Citrouilles et fantômes répugnants, c'est ce soir la nuit d'Halloween !
mardi 31 octobre 2006
mardi 31 octobre 2006
Citrouilles et fantômes répugnants, c'est ce soir la nuit d'Halloween !
dimanche 29 octobre 2006
En cette veille d'approches de préparatifs des prochaines échéances électorales que l'on nous promet pour dans pas plus tard que l'an prochain, il y a un thème qui s'est invité à la table des débats. Ce thème, c'est la Démocratie participative. Sans blague !
C'est, je crois, Ségolène qui a amené le truc. Faut dire, sans vouloir être méchant, que des idées vraies, elle ne semble pas trop en trouver. Alors bon, elle a trouvé ça et elle l'a amené avec elle. Ségolène, vous savez, c'est celle que l'on dit qu'elle va se présenter pour les élections présidentielles en face de Nicolas. Vous y êtes ? Je suis bien certain que vous en avez entendu parler.
Ainsi donc, on nous dit que ce qui serait 'âchement bien, pour la démocratie de la France qu'on a, ce serait de mettre un peu de démocratie participative dans la démocratie toute simple qu'on a déjà. Moi je dis que la démocratie, si elle a un petit quelque chose en plus, ça ne peut qu'être meilleur. Un peu comme une crêpe si on y met de la confiture ou du sucre. La crêpe, à l'origine, c'est déjà bon, mais avec du quelque chose dessus, c'est mieux, non ?
Alors du participatif, oui, pourquoi pas après tout ? On aurait pu aussi y mettre un peu plus de justice sociale, un peu plus de liberté, de fraternité, d'égalité, mais ça, c'est déjà pris par la République Française. Faut pas tout mélanger. Alors, du côté de Ségolène, on veut du "participatif".
Seulement moi, en tant que démocrate (de gauche), je me dis que la démocratie participative, je ne vois pas bien ce que c'est. Et même, pour aller encore un peu plus loin, je me dis que la démocratie participative, ça devrait commencer par les élections. Là, oui, ça vaudrait le coup que le peuple de France (avec des trémolos dans la voix qu'ils rendent mal par écrit), il se mette à participer un peu plus aux élections, histoire de mettre un peu plus de "participatif" dans la démocratie. Vous voyez ce que je veux dire ?
Le souci, c'est que moi, j'ai l'impression qu'au niveau des politiques, justement, on n'y tient pas plus que ça à ce que l'on participe "à donf" aux élections. Par exemple, j'ai presque un peu l'impression que le premier tour des présidentielles, on voudrait presque nous faire croire que ça sert à rien... Pour preuve, on ne nous parle que d'un deuxième tour, d'un duel entre Royal et Sarkozy. Alors, évidemment, les politiques ne sont pas les seuls en cause dans ce bordel. Il y a aussi les journalistes qui, ne sachant pas trop quoi dire au sujet de la politique française, se rabattent sur le "pipole" de la politique. Puisqu'il n'y a pas ne serait-ce qu'un début d'idées, on parle des gens, de leur vie, de leurs habitudes alimentaires et de "démocratie participative". On ne sait pas trop ce que c'est mais ça suffit bien à remplir des pages.
Même, des fois, ça arrive à faire débat. On a soulevé l'idée que l'on pourrait diffuser à la télévision les Conseils des Ministres. De Villepin, notre Premier Ministre, a dit qu'il n'était pas contre. Chirac, notre Président de la République, a dit qu'il n'était pas pour. On avance à grands pas, vous trouvez pas ?
Et ça ferait quoi, de diffuser les Conseils des Ministres ? Moi, j'ai pas la télé, je ne me sens pas concerné, mais qui va passer son mercredi à regarder le Conseil des Ministres à la télé ? Il y en aurait sans doute quelques uns mais bon. Et puis, la télé, excusez-moi, mais niveau "participatif" il y mieux. Il n'y a guère que les gros cons d'amateurs de foot pour croire qu'ils participent en gueulant devant leur poste de télé pour encourager leur équipe. Vous croyez qu'ils croient sérieusement que les joueurs les entendent ?
Sinon, pour parler d'autre chose, j'ai acheté des pâtes. Des Panzani. Sur le paquet, il y a écrit que ce sont des macaroni avec plus de saveurs que les anciens macaronis. Ce qui est bien dommage, c'est que je n'ai pas pensé à conserver par devers moi quelques macaroni "old fashion" pour faire un test. Promis, si je trouve un vieux paquet dans une vieille épicerie au gré de mes pérégrinations, j'achète et je vous fais un test comparatif !
