Le Blog qui nuit (très) grave !

Drôle de rêve une fois de plus. Il m'a réveillé vers 3 heures du matin. Comme j'étais réveillé, j'en ai profité pour aller pisser et pour noter sur un bout de papier les grandes lignes de ce rêve. Je ne vous le raconterai pas parce que ça n'a aucun intérêt pour vous et aussi parce que je n'ai pas l'intention de vous livrer mon inconscient en pâture. Je ne sais dans quel état vous me le rendriez. Curieux rêve que je n'ai pas mis bien longtemps à analyser tellement il était limpide malgré les glissements de sens qu'il avait mis en œuvre pour je ne sais quelle obscure raison. Finalement, nous sommes grands, mon inconscient et moi, et pourrions discuter franchement. Je provoquerai une réunion un jour prochain et nous parlerons de cela en tête à tête.
Vers le milieu de la matinée, le mal de tête commençait à s'accompagner d'un léger état nauséeux et je me suis convaincu qu'il était urgent d'aller chercher le pain avant que de n'en avoir plus du tout l'envie. J'avais les esprits pas très nets et de petits vertiges qui arrivaient.
Je suis rentré et j'ai essayé de dessiner. Je me suis fait du café et me suis remis au dessin. Ça n'allait pas très bien et, peu après midi, j'ai décidé d'aller m'allonger pour lire un peu. J'ai rapidement eu le sentiment que je pourrais dormir si seulement j'éteignais la lumière et m'allongeait tout à fait. J'ai tenté l'expérience et elle a été couronnée de succès au delà de toutes mes plus folles expériences.
Le problème, c'est que j'ai passé le reste de la journée (jusqu'à maintenant) à ne pas faire grand chose. J'ai tout de même terminé la lecture d'un bon gros bouquin et je me suis dit une fois de plus que je détestais terminer un livre que j'aime.
Ce soir, je me prépare quelque chose à manger et je retourne au lit. Je vais prendre un cachet d'aspirine, aussi.

Finie l'époque du "Manger des pommes !" Jacques Chirac est entré en campagne pour les prochaines élections présidentielles à la faveur du salon de l'agriculture. Ce président qui détient le record du plus haut score obtenu lors d'un deuxième tour des élections présidentielles sous la cinquième République a finement bien joué. Nous avoir balancé notre vénéré président actuel pour cinq années (voire moins) dans le seul but de se rendre sympathique et populaire, il fallait y penser. En fin stratège, il y a pensé, le Jacquot de Corrèze ! Et hop là ! Que je vous boive un verre de lait avant d'aller déjeuner avec une dizaine d'heureux élus. Allez savoir si le prochain gouvernement n'était pas là, attablé devant une tête de veau ? Hein ?
D'un autre côté, si vous aviez le choix entre un président réputé pour aimer tâter le cul des vaches et un autre, directeur général du FMI, qui a, certes, l'œil un tantinet bovin mais que l'on ne voit guère dans les allées de "la plus grande ferme de France", vous choisiriez qui, vous ? C'est vrai que j'oublie celle que l'on crédite de 20 à 25% d'intentions de vote, fille de son père. Je l'oublie parce qu'elle, question de tâtage de cul de vache, elle s'y connaît et pas qu'un peu ! Elle le fait chaque matin, au réveil, en se grattant le fondement.
La France est officiellement entrée dans la période pré-électorale avec ce salon de l'agriculture. Chirac a évincé les "événements" du Makrech-Maghreb (j'ignorais le nom de Makrech jusqu'à il y a peu ^[1] rien qu'en se rendant là où on l'attendait. Je ne sais pas encore bien comment décrypter le message que nous a laissé l'ancien. Est-ce là une manière de nous dire quelque chose, d'ailleurs ? Il y a quelques semaines, on le disait quasi impotent, malade, sans doute dans l'incapacité d'assister à un ''abracadabrantesque" procès sur les "prise illégale d'intérêts" et "détournement de fonds" qui devrait s'ouvrir le 7 mars prochain. S'il ne se présente pas aux prochaines élections présidentielles (ce qui reste somme toute assez probable) il donnera peut-être quelques consignes de vote. On verra bien.
Un pour qui la question n'est certainement pas plus de visiter un salon de l'agriculture que de penser aux prochaines élections, c'est Mouammar Kadhafi. Il a dit qu'il n'hésiterait pas trop à utiliser la force si jamais on le lui demandait avec un peu trop d'insistance. Je l'aime bien, moi, ce Kadhafi là. La politique de la terre brûlée m'a toujours fasciné. Ça va passer ou ça va sévèrement casser, ça c'est presque une chose certaine. Dans le vaste monde occidental, on ne sait pas trop sur quel pied danser. On commence à entendre des voix pour dire de nouveau que ce colonel n'est pas très fréquentable mais on ne le dit pas trop fort encore pour cause qu'il a du pétrole. Et puis, souvenons-nous un peu de la belle tente que le colonel avait dressée dans les jardins de l'Hôtel Marigny en décembre 2007, sous la présidence de notre bien aimé président actuel qu'on a. Hein ? On peut pas avoir accueilli des hôtes au camping et ne pas rester en bons termes avec eux.

