Bzzz. Clic. Clic. Cliic. Bzzbz. Clac. Clic. Cloc. Cliquiquiclic. Zzzz.
Des ruines de la maison Labornez, Günther se remet en route. Il pivote la tête dans un cliquetis douloureux accompagné de divers bruits de rouages enroués. Il observe, il analyse la situation. Ses neurones électroniques enregistrent et calculent. Il se redresse et tombe sur le côté. Il s’éteint.
Trois heures passent avant qu’il n’entre de nouveau en activité. Une diode se met à pulser au fond de l’orbite de son œil gauche. La tourelle de sa tête grince. Son bras droit ne répond plus. Il s’assied, il constate qu’il fait nuit. Il passe en mode « vision nocturne ». Il cherche Colette. Il ne trouve pas Colette. Il cherche Hans. Il ne trouve pas Hans. Il active son modem à ondes courtes. Il n’y parvient pas. Il essaie encore. Il pousse un peu la tension du modem. Le modem crame. Le modem est foutu, carbonisé. Il bouge une jambe. Il bouge l’autre jambe. Il a perdu un pied. Il prend le pied détaché. Il se demande s’il peut réparer. Il lui faudrait un fer à souder et des outils de précision. Son cerveau plein de processeurs lui dit que c’est peine perdue. Il jette le pied. Il cherche quelque chose parmi les gravas. Quelque chose qui puisse remplacer le pied. Une prothèse de fortune qui lui permette de tenir debout et de marcher. Un bout de pied de table. Ça fera l’affaire. Il tire sur un fil électrique qui pend depuis une poutre éclatée. Il s’en sert comme lien. Il se lève. Il fait un pas. Il ajuste son pied de bois en hauteur. Il fait un second pas.
Ses batterie se déchargent vite. Il doit y avoir un court-circuit qui pompe son énergie vitale. Il lui faut réparer et se recharger. Il cherche une source d’électricité parmi les bouts de fils électriques qu’il trouve en fouillant les décombres. Il se sent réfléchir de plus en plus lentement. Il est entré en mode dégradé. Il peut tenir une heure si tout va bien. Il trouve une paire de fils alimentés. La phase, le neutre. 240 volts. Il va faire le plein. Il se fourre les fils dans les trous de nez, en prise directe avec le conjoncteur-découpleur de phase du transformateur-chargeur. Il reste comme ça, assis à attendre, avec juste le système d’alerte qui veille.
Les batteries chargées à bloc, il se débranche et se lève. Il repasse en accéléré le film de sa mémoire. Il enregistre les visages et les noms dans ses éléments de mémoire instantanée. Il sait où il est. Il sait sa mission et il sait ce qu’il a à faire. Il ne sait pas où sont Colette, Gérard et Hans. Ils ne sont pas dans les ruines de la maison. Il s’extirpe de ce qui a été une maison et récupère les données de géolocalisation. Il appelle la carte des environs. L’habitation la plus proche est celle du père Kermitt. Prendre la route vers le sud est sur quarante-huit mètres et tourner à gauche. En boitant et en traînant la patte, il avance. Il tourne à gauche et fait face à une sorte de bâtiment fait de planches. Un hangar branlant. Il pousse la porte. Il cherche ce qui peut lui être utile en essayant de faire le moins de bruit possible.
Il va au fond du hangar. Sous une bâche, il trouve une moto. Une 350 BSA, lui indique son ordinateur intime. Il cherche les données techniques. Il lui faut trouver du carburant. Il cherche. L’analyse des fûts, bouteilles et bidons lui permet d’écarter le cidre, le calvados et l’engrais pour géranium. Il trouve cependant ce qu’il cherche. Il porte le bidon à sa bouche. Essence de pétrole et lubrifiant minéral monograde. Tout juste bon pour une tronçonneuse ! Le monocylindre anglais n’acceptera jamais pareille mixture. Il retourne au fond du hangar et soulève une autre bâche grise. Un sourire rayonnant s’affiche sur sa face démolie.
- Ach ! Ein BMW motorrad ! Gut !
Il retourne chercher le bidon de mélange à tronçonneuse et débâche la BMW. Il vide le précieux carburant dans le réservoir, déplace la motocyclette et ouvre la porte du hangar. Il pousse l’engin à l’extérieur avant de s’attaquer à une expertise minutieuse en faisant appel à ses ressources internes. Il comprend comment il peut faire démarrer la machine et l’origine des pannes éventuelles. Les pneus sont légèrement dégonflés, le frein avant est hors d’usage et il n’y a pas la clé de contact. Broutilles. Il dévisse l’index de la main gauche et enfiche le connecteur universel dans le trou de la clé de contact. Dans les environs, une chouette hulule.
