juin 2012 (29)

samedi 30 juin 2012

Motobleu

Motobleu Michel Loiseau graphiste Dordogne

vendredi 29 juin 2012

Libellules

Libellule Michel Loiseau graphiste Dordogne
Libellule Michel Loiseau graphiste Dordogne
Libellule Michel Loiseau graphiste Dordogne

jeudi 28 juin 2012

Château de Hautefort

Château de Hautefort Michel Loiseau graphiste Dordogne

Si vous voulez en savoir plus au sujet du château de Hautefort, vous pouvez allez vous renseigner chez wikipedia.

mercredi 27 juin 2012

Crime de lèse-majesté

Zenit E graphiste dordogne

mardi 26 juin 2012

C'est pas de ma faute

HIer soir, j'ai fait un dessin. Ça a été plus fort que moi. C'est pas de ma faute, j'ai pas su résister. Et puis, je n'y suis pour rien s'il y avait un bout de papier et un crayon juste à portée de main.

C'est la faute à MaPY, en fait. Sur son blog, il a posté un dessin de vieille voiture de course et son dessin m'a amusé. Alors du coup, j'ai saisi le crayon et ma main s'est mise à faire n'importe quoi à l'insu de mon plein gré sur la feuille de papier de récupération qui traînait là. J'ai honte de n'avoir pas su résister et j'espère que l'on ne m'en tiendra pas trop rigueur.

Tacot de course Michel Loiseau graphiste en Dordogne

lundi 25 juin 2012

Dessin exhumé

En 1995, je ne connaissais pas encore Internet et j'envoyais mes courriers par la Poste. Il m'arrivait de décorer les enveloppes de dessins. Hier, en cherchant quelque chose dans mon sous-sol, j'ai trouvé une enveloppe jamais envoyée.

En 1995, il y a de cela déjà dix-sept ans, j'allais avoir mon premier ordinateur "sérieux". J'avais déjà un Apple Macintosh Classic II mais j'allais passer au Macintosh PPC 7100/66, une machine de course capable d'afficher en couleurs sur un écran de 15". Je me souviens parfaitement qu'avec cette machine, j'allais débuter ma "formation" à Adobe Photoshop, la version 3. J'avais déjà un peu touché la version 2.5 auparavant mais pas suffisamment pour prétendre avoir appris à l'utiliser. De cette époque date aussi ma "formation" au logiciel de mise en pages QuarkXPress. J'avais une imprimante Apple StyleWriter 2500 tout à fait convaincante qui me permettait de gâcher des tonnes de papier et d'encre. C'était le bon temps. Je n'avais pas de scanner et je ne pouvais pas trop m'amuser à trafiquer mes dessins ou mes photos qui n'étaient pas numériques. Ce 7100/66 n'avait pas de lecteur de CD mais avait été gonflé à 72 Mo de RAM et avait un disque dur énorme de 80Mo (il me semble).
Ainsi donc, à l'époque, je dessinais déjà (ou je dessinais encore, devrais-je dire). Et pour mettre mes dessins en couleurs, j'utilisais des pinceaux et des encres ou de la gouache. C'était le bon temps. Je dessinais déjà des motos. A l'époque, je datais et signais mes productions et ça m'a permis de voir de quelle époque celui que je vous présente aujourd'hui et sans plus attendre.

Dessin de moto de 1995 Michel Loiseau graphiste Dordogne

Ça m'a amusé et un peu ému de retrouver ce dessin. L'histoire ne dit pas à qui l'enveloppe était destinée et pourquoi elle n'a pas été utilisée.

dimanche 24 juin 2012

Lion des montagnes

Alors que les rumeurs hasardeuses et les supputations cavalières annoncent une sortie de Mac OS 10.8 pour le 22 juillet prochain, je me dis qu'il y a bien longtemps que je ne vous ai pas emmerdé avec des histoires de Macintosh® et de Apple®.

