien peut contenir ce verre selon vous ?

Abbaye de Scourmont

vendredi 18 juillet 2014

Condat-sur-Vézère

Condat-sur-Vézère depuis la Roche Chapelane
Papeteries de Condat

jeudi 17 juillet 2014

Catastrophique

Affirmer que je suis passé à côté de ce roman relève du doux euphémisme. J'ai été attiré par le titre qui était, à mon sens, plein de promesses d'humour et de rires et il se trouve que je me suis ennuyé comme rarement à sa lecture.

Une putain de catastrophe. Avouez que le titre est accrocheur. Je ne connaissais pas l'auteur, David Carkeet. Je n'en avais jamais entendu parler. Je passe dans une librairie et je vois cette couverture et ce titre. Je feuillette rapidement et j'achète. Et je lis. Et je peine à lire. Les pages passent lentement. Souvent, j'arrête avant la fin du chapitre, je suis à deux doigts d'abandonner.
Et pourtant, malgré tout, il y a de bons moments. Le problème, c'est qu'ils me paraissent noyés dans le tout et que le tout ne me plaît pas. Mais de quoi s'agit-il donc ? Il est question d'un linguiste spécialiste des adverbes kickapoos, Jeremy Cook, qui est embauché par l'agence Pillow, du nom du dirigeant de l'agence, spécialisée dans le sauvetage des couples à la dérive. Jeremy Cook va vivre avec les Wilson, couple avec un enfant au bord de la rupture afin d'analyser et de sauver le couple du divorce.
Et l'humour dans tout ça ? Bah. Oui, bien sûr, M. Pillow est bien bizarre et excentrique, Jeremy Cook est gaffeur, misanthrope, indécis, quelques scènes de la vie du couple Wilson parviennent à faire sourire. Mais dans l'ensemble, ce n'est pas le fou rire non plus.
Je ne suis pas entré dans l'histoire du tout. Dans la mesure où le personnage de Jeremy Cook est apparu dans un précédent roman (et dans un suivant également), je me demande s'il ne me manque pas quelques éléments pour bien comprendre ce roman. Ce n'est pas impossible. Peut-être aussi ce roman s'adresse-t-il plus à des personnes vivant en couple. Ce roman explique combien il est difficile de communiquer au sein du couple, comment un couple peut faire naufrage à cause des mots mal dits, des non-dits, aussi. Il traite aussi des différences entre les hommes et les femmes. Et bon, voilà.
J'ai tellement l'impression d'être passé à côté de ce roman que je me demande si ce ne serait tout simplement pas que je n'ai pas le niveau requis pour le comprendre, pour le savourer. Je ne peux pas vous conseiller cette lecture mais ça m'intéresserait que vous le lisiez et me disiez à l'occasion ce que vous en aurez pensé.

Une putain de catastrophe — David Carkeet

mercredi 16 juillet 2014

Des gars, des os

Dégats des eaux

mardi 15 juillet 2014

Petite maison

Charnaillas - La Bachellerie

lundi 14 juillet 2014

Entre deux averses

Fleurs de quelque chose, très certainement

dimanche 13 juillet 2014

La Peste, elle change d'optique

La Peste, elle est myope comme une taupe modèle

samedi 12 juillet 2014

Encore Ulysse

Ulysse

vendredi 11 juillet 2014

Art objectif

La question de l'art n'a pas fini d'alimenter les discussions stériles qu'affectionnent les discoureurs impénitents. Les commentaires publiés hier sont intéressants dans la mesure où ils sont terriblement caricaturaux.

