Une journée sans histoire

Je n'ai rien à dire et rien à montrer, aujourd'hui. Ça a été une journée en demi-teinte. Ni franchement agréable ni totalement désagréable. Il a plu. Ce matin, il y avait un conteneur à décharger. Nous nous sommes bien mouillés. Ceci étant, on a déchargé les cartons tranquillement, sans trop se presser, sans trop se fatiguer. Nous avons terminé vers 10h30 et je me suis occupé en attendant midi.
Cet après-midi, j'ai travaillé un peu à refaire marcher deux presses numériques. Ça n'a pas été trop fatiguant et, ma foi, il n'y a pas grand chose à dire non plus à ce sujet.
A 17h30, j'ai pris la route pour revenir chez moi. Il pleuvait toujours mais un peu moins fort. Je me suis fait à manger, j'ai mangé et me voilà devant l'ordinateur pour le billet quotidien sans idée. Ce n'est pas la première fois et nous nous en remettrons, vous et moi. Je ne me fais aucun souci à ce sujet.
Ce soir, tout à l'heure, je vais arrêter la radio et je vais aller bouquiner sous la couette. Avant, bien entendu, j'aurais préparé le café pour demain matin et même, si j'y pense, j'aurais posé un bol tout propre (j'ai aussi fait un peu de vaisselle en rentrant du boulot) sur la table. Comme cela, demain matin, je n'aurai qu'à attendre que la cafetière ait sonné pour me lever et aller chercher le café dans la cuisine. Bien sûr, ça c'est si je me lève à l'heure prévue. Si je me réveille plus tôt, si je me lève avant l'heure programmée, il va falloir que je mette la cafetière en route en appuyant sur le bouton. L'air de rien, ça signifie qu'il me faudrait me lever, aller à la cuisine, appuyer sur le bouton, revenir dans le lit et bouquiner un peu dans l'attente du signal sonore et me relever encore. Rien que d'y penser, je sens que j'ai déjà le moral qui sombre. Faudrait pas penser.

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