Le robinet d’essence est ouvert. Il a titillé les carburateurs, la boîte de vitesse est au point mort. Il lève la jambe et pose le pied sur le kick. Il pèse de tout son poids sur le dispositif de mise en route. Le bicylindre est entraîné mais n’a pas démarré. Un deuxième puis un troisième vigoureux coup de kick permet de faire entendre les premières explosions du flat-twin teuton. Günther passe une main affectueuse sur le beau réservoir noir orné de fins liserés blancs tracés à la main autour du prestigieux emblème blanc et bleu symbolisant une hélice d’avion. Il enfourche la BMW au moment où la lumière se fait au-dessus du perron de la maison du père Kermitt et que celui-ci apparaît en chemise et bonnet de nuit avec l’air le plus éberlué dont il est capable.
- Mais ? Mais ? Ma moto ! Ma moto !
- Scheiße !
- Mais ! Eh ! Vous, là ! Ma moto ! Il me pique ma moto ! Tonnerre de Brest ! Ma moto ! Et l’allemande en plus ! Prenez plutôt la merde d’anglaise qui veut jamais marcher !
Günther ne l’écoute déjà plus. Il a passé la première vitesse et, dans un équilibre un peu précaire, a commencé à rouler. Dans un panache bleuâtre, il prend le large en laissant le père Kermitt vociférer et se lamenter sur son malheur. La route défile dans le faisceau chiche du gros phare de la BMW grondante. Tandis que le père Kermitt s’est précipité sur son téléphone pour appeler la gendarmerie locale à la rescousse, le fier cyborg de conception germanique fait route vers Hans dont il vient de recevoir les ondes de localisation. Il faut se diriger vers la Normandie. Pays au souvenir douloureux pour tout le peuple allemand. Le pays de l’invasion yankee. Le pays du début de la fin. Presque pire que Stalingrad.
...
- Brigadier Chapraud ! Réveillez-vous, brigadier Chapraud !
- Hein ? Quoi ? C’est quoi ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Brigadier Chapraut ? C’est vous qui m’appelez ?
- Oui brigadier Chapraud, c’est le brigadier homonyme à un « t » près. Je vous ai réveillé ?
- Eh oui dame ! Je dormais ! C’est pour ça que vous m’avez réveillé. Que si j’avais pas dormi, vous ne m’auriez pas réveillé, comme qui dirait. C’est pour quoi, brigadier Chapraut ?
- C’est relatif au père Kermitt qui...
- Qui est encore fin saoul ?
- Il dit que non.
- Il ment. Il est saoul, je vous dis, brigadier Chapraud. Laissez-moi retrouver mes rêves. J’étais nommé adjudant et il y avait un grand buffet avec du pâté de campagne et du saucisson sec. Je veux retrouver mon rêve.
- Il dit qu’un allemand louche lui a volé une moto.
- Il a une moto, le père Kermitt ? Première nouvelle. Dites-lui de venir nous présenter papiers du véhicule et attestation d’assurance demain matin. Bonne nuit, brigadier Chapraud.
- Il dit qu’il faut qu’on vienne.
- Je dors.
- Mais vous parlez, brigadier Chapraut.
- Je parle en dormant.
- Et vous pétez, aussi, sauf votre respect, brigadier Chapraut.
- Je ne vous permets pas, brigadier Chapraud.
- Pourtant, j’ai entendu.
- ...
- Vous dormez toujours, brigadier Chapraut.
- Non. J’arrive. Faites chauffer du café, brigadier Chapraud.
- Vous prendrez du lait ?
- J’aimerais mieux une larme de Calvados.
- Tout comme moi. Sauf que le café, à cette heure de la nuit, j’y tiens guère trop.
- Moi non plus, en fait. Partons sur le calvados... sans café. A la guerre comme à la guerre.
- Et j’lui dis quoi, au père Kermitt, brigadier Chapraut ?
- Qu’on arrive tout de suite après le café, brigadier Chapraud.
...
A peine un peu plus d’une heure plus tard, la Renault 4 des pandores arrivent en zigzaguant un brin devant la maison du père Kermitt sise à bien au moins deux kilomètres de la gendarmerie locale. L’haleine surchargée à la pomme de contrebande et le képi de travers, qui penche à gauche pour le brigadier Chapraud, à droite pour le brigadier Chapraut, les deux brigadiers se présentent devant la porte du père Kermitt qui, pour se consoler, s’est réfugié dans le calvados. Une tradition du cru.
- Ah ! Vous voyez, Chapraud...
- Brigadier ! Brigadier Chapraud, brigadier Chapraut !
- Oui... Brigadier Chapraud. Je vous l’avais dit. Il est saoul !
- Ma foi.
- Pas plus que vous, mes brigadiers
- ‘Tention ! Injure de manque de respect à militaires dans l’exercice de leurs fonctions ! Ça va chercher loin, ça, père Kermitt !
- On en a foutu au trou pour moins que ça !
