La BMW, bonne pour deux nouvelles années !

C'est le lot de tous les propriétaires de véhicules automobiles un peu anciens. Tous les deux ans, c'est le contrôle technique obligatoire. J'y ai conduit la BMW aujourd'hui avec une certaine appréhension.

Il y a deux ans de cela, je l'avais menée dans un centre de contrôle technique de Périgueux, la Teutonne noire. Ça m'avait fait drôle au portefeuille d'avoir à lui faire subir une assez grosse réparation parce que le monsieur du contrôle technique avait jugé que deux pièces importantes du système de suspension avant étaient défectueuses.
Je l'avais conduite à la concession BMW de Boulazac (à côté de Périgueux) et on m'avait changé les deux bras de suspension. Lorsque j'ai demandé son avis au chef d'atelier sur la nécessité de faire ce changement, il avait eu une moue plus que dubitative et m'avait donné les pièces changées en me faisant comprendre qu'elles pouvaient encore servir. Je me suis juré de ne plus jamais remettre les pieds dans ce centre de contrôle technique.
Là, je suis allé à celui de Thenon. Le contrôleur est un amateur de voitures anciennes et d'engins bizarres. On devait être fait pour nous entendre. Alors, il a pris la Teutonne, il a contrôlé ce qu'il y avait à contrôler, il m'a dit qu'il n'y avait rien de bien important et je lui ai fait un chèque. Je suis tranquille pour deux ans.
Je l'aime bien, tout de même, cette Teutonne. Ça me fait tout drôle de passer de l'Anglaise à elle. Ce n'est pas le même monde. Avec la BMW, j'arrive un peu trop aisément à la limite de vitesse autorisée en ville... en première vitesse et dans un feulement sourd de six cylindres qui ne demandent qu'à s'exprimer librement. Ce n'est pas que ce soit une voiture très puissante mais tout de même il y a chez elle un petit côté "pousse au crime" qui n'est ma foi pas déplaisant.

BMW 525 iX Touring

Ce que j'aime, dans cette voiture, c'est sa capacité à rouler sur un filet de gaz en cinquième vitesse en-dessous de 1000 tours à la minute ou de monter à plus de 6500 tours sans se faire prier. J'aime aussi son confort germanique, un peu ferme. Et puis, j'aime cette touche de sobriété de l'intérieur, pas du tout tape-à-l'œil. On n'est pas là pour rigoler ou pour attirer les regards. Mais ce que j'aime le plus, c'est tout de même de rouler à son volant. Pas forcément très vite. Malgré ses 279000 kilomètres passés, on est confiant et ne on ne craint pas trop la panne. Tout le contraire de l'Anglaise, en fait.
Alors, je me demande parfois si mon idée de départ ne serait pas la bonne. Plutôt que d'attendre que l'Anglaise me lâche, je devrais peut-être bien la revendre au plus vite et m'acheter une deuxième Allemande, un peu différente de celle que j'ai déjà.
Ce que c'est chiant, les bagnoles !

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