Près de la gare de Brive-la-Gaillarde

J'ai un objectif que je n'utilise pas souvent. A un moment, un peu comme on accuse son chien de la rage pour s'en défaire, j'ai considéré qu'il était mauvais et je l'ai remisé. Je me suis trouvé à regarder des images sur un site Internet et à les trouver très plaisantes. Quelque peu interloqué, j'apprends que ces images ont été réalisées avec cet objectif honni et je me demande si ce ne serait pas moi qui ne sait pas l'utiliser. Aujourd'hui, je l'ai placé sur le boîtier et suis allé faire des photos à côté de la gare de Brive-la-Gaillarde, ville où, en d'autres temps, à propos de bottes d'oignons, quelques douzaines de gaillardes se crêpaient un jour le chignon.
Par chance, il faisait très beau. La lumière éclairait bien les bâtiments qui font face à l'entrée de la gare ferroviaire. De ce que j'avais pu comprendre en consultant des sites Internet s'intéressant au sujet, l'objectif dont j'étais ce jour pourvu — un 10-20 Sigma puisqu'il faut ici le dire — ne donnerait son meilleur qu'à une plage d'ouverture se situant entre f:5.6 et f:8. Je me suis donc calé là où il était recommandé de le faire et ai déclenché à deux reprises, la première pour le Terminus, la deuxième pour une belle demeure aujourd'hui abandonnée aux portes et fenêtres de rez-de-chaussée murées.
Et donc, après analyse, ne craignant nullement de revenir sur mon jugement sans doute hâtivement énoncé, je me dis que, peut-être, cet objectif ne mérite pas de moisir à l'écart.

Le Terminus - Brive-la-Gaillarde
Près de la gare de Brive-la-Gaillarde

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