Que je sache, rien ne prédisposait à ce que l'on en arrive à parler de dégradations. Je montrais quelques photos prises dans l'abbaye de Tourtoirac. La partie la plus ancienne de cette abbaye est, de prime abord, en mauvais état. On peut penser qu'il serait bon de restaurer tout ça, de repeindre les murs, de refaire les sols, de remplacer les carreaux cassés. Et puis, pour moi qui la découvre dans cet état, je me dis qu'il est urgent de ne rien faire et qu'il faut conserver l'édifice dans l'état où il se trouve. Sur les murs, on peut apercevoir des traces d'anciennes peintures et de décorations géométriques assez étonnantes. Pour moi, il n'est pas question d'art. La base de cette abbaye a plus de mille ans. Au cours des siècles et au moins dès le XIIe siècle, le bâtiment a été repris, transformé, reconstruit.
Je viens dans ces lieux pour faire des photos et je préfère l'ambiance donnée par cette décrépitude, par les traces et les affres du temps à une autre qui serait rendue par une restauration savante. Quoi qu'il y aurait peut-être un autre intérêt.
Quoi qu'il en soit, l'abbaye est plutôt bien conservée et préservée. Je suppose que la commune manque de moyens pour en faire plus. A tout prendre, je préfère cette partie un peu délabrée à l'autre, celle qui sert aujourd'hui encore de lieu de culte, qui est en bien plus mauvais état et qui présente nettement moins d'intérêt. Mais la polémique lancée par Liaan, polémique qui n'a pas de fondement, portait sur l'éventuelle possibilité que d'affreux "jeunes" viennent "vandaliser" ce monument en apposant "tags et graphs". Il paraît que ça serait mal parce que ça ne serait pas de l'art. Bien. Et pourquoi ne serait-ce pas de l'art ? Parce que ça ne plaît pas ? Parce que quoi, au juste ? Qui peut juger de ce qui est du domaine artistique ?
En Dordogne, on aime à dire que l'art est présent depuis des lustres et on n'hésite pas à qualifier d'artistiques les peintures et gravures qui ornent les grottes et abris sous roche. Mais est-ce bien de l'art ? Nous n'en savons rien ! Si cela se trouve, ces peintures avaient un rôle précis au sein de croyances et de pratiques magiques. Et là, on en est toujours à se demander si l'art peut avoir une utilité. Il y a une quarantaine d'années, Jeannot le Béarnais entreprend de graver une quinzaine de mètres carrés de son plancher d'un texte dément[1]. Quelques semaines après avoir fini son œuvre, il meurt. Un psychiatre découvre et achète ce plancher en 1993. Dès lors, cette œuvre est considérée comme une représentation de l'art brut. Le plancher est actuellement visible du côté de l'hôpital Sainte-Anne dans le 14e arrondissement de Paris.
Je me fous de l'art. J'accepte les conventions sociales qui font que les toiles et les statues, les musiques et les architectures, les films et les photographies, toutes ces réalisations déclarées artistiques par de hautes autorités compétentes dans leur domaine sont bien des œuvres d'art mais dans le fond, je me fous complètement que ce soit de l'art ou pas.

Abbaye Saint-Pierre-ès-Liens
C'était à Domme il y a quelques jours. J'assistais à la mise en place dans l'église d'une installation d'art contemporain à laquelle j'avais participé pour partie d'un point de vue technique. L'église était ouverte au public durant cette mise en place. A un moment, j'aperçois un visiteur qui tient un appareil photo qui me fait entrer dans un rare état d'excitation. Je m'approche du photographe et le questionne sur son appareil. C'est un Alpa, marque suisse caractérisée par la qualité de fabrication autant que pour ses prix nettement supérieurs à la moyenne. Une sorte de Leica, si vous voulez, mais suisse. Je pensais la marque disparue dans les années 80 mais non, elle a été reprise à la fin des années 90 et elle produit désormais une petite chambre photo modulable, l'Alpa 12. C'est cela que je voyais. Qualité de fabrication exceptionnelle et rigoureuse et choix de matériaux nobles font de ces appareils une sorte d'œuvre d'art.
Et oui ! Est-ce que ces appareils photos, objets manufacturés utiles et utilitaires peuvent entrer dans le cadre de l'œuvre artistique ? Après tout, on admet qu'un beau meuble d'un ébéniste célèbre (Boulle par exemple) soit considéré comme une pièce d'art. Alors pourquoi pas un appareil photo ou un réfrigérateur ? Parce que cet appareil photo serait conçu pour un petit nombre, une élite, tandis que le réfrigérateur serait fabriqué pour le plus grand nombre ? Tel que présenté sur la photo qui suit, l'Alpa 12 coûte environ 20 000 euros. Bois de palissandre pour les poignées, déclencheur en or. SI je mets des poignées en palissandre et des incrustations en or sur mon réfrigérateur, j'ai une œuvre d'art ?

