janvier 2008 (12)

dimanche 27 janvier 2008

La 2cv roule

Cela faisait plusieurs mois que la 2cv fonctionnait mal... ou plus du tout. Après avoir accusé un carburateur encrassé puis un filtre à essence colmaté, une pompe à essence défaillante puis un vilain coup du sort, arrive enfin un moment, où, après de longues nuits de cogitations, je me résous à admettre l'évidence la plus simple : si l'essence n'arrive pas, c'est que c'est bouché quelque part.

C'est souvent comme ça, avec moi. J'ai beaucoup de difficulté à croire que le plus simple est aussi parfois le plus sûr. Par exemple, dans le cas qui nous occupe, j'avais de toute évidence un souci d'arrivée d'essence. Or, que trouvons-nous principalement entre un réservoir et une pompe à essence ? Je vous le donne en mille, oui ! Une canalisation !
En fait, la solution a été trouvée le jour où, par dépit, j'ai plongé le tuyau d'arrivée d'essence arrivant à la pompe directement dans un bocal contenant le carburant. Là, comme par magie, la 2cv a daigné démarrer et à rugir de ses multiples chevaux en avalant goulûment le précieux nectar. La preuve était ainsi établie que le problème se situait bien entre cette pompe et le réservoir. Et là, il n'y avait pas beaucoup de possibilité. Soit c'était colmaté, soit c'était percé. Étant entendu qu'il n'y avait pas de trace de fuite, il était raisonnable de penser qu'il y avait quelque chose qui s'était déposé dans la tubulure. Or, voyez-vous, il y a de cela quelques mois, j'avais eu la somptueuse idée d'ajouter dans le réservoir une substance magique qui promettait de désencrasser tout le système d'admission du réservoir au carburateur. Il y a fort à parier que cette sombre merde a bien rempli sa mission et qu'elle a tant et tant décollé les parois de la canalisation que toutes ces particules de vieille essence sont venues former un bouchon.
Mais voilà que ni la force de mes poumons ni la tentative de débouchage au moyen d'un fil de cuivre ne me permirent de venir à bout du problème. La solution la plus évidente était bien d'en passer par l'usage d'un compresseur d'air qui viendrait bien m'aider à chasser les intrus de cette canalisation. Le souci était que je n'avais pas de compresseur. Bien. Alors, j'ai réfléchi et je me suis dit que je pourrais très bien installer un récipient quelque part, le remplir d'essence, y faire plonger un bout de tuyau et de rejoindre ainsi le domicile de mes parents. Là, mon papa aurait sans aucun doute résolu le problème d'une chiquenaude et d'un vif coup d'air comprimé. J'aurais pu faire ceci mais un collègue m'informe qu'un compresseur est en vente à prix cassé dans un magasin d'outillage et d'autres bricoles sur l'agglomération périgourdine. Moins de cent euros le compresseur lorsque l'on sait les services que cet outillage peut rendre, ce n'est pas un mauvais investissement. Et me voilà parti ce samedi pour Périgueux. J'achète le compresseur, le charge dans la R19 (320 000 bornes passées) et je rentre à Azerat sans avoir oublié de faire quelques courses au passage.
Ce matin, de bonne heure et de bonne humeur, me voilà occupé à l'installation de ce compresseur. Je monte les roues, je vais chercher une rallonge électrique et je branche. Le moteur se met à tourner mais la cuve ne se remplit pas des masses. Par contre, j'entends l'air qui s'échappe avec entrain de cette même cuve. Je regarde cela de plus près... Il manque le robinet de purge ! Enfer et damnation ! J'ai été eu. Je ne m'énerve pas, je fouille dans ma boîte à outils et je trouve une vis du bon diamètre et du bon pas pour boucher cette cuve. Il est évident que je réclamerai ce robinet assez rapidement. Non mais !
Pendant que le compresseur compresse, je dépose le dessus du carburateur pour lui faire un brin de toilette. J'en profite aussi pour vérifier le niveau d'huile et pour faire deux ou trois autres bricoles. Enfin, je me saisis de la soufflette et je souffle dans cette canalisation ennuyeuse. D'un coup, j'entends comme un bouchon qui saute et un "glou-glou" bien sympathique dans le réservoir. C'en est joué, j'en suis certain.
J'agis sur le levier de la pompe à essence pour remplir la cuve du carburateur puis je prends place aux commandes. J'insère la clé de contact et la tourne, j'attrape la tirette de starter puis celle de démarreur, après quelques tours, le moteur démarre. Je repousse doucement la manette de starter, le moteur se calme. Je la pousse encore, le moteur tourne régulièrement au ralenti. Un ralenti que je juge un poil bas. Avec un tournevis plat, j'agis sur la vis de ralenti, le moteur tourne alors très rond, sans donner de signe de fatigue. C'est une grande joie pour moi.
En début d'après-midi, je charge la caisse à outils dans la 2cv (il faut savoir être prudent) et je m'en vais me promener durant une bonne heure dans les villages d'Azerat. La Contarie, Veyre, Lastours, le Puy... Un vrai plaisir de parcourir la campagne à allure modérée, au son du petit bicylindre vaillant, derrière le volant d'une voiture de plus de cinquante ans. Dans les petits bourgs traversés, les gens croisés ouvraient de grands yeux et affichaient un tendre sourire amusé et bienveillant. A quelques reprises, je me suis arrêté pour vérifier que tout allait bien. Et puis, je me suis arrêté pour faire une photo de la 2cv devant un de ses petits frères en bien moins bon état.

