août 2006 (17)

mercredi 30 août 2006

L'inventeur

J'ai vraiment eu le sentiment que quelque chose clochait dans mon raisonnement au terme de la troisième tentative.
J'avais refait tous les calculs et je ne trouvais pas trace de la moindre erreur. Pourtant, ça ne fonctionnait pas. Pas du tout. Pas même un peu. Rien. Heureusement que, tenace, j'ai essayé une fois encore !

Penché sur la table de la cuisine éclairée par une chiche ampoule couverte de chiures de mouches (je n'avais pas trop le temps de me consacrer au ménage en ce temps là), je m'énervais en refaisant les opérations, buvant de grands verres de vin rouge que je versais directement du cubi de cinq litres et fumant cigarette sur cigarette. J'en aurais certainement oublié de manger si le chien n'avait pas, lui, songé à me rappeler qu'il me fallait le nourrir. En somme, nous mangions de la même manière, lui et moi. Juste que sa boîte, à lui, je ne la faisais pas chauffer au bain-marie. Mais c'était tout comme, on va dire. De cette période, je me souviens que j'avais du mal à trouver le sommeil. Je ne compte pas le nombre de fois où, au beau milieu de la nuit, je me suis relevé pour retourner à mes calculs. Je ne prenais même plus le temps de me déshabiller pour dormir. Du coup, je ne me lavais plus, ne me rasais plus, ne changeais plus d'habits. A l'époque, Fernand m'avait dit que je filais un mauvais coton. Je me le rappelle très bien. Il était venu vers deux heures, histoire de boire le café, comme il en avait pris l'habitude depuis qu'il était à la retraite. Fernand et moi, on était copains depuis les bancs de l'école. Ça datait. Il s'était assis sur sa chaise habituelle, à sa place habituelle, j'avais servi le café dans les verres, j'avais mis un sucre dans le mien et j'avais poussé la boîte métallique vers lui. Il avait pris deux sucres et l'une des cuillères que je laissais dans la boîte. Il s'était mis à touiller son café en silence, la tête baissée, comme plongé dans ses pensées. Moi, ça m'avait marqué parce que d'habitude, Fernand il était plus causant que ça. Toujours prêt à me relater ce qu'il avait lu dans le journal ou de donner son avis sur une information qu'il avait vu à la télé. Et là, rien. Il ne disait rien. Le chien dormait et j'entendais ces saletés de mouches qui s'agitaient, collées au papier tue-mouches pendu près de la fenêtre. Au bout d'un moment, Fernand avait relevé la tête, avait sucé sa cuillère, l'avait posée sur la table, avait aspiré prudemment un peu de café, avait reposé son verre et m'avait dit : "Jean, je sais que ça me regarde pas, mais tu files un mauvais coton". Textuel. Après ça, d'un revers de main, il avait balayé les miettes de pain qui restaient de mon repas sur la toile cirée. Comme pour me signifier qu'après ces paroles, il n'avait rien à ajouter. Moi, je l'avais regardé et n'avais rien trouvé à lui répondre. Si lui aussi, mon copain, me prenais pour un fou, c'est que ma découverte dérangeait plus que je ne l'avais soupçonné.

Avec calme et sans la moindre équivoque possible, je fis comprendre à Fernand que la porte était ouverte et que, désormais, il n'était pas nécessaire qu'il vienne boire le café. Il prit sa casquette et sans dire un mot, il partit. Je dois bien vous avouer que ça m'avait un peu fait mal, cette histoire. Fernand ! Bordel... Je pris les deux verres et les deux cuillères, je les posai dans l'évier et je sortis à mon tour pour retourner à mes travaux.

Posée sur ses cales, elle commençait à avoir fière allure, ma 4L. Ça n'avait pas été facile. La théorie, les calculs, tout ça, c'est vrai, ça ne m'avait pas créé trop de souci, mais la mise en pratique, c'était une autre paire de manches. La mécanique, je l'avais appris sur le tas. Je devais une fière chandelle à Pierrot, le casseur, qui m'avait enseigné pas mal de petits trucs et qui, en plus, me fournissait les pièces dont j'avais besoin à des tarifs tout à fait raisonnables. Lui, je pense bien qu'il croyait en moi. C'est lui qui m'avait suggéré d'installer des sièges de Fuego, par exemple. Et ça tombait rudement bien vu qu'il en avait deux, presque pas abîmés, pour pas cher. J'aurais pas cru que ce serait si difficile de les installer. J'avais acheté un poste à souder et, là encore, j'avais appris tout seul à m'en servir. Les soudures n'étaient pas bien belles, j'en conviens aujourd'hui, mais bon, ça tenait.

