février 2014 (29)

vendredi 28 février 2014

Gaston a 57 ans

franquin-google.pngAujourd'hui, Google nous l'apprend, Gaston Lagaffe fête ses cinquante-sept ans.

Gaston Lagaffe est né en 1957. Cette merveilleuse invention de André Franquin est à la une de Google pour la journée. Né en 1957, il a 57 ans. Cinquante-sept ans. Ça représente quoi, cinquante-sept ans ? Qui y a-t-il de si remarquable dans ce nombre pour que Google décide de mettre Gaston et Franquin à l'honneur ? 1957, année de naissance, 57, le nombre d'années ? C'est ça ? Deux fois 57 ? Je ne sais pas et ne suis pas numérologue.
Donc, Google met Gaston à l'honneur. Je n'en suis pas certain mais il ne me semble pas que le dessin soit de la main de Franquin. Je n'en suis vraiment pas certain. Je ne connais pas toute l'œuvre "gastonesque" du maître. Peut-être quelqu'un saura en dire plus à ce sujet.

franquin-google.jpg
Quoi qu'il en soit, ça m'a donné l'idée de fêter moi aussi à ma façon l'anniversaire de Gaston Lagaffe.

Gaston a 57 ans

jeudi 27 février 2014

Hein ? Version ?

1version

mercredi 26 février 2014

Un dessin pour Bernard

Un copain me réclame un dessin. Il est bûcheron et il s'appelle Bernard. L'autre jour, il me téléphone pour me parler de choses et d'autres et, au détour d'une phrase, il se plaint de ce que je ne lui ai jamais offert de dessin. Comme si j'avais pour mission de pourvoir tous les nécessiteux en dessin ! Et en plus, il a ses exigences, Bernard. Il veut un bûcheron. Ben tiens ! J'ai que ça à faire, moi, que de dessiner des bûcherons. Il m'aurait demandé un dessin de boucher-charcutier, encore, bon, je ne râlerais pas. Mais un bûcheron ? Franchement. Je l'ai prévenu que ça allait être un dessin à ma façon.

Bûcheron

mardi 25 février 2014

Michel Grégoire

A la fin des années 90, sur France Inter, j'écoutais avec avidité l'émission d'un hurluberlu dantesque et iconoclaste que je ne connaissais pas. J'étais vraiment un fervent auditeur et me régalait du ton décontracté et légèrement foutraque de "Bien entendu", l'émission de Michel Grégoire.
Je ne savais pas (même si on pouvait le comprendre à quelques allusions) que ce Michel là avait des liens avec le Périgord. Il avait fait ses premières armes radiophoniques sur Radio France Périgord.
Après deux saisons et sous des rumeurs étranges, l'émission s'est arrêtée. J'ai appris que Michel Grégoire était rentré au pays. Parfois, on en entendait parler dans la presse locale. Il avait repris la guitare pour chanter Brassens, il organisait des festivals, il était l'un des piliers de la vie périgordine. Je l'avais croisé quelques fois sans jamais l'accoster. Je n'avais rien à lui dire, il faut le reconnaître.
Et puis, il y a deux ou trois ans, on m'a mis en relation avec lui. Je l'ai alors rencontré chez lui. Il cherchait un dessinateur pour un projet qu'il avait. J'avais compris qu'il était déjà malade, le projet n'est pas allé bien loin. Il s'agissait de dessiner des "strips" pour les journaux. Ça me plaisait bien même si le thème, lui, un moine tibétain bouddhiste qui balançait des propos un peu ridicules, m'était étranger et m'agaçait un peu. Michel Grégoire était bouddhiste. Chacun sa croix.

lama-Michel Grégoire-Michel Loiseau
J'ai fait quelques essais, quelques tentatives. Ça lui plaisait bien, à Michel Grégoire. Il s'enthousiasmait, lançait des plans sur la comète, parlait d'en parler. On devait se voir, chez moi, un jour. Ou un autre jour. Plus tard. Il n'était pas en forme, il s'excusait et puis, j'ai arrêté d'avoir de ses nouvelles. La dernière fois qu'il m'a envoyé un mail, c'était pour me dire qu'il était toujours vivant et qu'il ne lâchait pas l'affaire. Il venait de participer à une émission télé (Echappée belle ou quelque chose comme ça) et il m'avait filé un lien pour voir ça. Il écrivait le Périgord dans des revues et des livres. Il aimait le Périgord, lui qui n'en était pas natif. Pas plus que moi. Il avait un vrai talent d'écrivain enflammé. Il était enthousiaste pour ce qu'il aimait, ça c'est sûr.
Et j'ai appris sa mort hier. Je m'y attendais un peu. Un ami m'avait dit qu'il était bien malade. Cancer. Ça m'a fait quelque chose.

Michel Grégoire

Canal des moines - Aubazine

Construit au XIIe siècle par les moines pour amener l'eau au monastère d'Aubazine, le canal des moines court sur 1,5 kilomètre à flanc de rocher. C'est un site à découvrir qui propose une belle promenade.