- Et sans connotation sexuelle, je préfère vous dire. Parce que Chapraut et moi, on est pas du genre à abuser de notre pouvoir.
- Exactement ! Chapraud et moi-même, on est comme qui dirait irréprochables.
- J’aurais pas mieux dit. Bravo brigadier Chapraut !
- Et ma moto ?
- Vous avez les papiers du véhicule ?
- C’est que...
- C’est oui ou c’est non ? On va dresser procès verbal, pour dire qu’on s’est pas déplacés pour rien.
- C’est que...
- C’est que quoi ?
- C’est que vous avez pas un peu soif avec toute la route que vous avez faite pour arriver ici ?
- C’est pas faux. Il faut pas se déshydrater.
- J’ai du calva qu’est pas piqué des vers. Mais entrez donc, brigadiers !
Les gendarmes entrent. Ils s’asseyent et le père Kermitt prend deux verres dans le buffet qu’il pose sur la toile cirée de la table. Il attrape la bouteille et remplit les trois verres.
- Pas trop ! Nous sommes en service !
- Pas plus haut que le bord du verre !
- Brigadier Chapraud ! Un peu de tenue !
- Pardon, brigadier Chapraut ! J’ferai plus.
- Bon. Je vous explique, rapport à la moto. Les papiers, je les ai pas pour cause que l’Allemand qui me la vendue, il devait me les envoyer par la Poste et que la Poste, vous savez ce que c’est, ils perdent les lettres. C’est qu’ils boivent, les facteurs. Ils ont pas une vie facile, vous me direz. C’est un peu comme vous autres, les gendarmes. Sans la gnôle, vous tiendriez pas.
- C’est pas faux.
- Alors, la moto, je l’ai mise dans la grange et j’y ai jamais trop touché. Mais elle est à moi tout de même. Et là, il y a un type très bizarre qui causait comme on aurait dit de l’allemand qui me l’a volée, la moto. Et moi, ben naturellement, je me dis que ça doit être l’allemand qui me l’a vendue qui est venu la voler. C’est ça que je me suis dit en réfléchissant.
- Vous l’auriez achetée quand, cette moto ?
- Je dirais que ça devait être en 1963. Oui, l’été 63. J’en suis sûr.
- Ça fait pas loin d’il y a soixante ans, ça !
- Quarante, plutôt, brigadier Chapraut.
- Quarante ? Comment ça quarante, Brigadier Chapraud ?
- Ben oui, 2013 moins 1963 : quarante ans.
- Oui, bon. Quarante si vous voulez.
- Cinquante, non ?
- Comment ça, cinquante ?
- Excusez, brigadiers. Mais 2013 moins 1963, ça fait cinquante ans.
- Peut-être bien. Il fait soif, trouvez pas ?
Le père Kermitt remplit les verres.
- Bon. Partons sur cinquante. Il avait quel âge, votre vendeur ?
- Voyons voir un peu... Moi, j’avais vingt-deux... Hi hi hi... Pardon.
- ?
- Non, rien. Juste vingt-deux. Vingt-deux v’là les flics. Vous connaissez ?
- Faites bien attention ! Manque de respect à force de l’ordre dans la force de l’âge. C’est sujet à bavure ! Faites bien attention à vous !
- Bon, bon... Donc, j’avais un peu plus de vingt ans. Lui, le boche, il devait bien avoir dans les cinquante.
- Et votre voleur potentiel que vous disez, là, il avait l’air centenaire ?
- C’est que... Non. Il avait l’air grand et solide. Mais il boitait.
- C’est pas le même homme, si vous voulez mon avis. Je sais pas ce qu’en pense le brigadier Chapraud, mais pour moi, c’est pas le même homme. L’affaire est close. On vous dresse pas de contravention parce que l’objet du délit a disparu avec le crime mais on vous a à l’œil.
- Et aussi parce que votre calvados est bon. On passe l’éponge pour cette fois, hein, brigadier Chapraut ? Dites, père Kermitt, cette bouteille, on se la finirait pas ? Le jour commence à se lever et on a une dure journée qui nous attend.
...
Günther s’arrête dans une station service. Il tire le pistolet d’essence et le glisse dans le réservoir de la BMW. Il attend que le compteur se remette à zéro et actionne la gâchette. Il fait le plein. Ceci fait, il arrose copieusement les pompes, enfourche sa moto, la démarre, enclenche la première, lâche la poignée d’embrayage avec douceur et fait jaillir une flamme de son auriculaire droit. Il s'enfuit en laissant les flammes envahir la station service.
Alors qu’il est à moins de cinquante kilomètres de la villa « la Falaise », deux personnes descendent d’un Land Rover noir en tenant des armes de poing à la main. Dans la villa, Gaëlle et les autres sont bouche bée et les bras ballants.
1 De Sax/Cat - 08/01/2013, 09:15
Eh beh ...
Sont gratinés les Chapraudt ...
