décembre 2007 (5)

mardi 18 décembre 2007

Vive l'ennui !

Certains prétendent que l'ennui est la pire des malédictions et qu'il vaut mieux une mauvaise activité que pas d'activité du tout. Bien entendu, je ne suis pas du tout d'accord avec ceux-là. Je suis un fainéant décomplexé et j'aime plus que tout ne rien faire plutôt que d'avoir à m'occuper à quelque tâche sans intérêt.

Puisque mon boulot m'emmerde au plus haut point, que je m'y ennuie beaucoup et que je n'ai pas que ça à faire que de bosser pour un salaire confortable, je mets à profit mon intelligence toujours aux aguets pour trouver ce que je pourrais faire de plus intéressant que ce pour quoi je suis payé. Il se trouve, voyez-vous, que ce travail sans intérêt aucun m'offre la possibilité d'avoir toujours à portée de main un bout de papier et de crayon. Il n'en faut pas beaucoup plus pour meubler d'une manière un peu plus agréable mes heures de présences. Même pas vraiment besoin de me creuser la tête à la recherche d'une ébauche d'idée. Je griffonne et, parfois, jaillit un croquis qui me donne envie de poursuivre le dessin. C'est ce qu'il m'est arrivé aujourd'hui. Cette fois-ci, j'ai même ramené le dessin à la maison et je le terminerai sans doute prochainement. Pour le moment, vous pouvez toujours vous régaler les yeux !

motocyclette pas commune

samedi 15 décembre 2007

C'est pas un camping, ici ! Décampez !

L'actualité nous offre parfois des sujets amusants. On apprend en l'espace de quelques jours que sa très gracieuse majesté Mouammar Khadafi campe dans la cour de l'hôtel Marigny, à Paris et que les Enfants de Don Quichotte, eux, sont expulsés manu militari avant même qu'ils n'aient fini de planter leur tente.

Vous me direz que les sans-logis soutenus par le comédien Augustin Legrand ne sont pas susceptibles de faire des emplettes à hauteur de quelques dizaines de milliards d'euros pour les fêtes de fin d'année et qu'il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes. D'abord, on ne reçoit pas un dictateur comme on déloge des pauvres. C'est comme ça, ça a toujours été comme ça et il serait bon que ça le reste, ne serait-ce que pour la grandeur de la France éternelle, pays défenseur des Droits de l'Homme et de tout le saint frusquin qui va avec. Parce qu'il ne faut pas s'y tromper. La France, c'est LE pays des Droits de l'Homme. Il n'en est pas d'autre. C'est comme ça. Point.
Alors, dans une certaine presse bien pensante (de gauche, ça veut dire) on pouvait lire des écrits offusqués sur la visite de M. Khadafi au motif que, soit disant, ce serait un infâme dictateur qui aurait défendu le terrorisme et que chez lui, ce serait pas le Pérou question Droits de l'Homme. Bon. Dictateur, Khadafi ? Possible. Je ne connais rien à la Lybie. Du moins, pas grand chose. Ce que j'en sais, tout de même, c'est qu'il est arrivé au pouvoir après un coup d'état et qu'il a viré les américains qui y avaient des bases militaires. Je ne suis pas bien certain que la Lybie ait été un modèle de démocratie avant l'arrivée de Khadafi. Cela n'excuse en rien ce qu'il peut faire ou avoir fait à son peuple mais je ne peux m'empêcher de penser que l'on fait bien grand cas de la dictature lybienne alors qu'on ferme proprement son caquet sur d'autres dictatures bien plus présentes sur notre bonne planète. Et puis aussi, faudrait que l'on définisse bien ce qu'est une dictature.
En tous cas, la France n'est pas une dictature puisque l'on élit bien proprement notre dirigeant tous les cinq ans après des débats, des sondages d'opinion et des discussions à n'en plus finir au comptoir du bistro. On a toujours le choix entre « truc » et « machin » et « chose » et on va voter en son âme et conscience et tout est bien qui finit bien puisque l'on en arrive à avoir un Sarkozy plus vrai que vrai au pouvoir. C'est pas beau, l'exercice de la démocratie ? Si, tout de même, hein ! Je vous dis pas ce qu'ils doivent nous envier notre Sarkozy à nous, les Lybiens !
N'empêche que des pauvres ont essayé, chez nous, de planter des tentes et que les CRS les ont aidés à les replier vite fait bien fait. C'est pas une saison pour faire du camping, qu'on leur a dit. Il fait trop froid et la piscine est fermée. Vaut mieux qu'ils reviennent quand Paris-Plage sera ouvert, qu'on leur a dit, aux pauvres. Allez, zou ! Le parvis de Notre-Dame-de-Paris n'est pas un terrain de camping. Ce n'est pas comme l'Hôtel Marigny !

mardi 11 décembre 2007

Malade

Ça m'est tombé dessus sans que j'y prenne garde. Dimanche matin, je me suis levé avec un mal de tête et j'ai cru qu'il suffirait d'une aspirine effervescente pour tout arranger...