ALPA of Switzerland
Toujours à Domme, dans le cadre de l'exposition collective "Pas à Pas"[2] organisée par l'Office de la Culture de Domme, j'ai pu voir plusieurs exemples d'art contemporain. Une d'entre elles faisaient débat d'autant plus facilement que l'artiste responsable était absent. Pour tout vous dire, cette œuvre, je ne l'ai pas vue. Il s'agit, d'après ce que j'ai compris, d'une toile d'araignée tissée de fils très fins, installée dans un jardin. Les fils sont tellement fins que c'en est invisible. Et là, d'aucuns criaient presque au scandale et au foutage de gueule. Sauf que non. Cette œuvre que je n'ai pas vue, on peut la voir dans des circonstances précises. Il faut que ce soit au petit matin et qu'il y ait de la rosée. Alors, la toile apparaît perlée de fines gouttelettes. Et là, ça doit être magnifique. Pas de bois de palissandre, pas d'or, pas d'utilité mais combien de poésie ! Est-ce de l'art ? On n'en peut pas douter un instant.
Dans un autre style, dans l'ancien hôtel de ville, j'ai pu voir une installation qui m'a bien plue. Il s'agissait d'un travail sur le thème des abeilles. Une bande son de bourdonnements d'abeilles guide les visiteurs vers une salle sombre au centre de laquelle une structure fait penser aux alvéoles d'une ruche. Je vous laisse juger de la pertinence de l'œuvre et dire s'il s'agit d'art ou pas. Ce que je sais, c'est que ça m'a plu.

Art contemporain et abeilles

Notes

[1] Le plancher de Jeannot

[2] Jusqu'au 15 octobre 2014 à Domme

jeudi 10 juillet 2014

Transept de l'abbaye Saint-Pierre-ès-Liens

Je vous avais prévenu, j'y suis retourné. Cette fois-ci, j'avais pensé à amener un pied photo et j'ai pu m'amuser à faire du HDR. Je le regrette un peu rétrospectivement mais je n'ai pas souhaité mettre en scène les lieux. Je n'ai pas bougé les différents objets qui sont dans ce transept millénaire. Ça aurait pu être mieux. C'est comme ça.

Abbaye Saint-Pierre-ès-Liens
L'entrée du transept
Des peintures sont encore visibles dans le haut du transept
Abbaye Saint-Pierre-ès-Liens

mercredi 9 juillet 2014

Faut-il hara-kiriser le blog qui nuit (très) grave ?

Nostalgie quand tu nous tiens ! Par un heureux hasard dirigé, je cherchais des renseignements sur Chenz, photographe de Hara-Kiri entre autres choses, je suis arrivé sur un site dédié à Hara-Kiri et au professeur Choron. Je me suis plongé avec bonheur, avec le rire toujours prompt à éclater, dans ces pages. J'ai découvert ou redécouvert des photos, des planches de BD, des dessins, des écrits.