Y en a une qui va râler, on lui date son feuilleton
(Cela dit vous nous aviez habitués à moins de fautes d'orthographe)
2 De shanti - 08/01/2013, 09:24
Bzzz. Clic. Clic. Cliic. Bzzbz. Clac. Clic. Cloc. Cliquiquiclic. Zzzz !!!
Bel enchaînement avec le billet d'hier !
Oui, pas mal des Chapraudt, j'aime beaucoup la description fonctionnelle du cyborg.
3 De N.d.C. - 08/01/2013, 10:19
N.d.C. (*) : C'était déjà barbant de taper Gaëlle, va falloir taper Günther. ( le "ë" et le "ü" qui demandent de sacrés manœuvres des petits didis, Majuscule puis minuscule, pfouuu ! Ça va baisser la vitesse de frappe).
(*) Note du Claviste
4 De arielle - 08/01/2013, 10:56
Ah oui tiens , merdum c'est daté, bah c'était inévitable.
Bel épisode plein d'imagination et d'humour.
Il y-a-t-il encore quelqu'un qui suit dans la salle ?
Oui Mr N.d.C , mort aux " ¨ " ;-)
5 De arielle - 08/01/2013, 11:00
J'ai pas le début du commencement de la moindre petite ou grande idée mais je veux bien tenter la suite et poursuivre l'enlisement dans la lise normande ;-)
6 De Sax/Cat - 08/01/2013, 11:01
@arielle :
Et même c'est daté dans le futur parce que, si je suis bien, cet épisode se déroule un jour de Noël.
La science-fiction remontre le bout de son nez.
7 De shanti - 08/01/2013, 11:01
@N.d.C. :
Qu'est-ce qui vous prend de vouloir taper Gaëlle ???
Elle est chouette Gaëlle !
Günther, oui vous pouvez le taper, mais pour le coup, vous risquez d'y perdre des doigts !!!
8 De Liaan - 08/01/2013, 11:02
Bravissime ! Cet épisode est écrit par une main de Maître, qui nous a offert son spectacle pyrotechnique de première bourre !
@arielle : Eh bien, nous ferons avec la dictature du calendar.
9 De Sax/Cat - 08/01/2013, 11:04
@N.d.C. :
Je pense qu'un prochain auteur devrait introduire un personnage danois histoire de nous amuser avec des Ǿ ou espagnol pour des ñ.
10 De arielle - 08/01/2013, 11:04
@Sax/Cat : Comme quoi hein ! Bien on va demander une datation au carbone 14.
11 De arielle - 08/01/2013, 11:05
@shanti : Aveu, en première lecture j'ai lu se taper......pfiouuuuuu !!!
12 De arielle - 08/01/2013, 11:07
@Liaan : Ah cher Liaan, il est vrai que tout le monde n'est pas comme Mr Lebussat, un adepte de la faille spatiotemporelle !
13 De ercule poireau - 08/01/2013, 11:10
Quelle maîtrise du fonctionnement du Cyborg, vous ne trouvez pas cher ami Latulipe ?
Loiseau ne serait-il pas le Dr de La Fabrique ? Le dénommé Lafleur.
14 De Sax/Cat - 08/01/2013, 11:14
@arielle :
Vous vous êtes mise au cidre normand vous aussi ?
15 De shanti - 08/01/2013, 11:23
@ercule poireau :
Mais oui ! vous avez raison.
Une telle description est digne d'un ingénieur !
L'affaire est à creuser !
16 De shanti - 08/01/2013, 11:24
@Sax/Cat :
Oh, non ! Pitié !!!
Je ne sais même pas où trouver ces signes !
17 De le typographe fou - 08/01/2013, 11:30
Č'ĔŞŦ PŎŮŖŤÅŊȚ FĂŠŢŌČĦĖ
18 De arielle - 08/01/2013, 11:38
@Sax/Cat : Ah ? Non, c'est juste le café arrosé du matin ;o)
19 De gutenberg - 08/01/2013, 11:40
Ils sont fous ces mordus du clavier !
20 De Inspecteur Latulipe - 08/01/2013, 11:44
@ercule poireau : Le fonctionnement d'un cyborg est très éducatif, nous n'avons au S.R.P.J. qu'une vague formation en bureautique et télématique. Nous devons avoir prochainement une formation sur l'approche du Minitel, car nous avons encore nos annuaires papier. (Bien sûr, de mauvaises langue vont nous rappeler que nous nous en servons encore pour obliger un suspect à se mettre à table, tout cela est du passé).
Ce qui me tarabuste le plus, c'est ce que je craignais arrivât : après le sexe, le roquanrolle, je m'attendais à voir des jeunes hirsutes, sales et barbus sur des motocyclettes, et en voilà un de sauvage en deux-roues motorisé, et qui roule sans casque, sur une moto volé, et a-t-il le permis de conduire ce genre de véhicule ?