Là où ça merdait, c'était dans la mise au point du moteur à réaction. J'avais récupéré tout un tas d'ouvrages sérieux sur la question. Dans une revue, on expliquait bien toute la théorie. J'avais tout compris. C'était bête comme tout, ce système, finalement. Vu que la revue en question datait des années 50, je me disais qu'il devait certainement y avoir moyen d'améliorer le principe. J'en avais causé des heures avec Pierrot en buvant des canons. Lui, il y croyait mais tout de même, il disait qu'avec un bon moteur, mon engin serait plus rapidement opérationnel. Justement, il me connaissait un moteur de 504 Diesel qui fonctionnait bien et qu'il me laissait à un prix correct. Comme je le lui avais dit, une fois dans l'espace le gas-oil risquait de figer. Je ne pouvais pas prendre ce risque inconsidéré. Il en convenait bien un peu mais finissait toujours par dire que la mise au point de mon moteur à réaction allait prendre beaucoup de temps. Il n'avait pas tort.

Le souci, ce n'était pas tant le corps du réacteur que les histoires de turbine et d'injecteurs qu'il y avait dedans. Le problème de l'injection d'essence, je l'avais presque résolu. Ça marchait presque. Grâce à mon compresseur, j'envoyais bien de l'essence sous pression et je parvenais à l'enflammer, l'essence, avec un système piezo-électrique que j'avais piqué dans un chauffe-eau à gaz trouvé à la décharge. Ça fonctionnait rudement bien. Presque trop. J'avais failli foutre le feu à la grange au premier essai. Non, c'était bien la turbine qui posait problème. En gros, une turbine, c'est rien qu'une sorte de ventilateur, d'hélice. Bon. Un ventilateur, il y en avait dans la 4L et il ne me servait plus à rien. Je l'avais montée dans le corps du réacteur, sur un axe qui allait de part en part. Ce qui n'allait pas, c'est qu'il ne tournait pas d'un poil lorsque j'injectais l'essence enflammée. Je crois que Science & Vie et les autres revues ne donnaient pas tous les détails exacts. Possible qu'ils en avaient reçu l'ordre.

Le malheur est survenu à la quatrième tentative. J'étais fin prêt. Je me suis installé aux commandes, le robinet d'air comprimé à main gauche, et l'arrivée d'essence au pied droit. De la main droite, j'ai tourné la molette qui commandait l'élément piezo-électrique. Il y a eu une grosse explosion puis des flammes gigantesques. Fallait voir ça, c'était d'une beauté incomparable ! Avant de perdre connaissance, je juge que je devais m'être envolé au moins à dix mille mètres. Après, plus le moindre souvenir. On m'a dit que ce sont les pompiers qui m'ont retrouvé, dans la cour, brûlé et cassé de partout. Depuis, ils m'ont mis chez les fous mais moi, je sais que j'ai presque réussi à aller voir les étoiles !

dimanche 27 août 2006

Opération délicate

Un, on lève. Deux, on vire les trucs emmerdants. Trois, on met des cales. Quatre, on baisse.

Le point le plus délicat des travaux est terminé. Maintenant, il ne me reste plus qu'à poser le reste du plancher.
Dans un premier temps, je suis allé chercher le cric hydraulique dans le PCR. Je l'ai monté sur une poutre et l'ai fixé solidement avec un bon bout de corde. J'ai cloué une cale afin que le cric ne puisse pas reculer... et j'ai pompé pour lever la charpente.

étape 1



Là, il m'a suffit d'avoir suffisamment confiance en la méthode et en la bonne constitution du cric hydraulique pour glisser une main sous la pièce maîtresse de la charpente et enlever toutes les cales qui ne me plaisaient pas.