Saperlipopette ! Une fois l'an, je n'y coupe pas, j'attrape un bon gros rhume de derrière les fagots. Le voilà, le rhume nouveau. Atchoum ! Dimanche soir, lorsque je me suis couché, ça n'allait pourtant pas si mal que ça. Bon, j'avais le nez qui avait tendance à couler un peu, c'est vrai, mais rien de bien méchant. Atchaaa ! Par contre, lundi matin, au réveil, vers 6 heures ! Mal de caboche, nez bouché, gorge sèche, yeux exorbités, fièvre probable et pieds froids. Nous y étions donc. Le rhume avait pris possession de mon corps. Damned !
Journée de travail laborieuse. Les méninges prises dans une épaisse couche cotonneuse, le cerveau qui fonctionne au ralenti et, surtout, pas envie de bosser. En plus, j'avais pris l'engagement de faire quelques heures supplémentaires, le soir, histoire de rattraper le retard qui s'accumule. Déjà que j'ai tendance à m'y emmerder au boulot. Bon, faut dire qu'au boulot, je fais la gueule un peu à tout le monde. Au patron parce que je crois qu'il est prêt à disputer le concours du patron le plus con du monde ; aux autres parce qu'ils sont incompétents, bêtes ou qu'ils me font chier copieusement. Des raisons, ce n'est pas ce qu'il manque, je vous l'assure. Envie de me barrer, de passer à autre chose. Lorsque je suis entré dans cette entreprise, je devais dessiner. J'en suis réduit à faire de la maintenance informatique, à imprimer des putains de cartes de vœux sur des saloperies de presses numériques qui tombent en panne à tour de rôle ou qui refusent d'imprimer correctement sur certains papiers. Là, la faute incombe directement à mon employeur qui, bien que sachant les problèmes rencontrés avec certains papiers, persiste à vouloir les utiliser. N'allez même pas chercher une raison, c'est de la pure connerie, c'est tout.
Bref, au boulot je m'emmerde. En plus, je ne suis pas en forme. Envie de faire autre chose. La première idée qui me vienne à l'esprit, c'est de prendre ma liberté, de devenir dessinateur indépendant et de tenter de vendre mes dessins à qui en voudrait. Oui mais ça me fait peur de quitter le confort du statut de salarié pour celui plus hasardeux du travailleur indépendant. Surtout que question démarche commerciale, c'est pas le top. On me conseille de faire un bilan de compétences, histoire de voir où j'en suis. Ce n'est sans doute pas idiot. Je vais me renseigner.
L'idéal, ce serait que quelqu'un se charge de mes intérêts. Une sorte d'agent, un truc du style. Dans le fond, je crois bien que je serais prêt à gagner moins en travaillant moins, moi. Je suis tout à fait d'accord pour restreindre mes envies et mes besoins pour faire ce que j'ai envie de faire. Oui, ok, mais qu'est-ce que j'ai envie de faire, au fond ? Dessiner, oui, bien sûr... Le souci, c'est que, d'un côté, je ne suis pas certain d'être un si bon dessinateur que ça et que, d'autre part, je vois bien que je ne dessine plus beaucoup. Manque d'idées, manque d'inspiration...
Mais pour le moment, je pense que l'urgence est de prendre une autre aspirine et d'aller me mettre sous la couette. Il reste encore trois jours de boulot avant le week-end prochain !

mardi 4 décembre 2007

L'après-Kyoto, après l'Australie les Etats-Unis ?

Hier, à Bali, lors de la conférence de l’ONU sur la lutte contre le changement climatique, on apprenait que l'Australie ratifiait le protocole de Kyoto. Le nouveau premier ministre d'Australie, Kevin Rudd s'y est en effet engagé. De fait, les Etats-Unis d'Amérique restent le seul pays industrialisé à refuser de ratifier ce protocole.

protocole de Kyoto

samedi 1 décembre 2007

Dassault menace de délocaliser

euro fort et délocalisation chez Dassault

Haut de page