Quoique j'apprécie le choix de ce voyou d'avoir volé du bon matériel administratif : une BMW.
Bref, le métier d'enquêteur n'est pas une sinécure.
21 De Liaan - 08/01/2013, 11:52
@le typographe fou : Vous êtes peut-être dingue, mais sacrément poète que d'avoir fait ainsi "fleurir"vos caractères !
22 De michel - 08/01/2013, 11:52
Cet épisode est ce que l'on peut appeler un épisode de transition. Il ne s'y passe rien de bien important et il nous ramène à la fin de l'épisode précédent. Ce qui me chagrinait, c'est que tous les morts avaient ressuscité hormis Günther.
Et puis, je me suis amusé à donner un rôle qui soit à leur mesure aux deux gendarmes qui pourraient bien jouer un rôle décisif dans l'histoire. Sait-on jamais.
Je note que Arielle prend la suite.
23 De Sax/Cat - 08/01/2013, 11:53
Pour les fainéants du clavier allemand, vous pouvez toujours taper Guenther, les germanophones ne vous en voudront pas.
24 De gutenberg - 08/01/2013, 11:59
@michel : Dans le flux RSS, il y a une belle faute gniarkkk ! :-))))
25 De arielle - 08/01/2013, 12:01
@Sax/Cat : Mais au fait pourquoi pas Gontrand ? ;-)))
26 De Liaan - 08/01/2013, 12:03
@michel : Ces deux gendarmes sont vraiment humoristiques : je me suis bien poilé en lisant leurs "aventures" !
J'ai bien rigolé avec le temps de parcours entre la gendarmerie et la maison de M. Kermitt (1 heure pour 4 km, je sais que la R4 n'est pas une Bugatti, mais ils devaient avoir leurs 4 grammes chacun (2 dans chaque poche) !
27 De Liaan - 08/01/2013, 12:06
@arielle : Traduction littérale de Günther, vous voulez le franciser le Cyborg ? Gontrand, on verrait trop le cousin (chanceux et gominé) de Donald, à propos, je n'ai appris que très recemment que Gontrand était une oie, enfin un jars prétentieux contrairement à Donald le canard. De toute façon, belles réalisations de Carl Barks !
28 De michel - 08/01/2013, 12:08
@Liaan : Ce doivent être des gendarmes d'élite.
29 De michel - 08/01/2013, 12:12
@Liaan : Un jars ? Je n'y crois pas un instant ! Gontran Bonheur.
30 De Sax/Cat - 08/01/2013, 12:18
@michel :
Plutôt des gendarmes des litres
31 De michel - 08/01/2013, 12:19
@Sax/Cat : Cela allait de soi.
32 De arielle - 08/01/2013, 12:19
@michel : Menfin, c'est écrit bleu sur blanc !
33 De arielle - 08/01/2013, 12:21
@Liaan : Ok, je vais l'appeller Sachs alors ;o)
34 De michel - 08/01/2013, 12:24
@arielle : Ouais mais pour moi, c'est un canard.
35 De Gunther - 08/01/2013, 12:26
En tant que saint, je ne prends pas de ¨sur mon U ! Votre affaire est donc réglée.
36 De michel - 08/01/2013, 12:27
@Gunther : Un cyborg sanctifié ? Vous y allez un peu fort.
37 De arielle - 08/01/2013, 12:34
@michel : Ça manquait de bondieuseries. Ptête même qu'il est curé défroqué !
deux heures de colles pour moi.
38 De Sax/Cat - 08/01/2013, 13:08
@michel :
Ouaip c'est un canard qui se comporte comme un jars.
Vous ne nous avez pas précisé si le cyborg était sous iOS ou sous Androïd, parce qu'il a l'air un peu beugué quand même.
.
39 De michel - 08/01/2013, 13:12
@Sax/Cat : Pas si buggé que cela. Je pense qu'il tourne sous une distribution parallèle de Linux sans interface graphique. Tout à la ligne de commande virile.
40 De Liaan - 08/01/2013, 13:55
@Sax/Cat : Ah ah ah ! Un Cyborg sous Androïd(e) !
41 De Liaan - 08/01/2013, 13:57
@arielle : Si Günther s'appelle Sachs, où va-t-on ?
42 De michel - 08/01/2013, 13:57
@Liaan : Bien vu.
43 De michel - 08/01/2013, 13:58
@Liaan : Il va y avoir une histoire de maladie sous peu.
44 De arielle - 08/01/2013, 14:08
@michel : Joli.
45 De arielle - 08/01/2013, 14:08
@Liaan : Hi, hi .
46 De Liaan - 08/01/2013, 14:19
La "merde" d'anglaise, la 350 BSA, c'était une B31 des années 1950, j'imagine. C'est pourtant une bonne machine. Et très belle.