Parce que mon grand-frère nous avait invités, mon petit-frère et moi, à manger une succulente tête de veau accompagnée d'un excellent Beaujolais ; parce que j'adore la tête de veau ; j'ai fait le choix de ne pas travailler aujourd'hui. Pas de dessin, pas de site Internet. Je suis allé manger et je ne regrette pas mon choix.
Je n'ai même pas la plus petite once de mauvaise conscience pour me titiller. Je suis parfaitement serein. J'ai préféré la gourmandise et le plaisir simple à une journée de travail. Ça me va très bien. Je n'ai pas de problème avec ça.
En vérité, le choix entre le blog (et ses fidèles visiteurs) et une tête de veau ne se pose même pas. De là à dire que vous êtes moins importants pour moi qu'une tête de veau, il n'y a qu'un pas...

Pour tout vous dire, l'idée n'est pas venue, aujourd'hui. J'avais commencé à travailler sur un projet de dessin, sur un personnage, et puis j'ai senti que ça n'allait pas tout à fait comme je le voulais. Alors, j'ai tenté une autre piste qui s'est trouvée être un cul-de-sac. Par dépit, j'ai essayé de faire au moins un petit dessin pour le blog. Je n'y suis pas arrivé non plus. Bon. Peut-être demain ?

Je n'ai pas travaillé sur mon idée de dessin. Je n'ai pas trop eu le temps. Je n'abandonne pas l'idée et elle verra peut-être le jour prochainement. Peut-être pas. En attendant, j'ai fait un dessin "bouche-trou" et il vous faudra vous en contenter.

La journée de travail s'est déroulée assez tranquillement. Un petit conteneur à décharger le matin, quelques bricoles informatiques et beaucoup de pas grand chose pour compléter.
Pour demain, je sais que j'ai quelques photographies de nouveaux produits à réaliser. Ça va bien m'occuper quelque temps. Juste, il me faudra penser à ne pas oublier mon matériel.
J'ai l'impression de retomber dans une période creuse, niveau dessin. C'est un peu de ma faute, aussi. Je me suis replongé dans des BD d'auteurs qui me font perdre toute illusion. Des dessinateurs comme Guarnido ou Cromwell sont de ceux qu'il me faudrait éviter, pire que Franquin qui, déjà, me fait beaucoup de mal. Alors, oui, j'essaie de me rattraper aux branches en me disant que je n'ai strictement rien à voir avec eux et que, après tout, il est bien difficile de dire qui est le meilleur entre tel ou tel peintre ; tel ou tel musicien ou je ne sais quoi encore. Ce qui est sûr, c'est que ni Guarnido ni Cromwell ni Franquin (mais lui a une bonne excuse) ne doivent être jaloux de mes dessins qu'ils ne doivent par ailleurs pas connaître le moins du monde.