étape 2



Gérald, mon voisin, est venu avec sa belle tronçonneuse me découper deux morceaux de bon bois de chêne bien sec. Le plus gros morceau mesure quarante-cinq centimètres de long pour une section de 20x20 centimètres. Le chêne, c'est bien, c'est solide... Mais c'est lourd, nom de dieu ! C'est qu'il a fallu le monter à bout de bras !
Et finalement, nous l'avons redescendu pour le tailler de nouveau, étant donné que la poutre porteuse est plus haute de trois centimètres d'un bord. Hop ! Gérald démarre la tronçonneuse et, hop encore, on se retrouve avec une pièce de bois qui se positionne parfaitement sur la poutre existante. Bien. On avance à toute vitesse !
Ensuite, on taille une cale avec un angle d'environ 50°. On positionne la cale, on la cloue.

étape 3

Là, on baisse le cric, on enlève la corde, on s'en sert pour faire le faire redescendre, le cric. C'est terminé et c'est pas dommage !

Rencontre de PCR

Quand un PCR rencontre un autre PCR, qu'est-ce qu'ils se racontent ? Des histoires de PCR !

Oh ! Un TP3 ! Rouge ! Cela mérite bien que je m'arrête pour faire une photo. Le TP3, c'est le petit frère du R2067. Dans l'historique Renault, il y a la Goelette dont est issu le R2067 et la Super-Goelette (SG 2 et suivants). Le TP3 est la version quatre roues motrices de la série de SG. Je ne sais pas si vous suivez. Ça n'a de toutes les façons aucune importance. Ce qui est important (relativement important), c'est que je rencontre un Renault 4x4. Ça n'est pas si courant. Donc, pour revenir au fil de l'histoire, je roule dans Terrasson avec Thierry, mon petit frère, et je vois sur le parking d'Intermarché un camion rouge. Je décide de m'arrêter pour faire une photo. Voilà... Là c'est bon ? Vous comprenez ?
Le temps de me garer, le propriétaire, A*** arrive. Il a l'air aussi réjouit que moi. Nous ne mettons pas longtemps à entrer dans le vif du sujet. Nous parlons de nos PCR respectifs. Il m'apprend que le sien est un TP4 et non un TP3 (d'ailleurs, c'est écrit dessus). Je ne connaissais pas l'existence de ce modèle dans la gamme. Ancien véhicule de pompiers lui aussi, il est rouge (logique) et est équipé d'un moteur Diesel MAN d'un peu plus de cent chevaux. Près de deux fois plus de bourrins que mon anémique PCR !

photo vide



A*** semble être un connaisseur des TP3. Il en a plusieurs et les utilise quasiment au quotidien. Il est, lui aussi, en Dordogne et nous convenons de nous revoir tout en échangeant nos numéros de téléphone.

Mise à jour
Le propriétaire du camion dont il question dans ces lignes me prévient qu'il préfère garder l'anonymat et ne pas voir apparaître de photo de son TP4. J'enlève donc la photo et modifie mon billet et les commentaires faisant mention de son prénom.
Michel

vendredi 25 août 2006

Avancée des travaux

Parce que je vous sais curieux de savoir si je vais réussir à me sortir de mes aventures planchères, je vous donne les dernières nouvelles du front.

Y en a marre ! Ras le bol, de ces poutres taillées à la va-comme-je-te-pousse et posées comme elles semblent être tombées, sans plus se soucier du niveau que de l'équerrage ou de la planéité. Marre. Vraiment.
Pour autant, je dois bien avoir posé environ les deux tiers de ce plancher. Les satisfactions sont au rendez-vous aussi. La première est de poser le niveau et de constater que je ne me suis pas planté, la seconde est de pouvoir marcher sur un sol plat sans craindre que les planches cèdent sous votre poids.
Il me reste encore une grosse étape à franchir. Celle-ci, je ne pourrais pas la réaliser par moi-même. Elle consiste à réaliser une cale qui viendra supporter un élément de charpente capital que je vais couper pour pouvoir faire passer mon plancher. Avec l'aide d'un copain, nous allons lever la charpente avec un cric hydraulique, placer la cale et reposer calmement.
Je vous tiendrai au courant (sauf accident).

Parce que l'on m'a réclamé une photo, en voici une :

plancher

jeudi 24 août 2006

Au bout du rouleau...

Y a des jours, comme ça... Pfff...

rouleau compresseur

Mécékoidon ?