Cavanna le disait. A eux tous, la bande de Hara-Kiri, ils ont fait le plus beau journal du monde. Et c'est vrai, et ça n'existe plus et ça n'a jamais été égalé. Que de talents ! Que d'irrévérencieux humour ! Il n'y a rien de meilleur. L'âme, l'esprit de ce journal, a été pillée. On a essayé de s'en inspirer, de porter la flamme longtemps après la mort du journal. Certains s'en réclament et disent ce qu'ils doivent à cette équipe. D'autres picorent des idées pour tenter de se donner un air irrespectueux. Si l'on peut reconnaître une certaine légitimité à l'équipe de Groland, la plupart du temps on est abattu par la retenue qu'affichent d'autres personnes en appelant à l'humour bête et méchant.
C'est qu'il faut le vouloir et le pouvoir pour arriver à faire du Hara-Kiri. Il faut oser. Il faut n'avoir aucune limite, taire l'auto-censure, fermer son clapet à la morale, à la peur de déplaire, ne jamais craindre de mettre un pied dedans et à dire que ça pue. Rire de tout tout le temps, c'est l'un des fondamentaux. Rire pour rire mais aussi et surtout rire pour dénoncer.
Aujourd'hui, il semble qu'il soit interdit et impossible de se moquer des handicapés, des femmes, des noirs, des gros, des chômeurs, des riches, des homosexuels, des juifs, des asiatiques, des américains, des militaires et des pacifistes, des cons et des intellectuels. On ne peut pas à moins d'accepter qu'un procès ou un autre vous colle au cul. Des procès, des interdictions administratives ou judiciaires, Hara-Kiri a eu à en subir son lot. Ce n'est pas ça qui l'a tué. Hara-Kiri est mort faute de lecteurs. Et pourquoi ? Parce que les temps avaient changé ? Peut-être.
On remarque souvent qu'il n'y a plus ni de Hara-Kiri ni de Coluche. Les temps ont changé, c'est une certitude. Ce qui fait rire aujourd'hui n'est pas ce qui faisait rire autrefois. Des fois, je me demande simplement si on aime encore rire. On aime vachement se prendre au sérieux. Tout devient très sérieux en ce bas monde. Il faut s'amuser sérieusement. On ne fait plus de repas pantagruéliques, on ne se bourre plus la gueule, on ne fait plus la course sur les petites routes, on ne se massacre plus la gueule à la sortie du bal. 0n mange "moléculaire" en dégustant un grand vin rare aux parfums étranges, on roule électrique, on écoute religieusement un adagio d'Albinoni. On n'ose plus offusquer et on ne supporte plus de s'offusquer. Malheur à qui passe les bornes ! Sans entrer dans le fond de l'affaire, il n'est qu'à voir le traitement infligé à Dieudonné récemment. On ne cherche pas à combattre, on assigne en justice. Il n'y a plus d'humour, ma pauv' dame.
Je cherchais des informations sur Chenz qui était un photographe de grand talent. Il enseignait la photographie, il a écrit des ouvrages de référence sur le sujet mais il faisait aussi les photographies bêtes et méchantes de Hara-Kiri. C'est un déferlement de trouvailles, de combines, de trucs insensés. C'est génial, tout simplement. Ce qu'il parvenait à faire à une époque où l'on n'imaginait même pas les trucages réalisables aujourd'hui par un mouflet de 12 ans avec son Photoshop piraté, ça laisse pantois. Il devait y avoir une sacrée émulation au sein de l'équipe du journal. Le succès de Hara-Kiri tenait certainement au fait que le journal était fait d'abord pour faire rire les membres de l'équipe. J'imagine une course effrénée à la surenchère débridée. Cabu a osé ça ? Tu vas voir la réponse que je lui prépare !
Avec l'arrivée de Internet, on aurait pu penser ou espérer que tout un tas de talents nouveaux allaient se laisser aller à faire des sites dans l'esprit de Hara-Kiri. Peut-être y en a-t-il. Le principal souci est sans doute d'ordre financier. Comment faire pour payer les dessinateurs, les écrivains, les photographes dans un journal en ligne ? Travailler gratuitement, ça ne fait pas bouillir la marmite. La presse connectée n'a rien trouvé d'autre que la publicité pour se financer. La publicité ou l'abonnement, certes, mais on compte sur les doigts d'une main les réussites.
Le blog qui nuit (très) grave n'a personne à payer et il refuserait, si besoin était, d'ouvrir ses pages à la pub. Alors pourquoi diable le tenancier de ce blog ne se laisse-t-il pas aller à l'humour qu'il aime plus que tout ? Un humour noir, sale, crade, qui tape sur les flics, les militaires, les curés, les politiciens et tout le reste de l'humanité ? La bonne, c'est que je n'ai pas le talent pour ça. Je ne suis ni Reiser ni Cavanna ni Delfeil de Ton ni Choron. Je suis trop mou, trop consensuel, trop froussard. C'est un peu dommage, ça aurait pu être un putain de bon blog !