Aubazine, je dois le dire, je ne connaissais pas. De cette commune située entre Brive-la-Gaillarde et Tulle, je ne connaissais que la gare d'Aubazine que l'on traverse par la route. Jamais je n'avais eu la curiosité d'entrer dans le village. C'est une copine qui m'a proposé cette virée photographique.
Cheminer tout le long de ce canal en hiver n'est sans doute pas l'idéal. A mon avis, mais j'y retournerai aux beaux jours, ce doit être bien plus beau encore avec les arbres couverts de feuilles. J'ai néanmoins ramené quelques photos que je vous propose aujourd'hui.
Le canal part donc de près de deux kilomètres du monastère, à un endroit où le Coiroux surgit d'une petite cascade pour filer vers la Corrèze dont il est afluent. Au XIIe siècle, lorsque les moines de l'abbaye cistercienne décide de construire ce canal, seules quelques minces sources apportaient l'eau nécessaire à la vie. Le travail de construction a dû être éreintant et périlleux. Par endroit, il a fallu creuser la roche ou construire des murs de soutènement.

Canal des moines - Aubazine
Canal des moines - Aubazine
Canal des moines - Aubazine
Canal des moines - Aubazine
Canal des moines - Aubazine
Canal des moines - Aubazine
Canal des moines - Aubazine
Le paysage fait de ces falaises abruptes et de cette pierre aux angles acérés est étonnant. La présence de pins et la végétation maigre en cette saison pourrait presque faire penser à un lieu plus méditerranéen.

Canal des moines - Aubazine - bouleaux
Canal des moines - Aubazine - paysage
Canal des moines - Aubazine - paysage
Canal des moines - Aubazine - paysage
Canal des moines - Aubazine - paysage
Canal des moines - Aubazine - paysage
En cette fin d'hiver, les meilleures images à prendre sont sans doute celles des multiples petites cascades du Coiroux qui file vers la Corrèze. Il n'est pas certain que le lit du cours d'eau soit si rempli en été. Bien encaissé entre les parois rocheuses, dans un cadre de mousses et de bois, l'eau vive caracole joyeusement pour le plus grand plaisir de l'objectif photographique.

Canal des moines - Aubazine - cascades du Coiroux
Canal des moines - Aubazine - cascades du Coiroux
Canal des moines - Aubazine - cascades du Coiroux
Par contre, si jamais vous projetez d'aller vous promener vers ce canal, prévoyez de bonnes chaussures de marche. Mine de rien, la randonnée n'est pas de tout repos et, sans être non plus exténuante, elle donne l'impression d'avoir fait son content d'exercice physique pour la journée.

lundi 24 février 2014

La Peste, elle peste contre le serveur pop

Depuis hier matin, le serveur pop de chez free.fr est en panne pour l'un de mes comptes mail. En soi, ce n'est pas dramatique. J'ai d'autres comptes qui fonctionnent et je peux toujours envoyer des courriers électroniques puisque le serveur smtp, lui, fonctionne bien.
Ce qui est amusant, c'est de constater à cette occasion combien on peut être accro à ces "nouvelles technologies". On ne s'en rend pas bien compte.

La Peste et le courrier électronique

dimanche 23 février 2014

Près de la gare de Brive-la-Gaillarde

J'ai un objectif que je n'utilise pas souvent. A un moment, un peu comme on accuse son chien de la rage pour s'en défaire, j'ai considéré qu'il était mauvais et je l'ai remisé. Je me suis trouvé à regarder des images sur un site Internet et à les trouver très plaisantes. Quelque peu interloqué, j'apprends que ces images ont été réalisées avec cet objectif honni et je me demande si ce ne serait pas moi qui ne sait pas l'utiliser. Aujourd'hui, je l'ai placé sur le boîtier et suis allé faire des photos à côté de la gare de Brive-la-Gaillarde, ville où, en d'autres temps, à propos de bottes d'oignons, quelques douzaines de gaillardes se crêpaient un jour le chignon.
Par chance, il faisait très beau. La lumière éclairait bien les bâtiments qui font face à l'entrée de la gare ferroviaire. De ce que j'avais pu comprendre en consultant des sites Internet s'intéressant au sujet, l'objectif dont j'étais ce jour pourvu — un 10-20 Sigma puisqu'il faut ici le dire — ne donnerait son meilleur qu'à une plage d'ouverture se situant entre f:5.6 et f:8. Je me suis donc calé là où il était recommandé de le faire et ai déclenché à deux reprises, la première pour le Terminus, la deuxième pour une belle demeure aujourd'hui abandonnée aux portes et fenêtres de rez-de-chaussée murées.
Et donc, après analyse, ne craignant nullement de revenir sur mon jugement sans doute hâtivement énoncé, je me dis que, peut-être, cet objectif ne mérite pas de moisir à l'écart.

Le Terminus - Brive-la-Gaillarde
Près de la gare de Brive-la-Gaillarde

samedi 22 février 2014

Un boulet et des balises

Un jour, un type que l'on prénommera Pascal parce que ses parents l'ont appelé ainsi me contacte pour que je le forme à l'utilisation d'un cms célèbre dans la perspective de l'aider à mener à bien son projet : créer lui-même de ses petites mains un site Internet qui révolutionnera le monde et l'univers.