Une anecdote (ouiii !), lors du tournage du film de Diane Kurys "Cocktail Molotov" de 1980, un copain avait participé pour le prêt d'engin motorisés de l'époque, 1968. On avait besoin d'un motocyclette, le copain avait une B33 BSA 500 (identique à la B31 BSA 350), belle machine, donc. Je ne sais plus trop qui, réalisatrice ou producteur, à dit qu'elle faisait "trop", soit clinquante ou m'a-tu-vu (sa machine venait juste d'être restaurée aux petits oignons), et on a préféré tourner la courte scène avec une brave BMW R50/2 d'une autre personne, au grand dam du copain qui aurait bien vu sa chiotte sur grand écran. Comme quoi la fiction rejoint la réalité même dans le spatio-temporel !
Alors question, la machine allemande est-elle une série deux ou autre ? Je verrais très bien un R51 des années 1950, avec sa fourche télescopique.
47 De Sax/Cat - 08/01/2013, 14:23
@Liaan :
Vous pensez bien que je n'allais pas la rater celle-là !
48 De michel - 08/01/2013, 14:24
Va pour une R51. Je ne suis pas contre une série 2 mais la R51 est moins courante. Du moment qu'elle a un allumage à magnéto, moi ça me va.
49 De Liaan - 08/01/2013, 14:33
@michel : Je subodore que les feuilletonistes des futurs épisode vont être très à cheval sur les caractéristiques de la moto en question !
50 De Sax/Cat - 08/01/2013, 14:34
@Liaan :
vu que je n'y connais rien, je ne serai pas trop rigoureux là-dessus.
Cette R51, elle a 2 ou 3 roues ? (ou 4 peut-être ?)
51 De Inspecteur Latulipe - 08/01/2013, 14:37
@michel : Ce genre de détail fait avancer mon enquête dans des proportions, disons, avantageuses. Je vous remercie donc, M. Michel, pour ces précisions indispensables à la bonne marche de la S.R.P.J.
52 De michel - 08/01/2013, 14:39
@Sax/Cat : A mon avis, il ne devrait y en avoir que deux. Une devant et une derrière.
53 De Sax/Cat - 08/01/2013, 14:40
@michel :
Il n'y a donc pas de roue de secours ?
54 De michel - 08/01/2013, 14:42
@Sax/Cat : Normalement, non.
55 De Sax/Cat - 08/01/2013, 14:46
@michel :
Merci de ces précisions, ça m'évitera de grosses erreurs comme celles de ma dernière production.
Sinon, j'aurais été capable de mettre aussi des stabilisateurs arrière pour éviter que le cyborg ne perde l'équilibre
56 De michel - 08/01/2013, 14:51
@Sax/Cat : C'est marrant ce désir de faire dans le vraisemblable. Vous croyez que ça existe, les cyborgs et les gendarmes ivrognes ?
57 De Sax/Cat - 08/01/2013, 14:54
@michel :
Bien sûr que non, nous sommes en pleine science-fiction.
Dans la réalité, il est impossible de distinguer un gendarme soûl d'un gendarme sobre.
58 De Inspecteur Latulipe - 08/01/2013, 14:54
@Sax/Cat : 2 roues, c'est une bête moto allemande, comme celle des poulets et des pandores, noire, avec ses deux cylindres à plat.
59 De arielle - 08/01/2013, 14:55
@michel :Bien sûr que oui. Aussi vraisemblable que votre année 2013 ;-)
60 De michel - 08/01/2013, 14:59
@arielle : On a pu se tromper de date au cours de l'épisode.
61 De Sapeur Camember - 08/01/2013, 15:07
Je suis contre la dictature du calendar et pour celle du calendos !
62 De A. Lebussat - 08/01/2013, 15:36
@Sapeur Camember : Tout à fait ! Merci Sapeur !
Sinon que le calendos, ce n'est pas une dictature, mais un plaisir.
63 De michel - 08/01/2013, 15:40
@A. Lebussat : C'est tout juste bon à masquer sa mauvaise haleine, ce truc ! Infect.
64 De Liaan - 08/01/2013, 15:56
@michel : C'est pourtant un produit de la Belle Normandie, même si on en fabrique aussi en Lorraine, et ailleurs, je pense.
La Belle Normandie, c'est où que sont les protagonistes de ce TFCDM (enfin certains, pas tous, ne nous égarons point, la situation est déjà bien difficile comme ça !).
65 De michel - 08/01/2013, 15:59
@Liaan : Ils y sont presque tous. Il manque Gérard.
66 De Sax/Cat - 08/01/2013, 16:07
@michel :
Et Colette, vous savez où elle est ?
67 De Liaan - 08/01/2013, 16:15
@michel : Deux heures de colle : Gérard se trouve sur la route du Mans, dans le Maine, d'accord, mais avec un 4 X 4 aux fesses, un chauffeur routier mélomane. Quant aux gendarmes, ils sont pour l'instant chez M. Kermitt, en Bretagne.