Œufs à la coke

mardi 8 juillet 2014

Le camion du mardi

Un bien beau camion comme on aimerait en voir plus souvent

lundi 7 juillet 2014

Iesvs Nazarenvs, Rex Ivdæorvm

Abbaye Saint-Pierre-ès-Liens

dimanche 6 juillet 2014

Prière et recueillement au programme de ce dimanche

Abbaye Saint-Pierre-ès-Liens

samedi 5 juillet 2014

Apple, pomme de discorde

Il y avait longtemps que je n'avais pas dit tout le mal que je pense de la société Apple et de son matériel. Il est temps de remettre les pendules à l'heure.

C'est scandaleux. Oui. Scandaleux. Et je pèse mes mots. D'aucuns ici pensent que je suis ce que l'on appelle maladroitement un "fan boy". Ici et là, oui, je le sais, on dit de moi que quoi que fasse Apple, je suis prêt à applaudir de toutes les mains en affichant sur ma face dévastée un sourire béat d'admiration et de gratitude. Et bien, il faut que ça se sache, c'est faux.

Plusieurs fois, je me suis élevé contre des décisions ou pour dénoncer la mauvaise qualité d'un produit Apple. Peut-être en marmonnant un peu trop dans ma barbe, ce qui pourrait éventuellement expliquer que l'on ne m'aurait pas entendu maugréer trop loin. Mais passons. Des mauvaises décisions ? Des mauvais produits ? Oui, il y en a plein l'histoire de Apple. Soyons juste, il y a aussi des merveilles, des logiciels, des ordinateurs, des périphériques qui n'ont tout simplement même pas un semblant de début d'équivalent nulle part ailleurs.
Pourquoi pensez-vous que des personnes telles que moi utilisent de préférence des produits Apple depuis de nombreuses années ? Tout simplement parce que ces produits s'adressent aux personnes de goût, qui ont un sens aigu de l'esthétisme, des personnes exigeantes qui ne satisfont pas de l'à peu près. Ces personnes demandent à ce que leur ordinateur fonctionne et elles n'en demandent guère plus. Elles ne cherchent pas vraiment à savoir ce qu'il y a derrière tout ça. Elles ne savent pas comment fonctionne un processeur ou à quoi il sert. Un peu comme lorsqu'elles utilisent un marteau, elle ne s'occupent pas de savoir quelle est la qualité de l'acier ou l'essence du bois utilisé pour faire le manche.

Il n'empêche que Apple offre aussi parfois des raisons de, justement, chercher à se procurer le bon marteau avec lequel on prendrait plaisir à lui taper sur la tête.
La dernière en date est liée à l'arrivée prochaine de la nouvelle version du système. Apple a annoncé qu'elle abandonnait son logiciel de photo professionnel Aperture. C'est agaçant à plus d'un titre. Tout d'abord, personnellement, ça m'agace parce que je me suis mis à l'utiliser depuis quelques mois. Alors, oui, on nous dit que Aperture continuera à fonctionner avec le nouveau système. Par contre, il ne sera plus maintenu et il n'y aura pas de nouvelles mises à jour. Clairement, ça signifie que je vais pouvoir continuer à l'utiliser encore longtemps, du moins tant que je ne me décide pas à changer d'appareil photo pour un boîtier plus récent, d'ici quelques années.
Apple est une société pragmatique. Son logiciel destiné à la retouche et au catalogage de photos numériques a été une référence avant d'être supplantée et dépassée par d'autres tel que Lightroom de chez Adobe. Aperture a souffert d'un manque de mises à jour au cours de sa vie et, peu à peu, les photographes sont allés trouver ailleurs ce qui manquait au logiciel Apple. Plus les parts de marché s'effritaient et moins Apple avait le cœur à plancher sur une nouvelle version de son logiciel. Pour accroître le nombre d'utilisateurs, la Pomme a baissé les prix avant de, finalement, le "donner" à tous à l'occasion de l'ultime mise à jour. En effet, même les versions piratées ont eu droit à cette mise à jour. Un bon point qui annonçait sans doute la décision finale.
Avec Yosemite, la future version du système, Apple annonce l'arrivée de Photos qui est censé remplacer Aperture et iPhoto en opérant un rapprochement avec les iPhone et iPad. Chez les photographes confirmés, on doute sérieusement de ce que ce Photos proposera et on n'hésite pas à envisager une migration vers Lightroom. D'ailleurs, Apple encourage cette migration à mots couverts en indiquant d'ores et déjà être en pourparlers avec Adobe pour un utilitaire permettant de passer d'un logiciel à l'autre facilement. Pragmatisme, donc. Le logiciel de chez Apple ne rapportait pas suffisamment pour que l'on continue à le développer, on l'abandonne.
Je regrette depuis des années la tournure prise par Apple. Les iPhone et iPad, les iBidules, comme on dit, ont phagocyté le Macintosh et, d'année en année, on sent confusément que les systèmes OS X et iOS cherchent à fusionner. Alors que beaucoup attendent sans plus y croire une machine qui viendrait se placer entre le iMac ou le MacMini et le Mac Pro, une machine modulable, pas trop chère, assez puissante, on n'a droit qu'à des révisions que je trouve totalement rédhibitoires du iMac (impossible de changer un disque dur ou d'ajouter de la mémoire pour le 21.5", abandon du lecteur optique) et à un Mac Pro certes très puissant mais surtout hors de portée de la bourse de la plupart des gens. Que Apple ait compris que l'ordinateur personnel avait vécu et que l'avenir de l'informatique personnelle passe par les tablettes et les smartphones, soit. Pour ma part, je n'ai pas l'intention de délaisser mon iMac pour un iPad. Je sais que Apple ne décide pas en fonction de mes désirs et attentes mais je ne pense pas être le seul à penser comme moi.