Je ne me souviens plus vous l'avoir dit. En matière d'ordinateur, j'utilise presque exclusivement des appareils de chez Apple. Ceci implique d'utiliser autre chose que Windows comme système d'exploitation. En l'occurrence et pour l'heure, j'utilise principalement deux versions de Mac OS X, Leopard et Snow Leopard (10.5 et 10.6), selon que j'utilise une machine basée sur un processeur PPC ou Intel.
Sur le G4 que je démarre encore de temps à autres (et pas plus tard qu'hier) j'utilise Mac OS 10.4 (Tiger). Depuis l'arrivée de Mac OS X, les versions successives adoptent le nom d'un félin. Là, nous en sommes à Lion (10.7) et on annonce l'arrivée prochaine de Mountain Lion (10.8). La grande nouveauté de Lion a été de n'être pratiquement disponible qu'au téléchargement, en passant par une autre innovation apparue sous Snow Leopard, le App Store. Moi, le App Store, je n'ai pas adhéré. Pas plus qu'au iTunes Music Store, du reste. l'ITMS propose d'acheter de la musique en ligne et de l'écouter avec iTunes, le logiciel de chez Apple qui permet d'écouter de la musique sur un ordinateur (PC-Windows ou Apple), de graver un CD avec les morceaux contenus dans iTunes, de faire une copie d'un CD et quelques autres bricoles. Je n'utilise pas beaucoup ce logiciel pour la seule et unique raison que je considère que l'ordinateur n'est pas la machine idéale pour écouter de la musique.
Ainsi donc, je n'aime pas le App Store et puisqu'il faut en passer par là pour acheter Mac OS 10.7[1], je ne suis pas passé à Lion et en suis resté à Snow Leopard qui me convient tout à fait. Là, je me dirige tout à fait vers un refus de passer à la prochaine version du système. Je n'aime pas Lion et il est fort probable que je n'aimerai pas Mountain Lion. Et pourquoi ce désamour ? Parce que je n'aime pas la tournure prise par Apple depuis quelque temps. Avec le succès que l'on sait de son iPhone et du iPad, Apple a décidé d'œuvrer de plus en plus vers un rapprochement de ses ordinateurs et de ses appareils nomades que l'on nomme iBidules dans le petit monde des applemaniacs. On ne peut pas reprocher à Apple de vouloir gagner des sous. C'est le but de toute entreprise, après tout. On peut reprocher plein de choses à Apple, à commencer par sa politique commerciale, ses marges énormes, sa décision de faire fabriquer ses produits en Chine mais ce n'est rien par rapport à ce que moi je reproche de plus en plus à cette marque informatique que j'ai vraiment aimée et défendue. Depuis plusieurs années, on sent que Apple cherche à se désengager de sa clientèle professionnelle, quitte à laisser cette clientèle dans une situation bancale et inconfortable.
Il y a eu l'affaire des xServe et de Mac OS X Server, celle de Final Cut[2], celle des Mac Pro[3] ; il y a maintenant l'affaire du système proprement dit qui, peu à peu, fusionne avec l'idée que l'on se fait d'un système pour smartphone. J'ai eu à utiliser Mac OS 10.7 et je ne m'y retrouve pas du tout. Je sais bien que l'on peut revenir à un fonctionnement proche de celui de Mac OS 10.6 mais alors, dans ces conditions, je ne vois pas pourquoi changer de système. Il reste toutefois que Apple a décidé d'encourager le passage à 10.7 en proposant son système à un tarif très bas. Il semble même que 10.8 sera encore moins cher. Bien sûr, ce n'est pas là de la philanthropie. Il s'agit ni plus ni moins que de pousser les utilisateurs d'ordinateurs Apple à se plier au modèle économique mis en place par la marque. Acheter, acheter et acheter encore sur les espaces de téléchargement de Apple. Pour cela, Apple n'hésite pas à mettre en place des limitations perfides qui obligent, par exemple, à avoir une machine récente et le système du même tonneau pour utiliser la dernière version de iTunes... tandis qu'un PC sous Windows XP suffit de l'autre côté. L'idée est bien entendu de miser sur le nuage, le cloud. Après avoir supprimé le lecteur de disquettes de ses machines[4], Apple supprime le lecteur de disques optiques, CD et DVD.