Ce type que l'on prénommera Pascal m'explique dans un premier temps qu'il a déjà pu bénéficier d'une formation prise en charge financièrement par les services sociaux et dispensée par un formateur compétent. Je n'interviens donc que pour un complément de formation et pour, tout au plus, quelques heures. Parce qu'il s'agit d'une personne que je connais un peu et que, malgré tout, il ne m'est pas si antipathique que ça, j'accepte le marché à ses conditions. Je suis un piètre négociateur.
Dès les premières heures, je comprends soit que le formateur n'a pas été très bon soit que l'élève n'a pas été bien attentif. Pour dire les choses telles que je les ressens à ce moment, ce Pascal est presque au niveau zéro de l'apprentissage de ce cms. Il sait faire quelques bricoles mais ça ne va pas bien loin et ce qu'il fait est mal fait. Je lui dis alors qu'il va falloir tout reprendre et repartir sur des bases saines.
Nous nous voyons presque chaque mercredi après-midi durant quelques mois et il me semble qu'il assimile certaines choses. Néanmoins, il semble totalement hermétique à d'autres aspects. J'ai beau répéter et répéter encore, lui faire faire des exercices, lui expliquer le pourquoi du comment, rien à faire, ça ne rentre pas.
S'il s'était agit de faire un site avec une structure simple, ça aurait peut-être pu aller vite mais Pascal voulait des tonnes de fonctionnalités qui nécessitaient de devoir, à un moment ou à un autre, de mettre les mains dans le code html. Et là, bien entendu, les problèmes ont commencé sérieusement.

Le langage html, on en fait toute une histoire mais, dans le fond et tant que l'on reste dans les fondamentaux, c'est vraiment accessible. Les premiers sites que j'ai réalisés n'étaient pas bien beaux à voir et étaient faits avec des logiciels qui prétendaient permettre de simplifier le travail. J'ai commencé avec l'éditeur de pages web fourni avec le navigateur Netscape avant de passer à PageMill qui était donné gratuitement avec je ne sais plus quel logiciel Adobe. Sur les conseils de nombreuses personnes, je me suis intéressé un moment à Dreamweaver de Macromedia mais là, je n'ai jamais réussi à l'utiliser. J'ai un peu tâté de Golive mais sans grand enthousiasme. Alors, de guerre lasse, je me suis mis à l'éditeur de texte et à l'apprentissage des rudiments du html. Finalement, je me suis aperçu qu'il n'y avait pas tant de choses à apprendre que cela pour commencer à faire des sites basiques. Après, j'ai découvert les promesses des cms et je m'y suis intéressé. J'ai alors compris tout l'intérêt des css et je me suis amusé à apprendre quelques bricoles. Aujourd'hui, je ne suis pas un gourou du web. Je sais faire des trucs et des machins. Lorsque je n'arrive pas à faire quelque chose, je me renseigne auprès de ceux qui savent ou bien je cherche à comprendre par moi-même. Peu à peu, je suis arrivé à faire des sites qui tiennent la route.

Mais ce Pascal là, il a tout bonnement, et au motif qu'il serait "littéraire", refusé d'apprendre quoi que ce soit et, un jour, il a décrété qu'il en savait largement assez pour se débrouiller par lui-même. Notre collaboration aurait dû se terminer là. Sauf que, le monsieur dont il est question a commencé à faire du grand n'importe quoi dans la confusion mentale la plus regrettable. Son site qui avait une certaine tenue est devenu une mine à ciel ouvert d'erreurs en tous genres. Les navigateurs les plus laxistes acceptaient tant bien que mal de digérer le code pourri mais d'autres recrachaient tout sans plus de formalité.
Et là, voilà notre bon Pascal qui m'appelle à la rescousse et qui estime que je me dois, au nom d'une prétendue amitié, de lui venir en aide et de systématiquement passer derrière lui pour arranger la sauce, traquer les erreurs, nettoyer le code. Aujourd'hui encore, dès potron-minet, il m'envoie un courrier électronique péremptoire dans lequel, et en quatre points, il m'intiment l'ordre de corriger ses erreurs. Moi, je suis gentil et patient, surtout avec les handicapés mentaux. J'ai corrigé trois erreurs grossières mais j'ai baissé les bras pour la quatrième. Il s'agissait d'un article avec un code, je ne vous dis pas, qui ressemblait à un infect salmigondis de "choses". Je ne sais pas comment vous décrire le truc. Au départ, je suppose que c'est un copié-collé d'un document Word auquel on aurait ajouté au petit bonheur la chance des balises en cliquant sur les icônes de l'éditeur de texte du cms. Des balises ouvrantes qui ne ferment pas, des balises qui s'ouvrent pour se fermer aussitôt, des successions de <b><b><b> (balise pour "bold" en html). Incroyable. Pour un texte qui aurait du mal à remplir une page web, il fallait faire usage de l'ascenseur pour en voir le bout. Là, franchement, j'ai eu un coup de mou et j'ai refusé de faire la correction. D'autant plus que c'est du travail gratuit. J'ai envoyé un mail pour dire que je ne me chargeais pas de cela et aussi pour incendier un peu ce cher Pascal. Non mais.