Ce matin, il faisait beau comme en une fin octobre, j'ai pris le volant du PCR pour m'en aller faire quelques photos de la maison en construction de mon grand-frère. Tant que j'y étais, je suis allé faire un tour dans la campagne.
Ma mère m'avait dit : "Il faudra que tu penses à aller faire des photos de la maison de Patrice et Annie pour ta grand-mère".
Patrice, c'est mon grand-frère ; Annie, c'est sa femme ; ma grand-mère, c'est la mère de ma mère. J'ai une autre grand-mère, la mère de mon père, mais elle, visiblement, elle n'a pas droit à des photos de la maison de son petit fils... Moi, vous savez, les histoires de famille, ça ne m'intéresse que très moyennement.
Or donc, ce matin, vu qu'il faisait beau comme en une fin octobre, j'ai pris les appareils photographiques, j'ai démarré le PCR et je suis parti faire des photos. Tant que j'y étais, je me suis dit que je pourrais tout aussi bien aller chercher un lieu où photographier mon Petit Camion Rouge. Je suis monté sur les hauteurs d'Azerat, je suis redescendu, j'ai pris la route qui mène vers la Plansonie, j'ai continué vers Saint-Rabier... Partout, il y avait des chasseurs sur les bords des routes. Et puis aussi, je ne trouvais pas vraiment d'endroits capables d'inspirer mon âme de photographe amateur. Bon, c'est pas grave, je continue la route dans le vacarme enthousiasmant du PCR.
De virage en virage, de montée en descente, j'arrive au Grand-Coderc, lieu-dit sis sur la commune de Saint-Rabier et réputé pour sa ferme auberge. Là, un embouteillage m'oblige à m'arrêter. Deux voitures, une Citroën XM et une Citroën Xantia bloquent la route. Dans mon rétroviseur, je vois deux hommes arriver. L'un porte un pain à la main, l'autre à une tête qui ne m'est pas inconnue. Je n'en suis pas encore certain, mais il me semble bien que c'est Christian Gaillard, un copain que j'avais rencontré il n'y a pas loin d'une vingtaine d'années, lors d'un stage de création d'entreprise. Lorsqu'il passe à ma hauteur, il me lance, avec un grand sourire : "Faut pas le casser, ce camion ! Il est beau !". Je lui souris et il ajoute : "Tiens, va voir ce que je fais, moi, là, derrière les thuyas". Je manoeuvre pour me stationner, je coupe le moteur et descend du camion.
Derrière les thuyas, rangés dans des abris, des vieux tracteurs. Du Fordson, du Massey-Ferguson et tant d'autres. "Je crois que l'on se connaît", dis-je. Froncement de sourcils, l'homme cherche. Je l'aide. "Michel Loiseau, nous avons participé au même stage de création d'entreprise". Ça y est, il se souvient de moi. A l'époque, Christian voulait ouvrir une boulangerie. Il l'a fait, à Belvès, en Dordogne. Aujourd'hui, il en a ouvert une nouvelle chez lui. On discute un peu mais il est pressé, rendez-vous pour midi à Brive... On se promet de se revoir un week-end prochain. Je ferai des photos de ses tracteurs et on cassera la croûte avec son bon pain et des provisions que j'amènerai. Promis.
Ensuite, je suis revenu sur Azerat. Je n'avais toujours pas fait de photo du PCR. Je suis monté vers le viaduc de l'autoroute qui passe au-dessus du Douime. J'ai trouvé un endroit ni pire ni meilleur qu'un autre et j'ai fait une photo.
mercredi 25 octobre 2006
Je ne sais pas si c'est une chose qui vous arrive. Ça m'arrive de temps à autres et je trouve cela particulièrement désagréable.
Vous voulez avoir des idées, idées de textes, de dessins, de choses à faire ou à penser et vous ne trouvez rien. Ça vous le fait, à vous ? Je vous assure que c'est extrêmement désagréable.
Par exemple, j'aimerais bien trouver plein d'idées de dessins hyper rigolos, m'installer à ma table, entre les miettes de pain et une tasse de café, prendre une feuille de papier et un crayon et partir dans des délires humoristiques. Mais là, je sais pas, c'est un peu le néant dans les méandres de ma pauvre cervelle...
Pour me rassurer, pour me convaincre que ce n'est pas trop grave, je me dis que je suis déjà passé par des états aussi comateux auparavant. Enfin bref, tout ça juste pour dire, comme ça, en passant, que je n'aime pas ne pas avoir d'idées. Voilà.
lundi 23 octobre 2006
Il n'y a pas à dire, un petit film frais et sympathique de temps en temps, ça ne fait pas de mal.