Il y a ce fabuleux Inspecteur Central François (que je sens d'un potentiel inouï) qui est encore en Bretagne.
Comme le demande Sax/Cat, La Colette, Hans et le facteur en 4L Pététesque en sont où ?
Deux heures de colle pour moi aussi d'anticiper le déroulé des situations à venir.
68 De michel - 08/01/2013, 16:18
@Liaan : La quatrelle des postes ne doit plus être loin de la Normandie, tout de même.
69 De Inspecteur Latulipe - 08/01/2013, 16:21
Ce qui me pose problème, c'est ce Monsieur Kermitt. Qui est-il, à part appeler la Gendarmerie sans arrêt, j'ai cru comprendre qu'il était boulanger, donc il travaille très tôt le matin, même si tôt que c'en est encore la nuit. S'il est encore avec son bonnet de nuit, c'est qu'il ne travaille pas, il vrai que l'on est vers Noël, peu ou prou, donc il peut être en congé ce jour là. Bizarre autant qu'étrange, ou bien...
J'enquête, j'enquête.
70 De Liaan - 08/01/2013, 16:25
@michel : C'est que de Pont-Aven à Barfleur, il y a quand même quelques kilomètres, et les bonnes gens dans les patelins traversés croient que c'est leur propre facteur qui vient, et l'arrêtent pour récupérer à l'avance leur journal l'Ouest-Torchon.
71 De michel - 08/01/2013, 16:29
@Inspecteur Latulipe : Je me suis demandé s'il n'était pas boulanger à la retraite. Ou alors, il roule son monde dans la farine. Quoi qu'il en soit, il aime la pomme.
@Liaan : Ça peut ralentir la progression, c'est vrai.
72 De Le Nautilus - 08/01/2013, 16:35
Quelle bande de bras cassés. Il n'y en a pas un pour racheter l'autre. A ce rythme, c'est pas demain la veille qu'ils vont me retrouver.Et moi j' attends. Des années que j'attends là , oui juste là...
73 De Liaan - 08/01/2013, 16:49
Et le feuilleton dura des années, et des années.
Grande question, à mon sens, est-ce que Gaëlle pourra lire son "Nous-Deux" un jour ?
74 De michel - 08/01/2013, 16:50
@Le Nautilus : Au lieu de divaguer, dites où vous êtes qu'on en finisse une bonne fois pour toute, nom de nom !
75 De Sax/Cat - 08/01/2013, 16:52
@michel :
Si je me rappelle bien ce que j'ai écrit, il était changement d'une station-service pour la 4L.
Et d'ailleurs aussi pour le routier
pétomélomane76 De Sax/Cat - 08/01/2013, 16:53
Voilà que j'écris n'importe quoi à cette heure
changement -> question
77 De michel - 08/01/2013, 17:03
@Sax/Cat : La station service qui part en fumée par l'action de Günther ?
78 De Liaan - 08/01/2013, 17:05
@michel : Deux heures de colle nous dirait Arielle.
(message personnel : regardez votre messagerie personnelle)
79 De Sax/cat - 08/01/2013, 17:14
@michel :
Il n'était pas précisé que c'était la même.
Il y a peut-être plus de 2 stations-service entre la Bretagne et la Normandie
80 De Le Nautilus - 08/01/2013, 17:20
@michel : Vous voulez un nom ? lequel ?
J'ai dit je suis là , ouvrez les yeux ! Bande de branquignoles.
81 De arielle - 08/01/2013, 17:24
Entre les land et les stations, je suis perdue ! Il va me falloir relire Sax !
82 De michel - 08/01/2013, 18:58
@Liaan : J'ai consulté mes courriers électroniques. Je vous ai répondu. Bravo.
@Sax/cat : Je suppose qu'il y a un certain nombre de stations service entre la Bretagne et la Normandie. Je ne dis pas que c'est celle-ci qui a été détruite par le cyborg Günther. Ce serait un sacré coup du sort. Je n'ose même pas l'imaginer.
@Le Nautilus : J'ai beau me vriller les yeux en d'élégantes circonvolutions oculaires, je ne vois que l'herbe qui verdoie et la route qui poudroie.
@arielle : Il faut dire qu'il y a de quoi ne plus s'y retrouver. Vous qui vous engagez à faire une suite, je vous pense capable de remettre bon ordre à tout ça.
83 De Jean-Claude - 08/01/2013, 20:13
J'adore les gendarmes. Le reste, je n'y comprends rien.
84 De Liaan - 08/01/2013, 21:32
Le Günther avec sa BM, il joue l'Homme à la moto" d'Édith Piaf :
"...et sa moto qui partait comme un boulet de canon,
semait la terreur dans toute la région..."
Ah Édith Piaf, ça a d'la gueule, non ? Et plus connue que Frank Zappa, s'pas Sax/Cat ?