Face au boulet

vendredi 21 février 2014

500cc Gazou

Gazou Super Lastic 500cc

jeudi 20 février 2014

Du rififi

Un dessin que j'essaierai d'encrer un de ces quatres. Parce que j'ai comme le sentiment diffus que ça ne sera pas dans les jours à venir, je préfère vous le montrer dès à présent au stade du crayonné. J'ai une petite idée de comment je vais le traiter mais ça peut changer d'ici là.

dessinateur-plouc.jpg

mercredi 19 février 2014

kolossal catastrophe

J'étais en train de dessiner. J'avais le crayon bien en main, la feuille de papier était bien posée à plat sur la table qui ne boitait pas, j'étais assis sur une chaise raisonnablement confortable, la température ambiante était très supportable et tout pouvait donner à penser qu'il y aurait bien un dessin au bout du chemin. Pour vous dire, j'avais même une idée !
Et puis, patatras, j'ai perdu le petit bout de gomme qui m'accompagne depuis déjà des mois et peut-être des années. Perdu. Impossible de remettre la main dessus. J'ai cherché sur et sous la table, j'ai fouillé partout et rien à faire, il a bien disparu. Je me suis mis à la recherche d'une autre gomme, j'en ai trouvé une mais le cœur n'y était plus. C'est ballot.

mardi 18 février 2014

La Peste, elle invente la traction avant

La Peste, elle invente la traction avant

lundi 17 février 2014

Roulez petits bolides !

Des Renault 4 à Agen

dimanche 16 février 2014

Prendre le temps de prendre le temps

J'étais en train d'essayer de faire un dessin pour le blog sans y parvenir lorsque je me suis demandé si le blocage ne venait pas que j'étais un peu trop pressé de finir ce dessin avant qu'il ne soit commencé.

Pour réussir un dessin, du moins chez moi, il faut que j'ai au moins un semblant d'idée ou une envie. Ce peut être un idée très vaporeuse, très vague. L'idée de dessiner une moto, de dessiner le Rat ou la Peste. S'il n'y a rien de plus, j'ai remarqué que ça ne donnera pas grand chose de très bon. Il faut que l'idée soit un peu plus précise. Il me faut une sorte de thème. Si je dis que je veux dessiner une moto avec un drôle de pot d'échappement ou avec un pilote avec un drôle de couvre-chef, ça suffit. Cela ne garantit pas que je vais réussir mon dessin mais, au moins, je vais pouvoir commencer à chercher dans une direction.
Mais il y a quelque chose d'encore plus important que l'idée, c'est le temps. Pour réussir à faire un dessin, il faut que je parte dans l'idée que j'ai tout mon temps pour le réaliser. En la matière, je ne suis pas vraiment du genre patient. Un dessin, j'aime qu'il soit vite fait. Je sais d'expérience qu'un dessin que je laisse en plan avec la promesse d'être terminé plus tard a toutes les chances de rester en l'état. Donc, il faut que je me donne du temps mais il faut aussi que je parte avec l'idée que ce sera tout de même assez rapide.

rat top chrono
Ceci dit, ni l'idée ni le temps donné ne suffisent à garantir qu'il y aura bien un dessin au bout du compte. Et ça, c'est un truc qui m'agace à un point que vous ne pouvez même pas soupçonner. C'est le sentiment d'avoir perdu mon temps en pure perte qui m'agace. Lorsque, après une ou deux heures de vaines tentatives je prends enfin conscience que je n'arriverai à rien, c'est le doute qui se met de la partie. Alors, je ne suis pas loin d'être persuadé que je suis nul, que je ne vaux rien, que je suis juste bon à pas grand chose. Et plus le doute s'installe moins ça fonctionne. Dans ces moments là, j'agis comme si je cherchais tous les signes de mon manque de talent flagrant. Chaque nouvel échec vient m'apporter une preuve supplémentaire et je sais que le prochain essai sera couronné d'insuccès encore et encore. C'est désespérant.
Et puis, il arrive un jour où ça revient. J'ai envie de dessiner, j'ai une idée, je vais bien et le dessin se construit à toute vitesse. J'ai plaisir à dessiner, je trouve les traits qu'il faut, les idées surgissent au fur et à mesure que le dessin apparaît comme par magie. Il y a même des jours où j'arrive à m'épater, où je me dis que, tout de même, je ne suis pas si mauvais que ça et que la vie est vachement belle.
Récemment, je parlais avec un copain peintre qui m'expliquait que, lui aussi, il connaissait des jours sans. Dans ces jours là, il s'acharne sur sa toile et ses couleurs jusqu'à ce que quelque chose apparaisse enfin et qu'il parvienne à saisir l'idée qui va le faire avancer. Il multiplie les couches, gratte la toile, change de brosse et travaille avec d'autant plus de hargne que c'est difficile. En fait, il refuse de rester sur un échec. Il sait que le travail est un passage obligé et que la création n'est pas toujours chose facile.
Et moi, je me dis que je ne suis qu'un fainéant. J'ai sans doute trop tendance à baisser les bras et à me réfugier dans l'acceptation de l'échec sans chercher à le combattre vraiment. Néanmoins, il y a une énorme différence entre la peinture et le dessin. Avec le dessin on ne peut pas vraiment retravailler. Et avec l'aquarelle encore moins. Je peux gommer mon crayon et reprendre des traits mais il arrive un moment où le papier n'en peut plus des traces de gomme. Alors, il n'y a pas d'autre solution que de jeter et recommencer. Si j'ai vraiment une idée forte, je peux le faire. Si je n'ai pas cette idée, je laisse tomber. Il ne me reste plus qu'à comprendre comment on trouve des idées.