deux chevaux et HY Citroën

jeudi 24 janvier 2008

Mécékidon ?

qui c'est ?

mardi 22 janvier 2008

Rien à dire, rien à écrire, rien à montrer

Ces jours-ci, je ne sais pas pourquoi, je délaisse quelque peu ce superbe blog (de merde).

Ce n'est pourtant pas qu'il n'y aurait rien à dire ou à montrer. En ce moment, par exemple, je me suis remis à dessiner le loup. Mais si, vous savez, je vous en avais déjà parlé, de ce personnage. Enfin bon. Donc, c'est un loup. Mon patron, l'autre jour, m'a dit qu'il serait bien que je me remette au travail. Je m'exécute. On me demande de donner un compagnon à ce loup. On me suggère une tortue. Pourquoi pas ? Je dessine donc un loup et une tortue. Bien. Sauf que ce matin, on me dit que la tortue, finalement, ça ne fait pas «dynamique» (sic). Sans blague ?

Pour le moment, je n'ai pas de dessin scanné à vous faire voir mais ne vous découragez pas, ça arrivera bien. Promis.

mardi 15 janvier 2008

De mal en pis

gamin

dimanche 13 janvier 2008

Un petit dessin pour passer le temps

loup et moto

A côté de la plaque

Récemment, j'ai récupéré une plaque de cheminée ancienne.

Peu à peu, je parviens à équiper ma cheminée. Cela faisait quelque temps que je cherchais une plaque de cheminée en fonte. En en parlant à une collègue de travail, j'apprends qu'elle en a une dans sa grange qui ne sert à rien. En échange d'une bouteille de Veuve Cliquot, je la récupère. J'aime bien la scène assez épicurienne qu'elle semble représenter.

plaque de cheminée

plaque de cheminée

samedi 12 janvier 2008

De la science, point trop n'en faut

Internet est réellement un outil d'acquisition du savoir étonnant. Hier, alors que je cherchais des renseignements concernant la culture de la patate douce en Equateur (oui, je veux opérer une reconversion professionnelle), je suis tombé sur un site «créationniste». Comme quoi les chrétiens peuvent être follement amusants.
On nous ment, on nous cache la vérité divine... et c'est mal. En gros, c'est le fond de la «pensée» créationniste. Enfin, si l'on peut parler de pensée, évidemment. Selon ces braves gens, il y aurait un Dieu (avec un D majuscule, ils y tiennent) qui aurait créé l'univers, l'homme et les petites fleurs qui vont avec en six jours. Le septième jour, vous n'êtes pas sans le savoir, étant utilisé pour se reposer. Déjà, on apprend que Dieu peut avoir besoin de se reposer. Ça craint un max. Même Sarkozy semble étranger à la fatigue ! Enfin moi, je voudrais pas dire, mais un Dieu qui se sent faiblard après six jours de turbin, ça ressemble pas trop à la France qui gagne et qui veut travailler plus pour gagner plus. Evidemment, je conçois que six jours de boulot avec tout ce qu'il y avait à faire, ça devait pas être de la tarte. Je veux bien mais on est Dieu ou on ne l'est pas. Faut savoir se donner les moyens de son ambition dans la vie, en avoir les capacités, merde alors !
Donc, l'histoire commence avec le gars Darwin qui, après avoir consommé des substances délétères qui font rire, édicte une théorie farfelue selon laquelle il y aurait une obscure histoire d'évolution des espèces. Du genre on est une grenouille et quelques millénaires après, paf, on devient un éléphant. N'importe quoi !
Un grand n'importe quoi auquel, pourtant, quelques esprits simples et passablement dérangés prêtent une oreille attentive. Il faut dire que nous sommes en Angleterre et que là-bas, on est prêt à croire n'importe qui et n'importe quoi en échange d'une pinte de bière tiède. Charles Darwin, un jour, donc, dans un pub de Londres raconte à un attroupement de buveurs que l'homme descend du singe. On rit beaucoup de ses histoires et on lui ressert une bière. Mais voilà que tout commence à déconner pour notre Charles Darwin. Etait-ce la bière qui était frelatée ? Etait-ce le cerveau qui se mettait à tourner en vrille ? Nul ne le sait exactement mais il est sûr que Darwin commence à croire dur comme fer à ses imbécilités. C'en est fait de ce joyeux «old fellow» ! Il cesse de fréquenter les pubs et se fait scientifique. La déchéance totale.
C'est le début de la descente aux enfers pour Charles qui part dans la recherche de preuves de ce qu'il nomme sa «théorie». Abruti pas sa quête folle, il s'abstient bien de confesser ses coupables activités lors des messes dominicales. C'est tout juste s'il ose en parler à ses quelques très proches amis qui, compatissants, le laissent parler et blasphémer.
D'un long voyage à travers le vaste monde à bord du Beagle, Charles avait remarqué avec quelle bizarrerie le créateur avait disséminé les espèces. Ainsi, on trouvait là et juste là des animaux ou des plantes inconnus partout ailleurs. Alors que toute personne sensée aurait compris que Dieu avait bien le droit de s'amuser un peu avec sa création, Charles Darwin partit dans une délirante histoire d'espèces qui aurait eu des ancêtres communs mais qui, parce qu'elles s'étaient éloignées les unes des autres, se seraient mises à se transformer peu à peu. Il étudia aussi les vers de terre (ce qui, entre nous soit dit, dénote bien de la santé défaillante du bonhomme) et des sortes de mollusques sans intérêt aucun. Toujours est-il que suite à une crise plus forte qu'à l'accoutumée, notre Charles Darwin prétend être capable de démontrer sa théorie et, dans la foulée, écrit un bouquin. Le Vatican n'est pas très content d'apprendre que le pape descend du singe et on le comprend aisément.
Les années passent et Charles Darwin finit par mourir. Durant tout le restant de sa vie, il n'arrête pas d'énoncer contre-vérité après mensonge éhonté et il est heureux que ce soit vers cette époque qu'apparaissent ceux qui nous occupent aujourd'hui : les créationnistes.