Apple keyboard Michel Loiseau graphiste Dordogne

Notons que l'idée du "cloud" n'appartient pas à Apple et que Google ou Adobe ont compris l'intérêt de la chose. Aujourd'hui, Adobe propose d'utiliser ses logiciels par un système d'abonnement. Sur le fond, il y a des bons côtés. Par exemple, l'utilisateur est assuré d'avoir toujours la dernière version de ses logiciels, pourvu qu'il paie son abonnement. Du jour où il ne paie plus, il ne peut plus non plus les utiliser, il ne peut plus travailler sur ses travaux. D'ici quelque temps, on peut l'imaginer, le "cloud" sera le passage obligé. On peut sans peine prédire la disparition du disque dur sur les ordinateurs. Alors, il faudra payer et faire une confiance aveugle aux entreprises qui détiendront les clés des fermes de serveurs. Au début, on met à disposition le service pour pas très cher voire pour rien (le cas de Google et de ses applications en ligne ou celui de facebook) puis, une fois que la dépendance est bien installée, on fait payer de plus en plus cher. Vous voulez vos données stockées chez nous ? Oui, c'est légitime, elles sont à vous. Seulement, il vous faut payer. Et puisque vous n'avez aucun moyen de les stocker chez vous, vous êtes dans la merde. Payez !
C'est le virage de l'Internet que nous sommes en train de vivre. De l'utopie de la connaissance gratuite pour tout, on en arrive à la monétisation du réseau mondial. Le seul point qui reste bancal, c'est que tous n'ont pas Internet partout tout le temps avec un débit suffisant. Une nouvelle fracture numérique arrive et je ne sais pas comment on va faire pour l'éviter. Je suis presque certain que l'on réfléchit à savoir l'importance de ce réseau mondial dans la vie quotidienne des gens. La dépendance est de plus en plus évidente et nous sommes de plus en plus nombreux à se sentir mal dès que l'on ne peut plus recevoir et envoyer des courriers électroniques ou consulter des sites essentiels[5]. La fin du Minitel est pour le 30 juin ; l'Internet obligatoire arrivera quand ?
Ce que l'on cherche à faire, c'est de rendre la machine et le réseau obligatoires. Quelle que soit la machine, smartphone ou ordinateur ou tablette. D'ici quelques années, peut-être même n'y aura-t-il plus de machine en tant que telle. Peut-être serons-nous connectés physiquement. On y réfléchit déjà. J'ai entendu pas plus tard qu'hier que l'on parle d'enregistrer son programme interne, son "moi", ses pensées, son savoir, ses goûts, son âme, en quelque sorte. De manière à ce que l'on devienne virtuellement immortels mais aussi parfaitement désincarnés. Ainsi, l'humanité arriverait enfin à son point culminant, débarrassée des tracasseries inhérentes à la vie telle que nous pouvons l'imaginer actuellement. Une humanité qui serait quantifiée par des bits, des octets, stockés sur des serveurs inter-connectés. Ce n'est déjà peut-être plus de la science-fiction, cette affaire.
Le corporel ne sert à rien. Une vie virtuelle, numérique, ne serait pas moins vraie que ce que nous connaissons sous la forme d'un tas de chair et d'os. Elle serait à coup sûr bien plus palpitante, bien plus riche, débarrassée des tracas et désagréments de cette vie matérielle si fragile, si fugace. Notre vie n'est que ce que notre cerveau nous en donne l'impression, en fin de compte. Toutes les sensations, toutes les émotions pourraient très bien être synthétisées par des programmes informatiques avec à la fois une liberté et une richesse totalement insoupçonnées pour l'heure. Avec l'immortalité, on ferait abstraction du temps. Nous nous affranchirions de tout cela, nous n'aurions plus qu'à nous occuper de notre plus grand bonheur sans plus jamais craindre de faire quoi que ce soit qui puisse nous mettre en péril. Aujourd'hui, qui voudrait expérimenter la sensation du couperet de la guillotine tranchant son cou devra y réfléchir à deux fois ; dans une vie numérique, il expérimentera et reviendra à la situation précédente en en riant. Les limites ne seront que celles de notre imagination et rien ne sera plus impossible. Partir aux limites de l'univers ou plonger au cœur de la matière sera courant voire d'une banalité affligeante. Ce sera vraiment bath, tout de même. Non ?

Alors, finalement, peut-être bien que la mutation est en marche et que chez Apple, on le sait. Si cela se trouve, tout ce que je peux reprocher à Apple ses temps-ci me fera sourire d'ici quelques centaines d'années. L'avenir est passionnant. Dans ce futur qui se dessine, il ne pourra plus y avoir le moindre problème. La planète que nous connaissons ne sera plus qu'un concept intéressant. Rien n'empêchera de placer des serveurs partout dans l'univers pour nous assurer de notre survie, sinon éternelle du moins seulement limitée par celle de l'univers. Puisque nous n'aurons plus besoin que d'énergie pour vivre, de l'énergie pour les serveurs uniquement, nous n'aurons plus besoin de produire grand chose et du moins rien ou presque qui ne puisse être produit par des machines. Logiquement, il n'y aura plus de guerre, plus de conflit, plus de crime et plus de règle, plus de loi, plus de police. Juste des êtres pensants libres et surpuissants. Enfin, l'homme aura inventé ce après quoi il court depuis son apparition, un dieu éternel, omniscient, omniprésent.

Notes

[1] Je sais que l'on peut aussi acheter une clé USB pour avoir Mac OS 10.7.

[2] logiciel de montage vidéo professionnel

[3] machines professionnelles qui ne sont pratiquement plus mises à jour et sont vendues à des tarifs prohibitifs

[4] Je ne le regrette pas

[5] Tels que ce blog, par exemple.

samedi 23 juin 2012

Erreur de casting

Casse-noix

vendredi 22 juin 2012

Escapade ardéchoise

Ardèche, Rolls-Royce, restaurant typique, fourgon et photocopieur sont au menu du billet du jour.