samedi 15 février 2014

De l'inconstance de l'état d'âme (et toutes ces sortes de choses)

tristeIl arrive parfois que l'homme (cela peut aussi toucher la femme) se trouve d'une manière inexplicable dans un état de bonheur insensé et d'exaltation, de joie. Alors, on dit qu'il a le moral, qu'il pète la forme. Quoi que cet état puisse se révéler particulièrement délicat à accepter et difficile à vivre, on rassurera le pauvre hère par ce mal accablé en lui assurant doctement que cela ne saura durer trop longtemps.
joyeux.jpgIl arrive aussi, et cela peut arriver à la même personne, que ce ne soit que tristesse, désespoir, accablement. Alors, on dit que cette personne n'a pas le moral, qu'elle broie du noir et qu'elle ne va pas très bien. Tout cela tient à bien peu de choses. Cette personne atteinte par cette affliction aura tout loisir de penser qu'un jour viendra, peut être, où un beau et franc sourire éclairera de nouveau son doux visage. Cependant, on évitera de prédire avec trop de précision la date et l'heure de la survenue de ce bonheur qui, ne nous le cachons pas, peut très bien ne jamais venir.

A la vérité, il s'agit juste de deux dessins que j'ai réalisés tout à l'heure. J'étais en train de ranger le bordel qui était sur ma table et de trier les papiers qui y étaient étalés dans un beau désordre qui fait plaisir à voir. Tout à coup, je trouve une feuille de papier sur laquelle il reste un bel espace vierge. Ne sachant résister à telle tentation, j'attrape le crayon qui traînait là et exécute un personnage qui fait la gueule. Je m'arrête un instant et me demande un peu pourquoi je dessine un personnage à l'air si triste alors que, d'un point de vue personnel, je vais plutôt pas si mal que ça même si je ne suis pas d'un naturel à nager en plein bonheur à temps plein. Disons que je pense être plutôt rigolard et joyeux mais que j'ai conscience qu'il n'y a pas que ça dans la vie.

triste

Donc, je me questionne et m'arrête sur mon dessin. Soucieux de rétablir l'équilibre, je reprends le crayon pour commettre, cette fois-ci, une autre version du même personnage, plus joyeuse. Là, j'ai comme un éclair de génie. Je prends le feutre pinceau Pentel que j'utilise à l'occasion et je mets ces deux versions du dessin à l'encre noire. Je fais ça à toute vitesse, sans vraiment m'appliquer et j'admire mon travail avec contentement. Ça y est, j'ai trouvé quelque chose pour le blog ! Qu'est-ce que je suis intelligent, tout de même. Des fois, ça me ferait presque peur.

joyeux

vendredi 14 février 2014

On arrête un peu avec les photos

ferte-alais.jpg

jeudi 13 février 2014

Vin en conserve

Lors de mon récent passage par le Lot-et-Garonne, j'ai eu l'occasion de visiter les caves coopératives de Buzet. J'en ai ramené une photo.

Tonneaux de Buzet

mercredi 12 février 2014

Musique mécanique et rotative

Pierre Bastien, artiste discret, confidentiel et cependant incontournable du milieu des musiques expérimentales se produisait récemment sur la scène de musiques actuelles de Tulle "des lendemains qui chantent". Une rare occasion de s'émerveiller devant ses robots musiciens et de laisser vagabonder son âme dans les sphères oniriques et enfantines de sa musique minimaliste accompagnée de projections vidéo du même tonneau.

Autant être franc, une fois n'est pas coutume, je ne savais pas très exactement ce que j'allais voir et entendre. Et du reste, comment expliquer ce qu'est un concert de Pierre Bastien ? Et d'ailleurs, peut-on parler de concert ? Que diantre ! Un concert, c'est quand il y a des musiciens, des instruments de musique, des guitares, une batterie, un piano, des musiciens juchés sur une scène et des groupies qui crient leur pamoison derrière des grilles de sécurité gardées par des gros bras d'un service d'ordre, non ?

Pierre Bastien
Pierre Bastien
Au lieu de cela, une table couverte de constructions en Meccano© et d'objets bizarres et étranges parmi lesquels, toutefois, on peut voir une trompinette. Au plafond, un video projecteur ; derrière la table, un écran de projection. On sent confusément que l'on va vers le bizarre. On se prépare les oreilles et les yeux afin de ne rien perdre du spectacle qui s'annonce et on attend.