Dans le registre, nous avons "Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain" ou bien encore "Sur la Route de Madison". Des films certes un peu mièvres par certains côtés mais pas déplaisants du tout.
Hier soir, j'ai regardé un film que l'on m'a prêté. Nous étions dimanche soir, j'avais englouti plus de pâtes qu'un homme normalement pourrait avaler sans se faire exploser le bide et je me disais qu'il serait bien que je me permette une soirée digestive. Donc, je décide de regarder ce film, "la Maison des 1000 morts", de Rob Zombie (2001). Je crois déjà en voir tordre le nez. "Qu'est-ce que c'est que ce titre de merde ?", disent-ils.
L'histoire
Nous sommes dans les années 70, dans ce que l'on nomme l'Amérique profonde. Quatre jeunes gens, deux gars et deux filles, arrivent dans un patelin, de nuit, et s'arrêtent dans une station-service histoire de faire le plein d'essence de leur voiture. Or, voyez-vous, cette station-service n'est pas à proprement parler une station-service comme les autres. Pour tout vous dire, je n'en ai jamais vu de telles chez nous. Bon. Aux Etats-Unis d'Amérique, la chose doit exister. Peut-être pas exactement comme elle est décrite dans le film mais on ne va pas pinailler.
Cette station-service a deux particularités. Deux spécialités. Le poulet frit et son petit musée des horreurs. Tandis que l'un des deux garçons ne cache pas son attrait pour les horreurs exposées, dignes des films de série Z les plus craignos, les deux donzelles et l'autre garçon, affublé d'une coiffure ridicule et d'une paire de lunettes, préféreraient repartir au plus vite. Faut vous dire que nous sommes au soir d'Halloween et que toute la petite troupe est attendue pour dîner chez le papa de l'une des demoiselles. Enfin bref, le type amateur de films d'horreur insiste pour visiter le musée, pour faire un tour dans le train fantôme et tutti-quanti.
Pendant la visite, le propriétaire des lieux, un type un peu louche, fait allusion à une célébrité locale, le Docteur Satan, qui aurait commis des actes pas jolis-jolis. Bien entendu, le jeune homme insiste pour aller voir, malgré la nuit, le dîner et la pluie, l'endroit où se trouve l'arbre auquel aurait été pendu ce brave docteur Satan. Vous me direz pas qu'il n'y en a pas qui ont de drôles d'idées, tout de même !
Forcément, il va se passer de drôles de trucs un peu dégueulasses. Je ne vais pas tout vous raconter parce qu'il me semble que c'est là un film qui mérite d'être vu. Ce serait bien regrettable de tout vous dire.
samedi 21 octobre 2006
Le PCR porte secours à la R19
Il y a quelques jours de cela, le câble d'embrayage de la voiture de mes parents ayant lâchement décidé de se rompre, j'ai prêté ma sémillante Renault 19 TS de 1989 et de plus de 306000 kilomètres au compteur à mon papa à moi afin qu'il puisse aller faire quelques courses.
Ce matin, coup de fil de mon père. Il était en panne avec la R19, courroie de distribution cassée. Ni une ni deux, je prends le PCR et vole à son secours. Enfin... Voler n'est sans doute pas le terme le plus adéquat dans le cas présent. Le PCR, pour celles et ceux qui ne le sauraient pas encore, le Petit Camion Rouge, n'est pas l'engin le plus enclin à faire de la vitesse son quotidien. Disons qu'il roule, à son allure, sans excès (sauf de lenteur, peut-être).
J'arrive sur les lieux de la panne, je m'arrête, manoeuvre habilement pour m'approcher au plus près de la R19, coupe le contact, prends une corde, m'en sers pour accrocher l'avant de la Renault à l'arrière du Renault, grimpe dans la cabine, établit le contact, tire le démarreur, enclenche le pont avant, la première vitesse, pèse avec parcimonie du pied droit sur la pédale d'accélérateur tandis que le pied gauche se soulève avec délicatesse de la pédale d'embrayage. Le PCR s'ébroue un peu, roule, tire la R19. Je passe la deuxième, léger craquement de boîte. Je prends un peu de vitesse et me saisis du levier de crabotage du pont avant pour l'actionner de façon à passer en propulsion. La manoeuvre est parfaite. D'une poigne volontaire et décidée, je fais comprendre à la mécanique qui est le seul maître à bord ! Nom de dieu !