Nous sommes partis avec une bonne heure de retard. Mon collègue passe me chercher en bas de chez moi et nous filons par l'autoroute que nous prenons à la Bachellerie. Nous rejoignons Brive par l'A89 et empruntons un bout d'A20 avant de reprendre l'A89 et de rouler vers Clermont-Ferrrand. Là, nous descendons par l'A75 en direction de Montpellier.
J'avais calculé un itinéraire mais mon collègue avait eu la riche idée de se munir d'un appareil de navigation gps. Depuis la dernière halte, je suis au volant et l'appareil nous guide. Il me fait sortir de l'autoroute et nous sommes sur une route départementale. Plus ça va, plus nous empruntons des routes tortueuses. Je suis un peu étonné mais bon, hein, le gps sait ce qu'il fait.
Si nous étions partis à l'heure, nous aurions dû arriver vers 11 heures. Là, j'espérais encore arriver avant midi mais ça devient de plus en plus compromis. C'est en arrivant à proximité de Mende, en Lozère, que j'appelle pour annoncer que nous n'arriverons pas au rendez-vous avant le début d'après-midi. Maintenant, il ne sert plus à rien de se presser, nous avons le temps de nous arrêter pour manger et nous pouvons rouler en préservant les points du permis de conduire.
Nous passons dans de magnifiques paysages de petites montagnes boisées recouvertes des taches jaunes des genêts. Nous traversons des petits villages austères, aussi. On sent que ce ne devait pas être un pays bien riche. Je remarque les parcelles de terre cultivables construites en terrasses retenues par des murs de pierres sèches. Sur une petite place, j'avise une vieille voiture. Je ralentis. La figurine qui se dresse au sommet du radiateur ne trompe pas, pas plus que les deux lettres frappées au fronton de ce radiateur, c'est bien une vieille petite Rolls-Royce, probablement datant des années 20, toute pimpante dans sa robe crème. Le temps de faire demi-tour pour l'aller voir de plus près, elle repart. Je fais un autre demi-tour et nous suivons la vieille anglaise. Elle roule sans dépasser les 50 km/h mais aussi sans fumer. Perchée sur ses fins pneus, elles tressaute moelleusement au cahots de la route "viroleuse" en tenant un cap hypothétique du mieux qu'elle le peut. Nous avons encore de la route à faire, je la double dès que je le peux.
Plus loin, à peut-être une vingtaine de kilomètres, rebelote. Cette fois-ci, ce n'est pas une Rolls-Royce mais deux que j'aperçois. Je ralentis et vois une Bentley. Je freine et m'arrête. Sur le parking du "restaurant", il y a trois Rolls-Royce et une Bentley. Comme j'avais amené un appareil-photo, comme nous ne sommes plus pressés, je vais faire en sorte de surcharger mon disque dur d'images-souvenir. Je ne m'applique pas, je cadre et déclenche.

Rolls-Royce
Rolls-Royce
Rolls-Royce

Ce "restaurant" est un établissement minable comme on en trouve sur le bords des routes, un endroit où l'on peut manger du poulet rôti avec des frites et du ketchup ou de la mayonnaise tiède en payant le prix fort (pour le service rendu, c'est du vol manifeste). Et là, je m'amuse à regarder la table des Anglais qui roulent en Rolls-Royce, marque de prestige et marqueur indiscutable d'une position sociale élevée. Rolls-Royce, c'est le luxe, c'est faire parti d'un autre monde, c'est du fric à foison, non ? Et là, des septuagénaires anglais qui mangent à l'économie dans une gargote minable en bord de route départementale, ça ne le fait pas. Non.

Nous reprenons la route et nous mettons en quête d'un établissement où nous restaurer. C'est le patron qui paie et on ne va pas se gêner. Nous dédaignons les pizzerias et les restaurants routiers mais il n'y a pas non plus grand chose de très alléchant dans les environs. En traversant Thueyts (07), il y a un restaurant qui me fait penser qu'il est moins pire que d'autres. On s'arrête. Le cadre est pour le moins surprenant. On dirait que les lieux participent à une sorte de concours obscur du pire mauvais goût. Mon sens de l'esthétique est choqué et j'en regrette presque de ne pas être Gilbert Montagné. Il faut oser poser des couvre-chaises réalisés au crochet, en bonne laine synthétique rouge, jaune, orange et violette. Il faut oser, vraiment. Dans le coin, il doit y avoir un verrier psychopathe. L'accueil et la salle de restaurant sont décorés de ses réalisations immondes. Du verre dégoulinant partout, un miroir elliptique décoré d'une fleur et d'un colibri aux couleurs chatoyantes au mur, une sorte de gerbe sur le comptoir de l'accueil, des supports de "conseils d'apéritifs" sur les tables. Pour ces derniers, j'ai d'abord cru qu'il s'agissait de trucs que l'on pose sur les tombes, de ces machins où l'on fait écrire "à ma belle-mère adorée" ou "de la part de tes collègues qui t'aiment". J'ai vivement regretté de n'avoir pas pris mon appareil-photo, pour le coup.
Le personnel est tout aussi croquignolet à commencer par la patronne qui, voûtée, tente l'humour par désespoir. Nous nous installons et on vient nous demander si nous désirons boire un apéritif. Raisonnable comme je le suis, je préfère ne pas boire d'alcool et demande un Perrier. Je suis suivi par mon collègue qui commande la même chose mais avec du sirop de menthe. Ils n'en ont pas mais nous proposent de l'eau gazeuse locale. Avide de nouvelles expériences et de sensations fortes, j'accepte. De fait, l'eau à bulles du cru ne ressemble pas au Perrier mais n'est pas mauvaise. Les bulles sont très fines. Parce que, mine de rien, c'est un établissement sérieux, on nous amène les "amuse-bouche". Mon collègue n'apprécie pas du tout et n'y touche même pas. Il n'apprécie pas vraiment non plus les tranches de saucisson sec qui, pourtant, est excellent. Pour cet "amuse-bouche", il s'agit d'une purée de céleri avec un sorbet de betterave rouge. Et moi, ça m'a bien plus. C'est un peu étrange mais intéressant. En entrée, je choisis un nougat de queue de boeuf et au fromage de chèvre, une terrine, en fait, accompagnée d'oignons à la grecque. Très bon. Mon collègue choisi un millefeuille de je ne sais plus quoi qui semble réussi. Pour suivre, nous choisissons une côte de porc aux échalotes servie avec des pommes de terre sautées et d'un tronçon de navet long sauté lui aussi. La côte de porc est bien épaisse et moelleuse, l'accompagnement, lui, manque d'originalité. Pour finir, nous avons le choix entre fromage et dessert. Mon collègue choisit des fraises et je prends un "gerbier de jonc", une mousse à la châtaigne dressée sur une génoise. Très bon aussi. Un café et l'addition et nous repartons.