Pierre Bastien
Pierre Bastien
Pierre Bastien est déjà dans la salle. Il est assis sur les gradins et il attend que le public s'installe. Il ne joue pas le jeu du musicien, Pierre Bastien. Il ne respecte pas les codes du métier. Pas d'entrée en scène tonitruante, pas de costume de scène pailleté. Lorsqu'il estime que tout le monde est là, il se dirige vers sa table de travail et commence à bidouiller quelques potentiomètres et interrupteurs. Il engage un disque dans un lecteur de DVD, des images commencent à s'agiter sur l'écran et la musique se met en route. C'est vraiment ça. Ça se met en route. Un peu à la manière d'un moteur Diesel qui démarre à froid. Ça peine à trouver le rythme, à tenir la note, à tourner rond. Pierre Bastien actionne les commandes en cherchant avec détermination à faire coller la musique avec les images en noir et blanc qui saccadent et tressautent.

Pierre Bastien
Pierre Bastien
Pour sûr, on est dans le pas habituel. On regarde avec émerveillement la mécanique produire des sons étranges et imprévus. On s'étonne de voir les roues tourner, les machins vibrer, les trucs s'agiter et on redevient enfant, on plonge dans le monde des jouets, on s'amuse, on devient joyeux, on écoute les petites ritournelles qui bouclent, qui s'accordent les unes aux autres pour fabriquer cette musique à nulle autre pareille. C'est magique !
Le spectacle fait appel aux oreilles mais aussi aux yeux et au cerveau. On essaie de comprendre le fonctionnement des machines, l'impact des engrenages, des bielles, des taquets, des cames, des poulies et courroies sur le son. On ne comprend pas tout de suite comment ces franges souples peuvent produire des notes et comment elles se meuvent. On suppose qu'il y a quelque bizarrerie diabolique derrière tout ça qui est chargée de fournir un flux d'air, on imagine bien qu'il doit y avoir du moteur électrique pour faire tourner les roues et on rit presque à voir Pierre Bastien, hyper attentif et concentré, manipuler des commandes ou installer un nouvel élément en cours de route. La musique est approximative et pas vraiment assurée, ça gratte, ça chatouille, ça craque et ça crachote. De la trompinette équipée d'une sourdine court un tuyau souple qui plonge dans une boîte de plastique qui contient de l'eau. Pierre Bastien souffle dans l'instrument et des gargouillis se font entendre.

Pierre Bastien
Pierre Bastien
Le concert se termine et Pierre Bastien retourne s'asseoir dans les gradins. Il est applaudi mais là encore, il ne joue pas son rôle de rock star. Timidement, il remercie en hochant la tête. Il semble se demander pourquoi tant de personnes sont venues assister à son spectacle. Peut-être bien que Pierre Bastien est un véritable modeste. Il constate que le public a apprécié et il propose de jouer deux derniers morceaux. Pour en jouer plus, il aurait dû amener plus de machines, s'excuse-t-il. Deux morceaux supplémentaires, c'est mieux que rien. On n'a pas tous les jours l'occasion de s'amuser. Parce que, tout de même, il ne faut pas oublier de parler de l'humour sous-jacent. Très important, l'humour, dans l'œuvre de Pierre Bastien. On se doute aisément qu'il conçoit ses machines en s'amusant, qu'il s'émerveille lui-même à imaginer un nouveau mouvement et les sons qui en résulteront.
Cette fois, le concert est vraiment fini. Le public se presse près de la table et Pierre Bastien ne rechigne pas à expliquer, à dévoiler les secrets du prestidigitateur sonore qu'il est.

Pierre Bastien
Pierre Bastien

Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site Internet de Pierre Bastien.

mardi 11 février 2014

Nérac

On continue notre voyage en Lot-et-Garonne avec quelques vues de Nérac.

Nérac - Lot-et-Garonne - la Baïse
Nérac - Lot-et-Garonne - la Baïse
Nérac - Lot-et-Garonne - la Baïse
Nérac - Lot-et-Garonne
Nérac - Lot-et-Garonne - ruelle

lundi 10 février 2014

Portes en Agenais

De passage par le Lot-et-Garonne, entre Agen et Nérac, j'ai fait une série de photographies de portes qui m'ont semblé intéressantes.