Bref et pour faire court, j'ai tracté, au plus grand mépris de la législation et du code de la route, la R19 jusqu'à chez mes parents où, en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, mon papa à moi que j'ai a déposé le carter de courroie de distribution pour s'assurer que la panne venait bien de là. C'est bien la courroie qui a cassé, va falloir que j'en achète une.
mardi 17 octobre 2006
Enfin, une somme sur la préparation des pâtes sur le ninternette. C'est pô trop tôt !
Dans l'idéal
Il faut 10 g. de gros sel pour 100 g. de pâtes pour 1000 g. d'eau.
Vous prenez un ustensile de cuisine de votre choix mais de contenance au moins égale à ce que vous avez à y placer en tenant compte :
Petit a : de l'évaporation de l'eau
Petit b : du gonflement des pâtes
Petit c : que vous n'aimez pas du tout nettoyer tout ce qui aura pu déborder du récipient, sans compter qu'avec votre chance légendaire, cela aura éteint la flamme, le gaz se sera échappé dans la cuisine où vous entrez avec une bougie allumée pour je ne sais quelle raison hasardeuse et que, du fait et par conséquent, une forte explosion vient vous perturber quelque peu la mise en pli toute neuve.
Dans cet ustensile de cuisine propre à aller sur le feu (ou sur une plaque à induction ou bien encore sur une autre source de chaleur que vous voudrez), vous versez autant d'eau qu'il vous en faut. Un litre pour cent grammes de pâtes, nous l'avons dit. Reste à savoir combien de centaines de grammes il vous faut pour vous et toute la marmaille qui pleure dans vos jupes pendant que votre jules est en train de se bourrer la gueule au troquet avec l'argent du ménage. Il y a bien du malheur sur cette pauvre terre.
Passons. Donc, vous faites bouillir vos "x" litres d'eau. Une fois que l'ébullition est franche, très nette, vous ajoutez le gros sel en respectant les proportions ci-dessus mentionnées. Bon. Vous attendez que l'ébullition reprenne de la vigueur puis vous jetez d'un coup d'un seul et sans coup férir vos pâtes. Vous remuez nonchalamment à l'aide d'une bonne vieille cuillère de bois que vous prendrez soin de reposer sur le bord de votre ustensile de cuisine ainsi que vous avez toujours vu tante Jeanne le faire, elle qui prétendait ainsi prévenir tout risque de débordement. Quelle conne, cette tante Jeanne, quand on y repense, tout de même !
De temps à autres, alors que vous êtes absorbée dans la contemplation d'une affligeante série télévisée que vous ne ratez jamais (a contrario de vos mouflets), vous filez "en" cuisine vérifier que les pâtes cuisent bien. Vous remuez, vous goûtez, vous pouvez même en jeter une sur les carreaux surplombant l'évier pour vérifier la cuisson. Ça colle, c'est cuit ; ça tombe par terre, votre petit dernier se jette dessus pour engloutir la chose.
Au bout d'un moment non pleinement défini, vos pâtes sont cuites. Vous ajoutez du beurre si vous en avez ou autre chose d'autre, ça ne me regarde pas.
Voilà.
Dans la réalité de tous les jours
Vous avez faim, vous n'avez pas beaucoup de temps et vous n'avez que des pâtes. Vous attrapez la casserole que vous avez utilisée la veille et l'avant veille sans même prendre la peine de la laver. Vous y faites couler de l'eau du robinet jusqu'à ce que vous jugiez la quantité suffisante. Vous posez votre putain de casserole sur le feu. Vous attendez avec impatience que ça bout enfin. Vous prenez les fonds de paquets de pâtes que vous trouvez et vous jetez le tout dans l'eau. Le téléphone sonne. Vous allez répondre. C'est Cuisine de France qui vous appelle pour vous annoncer que vous avez gagné un cadeau que vous pourrez venir chercher accompagné de votre conjointe. Vous leur expliquez que vous êtes célibataire, la télé-prospectrice vous dit un "au-revoir" qui en dit long sur son mépris à votre égard. Pour vous calmer, vous allumez une cigarette et vous jetez un oeil distrait aux factures et aux publicités que vous avez trouvées dans votre boîte aux lettres. Vous retournez voir vos pâtes. Elles forment une masse compacte au fond de votre casserole. Vu l'état, vous ne vous demandez pas si c'est cuit. Vous videz l'eau en trop à l'aide d'un couvercle. Vous attrapez la moins sale de vos assiettes et vous y mettez les pâtes. Vous prenez une fourchette et vous asseyez à la table de la cuisine pour manger. Vous vous rendez compte que vous avez encore oublié de mettre du sel, vous rajoutez du ketchup.
dimanche 8 octobre 2006
Qu'il soit parvenu à faire réfléchir Président Chirac est déjà un exploit. "Indigènes", le film événement du moment de Rachid Bouchareb, est à voir. Pour le "devoir de mémoire" mais aussi pour ce qu'il est : un grand moment de cinéma.