les-platanes.jpg Si jamais vous passez par l'Ardèche, vous pouvez toujours vous arrêter au Restaurant Les Platanes. On y mange bien. Je reproduis ici la carte de visite de l'établissement. Vous noterez l'aperçu du cadre et la vieille télévision qui accompagne la charmante cheminée dans laquelle une petite flambée finit de brosser le tableau.

Il est un peu plus de 14 heures et nous ne sommes plus qu'à une vingtaine de kilomètres de Aubenas. J'appelle le vendeur du photocopieur qui nous indique la route pour arriver à son magasin et nous avertit des possibles difficultés que nous aurons à rejoindre le centre-ville en raison des préparatifs de la fête de la musique. Nous n'y avions pas pensé, ni lui ni nous. On va faire avec. Il va nous falloir passer par des petites ruelles pour arriver par derrière. Le fourgon mesure plus de six mètres de long, il va falloir que je prouve que je sais conduire !
On prend une rampe à 13% après avoir négocié une épingle à cheveux très serrée et on grimpe en évitant les voitures garées n'importe comment. Une marche arrière dans une rue à peine plus large que le fourgon et j'arrive à me glisser entre un bac à fleurs en béton et un mur d'enceinte. Il n'y a que quelques centimètres de part et d'autre et seuls les rétroviseurs m'empêchent de reculer plus. Je suis assez fier de moi, je dois dire. On me disait que jamais je n'arriverai à me glisser là et, sans prendre de mesure, à l'œil, j'y croyais, moi. Par contre, cet à cet instant là qu'un type débarque avec sa voiturette et qu'il commence à vouloir nous expliquer qu'il veut passer. Nous lui expliquons à notre tour qu'il passera après que nous aurons chargé le photocopieur et que, d'autre part, puisque je ne pourrai reculer, il faudra qu'il s'en aille pour que je puisse avancer et le laisser passer. Il ne semble pas comprendre mon raisonnement et décide de rester là où il se trouve en maugréant un peu.
Nous chargeons le photocopieur avec l'aide des musiciens présents, nous payons et nous partons. Le conducteur de la voiturette a fini par comprendre mais il ne semble pas trop doué pour aller en marche arrière. J'ai envie de l'aider en le poussant avec le pare-choc du fourgon.
Cette fois-ci, nous ne nous aidons pas trop du gps pour revenir. Je fais à mon idée. La route est bien meilleure qu'à l'aller. Arrivé à proximité d'Issoire, je donne le volant au collègue pour le reste de la route. Nous arrivons à Azerat vers 22 heures. Il reste encore une bonne heure au collègue pour rentrer à Périgueux, faire le plein du fourgon, garer le fourgon, prendre sa voiture et rentrer chez lui. Nous venons de faire un petit millier de kilomètres et nous sommes un peu fatigués.

jeudi 21 juin 2012

Ça commence mal

Aujourd'hui, donc, comme je vous l'annonçais hier, je dois partir pour Aubenas en Ardèche.

Le problème est que je devrais être parti depuis une bonne demi-heure. Le collègue qui devait prendre le fourgon à Périgueux et me prendre à Azerat ne s'est pas réveillé. Il vient de m'appeler pour m'annoncer qu'il allait partir d'ici quelques minutes. Du coup, il ne sera pas à Azerat avant au moins 45 minutes. C'est un peu ennuyeux parce que nous devions arriver à Aubenas avant midi et que c'est désormais très compromis.
Je me suis levé à cinq heures alors que j'aurais bien aimé dormir un peu plus. En fait, j'aurais bien aimé dormir, tout simplement. J'ai passé une mauvaise nuit. J'ai mis du temps à m'endormir puis j'ai été réveillé vers 3 heures par une micro-coupure d'électricité. Le radio-réveil s'est mis à clignoter et j'ai dû me lever pour aller voir l'heure et régler le réveil de nouveau. Du coup, il m'a fallu me rendormir et ça n'a pas été chose facile. A 4 heures, je ne dormais pas, ça c'est sûr. A cinq heures, je ne dormais plus.
En ce moment, il pleut gentiment sur Azerat. A la radio, le bulletin météo annonce de violents orages pour cet après-midi qui pourraient toucher le Massif-Central. On verra bien. Sinon, aujourd'hui, c'est l'été ! C'est aussi la Fête de la Musique. Comme d'habitude, je ne sortirai pas pour cette occasion. Pour une fois, j'aurai une bonne excuse.