iMac G4 "Tournesol"
Autrefois, un ordinateur Apple pouvait être "beau" mais, avant tout, c'était solide et fiable. Tout fout le camp. L'autre jour, mon frère me dit que son fidèle iMac G4, sans aucun doute le plus bel ordinateur de tous les temps, connaît quelques soucis. D'abord, il y a une tache qui est apparue au bas de l'écran, une tache en demi cercle de deux ou trois centimètres de diamètre. Ensuite, plus ennuyeux, la carte réseau paraît avoir cessé de fonctionner. Comme il n'a pas de carte wifi, plus possible d'aller sur Internet.
Je prête un Power Book de 2003 et embarque cet iMac pour voir s'il est réparable. Je ne garantis pas que je puisse faire quelque chose mais, tout de même, je trouve inacceptable qu'une machine de 2002 connaisse des problèmes en 2014 ! Inconcevable !

vendredi 4 juillet 2014

Chimay

Longue d'environ trois-cent trente kilomètres, prenant sa source en Belgique et se jetant dans la Seine dont elle est le principal affluent, l'Oise est la rivière de mon enfance. Elle relie Conflans-Sainte-Honorine à Chimay et c'est justement de Chimay que j'ai envie de vous parler aujourd'hui.

Je n'en suis plus vraiment certain, mais il me semble vous avoir déjà vaguement parlé de mon escapade belge. Quoi qu'il en soit, il est un fait avéré, c'est que je suis passé par Chimay.
Pour la plupart des gens, Chimay, c'est une marque de bières belges et rien de plus. Or, il se trouve que, aussi vrai que Bergerac est aussi et avant tout une ville avant d'être un délicieux vin, Chimay est une commune belge avant d'être une brasserie trappiste. Car oui, il est là question de bière trappiste. Récapitulons. Il existe six bières trappistes belges. Comme par hasard, trois sont en territoire flamand et trois sont en Wallonie. Chimay, Rochefort et Orval sont ces dernières. Achel, Westmalle et Westvleteren sont donc en Flandre.
Avec mon frère, compagnon de voyage, nous passions par Chimay pour deux raisons. La première était liée à la bière, la seconde était que j'allais y rencontrer un ami photographe connu sur Internet. Une troisième raison était plus sentimentale et était en relation avec Conflans-Sainte-Honorine, ma ville natale, ville jumelée à Chimay, et à l'Oise qui prend sa source dans cette belle région wallonne. Partis de Bruxelles le matin, nous parvînmes à Chimay en milieu de matinée et nous eûmes tout le loisir d'aller jusqu'à l'abbaye de Chimay (de Scourmont, en fait) et de la visiter. Je fus particulièrement attiré par le petit cimetière très émouvant et très beau, tout en simplicité et en retenue. Des alignements de sépultures toutes identiques séparées de buis taillés. On trouve ici des moines, des nonnes mais aussi des laïcs venus finir leur vie au monastère. Ce n'est pas que je sois particulièrement pressé de mourir mais je me dis qu'être enterré là ne doit pas être si désagréable.

