mai 2008 (10)

samedi 31 mai 2008

Un petit vieux dessin

J'ai retrouvé un dessin un peu ancien. Pour changer de cette immonde Peste, le voilà !

jeudi 29 mai 2008

La Peste, elle est fatiguée.

Une vie de Peste, c'est pas de tout repos !




dimanche 25 mai 2008

Inondation à Azerat

Quelques photos des inondations azeracoises.

















samedi 24 mai 2008

La Peste prédit l'avenir du futur de demain.

Demain, hier ça peut être aujourd'hui... Toute la relativité du temps, voilà qui n'échappait pas à la Peste !




vendredi 23 mai 2008

There Will Be Blood

Un film à voir. Absolument !
Le pétrole ! Ce pétrole qui est au cœur de toutes les conversations, de toutes les analyses économiques. Le pétrole, l'or noir, cette source d'énergie mais aussi cette matière première qui nous est devenue indispensable. C'est bien le sujet de cet excellent film de Paul Thomas Anderson qu'est «There Will Be Blood». L'histoire, pour être plus exact, d'un prospecteur de pétrole depuis la toute fin du 19e siècle jusqu'aux confins des années 20. Le portrait sans fard d'un prospecteur multiple, à la fois paranoïaque avide de pouvoir et terriblement humain. C'est le portrait du capitaliste dans toute sa splendeur. Il a trimé dur pour en arriver à son empire pétrolier. Il a mis toute sa hargne au service de son seul et unique vrai but : gagner suffisamment de dollars pour pouvoir mépriser le genre humain dans son ensemble.

There Will Be Blood


En pendant à ce pétrolier, Daniel Plainview (Daniel Day-Lewis), un gringalet illuminé, Eli (Paul Dano) qui tente de se sortir de sa condition miséreuse en utilisant l'escroquerie de la religion et la crédulité des gens. L'hypocrisie de ce pasteur transpire de tous ses pores et, rapidement, une haine viscérale naît entre les deux hommes. Nous assistons à une lutte à mort entre deux hommes mais aussi entre le capitalisme et la religion ; entre ces deux manières d'avoir le pouvoir, entre ces deux méthodes pour dominer les autres. There Will Be Blood, on vous dit ! Et c'est vrai que ça va saigner !
Ce portrait au vitriol de ces deux hommes détestables (quoi que je me sente plus proche de Daniel Plainview) est brossé à la perfection par Paul Thomas Anderson qui a su éviter la caricature. Ce film vaut aussi pour sa bande son. Les choix musicaux sont efficaces et les premières minutes du film sont muettes. On n'entend guère plus que les coups de pioche et les ahanements du chercheur d'or au fond de sa mine. Un chercheur d'or qui devient découvreur d'or noir.
La dénonciation de la folie humaine dès qu'il est question de richesse et de pouvoir est grandiose. Parti de rien, on comprend que Daniel Plainview arrivera à rien. Une vie consacrée à une quête inutile.

mardi 20 mai 2008

J'ai toujours rêvé d'être un gangster

Il est tout à fait envisageable que je n'aie aucun goût ou, tout du moins, que j'aie (très) mauvais goût. C'est possible et je ne dis pas le contraire. Ceci étant dit, je peux maintenant affirmer que le dernier film de Samuel Benchetrit, «J'ai toujours rêvé d'être un gangster» est un chef-d'œuvre du cinéma humoristique.

Nous sommes sur le parking d'une cafétéria perdue dans une quelconque zone de banlieue insignifiante. C'est le personnage principal du film, cette cafétéria. Autour d'elle, ce sont des fragments de vies qui sont racontés par l'auteur. Celle de la serveuse, ex employée dans un péage d'autoroute qui décide de braquer le patron de la cafétéria et qui finit par y être la serveuse ; celle d'un braqueur de pacotille (mais peut-être pas tant que ça) qui s'intéresse lui aussi à la caisse de la cafétéria mais qui foire tout avec une belle constance ; celles de Bashung et de Arno qui se retrouvent par hasard au même endroit alors qu'ils sont en tournée. Deux chanteurs qui se révèlent être des gangsters à leurs manières ; celles de gangsters qui se sont rangés des voitures et qui reviennent à l'endroit de leur ancienne planque devenue cafétéria et qui partent pour un casse ultime, un baroud d'honneur.

Je ne vais pas vous raconter le film... Allez le voir si vous en avez l'occasion.

gangster

vendredi 16 mai 2008

La Peste, elle se pose plein de questions

Faut pas croire, il n'y a pas que l'homme moderne qui sait se poser des questions pertinentes inutiles. La Peste, bien avant l'homme moderne (Homo Modernus) le faisait déjà... et avec bien plus de succès puisque, en plus de se les poser, les questions, il leur trouvait des réponses.

case une
case deux
case trois
case quatre

vendredi 9 mai 2008

La Peste, elle fait un pique-nique sur les bords de la Vézère!

Vieux comme le monde ou presque, le pique-nique ! Contrairement à ce que l'on a pu penser dans un premier temps, Homo Sapiens n'a pas toujours pris ses repas dans le confort douillet d'une salle-à-manger ou d'une coquette cuisine. En effet, un document exceptionnel, une gravure ancienne dont la datation ne peut souffrir aucune remise en cause, nous le montre en train de pique-niquer sur les bords de la Vézère, non loin des Eyzies-de-Tayac (Dordogne). C'est fou, non ?

La Peste pique-nique au bord de la Vézère
cliquez pour voir en entier...

jeudi 8 mai 2008

Dauphine

Depuis des années, elle est là à pourrir lentement. Sans doute pour nettoyer un peu le terrain, on l'a sortie d'un amas de ronces.

Il y a des années de cela, je connaissais une personne qui avait acheté une Renault Dauphine à restaurer et qui cherchait des pièces... Dans la région, on connaissait tous cette épave de Dauphine qui était là, en bordure de route, sous des ronces, et qui pouvait encore au moins servir de donneuse d'organes. La personne en question était allé trouver le propriétaire de l'épave pour tenter de la lui racheter et de finir la restauration de sa voiture. Il avait dû affronter un refus en règle. Sans doute le propriétaire pensait-il détenir un trésor en devenir, nous étions en plein dans la période où la cote des voitures anciennes avait fait un bond conséquent. Refusant de céder la Dauphine pour quelques billets de cent francs, le propriétaire pensait préserver son capital et s'attendait sans doute qu'un jour prochain on viendrait la lui acheter avec des valises pleines de billets.
Aujourd'hui, plus épave que jamais, elle n'est plus bonne qu'à prendre la direction d'un récupérateur de vieux métaux, la Dauphine. Et aussi à être prise en photo. Dommage qu'il n'ait pas fait plus beau.

Renault Dauphine

La Peste est un sale drogué !

Pour tout vous dire, cela ne m'étonne qu'à moitié. Il y avait, comme l'on dit, des signes avant coureurs. Le fait est à présent avéré et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est honteux. A un tel point que je me demande si je vais persister à ouvrir les pages de ce blog bien sous tous rapports à cette engeance d'un autre âge.
La totalité de la rédaction de ce blog se désolidarise des agissements criminels et coupables de ces personnages et incitent les parents et leur progéniture à se masquer les yeux durant la lecture de ce qui suit.

La Peste est un sale drogué !
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