Les charentaises sont lassées

Mon patron a acheté des éclairages de studio. Ils sont arrivés aujourd'hui. Je les ai embarqués pour vérifier leur bon fonctionnement et apprendre à les utiliser. Du bon matériel, ça change pas mal la donne, en matière de photographie de studio, je vous l'affirme !

J'ai longtemps hésité à tout installer. Pour pouvoir essayer ces éclairages, il fallait que je me résolve à faire de la place. Ça m'a beaucoup coûté. J'ai poussé les chaises et puis la table ; j'ai constitué des piles et des tas ; j'ai démonté l'attirail présent et l'ai posé dans divers coins de la pièce et puis je me suis attelé à la mise en place du matériel emprunté.
Les pieds n'ont posé aucun problème. Le plus difficile a été le montage des boîtes à lumière. Il faut installer des tiges de métal qui vont se prendre dans une pièce en plastique bien rigide afin de tendre une sorte de tissu pourvu d'une face métallisée à l'aspect relativement fragile. Hors de question de tout casser dès le premier jour ! Pour l'une des boîtes à lumière, j'ai fait le montage de travers. Ça fonctionne tout de même.
Ensuite, il a fallu comprendre les différents réglages et imaginer comment placer tout ce matériel pour obtenir une belle lumière. Il y a des lampes pilotes mais je n'ai pas vraiment compris comment on les utilise pour le moment. Il semble y avoir différentes possibilités à ce niveau. On peut aussi régler la puissance des flashes. J'avais lu que ceux-ci étaient presque trop puissants et c'est la vérité. Même à la puissance minimale, je dois utiliser un diaphragme assez fermé (f/8). La solution est d'éloigner les sources de lumière mais alors, les ombres apparaissent. Je vais réfléchir à tout cela. Ceci dit, ce n'est pas un gros problème.
Pour déclencher les flashes, une petite cellule est livrée et elle est d'une utilisation très simple. Une fois que tout a été en place et que j'avais mesuré la lumière avec mon flashmètre, je me suis mis à la recherche d'un sujet. J'ai pris ce que j'avais sous la main... ou plutôt sous le pied.

Les charentaises sont fatiguées

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