Frère Félix
Frère Eloi et nonne Xavierus
Calme et sobriété

A quelque distance de l'abbaye, l'auberge de Poteaupré, propriété du monastère, permet de faire provision de bières, de fromages et d'autres produits liés à l'activité brassicole des moines. On peut également y déguster les bières ou s'y restaurer. Le cadre est des plus sympathiques, le personnel l'est tout autant.
C'est là que l'on peut goûter les Chimay tirées à la pression. Je savais déjà que le goût changeait selon la contenance de la bouteille, j'ai découvert que la bière avait un goût encore différent une fois servi depuis le fût. Je n'ai pas goûté les trois Chimay intéressantes[1] et me suis contenté de celle que je préfère, la blanche[2].

Auberge de Poteaupré

L'accueil que nous réservait Jean-Michel était largement au-dessus de ce à quoi je pouvais m'attendre. Dans mon idée, nous allions discuter photo en buvant une Westvleteren, nous grignoterions peut-être quelques bricoles et puis nous reprendrions la route pour la frontière française. Ce n'est pas ce qui nous attendait ! Après les présentations mutuelles et quelques discussions liées à la photographie, nous montons dans les appartements. Les premières bouteilles de vin pétillant laissent échapper leur bouchon, l'apéritif traîne un peu et on passe à table pour une excellent lapin à la bière trappiste servi avec des pommes de terre vapeur. Le vin aidant, l'ambiance est maintenant réellement à la rigolade et à la bonne humeur. Je partais à la rencontre d'une connaissance de l'Internet, j'ai trouvé un ami chaleureux et généreux. Une vraie bonne surprise.
Pour aider à la digestion, nous allons découvrir la ville de Chimay et ses vieilles rues. Il s'agit d'une petite ville bien agréable, calme, chargée d'histoire.

Ruelle de Chimay
La nuit tombe sur Chimay

Après avoir dégusté la légendaire et très recherchée Westvleteren 12, nous continuons à discuter et à rire avant de nous décider à enfin reprendre la route pour rejoindre Conflans-Sainte-Honorine où nous arriverons tard dans la nuit, bien fatigués mais bien heureux de ces quelques jours passés en Belgique.
Il me reste encore des photos pour retracer ce petit voyage. Vous n'êtes pas à l'abri que je reprenne ça un de ces jours.

Notes

[1] La quatrième, la Dorée, n'a semble-t-il pas grand intérêt.

[2] la Cinq-cents en bouteille de 75cl.

jeudi 3 juillet 2014

Reconversion

Dans la vie, il est bien d'avoir une occupation. Si cette occupation est rémunérée, c'est sans doute que c'est aussi un métier, une profession ou quelque chose du genre.

La machine est lancée. Je ne sais pas encore jusqu'où elle m'emmènera mais elle a démarré et elle est en route. Ça a commencé il y a quelques mois, je me suis renseigné pour une formation de chauffeur poids-lourd et j'ai réussi à convaincre mes interlocuteurs de m'inscrire pour au moins les premières phases de sélection. Mardi matin, j'avais rendez-vous à Marsac-sur-l'Isle pour une première étape de sélection. Il s'agissait, plus que de sélectionner, d'éliminer une partie des candidats à cette formation. Une batterie d'une soixantaine de questions, des cases à cocher, des tests portant sur la maîtrise du calcul élémentaire, du français, de notions simples de mécanique ou du code de la route. Il fallait avoir au moins vingt bonnes réponses pour pouvoir accéder à la deuxième étape de l'entretien individuel. Une demi-heure pour répondre à toutes les questions. On nous dit que nous n'arriverons pas au bout du questionnaire et que nous pouvons le prendre dans l'ordre que nous souhaitons. Bon. Nous ne devons pas être bien nombreux à avoir terminé l'ensemble. Je sais que j'ai fait des erreurs mais je suis assez confiant quant à la probabilité d'avoir répondu correctement à au moins vingt questions. Par exemple, le français et le calcul ne m'ont pas posé trop de problème. Quel niveau ? Je dirais un petit niveau de cinquième. On cherchait à savoir si nous étions capables de réfléchir avec logique, de comprendre un texte simple, de convertir des mètres et des centimètres en kilomètres ou des secondes et des minutes en heures.
Je ne sais pas si je serai retenu pour les entretiens personnalisés et si je serai retenu pour la formation qui devrait débuter fin septembre. Je serai fixé dans les jours à venir.