mercredi 20 juin 2012

Sanglas en Charente (Acte 3)

Aujourd'hui, avec force désœuvrement et indolence, je m'adonne à l'iconoclastie avec une belle gourmandise.

Deux images, aujourd'hui. Deux images faites lors du rassemblement Sanglas® ce dimanche dernier à Bayers, en Charente. Oui, deux images mais deux images qui ont la particularité de ne pas présenter de Sanglas®.
Demain, il n'est pas certain du tout qu'il y aura un billet. En effet, avec un collègue nous partons en mission spéciale en Ardèche, à Aubenas. Et qu'allons-nous y faire ? Nous allons y chercher un photocopieur d'occasion qui n'est même pas à un prix dérisoire. Alors pourquoi envoyer deux personnes si loin ? Mystère et voie impénétrable du patronat français ! Entre le prix d'achat du photocopieur, le carburant, les péages d'autoroute, la location du véhicule, les salaires pour deux personnes et les frais de restaurant qui ne manqueront pas d'exister (on peut nous faire confiance pour profiter abusivement et sans honte de la situation), l'opération va engager son pesant d'euros.
Mais place aux photos du jour.

Rassemblement Sanglas 2012
Rassemblement Sanglas 2012

mardi 19 juin 2012

Sanglas en Charente (Acte 2)

Parce que je rentre juste du boulot après être passé ajouter de la mémoire au iMac d'un copain et qu'il me préoccupe plus de faire cuire mes pâtes quotidiennes que de préparer quelque chose pour le blog, je vous invite juste à comparer deux visions à nos yeux également agréables de motorisation motocyclettiste. L'une anglaise, l'autre hispanique.

Moteur de Norton
Moteur de 400 Sanglas
La photo du moteur de la Norton était déjà présente hier, il est vrai. J'ai hésité à l'enlever du billet d'hier et puis me suis dit que, finalement, j'étais maître chez moi, sur ce blog et que j'avais bien le droit de faire comme je le souhaite.

lundi 18 juin 2012

Sanglas en Charente (Acte 1)

C'est vers la riante campagne du nord-Charente que les Sanglas convergeaient cette année pour le rassemblement annuel (ou peu s'en faut) du Clan Sanglas France.

Parce que Sanglas est une marque confidentielle de ce côté ci des Pyrénées, certains motocyclettistes de par chez nous ont considéré que c'était là une marque susceptible de les démarquer du peuple motard. Sans chercher à se salir les mains dans la sociologie de bas étage, on peut affirmer que le motard est un animal qui déteste plus que tout ressembler à son frère (ou à sa sœur). Il aime à se démarquer. Sauf lorsqu'il est habillé en bleu au bord de la route.
Le grand mérite de la Sanglas, pour le motard français de la fin des années 70, c'est qu'elle n'était pas bien chère. Comme, en plus, elle n'était pas courante, c'était tout bénéfice. La plus connue des Sanglas, en notre beau pays hexagonal, c'est la 500 S2. Un bon gromono de 500cc à l'esthétique certes discutable mais que l'on ne peut pas non plus vomir totalement. Il y a du bon, dans ces formes classiques, juste ce qui est nécessaire à faire le distingo entre une motocyclette et une machine à tordre les pâtes fraîches. Deux roues, un guidon, un réservoir, une selle et quelques bricoles disposées de-ci de-là à la va-comme-je-te-pousse. Tout de même, pas idiots les Espagnols, ils ont pensé à pourvoir leurs machines d'un moteur. En l'espèce, un cylindre d'un demi-litre qui délivre son lot de "poum-poum" pour peu que l'on parvienne à le faire démarrer. Comble de modernisme, le 500 S2 est doté d'un démarreur électrique en plus de son kick-starter ! Par honnêteté et par crainte de me faire taper sur les doigts, je précise que le 500 S2 n'est pas le premier modèle à être pourvu de cette sophistication électrique puisqu'il y eut une 400 qui en fut dotée.

Attelage Sanglas 500 S2 - Velorex

Du reste, le président auto-proclamé de manière très démocratique Cani présentait deux modèles d'une rare rareté à l'occasion de cette édition des rassemblements sanglassistes. Nous garderons la pièce maîtresse pour l'acte deuxième de ce compte-rendu mais ne résistons pas à l'honneur qui nous est ce soir donné de glisser quelques images de la 350 cc des années 50 qui a su faire bien des heureux et ne nombreux envieux. C'est vrai qu'elle est belle, cette Sanglas antique, avec ses courbes aguichantes.