Le grand avantage des créationnistes sur le pauvre Charles Darwin, c'est qu'ils ont reçu la vérité de la bouche même de Dieu. Une vérité comme ça, c'est pas possible de la contester, je pense. Ainsi, il leur est facile de mettre à mal toutes les théories ridicules de Darwin. Par exemple, si l'on prend le cas de l'existence des grands dinosaures que d'aucuns prétendent qu'ils ont vécu il y a fort longtemps et même plus. Et bien les créationnistes, eux, savent que s'ils ont bien existé, ils n'ont pas plus de 5 ou 6000 ans. Demandez donc à George W. Bush, il vous le dira ! D'ailleurs, la meilleure preuve qu'il n'y a jamais eu plus d'évolution des espèces que de testicules dans la culotte de ma sœur, c'est que si cela avait été le cas, on retrouverait des fossiles mutant entre les dinosaures fossiles et ce que l'on trouve maintenant sur terre. Non ? Et puis, si l'on descendait réellement du singe, hein, franchement, pourquoi y aurait-il encore des singes ? Faut pas nous prendre pour des cons.

créationnisme vs évolution

mercredi 9 janvier 2008

Recherche personnage désespérément

sid

dimanche 6 janvier 2008

Dakar

dakar

Il n'y a pas grand chose à dire, au fond. Ceci est sans doute la fin du «Dakar». Je n'ai jamais beaucoup apprécié ce rallye même si, il est vrai, les premières éditions m'intéressaient bien un peu. C'était alors, il me semble, une affaire d' «aventuriers» qui n'hésitaient pas à bricoler des véhicules avec l'intention un peu folle de rallier Paris à Dakar.
Avec les années, il me semble que ce rallye a perdu de sa fraîcheur. On regrette que les participants privés aient perdu toute chance de pouvoir gagner quoi que ce soit face aux écuries d'usine. Et puis, le Paris-Dakar c'est aussi des questions sur le respect des populations locales et sur le droit de faire du désert et des contrées traversées un immense terrain de jeu pour enfants riches. Bon. Je n'aime pas le Dakar (Paris-Dakar) mais je n'aime pas beaucoup non plus le «politiquement correct» qui accompagne parfois les propos des opposants au rallye. S'il est vrai qu'il y a eu des morts, il ne faut pas oublier non plus que le Dakar était attendu et espéré. Ce n'est jamais bien simple de juger de ce genre de choses.
Et puis, j'avoue ne vraiment pas être compétent pour parler de cette annulation du rallye. D'autres le feront mieux que moi.

Et puis, notons que lors de l'édition de 1980, un Renault 2087 était engagé !
Renault R2087 au Paris-Dakar 1980

Et encore, nous ne parlons guère de la pollution engendrée par les équipages du Dakar ! Parce qu'il est bon, parfois, de dénoncer (même gratuitement), nous vous offrons cette photo :

pipi au Dakar

vendredi 4 janvier 2008

On me demande de ces trucs...

Le dernier en date, c'est de dessiner un personnage "genre manga"... Je ne connais rien au manga, moi.

trashida dati

Enfin voilà le truc, vite fait, vite mis en couleurs. Aucune chance que ça soit retenu ! :)

jeudi 3 janvier 2008

Fumeux

Face à l'interdiction de fumer dans les lieux ouverts au public, la rédaction de ce blog n'hésite pas à proposer une solution à tous les amis fumeurs.

fumeur fumiste

mardi 1 janvier 2008

Vœux 2008

voeux pour 2008

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