Quel est donc ce nouvel engin qui ferait si plaisir à l'auteur de ces lignes ? Aidez-le donc à trouver la marque de ce véhicule !

Socoété Française Vierzon

mardi 22 août 2006

Début de plancher...

Les premières parties du plancher sont posées... Ouf.

Si je vous disais que je commence à en avoir marre... Vous me croiriez ?
Toujours est-il qu'aujourd'hui, les quatre premières dalles de mon plancher ont été posées. Ça fait du bien

plancher

lundi 21 août 2006

Faire et défaire

Faire et défaire, c'est toujours travailler. Oui, sans doute. Mais "tout travail mal fait est considéré comme nul et à refaire", disais mon grand-père.

Dimanche 20 août. Je suis en train de travailler du ciseau à bois, à tailler dans une poutre plus sèche qu'une saucisse, afin de constituer une assise plane et de niveau pour une cale qui viendrait supporter mon nouveau plancher. Ça n'avance pas vite. Le bois est dur et je dois vérifier souvent avec le niveau à bulle l'avancée des travaux. J'ai déjà posé quelques cales sur les deux poutres les plus tordues. Ça n'avance vraiment pas vite et ça commence à m'agacer velu.
De plus, la veille, j'ai commencé à me poser de sérieuses questions sur ce que j'étais en train de faire. Les poutres sont tellement bien agencées que mon plancher en panneaux de particules agglomérées ne sera supporté par rien sur des longueurs de l'ordre du mètre par endroits. On m'a dit qu'il ne fallait habituellement pas dépasser les 60 cm.
Au début, lorsque j'envisageais ces travaux, j'avais plus ou moins prévu de construire un maillage de chevrons perpendiculaire aux poutres et de poser mon plancher dessus. J'avais abandonné l'idée parce que cela allait gêner l'ouverture de la fenêtre... Là, avec mon ciseau à bois à la main et le goût âcre de l'insatisfaction à la bouche, je suis en train de réfléchir et de revenir à mon idée première. Jean-Marc, mon frangin, vient de préparer un thé. Il est bien de mon avis, je fais fausse route avec mes bouts de cales. La décision est prise, j'arrête tout et je recommence avec une nouvelle méthode et de nouveaux plans. Je ne sais pas vous, mais moi, dans ces moments flous, je connais toujours une sorte de découragement.

plancher
Après quelques tasses de thé, je calcule la quantité de chevrons qu'il va me falloir. Il va me falloir aussi quelques bouts de bois plus larges et plus hauts... Je crois que je vais faire un nouveau voyage jusqu'au magasin de bricolage en PCR avant longtemps, moi.
Normalement, je vous tiendrai au courant, cela devrait aller plus vite, maintenant.

samedi 12 août 2006

Travaux en tous genres

Hier, j'ai continué à démonter mon plancher

Je commence à comprendre quelle est la méthode à utiliser pour en construire un qui soit plat et de niveau. J'ai aussi aidé un copain-voisin à faire du béton. D'ailleurs, j'y retourne aujourd'hui.
Sinon, le démarreur du PCR ne fonctionne plus. Ça m'a donné l'occasion de tester la manivelle. Elle fonctionne très bien.
La semaine prochaine, je me mets sérieusement à l'étude et à la réalisation de ce plancher.

mercredi 9 août 2006

J'ai trouvé un (petit) trésor !

Hop, j'enlève une planche, hop, j'en enlève une autre... Oh !

Une pièce !

piece

On casse tout... et on va essayer de reconstruire.

Casser, c'est à la portée du premier con venu. La preuve !