85 De Inspecteur Latulipe - 08/01/2013, 21:35
@Jean-Claude : J'y perds parfois mon (peu) de latin.
86 De Sax/Cat - 08/01/2013, 21:40
@Liaan :
Personnellement je connais mieux Zappa que Piaf, mais bon on est jeune ou on l'est pas.
87 De arielle - 08/01/2013, 22:29
@Sax/Cat : Vos parents vous ont bercé avec Zappa ? Mince, je ne vous pensais pas si jeune !
88 De michel - 09/01/2013, 04:50
@Liaan : Il y a de ça.
@Sax/Cat : Vous ne devez pas bien connaître les jeunes. Zappa, ça n'est plus très "jeune". Encore moins depuis qu'il a quelque peu défunté.
@arielle : La moyenne d'âge des visiteurs de ce blog fait froid dans le dos. On se croirait dans la salle commune d'une maison de retraite.
89 De Sax/Cat - 09/01/2013, 09:27
@michel :
Piaf n'a pas encore défuncté ?
90 De Monsieur Je Sais Tout - 09/01/2013, 10:40
@Sax/Cat : Il vaut mieux avoir défuncté ou avoir des sphincters ?
91 De Liaan - 09/01/2013, 11:29
@michel : Nous sommes dans une maison de retraite et il y en a qui ont retrouvé l'almanach Vermot.
Comme le disait je ne sais plus qui :
Mieux vaut-il d'avoir l'âge de ses artères ou l'âge de César Franck ?
Cela ne nous rajeunit pas.
92 De Sax/Cat - 09/01/2013, 11:51
@Liaan :
Je crois que c'est de Satie.
93 De arielle - 09/01/2013, 11:59
Si le blog est une maison de retraite, alors je veux bien continuer à vieillir indignement ! ;o)
Je trouve que les enfants du baby boom ne sont pas formatés. Ils ont des goûts fort eclectiques et c'est pas tous les jours que l'on peut passer du catalogue de Manufrance à la discographie de Zappa.
Bref dans les futures maisons de retraites, ils ont interet à bien se tenir : elles seront sex, drug and rock n roll, almanach Vermot et partition linux, Bach et Pink floyd, et surtout TFCDM !
A ce propos, il faudrait quand même que je m'y mette !
94 De Sax/Cat - 09/01/2013, 13:28
Je sais pas vous, mais moi j'ai comme l'impression que cet épisode contient des références (peut-être littéraires), mais que je n'arrive pas à identifier.
Ce n'est qu'une impression d'ensemble.
Ça ne vous fait pas ça à vous ?
95 De arielle - 09/01/2013, 13:53
@Sax/Cat : Peut-être parce que c'est bien écrit ? Surtout la première partie mais sinon Je n'en ai pas la moindre idée !
Je fais le tri des infos là et pétard je sens que la cohérence ce sera pour une autre fois :-))))
96 De Sax/Cat - 09/01/2013, 14:11
@arielle :
Que ce soit bien écrit, c'est une chose (à part quelques fautes d'orthographe, mais ne chipotons pas).
Mais j'ai cru repérer quelques tournures et expressions inhabituelles chez l'auteur.
97 De Liaan - 09/01/2013, 14:47
@Sax/Cat : Si c'est le dialogue des deux pandores, pas la peine d'aller très loin, on y trouve un peu de Hergé, et pas mal d'Exbrayat (chez le Père Kermitt) : les dialogues entre Imogene, le Sergent Mac Collaught et le Constable Tyler, entre autres.
98 De Sax/Cat - 09/01/2013, 15:19
@Liaan :
Je ne pensais pas vraiment à ça.
J'ai plutôt été intrigué par les bras ballants glacés d'effroi bouche bée
99 De Liaan - 09/01/2013, 15:32
@Sax/Cat : Peut-être une réminiscence ? De là, toutes les hypothèses sont valables.
100 De nono - 09/01/2013, 19:40
juste pour faire 100
...et voilà
101 De Liaan - 09/01/2013, 20:40
Ouais ! Y'a quelqu'un qui a craqué !
Le blog a tenu un peu plus de 4 heures sur la lame de rasoir avant de basculer vers le 100ème post.
Je crois que le précédent billet le plus commenté avec la mauvaise foi qui nous caractérise était celui du feuilleton du 1er janvier 2013 avec 134 posts.
Donc, il y a encore à faire, les filles et les gars.
102 De michel - 09/01/2013, 22:41
@Liaan : On ne va tout de même pas lancer un concours ! Ce n'est pas tant la quantité que la qualité qui compte.
103 De michel - 09/01/2013, 22:43
@Sax/Cat : Des références ? Bof. Involontaires alors. Il y a bien un côté Dupondt de Hergé et, peut-être, un peu de Terminator. Mais guère plus.