350 Sanglas

Heureux comme un sanglassiste sur sa 350cc

La Sanglas 350 rend heureux

Pascal, que l'on voit ci-dessus arborer un grand sourire en s'installant aux commandes de la 350cc antique, n'était pas venu les mains vides. En trublion mythique du Clan, il avait sorti sa Norton aussi espagnole qu'une tasse de earl-grey. Pour tout vous dire, c'est bien la motocyclette présente qui m'a le plus attiré. Il faut dire que je vois encore moins souvent des Norton que des Sanglas. Et puis, il y a une noblesse, dans ces anglaises mécaniques qui est absente chez l'hispanique. Dussé-je me faire étriper lors d'une prochaine rencontre ou assemblée générale du Clan, je ne résisterai pas longtemps au plaisir de vous montrer cette belle Norton. D'ailleurs, je le fais dès à présent.

Norton, c'est beau

Une Norton pas trop espagnole

Norton pas Sanglas

Mais l'industrie motocyclettiste française n'était pas oubliée et était dignement représentée par une Motobécane 125 Spéciale "de sport" !

125 Motobécane

Rendez-vous avait été donné dans le plus petit café de Charente, à Verteuil-sur-Charente. "Vous verrez, la devanture est ornée d'une vieille enseigne Kronenbourg", avait prévenu Cani. Bien entendu, cela était un leurre destiné à éloigner les non-initiés et il fallait comprendre qu'en fait d'enseigne Kronenbourg, il s'agissait d'une publicité pour la bière Jupiler. Bien joué ! Bravo ! De fait, mais il fallait s'y attendre, personne n'était là pour accueillir les arrivants et le fléchage était fidèle à l'habitude, invisible et quasiment inexistant. Les traditions perdurent.
J'étais venu en voiture parce que je n'avais pas l'intention de faire tous ces kilomètres à pied. En passant par Thenon, Ajat, Cubjac, Savignac-les-Eglises, Sorges, Saint-Pierre-de-Côle, Nontron (...) j'arrivais en terre charentaise et là, les ennuis débutaient. Les gens du cru doivent s'ingénier à cacher les panneaux indicateurs, à les masquer, les détruire, des déplacer. Je ne sais pas bien. Mœurs différentes. Toujours est-il que pour rejoindre le village du rendez-vous, il m'a fallu savoir manœuvrer et faire demi-tour. J'arrivais néanmoins à temps pour saluer les premiers confrères et s'extasier sur les motos déjà présentes.
En début de soirée, avant de partir pour le restaurant, nous organisâmes d'une manière enjouée et spontanée le grand concours du rassemblement 2012. Aux manettes, Nono et moi-même. Il était question de départager un modeste vin de Bergerac de supermarché et de bas prix d'un Grand Vin de Bordeaux vendangé à la main et vieilli en fût de chêne pas trop cher non plus. Nous vidâmes les bouteilles sans plus nous occuper des éventuels résultats du concours, en ouvrîmes d'autres et bûmes. Le grand vainqueur de la soirée, finalement, n'était pas l'un des deux vins mais l'un des participants au concours, que nous vous présentons maintenant. Bergerac ou Bordeaux, du moment que c'est rouge, il aime le vin !

La Sanglas 350, ça ne laisse pas de marbre

La suite, demain.

dimanche 17 juin 2012

Château de Puyguilhem (Villars)

Hier, en partant en Charente, je me suis arrêté pour faire une photo d'un joli château.

Pour en savoir plus sur ce château, vous pouvez aller vous renseigner sur Château de Puyguilhem sur wikipedia.

Château de Puyguilhem

samedi 16 juin 2012

Week-end hispanique

Aujourd'hui et demain, je suis de sortie pour le rassemblement du Clan Sanglas France. Pour celles et ceux qui l'ignoreraient, Sanglas est une marque aujourd'hui disparue de motocyclettes espagnoles et connue pour ses monocylindres.

Normalement, demain j'aurai des photos à vous montrer. Le rassemblement Sanglas est l'occasion de retrouver des copains, de voir de jolies motos particulièrement laides et de dire tout le mal que l'on peut penser de ces engins. D'année en année, certains persistent à vouloir faire rouler ces machines et on est en droit de se demander si ce n'est pas par pur masochisme.

sanglas-ole.jpg

vendredi 15 juin 2012

Il fallait essayer

Une moto Michel Loiseau graphiste Dordogne

jeudi 14 juin 2012

Comment bien garer son camion

Cet après-midi, j'allais faire quelque chose quelque part lorsque j'ai été bloqué durant trois heures par un exercice spectaculaire.