C'est l'histoire du plancher d'un grenier qui n'était pas de niveau. Ce plancher m'angoissait. Que pouvais-je bien faire d'un niveau tout de guingois ? Depuis l'acquisition de cette vieille petite maison, utiliser les combles m'apparaissait relever de la plus évidente nécessité impérieuse.
Tout à l'excitation de l'accession à la propriété, j'imaginais ma modeste demeure transformée en douillet cocon et voyais déjà une chambre mansardée très "cosy", toute lambrissée de bois aux tons chauds. Dans les faits, ces combles n'étaient qu'un poussiéreux grenier abandonné aux araignées et à quelques rebuts laissés là par les anciens occupants. Les premiers travaux dans ce grenier avaient concerné la remise en état de l'électricité. Les anciens câbles avaient été remplacés par de nouveaux équipements plus aux normes.
Après un premier hiver qui m'avait démontré le peu d'efficacité des tuiles pour l'isolation thermique, j'étais remonté dans le grenier pour, avec l'aide de mon père, de mes frères et d'un copain-voisin, installer de la laine de verre. J'avais ensuite refermé la trappe d'accès au grenier et ne m'étais plus trop intéressé à son cas.
Or, l'hiver qui suivit m'apprit qu'une isolation mal faite ne servait pas à grand chose. Il faut avouer que, fainéant comme c'est pas permis, je n'avais pas jugé bon de terminer ces travaux d'isolation tellement le contact de la laine de verre et le déplacement de poussière m'étaient désagréables. C'est l'hiver dernier, particulièrement froid ici, qui me poussa à prendre la décision de reprendre ces travaux dès mes congés. Des amis de Paris étaient venus passer quelques jours chez moi avec leurs deux enfants et, malgré la chaudière poussée à fond et la cheminée qui brûlait tout le bois que nous lui donnions, nous grelottions.

Le souci, c'est que je ne suis pas un bon bricoleur. Dès que je me mets à travailler, je ne pense plus qu'à une chose : m'arrêter !
Fainéant et rapide à toujours trouver de bonnes (ou mauvaises) raisons de ne rien faire, mais aussi souvent en but à des problèmes de compréhension des méthodes à mettre en œuvre pour parvenir à mes fins, j'ai une certaine tendance au découragement. Dans le cas qui m'occupe actuellement, l'idée de base est relativement simple : défaire un ancien plancher vermoulu pour en mettre un nouveau, plat et de niveau. Dans l'idéal, je pourrais même profiter de ce plancher pour faire une isolation thermique efficace. Simple dans l'énoncé, non ? Mais après ? On fait quoi et comment ? J'ai vite compris que si le plancher n'était pas plat et de niveau, c'est parce que les poutres qui le soutiennent avaient été posées là semble-t-il un peu au hasard. Plein de candeur, en parfait néophyte, je pensais qu'un charpentier posait ses poutres de telle manière qu'elles soient toutes à la même hauteur. Sans doute n'en était-il pas ainsi autrefois... Pour poser le plancher sur les poutres, on avait alors joué sur le calage. Et de fait, on avait réussi à poser ce plancher comme on avait pu. Certes, ce n'était pas parfait et il y avait un dénivelé de l'ordre de trente centimètres entre le point le plus bas et celui le plus haut, mais on n'allait pas s'arrêter à pareille futilité !

travaux



Et maintenant, comment on fait ? Pour récupérer les niveaux, deux possibilités s'offraient à moi. Celle qui consiste à bouger les poutres et celle qui consiste à les laisser là où elles sont et à poser des chevrons par dessus, perpendiculaires et de niveau, calés par des bouts de bois ou posés dans des entailles faites dans les poutres les plus hautes. C'est la seconde solution que je vais tenter d'expérimenter. Je n'en suis pas encore là... Pour le moment, je finis de démonter l'actuel plancher et je tire les niveaux. Je vous tiendrai au courant.

mardi 8 août 2006

C'est bien commode

Pendant leurs congés, pendant que certains partent se faire de jolis mélanomes sur les plages, il y en a qui bossent...

C'est pas pour dire que je veux qu'on me plaigne, mais faut tout de même bien avouer que des congés comme ceux que je passe, je m'en passerais bien.
Je suis d'accord avec celles et ceux qui iront affirmer que je l'ai bien voulu et que je suis seul responsable de ce qu'il m'arrive. OK, c'est vrai, rien à redire à ça.
Disons que si je n'avais pas eu l'idée saugrenue de vouloir refaire le plancher du grenier, je n'aurais pas eu besoin de faire de la place dans le garage pour y entreposer ce qui encombrait l'étage. Faire de la place dans le garage, ce n'est pas une mince affaire. J'ai commencé par détruire la fosse septique. Pour cela, il m'a fallu déplacer le triporteur Peugeot. Pour le déplacer, il m'a fallu sortir la MZ. Ensuite, il y avait une commode en mauvais bois qui était là et qui me gênait. Qu'allais-je bien pouvoir en faire ?
J'ai trouvé un pot de peinture jaune et je me suis mis en tête de repeindre cette commode, histoire de la monter dans ma chambre et, accessoirement, d'y ranger ma collection de slips en tous genres et de chaussettes hétéroclites. Quand je dis, des fois je fais. Donc, je cherche du papier de verre et je me mets à poncer le meuble dérisoire.