camion
Les quelques personnes à qui j'ai parlé de mon intention de devenir chauffeur routier ont, au mieux, gardé un silence gêné et un affiché un sourire navré. Au pire, ils ont cherché à m'en dissuader, à me faire comprendre que c'était du "gâchis". J'avoue ne pas bien comprendre cela. Il est un fait certain, c'est que, pour l'heure, personne ne m'a félicité ou encouragé. Ce n'est pas bien grave.
Routier, pour moi, c'est un peu un rêve de gamin. Je ne me fais pas vraiment d'illusions sur cette profession. J'ai parlé avec bien des chauffeurs, mon père et l'un de mes frères ont exercé un temps ce métier, j'ai lu des bouquins, entendu des témoignages. C'est sûr, c'est un boulot de con.
Mais voilà, j'aime les camions depuis mon enfance, j'ai écouté Max Meynier sur RTL, j'ai bavé devant les Berliet, les GMC, les Bernard, j'ai vu et lu "le salaire de la peur", j'ai vu "gas-oil", "Duel", plein de films avec des camions. Et puis c'est comme ça, quoi ! C'est un boulot comme un autre, avec ses bons et ses mauvais aspects.
Il semble que dans l'esprit de certaines personnes, le chauffeur routier est obligatoirement une sorte de beauf. On imagine facilement la caricature du chauffeur décorant la cabine de son camion avec des photos de filles dénudées ou des posters de Johnny. Sauf que j'ai aussi rencontré des chauffeurs cultivés, des filles qui aimaient leur métier, des braves gars très sympathiques.
Et puis, de toutes les façons, je n'ai jamais eu de vrai métier, moi. J'ai toujours plus ou moins réussi à m'en sortir comme j'ai pu en bricolant un peu mais je ne peux pas dire que j'ai un métier. Là, au moins, si je parviens à suivre cette formation, à décrocher le permis et la FIMO, je pourrai me faire une idée par moi-même. Si je trouve un employeur, peut-être que je me dégoûterai rapidement de la conduite d'un camion ou peut-être pas.
Pour le moment, je n'en suis pas là du tout. Il n'est même pas dit que je serai retenu pour la deuxième étape de sélection de cette formation financée par le Conseil Régional d'Aquitaine. Les places sont chères. Il doit y avoir, en tout et pour tout, une dizaine de places pour cette session de formation. Nous sommes un peu moins de cent candidats. Si l'on tient compte de mon âge et de mon parcours professionnel quelque peu atypique, je crains de ne pas être retenu. Je vous tiendrai au courant.

mercredi 2 juillet 2014

La Peste, elle met Dino à la diète

La Peste, elle prend soin de la santé de Dino

mardi 1 juillet 2014

Lanterne des morts

Lanterne des morts à Atur
J'en connaissais déjà deux, de lanternes des morts. Une que l'on trouve à Sarlat et une qui est à Cherveix-Cubas. Celle-ci, celle d'Atur, je savais qu'elle existait et je suis passé à proximité durant des années sans jamais m'y arrêter. C'est chose faite. Aujourd'hui, profitant d'un aller-retour pour Périgueux, je suis passé par là et je me suis arrêté pour faire une photo de cette lanterne des morts.
Evidemment, vous allez me demander à quoi pouvaient servir ces lanternes. Je ne peux pas répondre à la question étant donné que l'on ne sait finalement pas grand chose sur elles. Il semble qu'elles soient plus ou moins toutes circonscrites au territoire de la grande Aquitaine du XIIe siècle. A quoi servaient-elles ? A guider les morts vers leur tombe à la levée du jour ? A entretenir la mémoire de ces morts ? Je n'en sais rien.

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