Voilà comment on gare son camion, en Dordogne. Plus de peur que de mal. Le chauffeur n'a rien. Il n'y a que de la tôle froissée, une cabine à changer, probablement, pour ce tracteur Mercedes presque neuf. La remorque, elle, n'avait que quelques jours.
A l'origine de cette situation renversante ? Une maladresse, un excès d'optimisme, un virage en épingle mal négocié, mal perçu. Le tracteur a mis une roue au fossé et ne pouvait plus manœuvrer. Ni reculer, ni avancer. Alors, le chauffeur a entrepris de vouloir décharger le bois avec sa grue. Le problème, c'est que ça a fini de déséquilibrer l'ensemble routier déjà en mauvaise posture. Il s'est mis sur le côté, il n'y avait plus qu'à attendre les dépanneurs. C'est la société NSO Assistance qui a été appelée à la rescousse.
Moi, bloqué par l'opération, j'en ai profité pour observer et faire des photos.

camion

camion

camion

camion

mercredi 13 juin 2012

¡ Loco !

Poivron fou
Poivron fou 2
Poivron fou 3

mardi 12 juin 2012

Dessiner de nouveau ?

Depuis déjà pas mal de temps, je ne dessine plus ou presque plus.

En soi, ce n'est aucunement un problème. Je n'ai tout simplement plus envie. Le manque d'envie, de désir, entraîne une perte de la technique et voilà que je ne sais bientôt plus dessiner du tout.
Ça m'a pris d'un coup, sans prévenir. Il y a eu un jour où j'ai posé mon crayon et j'ai arrêté de dessiner. Enfin presque. Je ne résiste pas au "crayonnage" dès que je suis assis devant une feuille de papier. Seulement, je ne cherche plus à faire un dessin. Je me contente de griffonner. Et ça me va bien.
Mais aujourd'hui, il m'est arrivé un truc bizarre, au boulot. J'ai commencé à faire un dessin et j'y ai pris un peu goût et, même, il m'a semblé un instant que ce n'était pas mauvais. Ça m'a même fait sourire un peu. Alors, la question est de savoir si je vais me remettre à dessiner. Et pour cela, je n'ai pas de réponse. On verra bien.

lundi 11 juin 2012

Le retour du sorcier véritable

En sortant du boulot, j'ai eu l'agréable surprise de découvrir un nouveau petit cadeau glissé sous le balai d'essuie-glace de mon automobile. Je ne pouvais pas ne pas le partager avec vous. Aujourd'hui, donc, Monsieur Guirassy !

Authentique voyant - Médium C'est mieux que faux aveugle - minimum. Monsieur Guirassy est spécialiste des affaires de cœur et promet le retour immédiat (et définitif) de l'être cher dans la famille ou dans le couple, quelle qu'en soit la durée. J'avoue ne pas tout comprendre. Il me semble que si j'étais victime d'une affaire de cœur, je lui ferais confiance.
Le plus beau, c'est tout de même l'affirmation selon laquelle Monsieur Guirassy réussit là où les autres ont échoué. Ce n'est pas très gentil pour les confrères mais ça mérite d'être précisé. Nous avons à faire à un homme de confiance, c'est sûr.

Guirassy.jpg

dimanche 10 juin 2012

Aujourd'hui comme hier

Rien.

vendredi 8 juin 2012

Cerises

Louche aux cerises
Louche aux cerises

jeudi 7 juin 2012

Lampe à souder ancienne

Lampe à souder

mercredi 6 juin 2012

Après le travail, une petite bière

Après l'effort, le réconfort

mardi 5 juin 2012

Gant de travail

Gant de travail

lundi 4 juin 2012

Donne-moi ta main, camarade

Donne-moi la main, camarade !

dimanche 3 juin 2012

Fraise du Périgord

Un gant, une fraise

samedi 2 juin 2012

Quinquagénaire fringante

Baguenaudant de par les riantes routes vicinales du cru, j'ai aperçu cette 2cv Citroën devant un authentique garage automobile portant haut les armes de la marque aux chevrons. Non loin de là, je me suis arrêté et suis allé photographier l'auto qui, aux dires du garagiste, daterait de 1960 et serait totalement d'origine, peinture comprise. Elle m'a semblé en excellent état et porte avec vaillance ses cinquante deux ans.

2CV AZ 1960
2CV AZ 1960

vendredi 1 juin 2012

Château de la Rivière

Un château que je ne connaissais pas sur la commune de Saint-Sulpice-d'excideuil. Il semble qu'il ne soit pas ouvert aux visites. D'après ce que j'ai pu lire sur Internet, il daterait, dans l'état, du 17e siècle mais aurait des bases bien plus anciennes. Maintes fois remanié, il aurait été équipé d'une seconde tour au début du 20e siècle. Ce n'est certes pas le plus beau des châteaux du département mais il a un charme indéniable.

château de la Rivière - Saint-Sulpice-d'Excideuil
château de la Rivière - Saint-Sulpice-d'Excideuil
château de la Rivière - Saint-Sulpice-d'Excideuil

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