Elle est où, l'idée ? Est-elle là ? Non. Est-elle plutôt ici ? Pas plus. Où peut-elle donc se cacher ? Je la cherche. Je ne sais pas ce que je vais faire alors j'essaie. Ce sera un personnage, c'est sûr, mais que va-t-il donc faire ? Qui va-t-il donc être ? J'essaie. Je trace quelques traits, je les gomme, je recommence. Avec un chapeau ? Pourquoi pas. Je fais une tête avec un chapeau. Oui ? Et alors ? J'en fais quoi de cette tête chapeautée ? Je gomme. J'essaie autre chose. Un visage émacié. Bof. Je gomme. Je change de tactique. Je commence par dessiner un gros ventre rond. Je m'arrête là. Que vais-je faire de ce ventre ? Je gomme. Une idée ! Il me faut une idée. Soyons simple. Que dois-je illustrer, après tout ? Rien de bien précis mais tout de même, il y a un petit quelque chose qui pourrait faire l'affaire. Ce n'est pas reluisant mais on peut sans doute s'amuser à faire quelque chose avec. C'est parti, je dessine, les idées arrivent. Le dessin est terminé. Il est à l'état de crayonné. Je l'encrerai demain.
Ce soir, je vous montre un détail de ce dessin. A vous de trouver ce que c'est.

Si j'en crois la documentation trouvée sur Internet, les ruines du château de Comborn sont ce qu'il reste de la demeure de la plus ancienne et puissante famille du Bas-Limousin remontant au Xe siècle.
En me promenant au long de la Vézère, en Corrèze, je suis tombé sur ce gaillard château. Il n'a pas la majesté de certaines demeures du Périgord mais il impose le respect par l'impression qu'il donne d'être posé là pour l'éternité. Si rien ne dit à l'entrée que l'on peut le visiter, j'ai lu sur un site que les visites étaient possibles sur rendez-vous.

Le dessin automatique, dans mon esprit, c'est partir d'un bout de papier blanc, sans aucune idée préconçue, et de laisser faire la main au fur et à mesure que les idées naissent des traits précédents en s'efforçant d'éviter au maximum sur ce qui a déjà été fait. Autrefois, il y a bien longtemps, j'étais capable de perdre des heures à remplir complètement une feuille de papier. J'ai vieilli, je suis devenu encore plus fainéant, moins patient et peut-être aussi plus critique.
Il n'empêche que c'est un exercice amusant qui me fait dire que quelqu'un qui aime dessiner ne devrait pas pouvoir s'ennuyer pour peu qu'il ait à sa disposition du papier et un crayon. Ce qui est intéressant, c'est aussi ce que je ne peux pas vous montrer et qui est le cheminement qui conduit d'un premier trait à un dessin comme celui-ci. Au départ, je pars souvent d'une forme simpliste et c'est à partir d'elle que la première idée de ce que j'en peux faire arrive. Ce peut-être aussi bien un "rond", un "triangle" ou une forme patatoïde, peu importe.

Je ne sais pas vous, mais moi, ça m'a fichu un coup. Pareil que si j'apprenais que Benoit seizième allait se marier en justes noces avec une star du porno.
Carla, notre meilleure chanteuse française d'Italie, fait le point sur ses opinions politiques. Elle l'affirme et s'en explique : elle n'est plus de gauche.
Remarquez, il y avait quelques signes de son désengagement de la gauche vers la droite. Son mariage avec notre bien aimé président de la République aurait dû nous mettre la puce à l'oreille. C'est vrai que l'amour fait faire des choses étranges, parfois.
Enfin bon, hein, nous autres, gens de gauche, on s'en remettra. Et puis, l'essentiel c'est bien que nous ayons toujours les charmants disques de la madame à écouter, non ? Non ? Ah bon... D'accord. On va les boycotter un peu alors. Ça ne sera pas trop difficile pour moi.