avant peinture



Je laisse sécher et je cherche un pinceau. Hop, hop ! Quelque temps plus tard, la première couche de peinture jaune est appliquée. Je laisse sécher un peu plus de 24 heures, je ponce un peu et j'applique la seconde couche que je laisse sécher elle aussi le temps d'un nycthémère. Le résultat me convient. Je ne dis pas que je suis fier, mais ça va bien comme ça.

peinture



Sur la photo, prise à la presque fin de la première couche, il reste les pieds à finir de peindre. Entre les deux couches, alors que je laissais sécher, il y a eu quelques insectes qui sont venus goûter la laque glycérophtalique. Il y a aussi eu un coup de vent intempestif qui a fait tomber deux des tiroirs... Les traces subsistent et je m'en fous.

En ce moment je détruis le plancher du grenier. Hier, c'est le chauffe-eau qui s'est mis à déconner. Je l'ai démonté ce matin et ai tenté de le détartrer à l'acide chlorhydrique. Je ne sais pas trop si le problème vient d'ailleurs ou si je n'ai pas bien procédé au détartrage, toujours est-il qu'il ne fonctionne toujours pas correctement...
Mon père passera dans l'après-midi pour me donner son avis sur la question.
Saloperies de vacances !

lundi 7 août 2006

Un petit camion blanc

C'est devant un garage Peugeot creusois que je l'ai vu.

Sans aucun doute plus récent mais aussi en moins bon état que le PCR, ce PCB a dû aussi beaucoup plus travailler. Il mériterait que l'on s'occupe de lui.
Je ne sais pas par contre s'il s'agit d'un R2067 ou d'un R2087. Je ne suis pas assez expert pour pouvoir les différencier. On dira que cela n'a que peu d'importance.
A noter, derrière, un Citroën. Peut-être un U23 mais je n'en suis pas certain...

PCB

¡ Sanglas !

Le Clan Sanglas France organisait son rassemblement annuel à Bregiroux, dans le Puy-de-Dôme.

Il y a treize ans, pour le week-end du 1er mai, alors que Pierre Beregovoy, Premier Ministre, se suicidait, nous étions déjà rassemblés à Bregiroux, aux confins de la Creuse et du Puy-de-Dôme, pour un rassemblement du Clan Sanglas France. Il avait plu tout le week-end.
Nous étions une quinzaine cette année à nous retrouver pour fêter la Sanglas et partager un beau et bon moment d'amitié et de fraternité motarde. Petros et Polixène, nos hôtes, avaient bien fait les choses. Ils avaient mis à notre disposition un pré fraîchement tondu où nous pouvions planter les tentes et du bois pour le traditionnel feu de camp. C'étaient eux aussi qui assuraient les repas.

moteur

Parmi les motos présentes, on notait une magnifique 400 T, une 400 E et quelques 500 dont le chopper de Cani.

chopper

Deux attelages Ural avaient fait la route.

Ural

samedi 5 août 2006

Soyons vigilants !

Sur les belles routes de France, il nous faut faire preuve de sagesse et de raison.

Au volant du PCR, hier, de retour de Pazayac en direction de Terrasson-Lavilledieu, emporté que j'étais par la griserie de la vitesse, j'ai failli me faire prendre par un radar automatique.

radar

Bientôt, pour rouler, il faudra plus regarder les bas-côtés de la route et son compteur que la route proprement dite. :)

vendredi 4 août 2006

Message écrit depuis un Apple MacBookPro...

Je profite d'un passage chez Thierry pour, insidieusement*, utiliser un MacBookPro et laisser un message.

Franchement, un portable Apple©, c'est bien !

  • J'avais, dans un premier temps, mis un "c" à insidieusement. Heureusement, Zazoue veillait au grain !

mardi 1 août 2006

Une fois de plus, les commentaires sont fermés

Ils rouvriront prochainement, une fois que les gentils spammeurs m'auront lâché la grappe...

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