Agen - Lot-et-Garonne - Numéro 15
Nérac - Lot-et-Garonne - Porte
Nérac - Lot-et-Garonne - Porte
Agen - Lot-et-Garonne - Numéro 4
Agen - Lot-et-Garonne - 3 petites ouvertures

dimanche 9 février 2014

Abbaye de Cadouin

Hier, je suis allé à Agen, dans le Lot-et-Garonne. J'y étais pour faire des photos. Le temps était à la pluie, le ciel était gris. Bon. En rentrant, dans la nuit noire, j'ai fait une halte à Cadouin pour faire quelques photos de nuit de la belle abbaye. Que l'on n'aille cependant pas me taxer de chauvinisme ! Je ne dis pas ici que l'on ne peut pas faire de belles images ailleurs qu'en terre périgourdine ! Je ne le dis pas, non, je le montre, c'est tout. Les faits sont les faits.
Abbaye de Cadouin

Abbaye de Cadouin

Abbaye de Cadouin

Abbaye de Cadouin
Demain, je vous montrerai sans doute quelques images agenaises.
Sur les conseils d'une personne, j'ai fait une version en noir et blanc de l'abbaye.
Abbaye de Cadouin

samedi 8 février 2014

Pas l'ombre d'un billet

Aujourd'hui, je vais faire un tour du côté de Agen. Il n'y aucune chance pour que je sois de retour avant dimanche.

vendredi 7 février 2014

La Peste, elle invente un jeu rigolo avec des flèches

La Peste, elle invente l'arc et les flèches

jeudi 6 février 2014

Elle et eux

"L'invention de nos vies" de Karine Tuil, roman paru chez Grasset, me laisse un sentiment très mitigé. Habituellement, je ne conseille les livres que je n'aime pas aux seules personnes à qui je veux du mal. Cette fois-ci, je me laisse aller à le conseiller aussi aux autres personnes si tant est qu'elles existent.

J'ai eu comme une mauvaise conscience. Je me suis demandé un moment si je n'aimais pas ce livre, conseillé par vendeuse de livres que je connais un peu, seulement parce qu'il est écrit par une femme. Je me suis demandé sérieusement si ce n'était pas simplement que je laissais libre cours à ma misogynie naturelle et légendaire. Et puis, je me suis demandé si un homme aurait pu écrire un pareil roman. Et finalement, je me suis dit que tout cela était totalement idiot, que ce n'était pas une question d'auteur ou d'auteure et qu'il fallait prendre un peu de hauteur.[1]
Donc, je dis que je n'aime pas ce livre. Et je dis aussi (je ne suis pas à une ambivalence près) qu'il faut lire ce livre[2] J'ai lu ce roman avec, par moments, du plaisir ou, du moins, de la curiosité, de l'envie de connaître la suite. C'est un roman d'amour, un peu un mélodrame. C'est l'histoire de trois personnes, deux hommes et une femme. Les deux hommes sont amoureux de la même femme. C'est l'histoire de trois personnes. Il y a un homme de culture musulmane, un homme de culture juive et une femme de culture chrétienne[3]. Nous avons Samir, Samuel et Nina. Ils sont jeunes et ils sont amis. Nina vit avec Samuel et Samir conquiert le cœur de Nina. Alors, Samuel fait une tentative de suicide et Nina revient avec lui.
Des années ont passé. Samuel qui se rêvait écrivain a un emploi présenté comme un peu minable. Nina pose pour des photographies publicitaires et incarne la mère de famille modèle. Samir, lui, a semble-t-il mieux tiré son épingle du jeu et est devenu un avocat célèbre à New York. Pour en arriver là, il a dû, un peu malgré lui, puiser dans la vie de Samuel et se faire passer pour un membre de la communauté juive. Il vit dans le mensonge et cela va le faire tomber de son piédestal. A un moment, Nina quitte Samuel pour suivre Samir à New York et y vivre dans une semi clandestinité le rôle de la maîtresse cachée. Samuel profite de sa grosse dépression pour écrire un livre qui aura un succès colossal et le rendra riche et célèbre lorsque son ancien ami plongera dans la déchéance après avoir tout perdu, travail, famille et gloire. Un renversement de situation incroyable.

Karine Tuil - L'invention de nos vies
Sur le fond, l'histoire est plutôt intéressante. Derrière les histoires d'amour, d'argent et de pouvoir, il y a des personnages forts quoi qu'un peu caricaturaux. Et pour tout cela, on peut prendre plaisir à lire ce roman. Forcément, ce livre est une critique de nos sociétés, de la difficulté pour les personnes issues de l'immigration à s'insérer dans elles. On peut aussi voir une dénonciation de ces sociétés qui forcent à l'ambition et à la réussite à tout prix, qui misent sur le paraître. Une bonne partie du roman se déroule aux Etats-Unis d'Amérique avec la réussite sociale de Samir en toile de fond. Une réussite basée sur un mensonge (par omission, il est vrai). Samir évolue dans le costume d'un autre et navigue dans une certaine forme de racisme qui l'a obligé à opter pour le mensonge.
Aucun des trois personnages principaux n'apparaît comme réellement sympathique et c'est sans doute la seule option qui pouvait se présenter à l'écrivaine. A la fin du roman, on ne sait trop que penser de tout cela et on ne sait même pas s'il convient de penser quoi que ce soit. On pense peut-être que l'ensemble est un gâchis regrettable mais je ne suis pas certain que l'on n'ait beaucoup avancé sur les questions du racisme, de l'intolérance, de la haine et de la peur, de l'amour et de la pitié, de la réussite et de la chute, de la gloire et de la honte. Pourtant, oui, tout cela est traité dans ce livre. On lit des pages sur la peur du musulman aux Etats-Unis et les conséquences du Patriot Act. Les ombres des tours jumelles planent sur le roman comme, peut-être, le fantôme de Dominique Strauss-Kahn[4]. C'est donc un roman riche, bien écrit malgré les reproches de forme que je peux faire, rythmé et direct.
Par contre, sur la forme, je n'aime pas du tout le style littéraire de Karine Tuil dont je n'ai rien lu d'autre. Elle truffe ses pages d'énumération du genre : "...il n'y a plus d'amour/de désir/de projets communs...". C'est écrit ainsi, avec des "slashes" pour séparer les mots ou groupes de mots, comme pour demander au lecteur de terminer le boulot, de choisir ce qui est le mieux. Je n'aime pas non plus la multiplication de notes de bas de page qui présentent en quelques lignes la biographie des personnages secondaires rencontrés au fil des pages. Ça n'apporte, à mon sens, pas grand chose. Et je n'aime pas non plus la façon d'insérer les dialogues ou les fragments de dialogues. Il m'a aussi semblé avoir eu du mal à entrer dans l'histoire qui, selon moi, ne prend son envol que vers la moitié du livre.
Bref, je ne sais pas trop quoi vous dire. Le mieux, c'est que vous vous fassiez votre avis par vous-même ou que vous alliez à la pêche à la critique sur Internet.