Hier soir, avec Christine, une amie, nous sommes allés voir "Indigènes", le film dont on parle tant. Et finalement, ça tombait plutôt bien, vu que ce film, j'avais justement envie de le voir. Pas tant pour Jamel Debbouze ou Samy Naceri que pour le sujet. Pas tant parce que c'est un film propre à filer mauvaise conscience au "Français de souche" que je suis que parce que les critiques sont assez unanimes pour encenser le film.
Samy Naceri, honnêtement, je ne le connais pas. Jamais vu dans aucun de ses films. Ce que j'en sais, c'est qu'il a défrayé les rubriques des faits divers. Bon. Au fond, je m'en fous. Jamel Debbouze, je le connais déjà un peu plus. Il m'avait fait rire sur Canal Plus, ému dans "le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain", amusé dans quelques films. Il m'avait un peu énervé, aussi, parfois. Roschdy Zem, lui, je suis certain de l'avoir déjà vu quelque part mais je ne sais pas où. Quant à Sami Bouajila, totalement inconnu au bataillon. Toujours est-il, et c'est bien là le plus important, que les quatre acteurs principaux cités ici sont excellents de justesse. Un petit bémol pour Jamel Debbouze néanmoins et à mon avis. Non pas qu'il joue mal, non, mais j'ai du mal à imaginer un manchot incorporé dans une armée. C'est un détail mais j'ai le défaut de m'attacher aux détails.
Au cas fort improbable où vous ne sauriez pas quel est le thème du film...
Nous sommes en 1943. La France est occupée et on lève une armée d' "Indigènes" pour sauver la mère Patrie. A la tête d'une section, un sergent, un Pied-Noir, un homme écartelé entre deux origines. Il aime et hait ses hommes. Il prend leur défense et pense aussi à ses intérêts propres. C'est un personnage complexe embarqué dans une aventure non moins complexe. Au sein de cette section, nous trouvons les quatre personnages principaux, quatre personnalités différentes. Sami Bouajila est caporal. On sent chez lui un amour de la France mais aussi un désir de reconnaissance pour le peuple algérien. Des quatres, c'est le plus politisé. On sent dans ce personnage les prémices de l'indépendance de l'Algérie et c'est lui qui incarne avec le plus de virulence les reproches que l'on peut faire à la France. Roschdy Zem est un placide venu combattre les nazis. Dans le film, il a en charge d'apporter l'amour et la tendresse. Ce grand bonhomme tombe amoureux d'Irène à Marseille. Les autorités militaires chargées de la censure du courrier redoublent de zèle pour intercepter les courriers entre les deux amants. Et l'on a honte de l'armée française, et l'on a honte de la France. Des quatre personnages, c'est indéniablement celui que je préfère. Samy Nacéri est le plus révolté des quatre soldats. Jamel Debbouze, enfin, est l'innocent du film, celui qui subit sans tout bien comprendre, non pas qu'il soit bête mais simplement parce qu'il est pur. C'est l'enfant, c'est celui qui est étonné que l'homme puisse être méchant et mauvais.
Nous sommes donc en 1943 et on va envoyer au casse-pipe des hommes transformés en chair à canon. On pourrait craindre un excès de manichéisme, une attaque en règle contre une France nauséeuse. Il y a de ça, naturellement, mais jamais, à aucun moment, on ne tombe dans une dénonciation haineuse de la France. Tout au contraire, ce ne sont que preuves d'amour et de dévouement.
Toujours en première ligne, les soldats "indigènes" sont envoyés dans les missions les plus périlleuses et désespérées. Ils combattent dans l'hiver des Vosges sans équipement permettant de résister au froid et finissent par défendre, à quatre, un village alsacien.
Bien sûr, bien entendu, on pourra sans aucun doute reprocher telle ou telle chose à ce film. Je ne suis ni critique de cinéma ni historien et, pour ma part, je ne peux que vous enjoindre de l'aller voir.
vendredi 6 octobre 2006
Je ne sais pas vraiment s'il s'agit là du serveur le plus antique en activité mais tout de même, un serveur de vingt ans, c'est pas si mal. Comme par hasard, il s'agit d'un Apple Macintosh !
Les pages, le système d'exploitation, les logiciels, tout tient sur deux disquettes. Et ça fonctionne sans interruption depuis cinq bonnes années.
Serveur Web Mac Plus
Moi, je dis que ça fait plaisir, ce genre de choses...