Notes

[1] C'était facile mais je n'ai pas pu résister.

[2] Surtout si l'on n'a rien de mieux à faire, toutefois.

[3] Du moins, on le suppose.

[4] Ce n'est que pure spéculation de ma part.

mercredi 5 février 2014

Enfin un nouveau dessin

Bien. Ça n'a pas été sans mal mais j'ai réussi à faire un dessin. Difficile de s'y remettre après tant de temps. Vraiment pas simple, je vous prie de me croire. Il faut remettre la main sur le matériel. Enfin bon, voilà. Ce n'est pas terrible, ce n'est pas encré, je n'ai pas eu le courage de tenter l'encrage. C'est toujours mieux que rien. Demain, ce sera quelque chose de tout autre.

rat-fait.jpg

mardi 4 février 2014

Encore rien !?!

Si ça continue, on va arrêter de venir sur ce blog où il ne se passe jamais rien.

lundi 3 février 2014

Pour cause de piscine

En raison du fait indépendant de ma volonté qui veut que l'un des plus fidèles du blog qui nuit (très) grave ne peut être présent ce lundi pour cause de piscine, je suis contraint de ne pas publier de billet. Veuillez bien m'excuser pour cette interruption momentanée de la diffusion de nos programmes.
Vous pouvez perdre votre temps ailleurs sur le web.

dimanche 2 février 2014

Dimanche

C'est dimanche, je n'ai rien eu le temps de préparer et je vous donne rendez-vous lundi.

samedi 1 février 2014

Pavillon de pêche au bord de l'étang de Sauge

Aujourd'hui, deux photos d'un même lieu. Je ne sais pas grand chose de lui si ce n'est que l'on peut le voir depuis la route départementale 6089 (ancienne RN89) peu avant Saint-Pierre-de-Chignac en allant vers Périgueux en venant de Azerat.
Combien de fois me suis-je dit qu'il faudrait que je m'arrête pour faire une photo de ce petit pavillon de pêche ? Je ne pourrais le dire tellement elles ont été nombreuses. Mais hier, j'ai décidé de m'y arrêter. Evidemment, avec un ciel moins gris, lorsque l'étang est couvert de nénuphars, ça serait meilleur. Je ne commande pas le déroulement des saisons et je considère que je ne m'en sors pas trop mal.
Que sais-je de ce bâtiment étrange ? Peu de choses. Apparemment, il dépend du chai de Lardimalie, musée du vin et de la vigne qui honore le monde du vin à la fin du XIXe siècle lorsqu'il s'élève en terre périgourdine sur l'impulsion de M. Jules-Honoré Sécrestat, inventeur du premier apéritif à la gentiane. J'ai visité ce musée voilà quelques années et j'en garde un bon souvenir. Il faudra que je refasse cette visite un jour. Il semble que l'entreprise a été florissante puisque, au delà de l'importance du chai par lui-même et de la présence d'un petit château à proximité, résidence de M. Sécrestat, m'a-t-il semblé comprendre, on peut noter la présence de plusieurs bâtiments alentours dont une ferme et ce pavillon de pêche qui surplombe un petit étang ceint de pierres taillées. J'imagine qu'il a été conçu pour permettre de pêcher en toute quiétude depuis le ponton formé par l'avancée du pavillon au-dessus de l'eau. Un pavillon de pêche de luxe qui, aujourd'hui, appartient à (ou est laissé aux bons soins de) la société de pêche de la commune. Si j'en ai un jour le temps et l'envie, il faudra que je me renseigne un peu mieux.

Pavillon de pêche au bord de l'étang de Sauge - Saint-Pierre-de-Chignac

Pavillon de pêche au bord de l'étang de Sauge - Saint-Pierre-de-Chignac

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